« Ta gueule et s*ce »

Quatre heures de droit. Bouffe, Kiara. Ca te fera une cure d'autre chose que de sexe pour une fois. La jeune femme s'était montrée aigrie/désagréable, durant toute la matinée. Si méchante et insupportable que ses quelques deux voisins de rangée l'avait fuit, remontant d'un cran l'amphithéâtre qu'une cinquantaine d'étudiants se voyaient occuper. Elle soupirait distinctement. Une fois. Deux fois. Trois.. « Mademoiselle.. Windsor, je crois ? Oui.. Si vous jugez que.. mes.. mes.. cours sont trop.. en-nuyeux pour vous, je ne vous.. retiens pas ». Les bruits de crayon/stylo sur le papier s'arrêtèrent subitement, une certaine tension venant à envahir la pièce. Kiara relevait la tête en direction de la professeure, celle-ci ayant fraichement débarqué à l'université pour assurer le remplacement du titulaire. Le sourcil arqué de la jeune femme trahissait son étonnement. Elle se prenait pour qui, l'autre greluche avec son pif à moitié pété et ses grosses lunettes sur la tronche ? La belle lui dédiait son plus beau sourire, rejetant sa chevelure d'or sur ses épaules. « Ennuyeux, vous dites ? Hum ». La Bêta était descendue des « gradins », sûre d'elle comme à son habitude. Dans les yeux de l'enseignante pouvait être décelé un songe d'agacement et de colère profonde, comme si frapper la blonde pulpeuse était une pulsion dévorante. Cette dernière n'attendait que cela. « Quoi de plus étonnant lorsqu'ils sont dirigés par une enseignante à qui le parler reste des plus abstrait et dont le programme est des plus incompréhensibles ? Où avez-vous donc fait vos études, mademoiselle ? Dans un centre pour illettré ? C'est un cours pour Monsieur Hermes-Cador.. que voici. Bonne journée ? lançait-elle pleine de sarcasme et d'hypocrisie en désignant l'intéressée d'un geste du menton, celui-ci étant affairé à recopier des notes. Les poings serrés de la prof trahissait l'état de fébrilité dans lequel Kiara l'avait si profondément plongé. Les paroles de la future politicienne n'aurait aucune conséquence directe sur sa place au sein de l'établissement ou dans son dossier. Elle était non seulement l'une des meilleures étudiantes, mais l'une des plus riches, de celles dont la famille était donatrice. Il n'y avait donc aucun mouron à se faire. Garce. Pourriture. Son humeur s'était curieusement amélioré. Ainsi, elle quittait la salle.

L'heure de la pause repas approchait à grands pas et son avance permettait ainsi à Windsor d'être avantagée quant au service du midi. Elle faisait la queue bien que l'idée ne l'enchante guère, le nez plongé dans son téléphone portable. Les repas n'avaient jamais été très fameux à l'université, mais le tout restait mangeable. Steak avec frites, sans oublier l'indispensable sauce. Driiing. A peine avait-t-elle scruté les environs afin de dénicher la table idéale que la sonnerie était venue à la surprendre, mettant fin aux cours matinales. Au cours de l'autre abrutie de New-yorkaise. La pulpeuse blonde s'installait ainsi, téléphonant et déjeunant, avant de réaliser que l'eau lui manquait. Non sans se faire percuter par le premier idiot venu.. Keyllan. Le sourire espiègle/niais que le jeune homme affichait démontrait sa satisfaction, face au décolleté de sa camarade, alors imbibé de sauce rouge. Un geste bien regrettable qui mit sa plus fidèle ennemie dans une rogne certaine. « Oh, mais quel con ! » s'emportait-elle, ne se souciant guère de l'attention environnante qu'elle pouvait attirer. « Tu sais combien ça coûte, ça ? Tu le sais ? T'es vraiment qu'une espèce de petit con, Kellyan ! Je te jure que tu vas le regretter.. Dégage de là, imbécile ». Elle lui jetait le contenu de sa carafe d'eau au visage avant de déposer celle-ci sur le plateau d'un geste violent, le bousculant afin de rejoindre les toilettes féminines. Beaucoup riaient. Certains fuyaient la scène des yeux bien qu'amusés. Kiara, elle, ne plaisantait pas dessus. Ce con l'avait toujours irrité, bien que son petit cul restait des plus attirants.

« Connard.. Je vais te la faire bouffer ta sauce. Tu vas voir.. » rechignait-elle dans sa barbe. Acharnée, la belle frottait son haut, à demi-nue devant l'immense miroir. La porte était encore ouverte, les étudiants les plus pervers se distrayant sans complexe sur les courbes généreuses de la harpie. Quant un rire vint à la déstabiliser. A la mettre plus en rogne qu'elle ne l'était déjà. Jetant son vêtement trop usé pour être rattrapé, son attention se rapportait de nouveau sur la silhouette de l'apollon. La pulsion l'emportait sur la raison ▬ bien qu'elle n'était pas. Keyllan était au seuil de la porte, à quelques mètres, puis centimètres du la blondinette. Un regard à gauche, puis à droite et le brun ténébreux était attiré dans ses filets. L'attirant violemment contre elle par la ceinture en repoussant fortement la porte après son entrée, Kiara plaquait l'étudiant contre la porte d'une cabine. Ses lèvres pulpeuses mordues sous l'effet du désir, Windsor ôtait le t-shirt mouillé de l'étalon. Le déchirant avant de prendre possession de ses lèvres qu'elle vint à mordre jusqu'au sang à son tour. « Tu fais moins le malin, là. »

Si Kiara Windsor ne se prenait pas pour une moins que rien, lui se comportait sans doute comme le dernier des péteux. Un petit con sans réel intérêt/importance et au quotient intellectuel à peine plus élevé que celui d'un bonobo. C'était ainsi qu'elle le considérait : mignon mais totalement con. Un des leurs, en conséquence. La raison de leur baise ? Une attirance engendrée par une haine profonde. Elle ne pouvait ainsi cacher le plaisir ressenti quant aux gémissements incessants que ses actes arrachaient au jeune homme, celui-ci en arrivant au point culminant de la gâterie : l'éjaculation. Sa prévention au sujet de celle-ci n'eut pas de réel impacte sur la jeune femme, si ce n'était qu'elle n'avait que plus accentué ses vas-et-vient buccaux. Brave bête. Certaines femmes auraient été dégoutées par un tel acte de perversité. La chevelure doré de la sirène était à présent imprégnée du sang blanc du Delta, tout comme sa plantureuse poitrine, de laquelle la jolie propriétaire s’essayait à faire disparaitre la substance. Celle-ci se vouait à l’œuvre tout aussi bonnement que durant la fois précédente, nettoyant le sexe de l'étalon dans sa totalité. Plus une goutte ne finissant par rester. Ce qui ne manqua pas à la ravir. De nouveau, Windsor laissait Keyllan prendre la main. Peut-être avait-il d'autres talents cachés que celui d'être un crétin fini ? L'héritière en fut conquise. La cambrure de son bassin démontrait le plaisir éprouvé, ses nombreux gémissements y compris. L'une de ses mains se posait de façon possessive sur la nuque du jeune homme, n'en demandant que plus, tandis que sa bouche pulpeuse suçotait ses doigts fins et manucurés avec allégresse. Les paupières plissées, elle savourait pleinement la gâterie féminine que l'étudiant lui procurait avec aisance. Il lui paierait. Again.

Sa langue avait retrouvé la sienne avec furie. Ainsi, il allait de nouveau subir les foudres de sa partenaire. Lui procurer un tel semblant de plaisir était une bien piètre erreur. Ainsi, Hermes-Cador était dans l'obligeance de terminer sa tâche, quoi qu'il puisse lui en compter, par la suite. En accord ou non avec la chose. La créature. Kiara. A genoux face à lui, cette dernière se lançait dans de nouvelles préliminaires. Le barreau en chair du Delta glissait entre ses deux seins volumineux, le rythme s'accentuant d'avantage. Again. Pas un seul instant, elle ne se serait douté d'une telle machination en son égard, n'ayant aucunement vu le téléphone portable de Keyllan, la filmant. Nul ne doutait que les choses auraient tourné de façon malsaine si la nymphomane l'avait par malchance découvert. Ignorante, l'héritière faisait perdurer la masturbation nouvelle infligée à son rival. Elle le poussait plus tard sur le cabinet proche. Lui, assis. Elle, en amazone triomphante. Sans aucun état d'âme, Kiara s'empalait sur le membre durci d'Hermes-Cador. Son bassin se fit aussi ravageur que son regard de couleur émeraude. Elle le défiait, suçotant ses lèvres, alors que celui-ci lui détruisait fougueusement son train arrière.

Elle était loin la belle époque : celle où la riche héritière n'était encore qu'une enfant pure et innocente - bien qu'elle ne l'avait jamais réellement été. Très vite, Kiara avait fait preuve d'une certaine arrogance, s'estimant grandement et profitant pleinement de sa classe sociale et des privilèges dont elle avait pleinement pu être bénéficiaire. Son existence entière se résumait de luxe et de popularité : idyllique. Ainsi, son caractère s'en ressentait fortement, vingt ans plus tard. On ne pouvait dire d'elle, une jeune femme issue d'un milieu modeste, car sa grâce n'étant que des plus rarissimes. Seulement une véritable garce et à qui, seuls les intérêts comptaient : égoïste / nombriliste. C'était sans dire de quelle réputation pouvait-elle susciter, tant auprès de la gente masculine que féminine. Elle avait longtemps joué et ne se lassait aucunement de ses diverses aventures, la stabilité d'un couple et le train de vie habituel et monotone qui accompagnait ce dernier, la déplaisant tout bonnement. Dès lors, la Bêta avait pris un malin plaisir à forniquer avec les étudiants : des confréries rivales ou même de la sienne, car faisant dans les deux gens et ne s'en cachant pas le moindre du Monde. Il y en avait eu des Delta, de toutes sortes. Blonds, bruns, sportifs, dérangés sur les bords.. mais pas un seul n'avait été un individu pour lequel aucune sympathie n'avait été porté. Keyllan et Kiara se détestaient au plus haut point et quiconque aurait pu les apercevoir, entreposés dans une cabine de toilettes, n'y aurait jamais cru. Peut-être la raison pour laquelle l'instant était pris en vidéo à son insu : piégée. Les conséquences de la vidéo ▬ si celle-ci venait à être divulguée ▬ prendraient une ampleur grandissime : une honte pour la couronne britannique dont la princesse serait probablement déshéritée. Chassée.

Les provocations de Keyllan l'agaçait à en perdre la raison. La tentation de le frapper et de se rebeller était des plus insoutenable : la souffrance atteignant sa fin. « Cador.. » s'écriait-elle en atteignant le ciel ultime. Son corps entier s'était crispé sous l'effet de l'intense plaisir, son corps se cambrant fortement en arrière : contre le torse brulant du salopard. Elle aurait voulu lui agripper la nuque dans le but de lui extirper un baiser perfide, ne s'y perdant pas, car ne désirant pas lui accorder d'autre statut que celui de jouet sexuel. Son sexe toujours en elle, la Bêta daignait se retirer, dégageant les affaires du beau mâle de ses pieds afin d'y retrouver les siens : dont elle ne tardait pas à se revêtir. « Oups.. » déclarait-elle face au miroir tandis qu'elle couvrait ses lèvres d'un rouge vif. « Je crois que ton t-shirt est bon pour la poubelle ». Le regardant à travers la glace, la blondinette lui faisait volte-face. Son fessier épousait de nouveau le bord du lavabo, ses jambes longilignes se croisant. « Vilaine, Kiara »

Rien n'était trop bon pour Kiara, tout comme rien n'était assez suffisant pour la satisfaire. La belle aimait les bonnes choses et sa gourmandise pour ces dernières était connue de bon nombre de ses profiteurs. En cet instant et depuis de longues minutes à présent, le jeune Keyllan avait allègrement pris connaissance de la nymphomanie et de la grande insatiabilité de sa camarade et de sa plus grande rivale, tout deux ne s'appréciant guère : sauf dans de telles situations ou l'un cherchait constamment à avoir le pouvoir sur l'autre. Une bataille, qui en soit, ne verrait probablement pas la fin d'ici peu. La haine était en vérité, une passion à laquelle tout deux n'avaient su résister. Commettant le pêché de la chair dans ces insalubres cabines de toilettes universitaires, leurs corps s'attirant de nouveaux l'un contre l'autre : à l'instar de deux aimants. Par deux reprises, déjà, les deux fortes têtes avaient succombé à la tentation. La belle vint une nouvelle fois à subir les foudres de Cador, provoquant ce dernier en présentant de façon inoffensive sa croupe délicate. Ses mains et ses lèvres parcouraient à nouveau sa peau, tandis que la belle réprimait un soupir de bon plaisir. « Oh, oui.. » laissait-elle échapper d'une voix mielleuse, la plus habile de ses mains se plongeant dans le caleçon du brun ténébreux sans aucune gêne. « J'ai cru l'acteur fatigué. Vous m'en voyez confuse, jeune homme ».

Bang, bang, bang. Les estocades reprenaient leur court et les gémissements suivirent de très près. Alors que les yeux de la plantureuse héritière foudroyaient ceux du jeune homme avec autant d'envie que de défi, ses jambes ne s'écartaient que plus, venant même à trouver refuge sur les épaules du Delta. Une main sur son clitoris et sur sa poitrine dont les tétons n'étaient que plus pointus, Kiara montait les paliers interdits, transportant son amant. Le plaisir durait et sa langue rosée suçotait avec bien d'aisance les doigts de Keyllan lorsqu'ils se portaient à ses lèvres pulpeuses. Son vagin, quant à lui, était un nid douillet et brulant que ce dernier s'affairait à travailler : Windsor prenant un malin plaisir à le contracter, le plaisir du jeune homme ne pouvant que s'accentuer dangereusement. Si le sol n'avait pas été aussi insalubre, il était certain que tout deux y auraient atterri pour un amazone enflammé. Aller, Key'.. Tu y est presque.