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Unexpected •• Plasevan. Et puis William.

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MessageSujet: Unexpected •• Plasevan. Et puis William. Unexpected •• Plasevan. Et puis William. EmptyLun 14 Fév - 22:55



Unexpected •• Plasevan. Et puis William. Bann6_10

« You said "we need to talk", and you begin to wonder why you came. »





Quand je dis « quatorze février », vous pensez à ? Oui, c'est ça. A la Saint Valentin. Et j'admets aussi penser à la Saint-Valentin, d'habitude. Et puis, un jour, j'ai rencontré une fille qui m'a dit que, le quatorze, c'était son anniversaire. Et cette date a chamboulé ma vie. Enfin, « chamboulé », c'est un grand mot. Je n'en avais pas grand chose à faire, en fait. Jusqu'à ce que je me dise que ça pourrait être vachement romantique de donner à une date une triple signification; le jour où je suis née, la fête des amoureux et le jour où je suis tombée amoureuse de Plastic. Evan allait adorer le quatorze. Comprenez ; cela faisait plus d'une semaine que je n'avais plus vu Evan. La dernière chose que je lui ai dite, ou du moins la dernière chose marquante, c'était quelque chose dans le genre « je t'aime », mais en moins « je t'aime ». En plus « je t'aime bien ». Il n'empêche que c'était une première pour moi, et que, depuis, j'attendais une réponse d'Evan. J'avais même tenté de lui téléphoner, sans résultat concluant; on a plutôt dérivé sur son fils, et puis sur les cours, et puis sur le fait qu'elle n'avait aucune réponse à me donner « pour l'instant ». Le plus drôle, c'est que j'étais un peu gêné, timide, mal à l'aise à l'idée de penser à une quelconque réponse. Et puis je me suis rappelé d'une chose. J'ai un prénom aussi superficiel que ma personne.

J'abuse peut-être un peu. On va juste dire que je me suis redressé, que je suis redevenu un peu plus fier de moi. Ma semaine d'abstinence m'avait fait délirer, tellement que je commençais à me dire que j'étais amoureux d'Evan. Je passais juste trop de temps loin d'elle. Il fallait que j'y remédie; je pourrais alors me persuader que, peu importe la façon dont Evan allait me voir, je voulais être près d'elle. Bien sur, je ne nie pas vouloir être avec elle. Mais je veux surtout qu'elle se sente bien avec moi, peu importe le prix. Alors mon plan s'est mis en route. Précédemment, j'avais envoyé des messages à William – pas Carmichael, non, non. Kordhal, qui m'avait confié qu'Evan n'avait rien de prévu et que c'était lui qui gardait le bébé pour la soirée. Alors j'ai mis ma plus belle chemise, ma plus belle cravate que j'ai rentrée dans le col de ma plus belle chemise, mon plus beau jean Levis© et une veste noire, pas la plus belle, sinon elle penserait que je me suis mis sur mon trente-et-un. Après, les chaussures, vous vous en foutez pas mal, j'en suis sur. Il était sept heures du soir quand je suis passé chez le fleuriste, complètement dévalisé, et que je lui ai acheté ses dernières marguerites, fleurs tellement sous-estimées, dans le but de ne pas arriver les mains vides. Au programme, un restaurant et puis un verre, chez elle ou chez moi, en « toute amitié » ; je ne voulais pas lui mettre de pression, mais par contre comptez sur le fait que j'allais avoir l'air tellement sûr de moi et canon qu'elle allait tomber comme une mouche.

Evidemment, l'Audi avait suivi; ma voiture d'Iron Man s'était parquée d'elle même devant chez Evan et Callel. J'ai sauté au-dessus de ma portière, parce que, oui, même si on est en février, j'ai pas peur du froid et j'aime beaucoup frimer, j'ai pris mes fleurs sur le siège arrière et puis je suis arrivé devant la porte. Puis ma vie a défilé devant mes yeux. J'ai ravalé ma salive; je faisais bien moins le fier, maintenant, si près du but, si près d'Evan. Je me rendais compte que je m'étais totalement surestimé, aujourd'hui. J'étais peut-être parti avec une bonne intention, de bonnes intentions, même, mais il était possible que je ne me sente pas à ma place. Evan avait un passé bien avant moi, et elle m'avait bien fait comprendre que ce n'était qu'un coup d'un soir, vendredi passé. C'est marrant comme on se sent rabaissé, une fois les rôles inversés. Evan avait un fils et aimait le père de son fils, William, qui aimait, lui-même, Evan. Et moi, j'arrivais en plein milieu et je m'appropriais le jour de l'anniversaire, le jour de la Saint-Valentin, alors qu'Evan ne ressentait peut-être rien du tout pour moi. J'ai jeté hâtivement un regard à mon bouquet de marguerites. Des grosses pâquerettes, c'était tout. J'avais quel âge, cinq ans ? J'espérais pourtant impressionner Evan. J'étais devant sa porte. J'aurait très bien pu partir, et puis j'ai vu une ombre passer dans la salle qui donnait vers le jardin. Je ne sais pas si j'avais été repéré, peu importe. J'ai juste eu le réflexe de sonner. Et le temps qu'une Evan totalement relâchée vienne ouvrir la porte, je m'étais convaincu de paraître cool, une main en poche, le bouquet dans ma main lâchement rabattue contre ma cuisse. « Bon Anniversaire, Evan. » J'avoue ne pas avoir donné dans l'originalité; quand même, c'était une phrase appropriée. Sans doute beaucoup plus que « Bonne fête ». Evan avait vingt-deux ans, je comptais sur le fait qu'elle s'en rappelle un bon bout de temps.

Je lui ai fait un petit sourire. J'étais plein d'assurance, j'étais mignon, j'avais passé trente minutes à me coiffer et à me couper les ongles des pieds. Je lui ai tendu mollement, assurément et hâtivement le bouquet, j'ai essayé d'articuler un « c'est pour toi. », puis je l'ai regardée dans les yeux. Elle avait l'air surprise, penseuse. Oui, penseuse. Et vous dire que j'aurais aimé savoir à quoi elle pensait m'aurait bien plu, en ce moment.
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MessageSujet: Re: Unexpected •• Plasevan. Et puis William. Unexpected •• Plasevan. Et puis William. EmptyMar 15 Fév - 22:41

Unexpected •• Plasevan. Et puis William. 273003plasteven
PLASTIC & EVAN
There is a numbness in your heart and it's growing...



    Ah la Saint-Valentin. Ces couples niais, ces chocolats, ces fleurs, tout ce qu’Evan exécrait. Elle n’aimait pas la niaiserie alors aimer la Saint-Valentin aurait été un crime. Non, mais en revanche elle aimait bien le quatorze février, pour une raison tout à fait différente. Chaque année à la même date elle prenait un an de plus, et ce jour était arrivé. En ce quatorze février, elle venait donc d’avoir 22 ans. Et malgré les protestations de la plupart de ses amis, ne comptait absolument pas les fêter. Elle n’aimait pas cette date, vingt-deux ans, et de toute façon, beaucoup de personnes dans son entourage allaient fêter la Saint-Valentin avec leur moitié, ou bien dans des fêtes pour célibataires. Evan avait donc décidé de passer cette sacro-sainte journée chez elle. Seule. Oui, même Andréa n’était pas là pour lui tenir compagnie. William K. avait en effet absolument tenu à le prendre avec lui pour toute la journée, histoire de « lui laisser sa soirée de libre ». Tu parles, au moins avoir son fils avec elle aurait égayé un peu sa journée, au lieu de ça elle se retrouvait plantée devant sa télé à se marrer devant des films niais. Son portable n’avait pas arrêté de vibrer. William, Catahleen, l’autre William, Massie, Nathaniel, Fleur, Matthew, Manon, tous le lui avaient souhaité. Il n’y en avait qu’un dont elle n’avait pas reçu de texto. Elle tentait de dédramatiser, après tout la journée n’était pas finie, ou même s’il oubliait, ce n’était pas si grave, c’est juste que recevoir un sms de sa part pour son anniversaire l’aurait réconfortée, surtout vu la manière un peu fraîche dont s’était finie leur discussion au téléphone une semaine plus tôt. Au final, elle n’avait pas vraiment vu la journée passer. Elle avait eu cours le matin, puis Massie était venue faire un saut chez elle, pour lui souhaiter son anniversaire, William K. avait fait de même, lui dans le but de venir récupérer Andréa – elle s’était d’ailleurs beaucoup amusée du fait que les deux soient venus la voir l’un après l’autre, elle qui ne pouvait pas s’empêcher de les imaginer en couple dans un futur pas si lointain que ça – et il était à présent une heure avancée de la journée, et elle avait fait son retour sur le confortable canapé de son nouvel appartement. Callel n’avait pas donné signe de vie, elle ne l’avait pas vu le matin et il ne rentrerait probablement pas le soir. Ca avait des avantages, mine de rien, de vivre avec lui. Elle avait l’impression d’avoir toujours l’appartement pour elle, au point parfois d’oublier qu’elle avait un colocataire.

    Bref, elle était plantée devant sa télé, dans une tenue très approprié à ce genre d’activité, bas de jogging, débardeur, cheveux relevés dans un chignon plutôt atroce, aucun maquillage, à l’aise, donc. On épargnera le cliché du pot de glace posé sur la table basse pour s’apitoyer sur son sort, car en fait, c’était des chocolats qu’elle dégustait depuis plusieurs heures, ceux apportés par Willassie – oui, elle aimait bien donner des surnoms à ses amis, surtout lorsqu’elle les voyait en couple – en l’occurrence. C’est un bruit de voiture qui la détourna de son film – Titanic, niais, mais culte. Elle habitait au rez-de-chaussée, en fait, tout le rez-de-chaussée était occupé par l’appartement qu’elle partageait avec Callel, et le bruit l’intrigua. Un gros moteur. A vrai dire elle n’attendait personne, mais par curiosité, et surtout parce que tout valait mieux que de regarder son film, elle fit sa commère, se levant du canapé pour jeter un coup d’œil par la fenêtre. Elle vit une voiture garée, une voiture qu’elle ne reconnaissait pas, qu’elle voyait même pour la première fois. Pas celle de William, en tout cas. On sonna à la porte avant même qu’elle n’y soit arrivée. Elle ouvrit la porte, révélant un Plastic qui semblait un peu gêné. « Plastic ? » lâcha-t-elle, légèrement étonnée. Bien Evan, la prochaine fois t’arriveras peut-être même à prononcer plus d’un mot. Elle aurait pu dire qu’est-ce que tu fais là, aussi, mais elle n’allait pas l’agresser à peine arrivé, surtout en voyant qu’il tenait un bouquet de fleurs à la main. « Bon Anniversaire, Evan. » Point positif : il n’avait pas oublié son anniversaire. Point négatif : bon dieu mais qu’est-ce qu’il foutait là ? Et elle fut frappée d’horreur en constatant qu’elle était toujours dans une tenue particulièrement décontractée et surtout ne la mettant pas franchement en valeur, contrairement à l’Oméga qui semblait avoir fait un effort de présentation pour l’occasion. « Heu bah… merci » fit-elle, mal à l’aise. Trois mots, Evan, notez le progrès. Il finit par lui tendre le bouquet de fleurs, qu’elle reconnut comme étant des marguerites. Des marguerites, sérieusement ? C’était mignon, elle ne disait pas le contraire, juste un peu incongru. D’habitude on lui offrait des roses, faisant d’une pierre deux coups mais non, lui avait décidé de faire son atypique jusqu’au bout. « C'est pour toi. » Elle prit le bouquet, lui adressant un vague sourire. Elle ne savait pas vraiment quoi dire, elle aurait pu tout aussi bien l’inviter directement chez elle, mais en fait elle était un peu prise au dépourvu. « C’est gentil, elles sont belles ». Remarque stupide. Elle les saisit et se décida enfin à esquisser un mouvement hors de la porte, lui laissant le passage. « Tu veux entrer ? » Non, mais non voyons, c’est sûr qu’il n’est là que pour venir te donner des marguerites et repartir, pauvre conne. Elle fit un signe vers l’intérieur de l’appartement, rassurée de constater d’un rapide coup d’œil qu’il n’était pas trop mal rangé. Callel était maniaque, ça se sentait. Plastic finit par entrer. « Désolée, j’attendais pas vraiment de visiteurs, comme tu peux le voir ». Subtil, comme remarque. Mais il est important de préciser qu’elle ne tenait pas spécialement à ce qu’il parte non plus.



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MessageSujet: Re: Unexpected •• Plasevan. Et puis William. Unexpected •• Plasevan. Et puis William. EmptyMer 16 Fév - 22:08



Unexpected •• Plasevan. Et puis William. Bann6_10

« You said "we need to talk", and you begin to wonder why you came. »



J'avais failli me mettre à rire en voyant Evan. Heureusement, mon sang froid et mon contrôle de moi-même m'ont permis de me retenir un maximum. C'était juste le contraste entre elle, en tenue d'intérieur et pas apprêtée du tout et moi, plutôt chic pour l'occasion, qui me paraissait exceptionnel. Au moins, je pouvais être sur qu'elle n'avait rien de prévu ce soir. Par contre, il était probable que je soie entrain de la déranger. William K. avait Andréa, ce soir. Le soir de la Saint-Valentin. Et Evan était toute seule, j'entendais le bourdonnement de la télévision et elle était probablement en train de déprimer, de passer la pire soirée de sa vie. J'aurais pu me dire que c'était ce qu'il lui fallait et la laisser toute seule à chialer devant le Titanic, qui devait probablement être son film préféré, ou bien je pouvais lui proposer mieux. Heureusement que j'étais là.

Heureusement que j'étais là, oui, là, planté comme un con avec mes marguerites, mes marguerites qui avaient l'air de prendre Evan au dépourvu tant elles étaient... Ben, hors sujet, quoi.* Mais au moins, elles étaient là. « Heu bah… merci » Oui, bah, derien, écoute. Elle me faisait rire, à ne pas savoir que dire. « C’est gentil, elles sont belles ». Je lui aurait volontiers acheté d'autres fleurs, des fleurs qui lui auraient plus plu, probablement des fleurs qui auraient été de circonstance, des fleurs qui n'auraient pas dit « je suis passé au jardin communal te chourrer des paquerettes », des fleurs qui lui auraient tapé dans l'oeil, des milliers de roses rouges, que j'aurais volontiers repeintes une à une dans la couleur de son choix. Mais non, ça ne se passe pas comme ça. Les marguerites étaient parfaites parce que je les lui avait offertes, de toute manière. « Je l'admets, elles ne sont pas parfaites... Mais elles ont le mérite d'être plus personnelles qu'un poke sur Facebook. » Je m'étais trouvé très drôle, sur ce coup-là; j'espérais tout du moins que la comparaison allait marquer des points en ma faveur. Je me demande combien de personnes lui avaient envoyé un texto de bon anniversaire, ne se souciant même pas de l'accusé de réception, aujourd'hui.

En bref, je lui ai timidement souri, elle a saisi les fleurs et a ouvert sa porte un peu plus grande. « Tu veux entrer ? » Quelle question. L'usage nous demande pourtant de poser la question. Mais il était évident que je voulais rentrer. D'ailleurs, je pense que j'aurais été plutôt vexé qu'elle ne me le propose pas. Néanmoins, je ne m'étais même pas réellement posé la question; dans mon esprit, il était clair que la soirée allait se passer exactement comme je l'avais espéré: elle allait aller s'habiller, on sortirait, j'offrirais le champagne, et puis ça serait à elle de trancher. Mais il était évident que je n'avais pas pensé une seule seconde qu'Evan allait me recaler à l'entrée même de sa maison. « Volontiers. » Alors je suis rentré dans le couloir, et pour tout vous dire, je n'étais pas spécialement préoccupé par l'ordre de sa maison. Non, je ne savais juste pas trop quoi dire, je ne savais pas trop comment présenter les choses. Parce que je peux dire ce que je veux, je peux paraître fier comme un coq, sans être grossier, j'avais perdu mes couilles, devant Evan. En espérant que j'allais bien vite les retrouver.

« Désolée, j’attendais pas vraiment de visiteurs, comme tu peux le voir. » Ah ben parfait, elle me tendait une perche à la conversation. On allait pouvoir encore une fois parler de la pluie et du beau temps. Ou bien j'aurais éventuellement pu parler d'autre chose, lui dire que j'étais là pour l'inviter. Aah, complexité de la vie OSO J'aurais tout aussi bien pu laisser couler et dire ce qu'il me passait par la tête. Enfin, les trucs constructifs, seulement. « Je ne te dérange pas, au moins ? » C'était bizarre mais c'était comme ça; Evan et moi avions l'habitude d'entretenir une sorte de relation sans tabou, j'étais un peu son confident, et maintenant, enfin, depuis vendredi dernier, une distance s'était placée. Je le sentais, même si c'était la première fois qu'on se revoyait depuis lors. Mais ce n'était pas à blâmer; le contexte rendait la situation compréhensible. Alors je me suis rappelé que la dernière fois que j'ai vu Evan, le dernier contact que j'avais eu avec elle avant que je ne ferme la porte, ça avait été l'uns des meilleurs baisers de ma vie. Un baiser qui était venu naturellement. Ca m'attristait aujourd'hui de voir la distance entre nous après tous ces instants intimes.

« Quoi qu'il en soit... » J'avais plusieurs façons de présenter la chose. J'aurais pu faire mon coolos genre « je t'enlève pour la nuit, t'as rien à dire », j'aurais pu lui proposer gentiment, j'aurais pu la coller contre le mur et l'embrasser tout de suite. Plusieurs propositions. « Si tu n'as rien de prévu, ça te dirait de venir manger un truc en ville avec moi ? Un petit resto, on pourrait discuter, et tout ça. Je te donnerais des conseils sur le fait d'avoir 22 ans. » J'avoue, ce n'était pas parfait, pas parfait du tout; j'avais au moins l'avantage d'avoir évité les sous-entendus, tout simplement parce que mon sous-texte ne contenait aucun sous-entendu. Un resto entre amis. C'était ce que je lui proposais.


* J'ai passé cinq minutes sur google pour trouver mon mot, j'ai pas trouvé, alors tant pis.

« evansexychick »
« plasexyboy »
« and there he came »
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MessageSujet: Re: Unexpected •• Plasevan. Et puis William. Unexpected •• Plasevan. Et puis William. EmptyMer 16 Fév - 23:13

    « Parfois lorsque l'on repense à notre passé, certains moments ressurgissent. Le jour où vous êtes diplômé, le jour de votre mariage, le jour où vous découvrez que vous allez être père. La plupart du temps, ces événements se produisent dans cet ordre. La plupart du temps. »


    « Will… ». J’étais présentement assis au sol, dans ma chambre, lisant les nombreuses lettres que j’avais écrit à Evan les mois où j’étais en promotion mondial et que je ne lui avais jamais envoyé. Je lisais mon amour pour cette jeune femme, sans me douter de l’ampleur de la nouvelle que j’allais apprendre quelques secondes plus tard. J’étais bien, j’étais dans ma bulle où ne figurait que la femme de ma vie et moi et dans quelques secondes, cette bulle serait rompue pour un bon moment. Mon portable s’était mis à vibrer à côté de moi et j’avais immédiatement répondu voyant le nom s’afficher. Non ce n’était pas Evan. C’était Estrella, ma sœur jumelle. Ma jumelle que je n’avais pas vu depuis pratiquement deux mois maintenant et qui me manquait atrocement. Ma jumelle qui allait m’annoncer la nouvelle qui allait bouleverser notre vie. « Estrella ! Ca va pas.. ? ». Je connaissais ma sœur par cœur et j’avais tout de suite entendu dans sa vie un sanglot réprimé. Je pensais que depuis le temps, elle avait tourné la page sur son couple avec Nathanael mais à priori non. Ils étaient restés la bagatelle de quelques semaines ensemble et ma sœur avait énormément de mal en s’en remettre malheureusement. « Estrella, tu crois pas que tu devrais définitivement tourner la page avec Nathanael ? Tu sais, je crois que lui il l’avait tourné cette foutue page.. ». Je l’entendais pleurer au bout du fil et même si cela me crevait le cœur, il fallait que je la fasse réagir. Elle ne pouvait pas se laisser aller comme cela ! « Will, c’est papa.. ». Merde, attends elle ne pleurait pas pour Nathanael mais pour notre père ? Quelque chose de grave était-il arrivé ? Mon cœur se mit alors à battre plus vite. « Papa..il est…. Il est…il a eu une crise cardiaque ». Ma sœur se mit à pleurer doublement. Je ne répondai rien, je n’arrivais pas à répondre. Qu’essayait-elle de me dire ? Que notre père était mort ? Non, c’était impossible, impossible. « Il est en soin intensif, qu’est-ce qu’il a ? Je fais mes valises et j’arrive petite sœur ». Je m’étais même déjà relevé, prêt à prendre mes sacs de bagages et enfouir les premiers vêtements qui me passaient sous la main mais ma sœur stoppa toute action. « Will, tu comprends pas, papa est mort. Il est mort ». Je fis un pas en arrière pour me laisser tomber sur le rebord de mon lit. Non, ce n’était pas possible, Estrella me faisait une mauvaise blague. Quelques secondes passèrent sans aucuns de nous ne parlâmes. J’encaissais le choc et la nouvelle et Estrella pleurait. Moi, aucunes larmes ne venaient s’accrocher à mes yeux. J’avais du mal à réaliser je crois. « J’arrive ». Ce fut ma seule réponse. C’était clair et net, je partais immédiatement pour Santa Barbara. Tout en prenant un sac de bagages, j’empoignai mon téléphone et composai un numéro que je connaissais par cœur, celui de Seextine, une de mes meilleures amies. Enfin elle était beaucoup plus que cela. Seextine avait été ma première fois et elle était mon amie d’enfance. Quand nous étions petits, elle était toujours fourrée chez moi et moi chez elle et je me devais de la prévenir. Je voulais qu’elle m’accompagne aussi, je crois que je n’avais pas la force d’y aller tout seul. Après un coup de fil se promettant de se retrouver d’ici quelques heures chez elle, je finissais mon sac de voyage, ne réalisant visiblement pas l’ampleur de ce que m’avais dit Estrella. Mon père était mort. Enfin notre père. Cette phrase se répétait en boucle dans ma tête sans que je n’en comprenne réellement le sens. Alors que je bouclai ma valise, ma pensée fut d’aller chez Evan, là maintenant, tout de suite. Je voulais lui dire, lui raconter ce que venais de me dire Estrella. Elle, elle allait peut-être pouvoir m’éclairer sur les dires de ma sœur, peut-être qu’elle allait pouvoir m’aider. Et puis j’avais encore son cadeau d’anniversaire à lui offrir. Il était sur mon bar dans la cuisine, attendant sagement d’être emmené chez Evan. Aussitôt dit, aussitôt fait, je sortais de ma chambre en trombe, mon sac de voyage sur l’épaule, le portable dans la poche et passant dans la cuisine prendre le cadeau d’Evan. Dans un état légèrement second, je sortais de chez moi, rangeant dans mon coffre mes affaires. Une fois derrière le volant, je mis quelques secondes avant de démarrer. D’ailleurs en démarrant, un voyant orange s’alluma mais je le ne vis pas, me contentant de sortir de chez moi, actionnant le portail électrique en partant. Alors que je conduisais en allant chez Evan, mon portable se mit à sonner. Ma mère. Je ne repondais pas. Estrella m’appela ensuite, puis mon oncle. Je ne répondais toujours pas, me concentrant sur la route. Je ne voulais admettre la triste nouvelle et vérité. Tant que je n’avais pas ma mère au téléphone et le reste de ma famille, je pouvais essayer de me convaincre que ma sœur m’avait fait une farce. Cela arrivait souvent entre des frères et sœurs de se faire des blagues. Celle-là n’était pas vraiment drôle mais j’essayais de me convaincre que j’avais raison, que ce n’était qu’une blague. Après dix bonnes minutes de conduite, j’arrivais chez Evan, me garant derrière une voiture déjà présente. Ce devait probablement être celle de Callel, son colocataire. Je détachai ma ceinture mais restai quelques instants, les yeux dans la vague, avec pour seule pensée, mon père est mort. Tout à coup, j’eus très envie de pleurer mais je me l’interdisais. Je sortai de la voiture, prenant le cadeau d’Evan (un pendentif avec un cœur où le portait d’Andrea est gravé dessus). J’arrivai devant sa porte d’entrée et sonnai. Elle était une des seules à qui j’avais très envie de me confier là tout de suite. Et j’espérai qu’elle soit là ce soir. Après quelques secondes, la porte s’ouvrit, sur une Evan visiblement surprise de me voir. Mes yeux se dirigèrent immédiatement vers la personne qui se trouvait derrière elle, Plastic. Et merde. Je ravalais ma salive et la boule qui commençait à se former dans ma gorge. Mes plans changèrent à la seconde où je vis Plastic. Ce soir, Evan ne serait pas présente pour moi. « Hum.. salut Evan. Je te dérange ? ». Question conne. Bien sur que tu la déranges pauvre type ! Je baissais soudainement le regard, me sentant mal à l’aise. Très mal à l’aise. « Je passais juste t’apporter ton cadeau et te dire que.. ». Que mon père est mort ? Que j’ai besoin d’elle ? Non tais-toi William, donne lui ce putain de cadeau et barres toi. Vite. « Tiens ». Je lui tendais la petite boite enveloppée dans du papier cadeau, attendant comme un imbécile qu’elle veuille bien le prendre.
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MessageSujet: Re: Unexpected •• Plasevan. Et puis William. Unexpected •• Plasevan. Et puis William. EmptyMer 16 Fév - 23:59

Unexpected •• Plasevan. Et puis William. 273003plasteven
PLASTIC & EVAN
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    C’était drôle de constater que coucher avec un ami, ça changeait vachement une relation. Avant, ils n’auraient jamais été mal à l’aise en étant l’un avec l’autre, ils auraient passé leur temps à se contredire juste pour le plaisir – leur sport favori – ou bien ils se seraient raconté des anecdotes marrantes, bref, le genre de trucs que des amis font. Mais là Evan n’avait pas spécialement envie de faire des trucs que les amis font. Entendons nous bien, ce n’était pas qu’elle voulait faire autre chose, hein, juste qu’elle se sentait gênée. Et elle n’aimait vraiment pas ça, c’était comme si un fossé les séparait maintenant et qu’ils en étaient arrivés au point de ne plus savoir quoi se dire et se comporter de manière complètement pas naturelle. Ce n’était pas vraiment le fait d’avoir couché avec en fait qui posait problème, c’était surtout ce qu’il lui avait dit après. Elle avait eu le temps d’y penser, dix jours, pour être exact, mais même en dix jours elle n’avait pas vraiment pu trouver une réponse. En même temps, elle n’avait pas tout à fait l’habitude qu’on lui avoue qu’on avait des sentiments pour elle, et encore moins de cette façon-là. Elle le savait, elle l’avait su au moment même où ils avaient couché ensemble, que ça changerait leur relation, mais elle n’avait pas pensé que ça pourrait la changer à ce point. Pour elle, il serait toujours Plastic, son ami, c’était difficile de le considérer d’une toute autre façon et surtout dans un laps de temps aussi court. Et surtout, c’était très étrange de le voir débarquer chez elle le jour de son anniversaire avec des fleurs à la main. « Je l'admets, elles ne sont pas parfaites... Mais elles ont le mérite d'être plus personnelles qu'un poke sur Facebook. » Oui, vu sous cet angle effectivement c’était un peu plus personnel. Même plus qu’un sms envoyé ou ce genre de choses, mais là c’était peut-être justement un peu trop personnel, un peu trop couple et pas assez ami. Et comme elle n’était toujours pas fixée sur ce qu’elle désirait, ça lui faisait franchement bizarre, pour être honnête. « Non mais c’est bien, des marguerites. Ca change ».

    Et voilà, quelques secondes plus tard il était chez elle, et elle se trouvait toujours aussi stupide, à ne pas savoir quoi dire. A tous les coups ils allaient finir par revenir sur le bon vieux sujet de la pluie et du beau temps, c’était mieux de faire la politique de l’autruche. Elle n’était pas vraiment stupide, elle se doutait vaguement de la raison de la présence de Plastic ici, mais comme elle n’avait pas avancé d’un iota depuis qu’elle l’avait eu au téléphone une semaine auparavant, elle ne pouvait pas dire grand-chose en fait. « Je ne te dérange pas, au moins ? » Ce qui était bien, c’est que Plas’ savait jouer au même jeu qu’elle, et en fait, il était encore plus doué. C’était un peu frustrant, si au moins ils en parlaient ouvertement, la situation serait moins étrange. Quoiqu’en fait non. Mais la politique de l’autruche pouvait avoir du bon, parfois. Juste pas là. « Non, bien sûr que non, tu ne me déranges jamais. Je ne faisais rien de bien intéressant, comme tu peux le constater ». Elle fit un signe de main en direction de la télé, où l’écran affichait un Titanic sur le point de sombrer. C’était un peu gênant, d’avouer qu’on était sur le point de passer sa soirée à regarder des films à l’eau de rose parce qu’on n’avait pas vraiment grand-chose d’autre à faire. Mais Plastic proposa une perspective bien plus intéressante. « Quoi qu'il en soit... Si tu n'as rien de prévu, ça te dirait de venir manger un truc en ville avec moi ? Un petit resto, on pourrait discuter, et tout ça. Je te donnerais des conseils sur le fait d'avoir 22 ans. » C’est marrant comme l’idée d’un resto à deux était assez éloignée de sa vision de l’amitié. Oh, si, des restos à deux elle en avait fait des tas, avec ses amis, mais là elle était persuadée que la connotation n’était pas tout à fait la même. « C’est vrai que j’aurais bien besoin de conseil sur comment gérer le fait que j’ai 22 ans. Vendu. Laisse-moi le temps de me préparer, seulement. En m’attendant, fais comme chez toi ». Oui, sortir en jogging, ni coiffée, ni maquillée, ce n’était peut-être pas l’idée qu’il se faisait du resto à deux vu sa tenue.

    Elle partit seulement dix minutes – oui, Evan savait être rapide dès lors qu’il s’agissait de se préparer – le temps d’enfiler une tenue décente, de lâcher ses cheveux blonds et de se maquiller vaguement. Estimant que ça serait bien suffisant – on n’est pas censée se faire belle quand on sort entre amis, si ? – elle rejoignit Plastic, dans le salon. Il en avait profité pour s’installer sur le canapé, jouant avec son téléphone portable. Eteignant la télé, elle s’adressa à l’Omega. « Prête. C’est quand tu veux ». Il eut même droit à un vrai sourire, qui ressemblait un peu plus à ceux de d’habitude qu’à celui timide qu’elle lui avait adressé sur le pas de la porte. Elle attrapa son sac, sur le point de partir, lorsqu’on sonna à la porte. Elle jeta un regard étonné à Plastic, mais lui-même ne semblait pas vraiment savoir de qui il s’agissait. Elle ouvrit la porte et tomba sur William. « Hum.. salut Evan. Je te dérange ? » Bam. Si avant elle avait pensé que la situation était gênante, ce n’était encore rien comparé au fait de se retrouver avec Plastic et William au même endroit au même moment, tous les deux venus pour elle. Awkward. Le regard de l’Epsilon fit des allers-retours entre Plastic et elle. Bon, au moins c’était fait. Le pauvre ne semblait pas en grande forme. « Non, bien sûr que non, tu ne me déranges jamais ». N’était-ce pas ce qu’elle avait dit à Plastic aussi quelques minutes plus tôt ? Elle ne s’attendait pas vraiment à voir ni l’un ni l’autre débarquer chez elle mais que William arrive pile au moment où elle allait partir au resto ne pouvait dire qu’une seule chose : elle était maudite. VRAIMENT maudite. « Je passais juste t’apporter ton cadeau et te dire que.. Tiens ». Elle baissa les yeux sur le petit paquet enveloppé et le prit. Un cadeau. Veinarde. « Oh… merci, fallait vraiment pas ». La remarque qui ne servait vraiment à rien, cliché du genre. Elle saisit le cadeau, ne sachant pas trop si elle devait l’ouvrir alors que Plastic attendait derrière elle ou non. Bon, de toute façon ils n’étaient pas à cinq minutes près. « Entre si tu veux ! On allait partir mais ça peut attendre ! T’es sûr que tout va bien ? » Certains signes ne trompaient pas. Elle se demanda quelques secondes s’il avait recommencé à prendre ses cachets mais n’osa pas poser la question. Evan – Plastic - William, le trio comme au bon vieux temps. Ou presque.



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MessageSujet: Re: Unexpected •• Plasevan. Et puis William. Unexpected •• Plasevan. Et puis William. EmptyJeu 17 Fév - 0:40

    « Parfois lorsque l'on repense à notre passé, certains moments ressurgissent. Le jour où vous êtes diplômé, le jour de votre mariage, le jour où vous découvrez que vous allez être père. La plupart du temps, ces événements se produisent dans cet ordre. La plupart du temps. »


    Comment la vie pouvait-elle basculer du jour au lendemain comme cela ? Comment pouvait-elle basculer en un coup de fil ? Ces derniers temps, je n’avais pas été en très bons termes avec mes parents, ces derniers me reprochant la fin de ma carrière. C’était eux qui m’avaient lancé dans ce monde de la célébrité, c’était grâce à eux qu’avec Estrella nous avions pu accomplir notre rêve et cela ne leur avait pas plu que j’arrête tout du jour au lendemain pour une simple fille comme me disaient-ils. Ils ne comprenaient pas. Ils ne comprenaient pas à quel point Evan était importante pour moi. Et je n’avais pas arrêté ma carrière seulement pour elle mais pour mon fils aussi, notre fils. Et maintenant on m’annonçait que mon père ne faisait plus parti de ce monde. Qu’il avait rejoint mon grand-père là-haut. Que plus jamais je ne pourrais lui dire que je l’aime et que je ne le remercierais jamais assez de tous les sacrifices qu’il a fait pour nous. Je crois que c’était ça le pire. Ce dire qu’il était mort alors que nous n’étions pas totalement réconcilié. Comment ma sœur et ma mère allaient pouvoir survivre à une telle épreuve ? Surtout ma mère. Je m’inquiétais pour elle et pour Estrella qui n’avait vraiment pas besoin de ça en ce moment. Moi non plus. J’avais déjà failli perdre mon fils quelques jours plus tôt à cause d’une poussée de fièvre plus qu’inquiétante et aujourd’hui je perdrais mon père. Aujourd’hui, le 14 février, date des amoureux, date de l’anniversaire d’Evan et maintenant date de la mort de mon père. Cette année j’étais gâté. Chouette. Youpi. J’étais maudit. Il ne m’arrivait que des merdes en ce moment et pour l’instant celle-là battait tous les records. Mon père, l’homme qui avait toujours été mon modèle, il n’avait pas le droit de nous abandonner ainsi, c’était tout bonnement injuste. J’avais du mal à réaliser et en même temps je lui en voulais déjà d’avoir rejoint les anges. Pourtant aucunes larmes ne semblaient vouloir venir. J’étais comme déconnecté de la réalité me répétant en boucle la mort de mon père dans la tête, comme pour mieux l’imprégner et la croire. Quand j’arrivais chez Evan, j’avais déjà dix appels en absence sur mon portable. Je l’éteignais, n’ayant pas du tout envie de répondre à ma famille et ma mère en larmes me suppliant de rentrer. Je rentre, maman, je rentre, ne t’inquiètes pas. Laisses moi juste quelques instants. Pour l’instant, j’avais juste envie d’en parler à une personne, Evan. Nous n’étions plus ensemble mais cela n’empêchait pas l’affection et les sentiments que nous nous portions. Je savais qu’elle allait être une des seules à pouvoir m’aider et trouver les mots pour me réconforter. Malheureusement, je déchantai vite quand elle ouvrit la porte et que je vis Plastic derrière elle. Too late William, game over. C’est à ce moment très précis que j’eu soudainement envie de fondre en larmes mais je me retins, ravalant mes larmes et gardant un minimum de fierté et de dignité. « Non, bien sûr que non, tu ne me déranges jamais ». Mensonge. Bien sur que je la dérangeais. Elle allait pouvoir passer une soirée bien tranquille et romantique avec Plastic et je débarquais, la mine affreuse et les yeux brillants. J’étais purement pathétique et il fallait que je rebrousse chemin très vite. Non, je ne la mettrais pas au courant de ce qui se passait dans ma vie ce soir. J’allais lui donner ce maudit cadeau, prendre mes clis et mes clas et déguerpir d’ici sur le champ avant de rentrer à Santa Barbara avec Seextine, sans le dire à qui que ce soit. Je n’avais pas besoin de la pitié des gens, encore moins celle d’Evan. « Oh… merci, fallait vraiment pas ». J’essayais d’esquisser un petit sourire mais ce fut chose très difficile. Evan s’empara du cadeau, chose qui me soulagea vivement. J’allais pouvoir tourner les talons et partir ! « Entre si tu veux ! On allait partir mais ça peut attendre ! T’es sûr que tout va bien ? ». Ils devaient partir. A la vue de l’habillement de Plastic, j’en déduisis qu’ils allaient surement aller au restaurant ou une connerie du genre. Voilà, ce soir j’avais perdu deux êtres chers à mes yeux. Mon père et Evan. Je venais de comprendre que ce soir, elle allait partir avec Plastic. Il avait gagné. Et moi j’avais tout perdu. « Non, non, c’est pas la peine, je dois y aller. Oui tout va bien ne t’inquiètes pas ». Je la regardai, essayant de lui sourire sincèrement mais mon sourire releva plutôt de la grimace que du véritable sourire. « En fait, je voulais te dire que je n’allais pas pouvoir garder Andrea le week end prochain. Enfin peut-être pas le week end d’après non plus. William va peut-être le garder, enfin j’en sais rien, tu verras avec lui. Bon je vous laisse, j’ai de la route à faire, bonne soirée ». J’étais tellement pressé de foutre le camp que j’en oubliais de lui souhaiter un bon anniversaire de vive voix. Tant pis. Je tournai les talons, regagnant vivement ma voiture. Une fois engouffré à l’intérieur de celle-ci, j’allumai le contact et vit que le voyant orange était toujours présent. J’essayai de mettre le contact en vain. Le moteur ne semblait pas vouloir démarrer. Et merde, pas ce soir ! J’essayais deux, trois, cinq fois, impossible de démarrer cette putain de voiture ! Je ressortais du véhicule, m’approchant d’Evan qui était resté sur le porche. « Ca te dérange pas si j’attends là que Seextine vienne me chercher ? Ma voiture ne démarre pas ». C’était vraiment bien ma vaine ça !
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MessageSujet: Re: Unexpected •• Plasevan. Et puis William. Unexpected •• Plasevan. Et puis William. EmptyJeu 17 Fév - 20:43



Unexpected •• Plasevan. Et puis William. Bann6_10

« You said "we need to talk", and you begin to wonder why you came. »


« Non mais c’est bien, des marguerites. Ca change. » C’est con à dire, mais voir Evan, voir Evan qui essayait de me faire croire que mes fleurs n’étaient pas minables alors que je savais pertinemment qu’elle l’étaient, eh bien ça me faisait chaud au cœur. Je voyais Evan devant moi tout simplement, exactement comme elle l’avait toujours été avec moi. La pression était retombée ; elle s’était probablement faite à l’idée que notre relation avait légèrement évoluée. « Non, bien sûr que non, tu ne me déranges jamais. Je ne faisais rien de bien intéressant, comme tu peux le constater. » Évidemment, oui. Pause sur Titanic ; j’avais bien parié. J’étais plutôt triste de me rendre compte qu’Evan passait son anniversaire seule. La Saint-Valentin, je comprends ; d’habitude, je suis seul, moi aussi. Mais mon anniversaire… La fête est toujours prévue un an à l’avance. D’ailleurs, cette année, c’était l’Europe. Ce serait Milan le dix-neuf juillet. Mais bon, passons. Je pense qu’Evan aurait fini sa soirée à mélanger somnifères et alcool si je n’étais pas venu, ou un truc comme ça. On a un peu parlé, elle est allée s’habiller, je me suis assis puis elle est réapparue. « Prête. C’est quand tu veux. » Je me suis relevé, j’ai un peu lissé ma veste, je l’ai regardée. Elle était magnifique, pas sur son trente et un, mais elle était quand même magnifique. Je me suis très discrètement mordu la lèvre, ouais, parce que c’était trop pour moi. Je ressentais des choses trop fortes à son égard pour que ça en reste innocent. Beaucoup trop fortes. Alors j’ai poussé un long soupir et on est sortis dans le couloir, direction la porte d’entrée. Evan était, genre, deux mètres devant moi, et puis quelqu’un a sonné.

Je ne me suis pas réellement posé de question. En fait, je ne pensais pas à grand chose, pour le moment, précisément. J’avais décidé de subir la soirée et de m’amuser coûte que coûte. Mais quand la porte s’est ouverte sur William, je me suis senti un peu… Un mélange subtil entre de la honte et de la jalousie. Une partie de moi admettait qu’Evan était à William, une autre considérait Evan comme sa propriété. Et puis mon cerveau considérait Evan comme une personne n’appartenant à personne, et me filait des coups de pieds mentaux pour que j’essaye de faire bonne figure. Par politesse, je ne m’étais pas trop approché. J’ai juste vu que William offrait une boîte à Evan, et puis j’ai aussi vu qu’il avait l’air très mal. J’ai très bien connu William à une période de ma vie ; nous étions une sorte de triplette de folie, lui, Evan et moi, avant qu’il ne parte. Mais maintenant, je lui en voulais. Tout en ayant toujours un peu d’affection pour lui, je l’avoue, car je n’arrivais tout simplement pas à oublier à quel point il était un bon ami. Un type bien, mine de rien. On aurait d’ailleurs pu croire qu’il interprétait un rôle, maintenant, le rôle du type triste, l’athlète sensible, tout simplement pour récupérer Evan. Mais moi je voyais que ça allait au-delà de ça. Quoi qu’il en soit, j’ai tâché à ne pas m’incruster dans la conversation ; William est à fleur de peau, ça, je le sais, et d’après les dires de l’autre William, il allait mal, en ce moment. Je ne pensais juste pas que ça irait jusque là.

« Entre si tu veux ! On allait partir mais ça peut attendre ! T’es sûr que tout va bien ? » Ca, par contre, ça me plaisait moins. J’ai juste ravalé ma salive, les mains dans les poches. Je n’ai pas pu m’empêcher d’être jaloux. Mais je me l’étais pourtant dit, en arrivant. Evan aime William. Je suis juste un copain. Il fallait que je respecte ses sentiments envers Wiwi, parce qu’ils ont un fils ensemble, et puis, imaginez l’hilarité de la situation si je lui faisais une crise de jalousie. Ça serait totalement hors contexte. Quoi qu’il en soit, William a décliné, tout bénéfice pour moi. Il est ensuite sorti et j’ai fait quelques pas pour me retrouver à côté d’Evan. Je lui ai gentiment déposé une main sur l’épaule. « Ça va ? On peut y aller ? » Bon, j’étais réellement un type gentil. M’inquiéter comme ça pour elle… Ça ne me ressemble pas, ça ; ce n’est pas du Plastic. Sauf que la porte d’entrée s’est très vite rouverte. « Ca te dérange pas si j’attends là que Seextine vienne me chercher ? Ma voiture ne démarre pas. » J’ai regardé William dans les yeux, puis, pris d’un élan de bonté sorti de je ne sais où, j’ai ouvert mon clapet, alors que je n’avais encore rien dit du tout de la soirée à William. J’ai regretté tout de suite après. « Si c’est ta batterie, je peux te booster un peu. J’ai des câbles dans mon coffre. » Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça et je continue à croire que m’abstenir aurait pu être tout aussi bénéfique ; mais il m’arrive, des fois, de parler gentiment aux gens avec qui je suis sensé m’abstenir. C’est con. C’est comme ça. J’ai levé les sourcils, attendant une réponse.

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MessageSujet: Re: Unexpected •• Plasevan. Et puis William. Unexpected •• Plasevan. Et puis William. EmptyJeu 17 Fév - 22:14

Unexpected •• Plasevan. Et puis William. 273003plasteven
PLASTIC & EVAN
There is a numbness in your heart and it's growing...



    Parfois, Evan avait vraiment l’impression que le destin s’acharnait sur elle. Bon, elle n’aimait pas croire qu’elle était le seul jouet d’un destin particulièrement mauvais qui ne cessait de lui compliquer la vie même quand elle pensait que tout allait bien. Mais là, c’était de la malchance ou elle ne s’y connaissait pas. Plastic – William. William – Plastic. William qui sortait ou ne sortait plus –elle n’était pas vraiment sûre – avec Florence. Plastic qui voulait être avec elle et Evan qui quant à elle se retrouvait littéralement les fesses entre deux chaises. Alors elle préféra se dire que c’était le destin qui voulait l’obliger à choisir entre les deux, puisqu’elle n’y arrivait pas seule. Mais elle se retrouva bien embêtée, parce qu’au final elle ne voulait pas choisir, elle aimait les deux, pas de la même façon, mais ils comptaient énormément pour elle et elle en ferait souffrir un quoiqu’il arrive. Restait à savoir qui, entre l’ex qui lui avait brisé le cœur mais dont elle était toujours amoureuse et l’ami toujours présent pour elle avec lequel elle avait couché une semaine auparavant. William sembla lui donner la réponse de lui-même, ne désirant pas rester. Bon, elle pouvait le comprendre, leur trio d’antan avait perdu toute sa splendeur et Evan était persuadée que ça dégénèrerait s’ils se trouvaient tous les deux dans la même pièce.

    « Non, non, c’est pas la peine, je dois y aller. Oui tout va bien ne t’inquiètes pas ». Oh, oui, très convainquant. Où était passé son légendaire jeu d’acteur ? Elle ne le croyait pas, pas l’ombre d’une seconde. Il avait l’air d’aller tout sauf bien et même quelqu’un qui ne le connaissait pas aurait été capable de le dire. D’un autre côté, s’il avait voulu lui en parler, il l’aurait fait, et ce même en présence de Plas’ qu’il aurait évincé d’un simple mot. Alors elle se tut, préférant ne rien ajouter. S’il voulait à un autre moment lui en parler, elle serait toute ouïe, mais pas pour l’instant. « Comme tu veux ». Ce n’était ni froid, ni quoi que ce soit d’autre. William sembla éprouver le besoin de se justifier, ce qu’Evan n’avait pas demandé, mais peu importait. « En fait, je voulais te dire que je n’allais pas pouvoir garder Andrea le week end prochain. Enfin peut-être pas le week end d’après non plus. William va peut-être le garder, enfin j’en sais rien, tu verras avec lui. Bon je vous laisse, j’ai de la route à faire, bonne soirée ». Ok. Ca c’était expédié comme réponse, aucune précision, rien du tout, hormis le fait que monsieur Carmichael partait on ne savait où faire on ne savait quoi. Comme un goût de déjà vu, en fait. Elle hocha la tête, franchement perplexe. « Soit. Bon et bien où que tu ailles, bonne route, tiens-moi au courant ». Il partit à toute vitesse, comme s’il voulait quitter au plus vite Evan et Plastic. Bon, on ne pouvait pas vraiment l’en blâmer. La Sigma resta plantée sur le pas de la porte, attendant qu’il soit bel et bien parti, pour ouvrir son cadeau, par exemple. Plastic vint la rejoindre. « Ça va ? On peut y aller ? » Elle eut un léger rire. Impatient, Plastic ? Elle hocha à nouveau la tête, lui adressant un sourire. « Laisse-moi juste le temps d’ouvrir le cadeau et on y va ».

    Elle n’eut même pas le temps de rentrer dans son appartement pour ouvrir ledit cadeau. William revenait, un peu gêné, se passant nerveusement la main dans les cheveux. « Ca te dérange pas si j’attends là que Seextine vienne me chercher ? Ma voiture ne démarre pas » Elle dut gérer deux informations à la fois. De un, le ciel devait vraiment être contre elle, un seul moment de gêne ne suffisait pas, non, bien sûr, il fallait en plus que ça dure un peu plus longtemps, charmant. La deuxième information, qui était un peu plus importante que ses revendications sur ce foutu destin, c’était Seextine. Evan n’aimait pas Seextine qui le lui rendait bien. Elles n’avaient jamais réussi à s’entendre et ce n’était pas demain la veille que ça arriverait. Alors comme ça plus de Florence dans le tableau ? Maintenant, c’est Seextine ? Bien, parfait même. Elle se sentait ridicule, d’être jalouse comme ça, c’était au-delà du pathétique mais elle ne pouvait pas s’en empêcher, dès qu’on mentionnait le nom de la Beta, demi-sœur haïe de l’un de ses meilleurs amis, par ailleurs. Mais elle ne dit rien, sachant pertinemment qu’elle serait incapable de s’empêcher de lancer une pique bien sentie si elle ouvrait la bouche. Non, en fait ce fut Plas qui prit la parole de façon un peu inattendue. Lui qui n’avait rien dit depuis l’arrivé de William non seulement lui parlait, mais en plus se montrait généreux. Le comble. « Si c’est ta batterie, je peux te booster un peu. J’ai des câbles dans mon coffre. » Peut-être était-ce la seule à penser ça, mais elle avait l’impression qu’il voulait se débarrasser au plus vite de William. Ce qu’elle pouvait comprendre, vu qu’ils étaient censés dîner juste tous les deux. Voir William débarquer ne devait pas franchement faire partie du projet. « Et bien problème réglé, j’imagine ! Mais tu peux attendre Seextine – elle insista sur le nom – ici, c’est comme tu veux ». Mais Plas’ semblait déjà résolu à aider coûte que coûte William avec cette histoire de batterie. Elle eut alors le réflexe, non, l’idée, plutôt, la plus stupide du monde et s’en voulut au moment même où elle le fit. Evan toucha le bras de l’Oméga, murmurant un « merci » sincère. Elle aurait pu se cantonner à ce simple merci, mais non, histoire d’enfoncer le clou, elle fit encore mieux. C’était probablement plus pour agacer William que parce qu’elle désirait vraiment le faire, mais elle embrassa Plastic. Pas langoureusement, genre baiser de cinéma, parce qu’elle aurait perdu toute crédibilité, non, simplement un rapide baiser sur les lèvres. Voilà, le destin avait voulu lui donner un coup de pouce ? Au moins le message était clair pour William, il était hors-jeu.



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MessageSujet: Re: Unexpected •• Plasevan. Et puis William. Unexpected •• Plasevan. Et puis William. EmptyJeu 17 Fév - 22:50

    « Parfois lorsque l'on repense à notre passé, certains moments ressurgissent. Le jour où vous êtes diplômé, le jour de votre mariage, le jour où vous découvrez que vous allez être père. La plupart du temps, ces événements se produisent dans cet ordre. La plupart du temps. »


    Ma vie était devenu un véritable enfer. J’avais cru qu’en revenant sur Berkeley quelques mois plus tôt, j’allais retrouver une vie normale, connaître mon fils, être un simple étudiant et j’avais même espéré qu’Evan me pardonne, que nous puissions à nouveau reformer une famille. Mais quelques mois plus tard, j’étais loin de tout cela. Non seulement je n’étais pas avec Evan mais en plus je m’étais perdu en chemin. J’étais devenu accroc à des cachets dont j’avais déjà diminué de moitié les doses, je sortais toujours avec Florence bien que mon cœur batte pour une autre femme, Andrea avait failli mourir une semaine plus tôt, mon père était mort aujourd’hui et ce 14 février, ce n’était pas seulement le pilier de ma famille que j’avais perdu, c’était la femme de ma vie et mon cœur entièrement détruit. Je ne m’étais pas imaginé en venant lui offrir son cadeau que je tomberais sur Plastic. Je ne m’étais encore moins imaginé qu’elle l’embrasserait sous mes yeux. « Et bien problème réglé, j’imagine ! Mais tu peux attendre Seextine – elle insista sur le nom – ici, c’est comme tu veux ». Je sentais bien que je l’emmerdais et je savais aussi qu’elle n’avait jamais porté Seextine dans son cœur. Non, je ne voulais pas que Plastic m’aide pour ma voiture, j’allais rentrer à pied, c’était aussi simple que cela. Je ne supportais plus d’être ici, d’être considéré comme l’intrus, car oui j’étais l’intrus, le mec en trop, celui qui dérangeait. J’avais envie de leur crier d’aller se faire foutre, je voulais crier mon malheur. Je voulais qu’Evan comprenne que ce n’était vraiment pas le bon moment pour me rendre jaloux. Qu’il pouvait le garder leur amour de merde, moi je ne m’étais jamais exposé devant Evan quand j’étais avec Florence, parce que je devinais très bien que cela lui ferait du mal. Ce soir, je n’avais pas reconnu la jeune femme. Ce qu’elle venait de faire était bas, petit, elle cherchait à me rendre jaloux mais moi, ce soir, j’avais légèrement d’autres préoccupations en tête. Comme rentrer à Santa Barbara au plus vite, retrouver ma mère, ma sœur et toute la famille endeuillée d’avoir perdu un être cher. Je détestais Evan pour se qu’elle venait de faire. Je n’avais encore jamais été aussi humilié de ma vie. Mais comment pouvait-elle savoir que j’allais mal ? Comment pouvait-elle savoir la raison de ce départ précipité, puisque je ne voulais rien lui dire. Elle devait sans doute croire que j’allais me payer du bon temps avec Seextine. Malheureusement elle avait tout faux mais elle ne pouvait le deviner. Si Seextine m’accompagnait, c’était tout bonnement parce qu’elle était mon amie d’enfance, qu’elle avait connu mon père qui la considérait comme sa fille car le père de Seextine était le meilleur ami de mon père. Seextine était plus qu’une amie pour moi, elle était comme une sœur, et elle était tout aussi bouleversée que moi de la mort de mon père. J’avais immédiatement détourné le regard quand j’avais vu le visage d’Evan s’approcher de celui de Plastic pour l’embrasser. Putain non pas les larmes. Je ravalais la grosse boule dans la gorge qui menaçait de sortir à tout moment. « Non mais c’est bon, tu déranges pas pour moi Plastic, vous avez mieux à faire. Je vais rentrer à pied, c’est pas grave, de toute façon, là où se trouve mon père maintenant, il va bien pouvoir m’attendre encore une heure ou deux ». Je lançai un dernier regard à Evan. Voilà c’était sorti. Si elle ne comprenait pas le sous-entendu, c’était vraiment qu’elle le faisait exprès. Elle avait voulu me faire du mal ce soir en s’affichant devant moi avec Plastic alors que je n’avais rien demandé, je faisais pareil, parce que je connaissais Evan et je savais qu’aussitôt qu’elle entendrait mes paroles, elle regretterait son geste. Mais moi, je m’en foutais pour l’instant. J’étais aveuglé par ma peine et mon chagrin et je ne regrettais pas de lui avoir balancé le pourquoi de mon « escapade ». Je tournai les talons, sortant dehors après avoir lancé un bref « bonne soirée ». J’ouvrai le coffre de ma voiture, prenant mon sac de voyage puis le mettant sur l’épaule et je commençai à sortir de la cour de la maison d’Evan à pied, allumant mon portable où m’attendaient quelques messages et une vingtaine d’appels en absence. Le plus dur allait être d'écouter le dernier en date, celui du père de Seextine, mon deuxième père.
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