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I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana )

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MessageSujet: I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) EmptyMar 29 Mar - 17:48

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Pâris & Holliana

Aujourd'hui devait être un jour spécial, du moins c'était ma vaine espérance. Je l'a voulais spéciale, extraordinaire ...Seulement, les espérances sont rarement réalité, et ma journée débuta d'une manière bien singulière. Tout d'abord, je me réveillais en trombe, le visage couvert de sueur à cause d'un quelconque cauchemar ou rêve, je ne saurais dire. J'étais effrayé par une obscur clarté inconnue. Je ne savais ce qui m'effrayais, et cela m'angoissait au plus haut point. Je sentais cette atroce boule dans le ventre, cet immonde sentiment d'être simplement conscient d'aller mal. Des frissons roulaient dans mon dos, comme une effrayante caresse. Les gouttes de sueurs perlaient sur mon front . C'était pathétique, mais j'avais peur de l'inconnu. Pourtant, le futur lui même n'était qu'une allégorie de l'inconnu. On ne savait jamais de quoi était fait demain. Et si j'étais d'ordinaire excité par cette notion de l'avenir, elle ne faisait maintenant que m'apeurer, comme un enfant. Et je me recroquevillais dans mon lit, attrapant mes genoux, puis respirant fortement. J'inspirais et expirais croyant stupidement que cela ferait passer ce mal- être. Je ne voulais plus jamais ressentir cet odieux sentiment, et je me persuadais que si je voulais qu'il disparaisse, il fallait que ma volonté grandisse. Cela ne changeait rien, j'avais toujours ce mal qui me prenait aux tripes, me rendant vulnérable. Ce fut comme si on m'enlevait une partie de moi même. Je n'étais plus que l'ombre d'un ancien moi, le temps de quelques secondes. Je n'étais plus totalement moi même. Et ma respiration s'intensifiait, elle devenait plus forte, plus bruyante. Et le bruit de cette dernière revenait, comme une incessante répétition. J'eus le vif sentiment que je n'étais effrayé par rien d'autre que moi même. Peut-être parce que je devenais. Depuis quelques jours je me remettais en question. Je n'arrivais plus à correspondre à cette fameuse devise " Connais toi toi-même". Je ne savais ni qui j'étais, ni qui je voulais être. J'étais un songe, je n'étais plus rien. Moi qui me croyais invincible, je m'étais finalement rendue face à moi, je ne pouvais plus supporter cette compétition contre ma personne. Et si le vrai bonheur se résumait à être soi-même ?

Je finissais par me lever, d'un bon sec et brutal. Il fallait que je me débarrasse de toutes ces hésitations, le plus rapidement possible. Mon sang ne faisait qu'un tour face à cette soudaine activité, j'étais vivant une bonne fois pour toutes. Mes pieds se posaient sur le parquet glacé, je frissonnais. Je passais ma main dans mes cheveux, geste quotidien que je faisais sans même m'en rendre compte. Je marchais vers la salle de bain, prenait une douche. L'eau tiède ruisselant sur mon corps me permit, outre de mieux me réveiller, de me changer les idées. Je ne pensais plus à rien, et c'était mieux ainsi. Et les gouttes roulaient, roulaient, et chutaient. L'eau s'infiltrant dans mes yeux m'aveuglait, je me les frottais un instant. C'était mieux. Je sortais de ma douche, les idées éclaircis, presque organisées dans mon esprit. L'eau avait toujours eu sur moi cet effet positif de me rassurer. Comme une mère, elle m'étreignait, avait une aura indescriptible. C'était donc presque gaiement que je sortais de ma salle de bain, m'habillant selon la météo du jour, d'un simple jean, d'un t-shirt tout bête, et enfin d'un blazer. J'attrapais ma besace, croquait dans une pomme, et filais dehors.

Aujourd'hui était l'archétype d'une journée de début de printemps. Certes le soleil était présent, et scintillait au dessus de la ville, seulement, la brise glaçait encore les os. J'attrapais mon scooter, le démarrait. Il était réellement pratique d'avoir un moyen de locomotion fiable dans cette ville, car en effet, les immenses cotes rendait la route piétonne difficile d'accès. Le vent soufflait dans mes cheveux, les ébouriffant. Je voyais le paysage défiler sous mes yeux. Je le connaissais pourtant ce chemin, mais encore une fois, j'avais l'étrange sentiment de le redécouvrir. Il paraissait plus grand, plus beau. Le soleil laissait jouer sur l'eau ses doux rayons. J'observais le spectacle de l'incroyable nature d'un air émerveillé. Les arbres parsemaient la route, surplombant cette dernière. Ils étaient là, comme de vieux patriarches, des rescapés du modernisme. Je levais très rapidement mes yeux au ciel, il était toujours aussi bleu, toujours aussi brillant. C'était un beau matin.

Je finissais par arriver à l'université. Je voyais les corps s'agiter, je posais mes yeux sur ma montre.

" Merde "

Huit heures et demi, je n'avais que quelques instants pour courir à mon premier cours. J'arrivais ainsi, essoufflé, et en retard, à ce cours de philosophie grecquo-latine. J'aimais à connaitre les pensées anciennes, je croyais que c'était en maitrisant la pensée des autres que l'on maitrisait la sienne. J'écoutais alors assidument les propos de Platon, Socrate ou encore Aristote . Je m'émerveillais par la précocité de leurs mouvements de pensées, par ces idées qui étaient devenus des classiques reprisent par maints philosophes. L'heure passait rapidement, tout comme l'heure suivante, et l'heure d'après... Il y avait dans cette monotonie une continuité attirante. Je n'avais d'ailleurs jamais regretté cette monotonie, je l'appréciais. C'était elle la clef du savoir. Selon moi, la réelle monotonie ne pouvait se faire que dans un couple, puisque la vie était faites de tant d'étincelles qu'il était à mes yeux impossible de la trouver répétitive. Arrivait mon dernier cours, 15 h. Cours de dessin. Certainement mon moment préféré. Je laissais toute l'essence de mon art parler, la laissait s'exprimer. Aujourd'hui, nous travaillions sur une nature morte, un simple morceau de pain et une carafe de vin. Et pourtant, il fallait faire ressortir toute l'émotion de cette simple table de nourriture, exercice bien difficile.

16 h, la journée semblait terminée, seulement en apparence. J'avais rendez vous. Je me rendais dans le parc, comme convenu. Il s'agissait de cette jeune fille, Holliana, qui semblait s'être entichée de moi. Il est vrai que cet événement avait été troublant pour moi. Depuis, je ne cessais de douter, sur moi même, sur mes convictions, sur ma façon de voir l'amour. J'étais simplement perdu, et cela me déstabilisait. Je restais, debout au milieu du parc, cherchant des yeux la jeune fille .



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MessageSujet: Re: I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) EmptyDim 10 Avr - 19:25

La nuit avait été très courte. En fait il n'y avait juste pas eu de nuit pour Holliana ce soir là.
Depuis des mois elle était mal très mal. Elle dormait très peu. Ne créait plus de chansons. Elle était perdu à cause d'un homme. Juste un qui la hantait jour et nuit. Elle avait passer des centaines de textos sans réponses jusqu'au jour où,il à répondit. Ce jour la elle eu un sentiment de soulagement et de crispation, elle ne savait plus ou elle en était c'était comme si rien n'allait depuis qu'elle l'avait reçu, à la seconde où elle l'a lu,elle savait que la réponse serait négative, en effet elle l'était. Alors qu'elle s'entêter à lui faire des romans et à lui déclarer ce qu'elle ressentait,elle n'a eu qu'une réponse que l'on peu qualifiée de merdique : Je n'étais qu'un songe éphémère, tente de m'oublier . Lorsqu'elle reçu ce "texto" elle n'était plus elle même son coeur s'était emballé, elle paniquait,elle était en ville surtout,elle du donc aller directement à sa voiture et s'asseoir,elle suffoquait et manquait de tomber dans les pommes,elle mit du temps à lui répondre. En vain elle y arriva. Elle prit le volant et allait chez elle directement. Cela faisait de long mois qu'elle attendait et à force d'acharnement,il avait enfin répondu,elle arrêterai peut-être de cauchemardé a son propos, et de se réveiller en sueur à chaque cauchemar qui parler de lui.C'était le jour J, pour elle, il allait lui offrir sa deuxième nuit et peut être comprendre enfin qu'elle était dingue de lui et de son odeur. Elle avait essayer de prendre une douche avant le jour venu,pour se calmer,et aussi de prendre des plantes pour s’apaiser, en vain elle s'endormit a 01h00 pour se réveiller a 01h30 en sueur, et ne pas finir la nuit du tout ou vraiment avec des petites endormissement irréguliers,elle n'allait pas avoir bonne mine,mais ce n'est pas grave elle irait quand même le voir et ferait ce qu'il faut pour qu'il n'y voit rien. Elle avait du se relever pour reprendre une autre douche et essayait de finir la nuit. C'était un sentiment étrange et qu'elle n'appréciait vraiment pas, être raide dingue de quelqu'un qu'elle ne connait pas c'est impossible à croire et elle ne s'en rend toujours pas compte elle pense que ce n'est qu'un vieux rêve et qu'elle va se réveiller dans pas longtemps,mais non c'est bien la réalité. Pure et dure mais c'est elle.

C'est après avoir vider son lave vaisselle,manger un bon petit déjeuner,fait son lit fait le ménage et être en stresse complet qu'Holliana partit pour s'habiller se maquillait et faire les magasins avec une copine histoire de se changeait les idées et de lui raconter tout ce qui lui arrivait en ce moment.Après une bonne après midi, et un bon petit restaurant,l'heure tournait bien trop lentement pour Holli,qui n'attendait qu'une chose c'était l'heure du rendez-vous elle espérait qu'il ne lui poserait pas un lapin et dans tous les cas elle le retrouverait un jour ou l'autre et il le savait parfaitement.Le moment fatidique arrive,c'est l'heure d'aller au rendez-vous tant attendu,par elle et non par lui.Elle entre dans le parc,elle l'a déjà repérer alors que lui la chercher encore,depuis l'entrée elle a reconnu son odeur,il ne sent plus l'alcool,mais il sent encore meilleur que la première fois qu'ils se sont rencontrés.Elle passe par un autre chemin et arrive vers lui en lui bandant les yeux et en l'embrassant dans le cou.Elle s'enlève doucement le regarde et s'assoie dans l'herbe.
Elle à une petite voix et une petite tête qui tient à peine la route,elle porte un slim noir avec un petit haut décolleté comme d'habitude.
Pendant que tu me cherchais aux alentours,je te sentais depuis l'entrée.
Merci d'être venu.
Elle ne pouvait rien faire d'autre que le regarder.Elle ne savait même pas quoi dire, ni lui expliquer elle restait bloquer, et regardait le gazon du sol..
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MessageSujet: Re: I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) EmptyLun 11 Avr - 16:08

I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) 223365louisbigger I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) 21049358300521

Pâris & Holliana

Il faisait plus chaud que ce je ne l'imaginais. Je finissais par me débarrasser de ma veste, devenue bien trop encombrante.Nous n'étions pourtant qu'au début du printemps, les températures auraient dû être modérés, seulement, cette fin d'après midi était particulièrement étouffante. Le Soleil accablait mon front, en laissant ses rayons chuter avec fracas sur mon front. Je postais ma main sur mon front, pour regarder ce Soleil un instant. Comme pour le défier, je le fixais. Evidement, cela ne dura pas plus de deux secondes, mais cela ne changeait rien. Je l'observais comme un vieil ennemi.Et pourtant, la chaleur de ce dernier ne devait être que bénéfique. C'était elle qui nous rendait vivant. Oui, il planait au dessus de nous finalement, comme un astre de la vie . Seulement, aujourd'hui j'avais décidé de le haïr, ce maudit Soleil. Il nous aveuglait, nous brulait, c'était un meurtrier. Et je continuais de le défier des yeux. Que pouvait-il faire contre moi ? Absolument rien, il était simplement inoffensif. Seulement, devant lui également, j'étais sans armes, je n'étais rien face à lui. Je finissais par détourner le regard, comme un lâche, j'abandonnais le combat.

Mes yeux se concentrèrent à présent sur la foule. Je cherchais des yeux la silhouette longiligne de la jeune fille. Elle était certainement quelque part. Au bout de quelques secondes, je me mettais à analyser les personnes m'entourant. Évidement, puisqu'il s'agissait du parc de l'université, on ne retrouvait majoritairement des personnes contenues dans le tranche d'âge de 18 à 25 ans. Outres certains professeurs que l'on reconnaissait bien rapidement, le parc était en effet rempli de jeunes. Ils se promenaient en groupe, très rare était ceux qui osaient s'aventurer seul dans ce parc. On reconnaissait leurs groupes très facilement. Il y avait toujours chez les Sigmas un jeune gaillard la guitare à la main, ou dans mon cas, le carnet de dessin à la main, touchant pratiquement le sol. On retrouvais chez les Iotas un autre accessoire fétiche : le ballon de foot. Quant aux Deltas, on les voyaient au loin avec leurs yeux baladeurs. Je me rendais à présent compte à quel point on pouvait stigmatiser certaines personnes. Je savais reconnaitre certaines personnes seulement sur leurs façon d'être. Je me décevais moi même, je croyais être de ceux qui ne jugeait pas sur le premier regard. Je fermais les yeux, et postais ma main sur ma tête. Non, je ne voulais pas être comme cela. Je ne voulais pas me borner à ressembler à la masse grouillante de la foule en me permettant de juger sur la première impression. Alors je regardais de nouveau la foule, cette fois ci avec un oeil neuf. Ils étaient bien différents si l'on se disait qu'ils n'étaient peut-etre pas ceux que l'on croyait. J'eus la soudaine envie de les découvrir, ces personnages, je voulais savoir de quelle façon je devais les voir. Je voulais connaitre leurs noms, leurs chansons préférés. Je voulais avec eux, dans l'herbe, je voulais les accompagner à la guitare sur cette chanson qu'ils étaient en train de tous reprendre en choeur. Seulement, ç'aurait été oublié la raison pour laquelle j'étais ici. Je devais m'abstenir, je me retenais alors de ne pas avancer, ne pas aller à leurs rencontre.

Plus l'attente se faisait longue, plus l'envie me prenait aux tripes, et c'est lorsque je fis un premier pas vers le groupe que survint derrière moi la jeune fille. Moi qui regardait au loin, elle était arrivée derrière moi, en je l'avouant, me surprenant assez. J'eus un petit sursaut, et machinalement, sous le cas de la surprise, mes mains se détendaient, et laissaient tomber le large carton contenant mes dessins. Bien heureusement, ce dernier étant bien refermé, aucun de mes dessins ne s'envolèrent. Il y avait d'ailleurs dans cette pochette, un dessin que je travaillais depuis quelques temps, pour ce projet photo / dessin que je réalisais avec Ashley. Et ayant mis tout mon coeur dans ce dessin en particulier, je ne souhaitais pas le voir disparaitre. Je passais du temps sur mon art, et je ne voulais pas voir ce temps gâché. On pouvait même dire de moi que j'étais finalement un acharné de travail, en réalité, je ne me lassais jamais de ma passion. Je mesurais d'ailleurs chaque jour la chance que j'avais de m'être découvert cette passion à temps. Je ne sais pas si j'aurais survécu à une existence morne et sans étincelle.

Ainsi, je sursautais lorsque les mains de la jeune fille se posèrent sur mes yeux. Je ne savais si elle avait ressenti mon tressaillement, je sentais sa bouche se poser sur ma nuque, je prenais ça pour un non. Je me retournais, elle m'observais avec un large sourire, comme espérant une réponse à une hypothétique question. Elle finissait par déclarer, qu'elle m'avait " senti" depuis l'entrée du parc. Je ne savais ce qu'elle avait avec mon odeur, je finissais par me renifler, non, il n'y aucune odeur qui sortait de ma personne. Je ne sentais ni bon, ni mauvais. Il est vrai, on pouvait, en reniflant bien, sentir un fond de parfum, une vague senteur boisée qui finissait par ressortir.

Elle continuait à me regarder. Je ne voulais pas être lâche, alors je soutenais le regard. C'était finalement elle qui finissait par perdre la face, observant désormais le gazon. Devant le silence pensant, je déclarais que je connaissais un bar sympa, qu'autant y aller boire un café, sur ce, je prenais sa main et l'emmenait vers ce bar.
EDIT :

Nous arrivions au bar. Je m'installais en terrasse, humetant le doux air printanier. La jeune fille semblait toujours me dévorer des yeux, cela flatta mon égo. Depuis notre rencontre, elle m'avait envoyé nombre de messages, elle semblait être devenue obsédée par ma personne. Seulement, au bout d'une seul nuit, cela me paraissait étrange. Je tentais de percer le mystère dans son regard, mais rien n'y faisait, je ne savais décrypter ses yeux. Je commandais alors un expresso, j'aimais la boisson concentrée, elle m'éclaircissait mes idées. Nous attendions alors nos commandes, lorsque je m'aventurais à demander

" J'aimerais juste savoir ce que tu ressens pour moi. Je ne sais pas, on ne s'est vu qu'une fois, et pourtant, tu semble tellement obsédé par moi? Je tente juste de comprendre ta façon pensée, parce que pour le moment, tout est très flou pour moi. Je ne sais même pas vraiment qui tu es. On devrait peut-être commencer par là ?"


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MessageSujet: Re: I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) EmptyMer 20 Avr - 20:56

Holliana était toujours en suspens avec Paris elle ne savait jamais par quel chemin prendre pour lui parler, il fallait toujours que ça soit compliqué. Mais vous savez pas compliqué du genre on ne sait pas quoi faire avec les mecs ou les nanas compliqué du genre pu*** mais pourquoi c'est comme ci ou comme ça. Le genre de question qu'on se pose tout le temps en se prenant la tête pour rien, en voulant absolument trouver des réponses que l'on a pas et que personne n'a pour nous. C'est ce genre de compliqué que ressentait Holli pour Parîs.
Elle ne savait pas comment lui expliquer ni comment s'expliquer a elle même ce qu'elle éprouvait pour lui sachant que ça n'avait été qu'une nuit, seule,simple,mais merveilleuse soit.Une nuit avec une odeur d'alcool, de truc dégueulasse et pourtant d'une odeur subtile qui avait titiller les narines d'Holliana.

Holliana avait fait sursauté le jeune homme, évidemment faut toujours qu'elle fasse une gaffe.
Elle fit tomber ses dessins et s'en excusant,elle ne voulait pas vraiment le surprendre en tout cas pas dans le mauvais sens tu terme.Lorsqu'elle vit ses dessins qui étaient plutôt bons,elle eut un léger sourire d'admiration.De toute façon dès qu'il bougeait le petit doigt et qu'elle était à côté il se transformer en un homme admirable,beau, un chevalier fort et courageux,l'homme dont veut toute les femmes,mais qui ne représente pas grand chose pour les autres comparer a ce qu'il représente pour Holli.Une fois qu'il eut sursauté et qu'elle lui fit ses plus plate s'excuses,il la fixait et dans ces moments elle n'avait qu'une envie c'était de le déshabiller sur place. C'était fatal un regard et c'était terminer.
Seulement il lui prit la main sans un mot.C'est alors qu'elle s'envola vers le soit disant septième ciel.

Holliana avait déjà goûter à sa bouche,a son corps, à ses muscles, à sa subtile langue,et là il lui prenait la main.
Ce n'était rien pour lui. C'était énorme pour elle,chaque fois qu'il la touchait c'était une nouvelle sensation.Elle frissonnait de tout son corps.Elle partait loin s'imaginant qui prendrai ses deux mains et la caresserait de partout.Qu'il l'emmènerait voyager.En gros qu'il serait ensemble.Elle était émerveillé par la moindre de ses actions.Une fois arrivait au bar elle redescendit sur terre.

Elle s'asseyait et commandait aussi un café,stressé qu'elle était elle s'alluma une cigarette sachant qu'il lui poserait des questions en voulant de sérieuses réponses.La question fatidique avec la réponse qu'elle n'avait pas arrivait alors:
" J'aimerais juste savoir ce que tu ressens pour moi. Je ne sais pas, on ne s'est vu qu'une fois, et pourtant, tu semble tellement obsédé par moi? Je tente juste de comprendre ta façon pensée, parce que pour le moment, tout est très flou pour moi. Je ne sais même pas vraiment qui tu es. On devrait peut-être commencer par là ?"
Elle tremblait légèrement,fumait vite et ne savait vraiment pas quoi faire.C'est avec une légère voix qu'elle essaya de lui expliquait.
Pour tout te dire je n'en sais rien,je voudrais autant de réponse que toi,seulement voilà depuis que j'ai passé une soirée et cette nuit avec toi je suis devenue dingue...C'est inexplicable.
Elle s'arrêtait pendant que les café arrivaient.Elle reprit
Je voudrais savoir pourquoi tu m'obsède et pourquoi j'ai besoin de toi,faudrait surement que je me le fasse expliquer.D'accord commençons par le commencement. Holliana Di Brescia 23 ans Fan de chant,musique mode et danse,folle de sport,fume,possède une villa que tu as à peine eu le temps de visiter.En gros voilà. Et toi ?Question simple réponse simple,les cartes étaient joués
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MessageSujet: Re: I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) EmptyVen 22 Avr - 19:11

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Pâris & Holliana

Ça y était, j'arrivais enfin à lire le visage de la jeune fille. D'un seul coup, il devenait si facile à décrypter que ça en devenait presque intriguant. Je me demandais une seconde si ce n'était pas un piège. Elle se mordait le coin de la lèvre, fermait longuement les yeux, il ne fallait pas être un génie pour savoir que cela représentait des doutes. J'avais rapidement à décrypter les pensées des autres, et si l'on avait souvent l'illusion qu'aucune de nos émotions ne se faisaient voir, le visage humain était un fin traître. Il nous lançant une effroyable trahison, à cause d'un rictus, une expression qui dévoilait nos émotions. Je m'étais moi-même vite rendu compte de cela, et avait toujours tenté de cacher ces rictus, seulement, on ne pouvait lutter contre sa nature, et je ne pouvais m'empêcher d'exister. Je n'étais pas une grande figure du stoïcisme. Seulement, il est vrai qu'au fil des années, je m'étais amélioré dans l'Art du mensonge. Si, auparavant, je ne pouvais m'empêcher de rire comme un imbécile à chaque mensonge, je savais à présent maitriser cet art, l'art de berner le monde extérieur. Seulement, je l'avoue je n'aimais pas y avoir recours, c'était un acte de faiblesse que de devoir l'utiliser.

Elle ne cessait de triturer ses mains, tortillait ses longs doigts peints en rouge sang. Elles commençaient à trembler à présent. Certes, c'était presque imperceptible, il n'y eu qu'un léger mouvement, seulement je percevais ce tremblement, comme par empathie, le ressentait. Voilà qu'elle n'osait plus me regarder. Il me semble n'avoir jamais réellement compris les femmes. Elles étaient si mystérieuses, et si lunatiques, il y avait en elles un mystère que je n'avais jamais su résoudre. Cela allait de même avec Holliana. Si je me basais sur ce que je voyais, je ne savais dire qui elle était. La seule chose que je pouvais affirmer, c'était que devant moi elle était sans armes. Elle m'affirmait qu'elle ne savait d'où venait cette passion pour ma personne. Je me disais que ce n'était finalement pas moi qui l'avait cherché parce que finalement, c'était elle qui m'avait embrassé en première, ce n'était donc pas de ma faute. Devais-t-on dire "faute" ? Je ne savais, puisque si les yeux de la jeune fille pétillaient d'une étrange lueur inconnue, les miens restaient bien plus neutres. Je me contentais de boire une gorgée de café. La boisson amer me heurta la gorge, Je toussotais un instant, pendant qu'elle se préparait une cigarette. Cela me rappelait qu'il m'en restait quelques unes dans mon sac, j'attrapais mon paquet de Lucky Strike, et prenait une clope. Je la mettais à ma bouche, observais pendant un tiers de seconde la flamme du briquet danser avant de la porter vers ma bouche. J'avalais une bouffée de fumée, puis la crachais bien trop rapidement. Il était peut-être temps que je tente d'arrêter la cigarette. Je savais très bien que l'effet de classe souhaitée d'une image à la Gainsbourg était vaine, nous étions pathétique en crapotant nos paquet de dix, voila tout. De plus, j'étais de plus en plus dépendant de ce tabac, je ne voulais dépendre d'absolument rien, et cela devait également s'appliquer aux clopes. Devant cette réflexion, j'écrasais le mégot à moitié utilisé dans le cendrier placé au centre de l'étroite table.

Elle continuait de m'observer, cette fois ci avec des yeux bien plus timides. Son regards faisait des va et viens face au mien, je ne comprenais pas pourquoi elle semblait si effrayé d'affronter le mien. Peut-être qu'au fond d'elle, je lui faisait juste peur. Je m'interrogeais sur le pourquoi de cette passion. Il était possible que j'ai incarné le fantasme de l'homme mystérieux, ce qui expliquerait cette obsession. Je tournais la question dans mon esprit, mais je voyais pas réellement d'autre solution. J'avais appris que les hommes ténébreux attiraient la gente féminine. Peut-être que ce soir ci, je n'étais qu'un inconnu revenu d'une soirée de débauche, bref, la proie idéale. Seulement, la jeune fille ne semblait pas être de celle qui parte chaque nuit à la chasse à l'homme. Elle avait un visage fin, avec un sourire d'enfant. Des cheveux d'un marron sombre, et le regard bien trop hésitant pour être ce type de personne. Son prénom même semblait inoffensif. Holliana, il n'y avait là aucune consonne dure, cela coulait comme un grand lac, c'était doux à l'oreille, ce n'était pas dangereux.

Elle m'expliquait dans les très grandes lignes sa vie, me demandait la mienne, j'hésitais à me confier. Je n'avais jamais réellement parlé de ma situation à qui que ce soit, je n'étais pas de ceux qui aimait à s'apitoyer sur leurs sorts. Seulement voilà, un flot de paroles arriva dans ma gorge, il était trop tard pour l'arrêter.

"Bon, je pense que tu connais mon nom. J'ai 21 ans, et suis ici depuis l'an dernier. Je suis un coureur de jupon narcissique et vaniteux, bref, tu n'es pas censé m'apprécier. " Je prenais une respiration " J'ai hérité de mon prénom sa vanité, je veux que mon nom survive, et cela s'exprime parfaitement par mon Art. C'est d'ailleurs pour cela que je l'ai choisi, inconsciemment, pour savoir que pour toujours, il y aura une trace de ma présence sur ce monde. Cela ne signifie pas pourtant que je tente de plaire au plus grand nombre de personnes. Non, je ne veux pas me plier aux lubies des autres pour gagner leurs respect. Je veux juste que l'on se souvienne de moi" Je finissais par reprendre une cigarette, l'allumais brusquement " Je n'ai pas toujours été un enfant modèle. L'ai-je un jour été ? Je doute. Mes parents ont toujours forgé de moi une image utopique, et bien évidement, irréelle. Le jour ou ils m'ont retrouvé, le joint au bec, leurs décision était prise : je n'étais plus réellement leurs fils, je n'étais qu'une tromperie. Ils décidèrent de m'envoyer dans l'urgence chez mon oncle, qui m'envoya aussi rapidement dans un vieil appartement sans âge. J'ai dû quitter mon New-York adoré, ces lumières et son activité débordante. Si je l'avoue, je fus d'abord déçu par SF, je me suis finalement habitué à son climat instable, à son océan, à son Golden Bridge. Je pense que ça doit être l'attrait de la nouveauté. Je fais ici des études d'art, je passe mon temps de soirée en soirée, comportement dont je suis de plus en plus en train de douter. Je me demande si ce personnage que je me suis forgé est réellement moi. En réalité, je suis juste dans une période de doutes, ce qui a le don de m'agacer. Je n'aime pas être en conflit contre moi-même. J'ai sans arrêt besoin d'être maître de moi même. Mais voilà, preuve que je n'y arrive pas, j'en ai trop dit. Mais toi, tu ne m'as pas réellement dit qui tu étais. C'est comme si tu portais un masque. Tu ne viens que d'énoncer quelques faits, comme ça, je ne sais rien de ta personnalité.

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MessageSujet: Re: I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) EmptyDim 22 Mai - 13:44

C'est vrai Holliana n'était pas bien douée lorsqu'elle était oppressé par l'idée de devoir se dévoiler a l'homme qu'elle "aimait". Elle continuait de boire goulument sa boisson qu'elle finissait assez vite en laissant le jeune homme faire ces petites choses avec le plus grand calme et juste le bruit de fond des gens.Elle ne savait quoi lui dire tellement il l'intimidé elle le laissait faire.Ce genre de chose n'était arrivé qu'une seule fois dans la vie d'Holliana. Une seule est c'est lorsqu'elle a eu un problème avec sa meilleure amie, cet accident grave ou l'on ne sait que faire,ni où commencer s'il faut appeler a l'aide,se taire appeler les pompiers,vous savez l'exercice que l'on vous fait faire pour ne pas paniquer et que lorsque cette situation arrive vous êtes incapable de réfléchir.Comment etait-ce possible qu'un homme lui fasse cet effet là. Elle n'y comprenait rien. Il la regardait.Elle le dévorait.Il parlait, elle buvait ses paroles il était source d'inspiration, d'amour, de haine de tristesse et de colère car elle n'arrivait pas à s'en séparer.Elle ne le connaissait pas. Lui non plus et pourtant elle avait l'impression de le connaître depuis très longtemps.L'impression de ne pas l'avoir vu depuis très longtemps alors qu'elle l'avait vu la veille.Alors qu'elle le voyait tout les jours,elle le sentait elle le cherchait.Tout le temps partout Holli cherchait Parîs,le pire c'était la nuit lorsqu'elle se recroquevillait sur elle même priant pour qu'il la prenne dans ses bras et qu'en fait ce n'était qu'une illusion et qu'elle se retrouvait coller contre le mur de sa chambre.Là son coeur battait lentement mais très fort et elle pleurait tout le temps tellement il lui manquait.La vie à ses côtés était devenu indispensable.Et quand bien même qu'elle avait couché avec beaucoup de garçons,qu'elle avait un ou deux en vue et qu'en plus elle avait un colocataire magnifique et bien non c'était lui et personne d'autre.Et même ses amis s'y mettait tout le monde voulait aider Holli tellement elle souffrait.Le temps qu'elle pense à tout ça il devait avoir finit sa cigarette et se demandait si elle répondrait un jour.C'est comme si elle portait un masque.. C'était bien Holliana ça, son masque qu'elle ne veut dévoiler a personne mais pourtant lui qui pouvait tout voir,elle pourrait se confier à lui,il pourrait tout lire en elle,il ne fallait pas sinon elle serait trop facile d'accès.Trop tard elle l'était déjà.Alors que le serveur lui apporter une autre boisson elle commençait à reparler.Elle hésitait ouvrait la bouche la refermait puis allumait une autre cigarette et finalement parlait simplement.Et bien ma vie est pas fantastique j'ai rien fais de magnifique, je pourrai te parler comme un livre ouvert seulement ça serait trop facile,tu me connaîtrais par coeur et pour tout te dire, tu m’effraie tu m’impressionne tu es comme dirait-on ... elle cherchait ses mots tout en le dévisageant, l'envie folle d'embrasser ses lèvres si sublimes.Tu es l'homme a qui j'ai envie de tout donner,de tout faire, de vivre ma vie avec,tu es celui à qui je voudrais me confier,te raconter mes secrets,mes colères et mes cris,celui pour qui je ferai n'importe quoi.Je suis sensible,douce et j'aurai peur que tu profites de moi.Si t'es parfait avait une idée pareil de toi c'est peut être que tu la méritais tu sais tout les parents veulent voir leur enfants réussir , même les miens.Moi j'ai réussi dans la musique et dans la mode,pourtant je fais comme toi je sors,je bois je fume tout ce qui paraît banal en fait et bien ça ne l'est pas pour moi je trouve que j'abuse que j'en fais trop ou pas assez,tu doutes de toi rassures toi tu n'es pas seul.Chaque moment je me demande si ce que je fais ou ce que je ferai c'est bien ou c'est mal..Elle sortait tout ça d'une traite et en même temps pas trop fort pour ne pas qu'on l'entende, sa voix était sensuelle et belle c'était Holliana dans toute sa splendeur.
Une fois qu'elle prenait une autre bouffée de cigarette,elle le regardait,laissait un blanc,comme si elle le surveillait elle regardait toute ses petites manies.Il avait parler de l'art et bien ma foie parlons-en.
Tu fais de l'art, quel genre ? C'est quoi qui t'attires le plus et tu veux... elle aurait voulu lui dire tu veux venir chez moi inspecter mes tableaux, lui dire si elle s'était fait arnaquer mais non elle arrêtait sa phrase d'un coup sec.Tu veux autre chose a boire peut-être ? Enfin voilà, mon masque n'est pas tout à fait enlever mais tu as déjà une bonne partie de moi... Le soleil commençait a taper fort et Holli demandait si l'on pouvait baisser le store,elle attendait impatiente qu'il lui réponde, impatiente de pouvoir lui dire qu'elle l'aimait mais ça comment lui faire comprendre qu'elle le voulait juste lui et pas quelqu'un d'autre...
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MessageSujet: Re: I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) EmptySam 28 Mai - 22:20

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Pâris & Holliana

Je ne pouvais comprendre ce sentiment amoureux. Comment pouvais t-on être tant obsedé par une seule personne ? Je ne saisissais pas l'envie de passer son temps avec la même et unique personne. Croire que l'on pouvait se permettre de " posséder " quelqu'un m'embêtait. Je savais bien qu'on ne pouvait apartenir à quelqu'un. Je n'avais eu que très peu de relations sérieuses. Et je dois avoué que je ne fus qu'une fois amoureux dans ma vie. Mais encore, cela se passa d'une façon très subtile. Ce n'était pas tant un besoin d'être avec cette personne, c'était une préférence. C'était une des très rares personnes que j'admirais. Mon égoïsme m'avait toujours empêché de devenir admirateur de façon facile. Il en fallait beaucoup pour que je considère la personne meilleure que moi même. Je sais, c'est un jugement critiquable, mais je ne savais penser autrement. Ici, je ne ressentais pas encore une admiration pour la jeune fille, je ne la connaissais pas encore assez bien, seulement, montait en moi un sentiment d'affection. Elle me faisait penser à une héroîne tragique, pris de court par la fatalité, forcée à affronter son destin avec l'envie irrésistible d'y échapper. Seulement, chaque être humain n'était qu'une minuscule bête face à la main du destin. Seulement, dans chaque tragédie se terminait par un drame, soit sentimental, comme dans Bérénice, ou plus souvent par un sucide. Or, je ne voulais rien de cela pour cette jeune fille, je l'a trouvais attachante. En général, je n'aimais pas trop m'étaler sur les sentiments avec les personnes que je cotoyais, seulement, cette fois ci et étrangement, j'avais un bon ressentiment. Je sentais en cette personne qu'il y avait quelqu'un d'innocent.

Ho-llia-na . Ma langue se plaçait au fond de ma bouche, puis se plaçait sur mon palais, avant un petit claquement sur mes dents. C'était d'une candeur extreme, ce n'était que douceur. Elle avait quelque chose d'enfantin dans l'ombre de ses iris. Une légère étincelle qui ne semblait vouloir s'éteindre. Ce fut comme si l'innocence de l'enfant ne s'était pas perdiue en elle. Je dois avouer que cela me fascinait. J'avais été mature bien trop tôt. J'avais décidé d'affronter le monde bien trop jeune. Je croyais que cela me rendrait plus fort, mais c'était oublier à quel point la candeur de l'enfant était précieuse. J'observais ces yeux, je voulais m'infiltrer dans son âme. Les yeux était cet étrange organe qui reflétait nos émotions. Elle avait de douces pupilles couleurs noisettes, elle avait la simplicité de les rendre extraordinaire. Je laissais mon regard glisser sur le fin trait noir ébène dessiné aux dessus de ses yeux, lui rendant un regarde de biches. Je tentais de compter le nombre des longs cils qui accompagnaient ses belles prunelles. Je regardais la douce courbe de ces sourcils, puis laissait mon regard glisser doucement sur son nez, c'est un nez droit et franc. Mon regard descendait désormais sur sa bouche. C'était une bouche mince, j'observais la courbure de sa lèvre supérieur. Ses cheuveux tombaient en cascade se postant sur l'arrondi de ses épaules. Il fallait avouer qu'elle possédait une beauté qui n'était pas ordinaire à mes yeux.

Elle m'inspirait, sa beauté me donnait envie de créer. Il fallait avouer qu'en ce moment, j'avais peur de me conforter dans ce que je savais déjà faire. Je voulais faire ce que l'on n'avait jamais fait. Je ne voulais copier les classiques. Seulement, lorsque tout avait déjà été fait, je ne savais comment retrouver cette nouveauté. Je buvais la derniere gorgée de café. Mes yeux se reposait sur cette bouche. Elle était mince toute en étant pulpeuse, sensuelle tout en étant sans artifice. Là était la plus belle chose, c'était la beauté de la contradiction. Je l'observais, et plus je l'observais, plus j'avais envie de boire ce nectar qui se cachait derrière cette bouche. Je posais quelque pièces sur la table, me levais et relevais Holliana en la prenant par la main. Je cherchais ce déclic, et décidais de l'embrasser. Oui, c'était décidé, je peindrais cette bouche. Bien heureusement, j'avais sur moi mon matériel de peinture. Il me suffisait juste de trouver un endroit calme, il y avai bien ce recoin, derrière ce saule pleureur dans le parc; je murmurais alors

" Je t'emmene chez loini "

Je prenais sa main et la ramenais à cet endroit précis


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MessageSujet: Re: I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) EmptyMer 8 Juin - 17:55

Il était si calme et si troublant à la fois qu'Holliana ne savait plus quoi faire, ni comment se comporter.
Il la scrutait, ce qui avait le don de la faire stresser.Il ne détachait pas son regard du sien, il regardait son corps,sa tête, ses cheveux, son visage son nez,et s'arrêter plus particulièrement sur sa bouche.Elle n'avait rien d'autre à faire si ce n'est de ne pas bouger.Elle restait comme une statue assise et n'osait rien dire de peur de le déranger.Elle le scrutait aussi et n'arrivait plus a détacher son regard de celui de Parîs.Elle attendait patiemment.Il repartait dans ses pensée, buvait deux ou trois gorgée et la regardait a nouveau.Elle finissait de boire sa boisson,elle répondait à deux ou trois textos et d'un coup,il se mettait à bouger, à payer pour elle,tant mieux elle lui faisait un sourire de remerciements.Elle croisait ses jambes et d'un coup sentait la main de Parîs dans la sienne.

Frisson,sueur,mal de tête, nausée,coeur qui bat vite,plus vite encore plus vite! STOP! c'était trop, c'était beau,magique,impressionnant, elle ne savait que faire,elle se sentait voler,il la levait et l'embrassait.
Elle ne s'y attendait pas et d'un coup ses souvenirs remontaient à la surface.C'était comme la première fois,c'était comme lorsqu'il lui avait fait l'amour magnifiquement bien.Elle ressentait tout,elle le sentait lui,sa bouche,petite et sensuelle,celle qu'elle adore embrasser.C'était celle là qu'elle avait goûter plusieurs fois et qui lui manquait horriblement, c'était celle qui l'avait rassuré dans son lit lorsqu'elle se sentait seule et désespérait le soir du nouvelle an, c'était celle qui l'avait envoyé au septième ciel cette première fois entre eux.C'était son odeur, sa parfaite odeur,celle qu'elle pouvait sentir a cinq cent mètre,chose qui ne lui arrivait que en sa présence.Elle se sentait guimauve,toute molle,prête à lui enlever ces vêtements,elle prolongeait légèrement se baiser qu'elle ne voulait quitter tellement il lui rappelait des souvenirs.Elle se renouvelait aussi d'autre moments plus triste.Le baiser, sa bouche c'était celle qui l'a rendait malade à en crever, à faire des crises de nerfs tellement il lui manquait,c'était cet homme qui l'avait tant repoussé et qui maintenant revenait à la charge,c'était lui qui manquait les nuits de pluie ou Holliana voulait se blottir dans ses bras.Seulement c'était l'homme qu'elle aimait.

Le baiser terminer il la prenait par la main et l'emmenait dans un endroit très joli qu'elle ne connaissait pas,il voulait la peindre,c'était parfait,pourquoi pas ça serait une première expérience,elle acquiesçait sans trop savoir quoi dire,ils étaient seuls, et tant mieux elle serait plus tranquille de les savoirs seuls.Elle s'arrêtait et attendait qu'il lui donne les consignes.Elle parlait alors d'une voix douce et innocente.
C'est super ici,merci de m'y emmenait de je ne connaissais pas du tout.Bon répond moi honnêtement, je ne te dégoutes pas ? Est-ce que je te fais peur à te courir après,tu sais je suis effrayé moi même d'être en face de toi, de te sentir si proche,si ce genre de chose m'arrivait je ne serai pas quoi faire je pense que je fuirai toi tu reste là tranquillement a me poser de simple question.Je suis perdue.. C'est vrai elle était juste perdu, et ses yeux se perdaient dans ceux de celui qu'elle considérait comme l'homme de sa vie
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MessageSujet: Re: I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) I Feel like I'm Walking on a line ( Feat. Holliana ) EmptyMer 8 Juin - 18:57

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Pâris & Holliana

Je marchais d'un pas décidé, mes pas résonnaient sur le dur béton, et autour de la masse étouffante de la foule, je sentais la chaleur de la main d'Holliana. La foule m'importait peu, nous n'étions que deux. Nous étions simplement deux âmes errantes, et ils sembleraient que nous nous soyons trouvés. Je me foutais pas mal des visages inconnus, pour la première fois, j'avais l'impression de n'être qu'avec moi même, que personne ne pouvait importuner ce moment. Mes doigts glissait sur la douceur de sa paume. Je marchais si vite qu'elle était obligé de trottiner derrière. Dans la précipitaion, ma main glissait sur son poignet, je sentais alors son poux, ce rythme saccadé. Il finissait alors par rythmer ses pas. Il était rapide, il résonnait dans ma main, envahissait mon corps entier. Je sentais ses doigts trembler légèrement. Ses longs ongles s'incrustaient lenement dans ma peau, laissant une marque indélébile de son passage. Mon regard se posait sur le lointain horizon. La foule se vidait peu à peu. Il ne finissait par n'y avoir plus que nos deux corps.

Nous étions ainsi juste derrière ce grand saule. Il était là, se tenant fierement, nous observant comme un vieux patriarche regardant ses enfants. J'étais pendant un instant quelques peu décontenancé par cette présence. Elle me mettait mal à l'aise. Pour la première fois, je me découvrais une timidité que je croyais qui me serait à toujours inconnue. J'étais vulnérable, je devenais comme mortel devant cette présence. Peu à peu, se baissait le masque que je m'étais fabriqué. Je me découvrais. C'était une sorte de face à face avec moi même. C'était fou, mais je ne m'étais jamais autant senti moi même. Je posais mon regard sur Holliana, c'était peut-être grace à elle que je ressentais de telles choses. Il était peut être temps que je mette de côté mon égoïsme, oui, c'était peut être grâce à elle.

Elle n'osait pas poser sopn regard sur le mien c'était adorable. Elle tentait vainement d'évider la confrontation entre nos deux regards, sachant pertinement que j'arriverais à lire dans ce dernier. Nous étions maintenant seuls, et seul nos souffles brisaient le silence. J'aimais cette douce mélodie, on aurait dit une berceuse. Son rythme lent résonnait dans mon esprit. Il était comme une divine symphonie, l'origine de tout, de l'univers même.Je me rapprochais, et la symphonie prenait une rythmique plus saccadé. Je sortais de ma besace un vieux Nikon automatique que j'avais depuis certainement mes huit ans. Il avait sur sa peinture quelques écailles, et de nombreuses bosses sur devant. Je caressais doucement les courbures de son côté droit. Triturait doucement la détente, espérait capturer la perfection du moment. Si je voulais réussir à peindre l'instant présent, je devais le capturer, et il était bien plus simple d'être naturel le temps d'un instant avec une photo que de rester naturel pendant des heures. Je détèstais l'idée de poser. Je trouvais que c'était d'une immonde fausseté. Je mittraillais alors l'instant présent avec mon appareil. Je lui demandais de ne pas poser, c'était une faute compréhensible. Je me rapprochais, de plus en plus, jusqu'à se que nos corps se touchent. Je prenais alors son bras, le caressais doucement, embrassais son cou, caressais ses longs cheveux. Elle me rendait mon baiser. Je rapprochais ma bouche de son oreille, et susurrais

" Tu seras ma perfection"

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