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Pas de prise de tête, juste du plaisir

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MessageSujet: Pas de prise de tête, juste du plaisir Pas de prise de tête, juste du plaisir EmptyMar 15 Fév - 23:28

Pas de prise de tête, juste du plaisir GreysAnatomy53Pas de prise de tête, juste du plaisir H03

    Allongé dans son lit, Samuel regardait autour de lui. En fait ça n’était pas vraiment son lit, pas celui de sa maison en tout cas. En effet s’étant fait passer à tabac par Edward O’Malley, il s’était retrouvé à l’hôpital. Samuel avait eu besoin de ressentir des coups sur lui. Il avait voulu toucher le fond du fond pour essayer de mieux remonter. Il n’avait plus de boulot depuis presque deux mois, il cachait des choses à ses enfants, il venait de se faire larguer comme un malpropre et il se retrouvait seul face à une vie des plus misérables. Alors quand il avait voulu se changer les idées, au lieu de replonger dans l’alcool, il avait voulu se faire taper dessus et ça avait plutôt bien marché.

    Flash-Back

    "Vous avez eu de la chance."
    Ah vraiment ?
    "Vous avez des côtes fracturées, une coupure à votre lèvre inférieure, un œil au beurre noir et quelques bleus, alors oui vous avez de la chance. Ca aurait pû être pire."


    Fin Flash-Back

    Le médecin qu’il avait vu lui avait alors conseillé de prendre le plus de repos possible. Il était entré à l’hôpital dans un sale état et il ressortait pareil, mais sans avoir u sang qui coule de partout. Mais finalement ça lui avait fait du bien de se faire tabasser ainsi, tous ses problèmes s’étaient évanouis en quelques secondes. Il n’avait pas cherché à se défendre une seule seconde. Seulement Antoine ayant son appartement et Lucie vivant sur le campus, il n’avait personne pour veiller sur lui. Evidemment ses enfants lui avaient proposés de revenir à la maison le temps qu’il aille mieux, mais il avait refusé. Il voulait pouvoir se retrouver un peu seul, seulement une autre personne ne fut pas d’accord. En effet, à l’hôpital Addison avait voulu que Samuel vienne vivre chez elle. Il avait refusé, prétextant qu’il ne voulait pas la déranger, mais elle ne lui avait pas laissé le choix. Alors après avoir été prendre quelques affaires chez lui, il avait pû s’installer chez la jeune femme. Ca faisait déjà deux jours qu’il était chez elle. Il n’avait pas dit le pourquoi de son état, à personne, seulement il savait qu’à un moment où à un autre il devrait parler. Ne pouvant pas faire grand-chose, il ne faisait que lire, où il regardait la télévision, mais au bout de deux jours, ça devenait vraiment long. Il tenta donc de se lever, seulement il se retrouva bien vite au sol près du lit. Il avait voulu se rattraper au lit, seulement seuls les draps était à porté de main et il avait chuté et heurté le sol près du lit. Sentant son souffle se souper, il essaya de calmer sa respiration devenue beaucoup trop rapide.

    Ca faisait environ une heure qu’il était par terre. Il apprécia d’entendre la porte d’entrée se fermer. Regardant l’heure, il vit qu’il était 19h, Addison avait donc dû finir sa journée. En tout cas il l’espérait. Après sa chute, il n’avait pas voulu réessayer de se lever, il était donc resté allongé sur sol, dans une position des plus inconfortables. Ouvrant les yeux qu’il n’avait même pas sentit se fermer, il sentit également ses joues lui faire mal, comme si ça tirait. Il avait eu quelques larmes sous la douleur du choc de son corps contre le sol. Il avait pleuré en silence et il avait mal. Seulement il ne voulait pas que la jeune femme le voit ainsi. Il ne pouvait pas y penser plus qu’il vit déjà deux pieds face à lui. Il sentit une main sur son épaule et il grimaça.

    J’ai voulu bouger un peu et je me suis étalé.

    Il apprécia l’aide que lui offrit la jeune femme et il pû s’asseoir sur le lit. Soufflant plus, il essaya de calmer la douleur de son épaule. Il était resté pendant une heure allongé sur le côté, son épaule étant sur le parquet. Assit sur le lit, il passa ses mains sur son visage, pour essayer d’enlever les larmes qui avaient coulées quelques heures plus tôt et il sourit doucement à la jeune femme, même si le cœur n’y était pas.

    Ta journée s’est bien passée ?

    Changer de sujet, c’était le mieux à faire, parce qu’il ne voulait pas parler de sa douleur et encore du pourquoi de son état. Il savait que comme tout le monde la jeune femme se demandait pourquoi il s’était laissé taper dessus, mais il n’avait pas du tout envie d’en parler.
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MessageSujet: Re: Pas de prise de tête, juste du plaisir Pas de prise de tête, juste du plaisir EmptyVen 18 Fév - 17:37

▬ La famille on ne la choisi pas toujours. Lorsque l'on décide d'accorder son coeur, c'est un évènement à part.
Cependant, il existe une deuxième sorte de famille: les meilleursamis.


Une très longue journée pour Addison, qui venait d’enchaîner deux jours de garde consécutifs. Tout aurait été nettement plus simple si seulement l’histoire avec Samuel ne s’était pas greffée au milieu…En effet, dans sa bonté d’âme, la jeune femme avait offert refuge à son ami de toujours, pensant qu’il finirait par voir les choses d’une meilleure façon. Après tout, il s’était tout de même retrouvé à l’hôpital, et avait grandement besoin qu’on s’occupe au moins un peu de son cas. Addison n’était pas en reste côté problèmes, mais elle gérait cela comme elle le pouvait…Ainsi, sa sœur aînée avait mis la main à la pâte en acceptant de lui garder Benjamin pour les jours à venir, afin de lui permettre de pouvoir se retourner. Elle était donc rentrée aussi vite qu’elle le pouvait, tout en sachant que Samuel allait certainement tirer sur la corde raide et lui donner nettement plus à faire. Elle ne s’était pas trompée, car à peine avait-elle mis un pied dans le loft qu’elle habitait depuis plusieurs mois que déjà, un bruit suspect provenait de la chambre occupée par le français. Aussitôt, Addison posa son sac à main à terre pour se ruer dans ladite pièce, avant de retrouver Samuel à terre…Depuis combien de temps il était dans cette position, c’était un mystère ; mais il était désormais évident qu’elle n’allait pas le laisser ruminer pendant des heures en priant le saint esprit pour qu’il se relève de lui-même ! Elle commença par poser une main contre l’épaule de l’intéressé, avant de finalement l’aider à s’asseoir sur le lit, non sans mal. Ses propres muscles étaient tendus de fatigue, et si elle s’était écoutée, probablement serait-elle allée immédiatement se coucher. Ce qui la retenait ici, c’était la présence infime de traces de larmes présentes contre les joues de Samuel…Il n’en fallait pas davantage pour qu’elle reste assise sur ce lit hautement confortable jusqu’à ce qu’elle soit certaine que tout irait au mieux. Dans un premier temps, elle l’écouta sans rien dire, dans l’espoir fou qu’il finirait par se confier à elle…Mais à sa question sur sa journée, elle ne pu s’empêcher de laisser échapper un léger rire. Addison ne s’était pas du tout attendue à un tel retournement de situation, et pourtant, le fait que Samuel nie les évidences l’amusait. Cela prouvait que pour l’instant, il n’était pas prêt à parler de ce qui semblait tant le faire souffrir…Cela aurait été une toute autre personne, la jeune femme n’aurait pas faire preuve d’un tel respect. Mais Samuel occupait depuis toujours une place bien spécifique dans son cercle personnel, dans son cœur, et il n’était pas question qu’elle joue avec cela maintenant…Pas alors qu’il paraissait aussi fragile qu’un fétu de paille.

ADDISON – « Beaucoup d’hémoglobine partout, comme d’habitude…Une sorte de remake de film d’horreur avec l’accident d’un bus, mais j’ai pu sauver deux femmes enceintes aujourd’hui, donc bilan plutôt positif. C’est heureux, parce qu’après deux jours de garde consécutifs, l’échec aurait été insupportable. »

Bien qu’elle soit fatiguée, à deux doigts de s’endormir debout, la jeune femme ôta ses chaussures à talons pour placer ses genoux contre le lit et se placer derrière Samuel. Puisque son épaule semblait douloureuse, il pouvait tout de même lui faire confiance pour calmer cette souffrance physique, au moins de manière temporaire. Certes, elle n’était pas kiné, elle n’était pas non plus ostéopathe, mais Addison avait des mains habiles de chirurgien, par conséquent, un petit massage était tout à fait dans ses cordes. Durant tout le temps où elle massa l’épaule douloureuse de Samuel, la question sur sa situation lui brûla les lèvres. Fallait-il qu’elle soit vraiment prête à laisser son habituelle curiosité de côté pour agir ainsi ! « Tu peux rester autant que tu veux, tu sais, ça me fait plaisir d’avoir un peu de compagnie » reprit-elle d’une voix douce, un sourire contre ses lèvres, faisant preuve d’une grande franchise. La compagnie de Samuel lui avait toujours été agréable, et si elle ne lui avait jamais dit en ces termes, elle s’était toujours arrangée pour le lui faire comprendre. « Ben est chez ma sœur Amélia…Tu ne seras donc pas embêté. Ce soir, que dirais-tu que je cuisine un petit truc maison ? J’avoue que je ne me souviens pas de ton plat préféré, il va falloir que tu m’éclaires, mais tu me donneras tes directives, ça me paraît être un bon compromis » renchérit-elle tout en finissant de masser l’épaule de Samuel, jusqu’à ce que la contracture lui paraisse moindre. A partir de là, Addison aurait très bien pu reprendre sa place originelle à ses côtés, discuter de la pluie et du beau temps jusqu’à ce qu’il lui fasse comprendre qu’il n’avait plus envie de parler…Mais ce n’était pas du genre de la maison. La jeune femme était résolument attentionnée et maternelle, tout autant qu’elle était tactile, elle s’approcha donc et n’hésita pas à le serrer dans ses bras. Elle lui offrait toute sa chaleur, mais également une sorte de protection, si éphémère soit-elle. Bien évidemment, Samuel avait toujours été le plus âgé des deux, et en soit il n’avait aucunement besoin qu’on le traite comme un enfant, mais c’était un pur réflexe. Il semblait avoir de la peine, Addison lui offrait une épaule contre laquelle se reposer, à défaut d’être capable de pleurer.

ADDISON – « Je ne te force pas à parler de ce qui te fais du mal. On n’est même pas obligés de parler…On peut rester là, tous les deux, si tu acceptes que je reste collée à toi. Je ne te lâcherais pas tant que je ne serais pas persuadée que ça va mieux. Peut-être que j'en ai bien besoin, moi aussi, après tout... »


Du bout de son pouce, la jeune femme s’empressa d’effacer les dernières traces de larmes présentes contre les joues de Samuel. Tout ce qu’il lui restait à espérer, c’est qu’il ne prenne pas mal cette tentative de rapprochement totalement désintéressée qu’elle venait d’avoir…

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MessageSujet: Re: Pas de prise de tête, juste du plaisir Pas de prise de tête, juste du plaisir EmptyVen 18 Fév - 22:32

Pas de prise de tête, juste du plaisir GreysAnatomy53Pas de prise de tête, juste du plaisir H03

    Parler était trop dur pour Samuel, il avait cette impression que s’il parlait, il ne serait plus jamais le même et qu’il n’arriverait pas à trouver un nouveau sens à sa vie. Il avait tout perdu, il ne lui restait qu’Antoine et Lucie, et encore après ce que Alcide lui avait dit, il n’était même plus sûr d’avoir Lucie et pour Antoine, ce dernier faisait sa vie de son côté. Heureusement Addison avait bien voulu l’aider, mais il savait qu’il ne pouvait pas rester éternellement. Il fallait qu’il se reprenne en main et le plus tôt serait le mieux. Il n’était pas du genre à s’incruster et là déjà il avait l’impression de le faire. Mais pour le moment, il appréciait son aide et le fait qu’elle prenne soin de lui. Ca faisait longtemps qu’il n’avait pas eu une personne qui prenait soin de lui ainsi, sans ensuite lui briser le cœur ou lui marcher dessus. Une fois assit sur le lit, il passa ses mains sur son visage pour essayer d’enlever les traces des larmes qu’il avait laissé couler. Puis, il préféra ne pas avoir à parler du pourquoi de son état. Il avait toujours essayé de l’éviter et ce depuis le début de son arrivée à l’hôpital et même face à Edward et Alcide. Seulement il savait aussi qu’il pouvait parler à Addison. Elle avait toujours été là pour lui. Elle était sa meilleure amie, seulement il avait mal et il avait peur de parler. Il avait espéré des choses qui avaient toutes échouées, il ne voulait donc pas qu’on ait pitié de lui. Demandant donc à la jeune femme comment c’était passé sa journée, il l’entendit rire. La regardant, il ne dit rien, mais ne fit que la regarder. Ecoutant finalement sa réponse, il devait avouer qu’il aurait aimé voir ça. Il repensa à ses années d’études de médecine. Il aurait dû continuer et il n’aurait pas vécu tout ce qu’il a vécu ces dernières semaines. Seulement l’accident de bus dont parlait Addison fit revoir une scène à Samuel qui lui fit froncer les sourcils. Accident … il revit le visage de sa femme, allongée sur le brancard des ambulanciers. Il soupira doucement, essayant de s’enlever cette image de la tête. Il fit passer son pouce sur son alliance et repensa à sa femme, la mère d’Antoine. Elle était morte dans un accident de voiture. Il n’y pensait pas tout le temps, mais en ce moment c’était un évènement qui revenait souvent dans son esprit.

    Sentant les mains d’Addison contre son épaule, il ferma les yeux. Il ne s’était pas tout de suite rendu compte qu’elle avait enlevé ses chaussures et qu’elle était derrière lui, mais il apprécia le fait qu’à nouveau elle essaye de lui faire du bien. Fermant donc les yeux, il apprécia son massage et il sentit que son épaule lui faisait déjà moins mal. A l’entente de ses propos, il ne dit rien, mais il savait qu’elle voulait savoir. Savoir pourquoi il en était arrivé là. Heureusement pour lui elle ne savait qu’il était laissé frapper volontairement. Il ne pû s’empêcher de sourire quand elle parla de cuisiner pour lui. Ca lui paraissait être une bonne idée ça, alors il chercha qu’est-ce qu’ils pourraient manger. La sentant finalement le serrer dans ses bras, il garda un léger sourire sur les lèvres et soupira doucement. Ca lui faisait du bien d’avoir une personne qui s’occupe ainsi de lui. L’écoutant ensuite à nouveau parler, il savait désormais qu’elle voulait bien être à l’écoute. Elle voudrait donc savoir à un moment où à un autre. Il devrait en parler, il le savait parfaitement. La laissant passer son pouce contre ses joues, il esquissa un sourire en la regardant.

    En bon breton que je suis mon plat préféré est le Kig Ha Farz, mais le meilleur sera toujours celui de ma grand-mère et ici on ne trouvera jamais les bons ingrédients, donc je dirais que pour ce soir, je veux bien te voir cuisiner du saumon en papillote, je sais que tu as déjà du saumon, j’en ai vu dans ton congélateur. Pour le riz tu dois sans doute en avoir et je peux même m’occuper des pommes qui accompagnent le tout.


    Oui, il avait dévié le sujet de son état. Seulement en fixant la jeune femme dans les yeux, il hésita à parler.

    Qu’est-ce qui ne va pas pour toi ?


    Il espérait qu’elle parlerait, peut-être que là il aurait aussi la force d’en faire autant.


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MessageSujet: Re: Pas de prise de tête, juste du plaisir Pas de prise de tête, juste du plaisir EmptySam 19 Fév - 17:26

▬ La famille on ne la choisi pas toujours. Lorsque l'on décide d'accorder son coeur, c'est un évènement à part.
Cependant, il existe une deuxième sorte de famille: les meilleurs amis.


Le message était clair, Samuel n’avait aucune intention de se livrer, du moins pour le moment. N’importe qui aurait pu très mal prendre cette tentative fructueuse consistant à changer de sujet, mais pas Addison…D’une part, parce qu’elle ne se vexait pas aisément, surtout en présence de son ami de toujours, et d’autre part, parce que c’était sans doute le moment idéal pour évoquer sa petite histoire personnelle. Cela faisait bien trop longtemps à son goût qu’ils ne s’étaient plus étendu sur leurs états d’âme respectives, si bien que Samuel n’était que peu au courant de l’histoire l’opposant à son ex-mari, Derek. Bien évidemment, elle lui avait annoncé son divorce, sans d’autres formes de procès, ainsi que le fait qu’elle déménage ici à San Francisco…Il n’avait donc appris que bien plus tard qu’elle avait accouché d’un petit garçon, et qu’elle se débrouillait seule pour qu’il ne manque de rien. C’était sans son tempérament, elle était altruiste jusqu’au bout des ongles, et demander de l’aide ne faisait pas partie de ses attributions. Ce n’était pas pour rien qu’elle était chirurgien de renommée mondiale ! S’oublier, c’était presque une religion. Mais ce soir, elle devait bien admettre qu’avoir l’opportunité de parler était presque rêvée. S’étaler sur toutes ces choses qui la feraient pleurer chaque soir si Benjamin n’était pas dans le coin, c’était spécifiquement le remède dont elle avait besoin. Toutefois, Addison se devait de préparer le terrain. Elle poursuivit donc cette étreinte chaleureuse pendant quelques minutes, ayant cruellement envie d’un contact physique qui durerait davantage qu’une simple poignée de main…Samuel lui avait manqué, pendant ces nombreux mois où ils ne s’étaient que peu parlé, et profiter de sa présence, sur son terrain, était inespéré. « J’ai l’air si malheureuse que ça ? » se permit-elle de demander, avant de laisser échapper un petit rire moqueur, se dirigeant uniquement envers elle-même. Certes, elle avait enregistré les quelques doléances culinaires de son acolyte, mais elle n’avait pas envie de parler chiffons pour l’instant, et encore moins de cuisine. Si elle avait posé la question, c’était plus dans un but rhétorique qu’autre chose. « La solitude, ce n’est à souhaiter à personne. Tu vas me trouver trop maternelle, comme d’habitude, mais je ne pouvais pas ne pas insister pour que tu viennes ici…Je ne sais pas ce qui te tracasse, mais je sais que ce n’est pas la grande joie. Avant, toi et moi on avançait ensemble et on pouvait compter l’un sur l’autre. Je veux que ce soit encore vrai aujourd’hui » expliqua-t-elle d’une voix douce, tout en le relâchant petit à petit, avant de reprendre sa place à côté de lui, contre le lit. Dans un geste purement réflexe, Addison ne pu s’empêcher de se saisir de sa main, comme pour lui prouver qu’elle était là, aussi bien physiquement que mentalement. Quelque part, ça l’attristait que quelqu’un d’aussi bien que Samuel se retrouve abandonné par tout le monde. Le jeune médecin connaissait ses enfants, mieux que quiconque, elle savait qu’ils avaient probablement leurs vies et peu de temps à consacrer à leur père…C’était donc de son ressort à elle de faire en sorte qu’il puisse prendre un nouveau départ, peu importe le temps que cela puisse prendre.

ADDISON – « Tu sais, je t’avais dit que j’avais divorcé, il y a trois ans…Et bien, aussi incroyable que ça puisse paraître, je n’arrive pas à m’enlever Derek de la tête. J’ai vécu dix ans avec lui…Dix ans fabuleux, un mariage que tout le monde prenait pour excessivement solide, et finalement, voilà où j’en suis : Je cours après une chimère. Il ne reviendra jamais, et je suis condamnée à faire office de fossile. C’est pathétique, n’est-ce pas ? »


Dieu sait qu’elle se maudissait d’attendre encore après un homme qui l’avait pourtant traitée comme une moins que rien. Elle haussa donc les épaules, davantage pour combler le silence qu’autre chose, tout en sentant ses yeux azur s’embrumer au fil des secondes. Addison ne devait pas pleurer à son tour, car ce n’était pas réellement elle qui avait tant besoin d’aide. C’était une femme forte, capable de garder la tête sur les épaules et de ne pas se laisser déborder par des sentiments n’ayant pas lieu d’être. Elle laissa donc échapper un petit rire gêné, consciente du fait que pour une fois, elle s’était simplement laissée aller à un peu d’égoïsme. « Je suis navrée…Ca ne me ressemble pas de me plaindre à ce point. Ah, la séduction, l’amour, ça va et ça vient. Même si je souhaite plutôt de la stabilité aux autres que l’instabilité cruelle dans laquelle je me trouve ! Changeons de sujet. Ce n’est pas intéressant » conclut-elle, tandis que ses joues commençaient sérieusement à piquer un fard. Il ne fallait pas qu’elle se sente gênée, pourtant, si elle savait dans quelle situation se trouvait exactement Samuel, sans doute l’aurait-elle d’autant plus été. Addison n’était pas idiote…Elle se doutait bien qu’il y avait eu un problème avec cette jeune étudiante pour laquelle il avait risqué jusqu’à sa carrière, mais loin d’elle l’idée de pousser le bouchon en mettant ce sujet sur le tapis. « Tu m’en voudrais si j’essaye quelque chose ? » osa-t-elle demander, alors qu’elle s’était d’ors et déjà rapprochée. Après tout, tenter le diable n’avait strictement rien de pendable, surtout dans son cas…De manière tout à fait consciente, elle avait besoin de se sentir aimée et désirée, même si cela ne devait être que pour quelques minutes. Addison se rapprocha donc encore davantage, jusqu’à déposer simplement ses lèvres sur celles de Samuel, en un baiser à la fois tendre et chaste. Celui-ci avait été aussi éphémère qu’une brise, et n’avait pas pour but de gêner son ami de toujours, bien au contraire…Uniquement de leur faire du bien, à l’un comme à l’autre. Ne dit-on pas qu’un baiser peut soigner n’importe quel maux ? Et très étrangement, elle se sentait déjà nettement mieux, comme en attestait le sourire délicat qu’arborait désormais sa bouche rosée.

ADDISON – « Il fallait que je tente. Être aimé, je crois qu’il n’existe rien de plus important…Ne m’en veux pas, ce n’est qu’une déformation professionnelle. A voir toutes ces nouvelles mères à longueur de journée, ça laisse des marques. »

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MessageSujet: Re: Pas de prise de tête, juste du plaisir Pas de prise de tête, juste du plaisir EmptyDim 20 Fév - 0:46

Pas de prise de tête, juste du plaisir GreysAnatomy53Pas de prise de tête, juste du plaisir H03

    Parler d’autres choses que de ses problèmes était ce que voulait faire Samuel, même s’il savait qu’à un moment donné il devrait faire face à toute cette réalité si difficile à surmonter. Oui, c’était difficile pour lui d’aller mieux. Il ne savait pas du tout comment il allait faire, mais il devrait sortir la tête de l’eau. Il faudrait qu’il s’accroche, mais il n’avait aucune bouée, véritablement aucune. Parlant nourriture, il finit par demander à la jeune femme ce qui n’allait pas pour elle. Esquissant un sourire à ses propos, il préféra tout de même se taire. Il sentait qu’il allait tout gâcher en parlant et puis peut-être que si elle disait certaines choses, il serait d’accord pour parler à son tour. Ca ne serait pas simple, mais Addison serait bien la seule personne à qui il pourrait dire toute la vérité. La laissant donc parler, Samuel fixa la jeune femme. Elle était sincère dans ses propos et il ressentait cela. Lui aussi avait envie de retrouver cette complicité qu’ils avaient toujours eus. Il avait vraiment envie de retrouver sa meilleure amie. Celle qui l’avait vu se marier, devenir père de famille. Celle qui l’avait aidé face à la mort de sa femme, celle qui l’avait vu se battre pour essayer d’avoir la garde de sa fille sans succès. Addison avait toujours été là pour Samuel et elle était comme une sœur, une petite sœur de cœur pour lui. Il appréciait vraiment la jeune femme et elle comptait à ses yeux. Lui aussi voulait retrouver leur complicité et peut-être qu’en parlant, elle pourrait l’aider. Comment il n’en savait rien mais elle avait un don avec les gens, que ça soit dans le domaine du privé, où dans son boulot. Cependant rien ne sortit de la bouche du français qui resta muet encore une fois. Ecoutant donc la jeune femme parler à nouveau, il ne fit qu’écouter. Elle avait souffert de son divorce et il n’avait même pas été foutu de prendre de ses nouvelles. Evidemment il ne connaissait pas tous les détails de l’histoire, mais il se rendait compte à quel point quel ami pitoyable il était. Soupirant doucement, il ne pû s’empêcher de sourire intérieurement à ses propos. Elle se traitait de fossile, chose qu’il devait avouer semblait faux à ses yeux. Addison était une très belle femme, là-dessus ça serait mentir que de dire le contraire. L’instabilité amoureuse ? Oh Sam pouvait en parler. Caroll l’avait plaqué pour aller retrouver un homme plus jeune qu’elle aimait plus que lui. Mais le pire était que l’homme en question était un fils pour Sam, un fils qu’il avait même adopté officiellement. C’était dur à avaler pour lui et il sentit sa gorge se serrer face à toute cette histoire. Entendant la question d’Addison, il ne fit que hocher la tête. Elle voulait essayer quelque chose. Il ne savait pas quoi, mais il avait confiance en elle, il se laissa donc faire. Ne faisant toujours que la regarder, il la vit se rapprocher. Fronçant doucement les sourcils, il la vit se rapprocher petit à petit. Il se laissa embrasser. Ca fut vraiment bref et rapide, mais il devait avouer que c’était plaisant. Il n’aurait jamais imaginé que ça lui arrive avec Addison, mais c’était plaisant. Oh non ça ne devait pas l’être. Elle était comme une sœur pour lui, il ne pouvait pas avoir ce genre de pensées. Pas ce genre de choses comme l’inceste. Bon d’accord ils n’avaient pas le même sang, mais quand même ! Seulement il avait vraiment apprécié de sentir ce baiser et il savait qu’il était déjà fichu d’avance. Se concentrant alors sur les propos de la jeune femme, il soupira en la regardant.

    Je sais ce que c’est. Je n’ai plus personne qui m’aime ici où ailleurs, donc je comprends. Evidemment il y a ma mère, Antoine et Lucie, mais c’est différent.

    Se rendant alors compte de ce qu’il venait de dire, il fallait qu’il continue sans quoi il allait vraiment s’arrêter.

    Je suis sans emploi, je n’arrive pas à en trouver un seul. J’ai appris que ma fille sortait avec un homme un tout petit peu plus jeune que moi. Je me suis fais larguer par l’étudiante avec qui je sortais et dont j’étais amoureux. Elle m’a quitté pour un type de son âge et surtout un jeune homme que j’ai adopté parce que je l’avais toujours considéré comme mon fils. Et pour finir j’ai mit en colère deux personnes exprès pour qu’ils me tabassent, d’où mon état.

    Fixant la jeune femme, il sentit sa gorge se nouer à nouveau, mais au moins il avait dit toute la vérité.

    Non ça ne va vraiment pas, mais au moins je ne suis pas retombé dans l’alcool. Je préfère qu’on me frappe plutôt que de retomber là dedans.

    Regardant la jeune femme dans les yeux, il posa sa main sur sa joue et se rapprocha d’elle pour venir l’embrasser. Seulement il mit plus de temps qu’elle quelques minutes avant. Puis, il se décolla d’elle.

    Je crois que pour moi l’amour ne viendra plus, je dois m’y faire. Ca n’est pas évident, mais c’est comme ça.

    Retirant sa main de la joue de la jeune femme, il continua tout de même de la regarder et il baissa la tête. Il n’aurait sans doute pas dû lui parler de tout cela, mais finalement ça lui avait fait du bien.

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MessageSujet: Re: Pas de prise de tête, juste du plaisir Pas de prise de tête, juste du plaisir EmptyLun 21 Fév - 18:10

▬ La famille on ne la choisi pas toujours. Lorsque l'on décide d'accorder son coeur, c'est un évènement à part.
Cependant, il existe une deuxième sorte de famille: les meilleurs amis.


« Bon sang de bon sang » murmura Addison à l’entente de tout le discours de Samuel. En vérité, il était tellement plus désemparé qu’elle que la jeune femme eut presque honte de s’être plainte précédemment. Fondamentalement, elle n’était pas toute seule, et prétendre le contraire serait un mensonge éhonté. Son fils était le trésor de sa vie, et sa sœur aînée Amélia se pointait dès que la situation devenait impossible…Somme toute, le plus à plaindre des deux, c’était sans doute Samuel. Mais loin d’elle l’envie d’en faire un martyr en le traitant comme une pauvre petite chose. Addison n’était pas née de la dernière pluie, ni n’était réincarnée en gamine écervelée…Elle éprouvait énormément de respect pour son meilleur ami, et le seul soutien qu’elle pourrait lui apporter était cette écoute qu’il avait déjà à sa disposition. En aucun cas elle n’allait se perdre en discours moralisateur, ou en philosophie déprimante lui donnant davantage envie de pleurer que de rire. Le jeune médecin avait nettement l’attention de dédramatiser la situation, dans la mesure du possible. Ceux qui la connaissaient ne pouvaient que l’en croire capable, car Addison était l’optimisme réincarné. Elle pleurait régulièrement bien évidemment, pour relâcher une quelconque pression pesant sur ses épaules ou pour justement éviter d’en éprouver, mais elle n’était ni dépressive ni folle. Juste qu’une gentillesse à couper le souffle et d’un optimisme tranchant les éventuelles façons de penser actuelles. Ce n’était pas là de la naïveté, plutôt un choix de vie qu’elle se congratulait d’avoir fait. En tant que médecin, beaucoup de femmes ayant tout passaient à son bureau pour lui faire comprendre à quel point leur situation était délicate. C’était à se désespérer de la race humaine ; Addison avait du mal à conserver le secret professionnel dans certains cas, s’empêchant de justesse de rétorquer que faire une grosse extra-utérine, c’était nettement plus grave que d’être enceinte d’un amant alors que l’on est mariée. On ne risque pas sa vie dans le second cas, et on peut très bien y survivre, avec un peu de cran. Du moins, c’était son point de vue, et si elle n’était pas du genre à juger sans preuve, c’était parfois difficile de ne pas être particulièrement cinglante. « Tu es complètement fou, Samuel Salaun » reprit-elle après un léger silence, s’étonnant par la suite du baiser qu’il lui rendit, le plus simplement du monde. A croire qu’ils aient parcourut de nombreux kilomètres, l’un comme l’autre, alors qu’ils auraient très bien pu se consoler mutuellement depuis longtemps. Addison arbora un sourire satisfait une fois qu’il mit un terme audit baiser, avant de froncer les sourcils aussitôt, à l’entente d’une phrase aussi défaitiste. « C’est pour dire de telles âneries que tu mériterais d’être passé à tabac » ironisa-t-elle avant de détendre d’elle-même ses traits. La jeune femme n’était pas quelqu’un de violent, bien au contraire. C’était quelqu’un d’extrêmement doux et compréhensif, et qui comptait bien faire tout ce qui était en son pouvoir pour ramener ne serait-ce qu’un peu d’optimisme dans la cervelle de son meilleur ami.

ADDISON – « J’apprécie ta franchise, Sam, pour moi c’est une grande qualité, et je suis très touchée que tu me fasses confiance au point de tout me confier…D’accord, je n’ai aucune raison de me plaindre, tout compte fait. Tu as frappé à la bonne porte, car tu sais que je ne te laisserais pas tomber. Je préfèrerais me mettre du vinaigre en intraveineuse ! Mon premier conseil sera de traiter une chose à la fois. Une peine de cœur prend du temps…Ca ne veut pas dire que l’amour n’arrivera plus jamais. Pour qui passerais-je si je pensais comme toi ? Je suis l’éternelle romantique dans sa forme la plus pathétique, mais j’en suis fière. Je veux croire qu’après toutes ces âneries il nous arrivera quelque chose de fabuleux. Qu’importe que le vent souffle…La foudre ne tombe jamais deux fois au même point, il ne faut pas l’oublier. »


Pour chaque peine de cœur, il y avait forcément une issue, elle était très bien placée pour le savoir. Il fallait simplement être réceptif à ce qui pouvait nous faire du bien…Ce fut pourquoi Addison, en guise de mise en pratique de sa propre philosophie, n’hésita pas à se rapprocher pour brandir la main, comme si elle allait gifler Samuel de toutes ses forces. Elle n’arrêta sa main qu’à quelques millimètres seulement de sa joue, afin de lui faire comprendre que la violence était loin d’être la solution adéquate dans son cas. « Pourquoi prendre ce qui fait le plus mal ? Il y a de meilleurs médecines » murmura-t-elle, une lueur malicieuse dans le regard. A la place, elle appuya ses lèvres contre la joue qu’elle avait manquée de frapper, avant de se reculer de quelques millimètres seulement, son sourire n’ayant pas diminué d’un pouce. « C’est plus agréable, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle aussitôt. Sous entendu, il y a évidemment mieux, mais pousser le bouchon n’était sans doute pas la solution. Elle repartit donc sur un acquis n’ayant rien de désagréable, bien au contraire : Glissant sa main contre la joue de Samuel, Addison s’approcha davantage jusqu’à être en mesure de franchir la dernière barrière de distance les séparant. Elle s’empara ensuite des lèvres de son acolyte de toujours, non seulement avec fougue, mais avec cette tendresse parfaitement digne d’elle. Ce n’était plus seulement le baiser innocent qu’elle avait donné quelques instants plus tôt…Il s’agissait d’un baiser dans sa forme la plus fougueuse et la plus fiévreuse. Une véritable danse entre leurs lèvres et leurs langues respectives, qui les laissèrent très certainement tout troublés lorsque la jeune femme s’écarta avec douceur et délicatesse. Elle reprit sa place originelle, un sourire amusé présent contre ses traits.

ADDISON – « J’espère avoir été en mesure de te prouver par cette petite démonstration qu’il y a de meilleures façons de guérir les maux. Samuel, tout ce que je te demande en échange, c’est me laisser t’aider. Pour que tu gardes le contrôle de toi-même…Tu es le bienvenu ici, et mon épaule t’est toujours disponible si tu as besoin de faire une pause. C’est ça, ma conception de l’amitié. »

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MessageSujet: Re: Pas de prise de tête, juste du plaisir Pas de prise de tête, juste du plaisir EmptyLun 21 Fév - 21:15

Pas de prise de tête, juste du plaisir GreysAnatomy53Pas de prise de tête, juste du plaisir H03

    L’ex enseignant n’avait pas pour habitude de parler de lui aussi simplement. Il n’avait pas eu envie de parler jusque là, à qui que ce soit. Mais il savait aussi qu’Addison était une femme qui pouvait le comprendre. La seule femme qui avait toujours été là pour lui et qu’il ne pourrait jamais remercier pour tout ce qu’elle a déjà fait pour lui. Samuel avait donc pû s’épancher sur sa vie misérable. Il ne savait vraiment pas comment il allait s’en sortir. Il n’avait plus rien à quoi se rattacher. Encore s’il avait eu un emploi où une activité, ça aurait pû l’aider, mais il n’avait rien du tout. Alors il avait voulu finir au fin fond d’un trou, d’où le fait que oui il avait demandé à se faire tabasser. Aujourd’hui il était bien amoché, que ça soit mentalement ou physiquement. Ca n’avait pas été simple d’en arriver à cette conclusion de se faire passer à tabac, mais c’était la seule façon qu’il avait trouvé pour aller un peu mieux. Au moins il était arrivé au fond et il ne pouvait que remonter. Aujourd’hui Addison était là pour l’aider. Elle acceptait de lui donner un coup de pouce et il appréciait vraiment sa façon de faire. Elle ne l’avait pas obligé à parler et elle était juste là en soutient, lui laissant l’espace dont il avait besoin. Elle avait même laissé Benjamin, son fils, chez sa sœur. Il n’avait pas imaginé cela, mais il avait vraiment apprécié. Samuel appréciait beaucoup le petit garçon et ce dernier semblait l’apprécier aussi et ça ne le dérangeait aucunement de l’avoir ici. Il était chez lui après tout et pas Sam. Mais cette attention fit plaisir au français. Une fois qu’il expliqua sa situation, il parla également du fait qu’il n’avait pas voulu retomber dans l’alcool. Il ne voulait pas imposer ça à ses enfants. Ils avaient déjà vécus ça une fois, pas besoin de les replonger là dedans. Il préférait endurer les coups de poings, de pieds et autres, plutôt que de leur imposer ça une nouvelle fois. Entendant la jeune femme le traiter de fou, il esquissa un sourire, avant de poser sa main sur sa joue pour venir l’embrasser. Puis, il expliqua que l’amour n’était plus pour lui. Il y avait cru et il n’y était pas parvenu, il préférait donc baisser les bras et ne pas chercher quoi que ce soit de ce côté-là. Ecoutant les propos de la jeune femme, il releva la tête en la regardant.

    J’ai perdu la mère d’Antoine dans un accident de voiture. Elle était mon premier amour et aujourd’hui encore j’ai mon alliance. La mère de Lucie m’a trompé et aujourd’hui cette étudiante qui me laisse comme ça ? Non c’est terminé pour moi tout ça Addison. J’ai 51 ans, l’amour ça n’est plus pour moi.

    Regardant son alliance, il eu un faible sourire. La mère d’Antoine était sans aucun doute la seule femme qu’il avait véritablement aimée au plus haut point. Ca avait été si spontané et surprenant qu’il avait apprécié chaque moment, mais pas assez fort. Elle était partit bien trop tôt, bien trop vite et là il avait vraiment eu du mal à s’en remettre. Sam fut sortit de ses pensées quand il sentit le lit bouger. Voyant Addison se rapprocher, il la vit lever la main et il ferma les yeux, pensant se prendre une gifle. Ouvrant un œil quand rien ne vint, il la fixa, étonné et ouvrit les deux yeux. La laissant l’embrasser sur la joue, il esquissa un sourire, sincère celui-ci. Elle avait sans doute raison, mais à vrai dire, il ne savait pas très bien ce qu’il devait penser pour le moment. A sa question de savoir si c’était plus agréable d’être embrassé ainsi plutôt que de recevoir une gifle, il ne fit que hocher la tête positivement. Oui, c’était bien plus plaisant. Sentant finalement la main de la jeune femme sur sa joue, il la fixa dans les yeux et fut assez surprit qu’elle l’embrasse. Restant bête sur le coup, il prit finalement part au baiser. Il ne pouvait pas non plus rester planté là comme un imbécile. Profitant donc à son tour de son baiser, il pû sentir tout la ferveur qu’elle y mettait, ce qui lui fit le plus grand bien. N’osant pas bouger quoi que ce soit de son corps, il préféra simplement en profiter pleinement. Puis, il la sentit se reculer, ouvrant les yeux, il la regarda et l’écouta à nouveau prendre la parole.

    Une pause ? C’est vrai que ça j’en ai bien besoin. De toute façon je n’ai rien à faire de mes journées, donc je peux faire une pause.

    Il esquissa un faible sourire et se passa les mains sur le visage. Ce baiser avait vraiment été très inattendu et il devait avouer qu’il avait été plus que plaisant. La regardant, il la fixa dans les yeux.

    Tu es heureuse sexuellement ?

    Il savait que sa question était déplacée, mais il avait besoin de savoir certaines choses.

    Ce que je veux savoir c’est que je n’ai jamais dissocié les sentiments que j’ai envers une femme au sexe. Pour moi si je n’étais pas amoureux, je ne pouvais pas coucher avec la femme en question. Ca peut sans aucun doute paraître idiot, mais aujourd’hui je me dis que je n’aurais sans doute plus aucune occasion d’être amoureux. Mais comme je n’ai pas envie de finir en vieux frustré, je me dis que peut-être le sexe dissocié des sentiments pourrait m’aider où être quelque chose dont je dois profiter.

    Il haussa les épaules, ne sachant pas vraiment si elle allait le prendre pour un débile profond où un homme juste en quête de réponses.

    Le sexe sans sentiments je l’ai déjà fait à l’université, tu le sais mieux que personne.

    Ils n’avaient jamais couchés ensemble, mais tout le monde sur le campus savait que Samuel n’était pas du genre à s’attacher. Ca n’était venu que bien plus tard. A la fac il collectionnait les conquêtes et ça lui allait. Peut-être qu’aujourd’hui c’était la meilleure chose à faire aussi finalement ?

    Par exemple, toi et moi. Nous sommes amis, ont sait qu’il n’y a rien de plus, alors est-ce que coucher ensemble pourrait nous aider ? Friends with benefits comme on dit.

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MessageSujet: Re: Pas de prise de tête, juste du plaisir Pas de prise de tête, juste du plaisir EmptyMer 23 Fév - 14:03

▬ La famille on ne la choisi pas toujours. Lorsque l'on décide d'accorder son coeur, c'est un évènement à part.
Cependant, il existe une deuxième sorte de famille: les meilleurs amis.


« Et alors ?! Tu es loin d’être mort et enterré ! Je ne vois pas en quoi « 51 » et « amour » sont incompatibles. A mes yeux, 51 n’est qu’un chiffre… » Pour Addison, c’était clair. Si une étudiante avait pu tomber dans ses filets, c’était bien parce qu’il avait encore un charme fou et des arguments de taille. Sans faire des suppositions absurdes, le jeune médecin partait du principe qu’il n’y avait qu’à le regarder pour comprendre : Il avait des yeux magnifiques, un sourire à en faire frémir plus d’une, et un charme dont il pouvait être fier. D’accord, la chose était sans doute un peu moins vraie ces derniers temps, du fait de son chagrin d’amour, mais elle refusait d’admettre que pour lui, tomber amoureux soit prohibé, interdit, terminé…C’était tellement impossible à concevoir qu’en plus de arquer un sourcil surprit, elle demeura bouche bée quelques instants, dans l’unique but de lui faire comprendre à quel point son discours était une hérésie dans sa forme la plus entière. Mais bientôt, un rire fendit l’atmosphère et elle se détendit peu à peu. Cette détente fut de courte durée, cependant : La question de Samuel tomba tel le couperet sur la nuque de Marie Antoinette, et Addison ne pu empêcher ses joues bien aimées de piquer un fard. Ce n’était pas tant qu’elle soit gênée ou même prude, surtout en tant que médecin, chirurgien obstétrique qui plus est, ce genre de sujet était on ne peut plus maîtrisé par sa personne…Mais elle ne se souvenait que trop bien l’époque où ils ne faisaient que se chercher sans jamais parvenir à être ensemble sur le même quai. L’attirance physique avait toujours été véridique entre eux…Mais entre éprouver une certaine attraction et aller jusqu’au bout de sa pensée, il y a une muraille de Chine. Addison ne voulait pas paraître pour quelqu’un d’inexpérimenté, surtout que ce n’était pas le cas le moins du monde : Bien qu’elle soit restée très fidèle à Derek, son ex-mari, et à l’image méliorative qu’elle avait de leur mariage, elle s’était octroyé quelques écarts de conduite, lui ayant procuré un bien fou, et dont elle n’avait pas honte. Après tout, c’était une belle femme, sachant jouer de ses atouts et se mettre en valeur. La seule chose qu’elle ne s’attendait pas à devoir faire, c’était se surprendre à faire du charme à Samuel, son acolyte de toujours, en l’embrassant sans préméditer son geste. C’était venu comme ça, tout naturellement, comme si pour la première fois depuis des lustres ils étaient enfin sur le même quai de gare à attendre le même train pour les emporter je ne sais où.

ADDISON – « Et bien…On va dire en toute franchise que moi non plus, je n’ai jamais vraiment dissocié les sentiments de l’acte sexuel ; du moins avant cette année. Maintenant, je ne me sens plus divorcée, ou semblable à un fossile échoué depuis des millénaires…Je me sens normale. Ca m’a pris du temps, je ne dis pas le contraire, mais j’ai appris à me faire du bien. Voilà pourquoi je ne t’ai pas jeté la pierre la dernière fois, quand tu m’as avoué pour ton étudiante, car si je n’ai pas été jusqu’à entretenir une relation avec un étudiant, j’ai tout de même couché avec un jeune homme en particulier à plusieurs reprises. Au début, j’en avais honte, je luttais autant que possible, finalement, ça m’a restructurée. Ca m’a énormément aidée, en fait…Et je suis persuadée que dans un autre ordre d’idée, je peux t’aider aussi ; te faire renouer avec de vraies femmes, en fait. »

Les joues de la jeune femme avait peu à peu repris une couleur plus humaine, et elle n’était plus bouche bée comme une idiote, preuve que sa gêne passagère s’en était définitivement allée. Samuel n’était pas le premier venu, et elle venait de le lui prouver par son discours, et par ces quelques baisers qu’ils avaient échangé un peu plus tôt. Leurs situations étaient presque similaires, en vérité…Deux âmes désertées par l’amour n’ayant plus cure d’être pris pour des fous furieux. Addison reprit donc aussitôt, après s’être fièrement redressée : « On a souvent été tentés, rappelle-toi. Nous n’avons de comptes à rendre à personne, Sam ! Friends with benefits, hein ? J’aurais plus volontiers dit : No strings attached. » Cette fois-ci, son habituel tempérament de femme raisonnable avait été soigneusement relégué au placard tandis qu’elle s’emparait à nouveau des lèvres de son acolyte, avec cette fougue qu’on ne pouvait soupçonner chez elle. Disons qu’Addison était une femme bien sous tous rapports jusqu’au moment où on la côtoyait dans le domaine du personnel. Comme n’importe qui au monde, elle avait des vices, des fantasmes, et le plus humainement du monde, elle allait explorer tout cet univers en présence de la seule personne la connaissant redoutablement bien. Au diable ce bon Derek qui prenait certainement tout le bon temps du monde de son côté ! C’était un peu son tour de palier à ses manques affectifs directs, non pas avec des étudiants, mais bien avec quelqu’un de sa tranche d’âge, ayant autant à lui apporter qu’elle ne pourrait le faire de son côté. Voilà pourquoi, de fil en aiguille, Addison invita Samuel à s’allonger en sa compagnie sur le lit, sans faire cesser la danse folle entre leurs lèvres et leurs langues, preuve que cet acte était on ne peut plus naturel…Comment n’y avaient-ils pas pensé avant ? Mystère et boule de gomme. Quoi qu’il en soit, tandis qu’elle était au dessus de lui, toujours habillée de son tailleur la mettant redoutablement en valeur. Ce n’est que pour reprendre son souffle qu’elle mit un terme à leur baiser fiévreux, un sourire triomphant prenant peu à peu place contre ses lèvres. « Premier verdict ? »

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MessageSujet: Re: Pas de prise de tête, juste du plaisir Pas de prise de tête, juste du plaisir EmptySam 26 Fév - 17:29

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    Elle avait raison. Son âge et l’amour n’avaient rien avoir. Seulement Samuel pensait qu’à son âge il ne retrouverait plus jamais une femme à aimer. En tout cas pas comme il avait aimé la mère d’Antoine, ou la mère de Lucie ou même Caroll. La mère d’Antoine, c’était un accident, début à la fin. Un heureux accident. Mais leur relation avait finit bien trop tôt au goût du français. Pour la mère de Lucie ça avait été plus une erreur avec la femme, mais le bonheur d’avoir sa fille. Pour Caroll c’était finalement une erreur également. Pour Samuel c’était terminé, il ne voulait plus entendre parler de la jeune femme et encore moins de Charles-Edouard. Aujourd’hui, il devait parvenir à se reconstruire d’une manière où d’une autre. Addison semblait d’accord pour l’aider et il avait ce besoin d’avoir une personne sur qui compter. Samuel savait qu’il pouvait compter sur son amie de toujours. Même s’il y avait eu un temps où ils ne s’étaient pas revus, il savait qu’aujourd’hui leur amitié était de retour. Il voulait qu’elle sache qu’il était là pour elle et finalement là il voyait et entendait le fait qu’elle acceptait également d’être à ses côtés désormais. Parlant alors d’une chose plus intime, Samuel expliqua son point de vue. En effet, il avait toujours pensé que le sexe était indissociable des sentiments. C’est en partie pour cela qu’il ne couchait pas tout de suite où qu’il n’était pas du genre à pousser une femme à coucher avec lui. Ecoutant alors Addison lui répondre, Sam écouta attentivement. Il fut tout de même assez surprit de son discours. Au début, il comprenait le fait qu’elle est été comme lui à penser que le sexe et les sentiments étaient indissociables. Puis l’entendre dire qu’elle avait eu une liaison avec un étudiant l’étonna. Il n’aurait pas pensé à ça pour elle, mais il devait avouer que c’était assez drôle de l’imaginer se triturer les méninges face à la situation. Il l’imaginait très bien se dire que ce qu’elle faisait était mal et que finalement elle était une femme comme une autre et qu’elle avait aussi le droit de se faire plaisir. Après tout lui aussi était un homme comme un autre. Il avait bien le droit lui aussi de se faire plaisir non ? Bien sûr que si ! Seulement pour le moment il ne savait pas trop si c’était ce qu’il voulait. Puis, les derniers mots d’Addison le laissèrent un peu perplexe. La laissant donc parler, il comprit finalement mieux ce qu’elle voulait dire. C’est vrai qu’ils s’étaient souvent cherchés. Puis, ils étaient partit chacun de leur côté, Sam étant marié une fois, ayant ensuite une compagne, avant de finir seul. Addison elle s’était aussi mariée. Depuis tout ce temps, ils n’avaient pas reparlés de tout cela, mais aujourd’hui c’était peut-être en effet le moment. Souriant aux propos de la jeune femme, il n’eu pas le temps de parler qu’elle l’embrassa à nouveau. Surprit, il se laissa faire et n’osa même pas bouger. Puis, il se retrouva allongé sur le lit avec la jeune femme au-dessus de lui. La laissant se détacher doucement pour respirer, il la fixa dans les yeux et se mit à sourire à sa question.

    Très positif.

    Il garda son sourire et il osa enfin poser ses mains sur les hanches de la jeune femme. Faisant remonter une de ses mains dans son dos, il la fit venir à nouveau vers lui. L’embrassant, il hésita à devenir plus entreprenant, mais après tout elle semblait pour. Alors, il détacha ses lèvres de celles de la jeune femme et il descendit dans son cou. Allant jusqu’à son haut, il refit le tour de son décolleté, prenant son temps. Après tout rien ne les pressait. Il prit donc son temps et il remonta à ses lèvres. Passant une main sous son haut, il caressa la peau de ses hanches, puis de son dos. La faisant s’allonger sur le dos, il allait se redresser, mais il fut coupé en plein élan et il se mit à grogner.

    Mes côtes.

    S’asseyant doucement sur le lit, il fixa la jeune femme et il ne pû s’empêcher de rire, ce qui lui fit également mal aux côtes.

    Le médecin m’avait dit de bien rester allongé sur le dos et de ne pas faire d’efforts.

    Il garda son sourire et fixa Addison.

    Alors soit on en reste là, soit je pourrais me laisser faire …

    Il laissa exprès sa phrase en suspend pour savoir ce que la jeune femme voudrait. Lui était plutôt pour se laisser faire. Après tout ils étaient deux adultes consentants et ils avaient le droit de s’amuser.
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