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Photos et propos me font te connaitre

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MessageSujet: Photos et propos me font te connaitre Photos et propos me font te connaitre EmptyVen 20 Mai - 14:12

Photos et propos me font te connaitre Public_011Photos et propos me font te connaitre Outdoo10

    Ca faisait déjà deux semaines que Cooper travaillait à mi-temps à Berkeley. Il avait des horaires alternés. Parfois il était du matin et parfois de l’après-midi. Il s’était arrangé pour que ça n’empiète pas sur son travail dans son cabinet d’avocat. Aujourd’hui, il était de l’après-midi. Il avait déjeuné avec ses collègues avocats. Ils avaient pû mettre à plat les affaires à privilégier. Puis, il était allé à Berkeley, pour donner cours jusqu’à la pause de 5h. Il avait dû aider certains étudiants, qui avaient des lacunes pour les examens qui allaient bientôt arriver. Bizarrement il avait privilégié certains étudiants. Mais il avait vu que certains avaient vraiment besoin d’une certaine remise à niveau. Puis, la deuxième heure, il avait fait des études de cas. Mais il avait mit en scène ces cas. Il voulait que les étudiants puissent jouer les clients et les avocats. Après tout, ils auraient à faire aux deux, ils devaient donc être dans le bain tout de suite. Puis, à 15h, il était resté regardé quelques feuilles que des étudiants lui avaient données. Certains avaient fait des exercices qu’il avait donnés. Rangeant le tout dans son sac, il était partit dans la salle des professeurs. Une fois à l’intérieur, il alla vers sa case, pour voir s’il avait quelque chose à l’intérieur. Rien de bien intéressant. Laissant son sac sur le côté, il alla se prendre un café. Il n’était pas seul dans la salle, mais personne ne retint son attention, jusqu’à qu’une jeune femme entre dans la pièce. Esquissant un sourire, il se concentra sur son café, quand il fronça les sourcils. Regardant à nouveau la jeune femme qui venait d’entrer, il avait l’impression de l’avoir déjà vu quelque part. C’est alors qu’il percuta. Délaissant son café, il avança vers la femme et se mit à sourire.

    Vous êtes bien Cheyenne Hutchinson ?

    Elle ne devait sans doute pas encore le connaître. Mais à vrai dire Cooper ne s’était pas du tout attendu à voir la jeune femme ici. A vrai dire, il la connaissait bien, en photos et en propos, mais il ne l’avait jamais eu en face de lui, enfin jusqu’à présent.

    Vos parents m’ont beaucoup parlés de vous.

    Souriant alors, Cooper fixa la jeune femme. Elle ressemblait bien à tout ce qu’ils lui avaient dit.

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MessageSujet: Re: Photos et propos me font te connaitre Photos et propos me font te connaitre EmptyVen 20 Mai - 17:51

..end in the beginning...

Les étudiants avaient deux manières de réagir à la grossesse qui se faisait désormais de plus en plus visible, malgré les efforts que je posais pour la dissimuler un maximum: soit ils me sifflaient et me taquinaient, soit ils se montraient sages et me félicitaient et/ou prenaient des nouvelles. Cela dépendait vraiment de leur caractère et franchement, je ne prêtais pas trop d'attention aux médisances. Il n'y a que lorsqu'Andrew venait me chercher à la fin de mes cours, ou moi à la fin des siens, que les commérages allaient bon train et je n'avais eu ni l'un ni l'autre aujourd'hui pour la simple et bonne raison qu'Andrew avait des partiels à superviser -si tant est qu'on puisse parler de partiel lorsqu'il est question de théâtre. Si surprenante fut la découverte de ma condition (ou, plus récemment, qu'Andrew m'avait mise enceinte de jumeaux (!) ), la Destinée n'aurait pas pu m'imposer ça à un timing plus idéal: d'ici à ce que les cours finissent je serais en plein second trimestre et le terme n'allait pas se prévoir avant la reprise des cours l'année prochaine. En aucun cas, je n'imposais à l'établissement une absence plus importante que celle que comptera le congé maternité (puisque, contrairement à Maria, je pense que je vais bien compter en profiter).

J'avais quelques documents à déposer en salle des profs, une note pour Alcide afin de reporter d'une journée notre "rendez-vous" habituel pour travailler, et revérifier quelques détails dans le dossier d'un étudiant. Trouvant quelques confrères déjà présents dans la salle, je saluais tout le monde d'un "Bonjour" et d'un sourire éclatant. Isabelle (l'une de mes collègues, duh!) vint s'enquérir de ma situation et m'offrit un verre d'eau alors que tout le monde avait en main leur mug frappé soit du blason de l'université, soit des mentions "meilleur papa du monde" ou autre simplicité du genre. Heureusement que je n'avais jamais été trop accro au café (sauf lorsqu'Andrew s'en servait comme offrande de paix -étrangement, oui, ça me calmait), parce que d'avoir les arômes me chatouiller les narines à ce point aurait facilement pu me rendre dingue. Je discutais de tout et de rien, ouvrant l'un des tiroirs des meubles de classement pour y retirer le fameux dossier et y rechercher l'info que je voulais avoir. Je l'ai trouvée au même instant où quelqu'un frappa doucement sur mon épaule pour attirer mon attention et demander si j'étais bien Cheyenne Hutchinson. Quelle question! Tout le monde me connaissait ici.... Confirmant d'un air absent les suspicions de mon interlocuteur mystère, tout en gardant un oeil dans le dossier que j'explorais avidement, ce n'est qu'à la mention suivant de celui qui me parlait que je me suis tendue. Visiblement tendue. J'essayais de rester concentrée sur l'étudiant dont le parcours scolaire s'étalait devant moi, mais je n'y parvenais pas. Ses mots résonnaient à mon esprit et même Isabelle dû comprendre que ce qu'il avait dit n'avait pas dû me plaire, puisque son sourire s'effaça avant qu'elle-même ne batte en retraite comme s'il émanait de moi une aura de menace propulsée par l'aigreur, la peur et la colère.

Me retournant enfin vers l'homme, m'attendant presque à découvrir un fantôme de mon passé que je pourrais dire de reconnaître et d'approuver en tant qu'autorité en matière de "connaissance avec mes parents et de moi-même", rien ne me vint. Le visage du blond ne faisait éclater aucune étincelle de reconnaissance dans mon esprit, restant aussi inconnu que lorsque j'étais entrée ici. Il sourit. Peut-être est-ce que ça marchait sur toutes les autres, mais sur moi ça n'avait aucun effet. Je crains que vous ne fassiez erreur sur la personne: je ne suis même pas sûre que mes parents se souviennent d'avoir une fille, dis-je froidement, plaçant une atmosphère de malaise dans la salle avant que plusieurs professeurs ne replongent le nez dans leurs affaires lorsque je dirigeais mon regard vers eux. Le regard de l'homme, lui, descendit jusqu'à mon abdomen et franchement, je ne voulais pas savoir ce qui lui passait par l'esprit en cet instant précis. J'espérais seulement qu'il comprendrait que se présenter à moi en clamant connaître mes parents n'était peut-être pas la meilleure manière d'apprendre à se connaître du bon pied et que soit il allait arranger les choses, soit il allait laisser tomber. Je n'aimais pas gérer l'inquiétude et la peur, la colère était bien meilleure complice dans des moments pareils et j'étais persuadée que ce blond n'avait aucune idée de se placer du mauvais côté... au moins, s'il avait tant entendu que ça, il devait au moins savoir que j'avais hérité du caractère de ma mère et de la fougue de mon père: rien que ça devrait être suffisant pour tirer la sonnette d'alarme quelque part dans son esprit.

Le sentant me suivre alors que j'allais m'installer autour de la table, je ne prêta aucune attention supplémentaire à cet homme que je percevais de plus en plus (et de manière irrationnelle, qui plus est) comme une menace à ma tranquillité. S'il voulais que ça roule entre lui et moi, il avait intérêt à percer l'abcès... et vite.
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MessageSujet: Re: Photos et propos me font te connaitre Photos et propos me font te connaitre EmptyVen 20 Mai - 21:26

    Il avait le souvenir d’une photographie que la mère de Cheyenne lui avait montré. Il s’agit de la jeune femme, assise près d’un arbre. Une photographie très simple, mais sur laquelle Cheyenne semblait heureuse. Il avait vu toutes les étapes de la vie de la jeune femme. Enfin presque toutes, vu que les photos s’arrêtait à un certain moment de sa vie. Cooper avait juste apprit que Cheyenne était partit ailleurs. Il n’avait rien demandé de plus aux parents de la jeune femme. Après tout, il n’était pas là-bas pour ça. Il avait été au Japon, parce que le père de la jeune femme voulait ses services. Alors, quand il entendit la jeune femme lui répondre sur un ton froid, il haussa un sourcil. Il ne s’était pas du tout attendu à une telle réponse et surtout à un ton aussi froid. Qu’avait-il bien pû dire pour qu’elle lui parle ainsi ? Etant tellement surprit par les propos de la jeune femme, il sortit de ses pensées, quand il vit du mouvement. Elle se déplaçait et la suivit, avant de s’installer à la même table qu’elle.

    Comment pourrai-je faire erreur, vu que vous parlez vous-même de "vos" parents ?

    Fixant la jeune femme, il voyait qu’il avait dit quelque chose de mal et il soupira, avant de reposer son attention sur elle.

    Je m’appelle Cooper Stevenson, je suis avocat et j’ai travaillé pour votre père pendant un temps, au Japon.

    Au moins elle savait qui il était et même le métier qu’il exerçait.

    Notre collaboration a duré un an et en un an, j’ai tout apprit sur vous.

    Il disait la vérité et il ne savait si elle allait encore le rejeter ou pas. Mais comme précédemment, son regard se porta sur le ventre de la jeune femme.

    Félicitations.

    Souriant en coin, il était sincère, même si on pouvait en douter. Après tout attendre un enfant devait être quelque chose de beau, même si ça ne lui était jamais arrivé et qu’il doutait que ses parents aient été heureux, avant de l’abandonner.

    Votre mère m’a dit qu’elle n’avait pas eu de nouvelles de vous depuis des années et elle semblait triste de cela.

    Il savait que les histoires de famille ne le concernaient en rien, mais il avait vu une certaine tristesse chez la mère de l’enseignante.

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MessageSujet: Re: Photos et propos me font te connaitre Photos et propos me font te connaitre EmptyVen 20 Mai - 22:46

Je me découvrais de plus en plus une appréhension à l'idée de me faire suivre, quel que soit l'homme concerné. J'étais un tout petit peu plus laxiste avec Andrew, parce qu'il était quand même mon petit ami, mais ça ne voulait pas dire que ça ne m'agaçait pas: j'avais l'impression d'avoir droit à un suppliant, alors que le fait que je me détournes était quand même bien assez indicateur du fait que ça ne m'intéressait pas plus que ça de poursuivre une conversation. Blondinet semblait de ne pas avoir capté le message, puisqu'il vint s'installer à mes côtés avec un enthousiasme certain, provoquant chez moi un besoin incroyable de faire racler ma chaise un petit peu plus loin de lui, ne fut-ce que pour récupérer un semblant d'espace personnel. Que je sache, tout le monde ici a des parents, non? dis-je dans une ultime tentative de nier que j'étais celle qu'il recherchait. Mais à quoi bon, dans le fond? Il semblait désireux de savoir, son sourire éclatant scintillant d'autant plus qu'un soleil radieux laissait passer ses rayons par la fenêtre en embrasant la chevelure d'or de l'inconnu. Inconnu qui ne l'était plus vraiment, en tout cas après avoir décliné identité, actuelle et anciennes fonctions. Ainsi donc, il était avocat et avait travaillé pour mon père? Je venais à passer en revue le nombre de clients potentiels qu'il aurait pu avoir torpillé pour le compte du tout puissant Hutchinson: mon père était un requin, dans son genre, à toujours dévorer les proies plus petites ou à les annexer à son empire on ne peut plus croissant. Pas le plus imposant, mais puissant assez pour que l'homme soit reconnu dans les hautes sphères du pays. C'est à se demander quelles besognes il aurait pu avoir besoin de vos services, Maître. Quoique dans le fond, je n'étais pas trop sûre de vouloir savoir. Il n'avait d'yeux que pour sa carrière, je n'avais jamais été qu'un bénéfice de plus du mariage consommé avec ma mère; mais il n'avait jamais trop pris à coeur mon éducation, préférant laisser son argent gonfler les comptes en banque de précepteurs et autres employés chargés de me faire grandir dans un monde tel qu'il l'imaginait. Vous avez réussi à survivre un an? demandais-je sans attendre de réponse, légèrement sarcastique qu'il ait pu supporter l'homme pendant autant de temps... d'un autre côté, il devait sûrement le voir aussi fréquemment que moi: une ou deux fois par jour, ne dépassant jamais l'heure et demie de présence commune. Oui, d'accord, il a probablement pu survivre une année entière à ce rythme: j'avais bien tenu ma vie entière jusqu'à mon départ, moi. Mais il y avait absolument un point que je désirais éclaircir au plus vite, en réaction aux quelques mots qu'il a eu à la suite...

Ne vous imaginer jamais me connaître, Maître. Vous ne savez rien, et à moins d'avoir opéré une enquête sur moi, je ne suis pas sûre du crédit que vous puissiez accorder à mes parents lorsqu'il est question de parler de moi. j'étais énervée, mais je murmurais rapidement en jetant des coups d'oeil rapide de côté, comme pour m'assurer que tous ceux qui restaient silencieux à nous observer n'étaient pas réellement occupés à nous écouter. Un tic nerveux, peut-être? Dans une pièce telle que celle-ci, le moindre son avait l'effet d'une bombe lorsque tout le monde gardait le silence. Mais de ma diatribe, c'est probablement ses félicitations qui me désarçonnèrent le plus. Merde. Moi qui était si bien lancée, le voilà qu'il jouait avec moi et mentionnait la seule et unique chose susceptible de me rendre mon calme.. Quoi? M... Je... euh. Merci? demandais-je incertaine en baissant les yeux vers mon ventre, non sans croiser le regard triomphant et fier d'Isabelle, auquel mes propres yeux plissèrent dans un désir de lui faire comprendre un "oh ça va, toi, la ferme"... Un point pour Cooper, il avait réussi à calmer la tempête, Isabelle le savait et savourait l'instant; je pense qu'elle n'aimait pas que je m'énerve. Je passais la main sur mon top large, comme pour le lisser un instant, avant de reprendre possession de l'eau qu'Isa' m'avait offert plus tôt et d'en avaler une immense goulée, non sans cligner de l'oeil en direction de Cooper qui, lui, semblait pendant un instant fasciné.... Je trouvais ça creepy, la manière qu'il avait de me regarder. Quoi?! demandais-je, retrouvant les prémisces de l'énervement qui m'avait emportée plus tôt. Mais à nouveau, l'avocat calma la tempête avant même le retour du roulis. Parler de ma mère. J'ai du mal à croire qu'elle se soucie réellement. Mon père me fait des cadeaux à tout va, il me paie un penthouse que je n'ai pas demandé, il transfère de l'argent que je ne veux pas... Si elle avait voulu de mes nouvelles, elle aurait tenté d'en avoir. Pendant toutes ces années, je n'étais rien et tout d'un coup, ils se souviennent que j'existe? Faites moi rire, s'ils se souciaient vraiment, ils trouveraient le moyen... ou bien est-ce la raison pour laquelle vous êtes ici, Maître Stevenson? Me surveiller? Un dernier job pour mon père, peut-être? demandais-je avec suspicion. Quand j'avais besoin d'eux, mes parents n'avaient pas été là. Quand je vivais chez eux, ils étaient en permanence absents. Quand je suis partie, ils se sont refusés à tout contact et ma fierté m'avait interdit de leur réclamer de l'aide; ce n'est pas comme s'ils m'auraient aidés s'ils avaient appris l'existence d'Elena. Mais à avoir donné vie à Elena, à être sur le point de donner naissance à ces deux petits êtres, mon ton s'adoucit et je lui demandais sans pour autant oser croiser son regard cette simple question. Comment va-t-elle? Je ne voulais pas le voir et découvrir un sourire de victoire se dessiner sur son visage. J'espérais juste qu'il allait me répondre et me confier un peu de ce qu'il savait, avant que je ne puisse continuer sur le fait qu'il s'imaginait savoir tant sur moi.
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MessageSujet: Re: Photos et propos me font te connaitre Photos et propos me font te connaitre EmptySam 21 Mai - 21:10

    Les réactions qu’avait la jeune femme, surprenait vraiment l’australien. Elle semblait vraiment distante et il n’avait pas eu l’impression d’être désagréable ou même malsain envers elle. C’est vrai qu’avec son physique, il aurait pû tenter quelque chose, mais pour une fois, il ne considérait pas une femme, comme un nouveau trophée. Il connaissait la jeune femme par l’intermédiaire de ses parents, qui lui avait montré des photos, des vidéos et ben d’autres choses lui appartenant. C’est pour cela qu’il l’avait reconnue et qu’il avait été spontanément vers elle. Mais ça ne semblait vraiment pas plaire à l’enseignante. Suivant tout de même la jeune femme jusqu’à ce qu’elle s’assoit à une table, il l’écouta répondre à ses propos.

    Presque.

    En effet, lui n’avait pas de parents. Même pas une famille d’accueil dans laquelle il se serait sentit bien. Aucune famille sur laquelle se raccrocher. Décidant alors à se présenter, Cooper regarda la jeune femme, lui faisant ainsi comprendre qu’il n’était pas là pour l’ennuyer. Il expliqua également qu’il avait travaillé pendant un an avec le père Hutchinson. Ecoutant alors la réponse de la fille, il esquissa un sourire.

    C’est vrai qu’il a été le client le plus intransigeant que j’ai jamais eu.

    Ca c’était une chose sûre et certaine pour Coop. Il n’avait jamais connu d’autres personnes aussi directe et complexe que le père de la jeune femme.

    Pas besoin de sortir les griffes, je ne suis pas là pour me battre. Je suis tombé par hasard sur vous et ce sont les photos qu’ils ont de vous qui m’ont fait vous reconnaître.

    Levant les mains en signe de paix, il ne voulait surtout pas qu’elle lui colle une gifle, ou quelque chose du même style. Il n’était pas là pour l’ennuyer, pas du tout même. Puis, il se rendit compte que la jeune femme était enceinte. Enfin il pensait que c’était cela, parce que sinon, il aurait l’air malin. Ah bah là, il aurait mérité une gifle, si elle était juste ronde et qu’elle n’était pas enceinte. Esquissant un sourire, quand elle hésita sur le remerciement, il ne préféra pas commenter cela. Elle semblait remonter contre lui, alors autant qu’il n’envenime pas les choses. Alors, il enchaina sur le fait c’était Madame Hutchinson qui lui avait souvent parlé de sa fille. Mais surtout qu’elle était triste de ne pas avoir de nouvelles de sa fille.

    Je ne travaille plus pour votre père depuis des années et je n’ai plus aucun contact avec lui.

    Il n’aimait pas le ton qu’elle prenait avec lui. Elle semblait véritablement braquer sur le sujet de ses parents et il ne comprenait pas pourquoi. Allant se chercher un café, Cooper soupira. Finalement, il aurait mieux fait de faire comme s’il ne la connaissait pas du tout. Seulement, il l’entendit prendre des nouvelles de sa mère et il se mit à sourire.

    La dernière fois que je l’ai vu, ça allait.

    Se servant un café, il se retourna, mais resta près de la cafetière.

    Votre mère vous aime, que vous le vouliez ou non.

    Buvant une gorgée de café, il fixa la jeune femme.

    Que voulez-vous vraiment savoir ?

    Il avait cette impression qu’elle voulait de vraies nouvelles sur sa mère. Pour son père, il ne serait pas étonné que les choses n’aient pas été simples, au vu du tempérament du père.

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MessageSujet: Re: Photos et propos me font te connaitre Photos et propos me font te connaitre EmptyVen 27 Mai - 4:23



Qu'est-ce que vous pouvez vraiment me dire? demandais-je du tac au tac. Qu'est-ce qu'il voulait que je lui dise? Que ça me tuait de ne plus avoir du tout de contact avec mes parents? Que je me mette à le supplier et le couvrir d'une infinité de questions dans le but de satisfaire le savoir de m'avoir à sa merci, unique gardien d'un savoir qui m'attirait? S'il voulait jouer les malins et me manipuler de manière à ce que je me retrouve à lui réclamer la moindre info, il allait être déçu. S'il ne parlait pas après ça, je n'allais pas nourrir ses ambitions non plus.

Et pourtant.

Pourtant. Le regard de l'homme n'avait rien d'hostile, même si je le chargeais depuis qu'il avait mentionné mes parents; peut-être avait-il compris jusque là que c'était une corde sensible et qu'il valait mieux ne pas la faire vibrer au risque d'entendre la colère et la frustration tonitruer jusqu'à ce que le calme revienne. Je dois avouer être surprise qu'ils aient gardé des photos de moi. Je n'ose imaginer ce que vous avez dû voir comme horreur avouais-je en baissant les yeux, camouflant ma phrase dans un soupir désolé. Lui se tenait derrière moi, appuyé contre le petit meuble qui soutenait la cafetière, laissant l'arôme de l'or brun parvenir jusqu'à mes narines pour titiller mon sens olfactif quelque peu. Reniflant presque comme pour tenter de chasser l'odeur, comme si le fait d'expirer brusquement allait soudainement éclaircir mes sinus, j'ignorais l'arôme qui me retournait l'estomac et je gardais la tête droite, me refusant à me retourner vers lui bien que je n'ignorais en rien le fait qu'il m'observait attentivement. Logan, Andrew et maintenant Cooper... décidément, c'était à croire que j'étais au centre des observations de ces mâles, ces temps-ci.

Si vous avez véritablement travaillé en leur compagnie, au moins au point de prétendre me connaître, vous devriez avoir compris depuis le temps qu emes parents sont parfaitement incapables d'aimer quiconque qu'eux-mêmes. Et si vous vous méprenez à imaginer le contraire, attendez donc de voir le premier souci vous tomber sur les épaules. Attendez donc de voir à quel point le soutien que vous pourriez attendre d'eux ne viendra jamais et ensuite, à ce moment là, venez me voir en prétendant me connaître. dis-je en me retournant pour finalement faire face à l'homme qui se disait si confident quant au savoir qu'il avait de ma vie. Mon sourcil s'arquait en une question à laquelle je ne donnais pas de voix, mon regard se faisait attendrit d'une faiblesse que je me refusais à lui montrer, aussi se durcit-il en l'espace de quelques secondes. Je réalisais marcher une fine ligne, basculant d'un côté à l'autre sans véritablement sur quel pied danser: d'un côté je voulais des nouvelles de ma mère et boire du savoir qu'il pouvait m'apporter, et de l'autre je ne voulais absolument pas entendre parler des deux seules personnes sur lesquelles j'avais cru pouvoir compter, avant d'être amèrement déçues. Mon père avait maintenu une forme de contact, tâchant de se mêler un peu de mes affaires pour savoir quand intervenir matériellement: il avait acquis un immeuble entier d'appartements pour pouvoir s'assurer que je m'y installe en me choisissant mon favori. Mon père n'avait jamais fait dans la demie-mesure et je ne pouvais qu'amèrement constater qu'à chaque fois que j'entendais parler d'Hutchinson père, ce n'était jamais lié d'une lettre de lui à moi, tâchant de savoir comment je me portais. Ils n'étaient même pas encore au courant qu'ils allaient être grands-parents! Ils n'avaient jamais même su pour Elena. Et tout ça, à y repenser, me brisait le coeur.

Mon regard s'était progressivement perdu, lâchant l'azur de celui du blondinet mais revinrent rapidement vers le bleu de ses yeux. Les choses avaient réellement démarré sur un mauvais pas et s'il se trouvait ici, c'était qu'il était d'une manière ou d'une autre lié au corps professoral et que je risquais donc de le croiser fréquemment... ou pas, si on considérait que les congés approchaient à grand pas et que j'allais probablement rester à la maison pendant un moment pour m'occuper des enfants. Bonjour. Je m'appelle Cheyenne Hutchinson et je suis professeur de littérature dans cette université, dis-je en me retournant presqu'entièrement -autant que me le permettait mon abdomen, en tout cas- vers lui pour pouvoir tendre la main et de repartir sur une meilleure base. Désolée d'avoir "sorti les griffes"... Le sujet de mes parents a toujours tendance à allumer la mèche qui me fait exploser au bout d'un moment.... Mais vraiment, ne pensez pas me connaître. Vous connaissez mon passé, vous savez comment j'ai grandi, où j'ai vécu, mais s'il vous plaît n'imaginez pas tout savoir de moi. Cela va faire 13 ans que mes parents ne savent rien de ma vie alors il est absolument impossible qu'ils vous en aient fait part. A moins d'avoir fait une enquête sur moi, chose que vous avez dès lors nié, dis-je doucement, sur un ton qui invitait l'avocat à reconsidérer ses certitudes. Connaître le passé d'une personne ne voulait en aucun cas dire qu'il connaissait ladite personne. Le ton que j'avais utilisé n'était qu'infiniment entrelacé d'avertissement, mon caractère fier refusant clair et net la moindre possibilité d'avoir quelqu'un autre qu'Andrew avoir une connaissance approfondie des noirceurs qui avaient maculé ma vie.

Vous donnez cours ici, Maître Stevenson? demandais-je dans une tentative pour changer de sujet. Cela ne fut pas manqué par mes collègues, qui retournèrent bien vite à leurs occupations initiales lorsqu'ils comprirent qu'il n'allait rien y avoir de plus à voir
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MessageSujet: Re: Photos et propos me font te connaitre Photos et propos me font te connaitre EmptyVen 27 Mai - 14:10

    Tout ce que vous voudrez.

    Il ne comptait pas lui cacher quoi que ce soit. Si elle voulait savoir quelque chose sur ses parents, il pourrait le lui dire. En tout cas, il pourrait lui dire ce qu’il savait vraiment. Ayant parlé de photos de la jeune femme, il se souvenait de certaines d’entre elle. Il devait également bien avoué qu’il aurait aimé connaître la jeune femme avant qu’elle ne soit enceinte. Quoi ? Oui, elle était tout à fait belle et il aurait été tenté de voir avec elle le côté « plus si affinités », mais elle était enceinte et ça voulait dire qu’elle avait normalement un homme à ses côtés, ou une femme. Cooper ne pouvait pas le savoir, mais même s’il pouvait être un vrai salopard, il n’allait pas vers les femmes enceintes. Ca apportait beaucoup trop de problèmes. Ecoutant alors la jeune femme parler à son tour des photos, il se mit à sourire.

    Pour la plupart, elle montrait une jeune fille souriante et pleine de vie.


    C’est vrai que c’était ce qu’il avait vu. Il ne pouvait pas dire le contraire, ça serait mentir. Mais c’est vrai que ça changeait de la femme qu’il avait en face de lui aujourd’hui. Ecoutant alors la jeune femme reprendre la parole, il se mit à sourire en coin.

    Vos parents ne me doivent rien. De toute façon je ne pourrais leur demander de l’aide, enfin surtout à votre père, que financièrement parlant. Sinon, ça n’est pas vraiment le genre d’homme à aider.

    Cooper était véridique à ce sujet. Il avait pû côtoyer assez le père de la jeune femme, pour savoir qu’il n’aidait pas sans rien en retour. Mais financièrement parlant, Cooper s’en sortait bien, donc il n’avait jamais reprit contact avec l’homme. Voyant la jeune femme qui s’était retourné pour lui parler, il resta la fixer dans les yeux. Seulement, il comprit qu’elle semblait ailleurs. Peut-être réfléchissait-elle à ce qu’ils venaient de se dire ? Il n’en savait rien du tout et il préféra boire de son café, avant de l’écouter parler à nouveau. Avançant vers elle, il lui serra la main et la laissa finir de parler. Prenant place à la table où elle se tenait, il l’écouta attentivement.

    Appelez-moi Cooper.

    L’appeler maître, c’était pour le tribunal, pas pour autre chose. Il n’était pas narcissique au point de vouloir qu’on l’appelle tout le temps maître non plus.

    Je suis novice dans le domaine de l’enseignement à l’université, mais j’enseigne le droit. Cependant, je ne suis ici qu’à mi-temps, l’autre moitié du temps je dirige mon cabinet d’avocats en ville.

    Il délaissa sa tasse de café et fixa la jeune femme.

    Pour ce qui est de vos parents, je ne dirais plus rien, comme ça au moins il n’y aura aucun problème.

    Souriant en coin, il préférait expliquer qu’il n’avait pas envie d’aller au conflit. Même si avec d’autres personnes, ça pouvait aller vers ça, là, il ne préférait pas. Il avait de bons souvenirs, avec la mère de Cheyenne, qu’il n’avait pas envie de tâcher ça.

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MessageSujet: Re: Photos et propos me font te connaitre Photos et propos me font te connaitre EmptyMar 31 Mai - 16:38



Quelles étaient les chances, vraiment? Qu'un homme que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam en vienne à avoir travaillé pour mon père de l'autre côté d'un océan entier et terminer ici, dans le même établissement que moi, dans le même corps professoral que moi, à savoir de ma vie tout ce que mes parents avaient bien voulu lui raconter et connaissant ma mère, probablement plus encore. Je me sentais... trahie. C'est con à dire, puisqu'il n'avait probablement rien demandé à personne, ce pauvre bougre, mais le fait qu'il en sache autant sur moi et moi si peu sur lui me donnait un désir de recul, de prendre mes distances, de me méfier de cet inconnu qui prétendait tant savoir.. Alors, dans ce modèle qui m'était si commun, j'avais mordu. L'attaque était bien souvent la meilleure défense et je n'avais absolument aucun désir de parler de mes parents... De mon père, surtout. Et là, il mentionne ma mère. Je reconnaissais là le côté "avocat" de l'homme: toujours à tenter de trouver une percée et exploiter la faiblesse découverte. Il parla d'une fille pleine de vie, et à le regarder j'avais envie de lui siffler les mots "songes d'une vie passée" au visage, mais je n'en fis rien. Je restais calme, passant ma main nonchalamment sur mon abdomen comme si ça pouvait m'apporter une paix de l'esprit que je ne décidais pas trop à trouver tant qu'il parlait de la vie que j'avais abandonné il y a plus de dix ans.

Et pour cause...

Faisant distraction en me présentant "officiellement" à lui, j'attendis qu'il s'installe à mes côtés avant qu'il ne se mette à siroter son café à nouveau. J'avais un seuil de résistance assez accru, mais je ne pus empêcher le regard languissant que je lançais à la tasse de l'homme, mordillant imperceptiblement l'intérieur de ma joue comme pour freiner le désir qui croissait en moi pour cette minute uniquement, à l'arôme de caféine... Mère Nature nous donnait toute sorte d'envies pendant la grossesse, mais le seul que je voulais vraiment sentir sur mes papilles, il m'était interdit. B*tch! Peut-être le ressentit-il (ou bien eut-il simplement terminé de boire) puisque délaissa sa boisson avant de continuer à parler. Moi j'avalais presque discrètement une goulée d'eau et j'écoutais ce qu'il avait à dire; je m'attendais presque à ce qu'il pose sa main sur mon bras comme pour me "rassurer", chose qui m'aurait paru parfaitement déplacé si cela avait été vrai. Ce n'est pourtant que lorsqu'il a annoncé ne plus parler davantage que je me suis permise de me détendre un petit peu: au moins il avait dû comprendre à quel point je n'étais pas trop à l'aise avec le sujet et était malin assez pour ne pas pousser. Vous avez déjà un cabinet d'avocat? Depuis quand êtes-vous en ville? tentais-je de savoir, désirant malgré tout pouvoir appliquer une certaine chronologie à cet homme qui avait eu le cran de travailler avec mon père ET lui survivre assez longtemps pour trouver à s'installer par ici. Peu de gens avaient eu ce privilège, mon père avait plutôt tendance à s'arranger avoir le dessus sur ses collaborateurs. Je peux comprendre qu'on se considère comme novice en matière d'enseignement, mais je pense qu'à partir du moment où vous parlez pour transmettre votre passion pour votre métier, et que vous gardez une prise solide sur l'intérêt de vos étudiants, vous ferez un excellent professeur dis-je en réponse à l'information première qu'il m'avait donné sur son emploi.

Quelques minutes passèrent en silence, et je crus pendant un instant qu'il avait porté son attention ailleurs alors que je tentais pour ma part de faire ce pour quoi j'étais venue dès le départ. Mais il y avait cet instinct, celui qui laissait un frisson me parcourir le dos à chaque fois qu'Andrew m'observait en silence, qui me fit comprendre que Cooper ne semblait pas en avoir fini avec moi. Le visage baissé vers le dossier que je tenais et tentais désespérément de lire, je me voyais être distraite, mes yeux tournèrent de temps à autre dans la périphérie de mon regard en tentant d'attraper un aperçu de ce que lui faisait. Et mon assomption de base ne se voyait pas falsifiée, puisque son sourire et ses yeux clairs lui donnaient un air presque rêveur, comme s'il tentait de faire une corrélation entre l'adolescente que j'avais été et qu'il avait vu en photos, et la femme que j'étais aujourd'hui, future mère de surcroît... Et vous, auriez-vous par hasard une question, Maî... Cooper? demandais-je avec un léger sourire lorsque je ne pus supporter plus longtemps ce silence observateur, son inspection minutieuse provoquant un rougissement conscient du fait que j'étais le centre de son attention. Je n'aimais pas ces longues périodes de vide pendant lequel on m'observait, Andrew l'avait appris à ses dépends.. Si au moins Cooper se décidait à parler, ça allégerait déjà un peu le malaise que je ressentais de plus en plus, l'inconfort de la situation me dérangeant de plus en plus. De ma vie aujourd'hui -après toutes ces années- ou de ma grossesse, je pense que j'aurais répondu à n'importe quoi: tant qu'il se décidait à briser le silence, j'étais prête à accepter n'importe quoi.
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MessageSujet: Re: Photos et propos me font te connaitre Photos et propos me font te connaitre EmptySam 4 Juin - 14:58

    Avoir en face de soit la jeune femme dont des parents parlent fut étrange pour l’australien. Mais quand il reconnu la jeune femme, il alla directement vers elle, ce qui visiblement ne lui faisait pas plaisir à elle. Cooper avait finit par comprendre que parler de sa famille, n’était pas quelque chose d’agréable pour la jeune femme. Mais en évoquant la mère de Cheyenne, il avait vu qu’il avait marqué des points. Cependant, il préférait être clair sur le fait qu’il ne parlerait pas plus de sa famille si elle ne le désirait pas. Alors, ils parlèrent de leurs emplois respectifs et Cooper expliqua qu’il était enseignant à Berkeley depuis très peu de temps, mais que son vrai emploi était qu’il était avocat. La conversation fut alors beaucoup plus légère et beaucoup moins tendue. Ecoutant donc son interlocutrice parler, il n’avait pas du tout fait attention au fait qu’il avait un café et qu’elle pourrait en vouloir, mais qu’elle ne pouvait en boire à cause de sa grossesse.

    Ca fait cinq ans que j’habite à San Francisco et que j’y ai monté mon cabinet d’avocats.

    Oui, cinq longues années qu’il était ici après avoir vécu très longtemps en Australie. Cooper avait toujours vécu en Australie, avant de venir aux Etats-Unis, après que le père de Seth Hainworth ait découvert qu’ils avaient une liaison. C’est vrai que voir que votre bras droit couche avec votre fils n’est pas quelque chose qui doit réellement plaire. Mais Coop devait avouer que sa relation avec Seth l’avait vraiment marqué. C’était la première fois qu’il couchait avec un homme, mais surtout c’était la première fois qu’il était tombé amoureux et à vrai dire la seule fois. Ce jeune homme lui avait apprit beaucoup même s’il était bien plus jeune. D’ailleurs, Cooper l’avait recroisé et ils avaient reprit leur relation où ils l’avaient laissés quand Cooper était partit d’Australie. Sortant de ses pensées, Cooper haussa les épaules en regardant la jeune femme.

    Je ne sais pas si je pourrai vraiment faire ça en enseignant, mais je garde ce conseil en tête.

    En effet, c’était un très bon conseil. Le fait qu’il puisse enseigner le droit ça ne serait pas dur au niveau de la parole car le droit à toujours été une passion pour lui. Mais voir aussi l’intérêt des élèves, ça il en était moins sûr. Il n’avait toujours pensé qu’à lui, alors penser à ses étudiants, il n’était pas certain que sa soit un de ses buts principaux. Mais il verrait bien avec le temps. Il avait déjà pû remarquer que certains élèves avaient besoin d’être mit à jour sur beaucoup de choses. Certains ne pouvaient décemment pas passer leurs examens, parce qu’ils avaient de grosses lacunes. Mais était-ce assez pour dire qu’il s’occupait des intérêts des étudiants ? Ca il n’en était pas persuadé. Posant alors son regard sur son interlocutrice, il remarqua qu’elle lisait avec attention quelque chose. Seulement, lui partit dans ses pensées. Il ne faisait pas vraiment attention à la jeune femme, mais il se mit à sourire. Il se souvenait de la passion avec laquelle la mère de Cheyenne lui parlait d’elle. Sa fille lui manquait vraiment, enfin c’est ce qu’il avait cru comprendre. L’écoutant alors parler, il dû avouer qu’il n’avait pas vraiment de questions.

    Une infusion ?

    Se levant, il attrapa sa tasse de café et alla vers l’évier pour nettoyer sa tasse.

    Je viens de me rendre compte que j’avais bu du café devant vous, ce qui n’était sans doute pas la meilleure idée que j’ai eu, mais je sais que pour une femme enceinte, le thé peut être bon. D’accord, parfois c’est déconseillé, mais si l’infusion dure entre trois et quatre minutes, ça donne un effet équilibrant.

    Prenant la tasse qu’il venait de nettoyer, il mit de l’eau pour la chauffer dans le micro-onde. Puis, ouvrant les placards, il trouva enfin du thé et des infusions. The vert, parfait. Une fois que l’eau fut bien chaude, il y trempa le sachet et se prépara également un thé. Une fois le tout prêt, il déposa les tasses sur la table. Laissant le temps passer, il regarda les autres personnes présentes dans la pièce, avant de reposer son attention sur Cheyenne.

    C’est pour quand le grand événement ?

    Il savait qu’elle comprendrait parfaitement qu’il parlait de sa grossesse. En attendant qu’elle réponde, il retira les sachets des tasses et alla les jeter à la poubelle, avant de lui avancer sa tasse.

    Buvez.

    Souriant, il prit de sa boisson, puis reposa la tasse sur la table, avant de savoir si le thé lui irait ou pas.

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