the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

Some wedding and words left unsaid.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Some wedding and words left unsaid. Empty
MessageSujet: Some wedding and words left unsaid. Some wedding and words left unsaid. EmptyDim 6 Mar - 11:59


Some wedding and words left unsaid. Ed10
Some wedding and words left unsaid. Photo_56698589_avatar_4



    Une nuit sans étoiles et sans lune accompagnait Perséphone dans les rues menant au Campus. Malgré la fraîcheur des heures tardives, elle ne portait qu'un mini-short et un très ample débardeur qui ne cachait rien à son corps. Elle marchait lentement, sans regarder devant, comme si sa pensée et son corps n'étaient pas reliés; c'était le cas. La jeune avait l'impression que trop de choses s'étaient accumulées avec le temps, et qu'elle ne pouvait, ou plutôt qu'elle ne savait tout gérer. Levant la tête vers le ciel, elle se sentait perdue sans les astres qui devaient le décorer.

    Est-ce que... j'ai raté... un épisode dans... tout ce que j'ai... fait?


    Perséphone parlait sans s'écouter. Pourtant ce qu'elle disait reflétait parfaitement ce qu'elle ressentait. Au cours des derniers mois elle avait accompli des dizaines de choses, et pourtant elle avait l'impression qu'elle avait manqué quelque chose.
    La brune marchait à présent sur le gazon de Barkeley, et évidemment, il n'y avait personne pour la voir. Les derniers défoncés ne seraient pas en état de raconter ce qu'ils auraient pu voir. Perséphone regarda sa montre, et réalisa qu'il était plus de 3h du matin. Rentrer dans sa chambre à telle heure réveillerait ses colocataires, et même si en temps normal elle aurait adorer le faire, cette nuit-là elle n'était juste pas d'humeur pour une confrontation quelconque. Dark avait besoin de continuer à réfléchir un peu. Perséphone traversait les couloirs de la fac sans but, sans carte, comme dans la vie, elle avançait à l'aveuglette. Tout était éteint, et plus elle s'avançait dans l'obscurité, plus elle se sentait rassurée. Un pas après l'autre, elle se dirigea spontannément vers sa maison de confrérie. Perséphone n'y allait pas souvent, sauf pour décider qui allait être la prochaine recrue qu'elle se devrait de bizuter. Elle poussa la porte et entra, il n'y avait personne, normal. Qui pouvait être si seul au point de traîner là à une telle heure?
    Elle.


    Voilà, elle était seule, et même si cela pouvait paraître triste, elle s'y sentait à l'aise. C'était une personne solitaire et elle assumait, elle le cherchait, elle y était relativement heureuse. Perséphone s'assit sur un canapé. Regardant ses mains, elle relut sur son poignet le prénom de son frère. Et un rictus qui se voulait sûrement sourire se dessina sur ses lèvres. Dark ne serait jamais seule en réalité. Elle n'avais pas été faite en exemplaire unique après tout.
    Un bruit.


    La solitude de la nuit semblait la quitter, des pas se faisaient entendre. Perséphone s'allongea sur son canapé, reprenant son assurance habituelle, sa froideur, son rôle. Calme, indifférente.

    Qui... va là?

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Some wedding and words left unsaid. Empty
MessageSujet: Re: Some wedding and words left unsaid. Some wedding and words left unsaid. EmptyDim 6 Mar - 18:17

❃ Un chagrin d'amour ne dure que jusqu'au prochain amour.

Charles-Edouard Castello & Perséphone Trisha Dark
Some wedding and words left unsaid. Signhannakit1


    Une nouvelle journée blanche. Je ne trouvais vraiment pas mon passeport, et même si j’avais décidé de reporter la date de mon départ en Corse pour rester avec mes cousines, voir mes neveux naître et Abby & Tasha en pleine santé. J’espérais que tout allait s’arranger avant mon départ, pour que je n’ai pas de culpabilité si j’en revenais vivant. Oui, je ne savais pas si j’allais en sortir vivant, s’ils n’ont pas déjà perdu patience et sont en route vers ici pour me kidnapper et me forcer à devenir leur chef, leur maître et les aiguiller vers de nouveaux casses. Ou je ne sais quoi encore. Pour l’instant je suis sur mon lit dans ma chambre présidentiel. Il y a peu j’aurais pu coucher avec Coleen, et encore pleins d’autres. Maintenant je ne sais plus ce que je veux et qui je suis, je ne sais plus rien. Je me perds peu à peu et ça me laisse indifférent, je m’en fiche au fond, ma vie n’a pas d’issue, j’irais en Corse et deviendrait un chef mafioso corse et deviendrait un truand, un tueur, un connard, en milles fois pire que maintenant. Je vivais mes derniers instants quand l’envie me venait et non comme je voulais, je n’attendais que cette envie qui se réveille, celle qui voulait vivre les derniers moments de sa vie, les vrais moments ; ceux que l’on peut regretter par la suite. Je ne sais pas ce qui va se passer réellement, en tout cas je sais que je suis là, à y penser. J’y pense, j’y pense et je ne fais que ça ce soir. Penser à mon futur, si je vais m’en sortir, à mes neveux qui ne connaîtront jamais le cousin de leur mère, un peu comme un tonton. Je ne les connaîtrais que peu de temps, mais eux n’auront pas le temps de me voir longtemps. Je soutiendrais Abby lors de son opération puis je partirais lorsqu’elle m’aura vu enfin là. Pour de vrai, vu qu’elle est aveugle. Je n’en peux plus de rester ainsi et je finis par me lever, mes jambes me portent vers le miroir de la salle de bain où je me contemple. Il n’est que 3h du matin et je n’arrive pas à dormir, c’est nul, complètement nul. Je prends alors une douche, habillé, je m’en fiche complètement, et laisse un à un mes vêtements s’engourdir d’eau avant que je ne les laisse tomber dans la salle de bain. Je me regarde de nouveau et j’ai l’air un peu plus vivant va-t-on dire. Mon regard se pose sur la commode et je dois choisir mes fringues, je prends rapidement un boxer Calvin Klein blanc suivi d’un t-shirt faisant un V vers mon cou, laissant voir mon torse musclé, de couleur beige. J’enfile un simple pantalon en soie beige aussi et je retourne m’allonger sur mon lit, je regarde mon Iphone puis le repose ; zéro message, zéro appels manqués. Rien. Ah, si. Un message sur ma messagerie. Holly. J’ai un rictus léger et écoute rapidement le message. Elle est heureuse, et c’est tout ce que je lui souhaite, je ne la voulais tout simplement pas cette fille, je l’ai utilisé comme tant d’autres et à présent je m’en veux, j’ai des remords, mais je suis content qu’elle soit heureuse, j’apprécie aussi ce qu’elle a fait, prendre des nouvelles de moi. Elle sort surement avec Swen, comme elle l’a dit. Je ne vais pas la rappeler, surtout à l’heure qu’il est. Il est 3h du matin et ça serait mal de la réveiller, surtout que Swen serait là et serait surement jaloux. Je ne voulais pas lui faire des problèmes, je lui en avais déjà fait assez depuis que je la connais. Je me levais de nouveau et laissait mon portable en haut, je voulais descendre et je le fis. J’avais un petit creux. Je descendis à la cuisine et j’ouvris le frigo tout en posant près de quelques bouteilles d’alcool qui firent un léger bruit quand je les percutai avec mon jus d’orange et mon plat de brownie. J’entendis quelque chose. Une voix. Qui demandait qui était là. Cette voix me disait quelque chose, du moins quelqu’un. Je pris l’assiette contenant les brownies ainsi que mon verre et du jus d’orange bien frais. Je m’avançais dans le salon pour voir assis : Perséphone. Ma Perséphone. Celle qui m’avait bizuté et montrait de quoi bois se chauffait la pire des Gammas selon moi. Son regard croisa le mien, elle m’avait manqué cette folle. Je n’hésitais pas à aller près d’elle, posant les brownies, le jus d’orange et le verre sur la table basse avant de la bousculer un peu pour qu’elle me fasse de la place sur le canapé « C’est moi, tu sais bien, ton mari. » dis-je en insistant sur la fin de ma phrase. Je l’embêtais, elle m’avait manqué, donc je devais rattraper le temps perdue. Toutes ces piques que l’on se lançait à chaque fois que l’on se voyait. Puis ce baiser que je lui avais donné à Halloween, elle s’en rappelait autant que moi. Mais tout cela était du passé, n’est-ce pas ? Sans doute pour elle, peut-être pas pour moi, qui sait. « Alors comme ça Miss Dark refait surface ? Tu te cachais ? On te voyait plus.. et surtout on entendait plus ton ignoble claquement de fouet. » Oui, je détestais juste cela, sadique qu’elle est.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Some wedding and words left unsaid. Empty
MessageSujet: Re: Some wedding and words left unsaid. Some wedding and words left unsaid. EmptyLun 7 Mar - 0:46


Some wedding and words left unsaid. Ed10
Some wedding and words left unsaid. Photo_56698589_avatar_4



      « C’est moi, tu sais bien, ton mari. »

      Cette voix, ce ton, cette façon de parler, la rendaient dingue. Perséphone, avant même d'être totalement allongée, avait reconnu cette voix masculine qui s'approchait d'elle, l'obligeant à garder les yeux ouverts pour ne pas manquer un geste quelconque de... son mari. Ça lui faisait presque mal de se dire qu'elle était mariée, attachée, légalement menottée à Charles-Edouard. Plus de cinq mois plus tard, la brune cherchait encore à reconstituer ce qu'elle avait oubliée de cette nuit á Vegas. Elle cherchait encore à savoir comment elle avait pu commettre un tel dérapage. Il marchait vers elle, posant ce qu'il avait dans les mains, s'asseyant près d'elle, un sourire aux lèvres, la cherchant déjà. Quand était-ce la dernière fois qu'ils avaient eu une conversation? Halloween? Merde... Et voilà, le souvenir de leur baiser lui revint. Perséphone n'était pas quelqu'un qui se repassait les moments heureux en boucle pour se sentir mieux, mais plutôt à se remémorer les souvenirs tristes et douloureux pour ne rien laisser paraître et redevenir celle qu'elle était. Toujours allongée, Dark le fixait, sans dire un mot. Mari. Que voulait-il qu'elle réponde à cela? Elle se dégoûtait un peu, elle avait dit qu'elle annulerait ce foutu mariage, mais elle n'avait pas été capable d'avouer qu'elle était mariée à sa mère, avocate. Il y a 5 mois, Perséphone se sentait extrêmement honteuse d'avoir été à ce point irresponsable. Elle n'avait jamais de comptes à rendre à qui que ce soit, mais elle avait toujours eu un profond respect et une incroyable loyauté envers sa mère. Du coup, l'annulation du mariage était devenue un poids, et elle avait préféré oublier pour le moment. On ne viendrait pas la déranger pour quelque chose que personne ne savait, si?



      « Alors comme ça Miss Dark refait surface ? Tu te cachais ? On te voyait plus.. et surtout on entendait plus ton ignoble claquement de fouet. »

      La brune n'avait encore rien dit, elle écoutait juste. On ne la voyait plus, normal, elle avait décidé de ne plus vivre dans le campus pendant un temps, et rentrer chez elle tous les soirs, ce n'était pas si loin après tout. Le fouet? Charles n'avait pas oublié son bizutage apparemment. Cela la fit sourire à moitié, de cet espèce de rictus froid qu'était le seul "sourire" qu'elle pouvait montrer à autrui. Se couchant sur le flanc, son débardeur tombait, et montrait son soutien gorge noir, et son énorme tatouage sur les côtes; son scorpion. Perséphone le regardait, lui. Lui qui se voulait toujours si fort et si distant. Lui, qu'elle voyait comme un être similaire à elle-même. Il se torturait, il torturait, et continuerait sûrement de vivre ainsi, perdu dans un cercle vicieux qui le mènerait à sa perte, ou à sa plus grande réussite. Elle, eut soudain le regard vague, la fougue de son agressivité était soudainement disparue. Dark était en compagnie de son mari après tant de temps pour ainsi dire, et... ça ne l'effrayait pas, ça ne la dégoûtait pas, ça ne l'énervait pas; au contraire, ça la rassurait.

      - Es-tu célibataire Charles-Edouard?


      La question de Perséphone fut dite d'une traite, sans coupure, sans intonnation, en chuchotant. La brune le fixait toujours, ses yeux ayant retrouvé leur assurance habituelle. Posée sur ce canapée, d'une apparence angélicale, les mots que la diablesse avait prononcés sonnaient étrange. Elle-même se demandait pourquoi elle avait dit ça. En fait non; elle savait parfaitement pourquoi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Some wedding and words left unsaid. Empty
MessageSujet: Re: Some wedding and words left unsaid. Some wedding and words left unsaid. EmptyMer 9 Mar - 19:53

❃ Un chagrin d'amour ne dure que jusqu'au prochain amour.

Charles-Edouard Castello & Perséphone Trisha Dark
Some wedding and words left unsaid. Signhannakit1


    Aussi surprenant que ça pouvait l’être, Perséphone & Moi étions mariés. Nous le sommes toujours d’ailleurs, est-ce un cauchemar ou belle et bien une joyeuse fin pour nous deux ? Moi qui pensait qu’un jour nos caractères si similaires, nos goûts prononcés pour le sadisme, elle n’y voyant qu’un moyen de voir si nous avions parmi nos rangs de véritables rebelles ou bien des poltron qui n’avait rien dans le pantalon, ou des poltronnes rien dans la tête. Il ne suffisait pas d’être beau, fort et savoir tout casser. Il savait falloir faire preuve de ruse, d’ingéniosité et d’instinct à toute épreuve. Ainsi que le sang-froid que donne-la drogue, une sensation d’oubli de la réalité, une libération pour les lâches, un ennemi pour moi. Perséphone semblait loin, moi j’étais juste là, je ne sais pas a quoi je pensais à cet instant précis, ah si ! A nos moments partageaient quelques mois plutôt alors que j’étais censé être avec Aislynn, à ce moment-là je n’aurais pas du faire ça, mais maintenant je ne m’en voulais plus vu que tout était fini avec Aislynn. J’avais le cœur brisé et je voulais partir, sans vraiment vouloir partir. J’avais repris mon mode de vie initial ; couché et ne pas avoir de sentiments, juste du sexe et rien de plus. Même si je sais que j’ai des ambigüités sentimentales avec d’autres, je ne me permets pas de jouer avec ces gens-là, même si la tentation est grande. Mon regard se porte vers le jus d’orange, je me sers un verre et le bois tout en mangeant une petite bouchée de brownie, je n’avais pas réellement une grosse faim, enfin, je ne pouvais mangeais plus alors qu’elle venait de me poser une question qui ne lui ressemblait pas du tout. Je posais alors mon regard sur elle et ne la quitta pas des yeux. Pourquoi me demandait-elle ça ? Ce n’était pas son genre, j’avalais doucement et la regarder avec yeux ébahis, attendant de retrouver la capacité de parler, car là, je ne savais réellement pas quoi dire, et d’un côté j’avais bien envie de l’embêter en la faisant languir pour la réponse. En y réfléchissant, Perséphone n’est pas comme d’habitude. Soit elle m’esquiver, soit elle voulait me faire souffrir, mais là, ma présence ne semblait pas la répugner, je ne savais pas quoi en déduire, donc je devais supposer des choses. Mais je ne supposais rien, car je ne voulais pas me fatiguer à faire des hypothèses, à me mettre dans sa tête. J’allais moi-même me prendre la tête et je ne préférais pas. Je la regardais alors, son débardeur tombait laissant voir ces formes. Mon regard descendit plus bas que son visage avant de remontait sur son visage, ces lèvres que j’avais de nouveau envie d’embrasser. Simple désir ou passé qui revenait à la charge ? Je lui avais fait une proposition à Halloween, je m’en rappelle à présent. Voulait-elle en venir là ?! Un rictus sur ces lèvres, j’étais déstabilisé avec elle, pour la première fois de ma petite vie. Mon regard semblait perdu et je voulais comprendre pourquoi elle me pose cette question. J’essaye de voir plus loin car, tout cela, ne me dit rien qui vaille, du moins, ça m’irait trop bien si je le savais, peut-être ? Je ne voulais pas répondre et le silence qu’elle avait instauré après sa question devenait de plus en plus lourd et plus dur à supporter. Je me décidais à répondre alors qu’elle semblait plus attendre ma réponse que de rajouter le pourquoi du comment de cette question ; il n’y avait pas d’autre solution : ma réponse. J’inspirais doucement puis ouvra enfin la bouche, cherchant mes mots « Tu.. Pourquoi cette question Perséphone ? Ce n’est pas ton genre. – Un blanc – Tu veux me jouer une farce ou un truc de ce genre c’est ça ? – Autre blanc – Finalement.. oui, je suis célibataire. » J’avais, ENFIN devait-elle penser, répondu à sa question, et enfin elle avait sa réponse ; je ne quittais pas son regard et attendait à présent mes réponses ; je lui avais dit la vérité, autant qu’elle me réponde de même, sinon ça n’allait pas le faire, de mon côté je veux dire. Je n’étais pas tenté de suite à lui sauter dessus et à l’embrasser, je voulais que ce soit elle qui le fasse ; pas comme à Halloween. Je ne voulais pas que ce soit moi qui le fasse, mais elle cette fois, car moi j’avais déjà donné et je n’avais reçu qu’un non, que de la méchanceté de sa part tellement elle ne m’aimait pas, sans doute était-ce encore le cas, je ne sais pas et je ne le saurais sans doute jamais. Alors, je me tais, j’attends impatiemment la réponse de la démoniaque Gamma, avec le sourire, du moins un demi-sourire, l’autre moitié de mon visage ets excité, impatiente, je veux savoir. Now.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Some wedding and words left unsaid. Empty
MessageSujet: Re: Some wedding and words left unsaid. Some wedding and words left unsaid. EmptyJeu 10 Mar - 20:29


Some wedding and words left unsaid. Ed10
Some wedding and words left unsaid. Photo_56698589_avatar_4



      Perséphone ne s'entendait pas parler, mais savait ce qu'elle disait. Devant elle se tenait son mari. Son mari. Elle se le répétait soudainement sans cesser dans son esprit. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas eu affaire avec Charles-Edouard, si longtemps, qu'elle en avait oublié ce qu'il dégageait, et son statut auprès d'elle. En quelques mois, il avait été son bizuté, puis son mari. Où pouvait bien être la logique là dedans? Il n'y en avait pas. Elle avait juste fait une bêtise, une grosse bêtise comme tous les jeunes de son âge pouvaient se voir faire. Perséphone était juste allongée là, sans bouger, mais son regard toujours aussi perçant. Elle essayait de comprendre ce que Charles-Edouard était pour elle, quelle était sa vraie place dans la vie de la jeune. Des suppositions venaient polluer son cerveau, mais, elle avait posé cette étrange question. Pourquoi? Son inconscient ne voulait pas lui répondre. Dans le fond, la femme savait pourquoi, mais elle ne pouvait pas mettre les mots là dessus. Il en mettait du temps à répondre. Perséphone s'en foutait royalement. Ce n'était pas le temps qui lui manquait. Il mangeait, il buvait. Et elle, le regardait. Situation à rendre fou le commun des mortels, mais pas elle. Brownies. Tiens, ça lui avait donné faim. Mais, avant de se relever et prendre dans l'assiette de son mari un morceau, miss Dark ne put s'empêcher de remarquer le regard envieux qu'il jetait sur son corps. Elle mordit dans son brownie, et replongeant son regard dans celui de l'homme. Il pourrait toujours regarder, il n'y toucherait pas, pas de si tôt.

      Tu.. Pourquoi cette question Perséphone ? Ce n’est pas ton genre. – Un blanc – Tu veux me jouer une farce ou un truc de ce genre c’est ça ? – Autre blanc – Finalement.. oui, je suis célibataire.


      Pendant son moment d'attente, Perséphone avait pu voir dans les yeux du brun les doutes qu'il se posait à son propos, c'en était presque drôle. Oui, ce n'était pas son genre, mais quand on y réfléchissait réellement, quel était le genre de miss Dark? Elle n'en avait pas, elle ne pouvait pas en avoir puisqu'elle ne montrait pas la même facette d'elle même à tout le monde. Jouer une farce? Sérieusement, à une heure pareille avait-elle un tête à penser à cela? Jouer un tour à Castello, ça elle l'avait déjà fait, et très bien qu'elle l'avait fait. Il s'en souviendrait toute sa vie, à chaque fois qu'il se regarderait nu dans un miroir, il la verrait elle et son fouet à la main, ce même fouet qui laissa la cicatrice de son initiale sur le torse de Castello. A cette pensée, Perséphone sourit. Peut-être le faisant croire qu'elle souriait quant à sa réponse, mais imaginer chaque fille qui passait dans le lit du français découvrir la marque de la déesse des enfers était jouissif.

      - Célibataire... Alors... Je ne vois... pas... pourquoi tu es... là... tu pourrais être dans... le lit... d'un sale BETA...


      La brune avait donc reprit son étrange phrasé. Ce qu'elle disait était bien vrai. Quand on est célibataire, autant prendre une proie facile pour passer son temps et sa nuit, n'était-il pas? Sa réponse semblait détachée par rapport à sa question. Son ton aussi. Question et réponse semblaient ne pas se suivre, ne pas venir du même interlocuteur, et pourtant. Assise en face de Charles-Edouard, elle lui prit le verre des mains et but. Le vida, et se leva.

      - Je me demande... De quelle façon je... pourrais bien... me servir de... mon statut de... Mme Castello...

      Un sourire froid vint habiter ses lèvres. Cet homme se tenant en face d'elle était son mari, et avait une place dans son coeur. Mais, elle s'empêcherait de développer quoi que ce soit à son égard. De un, parce qu'elle ne savait pas développer les sentiments, de deux, parce que c'était CEC, le macho par excellence, et l'homme qui la dompterait n'était pas encore né.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Some wedding and words left unsaid. Empty
MessageSujet: Re: Some wedding and words left unsaid. Some wedding and words left unsaid. EmptyVen 11 Mar - 19:35

❃ Un chagrin d'amour ne dure que jusqu'au prochain amour.

Charles-Edouard Castello & Perséphone Trisha Dark
Some wedding and words left unsaid. Signhannakit1


    Comprendre la miss Gamma était une chose des plus ardues à faire. Moi qui ne comprenais que peu d’elle, j’essayais à chaque fois que je la côtoyais de ‘habituer à chaque facette qu’elle pouvait me montrer et constituer un puzzle de sa personnalité si énigmatique et mystérieuse. Oui, elle l’est, mystérieuse et énigmatique, et elle aime embêter les gens avec ça, surtout moi j’ai l’impression. Peut-être que je me trompe, en tout cas je me rappellerais du bizutage que l’on m’a fait ; grâce à elle. Ce jour-là ce fut l’échange de notre premier baiser ; du moins, un baiser que je lui avais volé. Mais ce n’était pas le premier. Halloween fut la date de notre deuxième baiser avant que je ne reparte vers Aislynn & Paris. Maintenant, je rodais ici, et je ne disais rien, j’attendais seulement quelque chose, une chose inhabituelle qui change ma routine. Oui, je couche avec des centaines de filles en un mois, oui je prends mon pied, mais je m’ennuie. Je veux plus, quelque chose de plus fort, quelque chose de vraie, mais ça va me faire mal car je sais ce que je veux, mais je ne le veux pas réellement, du moins, pas si tôt, pas maintenant. Oui, tomber amoureux n’est pas une chose facile, encore moins pour moi et pourtant j’aimerais tomber sur la femme qui saura me démontrer que l’amour peut m’être accordé à moi aussi. Pitoyable n’est-ce pas ? Je ne sais pas, peut-être que si. Mais il faut que j’ôte ces pensées de ma tête, car je n’aurais pas, du moins plus l’occasion de vivre ces choses-là, là où je serais. Je serais loin de tout et de rien, je ne sais même pas ce qui va m’arriver. Je sais qu’il s’impatiente, et je devrais les appeler pour leur dire que je viendrais le 1er Avril ; s’il pense que c’est le 1er Avril comme en France, là, je serais mal, très mal. J’ai 4 mois de retard sur l’arrivée initial : le 1er Janvier. La mafia me fait des fleurs, mais je sais que je vais en baver quand ils vont enfin me récupérer. Je ne sais pas pourquoi ils ne viennent pas me chercher ici au fond, en France c’était proche, mais là, ils ne connaissent surement pas ou ils ont sans doute des ennemis ? Je n’en sais rien et je devais peut-être me renseigner au niveau de mon oncle, via mes cousines bien sûr. Ou bien les laisser vivre leur vie en paix tandis que je m’en irais pour les préserver tous d’un danger que je ne veux pas voir survenir sans que je ne sois au courant ; je ne veux mettre la vie de personne en jeu ; pas même de ma femme. Oui, Perséphone. Mon regard ne lâche pas le sien alors qu’elle attendait mes réponses ; maintenant qu’elle les as les siennes arrivent. J’ai un rictus et je souris, un sourire qui n’est pas réellement vrai. Comme je le sais, l’on me voit comme ce connard qui brise les cœurs et les culs. Ce n’est pas faux, du moins que pour une moitié. Je ne brise pas les cœurs, on me le brise. Elle prend un brownie et je vois qu’elle a cerné mon regard, ma personne, comme d’habitude elle essaye de m’embêter au fond, je le sais bien. Je ne sais que répondre, du moins, je ne veux pas m’excuser, alors autant établir les faits avec elle, c’est ma femme et qui sait, peut-être qu’elle aurait envie de savoir ce que son mari va faire, enfin, s’il il le sera toujours, car oui, je pense lui redonner sa liberté « Non, je ne culbute pas toutes les bêtas tous les soirs, et puis je ne couches pas autant que ça et je suis célibataire certes et je le resterais un bon moment chérie – j’accentuais dessus – non, en ce moment je prépare mes affaires, je pars bientôt en voyage. - Nouveau blanc puis - En passant, tu ne m'as toujours pas dis POURQUOI ?! » De quoi mettre de l’appétit à sa curiosité et mon regard et mon sourire n’en était que réjouit, j’aimais l’embêter ainsi avec des révélations à laquelle on ne s’attend pas au moment où l’on croit qu’on est le plus fort. Comme ce qu’elle vient de me dire par exemple, BIM dans ma gueule ! Je me lavais à mon tour et la regardais dans les yeux ; jouer avec le nouveau statut qu’elle avait ? Et comment ? Je ne sais pas, en tout cas moi je voyais une chose qui pourrait me faire mal, que l’on s’en prenne pour m’atteindre. Je l’attrapais par le bras et la tournais vers moi, mon regard était sérieux et je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose, ma voix fut sérieuse et grave lorsque je lui parlai enfin « Ne joue pas avec ça, tu ne sais pas quel bêtise tu peux faire avec ça Persé. » Je lâchais son bras avant de me reposer sur le canapé, bras croisés, regardant en face un point invisible sur le mur, il n’y avait rien à voir mais recroiser son regard me tenterait trop, au fond, elle était comme moi, et moi comme elle. A l’inverse. Compliqué à comprendre je sais mais c’est ainsi. Je ne prends plus rien de ce qu’elle mange que j’ai mangé auparavant, j’ai l’appétit coupé, et la tête pleine de scénarios catastrophiques. Quelle femme. Elle sait exactement comment me faire péter les plombs sans que je ne fasse quelque chose pour le mériter, à moins qu’elle ne soit jalouse ou une raison que j’ignore et complètement folle ? Je pose mon regard sur elle et réfléchit, essayant de comprendre le pourquoi du comment, mais avec elle, il n’y a souvent pas de pourquoi, tout simplement pour éviter de réfléchir, je soupire. C’est un mystère, mon mystère. Je le garderais pour moi au fond, du moins, jusqu’à qu’elle se lasse de mon nom et de m’embêter et que je lui donne sa liberté. Je dois lui donner avant que je ne parte, je ne veux pas qu’elle l’est à vie, ça serait con pour elle. Ne plus faire de mal aux gens et enlever le poids que je suis pour d’autres avant mon départ, voilà mon cadeau pour Berkeley avant que je n’aille me perdre dans les méandres de l’obscurité la plus totale.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Some wedding and words left unsaid. Empty
MessageSujet: Re: Some wedding and words left unsaid. Some wedding and words left unsaid. EmptySam 12 Mar - 13:22


Some wedding and words left unsaid. Ed10
Some wedding and words left unsaid. Photo_56698589_avatar_4



      « Non, je ne culbute pas toutes les bêtas tous les soirs, et puis je ne couches pas autant que ça et je suis célibataire certes et je le resterais un bon moment chérie, non, en ce moment je prépare mes affaires, je pars bientôt en voyage. En passant, tu ne m'as toujours pas dis POURQUOI ?! »

      Pendant qu'il parlait, Perséphone ne put s'empêcher de mimer avec sa main et sa bouche "bla bla bla". De toute façon, ce qu'il disait n'était pas politiquement correct, si on y réfléchissait, Il n'était plus célibataire depuis un long moment déjà. Il ne pourrait pas l'être pendant un long moment surtout. Miss Dark était plus ou moins au courant pour ce qu'il avait vécu avec Aislynn, ce qu'il vivait sûrement avec Caroll, et pour son voyage. Fallait pas être dupe, la vie de Charles-Edouard était limite publiée dans People. Perséphone à côté n'avait pas eu de partenaire fixe, jamais. Elle n'a jamais connu l'amour, excepté celui qu'elle ressentait pour son propre frère. Sa vie à elle, n'était pas dans un magazine commun. Charles lui, était presque un personnage public dans le campus. Sa vie dans People... Mais tout comme dans people, les raisons de ses actes n'étaient pas citées. Alors, qu'est-ce qui poussait réellement Charles-Edouard à repartir en France? Voilà, Perséphone en savait jusque là, et n'était pas certaine de vouloir en savoir plus. Quoique, elle avait largement le droit de lui demander. Toujours contre le mur, son mari vint lui attraper le bras avec un air grave et sérieux.

      Ne pas jouer? Bêtise? Il était sérieux là? Perséphone eut soudain un regard meurtrier, quand il lâcha son bras et alla s'asseoir. Etait-il seulement conscient des mots qu'il venait de prononcer?! On entendit soudain comment un des meubles tombait au sol, brisant un vase au passage. La brune venait de foutre un coup de pied dedans. Elle n'avait pas son fouet, il était dans sa chambre, et elle avait besoin de décharger son soudaine colère. Marre. Marre qu'on lui impose des limites inutiles et bêtes, marre que l'on ne lui demande pas son avis. C'était pour cela qu'elle n'avait plus mis les pieds dans le campus depuis quelques mois. Juste parce qu'elle en avait marre de se retrouver au milieu de gens et esprits étroits et égoïstes qui se voulaient dominer autrui, y compris elle. Aussi, elle avait au fond d'elle, la rage d'être liée à Charles-Edouard sans avoir pu dire non. Bon, ni lui ni elle se souvenaient réellement de cette nuit, mais elle savait qu'elle n'aurait jamais pu commettre tel acte en possession de ses moyens. Ou peut-être tout simplement qu'elle pétait les plombs? Perséphone était comme ça, une espèce de geyser qui explosait de temps à autres, la différence avec les vrais, c'est qu'elle n'avait pas d'heure précise d'explosion. Rapidement, elle se retrouva assise sur les genoux de son mari, tenant de sa main droit sa mâchoire, le regard rouge sang.


      - Je joue... avec ce que je... veux. Je fais... ce que je... veux... Et toi... tu vas être... mon prochain joujou...

      Avec force, elle rejeta la tête de Charles-Edouard en arrière et se releva. Elle allait jouer, jouer comme elle ne l'avait jamais fait avec qui que ce soit. C'était quitte ou double. Elle s'en fichait maintenant, rien n'allait la retenir. Oui, elle était impulsive et incompréhensible, et alors? Marchant doucement vers les escaliers, elle tremblait de haine. Ce type qui était avec elle représentait bien plus que le président de la confrérie pour elle, elle en prenait conscience. Mais avant de mettre un adjectif sur ce qu'il était réellement pour elle, Perséphone allait le tester une seconde fois.

      - Je suis... Madame Castello... après tout.

      Elle lâcha un rire froid. Les conséquences? Elle s'en contre fichait, elle avait juste envie de jouer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Some wedding and words left unsaid. Empty
MessageSujet: Re: Some wedding and words left unsaid. Some wedding and words left unsaid. EmptyDim 13 Mar - 14:24

❃ Un chagrin d'amour ne dure que jusqu'au prochain amour.

Charles-Edouard Castello & Perséphone Trisha Dark
Some wedding and words left unsaid. Signhannakit1


    Un jeu, oui, un jeu. Pour elle, pour Perséphone, tout n’est qu’un jeu sans bornes et limites, et moi dans l’affaire ? Que dois-je faire ? Rester spectateur de la propre destruction de celle qui se surnomme Mme Castello ? C’est vrai, c’est elle. Nous nous sommes mariés à Vegas mais ce n’est pas un signe du destin, juste une idiotie, une bêtise de deux jeunes personnes encore ignorante de la vie réelle. Ou peut-être pas. Peut-être que ce soir-là, nous avions voulu vivre réellement et sans limites ? Comme elle faisait, sauf que ce n’était plus un jeu. Le jeu finit quand les proportions de dégâts dépasse le jeu et touche la personne elle-même ; c’est un règlement de compte à partir de là. Je ne voulais pas régler mes comptes avec elle, loin de là, elle n’a peur de rien, encore moins de moi. On pourrait tout simplement s’ignorer l’un et l’autre, jeter ce mariage aux oubliettes, seulement au fond, nous sommes quelque chose l’un pour l’autre, l’ennui c’est que je ne veux pas savoir ce que c’est, je veux juste avoir la certitude que sa vie ne sera pas en danger, je m’en voudrais trop, et je ne veux pas m’en vouloir. Je ne veux pas avoir sa mort sur ma conscience. Alors je vais vers elle et j’essaye d’être convaincant, mais ça ne marche pas avec elle, elle n’en fait qu’à sa tête, croyant tout connaître, si sûre d’elle, mais Perséphone ne sait pas quel danger elle court en portant mon nom et moi j’en prends enfin tout l’ampleur. Elle est ma femme, celle qui semble t-il j’ai choisi jusqu’à la fin de ma vie. Croyait-elle que c’était son devoir de femme de me suivre, de prendre des risques en criant partout qu’elle était ma femme et donc un moyen de pression sur ma personne ? Les hommes de mon père voulaient l’argent, et une nouvelle gloire, redevenir les chasseurs d’antan, mon oncle ou mon grand-père trempe son nez dedans, j’en suis sûr, c’est pour cela qu’ils me veulent. Histoire de famille, encore et encore alors que je vais laisser celle que j’ai reconstitué avec mal ici. Je n’ai pas le choix, c’est pour eux que je pars, et non pour moi. Un geste héroïque pour moi, pour ceux qui ne savent pas, ils ne comprennent tout simplement pas et pense ma décision dérisoire. Ils ne peuvent comprendre, tout comme celle qui est ma femme. Rapidement elle se retrouve sur moi, ôtez les pensées perverses, elle n’est pas si douce. Ces mains attrapent mon cou, puis force dessus, je n’ai pas le choix et l’écoute. Elle veut se montrer forte, une femme forte, je n’ai rien contre et j’en ai connu mais elle, c’est quelque chose, dans le bon sens comme dans le mauvais, je ne supporte pas ça. Elle pousse ma tête avec force contre le divin et puis elle part, disant qu’elle allait faire ce qu’elle voulait avec qui elle voulait, finissant avec moi ; je serais son jouet. Ou du moins, c’est avec moi qu’elle jouerait, c’est ce que je comprenais et j’espérais ne pas avoir tort, car je n’aime pas avoir tort. Mon regard tombe sur le sien, et une envie me prend, celle de l’embrasser ; une envie forte, pénible et gênante si je ne l’assouvie pas de suite ; incontrôlable ; mais je ME contrôle. Avec elle ça toujours été comme ça, dans des situations de crises, nos corps et nos envies concordaient l’une pour l’autre ; la première fois au bizutage, la deuxième fois à Halloween et maintenant ici ; que faire ? Quoi comprendre ? Un puzzle à double sens, ou je ne comprenais rien. Alors qu’elle s’échappe, je n’ai pas le choix et doit la rejoindre, mais pourtant je ne bouges pas ; mon corps et ma fierté s’éveille lentement, comme choqué après un anesthésiant, je suis choqué par cette fille qui semble avoir un pouvoir sur moi ; mais lequel ?! Je n’en sais rien et je ne le serais jamais. Alors qu’elle part, je vais sans doute avoir la paix mais je ne peux pas ; il faut que j’aille la voir, lui gueuler dessus tout simplement parce qu’elle en rajoute encore et encore, sans s’arrêter ; on ne l’arrête pas cette fille ! Je me lève et la suis, la rattrape et finit par la coller au mur, je prends ces mains et les colle contre le mur, au-dessus de sa tête, je colle mon regard au sien, ma tête proche de la sienne, suffisamment pour que ces cheveux à elle frôle mon nez et le chatouille légèrement. Ce n’était qu’un jeu à ces yeux. Son regard reflétait de la haine, alors que le mien reflétait la même chose ; je ne voulais que la protéger et elle ne semblait pas vouloir que je la protège. Je collai mon front au sien, comme à Halloween, contre un mur ; souvenirs souvenirs « Perséphone.. je ne veux pas qu’il t’arrive de mal, alors ne joue pas avec ce nom que je t’ai donné.. je m’en voudrais à vie s’il t’arrivait quelque chose alors je t’en conjure, ne fais pas ça. » J’étais gentil, trop gentil, sans doute trop et finalement je la lâchais, alors que j’aurais voulu l’embrasser mais je ne le fis pas, la dernière fois elle m’avait rejeté et ça risquait surement d’être la même chose. Je posai cependant ma main sur sa joue, la caressant et gardant notre proximité ; elle était belle et je pouvais craquer avec elle, elle savait me rendre fou, me pousser à me retrancher derrière mes sentiments qui faisait apparaître eux mes véritables sentiments pour les personnes, pour qui j’avais de l’intérêt. Elle par exemple. Je ne disais rien d’autre et j’attendais, sa respiration se mêlant à la mienne, je frôlais doucement mes lèvres, ma tête avançait vers elle pour l’embrasser, mais finalement non, je ne le fis pas et reculait doucement. Mon regard ne la quitta pas ; je prenais sur moi pour ne pas lui sauter dessus ; alors je remontais dans ma chambre, je n’avais plus faim, mais je voulais Perséphone c’était clair maintenant. Elle était averti et je pense qu’elle en prendra compte, et puis je ne serais jamais loin si elle a des questions, juste dans ma chambre présidentiel au deuxième étage. Marchant alors tranquillement dans les escaliers, je ne remarquais pas de réaction de sa part, alors je continuais mon chemin jusqu’à ma chambre, voir si elle allait me suivre ou bien rester en bas, ou bien ne rien faire. Arrivé dans ma chambre, je me laissais tombé sur le lit, silencieux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Some wedding and words left unsaid. Empty
MessageSujet: Re: Some wedding and words left unsaid. Some wedding and words left unsaid. EmptyDim 13 Mar - 20:43


Some wedding and words left unsaid. Ed10
Some wedding and words left unsaid. Photo_56698589_avatar_4



      Conséquences, tout acte avait ses conséquences. Une fois arrivée aux escaliers, elle avait monté quelques marches, posant son dos contre le mur. Perséphone était quelqu'un de très impulsif, qui, dans les cas de stress, ne réfléchissait qu'après avoir agi. Celle-ci était l'un de ces fois. Du coup la brune ferma les yeux. Elle savait pertinemment que la haine et la colère ne retomberaient pas, mais elle se devait de comprendre pourquoi elle pétait les plombs comme ça. C'était vrai, des gars, elle en avait vu des centaines, les un plus impertinents que les autres, et pourtant, fallait que ce soit Charles-Edouard qui la mette dans tous ses états. Elle savait qu'elle avait ce même pouvoir sur lui, et elle l'utilisait, mais savait-il seulement qu'il produisait le même effet en elle? Sûrement pas, miss Dark avait le don pour brouiller les pistes, encore et encore, mener ses interlocuteurs là où elle le voudrait. Le noir qu'elle voyait à présent l'aidait à y voir un peu plus clair. Charles-Edouard Castello... L'homme qui était officiellement son mari la mettait à fleur de peau... Pourquoi?

      Soudain, elle sentit comment on la collait au mur. Perdue dans ses pensées elle n'avait pas entendu l'homme arriver. Elle ouvrit les yeux, noirs, d'un noir aussi profond que la haine qu'elle avait contre le monde. Le front chaud de Charles-Edouard vint se coller au sien, et elle eut une impression de déjà vu. Ferait-il exactement le même geste qu'à Hallowe'en? Il parlait. Vaguement, Perséphone entendait qu'il s'inquiétait pour elle, qu'il ne voulait pas que quelque chose lui arrive. Elle, elle était subjuguée par ses lèvres qui bougeaient lentement. Son souffle venait caresser sa peau, et quelque chose dans sa poitrine lui fit mal. Pourquoi s'inquiétait-il pour elle? Pourquoi? Dans quoi était-il fourré exactement? C'était en lien avec ce qui se passait en France? Il posa sa main sur sa joue, et elle eut de nouveau mal au coeur. Étrangement, elle mourrait d'envie de se voir à nouveau embrasser par lui. Mais il ne le fit pas. Il avait avancé son visage si près, frôlant sa bouche, mais il ne le fit pas. Au contraire, il recula, et monta ces fichus escaliers, menant aux dortoirs. Quand il ne fut plus visible, Perséphone se prit la tête entre les mains et s'accroupit. Pourquoi avait-elle si mal quand elle le voyait si près et qu'elle ne l'avait pas? Pourquoi avait-elle si mal de le voir s'inquiéter pour elle? Pourquoi? POURQUOI? Elle ne comprenait pas, jamais un homme n'avait produit ça en elle. Une main vint tenir sa poitrine, la douleur se faisait intense à la pensée qu'il partait, encore une fois, qu'il montait et qu'il la laisserait là. Non, ça ne se passerait pas comme ça.


      Miss Dark monta en vitesse les marches, et le vit, sur le point d'entrer dans sa chambre. Non, elle n'en avait pas fini avec lui, et puis, la douleur de son coeur se dissipait au fur et à mesure qu'elle s'approchait de lui. Elle le prit par le bras, avant qu'il ne pousse la porte. La brune savait qu'elle avait sûrement les yeux rouges à présents, parce qu'elle ne savait pas pleurer devant autrui, et qu'elle était à présent soulagée. Soulagée, mais pourquoi? Il se tourna vers elle, et avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, elle attrapa ses lèvres. Ses mains chaudes autour de son cou, elle savourait son souffle. Dans sa poitrine, la souffrance donna place à un grand soulagement et un sentiment qu'elle ne connaissait pas. Elle ne pouvait y mettre un nom. Perséphone goûtait à sa langue, sans le lâcher. Elle ne le lâcherait pas, elle ne pouvait pas. Ce qu'elle ressentait à ce moment même était bien trop bon comme pour l'arrêter. Mais malgré elle, elle se sépara de lui, d'à peine un centimètre, juste assez pour pouvoir parler.

      - Merde... C'est quoi ce sentiment... que tu fais naître... dans ma poitrine?

      Elle ne mâchait pas ses mots, si elle avait quelque chose à demander elle le faisait, point barre. Perséphone rattrapa sa bouche, la réponse viendrait ensuite, le temps ne les pressait pas. De toute façon, il était relativement tôt à présent, et elle avait l'intention de rester là, et de ne plus en bouger.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Some wedding and words left unsaid. Empty
MessageSujet: Re: Some wedding and words left unsaid. Some wedding and words left unsaid. Empty

Revenir en haut Aller en bas

Some wedding and words left unsaid.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» Too many things left unsaid - PV Calixte
» andrea & eleanore • this is not like your wedding day. cotillion only happens once!
» Wedding Time • Drew & Fleur
» wedding time. gaulthier, meleya, aurea.
» But you left away...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-