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Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael]

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MessageSujet: Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] EmptyJeu 23 Déc - 22:46

    Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] Wiwisexou Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] Wiwisexou2 Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] Wiwisexou1
    LET'S DRAW THE WORLD AGAIN
    RUN RUN RUN Business calls me, trouble down the waterfront. You know, I tried to,now I'm running outta lies, it's a clear view, when all you are is gettin' paid. No more favors, I know what we can do about it Phoenix





      La musique de Phoenix se répandit dans le salon entier. Des amplificateurs Hifi étaient disposés aux quatre coins du salon, chacun diffusant ladite mélodie, faisant trembler les murs et possédant chaque particule du corps de Seextine. La jolie Bêta s’était levée avec une pêche d’enfer ce matin, et son énergie ne demandait que à être dépensé. Cela faisait maintenant une trentaine de minutes qu’elle faisait virevolter son corps d’un bout à l’autre du salon principal. Ses cheveux battaient son dos en cadence, se reflétant au soleil, grâce aux baies vitrées qui lui offraient une vue imprenable sur Hollywood. Tout en se déhanchant, elle avait ouvert un grand sac de sport qui trônait sur son canapé. A l’intérieur, elle y avait disposé plusieurs variétés de pinceaux, des bombes à paillettes, des stickers ainsi que quelques pots de peinture. Aujourd’hui, elle avait rendez-vous chez William, son meilleur ami d’enfance, pour faire une chambre d’enfer à Andréa, le fils de ce dernier. Pour l’occasion, elle avait revêtu un vieux T-shirt blanc usé, et avait mis une salopette en jean par-dessus. Une paire de basket aux pieds, elle courait, dans chaque pièce, vérifiant qu’elle n’oubliait rien. Sur un fauteuil, en face de la table basse, se trouvait un grand sac cadeau, décoré de papillons jaunes et oranges, s’épanouissant dans une prairie où le ciel était bleu et la végétation modeste. On pouvait même y discerner des petites baies rouges et des groseilles. Au centre de ce cadre féérique, écrit en majuscule dans un jaune doré, le nom d’Andréa apparaissait. Du sac, dépassait un petit grelot, reliait à un tissus bleu, la blondinette alla le remettre correctement dans le sac, elle avait eu du mal à faire rentrer cette énorme peluche, mais elle en valait le détour. Tout autour , elle avait rajouté des petits nounours bleus, verts et marron, tons dominants de la future chambre de son petit ange adoré. Elle ne l’avait encore jamais vu mais elle l’aimait déjà de tout son cœur, elle avait hâte de voir sa petite frimousse et de le serrer très fort contre elle.
      Soudain, elle sursauta, un bruit inattendu la sortit de ses pensées. « Coucou! » Elle fit brusquement volteface et fusilla du regard le petit oisillon qui venait de sortir d’une belle horloge murale, sculptée main et taillée dans du chêne. Son père le lui avait offert la semaine dernière et elle s’était empressée de l’accrocher devant ses petits yeux émerveillés, elle n’avait même pas osé lui dire que la simple vue de cette pendule de malheur la répugnait au plus haut point et lui donnait des envies de meurtres lorsque l’oisillon pointait le bout de son bec. Elle réalisa qu’elle s’était promis de le décrocher dès qu’il serait parti mais avec les évènements récents, cela lui avait complètement échappé. Elle consulta sa montre, refusant de se servir de l’objet en face d’elle, qui lui faisait tant horreur, 13h. Elle avait encore un peu de temps devant elle, sans plus attendre, elle se hissa sur le dossier du canapé et se pencha pour saisir l’horloge à deux mains. A nous deux ma laide, elle tira de toutes ses forces mais hélas sans succès. Oh et puis zut, c’était une belle journée et elle n’allait pas se la laissait gâcher. Elle lança un dernier regard meurtrier à celle-ci se disant qu’elle ne payait rien pour attendre. Elle fit une dernière pirouette et arrêta la musique à l’aide de la télécommande. Il était temps de charger les sacs dans la voiture, voiture qu’elle avait acquis très récemment, son père avait enfin céder à ses innombrables supplications. Il n’avait plus eu vraiment le choix, la belle ne cessait de lui faire la tronche depuis qu’elle avait appris qu’il avait eu un fils avant elle et que ce dernier devait maintenant passer du temps avec eux, oui monsieur voulait le connaître. Elle avait donc tourné la situation à son avantage et soutiré quelques présents à son père adoré, c’est-ce qu’il s’appelait avoir la tête sur les épaules voilà tout.
      Elle releva ses doux cheveux blonds en une queue de cheval haute, et se chargea de son sac de sport qu’elle mit à l’épaule puis saisit soigneusement le sac cadeau, prenant des précautions pour ne pas l’abîmer. Elle sortit par la porte d’entrée principale, lunette de soleil en main, la journée s’annonçait parfaitement bien, le soleil lui faisait un clin d’œil et il n’y avait pas le moindre nuage dans le ciel. Les rayons du soleil lui caressait la peau, chatouillant les endroits où sa peau était nue. Son regard se porta sur une décapotable rouge flamboyante, garée dans l’allée, resplendissante, sans aucune trace apparente ni poussière, elle respirait le neuf. Seextine mit les deux sacs dans le coffre avant de s’installer dans le siège conducteur. Une folle joie s’empara d’elle, elle était l’heureuse propriétaire de la voiture de ses rêves, allait retrouver son meilleur ami, la vie était belle finalement, sa rupture avec Bradley semblait déjà loin même si elle y repensait quelque fois quand elle se retrouvait seule, dans son lit, allongée dans le noir. Elle balaya cette pensée en allumant la radio.




THEY WERE IN OUR MINDS UNTIL FOREVER
But we didn't mind, we didn't know better. So we made our own computer, out of macaroni pieces and it did our thiniking while we lived our lives. Regina Spektor - The Calculation



      Ah! The Calculation, elle adorait cette chanson. Elle mit le contact et ouvrit le portail électronique. Elle fit une marche arrière et se retrouva dehors, sur une petite route qui menait à un carrefour un peu plus bas. Elle appuya sur le champignon, laissant l’euphorie de l’instant l’envahir et rigola en chantonnant: « You went into the kitchen funboard, got yourself another hour and you gave half of it to me. » En balançant sa tête de droite à gauche elle remarqua un petit paquet sur le siège passager juste à côté d’elle. « Les bodies! » S’écria-t-elle en se donnant une petite tape sur le front, heureusement qu’elle les avait laissé là, elle les aurait oublié sinon, si ça, ce n’était pas de la prévision. Ahlala ma petite Seex’, qu’elle tête en l’air tu fais, songea-t-elle intérieurement. Elle déboucha maintenant sur une grande avenue, non loin de la maison de William. Elle ressentait une pointe d’agacement dû à son impatience de le revoir, depuis qu’il était revenu à Berkeley, elle l’avait seulement eu au téléphone et son absence avait causé un vide en elle. William était l’une des personnes les plus importantes au monde pour elle, ils avaient grandi ensemble, s’était toujours compris d’un seul regard, d’un seul geste, ils partageaient le même humour, les mêmes expériences, ils avaient fait leurs pires boulettes tout les deux. Ils étaient même allés dans les mêmes écoles, et là encore, ils se retrouvaient à Berkeley, William était décidément un solide pilier pour Seextine. « Hey, this fire, it’s burnin’, burnin’ us up, ooooooououououoh ». Termina-t-elle par fredonner, la chanson touchait à sa fin et elle sera sur le pas de la porte de William dans cinq minutes. Elle grilla un feu rouge, la patience n’était pas le point fort de notre belle blonde et voir le feu devenir orange à cause d’un abruti qui roule à deux à l’heure la mettait hors d’elle. Colérique? Oui, juste un peu. Elle tourna à droite puis à gauche et se retrouva dans un lotissement où s’alignait un paquet de maisons. Elle relâcha l’accélérateur et plissa les yeux, cachés derrière ses lunettes Chanel, afin de déchiffrer chaque numéro inscrits sur la façade de ces demeures de rêves. Si les propriétés étaient dans un premier temps de taille modeste, elle étaient maintenant de plus en plus imposantes et de plus en plus ravissantes. Les villas possédaient plusieurs étages, munis de multiples terrasses, les piscines affluaient, et on se serait cru au salon de l’auto tellement les voitures étaient impressionnantes et entretenues avec le plus grand soin. Aucun doute, c’était ici. Elle aperçut enfin le numéro 1222, elle s’engouffra dans l’allée qui menait au portail. Elle chercha des yeux la sonnette et tomba sur un dispositif digne des films de James Bond, ce qui lui décrocha un sourire, William n’avait pas abandonné totalement le cinéma finalement. Elle enleva sa ceinture et combina ses forces pour se pencher vers le bouton d’appel, sur lequel elle appuya. La blondinette attendit quelques secondes, elle s’était rassise et avait délicatement posé ses lunettes sur sa tête. « A qui ai-je l’honneur? » Elle ne put s’empêcher de rouler des yeux, elle fit mine d’être exaspérait et tourna très l’entement la tête vers la caméra. « Comme si tu ne le savais pas, surprise! » Elle lui lança un dernier sourire avant de s’élancer au devant du portail qu’il venait d’ouvrir. Elle se gara illico presto et descendit avec empressement du véhicule. William se tenait devant elle et elle ne put s’empêcher de lui sauter dans les bras. « Mon petit Oui-Oui! Comme tu m’as manqué! Comment tu vas? Tu as vu, on a le droit à un soleil radieux aujourd’hui! Tu t’es bien installé? Tu as une maison magnifique! Comment trouves-tu Berkeley? Et au faite, tu t’es pris pour un de ces riches collectionneur de diamants? Tu as vu ce que tu as mis comme dispositif de sécurité! Et… » Elle s’arrêta, devant le sourire amusé de son ami, prenant conscience que elle ne le laissait pas en placer une et qu’elle frôlait l’hystérie. « Excuse moi, je me suis un peu laissée aller. » Elle lui adressa un large sourire. « Attends! Ne dis rien, j’ai quelques surprises dont tu me diras des nouvelles. » Elle se dirigea instantanément vers sa voiture, comme une pile électrique, incapable de s’arrêter de gesticuler et incapable de stopper son bavardage incessant. « Je faisais les magasins hier, oui encore! » Elle laissa échapper un petit éclat de rire, traduisant son obstination à toujours vouloir se retrouver avec pleins de paquets sous le bras, et cela pratiquement tous les jours. « Et je suis tombée sur de supers jolies choses pour Andréa! » Elle ouvrit la portière côté passager de sa sublime voiture et sortit dans un premier temps le petit sac contenant les bodies. Elle se dirigea ensuite vers le coffre et l’ouvrit d’une main, avant de passer sa tête sur le côté pour avoir William dans son champ de vision. «  Je n’ai même pas le droit à un petit coup de main? Qu’il est loin le temps où tu était galant. » Dit-elle avec une pointe d’ironie et un sourire trahissant le plaisir qu’elle prenait à le taquiner. Elle referma le coffre d’un coup sec, le sac de sport sur son épaule et le sac cadeau géant dans l’autre main. Elle s’approcha à nouveau de son ami de toujours, et lui donnant un coup de coude. « Vous me faites entrer Messire? » Elle lui fit un clin d’œil, l’air taquin, c’était un beau début d’après midi et cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas senti aussi bien, qu’elle n’avait pas senti cette énergie débordante. Elle regarda attentivement le visage de son copain de couche culotte, se remémorant toutes les mimiques caractéristiques qui lui appartenaient, son sourire provocateur, les petites rides, si on pouvait appeler cela des rides, qui apparaissaient et lui encadraient les coins de la bouche lorsqu’il souriait, se tenant là, à ses côtés, c’était comme si elle retrouvait une part d’elle-même, un morceau d’une photo déchirée, une pièce manquante du puzzle.

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MessageSujet: Re: Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] EmptyVen 24 Déc - 11:59


Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] 23f9e444 Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] 008bh2s3
Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] 008bk1pf Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] C4496991
    Oui-Oui et Mirou
> Le principal ennemi de l'amitié, ce n'est pas l'amour. C'est l'ambition.


    Aujourd’hui nous étions mercredi. Un jour banal pour tant de personnes. Un jour au milieu de la semaine, qui était généralement appréciés par les élèves et les étudiants. Un jour comme les autres pour les travailleurs. Le jour des rendez-vous chez le médecin, le psychologue, l’orthophoniste pour les mamans. Mais pour moi, ce mercredi était un jour particulier. Aujourd’hui, je revoyais pour la première fois depuis des mois, Seextine, ma meilleure amie, que je connaissais depuis que nous portions des couches culottes. Cela faisait maintenant à peu près une semaine que j’étais rentré de la promotion de mon dernier film. Je venais d’emménager dans une jolie petite maison, et bien que des cartons traînaient encore de-ci, de-là, tout était pratiquement rangé et aménagé. J’avais un grand salon avec baies vitrées et cuisine américaine, trois chambres, une salle de bain et bien entendu des toilettes. Cette maison m’avait coûté une petite fortune mais sachant que je comptais rester sur Berkeley dorénavant, je ne regrettais pas cet investissement. Ce matin, à peine avais-je entendu mon réveil sonner à dix heures que j’avais déjà filé à la salle de bain pour une bonne douche qui achèverait de me réveiller. Je n’avais encore jamais été aussi en forme dès le matin. Je passais bien vingt minutes sous l’eau brûlante, sentant mes muscles se décontracter sous l’eau qui s’incrustait dans le moindre de mes pores. J’aimais plus que tout sentir le jet d’eau se propager sur ma tête et sentir cette eau dégouliner sur mon visage. Je fermais les yeux, oubliant qui j’étais et où je me trouvais l’espace de quelques instants. Je ne pensais plus à rien, et surtout pas à celle qui ne cessait de hanter mes pensées jours et nuits, Evan. Evan, cette femme pour qui j’étais revenu, encore et encore. Pour qui j’avais tout abandonné. Cette femme qui m’avait donné une merveilleuse raison de vivre et de me battre. Cette femme qui m’avait offert ce petit ange, notre ange, Andrea. Mon bébé, mon fils, la chair de ma chair, ce petit être qui était plus important que n’importe qui désormais, et pour qui j’étais revenu, pour ne plus repartir. A cause de ma lâcheté, de mes peurs et de ma stupidité, je n’avais pas encore eu l’occasion de pouvoir voir son visage d’ange et de pouvoir serrer ses petits doigts dans mes mains. Je n’avais pas eu l’occasion de plonger mes yeux bleus dans les siens, de sentir son petit cœur battre, de le regarder me sourire. Mais ça ne saurait tarder, j’allais l’avoir avec moi et ça, très bientôt. En attendant, je prenais mon mal en patience et sortait de la cabine de douche, enroulant une serviette autour de ma taille. Il y avait tellement de buée dans la salle de bain que je du passer ma main sur le miroir pour y voir quelque chose. Je me passais une main dans les cheveux, pour les replacer, soupirait et faisait une dernière grimace à mon reflet avant d’aller m’habiller. La journée était chargée aujourd’hui et je n’avais pas une minute à perdre. Prostré depuis quelques minutes devant mon dressing, je décidais d’enfiler des vêtements simples, usés et décontractés, vu les tâches que nous allions accomplir avec Seextine dans l’après-midi. J’enfilais donc un jean troué au niveau des genoux, un vieux tee-shirt gris et j’enfilais par-dessus un polo noir, je devais sortir faire des courses alors autant ne pas attraper une pneumonie maintenant. Une fois habillé, je jetais un dernier regard sur cette boite, soigneusement rangée dans mes étagères de vêtements. Petite boite qui contenais presque une centaine de lettres, toutes au nom d’Evan Callaway et dont personne ne connaissait l’existence. Je filais dans le salon où se trouvait par la même occasion ma cuisine américaine pour me lancer le premier café de la journée avant d’ouvrir en grands les rideaux et de mettre de la musique. The Offrspring, vieil album que j’adorais et qui me mettais toujours la pêche. Aujourd’hui, le ciel avait décidé d’être avec nous puisqu’il faisait un soleil radieux. Je buvais mon café, prostré devant ma baie vitrée, laissant mon esprit vagabondé ailleurs. Malheureusement pour moi, mon inconscient n’en faisait qu’à sa tête, et alors que je lui priais d’effacer de mon cerveau le doux prénom Evan, il s’entêtait à toujours me ramener vers lui. Je voyais son visage, son sourire, ses moindres petits rictus que je connaissais par cœur. Je revoyais cette haine dans ses yeux quand elle m’avait revu quelques jours plus tôt, puis ses paroles, qui m’avaient brisé le cœur. « Je ne veux pas être avec toi. William ». Ce petit bout de phrase ne cessait de passer et de repasser en boucle dans mon cerveau. Mais tu t’attendais à quoi mon vieux ? Qu’elle te saute dans les bras ? Et puis quoi encore ? Tu l’as abandonnée William, tu comprends ce que ça veut dire bordel ! Tu as raté l’accouchement de ton fils ! Oui, oui je sais tout ça, merci de me le rappeler. J’en avais tout simplement marre de penser toujours aux mêmes choses, de ne pas voir le bout du tunnel. J’avais besoin de voir la lumière au bout de ce putain de tunnel. J’avais besoin de croire en quelque chose de nouveau. J’avais besoin d’une nouvelle raison de vivre. Et elle était là. Mon petit ange, je me battrais pour toi.

    Je venais de refermer ma porte d’entrée après avoir fait un détour par la salle de bain pour être un minimum présentable. Je grimpais dans ma voiture que j’avais laissé garer dans la cour de la maison et actionnais la télécommande du portail électrique pour que je puisse sortir. Cet après-midi, avec Seextine, nous avions décidé d’offrir à Andrea une chambre de bébé digne de ce nom ! Hier soir, j’avais fait venir quelqu’un pour qu’il me dessine sur les murs de la chambre de mon fils, des éléments de la jungle, dont la famille marsupilimi. J’avais pris le meilleur pour effectuer cette tâche et effectivement je n’avais pas été déçu. Il nous restait maintenant plus qu’à peindre cette chambre, et ça c’était notre boulot à Seextine et à moi. Je quittais le lotissement où j’habitais et quelques kilomètres plus tard, je manoeuvrais pour me garer devant une grande enseigne de magasin de bricolage, Castorama. J’étais certain de pouvoir trouver mon bonheur là, et je ne fus pas déçu puisque je trouvais les pots de peintures qu’il me fallait, un pot vert, un pot marron, un pot bleu, un pot jaune et un pot noir. Petit passage par le rayon pinceaux et j’étais équipé pour nos travaux de l’après-midi. Avant de pouvoir rentrer chez moi, il me restait une dernière course à faire. Noël arrivait à grand pas et je n’avais encore acheté aucuns cadeaux. Honte à moi, je sais. Je me doutais que ça allait être la foire dans les magasins, vu le peu de jours qu’il restait avant le Réveillon. Réveillon que je souhaitais faire avec ma sœur, mais qui a priori ne comptait pas revenir sur Berkeley tout de suite. Et moi, je ne voulais pas aller voir nos parents, je sentais déjà les reproches arriver à cent kilomètres à la longue. « Pourquoi tu arrêtes ta carrière ? Tu es inconscient ou quoi ? Encore cette fille là je suis sur, cette Megan là ». Evan, maman, Evan. Et cette fille comme tu dis, je pourrais mourir pour elle. Je chassais toutes ces idées de ma tête et repartais en direction du centre ville. Au moins là-bas j’étais certain de trouver mon bonheur. Je devais trouver un cadeau pour ma sœur, pour Andrea, un pour Marie, un pour Seextine et enfin je comptais offrir un petit quelque chose à Evan. Une bonne heure plus tard, j’avais trouvé mon bonheur et je revenais à ma voiture, chargé de cadeaux. J’eu du mal à faire rentrer l’énorme peluche de Mirou dans ma voiture mais après de maints efforts j’avais réussi et j’étais plutôt fier de moi ! Un coup d’œil à ma voiture, 12h30, là c’est sur j’allais être en retard si je ne me dépêchais pas ! En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, j’avais sauté au volant de ma voiture et je retraversais la ville jusqu’à mon domicile. Il était désormais 13h, je devais ranger tout ça et manger avant que Seex ne rapplique à la maison. Après avoir encore une fois actionné le portail pour qu’il s’ouvre, je décidais de me garer dans mon garage prévu pour cet effet. Une fois ceci fait, je récupérais tout ce que j’avais acheté et passais par la porte qui donnait direction à la maison. Le cadeau de Marie était décoré d’un énorme nœud de cadeau rouge, le cadeau d’Evan avait prit place dans une enveloppe argentée, les cadeaux de mon fils et Seextine emballés, je déposais le tout dans ma chambre et repartais pour me cuisiner un petit truc rapide.
    Je finissais de boire mon deuxième café de la journée quand j’entendis la sonnerie qui émanait de mon système de surveillance avec caméra. Apparemment ma meilleure amie venait d’arriver. J’étais plus qu’excité à l’idée de la voir, comme un véritable gosse en fait. Mais tous les deux, c’est ce que nous étions, de véritables gamins. Elle m’avait tant manquée, ma Sexou d’amour. Elle était une des femmes de ma vie, une personne chère et importante à mes yeux, je la connaissais depuis qu’elle était née et jamais nous ne nous étions quittés. Je courrais au boitier électronique d’où je pouvais voir Seextine grâce à la caméra et un immense sourire se dessina sur mon visage. « A qui ai-je l’honneur? ». Bien évidemment que je savais qu’il s’agissait de ma meilleure amie, mais c’était tellement plus drôle de la faire languir. « Comme si tu ne le savais pas, surprise! » ? Je lâchais un bref rire avant d’appuyer sur le bouton qui permettait d’actionner l’ouverture du portail. Oui bon j’avoue que j’étais plutôt bien équipé par rapport à la surveillance, mais maintenant que j’allais avoir Andrea avec moi quelques jours, je ne voulais prendre aucuns risques. Je sortis de la maison, regardant Seex qui était entrain de se garer. Mon dieu qu’elle n’avait pas changé. Mon sourire ne quittait pas mes lèvres et je la serrais contre moi quand elle me sauta dans les bras. Ca faisait vraiment du bien de la revoir, ma blondinette préférée ! « Mon petit Oui-Oui! Comme tu m’as manqué! Comment tu vas? Tu as vu, on a le droit à un soleil radieux aujourd’hui! Tu t’es bien installé? Tu as une maison magnifique! Comment trouves-tu Berkeley? Et au faite, tu t’es pris pour un de ces riches collectionneurs de diamants? Tu as vu ce que tu as mis comme dispositif de sécurité! Et… ». Je lui souriais, attendant qu’elle veuille bien me laisser parler. C’était du Seextine tout craché ça. Elle semblait encore plus excitée que moi par nos retrouvailles. « Excuse moi, je me suis un peu laissée aller ». Je la gratifiais d’un sourire. « A peine, à peine. Toi aussi tu m’as manquée Mirou ! ». Quand je vous disais qu’ensemble nous avions deux ans d’âge mental. Ca commençait déjà par les surnoms ! « Attends! Ne dis rien, j’ai quelques surprises dont tu me diras des nouvelles ». Je levais légèrement un de mes sourcils, attendant quel genre de surprises elle m’avait concoctée. Venant de Seextine, je pouvais m’attendre à tout ! « Je faisais les magasins hier, oui encore! Et je suis tombée sur de supers jolies choses pour Andréa! ». Je levais les yeux au ciel lorsqu’elle m’annonça qu’elle avait encore fait les magasins. Ah ça non, elle n’avait vraiment pas changée. Toujours la même. Je vis sa petite tête blonde se pencher sur le côté pour attirer mon attention alors que j’étais perdu dans mes pensées, les bras croisés sur le torse. « Je n’ai même pas le droit à un petit coup de main? Qu’il est loin le temps où tu étais galant ». Je lui tirais la langue et m’apprêtais à aller l’aider mais elle fut plus rapide que moi puisqu’elle arriva à ma hauteur, me donnai un coup de coude auquel je répondis par un coup de hanches. « Vous me faites entrer Messire? ». Je passais mon bras sur ses épaules en lui déposant un baiser sur la joue. Puis lui attrapait son sac de sport que je pris sur mon épaule. « Après vous gente demoiselle ». Je lui faisais un petit signe de révérence, en entrant dans son jeu. Avec Seextine c’était toujours la même chose. C’était à celui qui taquinerait le plus l’autre. Nous avions les mêmes délires, le même humour, pouvions rester des heures à parler ensemble au téléphone et maintenant nous étions tous les deux parents, ce qui nous avais encore plus rapproché l’un de l’autre. Nous entrâmes dans la maison et je fis déposer tous ses sacs à Seex dans le salon. Je la laissais contempler la pièce pendant que je m’occupais de refermer le portail. « Dis donc c’est pas une nouvelle voiture que tu as là ? Mazette, ça c’est du beau bijou ! » dis-je alors que je regardais par la baie vitrée pour voir si le portail se refermait bien. Sa voiture scintillait, elle n’avait pas une poussière, ce qui trahissait la nouveauté de celle-ci. Je me retournais et regardais Seextine qui me souriait. Je m’approchais d’elle et la prit dans mes bras, la serrant contre moi. « Putain tu m’as trop manquée ma belle ». La jeune femme avait une place toute particulière dans mon cœur et ne pas la voir pendant de longs mois avait ouvert une blessure. Blessure qui se refermait petit à petit alors que je la serrais contre moi. J’avais retrouvée ma troisième moitié, la troisième femme de ma vie, celle qui pouvait me rendre heureux en un clin d’œil.

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MessageSujet: Re: Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] EmptyLun 27 Déc - 22:48

    Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] Wiwisexou Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] Wiwisexou2 Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] Wiwisexou1
    LET'S DRAW THE WORLD AGAIN
    Marsupilami Houba houba ! Houba houba, c'est lui ! Dans la jungle tropicale habite un étrange animal. Houba houba, c'est lui, le Marsupilami!Bien sûr, il sait être gentil mais vaut mieux pas être son ennemi. Houba houba ! Avec sa queue phénoménale, il fait c'qu'il veut, c'est génial ! Houba houba, c'est lui, le Marsupilami. P'tit costaud sentimental, il est malin, original. Il mange des fruits et se régale dans sa cachette verticale. Houba houba, c'est lui, le Marsupilami Charlélie Couture



      « Après vous gente demoiselle » Face à la révérence de William elle ne put dissimuler un sourire conquis, la galanterie faisait finalement encore parti de ce monde. Seextine avait toujours éprouvé une certaine fascination pour ces bonshommes qui baisaient les mains gantées de ces jeunes demoiselles aux sublimes robes et bonne mœurs. Epoque où toute famille prestigieuse faisait appelle aux services d’un précepteur et toute lady respectable devait faire preuve de vertu et d’une raison clairvoyante. Elle aurait bien voulu se mêler à ces bals somptueux, où les ragots ne manquaient guère et voir son nom apparaître dans la colonne des critiques d’un journal tout au moins célèbre. Mais elle ne possédait aucune de ses qualités, très vaniteuse, elle aimait se donner en spectacle et capter l’attention de l’assemblée. Elle n’éprouvait aucune honte à se donner corps et âme au cours d’une fête déjantée, toujours un verre d’alcool à la main, il était rare de la voir repartir non accompagnée. Elle était tout le contraire de ces filles dotées d’une morale irréversible, elle avait même fondé un groupe où les jeunes filles possédant un grain de folie et une joie de vivre incontestable pouvaient se livrer à une course en sous vêtements. Une manière de pouvoir se défouler, profiter de la vie et mettre ses problèmes sous clé pendant toute une soirée entière. Il lui arrivait parfois de vouloir être cette fille, irréprochable sous tous les angles, ayant su dompter toutes âmes qui vivent dont elle aurait croisé du regard et émerveillé leur pupille jusque là, indifférentes au monde qui les entourait, provoqué une lueur d’envie et forcé leur admiration d’une toute autre manière que celle qu‘elle utilisait actuellement, mais avec les siècles, l’avis moral avait changé, et sa petite personne convenait totalement au monde des étudiants délabrés qu’elle côtoyait jour après jour. Elle jubilait face aux visages décomposés des filles qui la jalousaient et mourraient d’envie de lui ressembler, elle adorait remettre certaine personne à leur place sans que quelqu’un ose levait ne serait-ce que le petit doigt, elle voyait certaines personnes boire les paroles qu’elle débitait et se ranger à son humble opinion, comme elle aimait le qualifier. Elle savait être une vraie peste quand elle le voulait, mais elle ne faisait que profiter du pouvoir que l’on lui avait accordé, ni plus, ni moins. Sa côte de popularité lui offrait tout un tas d’opportunités, les plus beaux atouts du campus par exemple, la gente masculine, mais le respect se perdait et Seextine trouvait ces monsieur de moins en moins respectueux envers la population féminine. Il était donc agréable de voir William se pliait aux règles de bienséance qu’elle aimait tant, même si ce n’était que par pur amusement.
      Une fois débarrassée de son fardeau, elle se sentait beaucoup plus légère et entra d’un pas énergétique dans la demeure de William, et quelle demeure! Son ami de toujours avait un goût très raffiné et avait fait de son petit chez lui, quelque chose de majestueux, à la fois moderne et sophistiqué. Seextine sourit gaiment face à l’énorme télévision du salon, elle n’en avait jamais vu d’aussi géante, s’en était bluffant, tout comme le reste de la pièce. Mais avant qu’elle ne puisse faire un commentaire, elle entendit la voix de William s’élevait quelque part vers sa droite. « Dis donc c’est pas une nouvelle voiture que tu as là? Mazette, ça c’est du beau bijou! » Elle lui accorda un sourire plein de fierté et ses yeux se mirent même à briller, elle avait tellement ramé pour obtenir ce merveilleux petit bijou qu’elle éprouver presque à chaque fois un fort besoin d’en parler, elle était un de ses biens les plus précieux et elle lui portait déjà un amour inconsidérable. Avec elle, elle pouvait aller où bon lui semblait, plus besoin de taxi ou bien d’appeler honteusement un ami à une heure tardive pour venir la chercher ou la déposer à tel ou tel endroit. Cette merveilleuse décapotable était tombée à point nommé, juste au moment où elle avait senti la nostalgie l’envahir, face à la couleur vive de sa splendide voiture, elle avait bien vite filé pour faire place au bonheur du bien personnel. Elle rejoignit William, près de la baie vitrée, sautillant comme une petite fille âgée de cinq printemps. « N‘est-elle pas grandiose? Tu l‘aimes?» Elle se tourna vers l’extérieur pour pouvoir la contempler de nouveau, s’émerveiller devant les fabuleuses jantes chromés, s’éblouir face à l’intérieur cuir couleur écru et la finalité de la coupe du véhicule. Il n’y avait pas à dire, elle en jetait. « Tu ne peux pas savoir à quel point j’ai eu du mal à faire céder mon paternel, tu connais papa, toujours à dire qu’il me gâte trop et que sa fille devrait vivre avec un peu plus de bon sens et obtenir son prestigieux diplôme, elle ferait ainsi la fierté de son père et blablablabla….» Elle mima le geste, formant un bec d’oiseau avec sa délicate petite main et se donna plus de contenance en renversant sa tête en arrière dans un soupir d’exaspération. Soudain, elle sentit les bras de William l’enlaçaient et elle s’y abandonna, le serrant très fort. « Putain tu m’as trop manqué ma belle. » Ces mois de séparation avaient été une rude épreuve, William et Seextine étaient toujours fourrés l’un avec l’autre, et cela depuis la petite récré, quand William partait en tournage, c’était comme si elle perdait sa meilleure partie, ils se parlaient au téléphone mais cela ne faisait que renforcer l’envie de se voir, et dieu soit loué, il était enfin là. « Et toi alors! C’est comme si ça faisait une éternité, tu n’es plus du tout le même, tu as pris quelques centimètres et tu as laissé pousser ta barbe. Humm, ça te va bien d’ailleurs.» Bien sûr, elle le taquinait comme toujours. Elle n’aimait pas quand celui-ci désertait la ville, quand elle le retrouvait, elle avait toujours cette impression étrange, celle qui l’avait changé, qu’il avait grandi sans elle. Mais elle ne s’en plaignait pas, bien au contraire, elle avait toujours approuvé ses projets et encouragé pour réaliser ses rêves. « Alors le cinéma c’est vraiment fini.» Dit-elle avec un léger regret, mais elle retrouva bien vite le sourire, prenant conscience des points positifs de la situation. « Au moins tu seras ici avec nous, tu pourras mener une vie de famille et voir ton fils grandir.» Elle l’enlaça une dernière fois avant de desserrer son étreinte. La Bêta avait hâte de commencer à embellir les murs de la chambre du petit ange qu’elle verrait très bientôt, perfectionniste, elle voulait que tout soit parfais et que le petit Andréa se retrouve dans un milieu des plus accueillant possible, de plus, cela rendait heureux William, ce qui ne faisait qu’accroître son bonheur. « Alors, on commen….» Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase, ses yeux s’étaient posés sur une pièce au fond d’un couloir où une bâche en plastique recouvrait le sol et des pots de peintures étaient entreposés. C’était donc là bas que ce trouver la chambre du plus beau petit angelot du monde. Elle s’y précipita en courant, mourant d’envie de découvrir les dessins qu’avaient laissé derrière eux les professionnels. William avait décidé de transformer la chambre de son fils en une véritable jungle où le Marsupilami et son adorable famille avaient élu leur domicile. Elle était maintenant à la moitié de la distance à parcourir et le bruit des pas de William lui parvenaient aux oreilles, le jeune homme la talonnait et avait vite fait de la rattraper. Elle pénétra tout de même dans la chambre avant lui et poussa un cri d’exclamation. « Ouahh! Ils ont fait un travail remarquable! Une fois peinte, on se croira réellement dans la jungle, Andréa adorera.» Derrière une fougère, elle découvrit trois petits Marsus qui se dissimulaient et une idée la frappa de plein fouet. « Tu sais ce qui serait vraiment génial? Ce serait de coller une fougère en peluche sur le mur, ça serait comme si le dessin sortait du mur et quand Andréa grandira, il pourra la soulever pour découvrir ces trois petites canailles, tu ne trouves pas?» Elle regarda William d’un air pensif, promenant son index sur son menton, attendant qui lui fasse part de son opinion. Seextine avait toujours des idées, certaines étaient plus saugrenues que les autres mais elle les partagait tout de même. L’idée de la fougère la fit penser à un livre qu’elle adorait étant gamine, un livre sur les animaux de la ferme où l’on pouvait ouvrir une porte pour découvrir un cheval par exemple ou bien l’on pouvait toucher les fausses plumes d’un petit poussin, le genre de livre interactif dont elle raffolait.
      Depuis qu‘elle avait eu William au téléphone il y a quelques jours, l‘envie de voir Andréa ne la quittait plus et elle se demanda si l‘odeur de peinture due à la toxicité des produits s’en ira bien vite, puisque il fallait une chambre pour que William accueille Andréa, mais après tout la maison était assez vaste et William pourrait même déplacer son berceau dans sa chambre pour être au plus proche de son fils. « Evan t’as dis quand tu pourrais l’avoir?» Elle le regarda avec anxiété, ne pouvant dissimuler l’impatience qui l’habitait, elle se tenait sur la pointe des pieds, les mains jointes en dessous de son menton, elle était déjà complètement gaga à l’idée de le voir. Elle vit William entrouvrir les lèvres afin de lui fournir une réponse mais elle le devança. « Et tu m‘appelleras de suite, à la seconde même où vous aurez franchi cette porte, hein?» Elle fit une petite moue, avançant sa lèvre inférieur, d’un air boudeur et faisant les grands yeux larmoyants dans une parfaite imitation du Chat Potté dans le dessin animé Shrek. Sur ces derniers mots, elle attendit la réponse de son Oui-Oui.

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MessageSujet: Re: Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] EmptyMer 29 Déc - 20:07


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Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] 008bk1pf Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] C4496991
    Oui-Oui et Mirou
> Le principal ennemi de l'amitié, ce n'est pas l'amour. C'est l'ambition.


    Savoir que j'allais avoir ma petite Seextine pour moi tout seul tout un après-midi suffisait à me remplir de joie. Cette jeune femme pleine d'énergie, de joie de vivre et de bonne humeur suffisait à remplir mon coeur de chaleur quand celui-ici était froid comme de la glace. Seextine, cela faisait tellement longtemps que je la connaissais que j'en avais arrêté d'en compter les jours. Avec ma jumelle, elles étaient les seules à vraiment me connaitre par coeur, sur le bout des doigts et à savoir devenier ce que je pensais ou encore décrypter le message que je voulais faire passer. Elle connaissait mes qualités comme mes défauts, mes craintes, mes envies, en fait elle connaissait à peu près tout de moi comme je connaissais à peu près tout d'elle. Alors forcément, un tel attachement à une personne s'en est presque démesuré et quand l'un des deux est absent, ça fait un vide. Enfin pour ma part, c'est ce que je ressentais quand je ne voyais pas Seextine pendant plusieurs jours d'affilé, voir plusieurs mois. Elle comblait une part de mon coeur qui se trouvait désespérément vide quand elle était loin de moi. Nous avions toujours tout fait ensemble, alors quand je partais en tournée ou en promotion de film, il me manquait un élément essentiel à ma vie, j'avais comme l'impression d'être perdu sans mon repère, ma meilleure amie. Elle faisait partie de l'une des trois femmes de ma vie, et ce pour toujours. Nous étions maintenant dans la maison, occupé à regarder le nouveau petit bijou de Seextine. Elle avait toujours aimé les jolies voitures et il fallait bien avouer que celle-là en jetait un max. D'ailleurs quand Seex en parlait, je voyais bien les étoiles qui s'étaient logées dans ses yeux. Personnellement, même si j'aimais bien être au volant de jolies petites bolides, je n'en étais pas aussi frappadingue que ma Seexou d'amour. Moi, mon dada, c'était les télévisions. D'ailleurs l'énorme télévision qui orne mon salon peut en témoigner. J'aime regarder des films sur des beaux écrans avec une belle qualité d'image. Si je m'écoutais, je changerais de télévision tous les mois. Mais j'essayais d'être raisonnable, le fait d''avoir de l'argent ne donnait pas le droit de le gaspiller en faisant n'importe quoi. J'avais toujours eu la tête sur les épaules et je connaissais parfaitement la valeur de l'argent. Pour moi, il était impensable de bousiller tout mon fric en voitures, en sorties ou que sais-je encore. Je préférais l'investir intelligemment et j'en profitais aussi pour offrir des cadeaux à mes proches. Bien sur, vous dire que je n'en profitais pas personnellement serait mentir, puisque j'avais quand même en ma possession une très belle voiture ainsi que toutes sortes de gadgets électroniques mais je savais faire attention et ne pas lancer mon argent par les fenêtres. « N‘est-elle pas grandiose? Tu l‘aimes ? ». Comment ne pas aimer ce petit bijou ? C'était une magnifique voiture, nous étions béats devant la baie vitrée, entrain de la regarder. Seextine ressemblait à une petite fille à qui l'on avait offert sa première poupée quand elle me parlait de sa voiture. Elle me faisait rire. Je voyais ses yeux briller et un large sourire arborait son visage. « Comment ne pas l'aimer sérieusement ? Elle est splendide. Dis, tu me la fera essayer hein ? ». Je me retournais vers elle pour la gratifier d'un sourire et lui faire ma petite bouille de gamin de quatre ans pour qu'elle accepte. J'étais désespérément comme tous les hommes, j'aimais tenir le volant d'un si joli petite bolide entre les mains, même si je n'en étais pas aussi amoureux que pouvait l'être d'autres hommes ou Seextine. Je savais pertinemment qu'elle allait me dire oui, Seex ne pouvait rien me refuser comme je ne pouvais rien lui refuser. C'était comme ça. « Tu ne peux pas savoir à quel point j’ai eu du mal à faire céder mon paternel, tu connais papa, toujours à dire qu’il me gâte trop et que sa fille devrait vivre avec un peu plus de bon sens et obtenir son prestigieux diplôme, elle ferait ainsi la fierté de son père et blablablabla….». Je rigolais à la remarque de Seex. Je l'imaginais tout à fait, faisant des pieds et des mains et imaginant toutes sortes de stratagèmes pour que son père craque et lui offre la voiture de ses rêves. Quand la Bêta avait une idée derrière la tête, elle ne l'avait pas ailleurs, et je comprenais tout à fait que son père ait craqué, imaginant la pression que devait lui mettre sa fille. Et puis Seex savait très bien manier les choses pour faire culpabiliser son père et ainsi le forçant à lui offrir quelque chose, la jeune femme était très forte pour cela. « Parce qu'il n'a pas raison peut-être ? Seex, tu dois bien avouer que ton père t'a toujours tout cédé. Enfin en même temps, j'ai l'impression qu'il n'a pas trop le choix le pauvre ». Je lui tirais doucement la gueule, comme un enfant. Bien sur, en rien je ne voulais lui faire la moral mais j'estimais que quand ma meilleure amie n'avait pas toujours raison, c'était mon rôle de lui dire. On était toujours franc l'un envers l'autre et je ne voyais pas pourquoi cela changerait. Surtout que c'était la vérité, le père de Seextine, qui est soit dit en passant, le meilleur ami de mon père, a toujours tout cédé à sa fille, tous ses moindres caprices et je trouvais quelquefois que Seextine allait un peu trop loin. Alors je lui disais, gentiment mais fermement et généralement elle ne m'en voulait pas, comme je ne lui en voulais pas quand elle me faisait la moral à moi aussi. Parce que j'étais loin d'être parfait, bien au contraire. Je la regardais en souriant, puis n'y tenant plus je l'a prenais dans mes bras, la serrant contre moi. Dieu qu'elle m'avait manquée, j'avais enfin retrouvée la partie de mon coeur qu'il me manquait. Elle m'avait terriblement manquée et bien que nous nous parlions très souvent au téléphone, ce n'était pas la même chose et il manquait le contact physique. « Et toi alors! C’est comme si ça faisait une éternité, tu n’es plus du tout le même, tu as pris quelques centimètres et tu as laissé pousser ta barbe. Humm, ça te va bien d’ailleurs.» Et toi alors! C’est comme si ça faisait une éternité, tu n’es plus du tout le même, tu as pris quelques centimètres et tu as laissé pousser ta barbe. Humm, ça te va bien d’ailleurs ». Je passais ma main sur mes joues et sur mon menton après la remarque de Seex puis je rigolais. Non, je ne me donné pas un nouveau style en ne me rasant pas, seulement je détestais perdre du temps à faire cela, alors quand je n'avais pas de rendez-vous importants ni de soirée, je ne me rasais pas, ça n'allait pas plus loin. Je ne comprendrais jamais les types qui restaient des heures dans la salle de bain à se préparer, se raser très proprement, se parfumer etc, moi je détestais cela. Le seul truc que j'aimais, était de rester des heures sous la douche, ah ça, ça ne me gênait pas du tout, mais pour ce qui était du reste, j'en restais au minimum syndicale pour être présentable. « T'as vu, ça me va bien hein ! On m'a dit que j'étais sexy comme ça et que les filles allaient être folle de mon corps, comme si elles ne l'étaient pas déjà ». Je levais les yeux au ciel, comme pour montrer la stupidité des dires des gens. Puis je rebaissais le regard vers Seextine en lui tirant la langue. Comme à notre habitude, à peine nous étions ensemble que nous débitions conneries sur conneries en pouffant toutes les trente secondes. De vrais gamins ! Ah mince, mais c'était ce que nous étions, de véritables gamins et on adorait ça ! « Alors le cinéma c’est vraiment fini ». Je la regardais, levant légèrement les épaules alors qu'elle enchainait déjà. « Au moins tu seras ici avec nous, tu pourras mener une vie de famille et voir ton fils grandir ». Elle m'en laçais une nouvelle fois et je me perdais dans ses bras. Ils portaient tout le réconfort du monde et c'était exactement ce dont j'avais besoin en ce moment. Car même si je clamais haut et fort que tout allait bien, arrêter ma carrière était un véritable déchirement pour moi, mais j'essayais de ne pas y penser et de penser à mon fils. « Pour l'instant oui, mais c'est le prix à payer pour avoir ma famille près de moi. Je ne suis plus tout seul maintenant, je dois penser à Andrea avant de penser à moi ». Je me tus quelques secondes en regardant Seex puis réalisais ce que je venais de dire. « Whhaa c'est moi qui ait dit ça ? ». Moi, William Carmichael, le mec le plus égoiste du monde, je venais vraiment de dire ça ? Et ben, je venais vraiment d'avancer et de changer, si Evan ne me croyait toujours pas après tout ce que je faisais pour elle, pour eux, c'était vraiment qu'il n'y avait plus rien à tirer de notre couple.
    J'allais proposer à Seextine d'aller voir la chambre d'Andrea pour qu'on puisse commencer les travaux mais elle me devança. « Alors, on commen….». Elle ne termina même pas sa phrase et partit en courant vers la chambre du bébé. Je me mis à sa poursuite et courrais aussi mais elle entra tout de même la première dans la chambre. Je la regardais, attendant une réaction de sa part. Réaction qui ne se fit pas attendre puisqu'elle se mit à crier. « Ouahh! Ils ont fait un travail remarquable! Une fois peinte, on se croira réellement dans la jungle, Andréa adorera ». Je lui souriais, regardant moi aussi l'oeuvre. « Il a intérêt à aimer, avec le mal qu'on se donne pour que tout soit parfait !». Bien entendu je plaisantais. Si mon fils n'aimait pas sa chambre, j'étais prêt à la refaire entièrement et même plusieurs fois s'il le fallait !« Tu sais ce qui serait vraiment génial? Ce serait de coller une fougère en peluche sur le mur, ça serait comme si le dessin sortait du mur et quand Andréa grandira, il pourra la soulever pour découvrir ces trois petites canailles, tu ne trouves pas ? ». J'essayais de m'imaginer ce que venait de me décrire Seextine et encore une fois elle avait totalement raison. La jeune femme avait toujours plein d'imagination et de bonnes idées. Je croisais son regard en lui souriant. « Tu sais quoi ? Tu as totalement raison. C'est une excellente idée ! ». Je la tirais contre moi pour lui déposer un baiser sur la joue alors que nous regardions toujours le mur. « Evan t’as dis quand tu pourrais l’avoir ? ». Je tournais la tête vers Seextine, prêt à lui répondre, mais encore une fois elle me devança et enchaina ses paroles. « Et tu m‘appelleras de suite, à la seconde même où vous aurez franchi cette porte, hein ? ». J'eus droit à la magnifique bouille qu'elle me faisait toujours quand elle essayait d'obtenir quelque chose de moi et que j'étais réticent à le lui offrir. Je me mis alors à rire d'un rire franc et spontané avant de lui répondre. « Dans une semaine je l'ai à peu près. Et tous les week ends donc tu pourras venir squatter presque tous les week ends si tu veux ». J'insistais sur le mot "presque" pour la taquiner en lui souriant. Puis j'attrapais un pinceau en le tendant à Seextine. « Allez on s'y met ? Je te rappelle que tu n'es pas venue pour taper la causette et tout doit être fini ce soir ». Sur ces mots, je lui donnais un coup de hanche pour la faire réagir et j'attrapais à mon tour un pinceau et un pot de peinture que je m'attaquais à ouvrir.
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MessageSujet: Re: Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] EmptyMer 9 Fév - 15:02

    Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] Wiwisexou Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] Wiwisexou2 Une chambre pour petit bébé, j'ai nommé Oui-Oui II! [PV William Luke Carmichael] Wiwisexou1
    LET'S DRAW THE WORLD AGAIN
    Marsupilami Houba houba ! Houba houba, c'est lui ! Dans la jungle tropicale habite un étrange animal. Houba houba, c'est lui, le Marsupilami!Bien sûr, il sait être gentil mais vaut mieux pas être son ennemi. Houba houba ! Avec sa queue phénoménale, il fait c'qu'il veut, c'est génial ! Houba houba, c'est lui, le Marsupilami. P'tit costaud sentimental, il est malin, original. Il mange des fruits et se régale dans sa cachette verticale. Houba houba, c'est lui, le Marsupilami Charlélie Couture



    Alors qu’elle contemplait les dessins qui s’étendaient sur le long des murs de la pièce, Seextine repensa à ce que lui avait dis William quelques minutes plus tôt. C’était vrai, elle était complètement pourrie gâtée, et même à vingt ans cela n’avait pas changé, et le pire dans tout ça c’est que ça ne l’embêtait pas le moins du monde, elle avait toujours mené une vie au milieu du confort et du luxe et ce n’était pas prêt de changer, d’ailleurs, elle détestait le changement, perdre ses repères, se forcer à agir différemment, décidément pas son truc. Mais elle n’était pas agacée quand William la rappelait gentiment à l’ordre, elle savait qu’il la conseiller au mieux pour son bien et avoir un meilleur ami qui veille sur vous ne pouvait être que rassurant. Elle se tourna lentement vers lui, petit sourire en coin et lèvres pincées, une lueur de malice dans les yeux. « C‘est vrai, il n‘a pas eu le choix.» Elle dévoila ses dents en ajoutant pour le taquiner. « Tout comme toi d’ailleurs, on ne peut rien me refuser, tu le sais très bien» A présent, elle affichait un petit sourire satisfait, qu’il était bon d’obtenir ce qu’on voulait, l’histoire de sa vie. Malgré l’important débit de bêtises qu’ils prononçaient à quelques secondes d’intervalle, Seextine avait à faire à un nouveau William, bien sûr, il avait toujours le même humour, la même ironie et c’était comme si ils s’étaient quittés la veille mais son ordre de priorité avait changé et il était indéniable que William avait grandi dans sa petite tête de linotte, il avait pris conscience de ses responsabilités et était entièrement prêt à les assumer, Seextine n’en pouvait que être fière. Elle espérait qu’il serait heureux en commençant cette nouvelle vie, très différente de l’ancienne et maintenant que William avait un enfant, ça ne pourrait que les rapprocher, ils joueront aux parents gâteux ensemble. Et encore, ça c’était le bon côté de la chose, être parent n’était pas de tout repos, il fallait savoir se montrer ferme et autoritaire quand il le fallait, et montrer l’exemple, fini les beuveries et les fins de soirées déjantées desquelles on revenait à quatre heures du matin. Bien que Seextine n’est pas encore fait une croix dessus. Elle prit son ami dans ses bras, voulant lui montrer qu’il pouvait compter sur elle en cas de coup dur et qu’elle approuvait sa décision, elle l’encourageait de tout cœur dans cette voie. « Tu feras un bon père Will.» Elle lui accorda son regard le plus sincère tout en dégageant une mèche sur le front de William. « Bon! Reportons notre attention sur cette chambre, on a du boulot.» Elle s’accroupit et ôta le couvercle d’un énorme pot de peinture de cinq litres et déposa un peu de son contenu sur une palette, ses bras fragiles tremblant sous le poids de son fardeau, elle pourrait ainsi peindre les hauteurs des murs sans encombrements. « Tu sais, pour la fougère, on devrait aller faire un tour au magasin de jouets au coin de la rue une fois notre besogne finie.» Elle souriait, elle avait prononcé le mot besogne en prenant soin de détacher toutes les syllabes. « On devrait bien trouver une peluche et on la fixera avec de la glue extra forte, qu‘en penses-tu?» Elle jeta un œil derrière elle et vit que William s’emmêlait littéralement les pinceaux. On aurait dit qu’il avait deux pieds gauches à la place de ses deux mains blanchâtres longues et étroites. Elle se leva et vit qu’il avait foutu un sacré bazar, on n’arrivait même plus à distinguer les petits des gros pinceaux, c‘était pour dire. « Ohlala, tu n‘es pas doué mon bonhomme.» Elle le gratifia d’un regard où se lisait reproche et amusement et lui assena un léger coup de hanche mais ne réussit pas à le faire tomber par terre. « Tu vois bien que tu ne pourrais pas te passer de moi un seul week-end.» Elle lui décocha un regard moqueur, c’était un clin d’œil à sa réflexion de tout à l’heure, elle savait pertinemment qu’il plaisantait et qu’elle serait toujours la bienvenue chez lui mais malgré tout, elle n’allait pas trop s’imposer, William avait besoin de se retrouver seul avec son fils et aussi pour réfléchir à son future avenir en tant que père de famille. Le jeune homme s’empara d’un pinceaux au pif et le lui donna, ainsi qu’une réponse à son coup de hanche. « Allez on s'y met ? Je te rappelle que tu n'es pas venue pour taper la causette et tout doit être fini ce soir » Ben voyons, c’est vrai qu’elle aimait bavarder mais monsieur non plus n’avait pas la langue dans sa poche. « Je te renvoie ta remarque.» Elle rigola de bon cœur et lui assena une petite tape amicale. « On commence par les hauteurs?.» Ses yeux se tournèrent vers le plafond en attendant sa réponse, et elle prit conscience que la tâche allait s’avérer plus difficile qu’elle ne pensait, ils en auraient pour des heures à tout peindre et elle espérait que après quatre heures à tenir son pinceaux bien droit et tachant de ne pas dépasser les limites du dessin tracé au crayons de bois gras, elle trouverait toujours cela amusant. Et oui, elle n’avait pas changé, Seextine se lassait vite, elle était comme un enfant qui commençait un jeu de construction mais sans jamais le terminer. Sans lâcher le plafond des yeux, elle s’adressa à William. « Dis moi Will, on va pas faire du non-stop hein?» Elle perçut qu’une pointe d’inquiétude s’était emparée de sa voix et que le découragement devait pouvoir se lire dans son regard et l‘affaissement de ses épaules dû à un léger soupir. Cependant, elle sourit sans plus attendre, puisque malgré tout la dur labeur, que peindre une pièce, représentait, elle était heureuse d’être ici et de partager ce moment avec lui, car c’était un grand moment, un des premiers gestes qu’il faisait en tant que parent et elle n’aurait raté cela pour rien au monde. « Je ne veux pas partir défaitiste mais on va bien en baver.» Ses lèvres se retroussèrent, dévoilant ses dents éclatantes tandis que ses yeux rieurs cherchaient la complicité dans les yeux de William. Aller, ils auraient fini ce soir, elle prit une grande inspiration et posa le pied sur la première marche de l’escabeau placé devant elle sur lequel elle se hissa, elle plongea alors son pinceaux dans le liquide de la peinture bleu azur et commença à peindre un ciel sans nuages.

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Jake Fitzgerald
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