Rendez-vous nocturne ¨[P.V William L. Carmichael]

Invité

Ocean Beach, la plage la plus touristique et belle du coin... Elle s'étend sur plusieurs kilomètres et fait rêver les étudiants à leur sortie de l'université. Seulement ce n'est pas vraiment le genre d'endroit où l'on peut être "tranquille": Beach volley, Cris, Jet-ski, surfers, tournois de foot-ball ou encore feux de camps le soir... C'est le refuge des jeunes d'une certaine manière. Aubbry adore cet endroit et y vient souvent pour se baigner ou faire la fête avec des amis du campus.

Il était exactement minuit sur la montre en argent d'Aubbry, lorsqu'elle se dirigeait vers la plage, éclairée par les lampadaires de la ville. La plupart des gens trouveraientt sa louche, une ballade nocturne et ça serait très "logique". Seulement ce n'était pas tout à fait cela. La jeune femme avait rendez-vous avec William L. Carmichael, la jeune rock star, milliardaire à la vingtaine, mais aussi étudiant à Berkeley. C'était peut-être incroyable, mais elle avait l'habitude de le retrouver "clandestinement" certains soirs, dans des lieux différents... Certainement pas pour joué au monopoly. Aubbry n'était pas une fille facile, ni une dévergondée, mais elle aimait s'amuser...Encore plus avec un bel homme comme lui. Aubbry savait que ce n'était qu'un simple "jeu" entre eux et que même s' ils étaient attirés physiquement, ça n'irait pas plus loin. William a trop une réputation de "volage" et elle sait qu'elle serait exposée aux médias si elle sortait avec lui...Or Aubbry aime la discrétion et ne parlons pas de l'engagement amoureux. La jeune femme n'a jamais eu de relations sérieuses, par sa faute... Elle a peur d'être déçue ou trahie, alors elle préfère joué à n'importe quel prix. Ils avaient donc rendez-vous à L'Ocean Beach à minuit vingt précise... Originale et entreprenante, Aubbry choisissait toujours des lieux insolites et variés pour leur partie de "jambes en l'air". Elle s'était renseignée à l'avance si un feu de camp ou une fête était prévue sur la plage, mais rien en vue. Tant mieux pour eux... Ils seraient
tranquilles. Aubbry avait sorti le grand jeu: robe rouge moulante, lingerie coquine et talons aiguilles. La jeune femme adorait être désirée par William, vu leur petit jeu de séduction. Elle s'était parfumé avec Nina Ricci et avait préféré se maquiller légèrement, pour rester naturelle. Arrivée sur les lieux, elle se posa sur le sable chaud, en retirant ses talons avec délicatesse. La jeune femme se détacha les cheveux pour les laissé voler aux vents... Aubbry admirait la pleine lune pensive. Elle s'était recroquevillée, ses mains
sur les genoux, en attendant l'arrivée de son "amant". C'est après quelques minutes, qu'elle aperçue sa silhouette, arrivant près d'elle. Aubbry afficha un radieux sourire, tout en se relevant. La jeune femme s'approcha, sans le quitter des yeux. Elle plaça ses cheveux derrière les oreilles et remit le col de chemise du jeune homme, qui était mal mis.

_ Bonsoir Will murmura-t-elle en lui embrassant le coin des lèvres

La jeune femme avait prit l'habitude de le surnommer ainsi, pour rendre leur relation plus "intime"... Aubbry lui attrapa la main et l'emmena avec elle. Après avoir trouvé un endroit à peu près correct sur cette plage, Aubbry lui lâcha la main et lui ordonna de s'asseoir sur le sable, quelque peu amusée. La jeune étudiante s'empressa de s'agenouiller en face de lui, avec un sourire coquin au coin des lèvres, légèrement colorées de rouge.

_ Tu es toujours aussi ponctuel... Avoua-t-elle avant de lui embrasser le cou.

La jeune femme n'était ni timide, ni extravertie seulement... Avec William, elle avait l'impression d'être une autre personne et d'être plus "libre" dans tous les sens du terme. Sans compter, que leur petit jeu lui plaisait et même si elle se le cachait, Aubbry en devenait presque accro. Éclairés par la lumière de la peine lune, ils pouvaient très bien se voir. La jeune femme ne pouvait s'empêcher d'admirer son visage d'ange et son regard si profond... Une espère d'alchimie régnait lorsqu'ils se voyaient secrètement. Aubbry ne saurait pas vraiment l'expliquer et ce ne serait pas d'une grande
utilité. Elle n'attendait qu'une chose, qu'il la complimente sur sa tenue et qu'il prenne les devants...

Elle se rapprocha un peu plus de lui pour que ses lèvres soient à quelques millimètres des siennes... Ne le quittant pas des yeux, Aubbry s'avança délicatement pour atteindre sa bouche. L'étudiante, déposa un doux baiser sur ses lèvres et rouvrit les yeux. Un sourire rempli de désir, se souligna sur son visage de poupée. Aubbry passa sa main dans ses cheveux blonds qui volaient aux vents, tout en se pinçant la lèvre inférieure.

Invité

Berkeley… Son soleil, ses plages… Ses californiennes ? Peut être oui. L’université profitait vraiment d’un cadre merveilleux pour n’importe quel étudiant qui voudrait venir faire ses études dans un endroit presque paradisiaque. Bon l’étudiant doit être fortuné, mais cela vaut le coup. C’est comme vivre à St Barth toute l’année, mais en mieux. Berkeley avait prés du campus de fabuleuses plages de sables fins qui avaient diverses utilités pour les élèves soucieux de faire la fête de ou de s’amuser. Une fête sur la plage ou un rassemblement nocturne pour un bain de minuit ; tout était possible en Californie grâce à ces ressources naturelles et à ce climat chaud presque en permanence tout au long de l’année. William et sa sœur n’avaient pas fait un mauvais choix en se décidant à débarquer ici, en pensant allier sérieux de l’université avec possibilité de faire la fête ainsi qu’un peu de travai personnel pour leur carriére. Non, évidemment, William n’allait pas totalement changer de vie alors qu’il arrivait à Berkeley, il ne pourvait tout simplement pas. La musique, le cinéma, c’était sa vie, alors comment honnêtement s’en passer pour ne devenir qu’un simple étudiant riche mais surtout, lambda. Tout ce qui le caractérisait était arrivé avec lui. Ses passions évidemment, mais aussi son caractère si spécial ainsi que tout ce qui avait fait de lui une star connue surtout en Amérique et en Europe : son talent, et sa gueule d’ange.

Et son caractére volage ? Oui, probablement. Il était chez les delta, donc cela n’était pas vraiment choquant. Et puis, pouvait on vraiment le blamer de profiter un peu de son physique ou de sa popularité ? Evidemment, certains le faisaient, et c’était compréhensible, mais on n’était plus au dix septiéme siécle, il fallait bien savoir vivre avec son temps et la fac était la période de la vie ou les gens étaient le plus volage en général. Rares étaient ceux qui restaient fidéle à quelqu’un des l’age de vingt ans. Dans ce cas la, ils ne savaient pas du tout à coté de quoi ils pouvaient passer, les plaisirs, les fêtes, les ouvertures d’esprits divers et variés qu’ils loupaient. Evidemment, il y avait « ne pas passer tout son temps en couple » et « être volage ». La première catégorie pouvait faire comprendre que parfois, il était possible d’être en couple mais cela cassait après quelques temps, et la seconde signifiait que la personne n’était jamais en couple, et passait juste son temps à batifoler avec des personnes différentes. William faisait clairement partie de la seconde classe de personnes, celles qui ont peut de l’engagement ou qui ne souhaitent tout simplement plus du tout s’engager à cause d’une déception amoureuse deja arrivée dans le passé. Et c’était exactement le cas de William. Il ne voulait pas prendre les même risques qu’il avait deja pris dans le passé, celui de voir sa vie privée déballée partout dans les médias et sur Internet. Il n’en était pas question.

Pourtant, il ne se lassait pas d’avoir des conquêtes, multiples mais toute sublimes. Pour lui, tout cela n’était qu’un jeu dont les régles changeaient souvent. Mais il n’y avait jamais rien de sérieux. Pour la majorité des filles qui passaient la nuit avec lui, elles n’avaient même pas son numéro de portable. Il ne les reverraient sûrement jamais. Mais d’autres étaient un peu plus habituelles pour lui, mais il ne sortait pas avec pour autant. C’était différent, c’était un véritable jeu entre jeunes adultes consentants, une relation d’amitié améliorée en fait. En fait, c’était le cas pour Aubbry. Il l’avait rencontré il y avait quelques mois de cela, et entre eux, il y avait un certain courant qui passaient. Ils n’étaient pas ensemble, et c’était de toute évidence proscrit mais cela ne les empechait pas de s’amuser l’un avec l’autre assez réguliérement. Il n’y avait rien de mal dans leur relation, ils faisaient ce qu’ils voulaient apres tout.

Dans son sublime cabriolet, le jeune homme roulait vers la plage surlaquelle il avait rendez-vous. Evidemment, le temps extérieur lui avait permi de rouler « cheveux au vent » comme dirait l’expression, et il sentait les embruns de la mer toute proche deja. La plage n’était pas tres eloignée du campus, ce qui faisait d’elle un endroit extremement pratique pour n’importe quelle fête l’été. Pourtant, ce n’était pas vraiment à une fête entre étudiants a laquelle se rendait Will, mais plutot a une fête bien plus privée ou seules deux personnes étaient conviées. Le chemin n’était pas long, mais il écoutait dans sa voiture un vieil album des Rolling Stones. Il cherchait de l’inspiration et en général c’était dans les bon vieux classiques qu’il pouvait toujours la trouver. Et puis, ca passait le temps. Car a minuit passé, dans une voiture, il n’ avait pas grande distraction. Peut etre que Will aurait du partir un peu plus en avance ? Bref, il n’était pas en retard et arriverait tout juste à l’heure avec un peu de chance.

Dix minutes plus tard, son cabriolet était garé sur le parking bordant la plage. Il allait rejoindre la jeune femme qui devait deja l’attendre. Arrivant sur le sable, il se dit qu’il n’était surement pas vraiment habillé pour la plage, mais ce n’était pas grave. Il ne portait qu’une chemise blanche avec un jean bleu foncé et une paire de basket d’une tres grande marque américaine mais même ce look totalement décontracté le rendait a la fois beau et élégant. Il avait du charme c’était indéniable, mais la jeune femme qu’il allait retrouvé n’en était pas du tout dépourvue non plus. Bien au contraire ! Elle était vraiment sublime ce soir, comme à tous leurs rendez-vous il fallait l’admettre. Will, lui, n’aimait pas vraiment passer trois heures à se préparer ou a se décider qu’elle tenue adopté. Disons qu’il avait d’autre priorité. Il détailla avec attention celle qui était venue l’accueillir, resplendissante dans une robe rouge qui la mettait parfaitement en valeur, légérement plus petite que lui même avec des escarpins- il fallait avouer qu’il était particulièrement grand tout de même-, sentant exquisément bon et étant maquillée avec goût. La soirée allait sûrement être des plus agréable.

« Bonsoir Will »

Elle l’embrassa au coin des levres, la ou se creuse une fossette presque enfantine lorsqu’il sourit. Will…. Tout le monde lui donnait ce surnom qui lui était presque devenu indifférent. William, ou Will, il n’était vraiment connu que sous ces deux appellations la, mais cela ne dérangeait pas le jeune homme qu’Aubry l’appelle de la sorte. Bien au contraire. Il était juste habitué à entendre ce surnom crié par des fans hystérique que susurré presque trop doucement au creux de l’oreille. Cela changeait, et ce n’était surement pas plus mal. Caressant doucement la nuque de la jeune femme, il répondit en souriant :

- Bonsoir Mademoiselle Langley.

Elle le tira par la main pour qu’ils aillent s’installer quelques part. Il s’assiérent enfin sur le sable qui malgré l’absence de soleil, était encore tiède, a la limite du chaud. On entendait les vagues arriver sur le rivages et se fracassant, créant de l’écume. L’odeur de sel était clairement identifiable, mais ce n’était pas désagréable, c’était la Californie. C’était la que le jeune homme avait grandi, il connaissait bien cet état et était tout bonnement de retour chez lui.

« Tu es toujours aussi ponctuel »

Pourtant, en général, il était franchement rare que le jeune homme arrive à l’heure lorsqu’il s’agissait de se rendre quelque part. Aubbry le motivait sûrement alors. Combien de fois s’était il fait engueulé par son producteur pour ne pas être arrivé a l’heure, ou encore par sa sœur pour louper leur rendez vous sans envoyé un texto pour ne serait ce que prévenir. En même temps, on en pouvait pas vraiment donner de caractéristiques très précises pour le jeune homme tant il était paradoxal, changeant vraiment presque de personnalité à certain moment, en fonction du contexte, de la situation, et des gens qui pouvaient l’entourer. Il pouvait être parfois sur de lui, comme maintenant, alors qu’il se retrouvait seul avec Aubbry, ou alors très incertain lorsqu’il arrivait seul dans une boite de nuit ou un attroupement se créait autour de lui et ou il ne faisait que sourire.

La jeune femme venait de s’approcher de lui, l’embrassant de la pointe des lèvres, puis faisant durer quelque peu leur baiser. C’était la manière de faire d’Aubbry, la jeune femme se voulait joueuse et c’était vraiment ce qu’il aimait chez elle. De plus, elle réussissait presque à chaque fois à le surprendre, et elle réussissait surtout a ne pas le lasser comme chacune des autres filles qui avaient voulu tenter de jouer de cette manière avant elle. Il était vrai que leur relation était spéciale, qu’elle en dérouterai sûrement plus d’un mais William se fichait du regard des gens et de leur soit disant jugement de valeur, leur morale l’indifférait totalement.

- Et toi tu es encore plus sublime que d’habitude.

William venait de finir les paroles de la phrase que la jeune femme avait laissé en suspens. Évidemment, il savait toujours trouvé ses mots au bon moment, mais il les pensait vraiment. L’hypocrisie n’était pas vraiment un trait de caractère du jeune homme qui préférait de loin la franchise. Pour communiquer, il n’y avait pas mieux, pour se faire des amis, pas pire. Mais il s’en moquait, les amis, réels, il les comptait sur les doigts de la main tant il ne pouvait pas vraiment accorder sa confiance. Le star system avait fait de lui quelqu’un d’assez parano niveau confiance en les autres. C’était dur a dire mais il ne se confiait pas, sauf à sa sœur. Il préférait écouter les autres, c’était bien plus intéressant et au moins il n’avait pas a se dévoiler.

Bref, le jeune homme fit glisser la jeune femme sur ses genoux et s’approchant d’elle, il l’embrassa a son tour. Sauf que cette fois ce fut un baiser plus passionné, peut être un brin fougueux mais tellement bon, ce genre de baiser de fin de film romantique au cinéma, en plus, avec la lune qui les illuminait, le spectacle devait surement être sublime. Une belle scène à tourner. Si quelqu’un d’autre avait pu se trouver sur cette plage déserte, il aurait pu sentir l’alchimie entre ces deux la, cette électricité qui les enveloppait hors du manteau de la nuit. Mais ils étaient seuls, et surement pour toute la nuit. Le baiser fut rompu d’un commun accord et, tout en caressant la peau du coup de la jeune femme d’une main, et la tenant contre lui d’un autre, William déclara avec un sourire courbant le coin de ses lèvres devenues plus rouge grâce au rouge à lèvre transmis par le baiser :

- Tu as réussi à trouvé une excellente idée de lieu pour ce soir… Je suppose qu’on va être seul tres longtemps…

Invité

"Bonsoir mademoiselle Langley"

La jeune femme aimait lorsqu'il l'a prénommait ainsi. William avait tellement de classe même sans prendre vraiment soin de s'habiller avec un costume. Quand à son sourire, il était unique avec ses petites fossettes au creux des lèvres. Aubbry déposa juste ses lèvres sur les siennes pour une "mise en bouche" pourrait-on dire, puis se recula. Elle savait qu'il adorait ce petit jeu de séduction et tous les préliminaires qui en suivaient.

"Et toi tu es encore plus sublime que d'habitude."

L'étudiante fut instinctivement flattée, ce qu'elle ne pouvait cacher. C'est vrai, qu'elle s'était longuement décidée devant sa penderie, à ce qu'elle allait mettre pour ce rendez-vous nocturne. En y repensant, William avait de la chance car la jeune femme n'était pas du genre à s'habiller souvent comme ça, pour un homme...Encore moins resté des heures à cogiter pour savoir quoi mettre sur elle. Sauf qu'avec lui, tout était différent... Peut-être parce que lui-même l'était. Elle lui lança une "merci" des plus sincère.

William l'avait entrainé vers lui, sur ses genoux alors qu'elle passait ses bras autour de son cou. Il l'embrassa un brin plus fougueux et passionné... Elle sentait le désir montait entre ces deux jeunes amants et lui rendit aussitôt son baiser. On pourrait presque faire une comédie romantique sur leur histoire, ou encore prendre des clichés de leur rendez-vous. Surtout que les endroits choisis par la demoiselle, était tous mémorables: la salle de danse classique de la ville, les douches du complexe sportif, la chambre froide du self, le centre commercial, le lac de la ville ou encore, la cabane abandonné... Tous ces endroits, ils les avaient fait un par un, avec tout autant de passion qu'il fallait. Aubbry savait pertinemment qu'il était volage et courrait à droite et à gauche...En fait, elle avait complètement cerné son caractère et les réactions qu'il avait en fonction des situations. Ce qui l'a surprenait énormément, c'est que William continue à vouloir la voir depuis des mois...C'est vrai, connaissant son mode de fonctionnement et son statut de "star internationale", ce c'était étrange, sans pour autant lui déplaire. Il faut dire qu'Aubbry ne lui a bien fait comprendre que le fait qu'il soit star, ne l'intéressait pas et même s'il était fils de facteur, elle le verrait... Serait-ce ça qui lui aurait plus ou le naturel de l'étudiante? Peu importe, il se voyait sans que personne ne le sache et même pas les médias, qu'ils fuyaient. Le jeune homme se détacha d'elle un moment pour prendre la parole, tout en la maintenant près de lui.

_Tu as réussi à trouvé une excellente idée de lieu pour ce soir...Je suppose qu'on va être seul très longtemps...

Aubbry se mit à sourire avec la plus grande satisfaction, mais pour deux raisons bien particulières. Premièrement, il l'avait complimenté avec tellement de franchise qu'elle en restait muette. Deuxièmement, William avait les lèvres rouge du au rouge à lèvre d'Aubbry. La jeune femme posa alors l'un de ses doigt sur la bouche de son amant et d'un geste délicat, lui retira le rouge de ses lèvres... En se plongeant dans son regard, cheveux aux vents, elle admirait leur moment privilégiés ensemble, dont elle ne se lassait jamais.
Le spectacle était vraiment insolite: un cadre paradisiaque, une plage rien que pour eux, une pleine lune les éclairant comme un projecteur et le sable encore tiède, leur caressant la paume des pieds. Aubbry n'aurait voulu rêver de ce moment pour rien au monde. De tout manière, tout cela était bien réel... L'étudiante approcha son visage de lui, laissant quelques millimètres de séparation.

_J'ai toujours d'excellentes idées, tu devrais le savoir... dit-elle avec un sourire coquin

La jeune femme pouvait entendre la respiration et les battements du coeur de William, tellement ils étaient proches. Elle colla sa bouche contre son oreille droite.

_ Je suis certaine que nous serons seul un long moment... murmurait-elle

Aubbry posa sa main sur la joue du jeune homme, tout en l'observant avec passion... Elle savait que la plupart des jeunes femmes et étudiantes rêveraient de se trouver ici en sa compagnie, seulement Aubbry s'en fichait car il était avec elle... L'étudiante lâcha la joue du jeune homme pour en la glissant le long de son cou puis son torse, tout en le regardant avec sensualité.

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