Sujet: ¶ come back to real → pv cons' Mar 7 Déc - 19:21
« Ceux qui contrôlent leur désir, c'est que leur désir est assez faible pour être contrôlé ; et la raison qui contrôle prend la place du désir et commande à l'insoumis... »
Paris, c’était fini… Moi qui m’attendais à quelque chose de grandiose lors du départ, ce voyage se révéla plutôt « too much » qu’autre chose. Peu de choses s’étaient passées comme prévu sur le sol français, en effet, il y avait déjà eu toute cette histoire avec Drew. Son mariage, les sauts d’humeur de Fleur, des engueulades, ensemble puis séparés, bref, un gros merdier. Pauvre Drew, décidément, il en chiait avec toutes les filles qu’il croisait, sa réputation de tombeur était maintenant derrière lui, on pouvait plutôt le considérer comme un martyr ou quelque chose du genre. Mais bon, je n’avais pas passé tout mon temps à Paris à le conseiller, loin de là. J’avais pas mal dealé, et plus le temps passait, plus je remettais en question cette activité, j’avais envie d’arrêter, de me ranger, de redevenir une personne respectable, d’en finir avec tout cette merde, mais cela n’allait pas se faire du jour au lendemain, j’avais besoin d’argent et c’était mon seul réel revenu qui me permettait de finir les mois… Enfin tout ça, c’était avant que je découvre l’identité de mon réel père, mon père biologique. Crawford, c’était devenu mon nouveau de nom de famille, j’allai sûrement mettre du temps à m’y habituer mais c’était la condition sine qua non pour que ce père me reconnaisse et m’inscrive donc ensuite sur son héritage et me fasse profiter de son énorme richesse, qui, je devais bien l’avouer, était la seule qui m’intéressait chez lui. C’était d’ailleurs la raison principale de mon retour anticipé de Paris, je devais le rencontrer pour finaliser toutes les formalités et apprendre à le connaître… Raison principale car il y avait deux autres motifs pour expliquer ce départ précipité. La première de ces deux causes était plutôt complexe, j’avais du mal à l’expliquer moi-même. A Paris, j’avais revu la fille dont j’étais amoureux depuis ma plus tendre enfance, Catahleen, qui était aussi ma meilleure amie à l’époque. Ça aurait dû être une bonne chose, mais ce ne fût pas réellement le cas… La magie qui se produisait autrefois dès que je l’apercevais n’opérait plus, tout s’était évaporé… Depuis des années je vivais donc dans l’espoir de la revoir, alors qu’au fond de moi je ne ressentais probablement plus rien pour elle, je vivais dans le passé, avec tous ces souvenirs qui venaient me hanter… Je ne savais plus vraiment où j’en étais, et fuir, prendre mes distances par rapport à tout ça pour mieux y penser m’avait semblé la meilleure solution… Enfin, dernier point qui avait fini de motiver ma décision de rentrer aux Etats-Unis, Constance… Elle venait de rompre avec Edward et n’avait pas envie de rentrer toute seule, elle voulait de la compagnie, et c’était exactement ce dont j’avais besoin également. Nous étions certes amis depuis peu, mais après être passé au-delà de mes éternels préjugés, nous avions immédiatement accrochés, un coup de foudre amical en quelques sortes. C’était une grande fêtarde, une bonne vivante, quelqu’un qui m’aidait à sortir de ma réserve habituelle que j’arborai maintenant naturellement depuis le décès de celui que je croyais mon père et le séjour derrière les barreaux de mon frère. J’avais beau nié, dire que cela ne m’affectait pas plus que cela, j’y pensais tous les jours, une fois seul, je me morfondais sur mon sort… Pourquoi un enfant avait-il à subir ça ? N’aurais-je donc pas pu avoir une enfance normale, sans heurts ? Si jamais il y avait un putain de dieu là-haut, il ne m’aimait décidément pas… Me plaindre, encore et toujours, c’était quelque chose auquel je devais remédier le plus rapidement possible, je ne voulais pas être ce type mal dans sa peau, au bord du suicide. Non, je devais arrêter tout ça, me reprendre, ma vie n’était pas si pourrie après tout, j’étais dans une des plus grandes universités américaines et venais d’apprendre que mon véritable père était en fait un millionnaire, il y avait bien pire que moi… Qui plus est, j’allais rejoindre une nouvelle famille, c’était peut-être le moment où jamais pour tirer un trait sur l’ancienne, tirer un trait sur le passé, tirer un trait sur ces années de galère, tirer un trait sur tous ces problèmes… Moi qui, par nature, haïssait les fils de riches, je m’apprêtai à en devenir un, et je n’avais aucun appréhension, si je devenais comme ces p’tits cons que je haïssais auparavant, tant pis, à croire que la transformation avait déjà opéré, j’étais peut-être un des leurs… Je regardai brièvement mon corps… Non apparemment rien n’avait changé, j’étais toujours le même, aucune Rolex n’était venu pousser sur mon poignet, aucunes chaussures Versace n’était apparues à mes pieds, non vraiment, tout semblait était être dans l’ordre…
Tout à coup, pris d’un sursaut, je réalisai à quel point je devais être ridicule à me scruter de la sorte… J’étais sorti de mes pensées, retour à la réalité : Paris, aéroport, San Francisco, et nous étions à présent dans un taxi qui nous ramenait à l’appartement de Constance sur Bayview District. J’allais l’aider à monter ses bagages puis rester un peu avec elle, elle avait besoin de compagnie la pauvre, sa rupture avec Edward n’était pas facile à encaisser… Et moi, comme un con, amis des deux, je me trouvais là dans la position du parfait idiot, ne voulant pas prendre parti mais ayant tout de même accompagné Constance pour revenir de France, si ça ce n’était pas une prise de parti… Je jetai un coup d’œil en direction de Constance, elle avait l’air perdue dans ses pensées également, regardant par la fenêtre couverte des gouttes que l’incessante pluie de décembre avait laissé sur son chemin et qui ruisselaient peu à peu jusqu’au bas de la vitre avant de tomber inéluctablement sur le sol humide des rues de San Francisco. Quel temps de merde, on était en Californie ou quoi ? Il n’était pas censé ne jamais pleuvoir ici ? Quitte à avoir des averses, ça aurait au moins pu être de la neige, c’était la période en plus, début décembre… Aux dernières nouvelles la neige avait envahi le Colorado, mais nous à SF, non, toujours rien, uniquement cette fine pluie qui emmerdait tout le monde. Enfin, il fallait voir le bon côté des choses, cela ne nous changeait guère du temps Parisien, on y était habitué maintenant, là-bas, tous les jours finissant en « i », il y avait de la pluie, c’est dire… Le chauffeur s’arrêta, nous étions arrivés, enfin… Plus d’une heure passée dans les embouteillages de San Francisco, c’était plutôt usant, et ce salaud ne s’était pas privé de facturer le trajet au temps et non au kilométrage, j’allais devenir riche, il avait de la chance, sinon il aurait eu de mes nouvelles cet escroc ! Un peu exaspéré par tout ce système qui nous poussait à payer toujours plus, je sorti rapidement de la voiture et allai saisir mes bagages ainsi que ceux de mademoiselle La Tour Dubois… Elle qui était française, la pluie ne devait pas la déranger plus que ça, après tout c’était le temps préféré des grenouilles et des escargots qu’ils mangeaient non ? Ah encore un de ces préjugés que j’avais sur les français, il fallait que j’arrête avec ça, j’en connaissais suffisamment pour savoir que la plupart de ses ragots étaient faux. Bon, mis à part en ce qui concernait le fromage, sur ce point-là c’était bel et bien vrai, il était infâme et dégageait une odeur plus que nauséabonde. Voilà que j’étais en train de penser gastronomie française, soit l’air américain me rendait complètement idiot, soit ça ne tournait pas rond ma tête. A vrai dire, je pense qu’il y avait un peu des deux. Je saisis enfin le plus de bagages que je pouvais, et laissai à Constance le soin de prendre son sac à main et un petit sac de voyage léger. Putain, c’était lourd ce bordel ! J’avais voulu faire monsieur muscle pour l’impressionner et je commençais à le regretter un peu, mais il fallait tenir bon, ne pas passer pour une mauviette devant une fille surtout pas, et encore moins devant Constance si je ne voulais pas me faire charrier pendant des siècles… Je prenais sur moi, ce n’était qu’un mauvais moment à passer, et puis c’était une manière comme une autre de faire de l’exercice… Constance empressait le pas, apparemment pressée de rentrer chez elle, ce qui pouvait se comprendre après la mauvaise période qu’elle venait de traverser… A bout de la rupture, il fallait que je me concentre sur quelque chose pour ne pas lâcher ces bagages que je portais à bout de bras… Grossière erreur, mon regard descendit jusqu’au postérieur de Constance, si ferme et agréable à l’œil… Je ne pouvais plus m’en détacher, j’étais comme hypnotisé, elle était mon amie, c’était mal de la regarder avec envie et d’éprouver du désir pour elle comme ça, tout d’un coup, mais je n’y pouvais rien, je ne le contrôlais pas, c’était indescriptible…
Tout d’un coup, je fus frappé d’une sorte de choc, de flash, elle venait de rompre avec Edward qui était lui aussi mon ami, je ne pouvais décidément pas éprouver quoique ce soit pour elle, cela serait incorrect et déplacé, mais aussi et surtout, une trahison… Tout à coup revigoré de mes forces, comme si ce petit écart m’avait rendu plus fort, je rattrapai Constance au moment d’arriver à sa porte… « Alors, ça fait quoi d’être de retour chez soi ? » Bateau, sans aucun intérêt, nul tout simplement… Pourquoi je sortais des phrases comme ça, ça ne faisait strictement rien avancer. De plus, son vrai « chez soi », c’était d’où elle venait de partir, la France, peut-être même qu’elle ne se sentait pas à l’aise aux Etats-Unis et que je venais de faire une boulette… STOP, je devais impérativement me calmer, bien respirer pour avoir les idées claires et cesser cette mini crise de paranoïa… C’était une amie, les rapports devraient être simples merde ! Qu’est ce qui cloche chez moi ?! Une fois mon sang froid revenu, je suivis Constance dans l’appartement. Je posai immédiatement les bagages avant d’être saisi de crampes au bras, un léger soufflement sorti de ma bouche, j’referais pas ça tous les jours, c’était sûr ! Puis regardant l’intérieur de l’appartement, je ne pus m’empêcher d’échapper un sifflement… Eh beh, ils y en avaient qui vivaient la belle vie apparemment. « C’est vraiment sympa chez toi ! ». Dans l’art de parler pour ne rien dire, je méritais un dix sur dix, cela faisait deux fois que je prenais la parole, deux fois que je disais de la merde, c’était un sans-faute pour l’instant, allais-je réussir à atteindre le grand-chelem ? … Je divaguais, une fois de plus, j’étais même rendu à me faire des blagues merdiques à moi-même, qu’est ce qui pouvait bien me mettre dans un pareil état… Chasser ces idées de la tête, se concentrer sur l’essentiel, Constance, allez je devais le faire, elle avait besoin de compagnie, mais pas d’un type névrosé… Je m’approchai lentement d’elle pour poser ma main sur son épaule. « Ca va Cons’, tu tiens le coup ? ». J’avais pris un air inquiet, je tenais à elle, je ne voulais pas qu’elle souffre, mais pour casser une ambiance, il n’y avait pas plus efficace que l’attitude que je venais d’adopter…
Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
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Sujet: Re: ¶ come back to real → pv cons' Lun 20 Déc - 0:14
CrawfordLaTourDubois
THROW IT AWAY;; FORGET YESTERDAY •• We'll make the great escape. We won't hear a word they say. They don't know us anyway. Watch it burn, let it die 'cause we are finally free tonight ♥
« Please take me away from here 'cause i feel like such an insomniac » Clac, Clac, Clac. Ses yeux endormis se plissèrent à l'ouïe d'un bruit crépitant qui vint ébranler son interminable mais non moins mérité repos. Soudainement aveuglé par un éclat de lumière vigoureux, Constance se retrouvait aveuglé par le beau soleil de Californie émanant d'un hublot. Les souvenirs lui saisirent l'esprit à la même vitesse que les rayons du soleil avaient frappés ses prunelles quelques secondes auparavant. Elle souffla, consciente qu'elle ne pourrait désormais plus échapper à la réalité, aussi tumultueuse soit elle, que lui imposait son retour précipité à Berkeley. Dans un grognement qu'elle adressa à l'adresse de son seul repère de l'instant, Matthew, elle se redressait nonchalamment sur son siège, la belle endormie qu'elle eut été quelques secondes auparavant se retrouva à se questionner sur la bonne manière de tuer le Crawford de l'avoir éveillé de façon aussi abrupte. Ses prunelles dévisageant le paysage déployé sous ses pieds, elle se demanda l'espace d'un instant ce qui l'avait poussé à fuir la France, pays de son enfance, pays de son vivant. Elle n'avait rien de plus à faire ces temps-ci à Berkeley, si ce n'est se plonger dans le labyrinthe de paperasse et d'archive que représentait la gérance de la confrérie Iota. S'occuper de son travail de présidente de confrérie présentait désormais la seule excuse valable qu'elle s'était trouvée pour fuir le continent Européen, par la présente de fuir Edward Atwoodth, la raison réelle qui l'avait poussé à partir, le temps qu'elle puisse remettre en place ses esprits sans avoir la crainte de morceler son cœur, usuellement dur comme de la pierre, par crainte de le croiser au détour d'un couloir. Il était encore loin pour un mois et la La Tour Dubois comptait bien se servir de ce laps de temps pour se débarrasser de tout ce qu'elle pouvait ressentir ou non pour son ex petit ami. Sa vie sentimentale avait été un fiasco, un fiasco à la parisienne qu'elle s'apprêtait à fixer dans un passé proche et désormais révolu afin de reprendre sa vie trépidante et frivole, avec l'espoir que son retour à la réalité aurait la même saveur sucrée et délicieuse que sa relation avec Edward l'avait été. Sans encombre, elle débarqua sur le sol américain, ses yeux fatigués dissimulés par des lunettes d'aviateur, elle marchait derrière Matthew, une main accrochant le bras du jeune homme par crainte de le perdre dans la foule dense, l'autre faisant rouler sa valise sur le sol ardent, bien qu'imbibé d'humidité, de Californie. La grosse impression qu'elle avait fait la gueule durant tout le vol, elle utilisa sa propre désinvolte contre elle-même. Ras le cul d'être plongée dans un état second depuis sa rupture, elle ne pouvait décemment plus infliger son attitude miteuse à Matthew, comme aux autres. Enfin assise au fond d'un taxi, son regard auparavant dépossédé de toute lueurs se transforma en un atroce rictus amusée, sourire mesquin en coin. Elle avait toujours été comme ça, une prise de conscience sur cette attitude qui la révulsait et Constance en fine comédienne, stratège à ses heures redevenait reine de sa puissance caractérielle. Au diable les amourettes, au diable Paris et son romantisme, elle ne vivait que pour cette luxure indécente dont elle avait jouit durant tellement longtemps. L'air Californien lui rendait sa vigueur, un trajet dans le silence complet lui permit de faire un rapide point sur sa situation. Princesse Constance retournait dans son royaume flamboyant de rouge, récupérer les rennes de sa confrérie était la seule chose dont elle pouvait se soucier au jour d'aujourd'hui, outre sa bien aisance personnelle, of course. Se réjouissant d'arriver enfin dans son authentique chez elle, elle acquiesça un sourire amusé à la belle San Franscico qui défilait devant mes prunelles inquisitrices, puis finalement décidait de toiser Matthew assis à mon côté. Il lui était plus qu'agréable, de part sa compagnie qui en sois était exaltante, passionnante, adorable et de part son assurance. Ce regard similaire au sien dépouillant le tableau américain, elle n'aurait pas imaginé meilleur compagnie que la sienne afin de faire son come back à Berkeley. De plus, il était plus qu'appréciable à regarder, elle s'en serait presque voulu de le foutre au milieu de sa rupture avec Edward pour le coup, même si après tout ils avaient choisi d'un commun accord de rentrer ensemble aux USA, elle ne l'avait forcée en rien. Elle avait grandement besoin de lui, de sa bonne humeur et de son sourire perpétuel contrastant avec son caractère assez renfermé. Elle avait toujours cette vision de lui, le renfermé au grand sourire. Elle l'aimait beaucoup pour cela, son sourire apaisait son aigreur passagère, son humour la ravivait, il souriait pour deux ces derniers temps. Dans sa contemplation elle lui adressait un sourire que, bien trop concentré à regarder la maison devant laquelle le taxi qu'il partageait se rangea, il ne put voir. Enfin arrivé à la maison, elle contempla de l'extérieur ce qu'elle avait laissé derrière elle quelques mois auparavant, heureuse bien qu'un brin amère de retrouver son point d'équilibre dans ce vaste monde.
Constatant que la pluie depuis l'aéroport en plus de subsister était devenue de plus en plus drue durant le trajet, elle fonça à toute hâte du taxi jusqu'à la porte d'entrée, remarquant que monsieur Warrens nouvellement Crawford s'occupait de leurs valises, à sa guise s'imagina-t-elle. Se contentant de se saisir de quelques petites affaires, des deux trois sacs à main léger qu'ils avaient pris dans l'avion avec eux, elle fouilla dans son sac à main le plus précieux afin d'y extirper une paire de clef dont elle ne s'était pas servie depuis des mois ! La libération au bout d'un trousseau de clef, elle attendit poliment que Matthew arrive à son niveau pour enfin ouvrir la maison, même si elle se demanda l'espace d'un instant si l'italien de la maison était en cours ou non. Who cares. La vision de Matt' portant ses valises racola un petit fou rire à Constance, qu'elle tenta d'étouffer dans ses mains jointes tandis qu'elle le regardait la rejoindre, ouvrant ainsi la porte vers son intérieur, sa vie, son home sweet home. « Alors, ça fait quoi d’être de retour chez soi ? » A peine un pied sur le carrelage froid, qu'elle frissonnait de cette question. Sa psychologie malmenée dernièrement l'amenait à analyser toute question qui lui était posée, ainsi se retrouvait-elle a se questionner sur la nature de ce début d'entretient. Après tout qu'est ce que ça pouvait faire qu'elle soit de retour chez elle, mise à part que le petit Satan Berkeléen rentrait dans sa tanière et qu'elle comptait bien imposer sa petite loi de nouveau. Diriger le monde pour mieux compenser le petit fiasco qu'elle était à elle seule. A défaut d'être le commandant d'elle-même et de ses propres sentiments, autant être le commandant de tout autres et faire danser les plus faibles tels des marionnettes à sa guise. « Partir de chez sois pour venir chez sois … Absolument rien. » lâcha-t-elle, naturel, recoiffant ses cheveux bouclés en passant devant son miroir. Une vraie poupée qui redécouvrait sa propre maison après pas mal de temps et déjà une claque en plein visage. Décidément Augusto la surprendrais toujours, la maison pour lui seul depuis le départ et tout était aussi clean que lorsqu'ils étaient partis pour Paris. Peut-être réfléchir à l'épouser, un jour prochain. « C’est vraiment sympa chez toi ! » Maison de grand standing offerte par les plus grosses fortunes française suisse et italienne. Sympa, le mot était faible encore. Du moment qu'elle se sentait chez elle, Constance pouvait vivre n'importe où. L'odeur que dégageait sa maison, les effluves enlacées des différents parfum de ses trois colocataires, there's no place like home. La maison des 4 fantastiques étaient définitivement l'endroit où elle avait besoin d'être ces derniers temps. Balançant son sac sur le canapé, inquisitrice elle examina chaque recoin de son salon avec minutie. « Merci ! Fais comme chez toi ! » lui adressa-t-elle avec un sourire satisfait. Le peu de conversation qu'ils pouvaient avoir à cet instant était déconcertant. D'ordinaire tout deux enjoués, les raisons qui les poussaient tous deux à rentrer au bercail semblait avoir altéré leur joie de vivre habituelle. Bientôt se mettraient-ils à discuter du beau temps qu'elle n'en serait même pas surprise, elle qui d'ordinaire débordait de conversation se retrouvait paralysé par un échange singulier. Vacant à son déballage d'affaire, elle tira vers elle l'une de ses valises, autant optimiser son temps, très peu enthousiaste à l'idée de devoir tout sortir et tout ranger, elle poussa un soupir résigné, alors que surprise elle sentait la main de son ami se poser sur son épaule. Surprise, mais pas assez pour sursauter, elle lui adressait un sourire interrogateur. « Ca va Cons’, tu tiens le coup ? » Évidemment. Il était le premier d'une longue série à lui poser la question fatidique, Est ce que ça va., Comment tu gères. Rien a cirer. N'était-elle pas connue pour être insensible ? Son cœur de pierre vociféra sur l'instant, même si Edward lui manquait, elle ne l'admettrais probablement jamais. Aussi en bonne comédienne, elle se leva, faisant face ainsi à la bouille adorable de matt' et lui adressa un air dépité. « Tenir le coup ? Comment tu as devinée ? » Moment de suspense. Ses traits désappointés se transformaient en un sourire mesquin, amusée. D'une démarche féline elle se tournait dans la direction opposée, s'avançant vers la cuisine en quelques pas, puis lui refaisant face une nouvelle fois, caressant ses boucles brunes tombant sur ses épaules, son regard dirigé vers ses propres vêtements. « J'ai l'impression d'être dans ces habits depuis des jours ! Je ne suis pas sûre de tenir le coup une minute de plus » Aucune allusion, ils étaient amis après-tout (a). Convaincue qu'il n'aimait pas les gosses de riches comme il se plaisait à le clamer, Constance balançait sa réflexion en toute innocence, là où beaucoup y aurais vu une perche à saisir. D'un rire suave, elle englobait la pièce de chaleur. Elle était de retour chez elle, tout allait pouvoir rouler à nouveau pour la vie de la fabuleuse Constance La Tour Dubois, il y avait de quoi être heureuse. Mademoiselle Présidente de Confrérie, Populaire jusqu'aux os et fraichement célibataire revenait de loin et comptait bien maintenir sa réputation de croqueuse d'homme au gout du jour. Qui pouvait se soucier de sa dernière expérience en matière de relation ? Certainement pas elle. Vêtu d'un slim noir, d'un tee-shirt violet et d'une veste en cuir noir, elle balança cette dernière négligemment sur le bar dans la cuisine et s'avançait vers le frigo histoire de leurs servir un verre. « Et toi ? Est-ce que Paris t'as donné ce que tu voulais avoir ? » demanda-t-elle tout en servant deux verres, en déposa un devant monsieur matchou, porta le second à ses lèvres, un air intéressé, par sa propre question, sur le visage, ses prunelles lui adressant un regard aguicheur à demi teint tandis qu'elle faisait glisser son verre sur ses lèvres. « Je suis sûre que tu as un tas de choses à me raconter » Haussement d'un sourcils, son air « bitchin' » tout au naturel reprenait le pas sur ses traits désemparés de la veille, et Constance redevenait Constance.
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Sujet: Re: ¶ come back to real → pv cons' Jeu 30 Déc - 4:31
“dirty sexy rich“
Se ressaisir, se comporter en homme… C’était pourtant pas bien compliqué, je n’étais pas un de ces faibles, j’avais confiance en moi, peut-être même un peu trop, alors me laissé intimidé, quelle que soit la situation, il en était tout simplement hors de question ! Je m’exaspérais moi-même, à toujours me remettre en question, à essayer de me raisonner, j’en étais presque rendu à la limite de la schizophrénie, stop, il fallait dire STOP ! Mettre fin à toute cette merde causée par cette putain de nouvelle concernant mon père biologique qui avait tout bouleversé… J’étais en pleine mutation pour devenir ce que je haïssais depuis toujours, un fils de bourge, mais paradoxalement cela ne me gênait pas, au contraire j’y trouvais même un plaisir… Il faut croire que se comporter comme un connard, emmerder tout le monde, imposer ses propres règles, tout ça, était plutôt jouissif. L’argent procurait le pouvoir, et le pouvoir montait à la tête des gens, simple comme bonjour. Une bonne inspiration et c’était reparti, j’étais redevenu ce connard que j’aimais tant. Constance, ma chère nouvelle présidente de confrérie, semblait plutôt lunatique, passant d’un air désabusé à cet air amusé et mesquin qu’elle arborait si souvent quand elle voulait jouer la petite peste… En y pensant, elle était même plutôt excitante quand elle prenait cette attitude. Auparavant je n’avais jamais voulu la voir comme une fille à séduire car elle était la copine d’Edward, un de mes amis, mais dorénavant la donne n’était plus vraiment la même… En effet, ils étaient séparés et Edward n’avait sûrement pas essayé de la retenir, pour preuve, elle était désormais de l’autre côté de l’Atlantique… Laisser partir une fille comme Constance, il fallait être fou, c’était une perle rare, cela ne faisait aucun doute. La timidité dont je faisais preuve à l’entrée dans la maison faisait peu à peu place à mes instincts naturels de séducteur, sourire en coin en prime… Fini les questions idiotes, j’allais doucement passer à l’attaque, car au fond de moi, j’avais envie de Constance depuis tellement longtemps que ce désir était devenu difficile à contrôler, il fallait l’assouvir, du moins, tenter de le faire… L’opération séduction était donc lancée, Constance avait répondu à mes questions d’une manière plus ou moins banale, rien de surprenant vu la monotonie des questions à vrai dire… Puis, tout d’un coup, regard aguicheur, la voilà qui faisait des sous-entendus… Si elle voulait se déshabiller, je n’étais entièrement pas contre, elle me faciliterait le travail. Satané esprit pervers, après tout c’était sûrement une parole qu’elle avait lâché comme ça, sans penser à la moindre allusion… C’était l’occasion rêvée pour faire du rentre dedans, au pire elle prendrait ça comme de l’humour… « Si tu étouffes dans tes habits, tu peux me demander de l’aide tu sais… ». Sourire narquois, regard aguicheur et voix suave, j’avais sorti ma palette… Après tout, la vie n’était qu’un jeu, la séduction en faisait partie, ça tombait à pic, j’étais justement d’humeur joueuse…
Apparemment, Constance pouvait se déshabiller toute seul, comme une grande fille, puisqu’elle venait de retirer sa veste avant de la jeter sur le bar de la cuisine et de servir deux verres… sans alcool. Dommage, elle aurait peut-être été un peu plus avenante avec quelques verres dans le sang. Tant pis, je ferais sans, ma classe naturelle sera mon seul et unique atout, cela sera plus louable… Elle entama la discussion : oh que oui j’aurai plein de choses à lui dire, mais sur Paris, à vrai dire ce n’était pas spécialement mon sujet favori en ce moment, mais pour une si jolie demoiselle, je pouvais bien faire un effort… « Ce que je cherchais à Paris, ben à vrai dire j’y suis allé sans réelles motivations, j’avais juste envie de voyager, c’était la première fois que j’avais la possibilité de partir en dehors des Etats-Unis tu vois… Mais là-bas… J’ai disons fait quelques découvertes qui ont un peu bouleversées mon séjour. J’suis tombé sur cette fille pour qui j’avais des sentiments depuis tout petit et que j’avais pas vu depuis quatre ans… au début c’était génial, mais j’me suis rapidement rendu compte qu’on n’avait plus grand-chose en commun, et qu’elle ne représentait plus rien pour moi, contrairement à ce que je pensais, sur le coup ça fait bizarre, mais d’un côté c’est pas plus mal, j’ai l’esprit clair et je peux profiter de la vie… » L’épisode Catahleen avait été plus dur à encaisser que je ne voulais bien l’admettre, mais il ne fallait pas perdre de vue l’objectif principal, ce n’était certainement pas en me lamentant sur ma vie sentimentale que j’allais réussir à la séduire, c’était évident… « Mais bon, c’est passé, maintenant j’suis un homme totalement libre, et ça, c’est le vrai bonheur ! Et puis sinon, mais ça tu le sais, l’identité de mon père biologique, me voilà plein aux as maintenant, j’peux te faire concurrence babe ! » Je passais une main dans mes cheveux tout en la regardant, toujours avec son air mesquin, qu’est-ce qu’elle était craquante quand elle était comme ça, elle serait capable de faire fondre n’importe quel homme, même un homosexuel ! Après une gorgée de coca, je repris la parole… « Ma chère nouvelle présidente de confrérie, tu dois avoir plein de choses à apprendre à une jeune recrue comme moi non ? », air aguicheur, la partie était lancée, no rules, game on…
Constance La Tour Dubois
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Sujet: Re: ¶ come back to real → pv cons' Lun 10 Jan - 17:34
LIFE'S A CLIMB, BUT THE VIEW IS GREAT ✿ Waking up I see that everything is ok, the first time in my life and now it’s so great. Slowing down I look around and I am so amazed. I think about this little things that make life great, I wouldn’t change a thing about it, this is the best feeling. This innocence is brilliant,, I hope that it will stay. This moment is perfect please don’t go away, I need you now and I’ll hold on to it don’t you let it pass you by. It’s the state of bliss you think you’re dreaming. It’s the happiness inside that you’re feeling. It’s so beautiful it makes you wanna cry ✿ AVRIL LAVIGNE • INNOCENCE
Elle se prélassait, s'amusait à redécouvrir chaque recoin de la maison qu'elle habitait depuis tellement longtemps désormais que le souvenir d'une collocation dans le pavillon omicron avec un certain Alban Saint-Rémy s'effaçait dans le brouillard de son esprit. Enfin chez elle, elle prévoyait déjà de tout déballer et de se terrer dans le fond confortable de sa baignoire pleine de mousse jusqu'à se friper le bout des doigts. Pour l'instant, elle balançait mes affaires nonchalamment dans son living room, heureuse de se dire qu'ici elle n'aurait pas à surveiller où elle balançait ses chaussures sans s'attirer les foudres de sa sœur, perfectionniste du ménage et madame propre à la puissance décuplées par ses hormones. Le retour aux états unis sonnait comme une belle libération, une magnifique délivrance après s'être délibérément liées à la déroutante Paris. Elle se sentait revive rien qu'à savoir qu'elle respirait de nouveau l'air américain, en Californie elle était définitivement chez elle et se sentait d'attaque à bouffer l'université entière à pleine dent. Autant commencer par le petit Mattchou, droit comme un piquet dans son salon, elle le regardait amusée. Elle se sentait d'attaque à commencer les hostilités avec sa renaissance, oublier ses déboires parisiens et se concentrer sur la vie géniale que lui offrait la Californie, en attendant le retour de son cher Atwoodth rester gouter au bien fait de la France. « Si tu étouffes dans tes habits, tu peux me demander de l’aide tu sais… » En voilà un qui ne perdait pas le nord. Elle lui lâchait un rictus amusé, après tout elle lui avait tendu la perche cependant que sur l'instant elle pensait lâcher une réflexion tout a fait innocente, pensant de même qu' il était bien trop ami avec Edward pour la saisir au vol. Apparemment non. Constance croisa les bras, sourire un coin, air on ne peut plus intéressé traçant l'expression de son visage. « Je ne refuse jamais de l'aide tu sauras. » répondit-elle du tac au tac, aguicheuse au possible. S'il jouait au jeu de la drague, autant mettre les pieds dans le plat directement et rentrer dans son jeu, après tout elle n'était pas du genre a ignorer, ni même à refuser des avances placées au ras de la ceinture, plutôt dans le style rentre dedans à vrai dire, tout a fait paradoxalement à l'attitude que pouvait avoir une fille « normale ».
Elle lançait la conversation comme si de rien n'était, histoire d'entamer une bonne conversation, elle se doutais dès a présent qu'ils étaient tous deux partis de la belle France, car ils n'étaient pas dans leurs meilleurs aises. Même si cela était pour des raisons différentes, Constance avait été « contente » d'avoir une compagnie et un ami pour son voyage, Matthew devait être le seul cadeau positif qu'elle avait gagné en voyageant à Paris et qui ne la faisait pas regretter amèrement d'avoir fait le voyage inverse à la Sorbonne. Sa seule trace de lumière dans son ciel noir d'orage Parisien, au moins elle ressortait gagnante d'une nouvelle et très longue amitié, and more. Servant deux verres de coca, histoire de ne pas déconner à coup de vodka d'entrée, elle écoutait avec une attention particulière le récit pittoresque des aventures à la parisienne de Matthew London Warrens Crawford.. « Ce que je cherchais à Paris, ben à vrai dire j’y suis allé sans réelles motivations, j’avais juste envie de voyager, c’était la première fois que j’avais la possibilité de partir en dehors des Etats-Unis tu vois… Mais là-bas… J’ai disons fait quelques découvertes qui ont un peu bouleversées mon séjour. J’suis tombé sur cette fille pour qui j’avais des sentiments depuis tout petit et que j’avais pas vu depuis quatre ans… au début c’était génial, mais j’me suis rapidement rendu compte qu’on n’avait plus grand-chose en commun, et qu’elle ne représentait plus rien pour moi, contrairement à ce que je pensais, sur le coup ça fait bizarre, mais d’un côté c’est pas plus mal, j’ai l’esprit clair et je peux profiter de la vie… » Elle ne put s'empêcher d'avoir un pincement au cœur, après tout son histoire la fille, au départ, était d'un adorable exorbitant, facilement amadouable par les jolies histoires d'enfance et compagnie, Constance était du genre à vivre dans son passé et l'idée qu'il ait eut une petite amoureuse lorsqu'il était encore un enfant ne mit pas bien longtemps à attendrir la brunette qui lui adressait un regard à la limite de l'adoration. Syndrôme de Peter Pan quand tu nous tiens. Même si l'histoire ne terminait pas comme dans les films « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant », elle n'en restait pas moins une de ces histoires authentique que Constance affectionnait. Si seulement elle avait eut un petit chéri lorsqu'elle était à la primaire, elle pourrait encore y penser avec nostalgie, alors que son premier et pour l'instant unique amour à elle dormait dans la chambre à l'étage et passait son temps à compter ses conquêtes entre deux bouteilles de vodka. « Tu es parti pour rien, tu es revenue pour tout. C'est mignon, on dirait que tu sors d'un comte pour enfant avec l'histoire de ton amie/amour. J'en aurais presque envie de te faire un câlin tellement c'est adorable » répondit-elle d'un air enfantin, une enfant diabolique certes, mais tout de même. Au moins l'un d'eux était revenu avec des réponses clairs niveau « amour », c'était déjà ça de gagner. « Mais bon, c'est passé, maintenant j'suis un homme totalement libre et ça, c'est le vrai bonheur ! Et puis sinon, mais ça tu le sais, l'identité de mon père biologique, me voilà plein aux as maintenant, j'peux te faire concurrence babe ! » Elle leva les yeux au ciel, ah les garçons ! Jeune, beau et maintenant riche ! Clair qu'il avait désormais toute la panoplie adéquate pour attraper les petites poulettes du campus et même si bien avant que son compte en banque ne soit remplis de zéro, elle n'aurait pas craché sur le personnage, désormais il s'affichait comme une cible de choix pour toutes les poules en quêtes d'un mec pour le chèque. Heureusement, Consty' dans son âme protectrice - et possessive - serait là pour parer à toutes les voleuses de fric et autres empêcheuse de tourner en rond, rôle d'amie oblige. « Nya qui a-t-il de plus délicieux que le célibat ! Au moins maintenant, tu vas pouvoir faire ce que tu veux... » s'exclama-t-elle, lui adressant un regard aguicheur. Séductrice jusqu'au bout des ongles, elle rêvait déjà de savourer son célibat, même si pour l'instant son seul but était de se convaincre qu'être seule était tellement mieux qu'être avec Edward, ce qui n'était pas gagné. « Concernant ton compte en banque, ne te sens pas pousser des ailes parce que tu as de l'argent, gardes les pieds sur terre, c'est tout ce que je peux te conseiller. Certains quand ils apprennent qu'ils sont riches deviennent de véritables poisons » « le fric ça rend méchant, moi c'est différent j'suis née dans le luxe c'est mon élément » dixit un grand poète français à la mèche blonde. Il lui accorda un clin d'oeil, le genre de geste qui veut tout dire sans pour autant avoir besoin de la parole. « Ma chère nouvelle présidente de confrérie, tu dois avoir plein de choses à apprendre à une jeune recrue comme moi non ? » Elle posa son verre sur sa table. Lui adressa son air le plus intéressée ! Il est vrai qu'il y a quelques temps, son recrutement par la confrérie Iota, sa confrérie en somme était arrivé dans les papiers de demoiselle Constance. « C'est vrai, tu es maintenant un iota ah ! Très bon choix de confrérie d'ailleurs. Tu vas voir, je suis un vrai délice... » Elle vint s'asseoir à côté de lui sur un tabouret, enjouée au possible par la perspective de le voir hanter le pavillon iota et porter les couleurs rouges de Berkeley et des Iotas. « Enfin, pour une présidente de confrérie » ajouta-t-elle d'une voix candide. Quoi qu'elle pouvait être un délice même sans être pdc cela allait de sois. Du bout des doigts elle s'amusa à parcourir le bout des épaules, elle jouait à l'araignée sur les courbes que dessinait sa carrure puis finalement, laissa sa main se poser dans son cou. Elle inclina la tête sur le côté, ses traits d'enfant à qui l'ont offrirait le bon dieu sans confession, mais qui pourtant possédait un rictus malsain au coin de ses lèvres, fixant ce bon vieux Mattchou comme s'il était un fruit bien mur dans laquelle elle adorerait croquer. « Je me demande comment on va te bizuter mon petit matthew... » daddy's home !
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Sujet: Re: ¶ come back to real → pv cons' Dim 16 Jan - 17:53
all i want is you
Quelle maison, j’en restais bouche-bée. Avoir une maison comme ça à 20 piges, franchement, il y en a qui ne se privait de rien. Peut-être pourrais-je jouir des mêmes choses d’ici quelques temps grâce à ce distributeur de billets qui me servait de père. J’allais enfin pouvoir profiter de tout son argent maintenant que j’étais de retour au pays. Fini Paris et tous ses mélodrames, le retour en Californie me ferait le plus grand bien, j’en étais persuadé. Et puis ce serait l’occasion pour moi de mesurer le pouvoir de l’argent, voir comment les gens se comporteraient, s’ils me prêteraient plus d’attention avec ce nouveau statut. Putain de profiteurs, ils ne méritaient que d’aller brûler en enfer. Enfin… Tout ça attendrait, j’avais encore quelques jours devant moi avant de retourner à Berkeley, je comptais bien en profiter pour me détendre et profiter de la vie, la vie de fils à papa qui plus est. Autant commencer avec Consty dont la compagnie était tout sauf désagréable, créature de rêve qu’elle était. « Je ne refuse jamais de l'aide tu sauras. » Rictus amusé, sa réponse me satisfaisait au plus haut point. Elle n’était apparemment pas contre rentrer dans quelques jeux de séduction, et ce, pour mon plus grand plaisir. A vrai dire, je n’en attendais pas moins d’elle, elle n’était pas comme toutes ses filles aguicheuses qui devenaient frigides dès qu’on leur faisait une léger sous-entendu, des allumeuses on appelle ça, faire ça dans l’unique but de se donner un style, ça faisait pitié, réellement. « Et bien dans ce cas-là, considère moi comme ton serviteur le plus fervent, prêt à t’aider en toutes circonstances… » Sourire en coin, je ne faisais pas vraiment dans la subtilité, mais quitte à faire les choses, autant les faire à fond et non se brider en étant too much. Ce retour en Californie devenait de plus en plus intéressant, la fille la plus sexy de l’université se laissait draguer, je n’avais vraiment pas de quoi me plaindre. L’argent augmentait-il mon sex-appeal ? A vrai dire, je n’en avais strictement rien à foutre en l’instant présent, je voulais juste profiter au mieux de cette journée qui s’annonçait plutôt exaltante.
Nous nous accoudions désormais au comptoir, un verre de coca à la main. Alors comme ça Mademoiselle La Tour Dubois ne voulait pas faire d’excès dès son retour, j’en finirai presque par croire qu’une petite fille prude se cachait derrière elle. Ou peut-être n’avait-elle tout simplement pas l’esprit à boire avec ce qui s’était passé pour elle à Paris, l’épisode Edward était peut-être encore trop frais, et boire pour oublier était tout, sauf la bonne solution… Paris n’avait été un épisode réjouissant que pour très peu de personnes. Point positif, ça m’aurait permis de voyager en dehors de l’état américain, et puis j’avais rencontré ma demi-sœur. Ah non, ça ce n’était vraiment pas un point positif, bien au contraire, je me serai bien gardé de rencontrer une pareille peste écervelée qui couche au premier compliment. Animosités ? Je ne crois pas… Simple énonciation de la vérité, purement objective bien entendu. Paris avait détruit tout ce qu’il restait d’enfantin en moi, cette croyance en l’amour, tout ça était fini… Mes relations amicales avaient aussi été mise à rude épreuve, que ce soit avec Drew qui ne cessait de se lamenter ou Evan qui me ne m’adressait quasiment plus la parole depuis qu’elle avait appris mon passé de dealer. C’était pas un comble ça, qu’une ex camée vienne me faire la morale sur une ex activité de vente de stupéfiants. Non mais sérieusement pour qui se prenaient les gens à juger avant de se regarder soi-même… Malgré tout, il y avait quand même eu des rencontres qui avaient été de véritables éclaircies au travers de ce brouillard. Constance en faisait partie, c’était même sûrement la plus belle rencontre que j’avais faite dans la dite plus belle ville du monde. Rencontrer la plus belle fille dans la plus belle ville, si ça ce n’était pas beau… Je lui contai ensuite mes péripéties à Paris, bien que ce ne soit pas vraiment mon sujet de conversation favori, avec elle, tout était naturel, j’arrivais à parler de tout librement, sensation étrange que je ne connaissais pas auparavant. Elle, la fille à la réputation de peste, je savais au fond de moi qu’elle ne me jugerait pas, il y avait quelque chose de spécial entre nous que je ne saurais décrire, une amitié aussi forte bâtie aussi rapidement, ça ne m’était jamais arrivé auparavant, jamais je n’avais donné ma confiance en si peu de temps, mais là, je ne savais pas, c’était comme… pur, spontané… « Tu es parti pour rien, tu es revenue pour tout. C'est mignon, on dirait que tu sors d'un comte pour enfant avec l'histoire de ton amie/amour. J'en aurais presque envie de te faire un câlin tellement c'est adorable. » Mignon, ce n’est pas vraiment le mot que j’aurai employé au vu de la souffrance que j’avais enduré à l’époque, j’en avais chié, personne ne le savait, je n’avais voulu alerter personne, mais il y avait eu des jours où rien n’allait, où j’avais eu envie de tout foutre en l’air. Partir, quitter la France, quitter l’université, m’exiler dans un pays où personne ne me connaissait, où personne ne viendrait me chercher, un endroit où mon passé ne me rattraperait pas. Quand, dans une seule journée, vous apprenez que celui que vous considérez comme votre père ne l’est pas et que celle que vous pensiez aimé depuis toujours est complètement différente de ce que vous croyiez, il faut avoir les épaules solides pour ne pas craquer. Il y a bien pire c’est vrai, il n’y a pas mort d’hommes, alors de quoi je me plains, je devrais être heureux que mes proches soient en bonne santé, au lieu de me lamenter sur mon propre sort, j’avais vécu bien pire lors de la mort de mon père, celui qui le restera toujours au fond de moi, et de l’incarcération de mon frère. Ca, à côté, ce n’était rien, absolument rien, je n’étais pas une tapette, je ne devais pas craquer, rester fort en toutes circonstances, et ce que j’avais fait, tant bien que mal. « Mignon, je ne sais pas, mais bon, maintenant c’est fini, je suis revenu pour tourner la page. Un câlin ? Eh bien, ne te gènes surtout pas, c’est quand tu veux, où tu veux. » Regard aguicheur, je recommençais ma quête de séduction, je ne devais pas me reposer sur mes lauriers, ça ne serait probablement pas facile de séduire une fille avec autant de classe que Constance, bien qu’elle soit dans un moment de faiblesse, ce qui pour le coût me gênait un petit peu… Il ne fallait pas penser à ça, nous étions deux beaux célibataires, nous étions libres de faire ce qu’il nous chantait, un point c’est tout. « Nya qui a-t-il de plus délicieux que le célibat ! Au moins maintenant, tu vas pouvoir faire ce que tu veux... » Transmission de pensée quand tu nous tiens… « Exactement ! Personnellement je compte bien en profiter pleinement, pas toi ? » Sourire malicieux, je voulais la tester un peu pour voir si oui ou non j’avais des chances de bien terminer la journée avec elle… Sa compagnie était réellement délicieuse et exaltante, je me délectais de chacun de ses gestes. Elle arrivait à rendre le mouvement le plus anodin d’un sensuel allant bien au-dessus du raisonnable. « Concernant ton compte en banque, ne te sens pas pousser des ailes parce que tu as de l'argent, gardes les pieds sur terre, c'est tout ce que je peux te conseiller. Certains quand ils apprennent qu'ils sont riches deviennent de véritables poisons. » J’avais toujours été quelqu’un d’humble et réfléchi, et ce n’était certainement pas quelques liasses de billets qui allaient me faire changer. Du moins c’est ce que je pensais, personne n’était à l’abri d’un changement de comportement, l’odeur de l’argent étant tellement envoutante. « Ouais t’inquiètes pas, j’vais tout faire pour rester droit dans mes bottes. Mais bon je compte pour toi pour me remettre dans le droit chemin si jamais je dérive… » Blablabla, que de belles paroles, dans l’art de parler pour ne rien dire j’excellais, ce que l’argent apportait, je m’en foutais littéralement sur le moment, je voulais juste jouir de ce corps qui me faisait de l’œil depuis un petit moment déjà, le désir me rongeant de l’intérieur. « C'est vrai, tu es maintenant un iota ah ! Très bon choix de confrérie d'ailleurs. Tu vas voir, je suis un vrai délice... » J’avais intégré les Iota alors que j’étais toujours à Paris, n’ayant donc pas côtoyer les Thêta à Berkeley, mais le peu de ce que j’avais vu d’eux en France m’avait suffi pour me ramener à la raison, je n’avais rien en commun avec eux… « Enfin, pour une présidente de confrérie. » Je ne pus m’empêcher de sourire à la manière dont elle avait essayé de se rattraper, vraiment mignon… « Oh je n’en doute pas, vraiment. Et puis je suis certain que tu n’es pas qu’un délice dans ce domaine… » Rictus amusé muni d’un regard aguicheur, elle m’avait tendu – volontairement ou non – une perche que j’avais été obligé de saisir… Après tout ce n’était qu’une occasion supplémentaire de faire du rentre dedans pour lui montrer tout l’intérêt que je lui portais. Constance s’était désormais assise à côté de moi et commençait à s’amuser en faisant glisser ses doigts le long de mon épaule avant de poser délicatement sa main au creux de mon cou, me regardant avec un regard de braise… Si elle voulait m’exciter, c’était réussi, je bouillai intérieurement avec comme unique envie de l’embrasser sur le champ. Mais tout vient à point à qui sait attendre… « Je me demande comment on va te bizuter mon petit Matthew... » A ce jeu-là, elle était définitivement beaucoup plus forte que moi, réussissant à m’envoûter en quelques phrases, l’homme est faible face à ce genre d’avances, très faible, ses instincts primitifs reprenant le dessus… « Je pense que tu dois en connaître un rayon là-dessus… D’ailleurs j’aimerai bien que ce soit toi qui me bizute, et pourquoi pas maintenant… » Il m’était de plus en plus difficile de contenir mes envies, la chaleur avait indéniablement monté d’un cran. Sans même m’en rendre compte, je m’étais dangereusement approché d’elle, la distance qui nous séparait se comptant désormais en quelques centimètres…
Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : julia. › date d'inscription : 15/04/2010 › nombre de messages : 36874 › avatar : nina dobrev.
Sujet: Re: ¶ come back to real → pv cons' Sam 29 Jan - 17:03
BOUM BOUM BOUM BOUM, I WANT YOU IN MY ROOM ✿ I’m bringing sexy back, them other fuckers don’t know how to act. Come let me make up for the things you lack 'cause you're burning up I gotta get it fast, take 'em to the bridge. Dirty babe, you see the shackles, baby I’m your slave. I’ll let you whip me if I misbehave, it’s just that no one makes me feel this way ✿ JUSTIN TIMBERLAKE • SEXY BACK
I wanted to be with you alone and talk about the weather, but traditions I can trace against the child in your face won't escape my attention. You keep your distance with a system of touch and gentle persuasion. I'm lost in admiration, could I need you this much. Oh, you're wasting my time, you're just, just, just wasting time ♪
« Exactement ! Personnellement je compte bien en profiter pleinement, pas toi ? » Je le contemplais disserter sur son épopée parisienne, intéressé de savoir ce qu'il avait bien pu faire d'autre que de sortir avec elle en soirée de temps à autres. Paris ville de l'amour, Constance n'en fut que très peu surprise de découvrir qu'elle n'était pas la seule à revenir bredouille de la capitale sois disant romantique. Là où beaucoup avait trouvé les réponses à leurs multiples questions, Matthew et elle revenait avec un fourmillement de questions toutes aussi révulsives que pertinentes. Quand bien même elle revenait de loin, elle espérait que son come back à la vie américaine lui sourirait autant qu'à sa première venue et dans l'attente d'un signe d'amélioration, d'une éclaircie parmi le nuage condensé de sa vie, elle s'apercevait d'un net changement chez son camarade iota. Eux qui mettait auparavant un point d'honneur à n'être que simples amis se retrouvaient dès leurs descentes d'avion à se faire gentiment du rentre dedans. Finalement peut-être qu'il était là, son signe, savourant une boisson qu'elle lui servait, se tenant devant elle, sa bouche parfaitement dessiné lui articulant d'exquis sous-entendus en veux-tu en voilà. « Oui c'est vrai que cela n'est pas dans mes habitudes de profiter de la vie » répondit-elle d'un ton ironique. Elle lui accordait un sourire amusé, après tout n'était-elle pas une figure illustre de ce que les plus âgés appel « la jeunesse décadente » ? S'il y en avait bien une qui se distinguait de par sa faculté à profiter de la vie, de son don de la persuasion et du cadeau que mère nature lui avait octroyé à sa naissance, la beauté, c'était bien elle. Qui était-elle pour ne pas profiter de la vie, pour surtout ne pas saisir les petites allusions subtiles qui lui servait sur un plateau d'argent, saisir la perche - ahah - lui était d'une aisance telle que sa faculté à répondre à ses avances n'étaient plus un match, mais une partie de ping pong à forces égales. Cependant, bien qu'elle s'égayait à chaque phrase équivoque, elle n'en gardait pas moins les pieds sur terre, consciente mieux que quiconque que le pouvoir de l'argent pouvait avoir une emprise pernicieuse sur le plus servile des hommes, son inquiétude quant à la soudaine rentrée d'argent sur le compte en banque de Matthew l'incitait à émettre quelques réserves. « Ouais t'inquiètes pas, j'vais tout faire pour rester droit dans mes bottes. Mais bon je compte pour toi pour me remettre dans le droit chemin si jamais je dérive... » Ah, rester droit dans ses bottes. Combien le disait et finalement finissais par vous regarder avec mépris sous prétexte qu'il avait un zéro en plus de vous sur sa visa gold caviar flambante neuve. Une preuve de plus qu'on ne pouvait contrôler le monde qu'avec un certain charisme et une certaine somme sur un certain compte dans un paradis fiscal, comme les La Tour Dubois et leur compte en banque suisse, pour l'exemple, seulement même si elle était pleine de frique jusqu'au bout de ses ongles manucurés, au moins elle aimait avoir la prétention de dire qu'elle restait naturelle, naturellement « evil » mais quand même. « Ils disent tous ça. Mais oui, tu peux compter sur moi, évidemment. Maintenant que tu fais partie de ma confrérie, je pourrais faire la maitresse et te rappeler à l'ordre constamment, ça va être génial.» haussement de sourcils, voix de velours à porter de gorge, elle fit sonner la fin de sa phrase comme le ronronnement d'un chaton en attente de caresse.
Le fait qu'il ait choisi de changer de confrérie renforçait l'attrait de sa personnalité, après tout il était bien connu que Constance ces derniers temps n'avaient de temps que pour sa confrérie, à défaut de prendre soin de sa soeur disparue dans la nature et de son désormais ex petit ami qui lui prenait un temps considérable avant. Désormais elle n'était plus une soeur dévouée, une petite amie maladroite, mais bel et bien présidente de confrérie. En dehors de quelques rares exceptions, à l'image de Matthew pour le coup, elle se plongeait corps et âmes dans le dédale pervertie de la guerre entre confrérie. Que ceux qui pensent les iotas faibles craignent le retour de la présidente rouge, une Constance décidée à contrôler et gagner signifiait que les autres confréries feraient désormais office de pâle figurant. L'entrée en jeux de Matthew ajoutait un pion à son jeu d'échec, sa bataille, elle était la reine, il devenait son roi. « Oh je n'en doute pas, vraiment. Et puis je suis certain que tu n'es pas qu'un délice dans ce domaine... » Et son roi jouait divinement bien qui plus est. Elle le contemplait de ses prunelles perçantes, cherchant dans son regard les réponses à un questionnement sommaire qu'elle se fait à sa propre adresse. Qu'est ce qu'il cherchait donc avec ses tirades engageantes, quel jeux voulait-il jouer avec elle et surtout s'il s'engageait sur ce terrain-là, était-il conscient qu'il jouait avec la protagoniste la plus ardue. À son humble avis, elle concluait de part ses prunelles aguicheuses qu'il était pleinement conscient de ce qu'il faisait. Elle aimait ça, la sureté, l'audace, le culot, mieux qu'aimer, elle adorait. Elle ne pouvait être que séduite par son assurance, seulement elle ne le connaissait que d'amitié et non d'ambiguïté. Découvrir cette facette de lui encore inconnue et rechercher la limite de son effronterie s'amusait comme le plus délicieux des divertissements à laquelle elle pouvait participer. « Tu n'as pas idée » lui murmura-t-elle à l'oreille d'une voix voluptueuse. Ses doigts s'amusaient à filer ses cheveux clairs, elle plongeait ses prunelles d'un banal chocolat dans l'azur des siens, s'amusait à le déshabiller du regard à défaut de le déshabiller de ses mains... yet. Lui qu'elle avait juré qu'il resterait un ami, seulement un ami jusqu'à la fin de son existence, se retrouvait à vouloir plus que le contact de ses yeux sur les siens. Elle se pinçait la lèvre, détaillant le moindre de ses traits, bouffé par la proximité et la tension, ils étaient tellement proche qu'elle n'avait qu'à tendre la bouche pour l'embrasser.
« Je pense que tu dois en connaître un rayon là-dessus… D’ailleurs j’aimerai bien que ce soit toi qui me bizute, et pourquoi pas maintenant… » Elle n'écoutait même plus, l'envie de croquer sa bouche comme si elle était une pomme bien juteuse lui dégustant les tripes. Elle lui adressa un vague sourire, déterminée à faire de cet instant le début d'une impétueuse et savoureuse rencontre au sommet. « Sache qu'il n'est pas dans mes habitudes de bizuter les nouveaux iotas, en général je laisse ça aux autres. » Vérité véritable. Elle laissait généralement cela à ses camarades iotas qui se faisait un méchant plaisir de torturer les petits nouveaux. Mais l'idée de se charger elle-même de Matthew, pourquoi pas. Elle pouvait faire cela pour son joli minois, il méritait bien d'être l'exception qui confirme la règle, rien que pour sa belle gueule et son dons pour s'attirer ses faveurs en un regard. « Mais pour toi, je peux faire une exception. » puisse que c'est aussi gentiment demandé. Contre toute attente, elle se leva de son tabouret, rompant le contact avec son condisciple. S'amusa à avancer à son opposé d'une démarche féline jusqu'au salon à quelques mètres. « On va jouer à un jeu. » annonça-t-elle, toujours de dos à son interlocuteur, elle s'avançait vers son sofa, caressant du bout des doigts le velours blanc du meuble où se tenait la veste qu'elle avait précédemment balancé avec négligence sur le dossier de son canapé. Ping, idea. « Ça s'appelle '' prendre soin de sa présidente '' » D'un geste nonchalant, posa ses deux mains sur ses hanches un court instant, puis finalement, fit glisser le bout de son tee-shirt violet vers son estomac, ses épaules, ses cheveux bouclés et le balancer à l'endroit même où reposait sa veste. Elle jouait avec lui, dans sa nature passionnée, elle attisait les flammes un peu plus jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus, testant les limites de tous ses sous-entendus qu'il avait formulé à son égard depuis son entrée dans la maison. Son buste seulement vêtu d'un soutiens gorge noir, elle fit volte face vers lui, le sourire le plus mesquin, aguicheur et conquérant qu'elle ait en réserve venait tracer les traits de sa figure, posant sa main droite sur sa hanche nue. « Je pense que tu es assez intelligent pour avoir saisi le concept. » Pas besoin de lui expliquer les règles de son petit jeu, elle savait très bien qu'il savait réfléchir, si tant est qu'il ne prenne le temps de réfléchir avec telle vision.
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Sujet: Re: ¶ come back to real → pv cons' Dim 20 Fév - 22:06
When I see your face, there's not a thing that I would change. Cause you're amazing, just the way you are, and when you smile, the whole world stops and stares for awhile, cause girl you're amazing, just the way you are. Her nails, her nails, I could kiss them all day if she'd let me. Her laugh, her laugh, she hates but I think its so sexy.She's so beautiful and I tell her every day. JUST THE WAY YOU ARE ♪ BRUNO MARS
Désirable, désirante et désirée. Trois morts caractérisant à la perfection Constance, elle plaisait, le savait et en jouait, ce qui n’était pas pour me déplaire. Depuis la descente de l’avion, c’était comme si elle m’hypnotisait, le moindre sous-entendu, le moindre regard faisait considérablement monter la passion qui s’accaparait petit à petit de tout mon être. Tout cela devrait bien s’évacuer à un moment donné, résister à un corps si parfait ne serait tout simplement humain, et bien que certaines considéraient comme un demi-dieu – ce qui ne me déplaisait pas – je n’en restais pas moins un homme, un homme avec des besoins et des envies à assouvir… Après tout j’avais serré la ceinture tout le temps du séjour à Paris – bon mis à part un petit écart lors d’une soirée trop arrosée – donc je comptais bien profiter de mon retour à la maison pour rectifier le tir, et en parlant de tir c’était Constance qui était actuellement dans ma ligne de mire… Bien qu’elle soit ô combien sexy je ne l’avais vu comme une fille avec qui il pourrait se passer quelque chose, je l’appréciais trop pour ça… Mais la donne avait changé, les amis étaient bien là pour se réconforter les uns et les autres non ? Donc mes intentions étaient au fond tout à fait louables, je cherchais juste un peu de réconfort dans les bras de cette magnifique créature qu’était ma présidente de confrérie, mon amie, la fille sur qui je fantasmais depuis quelques heures désormais… Et puis nous étions assez grands pour savoir ce que nous faisions, profiter de la vie, se faire plaisir, tout simplement… Et du plaisir j’avais vraiment l’intention de lui en donner, mais avant toute chose je devais en savoir plus sur ses intentions. Peut-être voulait-elle seulement joué un peu, ne pas aller plus loin, bloquée par sa récente rupture avec Edward… Peut-être que je me posais trop de questions surtout ! Pourquoi voulais-je tant bien faire les choses quand il s’agissait de Constance ? Je ne pouvais donc pas foncer la tête baissée comme avec toutes les autres filles ?! Apparemment non, je ressentais probablement trop de choses pour elle pour agir en connard comme je le faisais d’habitude… Elle s’inquiétait pour moi à penser que j’allais changer du tout au tout à cause d’une rentrée d’argent sur mon compte en banque, c’était mignon… « Ils disent tous ça. Mais oui, tu peux compter sur moi, évidemment. Maintenant que tu fais partie de ma confrérie, je pourrais faire la maitresse et te rappeler à l'ordre constamment, ça va être génial.» Intéressant tout ça, j’étais sûr qu’elle ferait une très très bonne professeur. Ce changement de confrérie, outre le fait de vouloir quitter les thêta – que je trouvais complètement inintéressant – et de vouloir pratiquer du sport, était aussi un moyen de me rapprocher des personnes que j’appréciais comme Ethan, Plum, ou bien Constance. En allant dans sa confrérie j’étais sûr de pouvoir la côtoyer plus souvent, et c’était vraiment ce dont j’avais envie, passer du temps avec elle. C’était inexplicable, après tout on ne se connaissait pas depuis très longtemps, mais c’était comme ça, elle avait rapidement pris une place importante dans ma vie, je ne voyais pas continuer sans elle et cela me surprenait. Mais l’heure n’était pas vraiment à la réflexion, elle me faisait du rentre dedans, c’était à moi d’en profiter. « Alors comme ça tu veux être ma maîtresse ? » Haussement de sourcil provocateur je la dévorais du regard. Ses yeux ténébreux me paralysaient, elle pouvait faire ce qu’elle voulait de moi à cet instant, j’étais comme l’objet de son divertissement. « Dans ce cas je vais m’empresser de trouver une copine » lâchais-je en riant. « Et puis de toute manière, avec toi, tout est génial non ? » prononçais-je d’un ton ô combien aguicheur, orné d’un léger sourire en coin.
Ce petit jeu de séduction se corsait de plus en plus, les gestes étaient de plus en plus subtils, leurs corps de plus en plus rapprochés. Je n’avais qu’une envie, lui sauter dessus et lui arracher ses vêtements ! Mais cette approche me paraissait un peu trop brutal et manquait cruellement de classe pour une fille de la trempe de Constance. Je commençais à redouter ce qui était en train de se passer, pour elle ce n’était qu’un jeu, j’en étais quasiment sûr, qu’elle intérêt aurait-elle à me faire du rentre dedans à moi, alors qu’elle pouvait avoir qui elle voulait, et ce, sans faire le moindre effort. Alors je devais me montrer sur de moi, jouer le jeu à fond au risque de passer pour un obsédé, c’était sûrement le seul moyen de l’avoir, surjouer, et ça, c’était tout à fait dans mes cordes. Je lui adressais un nouveau petit sourire en coin, nous nous étions rapprochés à quelques centimètres, le jeu devenait dangereux et pour couronner le tout elle venait me murmurer à l’oreille. Sa voix était tellement sensuelle qu’elle aurait pu réveiller un mort. S’ajoutait à cela qu’elle commençait à passer sa main dans mes cheveux. Oh god ! Je ne tiendrai pas bien longtemps à cette allure là. Voulant rentrer dans son jeu, je posai délicatement ma main au creux de sa cuisse, endroit peut être un peu osé, mais advienne que pourra ! Je me mordillais les lèvres faute de pouvoir embrasser les siennes bien qu’en une légère inclinaison de la tête j’aurai pu le faire puisque nous n’étions désormais plus qu’à quelques millimètres, je pouvais même sentir sa chaude respiration au contact de ma peau. C’était une amie, rien qu’une amie, ex d’Edward qui plus est, non je ne pouvais pas faire ça, c’était mal, très mal… Mais comme je suis un mauvais garçon elle me punirait – ahah – et puis je n’avais de compte à rendre à personne, je ne voyais vraiment pas en quoi profiter de la vie pouvait être un crime. Par contre laisser Constance en plan, refuser cette offrande de Dieu, cela serait bel et bien un crime… Et bien que je fusse athée, je ne pouvais pas me permettre de commettre un affront au Tout Puissant… Je continuais de la contempler, ses yeux perçants me fascinait, elle m’ensorcelait, tout simplement. « Et je tiens à préciser à Mademoiselle La Tour Dubois, ma très chère présidente, qu’elle est vraiment en beauté aujourd’hui, comme à son habitude… » J’avais prononcé ces quelques mots en français, nul doute que mon accent était pathétique, mais c’était une carte que je devais jouer dans cette partie de séduction qui s’annonçait très captivante.
« Sache qu'il n'est pas dans mes habitudes de bizuter les nouveaux iotas, en général je laisse ça aux autres… Mais pour toi, je peux faire une exception. » Si là elle n’était pas en train de m’aguicher, je n’y connaissais vraiment plus rien… Amusé autant qu’intéressé je me rapprochais encore un peu plus près d’elle, prêt à bondir sur ses lèvres si appétissantes qui me mettaient depuis déjà un moment l’eau à la bouche. « Ah oui ? Et qu’est-ce que tu attends de moi ? »
A peine eu-je le temps de finir ma phrase que Constance fit volte-face et se dirigea vers le sofa, d’abord surpris, je fus ensuite absorbé par la splendeur de ses courbes en mouvement. Le désir que j’éprouvais à ce moment était tout bonnement inqualifiable, je n’avais qu’une seule envie, lui faire l’amour comme un fou. Oui plutôt bestial comme envie mais après tout l’Homme n’était-il pas un animal, et ce genre de pulsion était bel et bien le point commun le plus marquant. « On va jouer à un jeu. Ça s'appelle '' prendre soin de sa présidente '' » Si elle savait à quelle point je voulais prendre soin d’elle, lui faire plaisir, ou plutôt lui en donner. J’étais ébloui par sa beauté et son assurance, pas de doute là-dessus, Constance La Tour Dubois était belle et bien la fille parfaite, la fille rêvée… Et là –intervention divine – elle se mit à retirer progressivement son t-shirt avant de le jet de manière nonchalante sur le sofa. Elle, là, devant moi, un simple soutien-gorge recouvrant sa poitrine. Ce même petit bout de tissu qui ne demandait qu’une chose, être retiré. J’étais bouche bée, impressionnée, admirant la magnifique vue que j’avais devant moi. Ces dans des moments comme ça où je déplorais de ne pas avoir une bonne mémoire visuelle, car des paysages comme ça, on devrait s’en souvenir à vie. « Je pense que tu es assez intelligent pour avoir saisi le concept. » Là il était clair que je l’avais saisi le concept, mais je ne savais pas vraiment qu’elle stratégie adopter pour ce petit jeu, s’il était mieux d’être offensif, ou bien rusé… Je me levais, regard figé sur cette magnifique poitrine qui s’offrait à moi, m’approchant pas à pas de Constance qui occupait à présent la totalité de mon esprit. Je me tenais désormais face à elle, à quelques centimètres, je la regardais tant bien que mal dans les yeux et posa mes mains sur ses épaules. J’approchai ensuite ma bouche de son oreille pour lui murmurer quelques mots d’une voix douce. « Un bon membre doit toujours suivre sa présidente non ? » J’enlevai à mon tour mon t-shirt, le laissant tomber par terre. Sourire malicieux, regard de braise j’ajoutai. « Et si on faisait une partie pour du beurre, j’ai bien peur de ne pas me souvenir de toutes les règles… » Mes mains avaient désormais glissé le long de son corps pour atteindre ses hanches. Un mouvement en avant et je la faisais basculer sur le sofa, mais patience, tout vient à point à qui sait attendre…
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Sujet: Re: ¶ come back to real → pv cons' Sam 21 Mai - 19:27