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En route pour voir la belle famille [Maria]

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MessageSujet: En route pour voir la belle famille [Maria] En route pour voir la belle famille [Maria] EmptyMer 4 Aoû - 13:29

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La fin du séjour en Irlande a été particulièrement difficile. Dire au revoir à ma famille m'avait complètement flingué le moral pour la journée. J'avais également dû saluer mes gamins, et même s'ils allaient me manquer, j'allais les revoir très bientôt, ce qui n'allait pas être le cas de mes parents et de mes frères et sœurs. Ça se termina en larmes, un peu comme à chaque fois. Serrer Alice dans mes bras me rassurait comme ça me faisait souffrir. Je comptais bien revenir d'ici le mois de Décembre, pour les fêtes, mais également pour la naissance de mon neveu. D'ailleurs, cette parole ne pu que faire sourire Gwenaëlle. J'eus le droit à une accolade de mes frères, accompagné d'un « Prends soin de toi, d'accord ? Et reviens vite avec Maria. » Bien sûr, je l'espérais. Maria également semblait trouver difficile de quitter cet endroit pour retourner à notre petite vie. Elle s'était attachée aux membres de la famille et c'était réciproque. Je détestais voir ma mère verser une larme, même si elle affichait également un beau sourire. Ça lui donnait une image tellement fragile... Quant à mon père, il tentait de se montrer fort, le grand dur par excellence. Finalement il me serra contre lui et m'embrassa sur la tempe. J'ai rarement eu de contacts physiques tendres avec mon géniteur. Probablement parce qu'il déteste montrer ses sentiments et quelque part, je tiens de lui. Cela ne veut pas dire qu'il n'a pas de cœur, bien au contraire. Néanmoins, il se montre beaucoup plus affectif avec ses petits-enfants. J'embrassais Sarah sur la joue et lui ordonnait presque de prendre soin d'elle et des gamins. Je savais que je n'avais pas de soucis à me faire, mais autant le rappeler, non ? Ça ne coûte rien. Je sais que Maria a été quelque peu gênée de voir que je posais beaucoup de questions sur le nouveau petit-ami de mon ex-femme. Disons simplement que je ne pouvais pas rester de marbre. J'étais attaché à elle, et ne voulait que son bonheur. J'avais besoin de m'assurer que cet homme en valait la peine. D'ailleurs, je souhaitais le rencontrer. S'il la méritait, très bien, j'accepterais entièrement la chose, sans avoir à stresser qu'il lui brise le cœur. La seule raison pour laquelle Sarah n'avait pas agit de la sorte en apprenant que j'étais en couple avec Maria, c'est parce qu'elle connaissait cette dernière et qu'elle s'y était attendue. Si j'avais eu une relation avec une autre femme, cette dernière aurait eu le droit à un interrogatoire également.

A peine sommes nous revenus d'Irlande, qu'au bout de quelques jours, nous nous apprêtions à mettre les voiles pour Las Vegas. En effet, il était temps pour nous d'aller voir la famille de Maria. Je ne vous cache pas que je ressens tout de même un léger stress. En effet, je suis sur le point de rencontrer ma belle famille. Quoi qu'il en soit, ce sentiment de mal être n'est pas assez fort pour ressentir une quelconque frustration, ou encore un blocage. J'ai déjà mis mes bagages ainsi que ceux de Maria dans la voiture. Elle a oublié quelque chose dans sa maison, je l'attends, les fesses posées sur le capot, les bras croisés sous mon torse, mes Ray-Ban couleur ocre sur mon nez. Je retrousse les manches de ma chemise noire. Heureusement, la route sera beaucoup moins longue que pour aller en Irlande. Là, nous n'avons qu'à rejoindre l'État du Nevada qui se trouve juste à côté. Bon c'est tout de même à plusieurs heures, mais ça restera assez court dans l'ensemble. Je suis en train de penser que je serais à Las Vegas pour mon anniversaire. Je vais prendre mes trente-six ans demain, et étrangement, je n'en suis pas très heureux. Loin de moi l'idée de le fêter. D'ailleurs, je ne l'ai pour ainsi dire, jamais fait. J'ai beau adorer faire la fête, ceux pour les anniversaires, surtout pour le mien, très peu pour moi. Une simple habitude j'imagine. Je sors subitement de mes pensées lorsque Maria sort enfin de sa maison et verrouille la porte d'entrée. Très bien, nous allons pouvoir décoller. Je fais tournoyer les clefs de ma voiture autour de mon index. « C'est bon ? On peut partir ? » Lui lançais-je avec un sourire gentiment moqueur, avant de m'approcher d'elle pour lui voler un bref mais doux baiser. Nous finissons par nous installer dans la voiture. Je vais côté conducteur. Oui, j'ai insisté pour prendre le volant. Non pas que je n'ai pas confiance en Maria, mais ça sera bel et bien la première fois que je roulerais jusqu'à Las Vegas. J'adore également conduire et puis, j'ai un sens de l'orientation assez bon pour être sûr de ne pas me perdre. De toute façon, elle sera à côté de moi pour me guider s'il le faut. Je mets donc le contact et démarre la voiture afin de prendre la route.

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MessageSujet: Re: En route pour voir la belle famille [Maria] En route pour voir la belle famille [Maria] EmptyMer 4 Aoû - 14:35

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    Avant de partir, quelques jours avant donc, Maria avait eu de bien mauvaises nouvelles venant de sa meilleure amie, alors évidemment, elle n'était plus en très grande forme s'en voulant un peu de la laisser seule alors qu'elle affrontait une douloureuse expérience ; celle de perdre l'un des membres de sa famille. Cependant, comme Elena quittait également San Francisco, elle lui avait dit qu'il ne fallait pas qu'elle culpabilise mais qu'au contraire, elle profite de ses vacances chez ses parents. Maria l'avait remercié et lui avait bien dit que si elle avait besoin de parler, elle était et serait toujours là, prête à répondre au téléphone, quelque soit l'heure d'ailleurs. Si sa meilleure amie avait besoin d'elle, il était logique et normal que Maria se montre aussi présente que possible pour elle. Surtout au vu de la situation présente.

    (...)

    Aujourd'hui était le jour du grand départ pour Las Vegas. Maria, la veille au soir avait appelé sa mère en lui disant bien à quelle heure ils partiraient et donc vers quelle heure ils arriveraient si la route était correctement dégagée. Lisa, la mère de Maria donc, était très heureuse de savoir qu'elle allait enfin pouvoir serrer sa fille dans ses bras. Évidemment, la brunette n'avait absolument rien dit à ses parents pour ses soucis de santé, elle ne voulait surtout pas les inquiéter, ce qui semblait normal en soi. Seule sa sœur était au courant, et son beau-frère l'était sans aucun doute aussi.

    Montant dans la voiture côté passager, Edward ayant voulu conduire, Maria s'attacha et laissa l'homme démarrer la voiture pour prendre la route vers l'autoroute qui les mènerait rapidement dans le Nevada et surtout dans la ville du péché. Retourner à Las Vegas faisait un peu bizarre à la brunette qui ne s'y rendait finalement que rarement depuis la mort de Matthew. De plus, d'habitude, elle s'y rendait seule, seulement dorénavant, elle n'était plus seule, et ça elle l'avait dit à sa mère pour qu'elle ne commence pas à sous-entendre plein de choses une fois qu'ils seraient arrivés à Las Vegas. Maria n'avait réellement pas besoin de cela et l'avait bien fait comprendre à sa mère qui n'avait donc pas cherché midi à quatorze heures et qui s'était contentée de promettre à sa fille de faire en sorte qu'Edward se sente comme chez lui dans leur maison ainsi que dans leur famille, après tout il devenait dorénavant l'un des membres de cette famille.

    « Ève sera sans doute déjà là avec son mari et leur fils. »

    Lança t-elle comme ça, comme pour mettre son compagnon au courant de qui il verrait une fois à Las Vegas. La famille de Maria était bien plus restreinte en membres que celle d'Edward, mais elle n'en était pas pour le moins chaleureuse et accueillante. Les O'Berkeley s'aimaient énormément, même si parfois des coups de gueule éclataient, comme partout à vrai dire.

    « J'ai hâte de voir mon neveu, il a dû tellement grandir... »

    On pouvait percevoir dans sa voix un peu de mélancolie, sans doute le fait d'évoquer un enfant, comme toujours, ceci la rendait mal. Enfin, comme il s'agissait de son neveu, cela lui faisait beaucoup moins mal.

    « Je ne vois pas énormément ma sœur, comme elle vit à New York, on a pas franchement la possibilité de se voir souvent. C'était plus simple lorsque je vivais en Caroline du Sud à vrai dire. Maintenant, on ne se voit que pour les grandes occasions, et encore. »

    A vrai dire, depuis qu'Ève était mariée, il était plus rare qu'elle traverse tout le pays pour voir sa sœur ou ses parents, elle avait sa propre petite famille dorénavant et il semblait normal qu'elle veuille passer les différentes fêtes dans son petit cocon.
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MessageSujet: Re: En route pour voir la belle famille [Maria] En route pour voir la belle famille [Maria] EmptyMer 4 Aoû - 15:16

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Je savais que Maria n'avait pas beaucoup le moral en ce moment. Après tout, Elena n'allait pas bien car elle perdait sa mère. Et, comme une grande amitié unissait les deux femmes, il était inconcevable que l'une soit heureuse tandis que l'autre fait face à un drame. Je comprenais aisément cela. D'ailleurs, j'étais également ami avec elle, mais pas autant que Maria. Néanmoins, voir ma compagne dans cet état me rendait un peu triste. L'effet domino apparemment... J'espérais que revoir toute sa famille allait lui faire le plus grand bien, qu'elle allait se laisser aller et profiter pendant ces quelques jours passés à Las Vegas. Je savais que beaucoup de pensées traversaient son esprit. Néanmoins, c'était parfaitement compréhensible, et je ne pouvais pas faire grand chose d'autre qu'être présent pour elle malheureusement. Je tâchais de garder le sourire, de faire l'idiot pour l'amuser. On aurait pu croire que je me fichais de ses problèmes. Mais non, j'essayais seulement de faire en sorte de lui changer les idées pour qu'elle se sente un minimum bien.

Nous avions donc commencé la route. J'avais envie d'aborder le sujet, mais je ne savais pas encore comment. Je trouvais important de me préoccuper d'Elena, tout simplement parce qu'elle était la meilleure amie de Maria. Et parce que moi aussi, je l'appréciais. « Ève sera sans doute déjà là avec son mari et leur fils. J'ai hâte de voir mon neveu, il a dû tellement grandir... » J'esquissais un bien faible sourire alors que je savais que la jeune femme souffrait du fait de ne pas avoir d'enfant. D'ailleurs, je culpabilisais assez du fait que les miens avaient une grande place dans ma vie et j'avais l'impression de lui infliger un supplice. Néanmoins, je ne pouvais pas faire une croix sur eux. Elle était capable de le comprendre et de toute façon, elle ne me demandait pas une telle chose. Instinctivement, comme nous étions sur l'autoroute et que je n'avais pas besoin de changer les vitesses toutes les dix secondes, ma main lâcha le levier et se déposa avec délicatesse sur la cuisse de Maria, que je caressais doucement, comme pour lui faire comprendre que j'étais là et qu'elle pouvait compter sur moi. Il était bien trop tôt pour penser à cela, mais je savais que si elle venait à tomber enceinte de moi – qui sait, il y a tout de même une infime chance –, j'aimerais garder ce bébé et je me doutais qu'elle, elle en ferait de même. Certes, nous ne sommes pas ensemble depuis bien longtemps, mais c'est quelque chose auquel elle tient tellement et comme j'aime les enfants pourquoi le refuser ? Et puis, ce n'est pas comme si nous étions des inconnus.

« Je ne vois pas énormément ma sœur, comme elle vit à New York, on a pas franchement la possibilité de se voir souvent. C'était plus simple lorsque je vivais en Caroline du Sud à vrai dire. Maintenant, on ne se voit que pour les grandes occasions, et encore. » Je pouvais comprendre ce qu'elle ressentait car je vivais la même chose avec ma famille en Irlande. C'est dur de voir les membres de sa famille seulement pendant les grandes occasions alors qu'on a vécu avec eux pendant des années et des années. Ma main pris la sienne avec tendresse. « Ça va te faire du bien de voir toute ta famille. Il ne te reste plus qu'à profiter d'eux le plus possible. » Je tournais un court instant la tête vers elle pour lui adresser un regard amoureux, puis reportais mon attention sur la route. Je tâchais d'être particulièrement vigilant. Je peux être impulsif, casse cou et avoir bien d'autres défauts, je reste quelqu'un de très responsable avec un volant ou bien un guidon dans les mains. Il faut avouer que ça ce serait pas très bon signe si Maria avec peur lorsque je conduis. « Au fait, quand on rentera et si... Elena est déjà rentrée, on s'occupera d'elle. » J'affichais un beau sourire en coin, avant de poursuivre. « Enfin, elle voudra sûrement te voir toi. Mais si elle a envie de se changer les idées en passant quelques journées ou soirées à s'amuser, tu me tiens au courant. » Disons que j'ai une certaine facilité à faire changer les idées aux gens. Probablement mon côté puéril. J'étais toujours catalogué comme le clown de service et ce, depuis l'école primaire. Je n'avais pas envie d'être le petit-ami collant aux yeux de Maria, mais aussi à ceux d'Elena. Si les jeunes femmes voulaient se retrouver seulement entre elles, ce que je comprendrais parfaitement, il n'y avait pas de problèmes. Sinon, je serais à disposition.
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MessageSujet: Re: En route pour voir la belle famille [Maria] En route pour voir la belle famille [Maria] EmptyMer 4 Aoû - 17:36

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    C'était vrai, voir Ève et tout le petit monde allait lui faire le plus grand bien, vraiment. Jouer avec son neveu qui malgré son très jeune âge avait déjà la folie du sport, rire de bon cœur avec sa sœur de conneries diverses et variées, faire la cuisine avec elle et sa mère tout en sachant les hommes à côté dans le salon en train de parler autour d'un bon verre de vin rosé, écouter son beau-frère lui parler des trucs qui se passent à New-York et dont il a été témoin...bon sang, que ça allait être bon. Elle n'avait le droit à ce genre de situation que deux ou trois fois par an, alors autant qu'elle en profite au maximum à chaque fois qu'elle avait le plaisir de vivre ces petits moments qui faisaient de sa vie un petit plaisir malgré toutes les horreurs vécues.

    Entendant soudainement Edward lui dire que lorsqu'ils reviendraient, ils se montreraient présents pour Elena, Maria tourna la tête vers son compagnon en ayant les yeux pétillants, bon dieu mais cet homme était définitivement parfait. Il la savait patraque depuis quelques jours et il faisait tout son possible pour qu'elle se sente un peu mieux malgré l'horreur dqu vivait présentement Elena. Mais qu'est-ce qu'elle pouvait l'aimer cet homme décidément.

    « Merci. »

    Lui répondit-elle simplement en lui prenant sa main qu'il avait posé sur sa cuisse un instant auparavant. Depuis qu'ils étaient ensemble, elle se sentait comme pousser des ailes, telle une seconde jeunesse et c'était franchement loin d'être désagréable, loin de là même. Edward avait tout de même huit ans de moins que la brunette et malgré tout, Maria en tenait compte, elle savait qu'un jour, il risquerait de trouver une femme de son âge, et qu'il partirait. Oui, elle avait peur de cette possibilité mais n'en avait pas fait part à Edward ne souhaitant surtout pas qu'il la pense complètement paranoïaque – même si sa crainte était fondée et qu'elle n'avait pas totalement tort d'avoir peur pour cela.

    « Ma mère est impatiente de faire ta connaissance. Par contre, ne sois pas surprit si elle fait tout pour que tu sois à l'aise, elle a toujours été comme ça avec tout le monde mais comme sa plus grande vient je cite “enfin de se décider à revivre” tu peux être sûre qu'elle va tout faire pour que je cite de nouveau “tu ne regrettes pas d'être avec moi”. »

    Oh non, Lisa O'Berkeley n'était pas du tout chiante, elle voulait juste le bonheur de ses deux filles, ce qui pouvait tout à fait se comprendre au fond. Lors du décès prématuré de Matthew, Maria était tombé dans un gouffre total, delà il avait été difficile pour les O'Berkeley de lui sortir la tête de l'eau, mais malgré tout, avec le temps et beaucoup de patience, et après un second drame, la brunette avait reprit goût à la vie, doucement mais sûrement.

    « Et ne t'en fais pas, quant à moi je promets de te laisser jouer avec mon père au poker et d'aller au casino tant que tu ne te ruines pas. »

    Riant tout en disant cela, Maria ne voulait pas qu'il pense qu'elle allait être sans cesse sur son dos. Évidemment, elle serait là parce qu'elle ne voudrait pas le laisser seul avec les autres et qu'il se sente mal à l'aise, cependant elle le laisserait faire absolument tout ce qu'il voudrait. Après tout, il était grand et pouvait prendre ses décisions seul.
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MessageSujet: Re: En route pour voir la belle famille [Maria] En route pour voir la belle famille [Maria] EmptyMer 4 Aoû - 18:13

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Aussi étrange que cela puisse paraître, c'était bien la deuxième fois de ma vie que je tombais amoureux. Certains auraient pu dire « C'est tout ?! ». Personnellement, je ne dis pas aimer une personne seulement parce que je m'entends bien avec elle, comme tous ces adolescents qui tombent apparemment amoureux de dix individus par an. Pour ma part, mon premier amour a été Sarah. C'était bien la première fois que je ressentais un sentiment aussi fort et aussi beau. Aujourd'hui, Maria est la deuxième femme a me mettre dans cet état de bonheur intense. Jamais je ne pourrais autant la remercier de me donner l'impression de revivre. J'entremêlais doucement ses doigts avec les miens alors que je portais un instant sa main jusqu'à mes lèvres pour y déposer un doux baiser. Elle pouvait être plus âgée que moi, c'était bien le dernier de mes soucis. Cela ne me dérangeait absolument pas. Je connais beaucoup de couples qui ont presque dix ans d'écart. Certes, souvent, c'est l'homme le plus âgé, mais je me considérais assez mâture sur certains points pour ne pas passer pour le gamin du couple que la femme doit gérer. Et puis huit ans, qu'est-ce que c'est ? Ce n'est pas vingt non plus.

« Ma mère est impatiente de faire ta connaissance. Par contre, ne sois pas surpris si elle fait tout pour que tu sois à l'aise, elle a toujours été comme ça avec tout le monde mais comme sa plus grande vient je cite “enfin de se décider à revivre” tu peux être sûre qu'elle va tout faire pour que je cite de nouveau “tu ne regrettes pas d'être avec moi”. » Un léger rire s'échappa de ma gorge. Pensait-elle vraiment que j'avais besoin de sa mère pour comprendre que j'étais heureux avec elle ? Non, absolument pas. Néanmoins, cela m'amusa grandement. « Et ne t'en fais pas, quant à moi je promets de te laisser jouer avec mon père au poker et d'aller au casino tant que tu ne te ruines pas. » Poursuivit-elle. Je sens que ça va être amusant ce petit séjour à Las Vegas. Comme tout homme, l'idée d'être quelques jours dans la ville du pêché me donnait envie de profiter. Bien évidemment je connaissais les limites et je ne compte pas dépenser tout mes sous aux jeux. Mais ce qui est sûr, c'est que j'irais au moins une fois dans un casino, peut-être même avec le père de Maria. Je ne sais pas vraiment comment il allait accepter ma présence. Après tout, il est toujours plus difficile pour un père de voir le petit ami de sa fille, plutôt que la petite amie de son fils. Mais j'ai bon espoir, nous n'avons plus seize ans. Il doit savoir que nous avons dépassé l'âge de nous sauter dessus et de nous larguer après ça comme de vulgaires chaussettes. J'espérais faire bonne impression, car je ne comptais pas me faire passer pour quelqu'un que je ne suis pas. « Promis je me tiendrais bien. » Lui lançais-je en esquissant un sourire amusé.

Nous arrivâmes enfin à Vegas. Le plus difficile fut de retrouver les différentes routes à utiliser pour aller jusqu'à la maison des parents de Maria. Je la laissais donc me guider et malgré qu'elle n'y allait plus souvent, elle semblait connaître vraiment chaque recoin, ce qui me décrocha un sourire. Il nous fallu plusieurs minutes pour réellement nous approcher du logement tant attendu. Et même si je suis quelqu'un de très sociable qui se fait vite apprécier des gens, j'avoue avoir eu un petit coup de stress qui augmentait à chaque nouveau mètre parcouru. Mh... Allez, ça va pas durer. Je serais mieux juste après les avoir rencontré.
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MessageSujet: Re: En route pour voir la belle famille [Maria] En route pour voir la belle famille [Maria] EmptyMer 4 Aoû - 19:08

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    Maria avait confiance en Edward, delà il semblait logique qu'il n'irait pas faire des folies une fois à Las Vegas, cependant Maria tenait malgré tout à ce qu'il fasse attention puisqu'elle savait très bien qu'une fois dans cette ville, on perd tout bon sens de la réalité et qu'une seule pensée vous viens à l'esprit : se faire du fric. C'est malheureux, mais c'était pourtant exactement cela. Les machines à sous, les longues parties de Black Jack, et tout les autres jeux étaient de véritables attrape nigaud, ainsi il semblait évident qu'il fallait se montrer vraiment très prudent une fois dans un casino et même dans la ville du péché.

    Dix heures de route plus tard, Maria et Edward furent enfin arrivés à Las Vegas. Edward avait les yeux d'un gosse à qui l'on venait de montrer le plus grand magasin de jouets au monde. Il avait les yeux qui pétillaient malgré la fatigue, il avait tenu à conduire durant les dix heures malgré que Maria lui ait dit lors de leurs pauses qu'elle pouvait prendre le volant. Mais non, monsieur avait voulu conduire, donc il avait gardé le volant durant dix heures. Ce soir, il allait tomber comme une mouche lorsqu'ils monteraient se coucher, Maria le sentait venir gros comme une maison ça.

    Le chemin pour trouver la maison ne fut pas très facile, il fallu passer par de divers endroits pour finalement arriver dans un quartier paisible et plutôt riche. Edward allait sans doute être quelque peu surprit de la demeure des O'Berkeley parce qu'elle était assez grande et luxueuse. Oui, à vrai dire avec le métier des parents, et après le départ des deux grandes filles, Lisa et Nathan avaient pu investir dans une belle maison, et voilà où ils vivaient dorénavant. Une grande maison pour accueillir tout le petit monde. http://www.newlv.com/images/LasVegasLuxuryHomesForSaleLVC.JPG

    « Bienvenue chez les O'Berkeley. »

    Lâcha Maria alors qu'il venait d'arrêter la voiture devant la demeure. Les barrières étaient fermées et Maria aurait bien aimé savoir pourquoi, enfin, ne souhaitant pas se poser trop de questions, elle se détacha simplement, quitta le véhicule et alla taper le code d'ouverture. Elle indiqua brièvement le chemin à son homme qui la suivit avec la voiture. Une fois le véhicule garé, Maria aida Edward à sortir les valises du coffre, ils étaient ici pour une semaine – normalement – et ils n'avaient amenés que deux petites valises ne voulant pas s'encombrer inutilement, même Maria avait fait un gros effort pour ne pas embarquer toute sa garde de robe.

    « V'là la frangine ! »

    Se tournant soudainement, Maria posa sa valise alors qu'elle venait de la prendre en main, allant vers sa sœur, elle la prit dans ses bras. Bon sang que c'était bon, lorsqu'elle était venue à l'hôpital, elle n'avait même pas pu avoir ce genre de contact avec sa chère petite sœur. Prenant donc un grand plaisir à avoir Ève dans ses bras, Maria vit soudainement un petit bout sur deux pattes courir aussi vite qu'il le pouvait vers elle.

    « Noah ! »

    Son neveu. Sa petite merveille comme elle aimait le répéter dès qu'elle avait le bonheur de le voir. Cela devait faire près de sept mois qu'elle ne l'avait pas vu et Maria devait bien admettre que ce petit bonhomme grandissait très très vite, il serait sans doute aussi grand que son père dans l'avenir. Prenant le petit garçon dans ses bras, Maria fut ravie en sentant ses lèvres humides se poser sur sa joue avec fougue.

    « Noah ne fais pas de mal à ta tante. »

    Alors qu'elle avait posé toute son attention sur son petit bout de chou de neveu, Maria se tourna soudainement vers sa sœur qui semblait quelque peu inquiète au moindre fait et geste que pouvait avoir son fils envers sa tante. Reposant Noah à terre, elle retourna auprès de son homme qui semblait quelque peu stressé. Tout comme elle l'avait été lors de leur arrivé en Irlande.

    « Ève, je te présente Edward, mon... »

    « Mon futur beau-frère ! »

    « Ève, ne commence pas tu veux. Comment la prit papa ? »

    « Tu penses, il a grincer des dents et maintenant il n'a qu'une seule hâte, faire une partie de poker avec lui. »

    Ève attribua un beau sourire à Edward avant de lui faire – tout naturellement – la bise comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Ça, c'était Ève.
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MessageSujet: Re: En route pour voir la belle famille [Maria] En route pour voir la belle famille [Maria] EmptyMer 4 Aoû - 19:56

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Oui, j'avais tenu à conduire pendant les dix heures. Bien évidemment, nous avions fait quelques pauses dans des stations services, afin qu'on se dégourdissent les jambes, qu'on prenne un café, moi une cigarette de temps en temps et aussi histoire de se nourrir et d'aller au petit coin. J'aimais les grands voyages en voiture, avec des mômes derrière qui demandent toutes les cinq minutes « On est bientôt arrivé ?! », les pauses, etc... Finalement nous arrivâmes devant la grille de la demeure des O'Berkeley. Mes yeux s'écarquillèrent. Bon Dieu... J'avais l'impression d'être devant la maison d'une star mondialement connue. J'étais quelque peu mal à l'aise et je prenais conscience qu'effectivement, les parents de Maria avaient des métiers dans la médecine, qui, avouons le, payent très bien. A côté, le boulot d'agriculteur de mon père faisait peine à voir. Je me suis senti un court instant inférieur. Oui, j'avais l'impression d'être ce gamin qui avait vécu dans une pauvreté assez visible, et qui débarquait dans le luxe et les paillettes. Je savais que la famille O'Berkeley était riche. Mais en fait, j'avais tendance à l'oublier dans la mesure où Maria ne portait pas sur elle la bourgeoisie. Elle savait rester simple, et pour ma part, j'avais un très bon salaire entre le travail d'archéologue et celui d'enseignant, donc je voyais beaucoup moins ce genre de différences. Là, je trouvais ça flagrant. Où est-ce que je viens de mettre les pieds... ? La grille était fermée et avant même que je ne puisse dire quelque chose, la jeune femme sortit du véhicule afin de m'ouvrir, pour que je puisse entrer la voiture dans la cour. A ma gauche, une piscine. C'était presque attendu. J'avalais difficilement ma salive alors que je me garais dans l'allée. « Bienvenue chez les O'Berkeley. » J'esquissais un faible sourire, alors que je descendais. Comme un enfant surpris, je regardais tout autour de moi pour repérer les lieux et prendre conscience... de la richesse sur laquelle je mettais les pieds. Soudain je sortais de mes pensées en entendant une voix, celle de la sœur de Maria. Je l'avais entendue une seule fois. En effet, c'était moi qui l'avait appelée pour lui expliquer que sa sœur avait fait une rupture d'anévrisme. Néanmoins, je n'avais aucune idée de ce à quoi elle pouvait être physiquement. D'ailleurs, elles se ressemblaient assez, tout en étant différentes. Je ne pus m'empêcher d'afficher un sourire sincère, alors que mon cœur se réchauffait en voyant ma compagne prendre l'autre jeune femme dans ses bras pour la serrer doucement contre elle. Ça faisait du bien de la voir dans cet état. Puis ce fut au tour d'un bambin de venir en courant. Je haussais les sourcils en l'observant faire. Bon Dieu il est trop mignon... ! Voilà, une fois de plus, je craquais sur un gosse. En même temps, il n'y a qu'à voir leur bouille.

« Ève, je te présente Edward, mon... » Je lâchais le gamin des yeux pour les reposer sur les jeunes femmes, étant donné que je venais d'entendre mon prénom. « Mon futur beau-frère ! » J'esquissais un sourire timide alors que je m'avançais vers elle. Machinalement je lui fis la bise en posant ma main avec délicatesse sur son épaule. « Enchanté Ève. Content de te voir enfin. » Comme le petit Noah m'observait avec de grands yeux, je ne pus m'empêcher de me baisser afin d'être à sa hauteur. Il donnait l'impression de déjà vouloir être un homme malgré sa taille, un peu comme Seth au final. Je lui adressais un sourire afin de lui tendre la main. A cet instant précis, il esquissa un large sourire avant de prendre des allures de grand garçon en bombant son petit torse, puis me serra la main avec une assurance qui m'amusa. Il est extra ce gosse ! « Salut petit. » Il me répondit de sa voix feutrée, alors que je lui ébouriffais gentiment les cheveux, avant de me relever. Instinctivement, je revins à côté de Maria et effleura sa main avec la mienne lorsque j'entendis parler de la réaction de monsieur O'Berkeley. « Tu penses, il a grincé des dents et maintenant il n'a qu'une seule hâte, faire une partie de poker avec lui. » Il a grincé des dents ? Je tournais la tête vers Maria en lui adressant un regard presque craintif. Et lorsque je vis une silhouette masculine s'approcher, par réflexe, je lâchais la main de ma compagne, l'air innocent.
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MessageSujet: Re: En route pour voir la belle famille [Maria] En route pour voir la belle famille [Maria] EmptyMer 4 Aoû - 20:37

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    Il ne fallait pas croire, certes la maison où vivaient les O'Berkeley était assez énorme, mais cela ne voulait pas dire qu'ils étaient bourrés de fric car au fond ce n'était pas tant le cas que ça. A vrai dire, lorsque les deux sœurs avaient quitté le cocon familial, Lisa et Nathan avaient eu la possibilité de mettre de côté et comme les terres à une certaine époque ne coûtaient rien ici car c'était le désert, et bien ils avaient pu acheter cette propriété qui était dorénavant la leur. Pour l'anecdote, lorsque Ève et Maria avaient vu la maison, elles avaient fait la leçon à leurs parents en leur reprochant leur idée de grandeur, évidemment leur père avait eu vite fait de les remettre à leur place en leur disant simplement mais concrètement qu'ils avaient travaillé longtemps et qu'ils méritaient ce plaisir là. Maria et Ève avaient finalement comprit et avait apprit à aimer cette maison, même si les deux jeunes femmes n'étaient pas franchement branchées “grandes baraques” comme celle qui était dorénavant leur nouvelle maison familiale.

    Alors qu'elle venait de retrouver sa petite sœur et son neveu, Maria avait tenu à savoir comment avait réagit leur père lorsqu'il avait apprit que Maria s'était finalement remise en couple. Il fallait dire qu'il avait placé Matthew sur un piédestal pour le peu qu'il l'avait connu, ainsi il devait avoir eu quelque peu de mal à accepter qu'un autre homme puisse finalement toucher sa fille. Cependant, s'il venait faire le moindre commentaire sur Edward, Maria le remettrait à sa place car il avait été le premier à dire qu'elle devait se reconstruire avec le décès de Matthew.

    « Salut ma belle-sœur favorite. »

    Dimitri. Souriant comme une gamine, elle prit son beau-frère dans ses bras – même s'il était plus grand qu'elle. Que c'était bon de le revoir, cet homme était vraiment quelqu'un de très gentil, un homme tout à fait charmant qui n'avait rien à envier aux autres et qui plus est qui savait prendre soin d'Ève. En clair, l'homme qui avait tout à fait sa place dans cette famille en gros.

    « Dimitri je te présente Edward, mon compagnon. »

    Elle ne ressentait absolument aucune gêne quant à dire qu'Edward était dorénavant son compagnon car il l'était bel et bien. Elle l'aimait et elle se foutait bien de l'avis des autres, même de ses proches d'ailleurs. Cependant, Maria était persuadée qu'ils l'aimeraient tous et qu'ils le verraient comme un membre à part entière de la famille.

    « Serait-ce la voix de notre chère fille qu'on entend là ? »

    Et voilà, cette fois-ci, ils étaient au grand complet et Edward semblait soudainement mort de peur. Mais qu'est-ce qui se passait ? Était-ce le fait de rencontrer son père qui le mettait dans un état pareil ? Non parce que si c'était bien cela, il paniquait pour rien. Nathan O'Berkeley était un homme très gentil, même si aux premiers abords, c'est vrai il pouvait paraître un peu froid et distant.

    « Papa, maman. »

    Prenant ses parents dans ses bras, elle les embrassa puis leur présenta également Edward. Lors des présentations, elle lui prit volontairement la main pour qu'il se sente en confiance, elle était là et il était absolument hors de question qu'il se pense seul face à ces rencontres.

    « Bienvenue Edward. »

    Évidemment, comme elle s'en était doutée sa mère cherchait de suite à le mettre à l'aise. Souriant à son compagnon, elle se rapprocha de lui lorsque ce fut au tour de Nathan de le saluer.

    « Bonjour. »

    « Papa...s'il te plait. »

    « Bon, si je ne peux même pas jouer les gros durs...bienvenue Edward. »

    Et voilà, dorénavant il pouvait souffler, son père n'était pas une brute épaisse, loin de là même, c'était un homme très gentil.
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Le fameux beau-frère de Maria, prénommé Dimitri, venait d'apparaître. Il semblait particulièrement avenant et je ne sais pas si c'est l'expression de son visage ou bien sa voix chaleureuse, mais je me sentis tout de suite à l'aise en sa présence. J'avais comme l'intuition que nous allions très bien nous entendre tout les deux. Je lui serrais donc la main après que la jeune femme ait fait les présentations. « Content de te connaître Dimitri. » Lui lançais-je sur un ton sincère quand je fus comme pétrifié en entendant la voix d'un homme mûr. Ça ne pouvait être que le père de Maria. Je l'observais avec peu d'assurance. Il avait de la prestance. Beaucoup même et ça m'intimida. J'avais l'impression que c'était le genre d'hommes plein aux as qui obtient ce qu'il veut avec de l'argent. Oui, je suis toujours surpris par la grandeur de la maison, qu'on m'excuse. Edward, arrête de regarder la télévision... Je perds un peu les pédales avec tout ceci. En plus de ça, Maria décide de me prendre la main. Si j'avais pu éviter tout contact physique avec elle devant son père pour éviter de me faire massacrer, ça m'aurait arrangé. Pourquoi j'avais l'impression qu'il était inscrit sur mon front « J'aime faire l'amour avec votre fille » et qu'il pouvait le lire avec une aisance sans limite ? « Bonjour. » Sa froideur vint à me surprendre. Tout le monde pouvait voir que j'étais intimidé. Oui, je suis peut être social, il n'en reste pas moins que je suis parfois timide. Et disons que son père ne m'aidait pas. Maria le comprit rapidement et rappela son père à l'ordre. D'un coup, l'homme fut comme illuminé. Il souriait et devint plus chaleureux. Ouf, c'était une petite blague. J'en avais des frissons dans le dos et peu à peu, je desserrais ma main de celle de ma compagne. Oui, j'avais dû la lui écraser involontairement. C'est qu'il peut faire peur son père... « Monsieur O'Berkeley. » Lançais-je en prenant mon courage pour lui serrer la main, après avoir salué sa mère. D'ailleurs, je comprenais que ce n'était pas étonnant que Maria soit aussi belle et charmante. Elle ressemblait davantage à sa mère. Néanmoins, elle avait quelques traits de son cher papa. D'ailleurs, je ne doutais pas une seule seconde que Nathan avait dû rendre folle ses collègues, car il était loin d'être laid, même à son âge. Si je pouvais vieillir aussi bien, je m'estimerais heureux.

J'entendis Dimitri rire de bon cœur en voyant la scène. Oui, ça se voyait clairement que le père de Maria tentait de me faire peur. Et bien, ça avait réussit. Néanmoins, j'avais toujours l'impression qu'il pouvait lire dans mon esprit toutes les « cochonneries » que je peux faire avec sa fille. C'est que j'ai pas envie de me faire casser la figure hein. J'avais l'impression d'avoir dix-sept ans et que ma petite amie lycéenne me présentait à son père champion du monde de boxe. Bref. J'esquissais un fin sourire en coin, me sentant un peu idiot d'être tombé dans le panneau, car en voyant la tête que faisait Dimitri, il n'y avait pas de quoi avoir peur de beau-papa. Mais il reste impressionnant dans sa façon d'être, et je pense que j'arriverais totalement à être à l'aise lorsque j'aurais partagé quelques petites choses avec lui pour que nous nous connaissions mieux. Mis à part lui, chaque membre de cette petite famille – enfin petite, seulement comparée à la mienne –, me mettait à l'aise. Ils étaient adorables et semblaient vouloir m'intégrer assez rapidement, ce qui est bien mieux que de se voir mettre à l'écart. J'aurais volontiers embrassé Maria, mais il était hors de question que je lui adresse un geste tendre quel qu'il soit devant son père. Je tournais la tête vers elle avec un fin sourire timide. D'ailleurs, j'étais sûr qu'il allait souvent me charrier ou bien faire semblant d'être froid, juste pour s'amuser.
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