| | | Besoin de l'amie de mon amie |  |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
 | | Sujet: Besoin de l'amie de mon amie Ven 14 Mai - 22:40 | |
| Vous prenez la porte ou je vous la fait prendre moi-même ?
Maxence venait de dire cela à un élève qui était debout face à lui, qui le fixait droit dans les yeux pour essayer de le déstabiliser. Seulement cet élève ne semblait pas encore avoir comprit qu’il n’aurait pas le dernier mot. D’autres élèves parlaient, essayant de calmer le jeu entre les deux hommes, mais rien n’y faisait et Max continuait de rester droit face à son élève, attendant que ce dernier faiblisse. Ce fut finalement le cas et l’élève partit avec un mot de Maxence a donné au surveillant en charge des élèves renvoyés de cours. Il savait qu’aujourd’hui ça serait Elena qui serait en charge de ses élèves là et c’est pour ça que le mot qu’il avait donné à l’élève n’était pas juste sur le motif du renvoi.
- Spoiler:
Insolence pour le jeune homme.
Moi par contre je passerais te voir à la fin de mon cours, faut qu’on parle.
Il savait qu’elle se poserait des questions et c’était un peu le but. Alors, continuant son cours, il alla finalement à la sortie pour voir l’élève qu’il avait renvoyé et pour voir Elena. Parlant avec l’élève, il lui donna du travail supplémentaire et la prochaine fois, il irait directement voir le principal. Maxence n’était pas du genre à plaisanter à ce sujet là. D’ailleurs cet élève avait eu chaud, parce que Maxence lui aurait bien collé une tape derrière la tête. En effet l’élève en question, Spencer, avait insulté une fille qui était assise à côté de lui et le professeur n’avait pas laissé passer ça. Parlant avec la jeune femme, il avait vite comprit que ce Spencer venait en fait de se faire larguer comme une veille chaussette et qu’il essayait de la déstabiliser. Enfin bref, des histoires entre eux, mais l’insolence et la vulgarité, ça Maxence ne le supporte pas, même si parfois il en use. Avec modération . . . enfin ça dépend des fois et surtout envers qui. Après donc avoir parlé avec Spencer, il allait pour voir Elena qui n’était pas loin et entendit son portable sonner. Décrochant, il soupira et regarda Elena, lui demandant à quelle heure elle était libre. Ils se verraient donc après les cours et Maxence lui demanda alors de venir dans sa chambre, là au moins il était sûr d’être tranquille pour lui parler. S’excusant donc pour aller faire quelque chose d’important, il partit rapidement.
Puis la journée passa plus tranquillement que le début de matinée. La fin des cours arriva et Maxence partit dans sa chambre, sachant qu’il serait seul. Gaspard, Yohan et Appoline devaient aller faire un tour en ville, donc il aurait tout son temps pour parler avec Elena. S’installant à son bureau, il ouvrit son ordinateur portable et fronça les sourcils, cherchant quelque chose qu’il ne trouvait pas. Puis, les minutes passèrent et il entendit frapper à la porte. Allant ouvrir, il sourit à Elena qui était là comme prévu. La laissant s’installer, il s’assit à nouveau sur la chaise et baissa l’écran de son ordinateur pour se concentrer sur ce qu’il avait à dire.
J’ai besoin de savoir quel est le repas préféré de Maria. De l’entrée au dessert, y comprit les boissons.
Au moins c’était clair pour Elena et elle devait bien se douter que c’était ce qu’il voulait lui faire à manger un soir. Maxence voulait faire la surprise à Maria et il voulait surtout que Elena l’aide à ne pas se tromper sur ce qu’elle aime. Evidemment Maria se poserait des questions, mais ça il saurait comment y répondre. Alors, fixait la jeune femme, il attendit patiemment qu’elle veuille bien lui répondre. Mais pour le Maxence ne savait pas que Maria avait confié certaines choses sur eux à Elena et ça il risquait d’être surprit au plus haut point.
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Besoin de l'amie de mon amie Sam 15 Mai - 21:58 | |
| Etre de corvée « méchants élèves » m’énervait au plus haut point. Pourquoi ? Parce que je devais réprimander des élèves sur leur comportement en cours alors que je n’avais même pas été présente sur les lieux pour juger par moi-même. Si encore ça avait été le cas, j’aurais pris un malin plaisir à le faire. Et encore, la plupart du temps, je choisissais mes victimes selon mon humeur et la tête du client. Ce n’était ni juste ni responsable, mais c’était la seule occupation amusante que j’avais trouvé à faire durant mes heures de rondes dans les couloirs de Berkeley. Parce qu’il ne fallait pas se leurrer, le boulot de pion n’était franchement pas drôle. On passait pour des emmerdeurs qui n’avaient rien de mieux à faire que d’épier les potentiels faiseurs de troubles. Ce qui était en partie vrai d’ailleurs. Oh bien sûr je ne dis pas que c’était tous les jours pénibles, au contraire. Mais aujourd’hui n’était pas une bonne journée. En plus d’avoir très mal dormi durant la nuit, j’étais d’une humeur exécrable avec tout le monde. Je m’enfilais donc tasse de café sur tasse de café pour me réveiller et peut-être m’arracher un sourire sincère.
Peine perdue quand un nouvel étudiant franchit la porte de mon bureau, une moue vexée sur le visage. J’arquais un sourcil et tendis la main pour qu’il me donne le mot de son professeur. Je fus surprise de la contenu de celui-ci, surtout la seconde phrase. Je ne laissais néanmoins rien paraître et levais simplement les yeux vers l’étudiant pour tenter de savoir s’il avait lu ce que son prof avait écrit. J’espérais bien que non, je n’étais franchement pas d’humeur à démentir une rumeur à mon sujet. Je demandais à l’élève de s’assoir à une des tables uniques qui se trouvait dans un coin de la salle en attendant que l’heure passe. Pendant ce temps, je notais son comportement désobligeant dans le fichier informatique, tout en rêvant. J’étais curieuse de savoir ce que me voulait Maxence. Je réfléchissais aux bêtises que j’aurais pu faire qui le concernaient, or il n’y en avait aucune. Puis un nom me vint à l’esprit. Celui de Maria. A tous les coups il voulait me parler d’elle. Si c’était vraiment le cas, j’espérais juste qu’il n’était pas sur le point de m’annoncer qu’elle avait décidé de ne plus le revoir. Je l’avais eue au téléphone quelques jours plus tôt, et même si elle ne l’avait pas dit explicitement, sa culpabilité et sa panique avaient parlé pour elle. Elle avait beau ressentir de l’attirance pour Maxence, voire peut-être plus, elle restait sur la défensive et refusait de le laisser enter complètement dans sa vie.
Le temps passa plus vite que je ne l’aurais cru et très vite Maxence entra dans mon bureau pour donner du travail à l’étudiant puni. Au moment où il voulut me parler, son téléphone sonna. Coup du sort ? Dans tous les cas, j’étais impatiente de savoir ce qu’il voulait me dire, j’avais formulé tellement d’hypothèses dans ma tête que je n’arrivais même plus à faire le tri. Avant de décrocher, il me demanda quand je serais libre pour discuter. Je lui donnai l’heure où je terminais et il me donna donc rendez-vous dans sa chambre à ce moment là. Ne voyez là pas de mauvaises intentions, c’était sans doute le seul endroit où nous ne risquerions pas d’être entendus ou espionnés. J’acceptai donc et tout en regardant Maxence s’éloignait dans le couloir, téléphone à l’oreille, j’espérais que les heures passent rapidement pour que je puisse enfin satisfaire ma curiosité. Quand enfin ma fin de journée arriva, je bondis de mon siège, pris mes affaires et sortit de mon bureau presque en courant. En plus d’avoir hâte de parler avec Maxence, j’avais une folle envie d’aller au petit coin. Les litres de café que j’avais bu tout au long de la journée m’avaient fait courir sans cesse aux toilettes, et ne m’avaient pas aidé à me calmer, bien au contraire, ce qu’il me faudrait à présent, ce serait un coup de massue, sinon je n’arriverais jamais à m’rendormir cette nuit. Enfin, là n’était pas la question pour l’instant. Je savais où logeait Maxence, mais je n’avais pas le souvenir d’y être déjà allée. Ce serait donc l’occasion pour moi de voir où il habite et qui sait, avec un peu de chance, je croiserais ses colocataires. Toquant à sa porte, je tournai ma tête de gauche à droite pour observer le couloir et vérifier qu’aucune tête ne me verrait entrer dans cette chambre tout en gigotant dans tous les sens, signe que j‘avais une envie pressante. Le bruit de la porte me fit revenir à ma position initiale pour être accueillie par Maxence. J’entrai dans sa chambre sans prêter autant d’attentions que je devrais à la décoration, mes pensées complètement omnibulée par ma vessie. La question qu’il me posa me surprit tellement que je finis par l’oublier l’espace d’un instant. Comme je m’en étais doutée, il voulait me parler de Maria. Or je ne m’étais pas attendue qu’il veuille savoir ses plats préférés. Réfléchissant quelques secondes, je répondis ce qui me semblait le plus juste.
« Heu, tomates mozzarella en entrée, tagliatelles sauce carbonara en plat et macarons, profiteroles en dessert. En boissons du vin, et en soft du jus d’orange. »
Il était fort probable qu’il me demande de répéter tellement j’avais répondu vite. Seulement j’avais à nouveau cette envie d’uriner qui m’obstruait l’esprit.
« Dis, je peux utiliser tes toilettes ? Ma vessie va exploser ! »
Il m’indiqua où les toilettes se trouvaient et je me retins pour y aller en courant. Une fois soulagée, je pris mon temps pour le retrouver, prêtant d’avantage d’attention aux murs, photos et autres babioles qui traînaient par ci par là. Une fois de retour près de lui, je lui dis, en passant un peu du coq à l’âne :
« C’est sympa chez toi ! Tu comptes inviter Rach’ à diner ? »
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Besoin de l'amie de mon amie Sam 15 Mai - 22:21 | |
| N’ayant pas eu le temps de parler à Elena avant le soir, Maxence la laissa entrer et il lui demanda directement le repas parfait pour Maria. Il avait besoin de le savoir, parce qu’il avait déjà commencé certaines choses sur son ordinateur portable avant qu’Elena n’arrive. En effet, Maxence avait parlé avec Maria du fait qu’elle devait aller à Charleston pour rendre visite à Matthew un amour qu’elle avait perdu lors d’un tragique accident. Il voulait donc l’aider à penser à autre chose le temps d’une soirée, mais il ne savait pas encore quand. Mais il savait comment il pourrait aller chez elle tranquillement alors qu’elle ne serait pas là. Il faudrait qu’une personne la retienne en dehors de chez elle ou alors un évènement comme une réunion et là ça pourrait coller. Maxence n’avait pas vu de clé sous un pot de fleurs, donc il allait devoir demander un coup de main à un de ses élèves qui allait sans aucun doute lui faire un double de la clé quand il aurait réussit à l’avoir sur le trousseau de clé de Maria. Enfin bref, tout un programme juste pour aller chez elle et qu’elle soit retenue à l’extérieur et encore plus un programme chargé vis-à-vis de la France. En effet le professeur avait amené un mail à son père pour qu’il confectionne des macarons. Ca Max savait que la jeune femme les appréciait, vu qu’ils en avaient déjà parlés une fois.
Ecoutant alors la réponse d’Elena, il commença à taper sur son clavier d’ordinateur ce qu’elle venait de lui dire. Mais alors qu’il allait demander s’il avait bien entendu. Il écouta sa question et montra directement la salle de bain. Regardant alors ce qu’il avait écrit, il fronça les sourcils, cherchant la meilleure façon de cuisiner tout ça sans que Maria ne se rende compte de rien. Utiliser sa cuisine était bien plus simple, mais il n’avait pas non plus envie de lui faire à dîner s’il devait tout ranger là-bas ensuite pour être fin prêt à l’accueillir. Tapant à nouveau sur son clavier, il entendit la porte de la salle de bain s’ouvrir et regarda vers Elena qui regardait autour d’elle. Entendant le fait qu’elle dise que c’était sympa chez lui, il sourit et regarda son écran d’ordinateur.
Le bordel, c’est à Gaspard, le reste c’est à moi.
Le reste ? Des livres, des photos de ses parents, des CD, des DVD, mais rien de vraiment trop important en soit. En même temps, il n’avait pas voulu amener grand-chose non plus ici, vu qu’il n’y restait pas longtemps. Maxence leva alors la tête de son écran, fronça les sourcils et regarda Elena, un brin surprit.
Rach’ ?
Il venait juste de percuter sur le fait qu’elle venait de parler d’une personne que Maxence ne connaissait pas du tout.
J’en déduis que c’est Rachel, mais je ne connais pas de Rachel.
Essayant de faire le rapprochement entre ce prénom et une personne du campus qu’ils pouvaient avoir en commun, il percuta à nouveau. Dîner ? Rachel ? Maria ?
C’est son second prénom ?
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Besoin de l'amie de mon amie Mer 26 Mai - 20:19 | |
| Étant donné que j’avais cette envie présente, je n’avais pas plus réfléchi à sa question, et lui ai simplement dit les plats qui, pour moi, étaient les préférés de Maria. J’étais ensuite allée me soulager, ce qui me permit d’avoir à nouveau l’esprit capable de penser convenablement. Vint alors la tonne de questions que son étrange et subite question avait fait naître. Allait-il lui faire un diner romantique ? Ou voulait-il simplement connaître ses goûts culinaires ? Était-il en train de la juger sur ses goûts ? Avait-il l’intention de l’emmener manger au restaurant et donc sa question était un simple renseignement pour savoir si ce qu’elle préférait était dans le menu ? Avec tout ça, impossible de garder une tête sereine, j’avais besoin de mes réponses et je sortis donc rapidement des toilettes pour le rejoindre. Mais avant, je profitais tout de même de quelques secondes pour observer l’endroit où je me trouvais. C’était la première fois que j’entrais chez un prof autre que Nathanaël, et la perspective de connaître l’intimité d’un de mes amis me faisait sourire. Comme ça, je le connaitrais un peu plus. Et je pourrais lui poser des questions spécifiques sur sa vie sans paraître indiscrète. Comme si ce détail me gênait…
En revenant vers Maxence, je lui fis remarquer que je trouvais sa chambre charmante. Des cds et des dvds étaient rangés sur une étagère, je brulais de savoir lesquels il préférait, mais je n’étais pas venue pour cela. Me tournant vers lui après ma petite inspection, je souris à sa remarque à propos de son colocataire.
« S’il t’entendait, je suis sûre qu’il dirait l’inverse de toi ! »
Je ne connaissais pas spécialement Gaspard, je l’avais croisé une ou deux fois mais sans plus. Parmi les professeurs français, Maxence était vraiment le seul avec qui j’avais sympathisé, et pas pour des raisons banales. Au départ, c’était son caractère qui m’avait attiré, il avait une répartie bien à lui que j’admirais et c’était vraiment agréable de côtoyer une telle personne. Il m’apprenait chaque jour de nouvelles choses. Pour moi il était quelqu'un de très intéressant à découvrir. Je le regardai bizarrement à sa mini-question. Qu’avais-je dit de si particulier pour qu’il répète le nom de Maria ? Puis en l’entendant poursuivre, je compris. Il n’était pas au courant de la haine qu’elle vouait à son premier prénom, bon j’exagérai un peu, mais en tous les cas, elle n’aimait pas qu’on l’appelle ainsi, c’est pourquoi j’avais utilisé son second prénom, Rachel pour parler d’elle. C’était un réflexe que j’avais pris depuis que je la connaissais et ça m’étonna que Max n’était pas dans la confidence.
« Si, si tu la connais, c’est Maria. Et oui c’est bien son second prénom. Ça m’étonne qu’elle ne t’ait pas encore demandé de l’appeler ainsi. Elle déteste qu’on l’appelle Maria en fait, du coup, ses amis et proches l’appellent Rachel. »
Puis une déduction assez subtile me vint, je ne pus la retenir pour moi et ajoutai donc, après m’être à nouveau installé sur son lit :
« Si elle ne t’a rien dit, c’est soit qu’elle ne te considère pas comme ami ou proche, soit au contraire, que tu comptes suffisamment pour qu’elle passe outre ce détail qui l’énerve. Et personnellement, je pencherais plutôt pour la deuxième option, pas toi ? »
Je m’aventurais dans un chemin très risqué, après tout, leur histoire n’était pas mes oignons. Pourtant, c’était Maxence qui avait commencé à aborder le sujet « Maria » en me demandant des éclaircissements, j’avais bien le droit à une réponse à mon tour il me semble ! Désolée du retard :s |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Besoin de l'amie de mon amie Jeu 27 Mai - 18:40 | |
| Le professeur de philosophie avait décidé d faire plaisir à Maria. Pourquoi ? Simplement parce qu’il savait que d’ici quelques jours il devrait rentrer en France et il avait envie de lui faire comprendre qu’il appréciait le fait qu’ils puissent partager certaines choses ensemble. Evidemment il y avait plus de sexe qu’autre chose entre eux, mais pour Maxence c’était déjà beaucoup. Il savait aussi qu’il s’attachait à la jeune femme à chaque fois qu’il était avec elle, mais pour le moment il ne voulait pas y penser. Il voulait juste profiter de tout ce qu’ils pourraient vivre et seulement après il réfléchirait. Pour une fois qu’il se sentait bien, il n’avait pas envie de gâcher ça en pensant à des choses trop triste ou des remises en question. Alors, il avait demander à Elena de venir dans sa chambre quand elle aurait finit son travail. Ne lui laissait même pas le temps de faire plus d’un pas dans la chambre, il lui demanda directement le repas parfait selon Maria. Ecoutant sa réponse, il le nota sur son ordinateur portable. Il avait loupé quelques trucs, mais il aurait le temps de le lui redemander. La laissant alors aller au petit coin, il l’entendit ensuite venir dans la chambre. Ecoutant ce que lui disait la jeune femme, il esquissa un sourire et explique que le bordel était à Gaspard et le reste à lui. Laissant la jeune femme faire un tour de la pièce comme elle le souhaitait, il sourit à sa remarque.
Pas faux !
En effet selon Gaspard c’était Maxence qui mettait le foutoir dans leur chambre. Mais bon Max s’en fichait bien, lui il avait sa place et il ne débordait pas de là, donc il ne voyait pas en quoi ça dérangeait son collègue français. Regardant finalement la jeune femme, il la regarda appréciant le fait qu’elle soit là. C’est vrai que Max n’était pas pour ce voyage. Il n’avait eu du tout envie de venir et Gaspard, Yohan, Appoline et le directeur de la Sorbonne ne lui avaient pas laissés le choix. Seulement aujourd’hui il était plutôt content d’être là. Il avait renforcé certains liens avec des élèves français. Il en avait découvert des américains intéressants. Du côté des adultes, ils avaient fiat quelques connaissances, mais les deux plus importantes sans aucun doute étaient Maria et Elena. Maria évidemment par le fait qu’il se sentait vraiment bien avec elle et Elena, parce qu’elle était une amie fidèle. En tout cas Maxence le voyait comme ça et il espérait ne pas se tromper. Reposant alors son attention sur la jeune femme, il l’écouta parler et fut un peu surprit. Elle avait employé un diminutif d’un prénom, mais le professeur de philosophie n’était pas sûr de comprendre. Puis, il finit par percuter et demanda si elle parlait de Maria et de son second prénom surtout. Entendant alors la remarque de la jeune femme, Maxence ne savait pas trop comment prendre les choses. Etait-il proche de Maria ? A vrai dire oui, mais apparemment pas autant que ça. Entendant ensuite la jeune femme reprendre la parole, il fronça un sourcil et haussa un autre en fixant sa collègue et amie.
Pourquoi elle me considèrerait comme un proche ou un ami ?
Maxence ne savait pas qu’Elena était au courant du fait que la directrice adjointe et le professeur couchaient ensemble.
Ce n’est pas parce que je te demande ce qu’elle aime manger que ça veut dire que je veux une relation avec elle. Si je te le demande, c’est parce qu’elle m’a aidé pour un truc, donc je veux juste la remercier.
Plus il mentait et plus il sentait qu’elle n’allait pas le croire, mais il gardait un air très sérieux pour qu’elle le croit. Même s’il avait qu’elle pourrait ne pas le croire, il ne devait pas avouer ce qui se passait avec Maria.
Par contre, tu as dit quoi après les macarons ?
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