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 |  Sujet: « La journée commencais pourtant si mal ... » with Clélia. Mar 6 Avr - 16:40 | |
| D'un pas allant, je sortait de mon cours de droit. Je sortait ENFIN de mon cours de droit ! J'avais beau aimer ca, le droit, il fallait avouer que trois heures d'affilée sans autre pause que cinq malheureuses minutes a l'inter-cours était dur, très dur à supporter. Je passait une main dans mes cheveux et les ébouriffait un peu. Mes bras charger de livres, j'avais comme projet d'aller déposer tout ca avant d'aller déjeuner. Je me hatta donc, mon estomac criant famine. Je pensait a ma journée a venir, torture en conséquence. Je secouait la tête et me concentrait finalement sur ma route. Au détour d'un couloir, je pris mon virage serrer, tellement pressée dans finir avec ses fichus cahiers que je ne vit pas une personne arriver en face. J'essayais d'éviter la persécution, mais cette personne justement eu la merveilleuse idée dans faire de même, du même coté en plus. Le choc fus inévitable. Mes livres et papiers volèrent dans un feux d'artifice moche et sans couleur, dans tout les sens. Sans m'en rendre compte, je grognait sur la personne :
Tu peux pas faire gaffe ou tu marche, pauv' naze !
Le garçon en face semblais sidéré, et me regardais les yeux rond comme des billes avant de souffler bruyamment et de partir sans même m'adresser un mot. « Ne m'aide surtout pas ! » pensait-je dans ma tête. Je soufflais et me bessait pour ramasser mes livres. Un groupe de garçon idiot passait dans le coin, et matèrent ouvertement mon décolleté. Je m'en fichait royalement , qu'ils aillent se faire voir. Je fis un tas de mon chargement et me relevais non sans quelques difficultés. Je me dirigeait ensuite avec hâte vers mon casier et fourrait tout dedans sans réfléchir. Mon estomac me dicta de me dépêcher, ce que je fis avec plaisir. Je sortis mon portable de poche et consultais mes nouveaux messages. 1Appel Manqué de ma mère. FUCK ! 1Message de Zoé, me demandant ou on se retrouvait cette après-midi, 1Autre de ma mère, je disait de l'appeler au plus vite. FUCK ! Et un dernier de Griffin, mon meilleur ami. Je répondis rapidement aux deux messages puis rangeait mon téléphone dans ma poche. Je passait ma main dans mes cheveux, un tic assez embêtant en fin de compte. J'étais presque arrivée a destination, des visages défilant devant moi au fur et à mesure que j'avancait. Quand un m'interpelais. Je stoppais net et me retournait doucement. La, dans le coin du couloir se trouvait un brunette, parlant a un grand blond. Je me fichait du mec, la brunette m'intéressait plus. Il y eu comme un flash-back dans ma tête. Je me revoyait moi, dans un télésiège, en train d'hurler en Français Quant te reverait-je ? Pays merveilleuuuuux ! ♪ dans un français patraque. Une jeune fille a mes coté, m'apprenant t'en bien que mal les paroles. Je fermait les yeux fort, comme s'appellais t-elle déjà ? ... Hum ... CLÉLIA ! Oui c'est ca Clélia. J'avais passer des vacances d'hiver avec elle, cette fille était une vrai perle, rien qu'en repensant a ses vacances, un élan de bonheur me submergeait subitement. Je rouvris les yeux, secouait la tête & constatait tout les gens qui me reluquait, me prenant surement pour une folle de rester planter la tout ce temps au milieu du couloir a l'heure de pointe. Parmi ces visages il y avait celui de cette demoiselle. Intriguant, très intriguant. J'essayais de me convaincre que ce n'était pas elle. Clélia était une Française, étudiant a Paris ; que ferait-elle a Berkeley hein ? Puis je pensait au Projet Sorbonne, j'en avait entendu parler comme ca, mais je ne savait pas allait-il débuter. Un élan d'espoir s'empara de moi, et si c'était vraiment elle ? Je commençait a jubiler a peu sur place, essayant de me contenir tout de même, imaginant la déception si cette fille était juste un petite étudiante américaine sans intérêt. Je fixait son visage, incapable de m'en décoller. Plus je la regardait, plus j'étais convaincue. J'étais convaincue. Dans un souffle, je murmurai son nom. Je me mis a marcher vers elle, sans men rendre compte, mes bras souvrirent en une étreinte je l'espérait fortement a venir.
Clélia ? ... Clélia ... CLÉLIA ! |
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| | Sujet: Re: « La journée commencais pourtant si mal ... » with Clélia. Mer 7 Avr - 16:14 | |
| Quelle heure était-il déjà ? Oh c’est pas vrai je vais encore être, en retard !!! Je me levais en sursaut, regardant autour de moi, pas de signe de Louis- Maire super, il aurait pu me réveiller tout de même pensais-je déjà énervais. Je pris une douche en toute hâte et cherchais ce que je pouvais manger très très rapidement, *mince comme d’hab. il n’y avait rien, tant pis je mangerais plus tard * de toute façon je n’avais jamais fin le matin, j’attrapais mes cahiers de philo et empruntais en courant les escaliers de la résidence. Je détestais arriver en retard au cours, ce n’était d’ailleurs pas mon genre mais ici à Berkeley j’avais comme un décalage horaire en permanence et je me levais toujours à la bourre. La prochaine fois je mettrais deux réveils ! Pensais-je.
Finalement j’arrivais juste à temps, la petite alarme indiquant la reprise des cours venait juste de sonner. Je passais en catimini devant le prof qui me fit remarquer qu’il était tant , alors Mademoiselle Rougau, on est pas très en avance aujourd’hui.. allez-vous asseoir en vitesse il reste de la place au fond. Je m’exécutais sans broncher. J’avais plutôt de la chance que ce prof m’apprécie, il ne me cherchait pas d’ennui. J’ouvris mes cours et comme à son habitude monsieur choisit un élève au hasard pour réciter le cours de la veille. A chaque fois je croisais les doigts pour que mon nom ne soit pas appelait, ce n’est pas que je ne n’apprenais pas mes cours mais de passer au tableau me donner la nausée, je détestais parler devant une foule depuis que était petite et même à 18 ans cette angoisse était toujours là.
Les trois heures de cours passèrent assez ridement, mais mon ventre faisait des siennes depuis une demi heure à gargouiller comme pas possible, j’avais la dalle. Le bruit sonnant la fin des cours se fit enfin entendre, moi et mon ventre affamé nous dirigèrent vers la cantine. Alors que je traversais les couloirs interminables y menant, je retrouvais une de mes nouvelles connaissances, un garçon très sympa qui m’avais accueillis à bras ouverts peu de temps après mon arrivée ici, nous discutâmes des cours et d’autre chose et après quelques minutes je remarquais une étudiante qui me fixait l’air à moitié hésitante, et étonnait. Bizarrement son visage ne m’étais pas inconnu mais je n’étais pas très physionomiste surtout que je ne la distinguait pas bien parmi toute ces têtes qui déambulaient dans les couloirs. Je me mis sur la pointe des pieds pour la voir mieux, elle me regardait toujours , son visage me disais vraiment quelque chose mais je n’arrivais pas à me rappeler où je l’avais vue. D’un coup elle se mit à marcher vers moi, et j’entendis mon nom d’une petite voix, et alors quelle n’était plus qu’à quelques mètres de moi, je pu enfin mettre un nom sur son visage, mais oui c’était bien elle ! Emy ? Emy ! C’est bien toi, elle me prit dans ses bras, j’était si heureuse de la retrouver !
Mais j’y crois pas ! Je ne savais pas qu tu était à Berkeley! C’est dingue ça me fais tellement plaisir de te revoir !!! Comment tu vas ? J’ai l’impression que ça fait une éternité qu’on s’était pas revue ! |
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