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Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat

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MessageSujet: Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat EmptySam 6 Mar - 20:08

Il était tôt. Beaucoup trop tôt. Ou encore tard, beaucoup trop tard. Il était 6 heures 40 du matin. Un Samedi matin, ordinaire pour la population de San Francisco. Le soleil se levait mollement sur North Beach. Charlie marchait, à peu près droit, en direction de la plage de galet. Il voulait être au calme. Il n'aurait pas du fêter autant. Il n'aurait pas du, vraiment pas du, prendre de l'héroïne. Il était en pleine descente. Retour à la triste réalité après un court séjour au pays des merveilles. Oh que ça avait été merveilleux. Bon, ce n'était pas le même pays des merveilles qu'Alice, non, celui là il le visitait avec un peu d'acide. Le pays qu'il avait visité était pareil à sa vie réelle, mais il se sentait comme le roi du monde. Il pouvait tout faire. Il avait ce sentiment d'extase qui l'emplissait à tout moment. Il avait aimer ça. Adorer ça. Mais il ne devait pas. Il ne devait plus. Pour Kimy. Pour Casey. Pour son père. Pour lui même. Il marchait. A travers les galets encore froids – le soleil ne les avaient pas encore réchauffés – et les quelques coureurs, assez courageux pour affronter l'air froid du matin. Il avait les mains dans les poches de son jean noir. Il marchait, la tête basse. Il respirait aussi, il n'avait pas vraiment le choix. Il avait un mal de tête incroyable. Un descente atroce. Plus jamais. Les autres drogues ne lui causaient pas de problème, mais l'héroïne. Oh douce héro. Elle l'amenait toucher aux nuages pour le projeter dans les bras du diable trois à cinq heures plus tard. Il la détestait. Mais l'aimait bien en même temps. Il s'arrêta de marcher. Il était fatigué, il n'avait pas encore dormit. Il avait faim, sont dernier repas remontait à la veille, une simple pizza surgelée, qui par ailleurs n'avait aucun goût. Il avait envie de vomir, mais n'avait rien a vomir. Il s'assit parmi les galets. Froids. Oui, mais il s'en foutait. Il s'alluma une cigarette. Une petite dose de chaleur intérieure. Il devait arrêter, ça aussi. La seule chose qu'il l'avait rendu totalement accroc. Cette petite chose l'avait attaquer sauvagement quand il ne s'y attendait le moins. Emma. Elle fumait comme une cheminée. Il n'avait pas le choix d'endurer, de subir et d'essayer. Il n'avait même pas encore fait ses recherches sur la cigarette, on lui en parlait tellement, toujours. Il commença comme cela et continua, vers les substances moins légales. Il avait déjà fait ses premières armes avant elle, mais il n'avait rien trouvé de spécial, a rien. Elle lui avait montrer comment avoir du plaisir avec un simple Joint. Comment ouvrir la porte du pays des merveilles. Il l'avait suivit, comme Alice avait suivit le lapin blanc. Il croyait avoir aimer Emma. Croyait, parce qu'il ne l'avait jamais vraiment aimer, elle. Il aimait sa façon de parler, de bouger, de lui dire qu'elle le trouvait chou. Il adorait les choses qu'elle lui faisait découvrir. Il aimait son corps, ses cheveux, ses ongles, les sensations qu'elle lui faisait vivre, mais il ne l'aimait pas elle. Elle ne l'aimait probablement pas non plus, Chat n'était qu'un garçon naïf a qui elle montrait des trucs. Tout simplement. Bouffés après bouffés, il réfléchissait. Regardant l'eau. La nature ce foutait de ses maux de tête. Elle continuait à faire ses petits clapotis, ce qui l'énervait. Pas mal même. Elle se croyait tout permis. Comme si elle était la reine du monde. Maudite mère nature. Il lança un caillou dans l'eau. Les pensées de Chat étaient embrouillées. Il devenait fou? Non. Personne n'est fou, les gens sont seulement différents. Du moins, selon le père de Chat, un médecin, d'une petite ville de la banlieue de Boston. Sa ville natale, une autre cause de maux de tête. La joie des banlieues, des maisons identiques, pleines jeunes familles ou de vieux couples à la retraite. La maison de son père était la seule différente de la rue. En plein centre du croissant. Elle était grande. Il fallait dire que son père était plutôt fortuné, à la suite du divorce de ses parents, mais aussi à cause de son travail. Chat avait eu une belle enfance. Une adolescence correcte aussi, malgré tout ses problèmes. Mais il avait été incompris. Trop incompris. Pourquoi ciel se trou-t-il le corps ainsi? C'était probablement le sujet numéro un à l'église, tout les dimanche matins. Mais il s'en foutait, il n'y était pas de toute façon. La religion n'avait jamais été sa tasse de thé. Ce n'était qu'une raison de plus pour faire la guerre. Et la guerre, Charlie n'avait jamais vraiment apprécier. Il enleva ses chaussures. Il avait les pieds endoloris, il n'aurait pas du faire la fête. Oh non. Il se les massa d'une main, l'autre étant déjà occupée à ternir l'objet de sa dépendance. Il soupira. Il devait rentrer à sa confrérie, du moins pour dormir quelques heures. Oui. Il dormirait. Il se doucherais aussi, et quitterais enfin ses vêtements sales. Oh, Il avait tellement hâte d'être propre! D'être reposer aussi. De pouvoir retrouver sa vie normale. Oublier cette petite douleur au bras, ce mal de tête. Oublier qu'il c'était encore injecté de l'héro.
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MessageSujet: Re: Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat EmptySam 6 Mar - 20:53

Oui, une chose était certaine, Perséphone n'était pas seule dans sa tête. Franchement, entre nous, vous connaissez beaucoup de personnes qui s'échappent en pleine nuit, enfin, qui ne s'échappent pas vu que Trisha a prévenu qu'elle sortait pour soit-disant rejoindre un ami dans une fête, mais qui ne vont pas à cette soit-disante fête? Vous en connaissez beaucoup vous? On se dit qu'au moins elle fait bien de prévenir qu'elle rejoint ce genre d'évènement, mais si finalement elle n'y va pas, elle va où?

Et bien, tout simplement, mademoiselle est partie se baigner, à 5h30 du matin, sur la plage. Oui, évidemment, qui n'y avait pas pensé ha? C'était tellement évident!
Pour ça l'était en tout cas. Elle avait l'habitude de le faire chez sa mère, les jours où le moral n'était ni rose ni bleu. Les jours où elle voulait tuer le monde entier, les jours où elle s'en prenait plein la gueule par ceux qu'elle aimait, les jours où elle allait mal mais où la drogue ne l'aiderait pas. C'était un de ces jours là.

Elle flottait tranquillement, au rythme des calmes vagues, sur le dos, regardant le ciel qui prenait à présent des teintes orangées. Elle se demandait ce que faisait sa mère en ce moment, si elle avait enfin délaissé un minimum son travail pour pouvoir sortir un peu et rencontrer quelqu'un. Sa mère méritait cela.
Les yeux clos, l'odeur d'une cigarette fraîchement allumée vint lui chatouiller les narines. Elle se mit sur ses pieds, et vit une tête familière assise sur les galets. Elle sourit faiblement, et passa derrière de grands rochers afin de le rejoindre, sans être vue, et de surtout enfiler au moins son baggy, chose qu'elle fit. Elle s'avançait sans faire de bruit. Elle le voyait, fumant tranquillement, mais avec un nuage de soucis flottant au-dessus de ses cheveux. Il avait complètement ailleurs, Charlie était encore complètement perdu dans ses pensées.
Elle se mit à genoux, sans un bruit, toujours, juste derrière lui, et lentement, l'enlaça de ses bras trempés, sa poitrine dégoûlinante se collant à son dos, elle le sentit frissonner, et ne put s'empêcher de rire doucement, un rire, facilement reconnaissable.
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MessageSujet: Re: Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat EmptyDim 7 Mar - 6:04

C'était froid, collant et totalement l'inattendu. Un truc que Charlie pouvait identifier comme une pieuvre, ou encore une une jeune femme toute dégoulinante qui se décidait à lui faire une accolade. Elle rit. Ce fut clair comme de l'eau de roche, c'était Perséphone T. Dark, sa petite perceuse. Il sourit légèrement. Justement la bonne personne. Il avait besoin de parler, et Persé étaient justement la personne à qui il disait tout. Tout tout, plus que tout, presque trop tout. C'était la meilleure amie de son meilleur ami à lui, Steven. Oh oui, c'était la bonne personne. Kimy aurait reculer au simple mot « drogue ». Kirsten avait beaucoup trop de problèmes ses temps là, il ne pouvait pas lui confier les siens. Parler de ses problèmes à Sam avait toujours été un acte plutôt complexe, et Steven, il avait arrêter pour une raison, et Charlie connaissait déjà par coeur le discourt qu'il allait lui dire, si il allait lui parler. Oui, Persé était la bonne personne. Elle avait ses problèmes, mais comme ils les échangeaient, ils se sentaient tout le deux plus léger après s'être parlé, du moins, la plus part du temps.

    CHARLIE NOAH SILVER ; Hé ho! J'ai une vague impression qu'il y a une Perséphone dans mon dos. Tu vas bien?


Question classique. Il s'attendait, d'ailleurs, a une réponse tout aussi classique. Mais il était six heures quarante et des poussières, que faisait-elle à la plage? Elle était du genre super sportive peut-être? Chat ne l'avait jamais remarquer alors. Elle devait bien cacher son jeux. Peut-être était-elle avec quelqu'un, juste avant, à faire des galipettes dans l'eau. Oh, Chat n'allait pas penser à ça, il avait l'esprit tordu, mais Persé était une amie. Charlie se faisait un point d'honneur à ne pas toucher aux amies. Encore moins aux amies, ex-petites amies de son meilleur ami. Les relations comme cela ne faisaient que mettre du poison dans une relation. De toute façon, il s'imaginait trop mal dans les bras de quelqu'un qu'il connaissait par coeur, en profondeur. Parce que le sujet revenait un jour ou l'autre sur le tapis, que la jalousie était humaine et que lui, était, aux dernières nouvelles, un humain comme les autres. Non, il ne voulait pas. Même pas l'imaginer, il devait se faire une barrière mentale. Ce disant que ça allait être comme avec Sam, une expérience raté, totalement ratée. Pas que ce fut mauvais, non, pas du tout. Mais le sentiment de malaise par la suite avait été insupportable, pendant un moment du moins. De toute façon, il avait sa kimy. Il l'aimait à la folie, mais avait l'esprit à la dérive avec tout ce qui ce passait à l'entour d'elle. La drogue qu'elle voulait qu'il arrête, ce Shin qui était beaucoup trop proche de sa kimy aux yeux de Chat, ses parents. Chat n'en parlait jamais, mais il avait une peur bleue de rencontrer les parents de kimy. Du moins, de rencontrer sa mère, parce que son père était partit, Kimy en parlait plutôt rarement. Il avait peur. Comment un garçon plutôt grand, la peau trouée de partout, les pupilles dilatées la plus part du temps, la peau noircie par les tatouages, le style plus ou moins ordinaire et les cheveux en bataille pourrait-il plaire à la mère d'une petite coréenne parfaite. Petite, studieuse mais pas trop, peu fêtarde, raisonnable, propre comme Charlie à 5 ans, la peau vierge de tout dessin, habillée selon les normes, proprement, parfaite quoi. « elle va accepter parce qu'elle aime sa fille. » Charlie en doutait. Kimy pouvait avoir qui elle voulait en claquant des doigts, sa mère le savait déjà sûrement, et montrerais assez vite la porte au petit musicien, avec seulement le talent comme gage de réussite, au profit d'un magnat des affaires, le succès sortant des pores de la peau. Il faillit se brûler avec sa cigarette qu'il avait presque oublier. Qu'il aurait adorer oublier. Au moins il n'était plus seul sur la plage. Persé était avec lui, et ils pourraient parler, jusqu'à ce que le soleil retourne se coucher, ou que Chat s'endorme, sans le vouloir. Il était faitgué, mais avait un certain regain d'énergie. La présence de Persé, un espoir de sortir du noir de ses pensées lui donnait un peu d'énergie. Il tira une bouffée de sa fameuse cigarette. Le soleil montait tranquillement. Il avait toujours mal à la tête, mais endurait. De toute façon, il ne pouvait pas faire grand chose. Prendre une aspirine? Non. Jamais prendre d'aspirine en descente. Ça ne faisait que repousser la dite descente. Il regarda par dessus son épaule. Persé était jolie, très jolie. Il sourit, un peu plus. Les coureurs étaient de plus en plus nombreux, dans leur marche, Ipod aux oreilles pour la plus part, courant vers rien, voulant seulement brûler des calories. Sans intérêt, seulement courir. Rien de plaisant, aux yeux de Chat. Il préférait discuter pour oublier, que de courir et d'être ésoufflé.
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MessageSujet: Re: Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat EmptyDim 7 Mar - 19:50

Evidemment, Charlie ne s'étonna pas que ce soit elle qui l'enlace de cette façon là, et ne tarda pas à lui demander comment elle allait.
Une question souvent inutile. Eux deux, étaient comme des jumeaux. Il était vrai que Steven était aussi très proche d'eux, vu que meilleurs amis, mais avec lui, en tout cas pour Perséphone, elle se comportait un peu comme sa petite soeur à présent. Etrange à dire quand on sait qu'ils sont sortis ensemble, pas faux, mais avec le temps, les liens se forment, lient, croisent, et renforcent. Etre sortis ensemble n'a fait que renforcer leur sentiment, qui d'ailleurs n'a pas de nom. C'est bien plus que de l'amitié, et bien plus que de l'amour, c'est juste si fort, qu'il serait impossible de rompre ce qu'ils avaient à présent. Leur relation amoureuse fut un fiasco, mais au moins, Sephie et Steve virent ce qui les liait avec certitude.

Perséphone resserra son étreinte autour de Chat, et déposa un bisou sur son cou en souriant. A voir la scène, on verrait clairement un couple; Trisha n'est pas sotte. Elle ne pourrait jamais sortir avec Charlie. Elle a déjà essayé un truc similaire avec Steven, et même si finalement ils sont encore plus unis, cela ne voulait pas dire qu'avec Charlie cela marcherait. De plus, même si Chat était son type, elle le connaissait mieux qu'un escargot ne connaît sa coquille. Elle pourrait même te dire à quelle heure il s'est brossé les dents ce matin, enfin là elle pourrait surtout dire qu'il ne l'a pas fait justement car il n'est sûrement pas rentré pour le faire.

Il portait des manches longues mais une minuscule tache se voyait sur le tissu; il l'avait encore fait. Elle soupira.

" Je crois que je vais mieux que toi... Allez... Commence à vider ton sac Fourchette... "

Sa voix mystérieuse et envoûtante était un trait très singulier de Perséphone, elle ne faisait même pas exprès de parler ainsi, et parfois faisait même peur! Mais tout ce qu'elle voulait savoir était le pourquoi du comment à présent.
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MessageSujet: Re: Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat EmptyMar 9 Mar - 23:57

Perséphone devait avoir un sixième sens, une intuition féminine très forte ou encore un sens de l'observation remarquable. À ce moment là, Charlie aurait pencher pour D. toutes ces réponses. Bon, peut-être qu'une connaissance très approfondie de Chat l'aidait à savoir, même de dos qu'il n'allait pas bien, mais elle savait. Peut-être que Chat n'était pas très subtile, il ne l'avait jamais été de toute façon. Il était beaucoup, beaucoup trop maladroit pour avoir que ce soit un soupçon de subtilité. Il ne pourrait jamais être un voleur, quel dommage. De toute façon, être un voleur n'avait jamais fait partie de ses choix de carrière. Il avait toujours voulut faire de la musique, et c'est ce qu'il faisait. Il était chanceux. Beaucoup trop chanceux. Il avait une vie parfaite, mais il avait tout de même trouvé le moyen de la gâcher en trente secondes, une injection, un amour perdu, un coeur brisé, des amis découragés et des parents détruits. C'est ce qu'il aurait, s'il continuait. Elle avait parfaitement raison, ce n'était pas la joie. Ce n'était jamais la joie, quand il se retrouvait seul dans ses pensées. Sa tête devait être totalement submergée dans le noir, à longueur d'année. Il avait besoin d'en parler, de voir la lumière au bout du tunnel. Il aurait bien pu se suicider, il aurait vu la lumière, mais ce n'était pas son genre. Il préférait vivre malheureux que de se confronter à quelque chose de totalement inconnu, comme la mort. Oui, il disait qu'il fallait tout essayer, mais cet essai là était le dernier qu'il allait faire, et il avait d'autres choses à tester bien avant. Non, il n'était pas du tout prêt à crever. Perceuse le serra plus fort. Ça lui faisait un bien fou, au moins il n'était pas seul. Au moins c'était quelqu'un avec qui il pouvait parler. Elle lui donna un bisou dans le cou. Oh, il voyait déjà le blogue de Watch Out venir. Si jamais un des coureurs décidait d'être un petit mouchard, juste une fois. Kimy l'aurait tuer. Steven aussi probablement. Mais au point où il en était, il savait plus que très bien qu'il les avaient déjà trop déçut.

    CHARLIE NOAH SILVER ; Hé ho! J'ai une vague impression qu'il y a une Perséphone dans mon dos. Tu vas bien?
    PERSÉPHONE T. DARK ; Je crois que je vais mieux que toi... Allez... Commence à vider ton sac Fourchette...
    CHARLIE NOAH SILVER ; Peut-être bien... je vais pas si mal, je le jure, c'est juste que j'ai fait une connerie... Encore. Mais... Je voulais même pas! C'est arrivé comme ça, c'était même pas a moi, c'est ce mec, je sais même pas son nom tu vois? Il est venu me parler, j'ai un peu bu, juste un peu, je suis pas con. Et pis il m'a demander si je voulais me shooter, et pis j'ai dit oui... et ça été beaucoup trop amusant. Mais là je suis en descente, j'ai mal à la tête, j'ai faim et je veux dormir. Mais surtout prendre une bonne douche froide.


L'eau, il avait envie d'y plonger à cet instant là. Selon la chaleur que dégageait persé, l'eau devait être à une température parfaite. Il avait envie d'y plonger, et il allait le faire. Il se défit de l'étreinte de Perséphone et se leva, soudainement allumé par l'idée. Il la prit par la main et l'amena, au pas de course, jusqu'à l'eau. Il avait mal au pieds, mais il s'en foutait. Chat ce foutait de tout après avoir fait une erreur de cette ampleur. Il avait laisser ses chaussures là bas, de toute façon, il n'y tenait pas vraiment, et puis, il pourrait les reprendre sur le chemin du retour. Il enleva son chandail, laissant voir au monde tout ses tatouages. Il enleva aussi son jean, de toute façon, il ne devait pas trop le tremper, il serait trop inconfortable pour rentrer à la confrérie. Il ne restait plus que son boxer noir sur lui, quand il courut jusqu'à ce qu'il ai de l'eau au genoux. Il s'arrêta alors et appela Persé à le rejoindre. Ses problèmes étaient loin d'être oubliés, mais au moins, il se changeait un peu les idées, comme ça dans l'eau. Des tambours battaient dans sa tête, il avait les pieds en compote et avait de la difficulté à garder les yeux ouverts, mais il était plutôt bien, comme ça, au frais. Il se sentait léger, normal, puisqu'il était dans l'eau. Elle était fraiche et bonne. Il regarda Perceuse. Elle était beaucoup trop mignonne. Comment il faisait, lui avec tout ses problèmes existentiels pour avoir de si bonnes amies, et des copain si compréhensifs? Il ne devait pas commencer à penser à cela, il retomberait dans ses pensées noires. Il était exactement comme un canoë dans une tempête, il tombait, mais pouvait se relever en moins de deux.
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MessageSujet: Re: Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat EmptySam 13 Mar - 11:49

L’explication de Charlie ne convenait pas à Perséphone. Enfin, il était franc, il racontait toujours ce qui se passait vraiment, pas comme elle, qui attendrait à ce que lui ou Steve l’harcèle avant de raconter, en effaçant le plus de détails possibles, ce qui pouvait lui arriver. Le morceau de phrase qui la dérangeait, était le « C’est pas de ma faute ». Pourquoi essayer de se défendre ? Surtout devant Phie, cela ne servait à rien. Elle lui passerait un savon tout de même. Avant qu’elle n’ait pu répondre, Charlie se leva et se déshabilla pour aller dans l’eau. Il devait avoir mal partout, et un mal de crâne insupportable… Etait-il fou pour se jeter dans l’eau dans un tel état ? Si jamais il se noyait…
Ce chanteur et musicien de pacotille n’était pas raisonnable. Perséphone ne l’était pas plus que lui, à croire que c’était la pire des trois amis, mais là, ce qu’elle voulait c’était de comprendre ce qui se passait dans la tête de Chat. Elle commença à se déshabiller de nouveau, et rangea toutes leurs affaires sur le côté. Charlie était quelqu’un d’extraordinaire, qui produisait une musique absolument délicieuse, et qui pourrait tout avoir pour être heureux, mais évidemment, les cœurs brisés et les tentations de la vie pouvaient ôter toutes les facilités de celle-ci. Elle s’aventura de nouveau dans l’eau, non pas pour s’amuser, enfin pas dans un premier temps, sinon pour exposer, comme d’habitude ses arguments à son cher confident. Le pire c’est qu’en général (pour ne pas dire 99% du temps) elle avait raison ; elle ne voulait pas être avocate pour rien la jeune Dark !
Trisha arriva à la hauteur de Charlie, et le prit par les épaules, puis plongea dans ses bras, le serrant fort contre elle.

« Charlie… » Il était rare qu’elle utilise son prénom pour l’appeler, sauf quand la chose se montrait sérieuse. « Je me fous de savoir que tu t’es drogué… Avec qui… Ou quand… Le pourquoi… Je me doute que tu vas me le dire… C’est ce qui m’importe… Mais ne dis jamais… Que ce n’est pas de ta faute… S’il te plaît… Parce que ce qui t’arrive ne l’es pas… Mais assume ce que tu fais… Pour oublier ton quotidien… »

Elle le regardait dans les yeux. Sans sourire, chose rare aussi. En fait, elle avait juste peur pour lui, si jamais ç’allait trop loin… Elle ne voulait pas perdre Charlie. Elle refusait de le perdre, il pourrait sombrer au point de ne plus se relever. Phie le savait fort grâce à ses amis, mes si jamais il cessait de les écouter… Ses yeux devinrent humides. Larmes ou eau de mer ?
Puis elle l’embrassa sur le coin des lèvres, habitude chez elle. Steven avait du mal à comprendre ce geste au début, maintenant cela devenait étrange si elle ne le faisait pas.

« Dis moi juste que… Tu vas te reprendre… Si tu te drogues… Je ne peux pas te dire de ne pas le faire… Je ne suis ni ta mère ni ta femme… Mais… Pas aussi fort… Pas aussi désespérément… Je t’en prie Charlie… Je n’ai pas peur de grande chose… Mais tu me fais peur dans ces cas-là… »
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MessageSujet: Re: Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat EmptyDim 28 Mar - 19:51

Il allait finir avec une balle dans la tempe.

Non, il ne se ferait pas tuer par la mafia de San Francisco. Non, personne ne le détestait au point de le tirer. Il était seulement trop aimé, et ça le dérangeait. Ils essayaient tous de le changer. De le faire redevenir le petit garçon correcte, qui restait chez lui, a longueur de journée à jouer de la guitare, seul, mélancolique. Propre, au moins. Il avait de l'eau tout autour de lui, et des sermons plein la tête. Steven qui lui avait raconter sa vie d'avant, rien qui ne faisait trop peur à Charlie, même si c'était le but de Stee. Kimy avait essayer a sa manière, en insistant au début, puis en ne le touchant plus quand il avait prit un truc. Kirsten ne disait rien, mais essayait, elle aussi, a sa manière, en se laissant faire, en montrant le mauvais exemple. Et puis Perséphone. Il n'aurait jamais pensé qu'elle lui ferait la morale, du moins, pas comme ça. Elle le prenait dans ses bras comme sa maman aurait fait, si elle aurait été sur la plage à ce moment là. Vraiment? Non. Elle aurait plutôt crier à Charlie de sortir de l'eau au plus vite, sinon, ils allaient être en retard. Où? Aucune idée. Son beau-père lui lancerait quelques insultes. Chat aurait une envie folle de s'enfoncer aux plus profond de l'eau, d'y rester jusqu'à ce que son corps flotte, tout seul, sans aucun effort. Sans aucune vie. Mais il écouterais sa mère. Il ne faut pas trop la décevoir, le coeur d'une mère, peut importe si dur soit-il reste le coeur d'une mère. Et puis, s'il lui faisait un peu de peine, jamais elle ne lui paierais une séance en studio. Et il avait besoin de cette séance. Peut-être sa belle-mère aurait fait ce que Persé lui faisait. Oh sa belle-maman. Elle avait été tellement parfaite. Comme une vraie maman. Elle avait toujours l'air heureuse, enjouée. Peut-être qu'elle aimait Charlie comme son fils, ou peut-être pas. Peut-être qu'elle agissait ainsi par obligation. Cette seule pensée brisait le coeur de Chaton. Le soleil lui donnait mal à la tête. Les paroles de Persé aussi. Il n'aimait pas la voir comme cela. Encore moins car c'était de sa faute. Encore.

    PERSÉPHONE T. DARK ; Je me fous de savoir que tu t’es drogué… Avec qui… Ou quand… Le pourquoi… Je me doute que tu vas me le dire… C’est ce qui m’importe… Mais ne dis jamais… Que ce n’est pas de ta faute… S’il te plaît… Parce que ce qui t’arrive ne l’es pas… Mais assume ce que tu fais… Pour oublier ton quotidien…

    CHARLIE NOAH SILVER ; BAH ARRÊTE. SI VOUS VOUS EN FOUTEZ TOUS LAISSEZ MOI DONC VIVRE MA PROPRE VIE.


il s'arrête pour respirer. Il y a été un peu fort, il était hors de lui. Jamais il n'aurait crier, surtout pas sur sa petite perceuse. Sa tête lui faisait mal. Très mal. Il baissa la tête, cherchant des mots pour s'excuser, et dit quelques mots, hésitant.

    CHARLIE NOAH SILVER ; désolé... je, je voulais pas crier. Je suis juste... à bout


Elle ne souriait même pas. Lui, était tout simplement vidé. Elle l'embrassa sur le coin des lèvres, habitude chez elle. Il n'avait jamais compris pourquoi elle faisait cela, mais il ne fallait pas chercher a comprendre non plus. Persé était comme ça, point. Il la serra dans ses bras, il ne pouvait pas faire plus.

    PERSÉPHONE T. DARK ; Dis moi juste que… Tu vas te reprendre… Si tu te drogues… Je ne peux pas te dire de ne pas le faire… Je ne suis ni ta mère ni ta femme… Mais… Pas aussi fort… Pas aussi désespérément… Je t’en prie Charlie… Je n’ai pas peur de grande chose… Mais tu me fais peur dans ces cas-là…
    CHARLIE NOAH SILVER ; Je... j'en prends pas tant que ça non plus Persé... je fais attention, c'est juste que.. j'ai fait une petite erreur, mais c'est bon, j'ai fini. Je vais faire plus attention, je te jure. Tu n'es pas ma maman, ni ma femme, mais tu es égale dans mon coeur, je te jure. Tu n'as pas a avoir peur, je suis pas un monstre non plus.
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MessageSujet: Re: Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat Parce que mère nature se fou de tout le monde | Persé & chat EmptyMer 7 Avr - 13:02

Charlie avait crié sa phrase. Perséphone ne rêvait pas, et même si en réponse elle l'embrassa sans sourire, son coeur lui faisait mal dans sa poitrine. Jamais il ne lui avait parlée ainsi, et même si ses excuses semblaient sincères, Perséphone avait beaucoup de mal à avaler la pilule. Chat serra sa petite Perceuse dans ses bras, peut-être était-ce tout ce qu'il pouvait faire.

Perséphone avait eu peur, oui. Elle a toujours eu peur que l'on se fâche contre elle, non pas par les gens qu'elle voyait tous les jours, mais par ceux à qui elle tenait plus qu'à sa propre vie. Elle n'aimait pas décevoir et se donnait toujours à fond pour ceux qui emplissaient sa vie.

Une petite erreur. Laquelle exactement? Un monstre. Quand il avait crié, c'est de cela qu'il avait l'air.
Sous ses airs de bad girl, Perséphone reste une petite fille qui ne cherche qu'à se protéger et à être protégée. Son côté rebelle était sa coquille, voilà tout.

Elle resserra son étreinte, gardant Charlie bien contre elle. Les vagues fouettaient leurs corps, et le soleil était entier, bien levé, bien braqué sur eux.

"Charlie..." Sa respiration s'était accélérée en repensant au fait qu'il pourrait crier de nouveau. "Tu n'es pas un monstre... Tu es victime... Mais... Je ne sais même plus... que dire... Je t'aime Canif..."

Phie le regarda dans les yeux, elle était sincère, elle l'aimait. Pas comme un petit ami, évidemment, mais il comptait tant à ses yeux...
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