(C) PRINCESSE LERNA MÉMORIAL FOX

« un premier rencard qui s'annonce bien »

"Une victoire, peut-être deux?"

Cette partie était importante, très importante. Nous jouons contre l’équipe de Harvard, la meilleure équipe de la ligue. Nous étions premiers à égalité et cette partie déterminerait les champions nationaux de la ligue universitaire. Dans le cocus, tout le monde écoutait religieusement le quart-arrière nous énoncé le jeu. J’avais la tête ailleurs, légèrement, mais je n’étais tout de même pas complètement là. Ma tête regardait les gradins et le coach. Le jeu passa subtilement à travers mes oreilles mais j’en saisi l’essentiel. Après avoir crié un « Break » collectif, nous allons nous placé sur le terrain. Je regarde Tommy qui met le ballon en jeu et je m’élance, mon cœur débat. Pas parce que je suis essoufflée, non, parce que selon le plan je devais recevoir le ballon. Je cours alors en ligne droite puis, au dernier moment, je coupe à droite alors que Félix me lance le ballon. Je l’attrape et m’élance à toute vitesse vers la zone des buts alors que le temps file encore plu vite que je le pensais. Alors qu’un joueur de Harvard m’attendait pour me bloquer, j’ai tourné sur moi-même pour le dépasser au plus vite. Soudain, un joueur me tira la jambe et je dû sauter pour arriver au plus vite dans la zone. Je m’écrase sur le sol le haut du corps et le ballon dans la ligne des buts. L’arbitre lève les bras en l’air le « Touchdown » est bon. Je me relève en sautant et en criant alors que les gars de notre équipe vinrent me sauter dessus. La victoire de 3 point nous fit du bien. Nous voilà premier de notre division ! Après avoir donné la main aux joueurs de l’autre équipe, je me précipite à la course vers Mackenzie. Je l’avais invité à venir puisque je ne savais pas trop comment l’invité. Normalement, je n’ai pas ce problème mais avec elle… c’était différent. Alors que je m’approchais, je la vit venir vers moi. Un sourire trônait sur mon visage lorsqu’elle vint à ma rencontre, elle me sauta dans les bras et m’embrassa sur la joue. Je la serra contre moi et lui embrassa la tempe avant de la laisser redescendre. C’est là qu’on voyait que j’étais beaucoup plus grande qu’elle. Peut-être une tête… une tête et demi. Elle me regarda et me félicita pour l’équipe et pour moi. Je lui souris encore une fois et lui dit :


« Merci. Je suis contant que tu sois venue. »

Je la regardai dans les yeux. Elle était tellement belle aujourd’hui. Elle est toujours belle mais aujourd’hui… je ne sais pas, c’était peut-être le fait qu’elle soit là maintenant qui la rendait encore plus belle. Je me demande bien ce qui me prend ces jours-ci. Même ma prof de littérature ne me faisait plus d’effet. Dieu seul sait combien Marion Saint-Clair était sexy… mais pas autant que Mack. Elle était plus jeune que moi, certes, mais si vous aviez comme je n’en ai rien à faire. Je regardais les filles autour de Mack et je lui pris doucement la main pour l’amener plus loin. Une fois seuls, je la regardai longuement et lui dit :

« Tu es magnifique aujourd’hui…

Je la regardai. Hypnotiser par son regard. J'adorais me perdre dans ses yeux même si je n'ai jamais compris ce qu'ils avaient de vraiment ensorcellant. Ma main glissa vers la sienne et je la saisit doucement toujours les yeux posé dans les siens. Les autres gars de l'équipe passaient à côtés de moi pour me donner une tape sur l'épaule. Il faisait chaud, mais le soleil c'était caché derrière d'épais nuages gris menaçant.

« Aujourd'hui seulement? » me dit-elle.

Je lui ai souris mal à l'aise me massant la nuque. Bravo imbécile! alors que j'allais esseyer de me ratraper, elle me remercia et me complimenta dans mon uniforme. Je lui souris et lui répondit.

-Ouais, je sais. Toute les filles ont la même relation quand elles me voient dans cette uniforme. Par contre, je ne sais pas pourquoi, je trouve ça plus flatteur quand tu me le dis.

Je lui ai sourit derechef. Je savait bien que lorsqu'elle me faisait des avances comme ça, c'était pour rire, enfin, en partit. Elle se faisait, par contre, un devoir de me rappeler à chaque fois qu'elle plaisantait. C'était un autre truc chez elle qui me plaisait. Le fait qu'elle ne se prennait pas trop au sérieux et qu'elle aimait faire des blague.

-T'en fais pas, Mack, j'ai appris, depuis que je te connais, à ne pas toujours tout prendre au sérieux. C'est d'ailleurs un des trucs qui me plait le plus chez toi.

Nous restâmes un moment comme ça, jusqu'à ce que le terrain et les gradins ce soient vidés. Tout le monde était partit. Cette sensation d'être seul au monde avec elle me faisait du bien. C'était étrange de pensé qu'une fille puisse me rendre comme ça... pourtant, moi qui est du genre à ne jamais ne limiter à une seule fille... Decidemment Steven, tu ne cessera jamais d'évoluer.

-Tu veux allez quelques part?