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SADIE&NELLIGAN; our kingdom will never go away

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MessageSujet: SADIE&NELLIGAN; our kingdom will never go away SADIE&NELLIGAN; our kingdom will never go away EmptyVen 27 Nov - 0:09


    Ce n'était pas le même sang qui coulait dans leurs veines, ce n'était pas la même mère qui les avait mis au monde. Pourtant, Nelligan avait réellement l'impression que Sadie était sa vraie petite soeur. Un nom de famille, une couleur de cheveux ou de yeux, tout cela n'était pas important dans la tête du jeune homme. Ce n'était pas d'assez bonnes preuves pour dire qu'ils n'étaient pas dans la même famille. Parce qu'ils l'étaient. Ou du moins, tous les deux en étaient convaincus, à force de vivre ensemble. Elle était entrée dans sa vie alors qu'il était âgé de dix-sept ans, elle légèrement plus jeune. Une adolescente errante qui se cherche en détresse un travail pour survivre, on n'en voit pas tous les jours, pas même en Californie. C'est pourquoi le père Broinowski avait ramené ce petit ange à la maison, l'intégrant peu à peu à la famille, à condition qu'elle accomplisse les corvées ménagères. Entente que Sadie ne pouvait évidemment pas refuser. C'est la raison pour laquelle ils tissèrent peu à peu une relation fraternelle qui ne s'effripa pas, même pas lorsque la jeune blondinette quitta la famille pour aller au Nouveau-Mexique. Ils gardèrent contact, ne pouvant effacer la mémoire de l'autre de leur tête. Ensuite, ils se retrouvèrent de nouveau en Californie, et ils continuèrent à se tenir ensemble comme des frères et soeurs, même si elle n'a plus vraiment à voir avec la famille Broinowski. Tout cela pour expliquer le fait que les deux jeunes adultes se trouvaient ce soir au carnaval permanent de San Francisco, pour se retrouver en famille, si on veut.
    Nell ▬ « SOEURETTE ! »
    Cria-t-il lorsqu'il vit Sadie arriver de l'autre bout du stationnement. Il ouvrit ses bras, et sa petite blondinette s'y précipita. Il la souleva dans les airs et la fit virevolter dans ses bras, comme une princesse.
    Nell ▬ « Comme c'est bon de te revoir ! Tu foutais quoi, toute la semaine qui vient de passer ? J't'ai pas vu une fois ! Depuis quand c'est moi qui doit te texter pour qu'on se voit ? D'habitude j'reçois un appel au moins chaque soir ... »
    Demanda-t-il d'un coup, d'une voix un peu inquiète mais enjouée de la revoir quand même. Il ne savait pas toujours comment comprendre sa soeur, qui était si compliquée niveau personnalité. Elle avait parfois des hauts et des bas, enfin comme tout le monde, mais le problème était que ses hauts étaient souvent avec Nelligan, et que ses bas étaient en permanence, avec tout le reste du monde. Peut-être que ces derniers temps, elle allait encore moins bien, ce qui expliquerait qu'elle n'ait pas téléphoné à Nell. Il la redéposa sur le sol pour la regarder, bien qu'il garda ses deux mains sur ses épaules.

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MessageSujet: Re: SADIE&NELLIGAN; our kingdom will never go away SADIE&NELLIGAN; our kingdom will never go away EmptySam 28 Nov - 0:50


    SADIE&NELLIGAN; our kingdom will never go away Zlheader2iconSADIE&NELLIGAN; our kingdom will never go away Motditnet
    Nelligan and Sadie


(c)LJ&mot-dit-net



    Debout, devant mon miroir, je fixai le reflet qu'il renvoyait. J'ai vingt deux ans, je sais qu'il est tard pour faire une crise d'identité. Mais aujourd'hui je revoyais mon frère. Il n'était cependant pas réellement mon frère, mais pour moi, c'est comme si il l'était, comme une mère aimerait son enfant adoptif de la même manière qu'un de ses enfants biologiques. Nous ne nous sommes jamais disputés, nous étions toujours là pour nous entraider l'un l'autre. Mais je ne pouvais pas rester indéfiniment avec lui. Un jour, j'eus besoin de pouvoir voler de mes propres ailes. La mort de mon amour m'avait profondément marqué et c'est pourquoi la présence de Nell m'avait aidé à ne pas sombrer dans la folie la plus noire. Mais un an après sa mort, je me replongeai. Je me rendais compte à quel point j'avais besoin de quelqu'un à mes côtés même si j'avais fais le maximum pour me prouver le contraire. Et cet homme m'a recueilli, moi, pauvre fillette venu de nulle part, complètement paumée, qui n'avait de secours que dans une bonne bouteille de whisky, exactement comme ma mère tant haïe. Ce soir je le revoyais en chair et os. Il pourra me serrer dans ses bras, je me sentirai enfin en sécurité, je pourrai être celle que je ne peux pas être devant tout les autres. Peut-être parce qu'ils ne le méritent pas, mon sourire ne s'achète pas. Ils m'ennuient tous autant qu'ils sont. Tout ces gens ne sont que des proies à attaquer et à rabaisser allègrement. Nelligan ne m'a jamais jugée, malgré tout ce que j'ai fais aux autres, même à ses amis. Cela tient plus de la jalousie en ces cas là. Je ne veux pas voir n'importe quelle poule s'approcher de mon grand-frère. Et il ne me reproche rien, jamais, comme un père débordé face à sa fille trop gâté, trop capricieuse. Pendant les premières semaines, je l'évitai. Je me sentais encore peu rassurée, et je me contentai de faire ce pour quoi on m'avait engagée -le ménage- sans vraiment faire la discussion. Mais après il est venu vers moi et c'est devenu mon meilleur ami au monde, puis plus simplement, mon frère. Lorsque sa petite amie est morte, j'ai ressenti un chamboulement dans sa vie, et cela a horriblement pincé mon cœur. Perdre l'amour de sa vie, je sais mieux que personne ce que ça donne, jamais rien de bon. C'est à cause de ça que mon esprit est asocial, complètement détraqué par la peur de m'attacher pour finalement perdre. Je m'étais promis de ne plus tout faire en œuvre pour connaître ce vide. Depuis je ne m'approche plus des autres. Je les attaque pour les dissuader enfin de m'approcher, je préfère qu'ils parlent dans mon dos plutôt qu'ils ne m'aiment. La liberté dont je jouissais était inégalable, mais cela apportait forcément la solitude et dans ces cas là, mon grand frère était le meilleur des réconforts. J'arrivai à Nob-Hill, apercevant Nelligan. Malgré mes hauts talons et mes genoux faibles je courais à toute allure vers lui. Il me souleva et me fit tourner, je ne pus alors retenir un rire d'enfant en me serrant très fort contre lui. Le fait que ma jupe ait volée en même temps ne m'a même pas effleuré, tant je me sentais. « Nell ! » Puis, avec une moue inquiète, il me reprocha mon comportement distant de cette semaine. Je le fixai avec un regard navré et l'embrassa sur la joue. « Ne t'inquiètes pas, j'avais du travail et je ne me sentais pas très bien, un mauvais rhume, mais tout va pour le mieux maintenant ! » le bonheur que je ressentais était indéchiffrable, inégalable. Je revenais plusieurs années en arrière. J'étais, à cet instant et pour le reste de la soirée, la petite Sadie qui renait après un moment tragique, pas la jeune femme acerbe et revêche que j'incarne au quotidien.

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MessageSujet: Re: SADIE&NELLIGAN; our kingdom will never go away SADIE&NELLIGAN; our kingdom will never go away EmptyMar 1 Déc - 2:46

    Nelligan ne pouvait que trop bien comprendre comment sa petite sœur se sentait suite à la mort de son amour. Il avait lui-même perdu sa petite amie, et pire encore, c’était parce qu’elle s’était suicidée. Elle avait eu le choix, et elle avait choisi la mort. Elle avait choisi d’abandonner le jeune homme, malgré qu’il ait toujours donné cœur et âme à leur relation idyllique. Il ne comprenait pas, non, et ne comprendrait probablement jamais. Tout comme Sadie ne comprendrait probablement jamais pourquoi le destin lui avait si cruellement volé son cœur. L’amour, ce n’était pas un fait divers, ni un fait banal. C’est un sentiment puissant, qui donne des ailes. Mais on peut vous les couper n’importe quand, sans prévenir. Et la chute est douloureuse. Bien plus que celle de tomber en amour. Évidemment, c’était sa sœurette qui avait d’abord connu ce drame, et lui par la suite. Alors c’était elle qui avait su mieux que quiconque le ramasser à la petite cuillère. Mieux que lorsque c’était à lui de le faire, pour elle. Cependant, Nelligan se rattrapait de jour en jour, à chaque fois que Sadie venait lui parler. Il savait trouver les mots pour la faire sourire. Il savait comment la gérer, comment l’aimer. Il savait quoi lui donner, ce dont elle avait besoin pour continuer à avancer la tête haute. Contrairement à tous les autres, Nell’ arrivait à faire revivre Sadie. Et ça, ça lui importait énormément. Bref, reportons notre attention à Nob-Hill, où les deux amis se trouvaient. La jeune femme, malgré son accoutrement peu confortable pour l’occasion, se rua jusqu’à lui, sautant dans ses bras moyennement forts. Alors que l’Alpha la faisait tourner dans les airs, l’universitaire riait comme une gamine. Dans ce temps-là, le jeune homme sentait qu’ils rattrapaient tous les deux une jeunesse qu’ils n’avaient jamais connue ensemble. S’étant rencontré lorsqu’ils étaient adolescents, ils n’avaient pas basé leur relation sur des batailles dans les arbres ou bien en jouant aux poupées comme les autres enfants le font. Ils avaient commencé en adultes, et s’étaient comportés en adultes. C’est pourquoi ces moments enfantins comptaient beaucoup aux yeux de Nelligan. Il avait l’impression de rattraper le temps perdu, en quelque sorte. Le jeune homme ne remarqua pas non plus que la jupe de Sadie avait revolée dans le vent. Tout d’abord parce que ce n’était pas le genre de chose qu’il remarquait, et deuxièmement parce qu’il était trop aveuglé par l’euphorie de retrouver sa sœur. Nell’ reposa sa sœur au sol et lui demanda avec inquiétude mais sévérité – comme dans un interrogatoire – ce qu’elle avait fabriqué tout au long de la semaine. Après l’avoir embrassé la joue, elle le rassura.
    Nell ▬ « Un mauvais rhume et tu viens de m’embrasser ? Bon plan pour que je tombe malade et que j’échoue à mes examens de Noël. »
    Il lui tira la langue.
    Nell ▬ « Mais bon, j’suis trop content de te voir, alors on s’en fout. »
    Il était bien rare que Nelligan fasse passer quelque chose avant ses études. Cependant, la famille était l’une de ses plus grandes valeurs, bien avant la réussite. C’est pourquoi il avait priorisé ses retrouvailles avec Sadie plutôt qu’une soirée de révision sur l’astronomie antique. De toute façon, l’un était plus tentant que l’autre, bien que le jeune homme fut un mordu des études.
    Nell ▬ « Bon, allez, j’ai déjà acheté nos billets alors ne perdons pas de temps ! J’ai envie de vaincre ma peur des hauteurs, ce soir … »
    Oui, il avait toujours eu la frousse dans la Grande Roue et tous ces manèges qui allaient bien trop hauts. Alors lorsqu’il allait à la foire, plus jeune, il ne faisait que les carrousels et autres attractions que son père détestait. Bref, il invita sa sœur à avancer à l’aide d’une légère poussée dans le dos, et tous les deux se rendirent à l’admission. Nelligan présenta les deux billets achetés il y avait de cela dix minutes, et ils entrèrent dans le royaume de l’amusement et des sensations fortes.
    Nell ▬ « C’est toi qui choisis le planning de la soirée. »
    Annonça-t-il en la regardant avec un sourire. Il détestait choisir pour les autres.
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MessageSujet: Re: SADIE&NELLIGAN; our kingdom will never go away SADIE&NELLIGAN; our kingdom will never go away EmptyMer 16 Déc - 13:43


    En partant de Californie et de Nelligan, j'y avais laissé quelques valeurs importantes. L'amour familial, je ne connaissais plus. Mes parents n'étaient de toute façon pas les meilleurs exemples et mes frères étaient encore pires. J'étais loin d'avoir grandi en milieu sain et ça n'avait pas aidé aux relations sociales. Après la mort de mon chéri, je m'étais littéralement renfermée sur moi même. Où aller, où ne pas aller ? J'ai alors marché vers un aéroport, fixé le panneau des départs et attrapé le premier vol pour un pays éloigné de ma froide Norvège. Les Etats-Unis... La Californie.. N'importe qui a déjà rêvé d'y aller au moins une fois dans sa vie. Chacun a sa raison, moi, je n'en avais aucune. A part que c'était un endroit chaud. Je n'attendais plus rien de la vie d'une façon ou d'une autre, je ressemblais à Pinocchio qui avait perdu Geppeto en cours de route. La marionnette désarticulée et seule que j'étais se retrouvait alors dans un avion qui l'emmenait loin de chez elle. Je ne savais pas ce que j'allais faire une fois là bas, comment me loger, me nourrir... Moi qui détestait me jeter dans la fosse aux lions sans plan de secours, là, je désirais improviser. Mais une fois le pied posé sur le sol brûlant de la Californie, j'ai bien vite déchanté. Comment une fille seule, qui parlait à peine la langue, pourrait elle trouver du travail sur cette terre dite hostile ? C'est là que le père de Nell m'a proposé un travail, un logement et même un salaire, je ne pouvais pas espérer mieux. Il ne savait pas qu'en même temps, il m'avait offert une famille, une nouvelle vie, comme une chance d'effacer tout ce qu'il s'était passé. Au moins grâce à lui, j'avais gagné un grand frère, même si mon naturel était revenu au galop plus vite que je ne l'avais prévu. Rapidement, j'étais devenu comme un chaton effrayé face au monde extérieur, qui n'hésitait pas à grogner et à sortir les griffes quand ça lui chantait, sauf face à lui, quand il venait vers moi, je me mettais à ronronner de plaisir et à lui offrir d'énormes sourires auxquels personne d'autre n'avait droit. Et nous voilà ici, plusieurs années plus tard, ensemble, moi accrochée à son bras, n'hésitant pas à rire, ni à dire n'importe quoi. Il n'estimait pas la chance qu'il avait de me voir le sourire si candide et le verbe si soyeux. Je me mettais sur la pointe des pieds pour que mes lèvres puissent atteindre sa joue avant de l'embrasser, arborant un sourire malicieux. Je remis correctement ma jupe en place, bien qu'elle soit la dernière de me préoccupations, mes mains ne purent s'empêcher de passer et repasser dessus, pour ne pas que cette dernière remonte et que tout le monde puisse admirer mon porte jarretelles. Nell me fit rire, le pauvre remettait souvent ses examens sur le tapis, je savais que ça comptait énormément pour lui. Nous sommes décidément tellement différents lui et moi, pourtant, j'ai réussi à l'adorer plus que n'importe qui, et comme je suis très possessive, je regarde parfois d'un mauvais œil les filles qui voudraient l'approcher, mais ce n'est pas comme si c'était lui qui allait répondre à leurs avances... Je m'amusais à le taquiner de temps à autres sur le sujet, sans réellement m'étaler, car les blagues les plus courtes sont les meilleures. Je me rependais à son cou, en lui faisant un collier avec mes bras, en m'appliquant à faire ressentir mon poids, pour que Nelligan se penche. Je lui déposais milles baisers sur la joue, le front, le coin du nez, l'oreille et même sur la bouche. Je retirai mes bras en riant gaiement comme une enfant. « Voilà, maintenant tu es plus malade que jamais ! » puis je pris une voix ironique d'enfant parlant à sa mère. « Ne t'inquiètes pas maman, j'ai bien pris mes antibiotiques, je ne suis plus contagieuse pour un sou, tu pourras donc réviser en paix et tu décrocheras la moyenne maximale à tes examens ! » Je repris mon timbre de voix habituel après un éclat de rire, souriant de plus belle. « Moi aussi je suis très heureuse de te revoir, tu m'as manqué tu sais. » Et il était bien le seul à pouvoir me manquer. J'étais très dépendante à lui, plus qu'on ne pouvait l'imaginer, car au fond, j'étais restée une petite fille fragile, qui avait besoin de quelqu'un avec elle constamment pour qu'elle puisse être serrée dans des bras protecteurs. J'avais besoin de me sentir en sécurité, contrairement à l'image de femme froide et cruelle que je renvoyais aux autres. Pour moi, ils n'en valaient tout simplement pas la peine. Nell avait fait bien plus pour moi que ces abrutis ne le pourraient tous ensemble. Quand j'étais avec lui, j'étais dans un autre monde où tout va bien. Nous avons chacun vécu une épreuve quelque peu similaire, nous nous comprenions alors merveilleusement bien. Nous nous avancèrent vers le guichet et mon grand frère tendit à la femme derrière la vitre nos tickets. Cette dernière les scanna et nous les rendit, l'air aigri. Je devais ressembler à ça d'habitude, mais pas aujourd'hui ! Nelligan me proposa de choisir quoi faire pour la soirée. Je n'aimais pas trop no plus les manèges à sensations, enfin, je les garderai pour la fin de la soirée. Puis j'aperçus l'objet de mes rêves d'enfants : un carrousel. Mes parents ne voulaient jamais que j'y aille, sans doutes car ces radins ne voulaient pas débourser quelques malheureuses pièces pour m'accorder quelques secondes de bonheur. Sans hésitation, je lui pointai du doigt, puis me retournai vers lui, les yeux rempli d'étoiles. « Tu veux bien qu'on y aille ? » dis-je en posant mes deux mains sur son torse, en lui souriant. J'étais sûre qu'il accepterai, mais si il disait non, je comprendrai, je ne lui en voudrai pas.
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MessageSujet: Re: SADIE&NELLIGAN; our kingdom will never go away SADIE&NELLIGAN; our kingdom will never go away EmptyLun 28 Déc - 4:06

    L’inconnu, la peur, l’incertitude, tous de sentiments que Nelligan tentait d’éviter tant bien que mal dans sa vie. Il ne voulait pas sortir du chemin qu’il s’était tracé depuis qu’il avait eu l’âge de rêver – et de se rappeler de ceux-ci. Alors faire preuve de courage comme sa petite sœur Sadie l’avait fait était tout simplement inconcevable pour lui. Même s’il avait eu des parents aussi pourris que les siens, il serait resté dans sa misère, juste pour ne pas avoir à vivre un déséquilibre qui aurait pu le marquer à vie. Évidemment, il aurait su que ce n’était pas la bonne chose à faire, qu’il devait s’émanciper, ou du moins fuir tout le mal qu’on lui infligeait. Mais non, il était trop fixé sur son avenir pour pouvoir se jeter dans le vide comme la blondinette l’avait fait, quelques années plus tôt. Pour ça, il était vraiment fier d’elle. Comme un grand frère se devait de l’être. En arrivant dans sa vie, Sadie avait eu l’effet d’une bombe atomique, sans les conséquences graves. En fait, la seule ressemblance était qu’elle leur avait offert une immense chaleur à tous. Évidemment, la famille Broinowski avait toujours été grandement unie. Deux parents qui s’aiment, deux enfants qui s’allient contre les vieux quand il le faut. Oui, Nelligan avait déjà une vraie petite sœur biologique au moment de l’arrivée de Sadie. Cependant, un vent de fraîcheur ne lui fit jamais bien mal. De toute façon, la vraie sœur de Nelligan était partie étudier bien loin une année plus tard, dans un programme d’échange international éducationnel. C’est ainsi que Sadie était devenue sa confidente par excellence. Il gardait contact avec sa sœur qui était à l’autre bout du monde, mais il se rapprochait de plus en plus de sa frangine adoptée. Tous les deux devinrent de vrais amis, et grâce aux heures passées à ses côtés, la vraie Broinowski lui manquait de moins en moins. Puis, elle avait une vision différente de la vie, des opinions nouvelles, qui réconfortèrent souvent le jeune australien. Pour le meilleur comme pour le pire, ils seraient pris ensemble pour encore très longtemps. Heureusement, avec Sadie, il avait souvent droit au meilleur. Avec beaucoup, elle n’offrait que le pire, et encore pire que pire, même si techniquement c’est impossible. La blondinette avait effectivement une personnalité assez forte qui n’était pas agréable pour tout le monde. Nelligan, lui, connaissait les bons côtés de sa petite sœur, tout simplement parce qu’ils se connaissaient comme personne et qu’il savait comment la gérer. Comme ce soir, c’était la meilleure idée qu’il ait pu avoir que de l’emmener à la foire. Elle retrouverait un peu de son innocence d’enfant, ça lui ferait un grand bien. Et puis, il n’y a rien de mal à vouloir rattraper le temps perdu ! Faute de ne pas l’avoir connue alors qu’elle était une gamine, il allait remédier à cela dès ce soir. Alors les voilà, bras-dessus bras-dessous, s’enlaçant, s’embrassant sur les joues, heureux. Elle était sa meilleure amie tout en étant sa petite sœur. Être avec elle, c’était un peu comme être au paradis. Si ce dernier existait, et bien ce serait exactement ça pour Nelligan : passer le reste de ses jours aux côtés de Sadie. Ni plus ni moins. Bref, le jeune homme meubla la conversation en ramenant encore sur la conversation son sujet favori : les études. Il lui reprocha de l’avoir embrassé même si elle était enrhumée. Ben quoi, la session d’examens de Noël approchait à grands pas et Nelligan ne pouvait se permettre de se sentir comme de la merde ! Il devait péter le feu pour ses révisions. Il savait que Sadie comprendrait. Elle comprenait toujours, quand c’était pour lui. Sa sœur rigola donc, entoura son cou de ses bras et le tirant vers lui. Nell était extrêmement grand, comparativement à elle, alors il se pencha pour lui permettre de déposer des baisers partout sur son visage, même sur sa bouche. Rien de surprenant, c’était habituel. Peut-être le fait qu’ils ne soient pas liés par le sang aidait à cette complicité, mais en tout cas, ça n’avait jamais entraîné de malaises.
    Nell ▬ « Et bien merci beaucoup, sœurette, de t’assurer d’un bel avenir pour moi. »
    Dit-il ironiquement, comme si ces examens étaient décisifs pour sa carrière en astronomie. Elle prit ensuite la voix exacte de Nell lorsqu’il parlait à sa mère pour la rassurer.
    Nell ▬ « Bonne fille ! »
    Lança-t-il en lui ébouriffant les cheveux, geste qu’elle détestait. Tant que ça venait de lui, il n’y avait aucun danger.
    Nell ▬ « Tu m’as manquée aussi, p’tite maligne. N’ose plus jamais partir de ma vie aussi longtemps de nouveau ! »
    Il la pointait du doigt, d’une façon qui se voulait menaçante, tout en la prévenant. Finalement, ils passèrent l’entrée avec leurs billets que Nell avait achetés d’avance. Ils entrèrent dans le monde de la peur, de l’adrénaline, des rires. Un monde dans lequel l’australien serait resté pour le reste de ses jours, si ça pouvait lui permettre de fuir le futur et les responsabilités. Pas qu’il avait le syndrome de Peter Pan, mais il avait tout de même peur de ce qui l’attendait demain. Le bras autour de l’épaule de Sadie, il proposa à celle-ci de choisir un manège. Nelligan vit les yeux de sa petite sœur s’illuminer devant le carrousel. Il sourit à pleines dents lorsqu’elle lui proposa d’y aller, les deux mains sur son torse.
    Nell ▬ « Je me réserve le cheval rose. »
    Sans avertir, il se mit à courir vers la file d’attente presque vide, puisqu’à cette heure tardive, les enfants s’apprêtaient à quitter les lieux. Nelligan entra sur la plateforme mobile et monta sur le cheval rose. Sa sœur le suivait de très prêt. Juste avant que le manège débute, la vieille femme qui s’en occupait les regarda.
    Vieille criss ▬ « Le port de la ceinture est obligatoire. »
    Nelligan soupira. Ils n’étaient plus des enfants de cinq ans, ils savaient se tenir après un cheval de bois. Malgré tout, en bon citoyen qu’il était, il évita les problèmes et attacha la ceinture de cuir alors que la plateforme commencer à tourner en rond, sur une musique nostalgique.
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