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L'art et la manière de se ridiculiser ... { & César >> Francesca >> & }

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MessageSujet: L'art et la manière de se ridiculiser ... { & César >> Francesca >> & } L'art et la manière de se ridiculiser ... { & César >> Francesca >> & } EmptyMar 27 Oct - 18:30


    Je déteste les laveries automatiques ! J'ai toujours cette impression étrange que les gens analysent sous toutes les coutures mes vêtements sales. En général je n'y vais jamais sauf que depuis que je suis à Berkeley je n'ai pas le choix. Papa et maman refusent de payer le teinturier toutes les semaines et voudraient que je me contente d'une seule fois par mois, ils disent que ça serait plus écologique et moins couteux... Moi ce que je dis c'est qu'il faut faire vivre les petits commerçants ! Du coup je suis obligée de venir ici, comme bon nombre des étudiants, puisque c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour pouvoir laver mes fringues toutes les semaines (voir tous les trois jours si besoins est) sans avoir à y laisser trop d'argent. En soit l'argent n'est pas un problème pour ma famille, mais même si on est archi blindés que nos comptes dépassent tous les chiffres à 9 zéro, mes parents ont toujours des habitudes de gens de bourgeoisie moyenne. Ils dépensent beaucoup dans la culture et l'art, et beaucoup moins dans le super flux. Cela dit ils nous laissent quand même, mes frères et moi de quoi nous acheter ce qu'on veut tous les mois, environs l'équivalent du salaire annuel d'une personne de classe moyenne américaine. C'est énorme, mais ça part vite. Heureusement je suis loin d'être la plus dépensière de la famille. Il est vrai que j'attache une grande importance à mes tenues vestimentaires, mais je ne suis pas excessive. A part les fringues je n'ai pas vraiment de lubie. Je peux dépenser pas mal en soirée, c’est vrai, mais j’essaye vraiment de faire attention. Premièrement je n’aime pas étaler ma fortune et deuxièmement j’essaye d’investir le plus possible dans des causes nobles.
    Bref, pour en revenir au sujet, il est à peine onze heures, le soleil est bel et bien présent dans le ciel, mais le vent dehors, est relativement froid. Je porte un levi’s strauss bleu et par-dessus un gros sweat-shirt « BERKELEY CALIFORNIAN UNIVERSITY ». J’ai l’air d’une fille normale, qui trie son linge par différence de couleur, de matière, mais qui n’y connait pas grand-chose en réalité. Sur la machine il y a pleins de boutons : Mode, essorage, Flash 30 min , lavage à froid, 90°, 30°, etc, etc … Je suis totalement paumé. Je tourne l’un d’eux, puis un autre et encore un autre, et hop tout le schmilblick se lance. Cela fait un de ces bouquant ! Je me dis que c’est normal, une machine à lavé ça fait du bruit nan ? Je recommence avec le deuxième tas de linge que j’ai et une fois que tout est mis en route, je vais m’asseoir dans un coin, en attendant que le temps passe. Au bout de cinq minutes je sursaute, « Ai-je enlevé les 50$ de ma poche de pantalon ? », durant cinq autres minutes ça me turlupine, finalement je retrouve les billets dans mon sac. Comme le temps ne passe vraiment pas vite, je me lève et vais chercher un magazine. Un peu comme quand on va chez le docteur, ou le dentiste, ou l’esthéticienne. Je choisis un VOGUE. Il est passé de pile un an et demi. Cette date me fait sourire et pleurer à la fois, pas ouvertement, mais intérieurement c’est un immense flot de larme qui coule, mêlé à des éclats de rire. Je suis déglinguée de l’intérieur… J’ai besoins d’un verre, mais ici il n’y a qu’un distributeur de canette et de chips. Je n’ai pas vraiment envie de ça, il me faudrait quelque chose de plus fort. Il n’y a pas, tant pis, ça ne sert à rien de me torturer plus longtemps. Je me plonge dans la lecture. On y parle de choses déjà passées et de gens morts encore vivant à l’époque. C’est bizarre de lire ça, ça me démoralise. Je ne veux plus lire. Je regarde ma montre, reçois un texto, regarde des gens rentrer, d’autres sortir de la laverie, je me gratte la tête pendant trois minutes, pense à ce que je ferais demain, pense à ce que je ferais ce soir, pense avec qui je le ferais, je joue avec mes ongles, je pense qu’il faudrait que j’aille me faire manucurer d’ici la fin de la semaine, je songe aux devoirs que j’ai à faire, au soleil qui ne me réchauffe pas, j’ai envie d’une cigarette, je vais fumer, je retourne m’asseoir, je regarde ma montre, le temps a passé plus vite, je tripote un truc sous ma chaise pendant deux minutes avant de comprendre qu’il s’agit d’un chewing-gum usagé, je rigole en repensant à un truc, je me mordille la lèvre inférieur d’un air songeur, je tape du pied, je déplace ma chaise, je reprend un bouquin que je n’ouvre pas, je le repose, je re-regarde ma montre, le temps passe encore, plus longtemps à attendre. Je me lève, je marche de long en large, je m’arrête devant une machine à laver, j’observe les tambours tourner et les couleurs se mélanger, je m’excuse quand je rentre dans une fille, je m’excuse quand je lui écrase le pied, je l’aide à ramasser son linge que j’ai fait tomber, je vois des gens repartir, je pense que c’est bientôt mon tour, je regarde ma montre, mes deux machines à laver s’arrêtent.

    Je sors mes vêtements, au début je ne me rends compte de rien mais alors que je me relève, un premier panier à la main, je fixe le contenue … Tout est …PETIT !! Je cligne des yeux plusieurs fois ! Je pose le panier sur le dessus de la seconde machine, je l’ouvre à son tour, j’en sors le linge, je le mets dans un autre panier ! TOUT EST PETIT AUSSI ! En me relevant, je suis prise de panique ! Toutes mes fringues ont rétrécies ! C’est l’horreur ! Je me retourne violement et sens un choc. En quelques secondes je suis à terre, et lorsque j’ouvre les yeux, un garçon est penché au dessus de moi. Enfin un garçon et trois ou quatre autres têtes. Je ne distingue pas très bien ce qu’il dit mais je vois ses lèvres bouger, apparemment il les a tous convaincus de me laisser respirer. Il me tend une main pour m’aider à me relever. Je l’ai déjà vue quelque part. Je ne sais plus où. Je reprends mes esprits. Je me jette sur mon linge pour le ramasser, et lorsque je me relève je le vois toujours debout devant moi. OH NON ! Il tient dans ses mains ma CULOTTE en dentelle ultra sexy que je ne porte que pour les grandes occasions ! La honte ! Je me sens rougir, je l’attrape d’un coup de main sans oser le regarder dans les yeux. Il m’observe et cette impression de déjà vue persiste, cela dit je n’ose pas poser la question. Je suis encore un peu sonné du choc et gêné pour la culotte. J’essaye tant bien que mal de lui faire mon plus beau sourire, après tout il est mignon !
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MessageSujet: Re: L'art et la manière de se ridiculiser ... { & César >> Francesca >> & } L'art et la manière de se ridiculiser ... { & César >> Francesca >> & } EmptyMer 28 Oct - 12:13

Francesca & César

L'art et la manière de se ridiculiser ... { & César >> Francesca >> & } Iconjessicaalbachb2 L'art et la manière de se ridiculiser ... { & César >> Francesca >> & } W9bthh



    César et Rafaël n'avaient pas la chance d'avoir des parents qui habitent juste à côté de l'école ou qui peuvent prendre un jet privé juste pour venir chercher les affaires sales de leurs enfants. Benjamin et Alanna vivent à New York et c'est pourquoi les deux garçons doivent se débrouiller seul pour faire leur lessives. Evidemment, ils ont pas mal de fringues, cela leur évite d'aller toutes les semaines à la laverie automatiques mais il faut bien y aller de temps en temps. Alors les deux Coakley ont décidé de faire un roulement et ce mois-ci, c'est au tour de César. Evidemment Rafaël ne se gêna pas pour lui rappeler et ce matin même, l'ainé vint frapper à la porte de César pour lui déposer un gros sac rempli de linge. Le jeune homme soupira et profita d'une matinée assez allégée en cours pour se rendre à la laverie. Benjamin en avait profité pour se foutre de sa gueule. Ce petit con aurait pu lui proposer de l'accompagner au lieu de faire le malin. César enfilait ses chaussures assis sur son lit tandis que son colocataire ne se gênait pas pour le faire chier lui disant que c'était con qu'il doive se lever, que lui allait pouvoir faire la grasse matinée. César attrapa son coussin et le lui lança sur la tête tandis que Ben explosait de rire. César lui fit une petite grimace avant de se saisir des deux sac de linges et de partir en direction de la laverie automatique.

    En chemin, il s'arrêta un moment pour discuter avec Aubrey. La jeune fille semblait suréxcité et elle expliqua alors à César que Shaun était revenu à Berkeley et que leur histoire reprenait. Il était vraiment content pour elle surtout que le jeune Petrovitch avait l'air d'avoir changé et s'être assagi. Leur discussion dura quelques minutes avant qu'elle annonce qu'elle avait un cours. Ils se quittèrent donc et César repris sa route vers la laverie. Il ne lui fallu pas beaucoup de temps. Heureusement, elle n'était pas bondé. Ce qu'il ne supportait pas, en plus d'attendre que les lessives se fassent, c'était d'attendre qu'une machine ne se libère. Il poussa la porte, adressa un salut à toutes les personnes présentes avant de se déplacer vers des machines vides. Il plaça ses affaires dans l'une, les affaires de son frère dans l'autre et il mit le programme en route. Il se tourna alors et s'installa sur un des bancs, détaillant les autres élève. Son regard se porta notamment sur une jeune fille de dos qui portait le sweat de l'université et qui semblait avoir un problème avec ses fringues. En effet, tout avait rapetissi. Encore une qui ne sait pas se servir d'une machine à laver, qui doit avoir une femme de ménage chez elle et qui doit porter ses affaires au pressing plusieurs fois par mois. Cela arracha un sourire à César qui n'aurait pas attardé son attention sur elle s'il ne l'avait pas vu devenir pâle.

    Rapidement, il se leva juste à temps pour la rattraper avant qu'elle ne s'étale par terre. Evidemment, les autres étudiants présents se penchent sur elle mais aucun ne fait quelque chose. César leur demande de se reculer, de lui laisser de l'air et il ramasser un de ses vêtements qui était tombés de la balle à linge. C'était une culotte plutôt sexy. Il n'eut pas le temps de la détailler plus que déjà, la jeune fille avait retrouvé ses esprits et la lui arracha des mains. César sentait trop sa gêne et cela le fit sourire de plus belle. Il jouait avec la honte des gens et cela le faisait vraiment marrer. Ce n'est qu'alors qu'il posa son regard sur la jeune fille tandis que les autres retournaient à leur occupations et que César se relevait en lui tendant une main amicale. Il se rendit alors compte qu'il la connaissait. Frances. Cela le fit d'autant plus marrer mais il ne laissa rien paraitre que son sourire habituel. Lorsqu'elle fut debout à ses côtés, il prit la parole.

    Alors Frances, t'as eu des petits soucis avec ta lessive ?

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MessageSujet: Re: L'art et la manière de se ridiculiser ... { & César >> Francesca >> & } L'art et la manière de se ridiculiser ... { & César >> Francesca >> & } EmptySam 14 Nov - 16:25


    Il confirmait donc ce que je pensais. Je le connaissais bien. J’osais enfin le regarder, mais plus « bizarrement » que je ne l’aurais voulue. Je ne le regardais pas ! Je le dévisageais ! Lorsque je me rendis enfin compte de mon impolitesse, je n’avais toujours pas remis de nom sur son visage. Je devais dire quelque chose, sinon il allait croire que j’étais devenue débile où quelque chose comme ça. Cela me gênait toujours de rencontrer quelqu’un me connaissant, tout en ne sachant pas moi-même qui cette personne était. Je trouve ça tellement grossier de ma part, je me mettais toujours à la place de mon interlocuteur. En fin de compte je finissais toujours par avoir plus honte de mon oubli, que la personne du fait qu’elle soit la « chose » oubliée. Il n’empêche que c’était très gênant.

    Saluuuuut ! hummm…. Toi !

    Si ma grand-mère m’entendait, elle se retournerait dans sa tombe la pauvre ! Peut-être avais-je connue ce jeune homme en classe. J’essayais de savoir s’il s’agissait bien du garçon qui m’avait prêté sa gomme il y a deux semaines… non celui-là était blond et boutonneux ! Le garçon en face de moi n’était ni blonds, ni boutonneux. Alors peut-être l’avais-je vue en soirée. Oh mon Dieu ! Serait-ce lui le type à qui j’ai montré ma … Ohhh non, non plus ! Maintenant que je me le redis, celui-là était un peu plus grand et il s’appelait Ricky ! Le type devant moi n’avait rien d’un mec prénommé Ricky ! Non absolument rien même !
    Je creusais plus loin dans ma mémoire. Sauf que plus loin, ça me renvoyait directement en Italie. Avais-je connue ce gars en Italie ? Une seconde, peut-être que finalement je ne le connaissais pas ! Il est possible qu’il ait travaillé sur les œuvres de mon grand père et qu’il ait vue une photo de notre famille. On est surtout connus en Italie, mais les artistes du monde entier savent qui nous sommes. Quant à moi, même si je ne suis pas la plus célèbre de la famille en dehors d’Italie (parce qu’à la maison je suis quand même bien au devant de la scène) je suis l’héritière du patrimoine de mon grand père. C’est moi qui suis la prédestinée au trône ! Celle qui va reprendre le flambeau lorsque papa prendra sa retraite. Que je sois célèbre, c’est tout à fait légitime je trouve ! Un jour je serais aux commandes de l’une des plus grandes galeries d’art au monde, et la plus grande à Rome ! Rien que d’y penser je suis toute excitée ! Mais pour en revenir à nos moutons… je ne vois pas où j’aurais pu rencontrer ce bel apollon. Je vois d’ailleurs qu’il fixe mes fringues toutes abimées. J’ai presque l’impression qu’il a envie de rire.

    Je n’ai pas l’habitude de trier mon linge toute seule, et encore moins de le laver. Mais c’est en forgeant qu’on devient forgeron non ?

    Honnêtement, j’étais un peu vexée d’avoir foirée ma première lessive, mais d’un autre côté j’avais aussi envie de rire. En particulier quand je regardais mon tee-shirt fétiche, qui était devenue minuscule. C’était à la fois horrible et hilarant. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Le jeune homme attendait peut-être que je parle. Je lui lançais un dernier signal, lui indiquant que je ne le reconnaissais pas, mais vous savez comment sont les garçons ?! Incapables de recevoir les signaux des filles sans un décodeur ! Apparemment il ne dérogeait pas à la règle. Alors je me décidais enfin, à contre cœur, à lui demander son prénom.

    Excuses moi, mais je n’arrive pas à remettre un nom sur ton visage ! Tu es … ?

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MessageSujet: Re: L'art et la manière de se ridiculiser ... { & César >> Francesca >> & } L'art et la manière de se ridiculiser ... { & César >> Francesca >> & } EmptyMar 17 Nov - 19:39

    Se souvenir de ses petites amies n'est pas vraiment une mission impossible pour césar. Il faut dire qu'elles se comptent à peut près sur les doigts d'une main alors forcément, il n'avait pas besoin de dresser une liste pour s'en souvenir. En fait, César a toujours été considéré comme le bon ami, celui qui est toujours là, celui qui vous remonte le moral, celui à qui vous pouvez vous confier. Les filles qu'il connait viendrait plutôt le voir pour lui demander son avis plutôt que pour lui proposer de sortir avec elles. Cela ne le dérangeait pas vraiment. En fait, il n'en est pas vraiment à se chercher absolument une copine ou à ne pas aimer être seul mais bon, ça a tout de même de quoi le perturber lorsqu'à vingt années il n'a encore pas eu de vrai relation sérieuses et pourtant ce n'est pas faute de le rechercher. Il n'est pas le genre beau gosse à coucher à droite à gauche et à avoir peur de s'engager mais à croire que c'était plutôt l'amour qui a peur de lui.

    Mais lorsqu'il avait fait ce séjour en Italie, il avait pris les choses bien différemment de d'habitude avec Francesca. Pourquoi ? Non pas qu'elle ne lui plaisait pas ou qu'il n'aurait pas pu en tomber amoureux mais plutôt parce qu'il savait qu'il ne resterait en Italie qu'un mois et qu'après, ils allaient devoir se quitter. L'amour à distance, trop peu pour lui et il avait préféré mettre tout cela au clair dans sa tête avant que son petit coeur ne s'emballe trop vite. Mais même si cela faisait deux années qu'ils avaient fait connaissance puis s'était quittés, César ne l'avait pourtant pas oublier.

    Pas au point non plus de penser tous les jours à elle ou de fantasmer sur elle ou de vouloir retourner en Italie pour la voir mais plutôt comme une histoire qui aurait pu être belle si elle n'avait pas été aussi courte. Et puis, César avait croiser Augusto, le frère de la jeune femme et cela l'avait fait sourire. Il n'avait pas chercher à le revoir volontairement parce qu'après tout, c'était de l'histoire ancienne mais le destin en avait décidé autrement et voilà qu'ils étaient tous les deux là, dans cette laverie. Tandis qu'elle se redressa, elle ne semblait pas l'avoir reconnu. Malgré son enthousiaste trop feint pour être vrai, César ne le compris pas tout de suite. Il n'avait pas vraiment changé en deux années. Il avait grandis, il n'avait plus les cheveux bouclés et une tignasse énorme mais il avait toujours ce visage angélique et ce sourire sur ses lèvres.

    D'ailleurs, il trouvait cela bizarre de la trouver dans la laverie en train de faire ses lessives. Il était bien loin de tout connaitre sur elle mais il savait qu'elle était bien loin de manquer d'argent et que cela devait être la première fois qu'elle faisait cela. Et d'ailleurs, la jeune italienne le confirma tout en disant qu'elle espérait s'améliorer. Aucun doute que ce n'était pas de son initiative de venir faire elle même ses lessives mais il appréciait au moins sa bonne humeur malgré l'obligation parentale.

    C'est vrai mais bon, y'a certains tâches qui ne correspondent pas vraiment au forgeron

    Cela n'était en rien un reproche et il admirait sa normalité mais c'était comme demander à une princesse de débarrasser la table ou de faire la vaisselle. Cela devenait inconcevable. En tout cas, il n'avait pas encore compris qu'elle ne le reconnaissait pas malgré ses tentatives et ce n'est que lorsqu'elle le lui dit clairement qu'il le compris. Son sourire ne disparu par et pourtant, cela lui fit un drôle d'effet. Ben ouais, quoi. Déjà que César n'a pas vraiment confiance en lui mais là, c'était le lui montrer d'une cruelle façon. Il ne lui en voulait pas mais cela lui fit mal. Elle l'avait oublié, complètement alors qu'ils avaient vécu un mois de folie ensemble. A croire qu'il n'avait été qu'un passe-temps pour elle. Dommage.

    Je suis César Coakley. Je suis venu en Italie, il y a deux ans. C'est là qu'on s'est rencontrés et que ... Enfin

    Un peu vexé tout de même, il lui tourna le dos pour sortir ses affaires de la machine à laver qui était terminé et les glissa sans aucune délicatesse dans son sac. Il préférait partir. Après tout si elle ne l'avait pas reconnu ou son visage avait été effacé de sa mémoire, cela voudrait certainement dire qu'elle n'avait aussi aucune envie de discuter avec lui. En tout cas, c'est comme cela qu'il interpréta les choses.


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MessageSujet: Re: L'art et la manière de se ridiculiser ... { & César >> Francesca >> & } L'art et la manière de se ridiculiser ... { & César >> Francesca >> & } EmptySam 19 Déc - 10:48



    Je me mis à me mordiller l’intérieur de la lèvre inférieur. Comme je l’avais prédis le jeune homme n’avait pas pris mon trou de mémoire de manière très sympathique. Je m’en voulais un peu parce qu’au fond je le trouvais plutôt mignon et il avait l’air très gentil. De plus maintenant qu’il m’avait dit son nom je le replaçais peu à peu. Seulement, je n’eu pas le temps de le remettre totalement que déjà il tournait des talons. Ca m’a fait bizarre parce que d’habitude personne ne me tourne jamais des talons… Soit, je l’avais vexé et je le méritais mais je ne voulais pas rester en mauvais terme avec lui sous prétexte que ma mémoire est aussi grande que celle d’un poisson rouge. Je lui emboitais le pas.

    Attends !

    Je n’avais aucune idée de ce que je pouvais lui dire, mais je ne voulais pas qu’il parte. En y repensant, il me semble que j’étais vaguement sorti avec lui l’été où on s’est rencontré. A l’époque je n’étais qu’une gamine prétentieuse et egocentrique… Je ne voyais que mon nombril et surtout je ne pensais qu’à m’amuser. Je ne faisais rien de sérieux parce que je savais que je n’avais qu’à claquer des doigts pour avoir 10 garçons à mes pieds, même plus ! Pas qu’aujourd’hui ça ait réellement changé d’ailleurs, mais je pense être plus mature et surtout moins conne. Je ne pense plus qu’à ma poire, je suis bien plus ouverte aux autres et je fais plus attention aux gens qui m’entourent. Une idée me vint alors à l’esprit. Je tirais donc César vers moi et commençait à dégrafer mon jean. Il me fixait d’un air étonné, et curieux à la fois, je me demandais s’il savait ce que je voulais faire… Je fit se rabattre le bouton de mon jean sur ma cuisse, juste de quoi lui montrer ce qui se trouver entre mon bas ventre et mes jambes.

    Je me souviens de ça …

    Un tatouage. Un soir alors qu’on devait être un tout petit peu bourré, en tous cas moi oui, César m’avait entrainé dans une boutique de tatoo vachement glauque. Au début je me souviens avoir trouvé ça trop flippant avant de finalement dire oui et de me faire réellement tatouer. Personne n’a jamais été au courant à part moi, César, et … tout ceux qui ont pu passer un moment intime avec moi. Ce que je pouvais être inconsciente quand même ! J’aurais très bien pu avoir une infection … Heureusement que rien n’est arrivé, mes parents m’auraient tué. D’ailleurs j’ai retenté quelques années plus tard puisqu’il y a 4 mois je me suis faite tatouer au niveau de la nuque, mes cheveux cache la chose tout de même alors ça va. J’aime bien, mais je ne crois pas que mes parents seraient vraiment d’accord avec moi.
    Je me rhabillais tout en commençant à parler à César.

    Tu as beaucoup changé non ? Tu n’avais pas un peu plus de cheveux ? Plus épais, plus bouclés … ? Excuse pour avoir été maladroite, c’est que tout ça me semble bien loin.

    En effet, depuis j’avais vécue tellement de choses, tellement de choses que César ne pouvait sans doute pas soupçonner. C’est justement ces choses qui font qu’aujourd’hui je suis qui je suis et que je ne suis plus la même que lorsqu’il m’a connue. Tout ça c’est un peu compliqué, mais je trouve que je m’en sors plutôt bien. Mes secrets sont bien gardé et temps qu’ils ne sont pas mis à découverts, je suis protégée, elle est protégée et César ainsi que tous les autres sont protégée. Tout le monde est plus heureux sans savoir. D’ailleurs ils n’ont pas besoins de savoir et encore moins de la connaitre, de toute façon elle ne vit pas ici, elle est loin, très loin et même si elle me manque terriblement, même si je pense à elle tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes, je sais qu’il m’est impossible de rester auprès d’elle. Mais je l’aime et je suis sûre que tout le monde ici l’aimerait, mais je ne veux pas qu’on me juge, ni qu’on la juge. Je ne veux plus recevoir de jugement de qui que ce soit, et surtout pas des gens que j’aime. Ca fait trop mal.

    Laisse moi t’inviter à boire un café ! Pour me faire pardonner ….

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