| | | Meeting on a melody of spring |  |
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Invité Invité
 | | Sujet: Meeting on a melody of spring Lun 12 Oct - 16:00 | |
|   Les cours n'ont jamais été une grande passion pour César. Dès son plus jeune âge, le petit garçon avait du mal a rester assis sur sa chaise pendant plusieurs heures et il lui arrivait fréquemment d'aller au coin. Ce n'était pas un cancre, ni un élève turbulent juste qu'il avait besoin de bouger, une sorte d'hyperactivité mais qui pouvait être assez pénible lorsqu'il était enfant. Aujourd'hui, il a grandi et même s'il parvient à se canaliser, cela lui est toujours aussi insuportable d'assiter aux cours théoriques encore plus dans les amphithéatres. Assis dans une masses d'autres élèves, le jeune César jouait avec son stylo pendant attendant avec impatience l'heure de partir. Il notait quelques trucs sur un cahier mais cela était assez brouillon, autant sur le papier que dans sa tête. Surtout que c'était le dernier cours de la semaine alors, il lui paraissait encore plus long qu'à l'accoutumée. Lorsqu'enfin les élèves furent autoriser à sortir, César rangea à la hâte ses affaires dans son sac de cours et se dirigea vers les casiers. Il posa ses affaires à l'intérieur, ne gardant que son cahier de musique et sa trousse dans son sac. Il salua quelques camarades avant de se diriger dans la maison de sa confrérie. Il n'y avait pas grand monde. Normal, les élèves avaient soit encore des cours, soit ils profitaient de la fin de journée et du week-end. Le jeune homme n'avait pas de projets encore mais il se doutait bien qu'il y aurait une fête d'organisé quelque part et qu'il y pointerait sûrement le bout de son museau mais pour l'instant, il avait mieux à faire. Il attrapa sa guitare, son ipod et se dirigea vers le parc. Il choisi un endroit un peu reculer, où il serait tranquille mais sans non plus empêcher les autres de le voir.
Il avait un devoir de composition à faire pour la fin de semaine prochaine et il voulait s'y mettre tout de suite pour en être débarassé et parce qu'il avait envie de jouer alors autant que ce soit utilse. Il s'installa dans l'herbe, posa son sac à côté de lui et sa guitare sur ses genoux. Le cahier de notes fut placé à côté de lui avait un crayon à papier, il mit en route son ipod à une volume très faible. C'est à peine si on distinguait la voix de Pierre Boucier, chanteur des Simple plan. Il plaça ensuite sa guitare et commença à jouer quelques notes. Cela pouvait paraitre étrange de voir un garçon jouer de la musique tout en en écoutant une autre mais pour César, c'est tout ce qu'il y avait de plus normal et cela l'aidait à se concentrer. Avant de travailler, il se contenta de laisser ses doigts courir sur les cordes sans même penser à ce qu'il jouait. Au bout de quelques secondes, il s'arrêta et griffonna quelques notes sur son cahier avant de recommencer le même manège.
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Meeting on a melody of spring Jeu 15 Oct - 15:40 | |
| JANE & CESAR
C'était une belle journée d'automne. Ensoleillée, sans nuages et accompagnée d'une brise fraiche qui rappelait l'arrivée des temps froids. Jane avait été de bonne humeur toute la journée, elle avait eu le plaisir de suivre ses cours préférés et elle aimait l'aisance avec laquelle elle répondait aux questions. Ces années de FAC ne risquaient pas de lui poser de grands problèmes ce qui lui laisserait plus de temps pour la fête, cette amie qui l'avait tant de fois sauvée de la solitude.
Les pas de Jane la menèrent au parc, c'était un endroit qu'elle aimait fréquenter car elle affectionait le contact avec la nature. Chose qui ne pouvait se remarquer à son apparence. Elle avait plutot l'air de quelqu'un de froid, insensible à la beauté d'un arbre ou d'une fleur. C'est la littérature qui avait sans doutes sauvé son âme.
La jeune fille devait reconnaitre qu'il ne faisait vraiment pas si chaud que ça et elle ressera son perfecto sur son petit T-shirt blanc. Quelques regards se tournèrent à son passage, Jane en avait l'habitude et parfois, elle ne les remarquait même plus. Comme toujours, la musique accompagnait ses pas. Aujourd'hui. elle avait opté pour la lecture du nouvel album de Pete Doherty, un petit bijou d'après elle. Jane n'écoutait pas le rock commercial de ses artistes connus de tous qui passaient à la télé, Jane aimait le rock de ces groupes de musique que l'on rencontre une journée d'été, au détour d'une scène d'un festival de musique. La plupart de ses groupes préférés étaient du à des coups de coeur, et qui connaissait bien Jane, savait qu'elle marchait toujours à la passion. Parfois d'ailleurs quelque peu excessive.
Son regard se posa sur un jeune homme occupé à joué de la guitare, c'était une magnifique guitare qu'il tenait entre ses mains apparemment expertes. Il était étrange de le voir jouer alors qu'il écoutait au même moment de la musique. Cela plaisait à Jane,elle qui était amoureuse de la musique et elle s'approcha sans vraiment y avoir penser, sans l'avoir décider. Doucement elle se posa sur l'herbe à coté de lui et souffla une mèche de cheveux qui était tombée devant son visage. L'inconnu la dévisagea, apparement surpris qu'une fille vienne s'asseoir à coté de lui, sans raisons apparentes. Il avait l'air aussi quelque peu gêné, intimidé & Jane se décida à ouvrir la bouche.
- Je m'appelle Jane, Jane Williams. Je me demandais comment il était possible d'écouter de la musique et de jouer en même temps, je trouve ça fantastique, dit-elle de sa voix chantante, véritablement fascinée.
Dernière édition par Jane Williams le Jeu 15 Oct - 16:51, édité 1 fois |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Meeting on a melody of spring Jeu 15 Oct - 16:42 | |
| Jouer de la musique et composer était le passe-temps préféré de César. Il faut dire qu'il avait grandi la dedans et il avait un goût et un sens critique bien prononcé la dessus. Pas question d'écouter n'importe quoi ou de suivre la mode ou encore d'idolatrer un chanteur ou un groupe. Certes, il ya plusieurs musiques qu'il aimait bien et qu'il gardait toujours dans la mémoire de son ipod mais de là à se ruer au centre commercial pour acheter leur dernier album, c'était loin d'être son genre. D'ailleurs, il préférait largement farfouiller sur le net pour essayer de trouver des groupes inconnus,voir amateur et de s'inspirer d'eux plutôt que de suivre les chanteurs ultra connus dont les chansons passaient en boucle à la radio. Mais bien avant les paroles, ce que César écoutait en premier c'était la mélodie. Pas de doute, si l'intro ne lui plaisait pas, il allait même pas voir plus loin et coupait directement. Il ne se gênait pas non plus pour souligner des fausses notes ou des mauvais accords. Il avait toujours agit ainsi peut-être était-ce à forcer d'écouter son père jouer avec son groupe qu'il avait développé une oreille aussi développé. C'est aussi pour cela qu'il est très perfectionniste avec lui-même et qu'il peut recommencer les choses des dizaines de fois si cela ne lui convient pas. Ce qu'il préfère en fait, c'est l'improvisation. Cela lui arrive de se mettre dans sa chambre, de prendre sa guitare et de jouer des notes sans aucun liens, sans aucune idée précise de ce qu'il veut. Il laisse ses doigts le guider sur les cordes. Généralement, c'est de cette façon que lui vient l'inspiration.
De temps à autre, il écrivait quelques notes sur son cahier avant de placer le crayon dans sa bouche et de continuer à jouer, de recommencer, d'effacer. Cela allait certainement lui prendre des heures, pendant que d'autres étaient plus rapides, mais César avait envie de prendre son temps et surtout que tout soit le plus juste possible quitte à des fois être tatillon pour pas grand chose. Il était entrain de noter un la sur sa partition lorsqu'il sentit comme une présence à ses côtés. Il pensait que c'était simplement un élève qui venait de passer à ses côtés mais lorsqu'il releva la tête, il aperçu une jeune fille assis à côté de lui dans l'herbe. Une chose que César n'aimait pas, c'était qu'on l'écoute jouer de la musique. Pourtant, il a du talent, c'est indéniable mais parce qu'il a peur des critiques, peur des compliments aussi un peu et parce que c'est son jardin à lui. D'accord, il arrive de plus en plus à faire quelques exceptions mais ne compter pas sur lui pour faire un concert ou jouer devant une classe entière ses compositions. Il préfère rester dans l'ombre.
Il posa sa guitare sur ses genoux avant d'observer la demoiselle. Son visage lui disait quelque chose mais son nom, il n'en avait pas la moindre idée. Il se demandait bien si elle était là, juste par curiosité ou parce qu'elle avait quelque chose à lui demander. Dans les deux cas, cela ne dérangeait pas César de s'arrêter un peu. Il lui adressa un sourire amical. Il faut dire aussi que le Thétas est d'un naturel optimiste et joyeux, il respire la joie de vivre et veut toujours la transmettre autour de lui. C'est elle qui rompit le silence en se présentant et en faisant une remarque sur sa façon de jouer de la musique, tout en écoutant une autre mélodie. Cela le fit sourire d'autant plus. Il avait entendu cette remarque un bon nombre de fois et pourtant, ses notes plaidaient en sa faveur.
Moi, j'm'appelle César Coakley. T'es pas la première à me dire cela. Je me suis fait engueuler un paquet de fois par mes parents parce que j'écoutais la musique plutôt que de travailler et ils pensaient que j'avais besoin de silence pour travailler. Mais le silence, ça me stresse et la musique, ça me détend. J'en ai besoin et encore plus lorsqu'il s'agit de bosser. Tu aime la musique ?
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| | Sujet: Re: Meeting on a melody of spring Lun 19 Oct - 17:19 | |
| Jane éclata d'un rire franc et mélodieux. Cela lui arrivait très rarement de rire, encore plus que de sourire. Elle ne savait pas sourire, ce n'était pas naturelle chez elle. Malgré tout, elle avait un beau sourire qu'elle réservait aux gens qu'elle connaissait bien. Une fois ses éclats calmés, elle plongea son regard dans celui du jeune César. Il semblait parler beaucoup et cela amusait Jane. Elle essaya de se remettre en mémoire tout ce qu'il avait pu déblatérer dans la minute et se rendit compte qu'étonnament, elle avait été tout autant bavarde. C'était surement le beau temps qui la mettait de cette humeur. Une légère brise agita ses cheveux tandis qu'elle pensa à la réponse qu'elle pouvait lui donner. Aimait-elle la musique ? Le verbe aimer lui semblait presque un peu faible pour décrire ses sentiments pour la musique. Elle était toute sa vie, elle l'avait accompagnée à travers toutes les étapes de sa tortureuse existence, la guidait dans son avenir, la réconfortait, lui parlait. Elle était sa plus proche confidente.
- Enchantée César Coakley, finit-elle par dire - sans un sourire évidemment. Bien sur que j'aime la musique, je ne comprends pas les gens qui sont insensibles à son charme. Cela fait combien de temps que tu aies tombé dedans ? Tu as un groupe ?
Les yeux de Jane se posèrent sur la guitare du jeune homme et elle fut soudain replongé quelques semaines auparavant. Lors des vacances d'été. Dans une immense salle sombre, remplie de monde habillé tout de noir et de cuir, en transe à cause de l'alcool et de la drogue. Elle les regardait tous de haut, depuis la scène, entourée de ses musiciens. Elle était chanteuse dans un groupe, le groupe le plus connu du monde underground trash de New-York à ce moment-là, ou en tout cas celui qui avait le plus de succès. Elle sentait la mélancolie montée en elle et se coincer en travers de sa gorge en pensant au dernier concert avant que son père ne l'envoie ici, à Berkeley. Quelle injustice, elle aurait pu vivre de ce qu'elle faisait alors. Elle vivait au jour le jour, entouré de ses amis. Elle faisait ce qu'elle voulait tout en appréciant le confort d'une vie rythmée par l'argent. Sa vie idéale. Mais rien ne dure jamais et qui pouvait maintenant dire le jour ou elle connaitrait les même sensations ... |
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| | Sujet: Re: Meeting on a melody of spring Mar 20 Oct - 9:58 | |
| Malgré sa grande timidité, César n'est pas un garçon solitaire ou silencieux, bien au contraire. Il aime parler, faire le con, raconter des bêtises et faire des blagues. D'ailleurs, beaucoup ne le croyent pas timide mais disons que ce côté joyeux luron est son moyen à lui de décompresser, d'oublier les cours, les examens, le stress. Certains utilisent le sport, d'autres la peinture ou la photographie, et bien lui, c'est ses conneries. Sa timidité se ressent plus lorsqu'il faut faire un exposé devant la classe ou monter sur scène pour un concert ou encore aller draguer une fille. D'ailleurs, Max ne se gêne pas pour le charrier à chaque fois qu'il essaye. Il faut dire qu'il est d'une maladresse sans borne lorsqu'il se trouve en face d'une fille qui lui plait.
Mais là n'est pas la question parce que Jane a beau être très jolie, César n'est pas du genre à sauter sur tout ce qui bouge et il a besoin de faire connaissance et de parler avant de savoir si quelqu'un lui plait ou non. Hors de question de s'arrêter à l'apparence physique. En tout cas, le fait qu'elle aime bien la musique était déjàç un bon point pour elle et César peut se montrer d'autant plus bavard lorsqu'on évoque sa passion. D'ailleurs, il ne se fit pas prier pour raconter une anecdote qui eut le mérite de faire rire la demoiselle. D'ailleurs l'humour, il y avait bien qu'avec cela que César arrivait à s'en sortir et d'ailleurs, il n'aimait pas vraiment les conversations sérieuses, préférant amplement rire et délirer. Il referma son cahier de notes, posa sa guitare à côté de lui mais laissa son ipod tourner. Même pour discuter, il aimait avoir un fond musical. Déjà, elle commença à lui poser des questions. Il lui adressa un sourire avant de répondre d'une voix très amicale.
J'y suis tombé dedans avant même d'être né. Mon père est un musicien et il me racontait que lorsque j'étais dans le ventre de ma mère, il passait des heures à jouer de la guitare. Il parait que cela me détendait et me calmait. Je savais à peine marcher que j'avais déjà une guitare à la main alors ça remonte. Mais je n'ai jamais fait partie d'un groupe. En fait, je préfère largement composer que jouer ou alors jouer pour moi, cela me suffit amplement.
Il se souvenait des concerts de son père, de la foule en délire, de l'aisance de Ben sur scène et ce bonheur que cela lui procurait. Evidemment, César avait fait quelques apparitions avec eux mais il préférait largement être dans les coulisses à les écouter ou dans la foule pour entendre leur opinion. Plusieurs de ses chansons avaient été reprises par le groupe de son père et le public avait adoré mais César n'aimait pas que son père le cite et encore moins qu'il le fasse monter sur scène pour se faire applaudir. Bizarrement, le jeune homme n'aime pas vraiment les honneurs et préfère travailler dans l'ombre.
Et toi, tu joue d'un instrument ? Ou de plusieurs peut-être
Dernière édition par César Coakley le Mer 28 Oct - 9:08, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Meeting on a melody of spring Mer 21 Oct - 0:50 | |
| Jane était toujours plongé dans ses souvenirs après les réponses de César. Elle se rappelait quand elle-même était tombée dedans. Elle avait toujours aimé la musique qu'elle écoutait pendant ses cours de danse avec sa mère mais elle était véritablement devenue une obsession quand sa famille s'était brisée et quand son innocence s'était envolée lors du départ de sa mère. Encore aujourd'hui elle lui en voulait de ne plus avoir donner de signe, de ne pas s'être préoccupée de ce qu'elle devenait. Parfois, elle se prenait à espérer la croiser dans la rue, mais plus le temps passait, plus son espoir diminuait. Peut-être était-elle morte, remariée ? Avait-elle d'autres enfants ? Elle ne le saurait jamais et cela la plongeait dans des états de rage mêlé de tristesse qu'elle avait souvent besoin de faire passer avec de l'alcool.
Elle regarda le jeune homme et réfléchit à ce qu'elle allait lui dire. Effectivement, elle savait jouer de plusieurs instruments en plus de savoir chanter raisonnablement bien. Sa mère lui avait appris le piano avant son divorce avec son père, son frère lui avait appris à jouer de la batterie pendant de longues soirées dans leur garage et elle était plutôt douée mais l'instrument dont elle jouait le mieux était la guitare. Un objet qu'elle gardait toujours au près d'elle, ou qu'elle soit. Elle l'avait choisie dans un boutique d'instruments de style vintage, une guitare laquée de noire à la sonorité magnifique. Un objet de collection vieux de trente ans dont elle était très fière. Elle en jouait seule dans sa chambre pendant des heures mais personne ne s'en plaignait car elle maitrisait parfaitement les mélodies qu'elle jouait.
- Oui, je joue beaucoup de la guitare, se contenta-t-elle de dire en regardant celle de César. Tu étudies la musique ici ou tu as choisi autre chose ? Pour ma part j'ai choisi la littérature, c'est mon autre passion. En fait, tu as payé pour être ici ou tu as obtenu une bourse ?
Jane passa sa main aux nombreuses bagues dans ses cheveux d'un brun chocolat éclatant. Le soleil commençait un peu à décliner et l'air à se rafraichir mais elle n'y prêtait pas attention, elle était bien là. Dehors, assise sur l'herbe et entrain de parler musique. Quoi de mieux ? Plus loin, elle vit passer un couple de jeunes gens apparemment très amoureux. Elle détourna la tête. Jane avait du mal à comprendre l'amour ainsi qu'à le supporter mais cela lui rappelait aussi le seul homme qu'elle ait jamais aimé et qu'elle aurait voulu oublier dans les méandres de son esprit. Ce lui dont le fantôme hantait ses nuits. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Meeting on a melody of spring Mer 21 Oct - 9:57 | |
| Les seules fois où César se régalaient de monter sur scène s'était lorsqu'il jouait aux côtés de son père. Le jeune homme admirait son paternel depuis son plus jeune âge et aujourd'hui aussi, il n'avait qu'une envie, c'était de réussir sa vie aussi bien que lui. En effet, Benjamin était heureux. Il avait une femme, deux enfants et faisait ce qu'il lui plait. sur scène, il respire le bonheur et lorsqu'il est avec lui et sa guitare, César a l'impression de redevenir le petit garçon de cinq ans qui montait sur les genoux de son père pour taper sur la batterie ou jouer de la guitare. Il peux toujours lire le regard fier de Ben lorsqu'il commence à jouer et alors là, César se sent épanoui. Mais en dehors de cela, la scène n'est pas vraiment son truc. Disons qu'il ne s'y sent pas à l'aise et le stress le gagne souvent plus qu'il ne l'aimerait et l'empêche de jouer correctement. D'ailleurs, à cause de cela, il a failli ne pas pouvoir venir dans cette université. En effet, il a du passer une sorte d'entretien et lorsqu'il a du jouer de la guitare, il a du s'y reprendre à trois fois pour jouer le morceau correctement. Heureusement que le doyen s'est montré compréhensif et lui a donné sa chance. Aujourd'hui, certes, il ne fait pas partie forcément des meilleurs de l'université mais ses notes sont plutôt convenables et surtout il apprend beaucoup de choses qui le conforte dans l'idée qu'il aime composer plus que jouer même si son père l'imagine déjà devant un public de deux ou trois milles personnes. Très peu pour lui mais comme le dire à Ben ? C'est pour cela que César préfère se taire et continuer comme si de rien n'était. D'ailleurs, même Rafaël ignore que César fait cela uniquement à cause, ou grâce, à Benjamin.
D'ailleurs, pour lui, pas question de le dire. Il se sent presque un peu honteux d'obéir ainsi à son père et de suivre ce qu'il envisage pour lui mais à chaque fois qu'il se dit qu'il va lui en parler, il se dégonfle. Il a un tel respect envers son paternel qu'il ne veut pas le décevoir alors il continue de jouer, d'y mettre autant de bonne volonté que possible mais en sachant très bien qu'il n'est pas réellement épanoui. En tout cas, ce qu'il aime, c'est parler de musique. Alors évidemment, il a Delhia ou Dakota avec qui il partage cette passion mais il n'est pas contre non plus rencontrer de nouvelles personnes qui jouent aussi d'un instrument ou aime la musique. On ne peut qu'apprendre en écoutant les autres ou en confrontant deux points de vue. Mais pas lui pas question de monopoliser la conversation. En fait, il n'aime pas trop s'étendre sur sa vie à lui et préfère largement en savoir plus sur les autres. Peut-être un peu à cause de sa peur des compliments. Il n'aime pas spécialement qu'on lui dise qu'il est doué, qu'il a du talent ou tout ce qu'il va avec. C'est un peu son jardin secret et il préfère garder cela pour lui. D'ailleurs, son instrument était loin d'être une guitare dernière génération. Il avait beaucoup économisé pour pouvoir se l'offrir et il en prenait soin, sachant très bien qu'il ne pourrait pas s'en offrir une autre comme s'il s'achetait une paire de chaussette. Il pensa que c'était pour cela que Jane lui posa la question sur ses études. Elle devait s'y connaitre en guitare et avait bien du deviner qu'il était loin d'être riche ou alors que cette guitare avait une valeur sentimentale.
J'étudie la musique parce que je n'ai pas la prétention de tous connaitre et parce que c'est le seul domaine où je me débrouille. Mais si tu fais littérature, tu dois connaitre mon frère. Il s'appelle Rafaël mais je sais plus exactement quel cours il suit.
En effet, même si les deux frère s'entendaient plutôt bien, ils sont bien loin d'être les meilleurs amis du monde et leur complicité est assez réduite. Et puis César a horreur lorsque Rafa parle de littérature parce qu'il trouve cela chiant. Passer des heures à lire ou à étudier une oeuvre très peu pour lui et généralement, il a tendance à s'enfuir lorsque son frère commence à parler de ses cours avec sa mère. Lorsque la jeune femme lui demanda s'il avait obtenu une bourse ou pas, son regard se figea et il se posa plusieurs questions. Est ce qu'elle fait partie de ces bourges qui ne fréquentent que ceux de leur milieu, est ce qu'elle a quelques chose contre les bourges ou au contraire, contre ceux qui n'ont pas la chance d'être plein aux as. Ce n'était pas dans ses habitudes de parler de pognon parce qu'il savait que cela était plus souvent signe de querelle que d'amitié. Il se contenta donc d'hausser les épaules et lui répondre sans s'attarder sur le sujet.
J'ai reçu une bourse. Mais sinon toi, tu viens d'où ? C'est pas ta première année ici ? Il me semble bien t'avoir déjà croisé quelques fois l'an dernier
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Meeting on a melody of spring Jeu 22 Oct - 23:03 | |
| Jane remarqua instantanément que sa question avait gêné César, ce qui était loin d'être l'effet désiré. La jeune rebelle n'avait certes pas eu besoin de bourses pour entrer et elle avait de nombreux habits de haute couture dans sa garde-robe, cela ne l'empêchait pas de n'avoir aucun préjugé et même de préférer la présence de personnes qui n'avait pas autant de moyen. L'argent c'est ennuyant & ça finit toujours par vous noyer. Jane était riche grâce à son père mais elle n'en était pas forcément fière et elle n'y prêtait que peu d'attention.
Les relations avec son père avait toujours été tendues et difficile. Ils n'arrivaient pas à communiquer et la jeune fille qui adorait la provocation s'amusait à jouer avec les nerfs de son père en prenant de la drogue, fréquentant de mauvaises personnes, faisant des détours en prison et en défiant toute son autorité. Jane n'avait foi qu'en son propre instinct et elle se fichait de ce que n'importe qui pouvait penser. Elle suivait sa destinée. Elle ne vivrait pas toute sa vie de l'argent de son père, qu'il le veuille ou non.
- Non c'est bien ma première année mais peut-être que tu m'as vu en fin d'année dernière ? Je suis venue faire un tour de repérage avec mon père. Je viens d'Angleterre, de Brighton plus exactement. C'est dans le sud, en bord de mer. Et toi ? Il me semble entendre un soupçon d'accent typiquement anglais dans ta voix.
Les années de Jane à Brighton ont sans doutes été les plus belles de sa vie. Remplies d'amour, d'attention et d'innocence. Cette époque était bien loin maintenant et elle avait vécue de nombreuses choses depuis qui avait chassées son insouciance.
Jane se mit à détailler César. Il était plutôt pas mal, il devait avoir du succès auprès des filles et cela fit sourire intérieurement Jane. Il semblait être bon vivant, intéressant et gentil. Quelqu'un de bien. Tout ce qu'elle n'était pas et tout ce par quoi elle n'était pas attirée mais elle sentiat que le jeune homme pouvait devenir un ami, sa présence était agréable et peut-être entrerait-il dans le cercle de ceux qui savait la faire rire pour oublier ses idées noires ? |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Meeting on a melody of spring Lun 26 Oct - 9:09 | |
| S'il y a bien une chose que César n'aime pas vraiment dans cette université, mais il pense que cela doit être partout pareil, ce sont ces gosses de riches qui n'ont jamais galéré dans leur vie, qui ont toujours tout eux et qui en plus se permettent de se la ramener pouyr donner des conseils tout en se pensant supérieur. Les exemple à Berkeley ne manquent pas et rien que dans l'entourage de César, il y a plusieurs qui sont ainsi. Nick, avec qui les choses ont tendance à mal tourner lorsque le Iota commence à se vanter de tout ce qu'il peut avoir grâce à l'argent de ses parents. Maxwell, qui a toujours ce petit air supérieur dans son comportement qui rend presque les situations comiques tellement cela semble caricatural. Ou encore Lawrence mais ça, c'est une toute autre histoire. En tout cas, une chose est sûr, c'est que César a beaucoup de mal à accepter ce côté vantard et sûr de soi que lui n'a pas. Mais franchement, il ne s'en sort pas plus mal. Il a au moins le mérite de garder cette part d'humilité et de modestie qui font défaut à beaucoup de monde.
Ne pas avoir d'argent n'a jamais été réellement un problème pour César comme pour son frère. J'vais pas non plus dire que leur parents sont pauvres. Ben et Alanna bossent tout les deux, Rafaël et César aussi lorsque leur emploi du temps leur permet. Et leur vie est plutôt confortable mais c'est aussi parce que les parents Coakley n'ont jamais fait de folie, ont toujours su bien économisé pour pouvoir ensuite faire plaisir à leurs deux fils. Et puis, travailler est certes un peu épuisant et peu être aussi un peu pénible mais lorsqu'on a enfin économisé suffisament pour se payer se qu'on désir le plus, alors là, c'est simplement le bonheur et la fierté. Alors que pour certain, tout leur tombe dans la main sans même qu'ils aient à lever le petit doigt. C'en est presque triste pour eux.
Bon heureusement, César n'est pas du genre à se fier aux apparences. Heureusement parce que s'il ne pouvait pas voir tout ceux qui ont du pognon, il ne s'entendrait pas avec grand monde dans l'université mais disons qu'il n'es pas non plus du genre à se taire et lorsqu'un trait de caractère d'un de ces amis ne lui plait pas, il ne se gêne pas pour le lui dire. C'est ainsi que cela peut rapidement partir au clash. Heureusement que le jeune Théta n'est pas forcément quelqu'un de rancunier mais il n'aime pas non plus spécialement parler d'argent. Heureusement, Jane sembla remarquer sa gêne et c'est peut-être pour cela qu'elle n'insista pas sur le sujet. Après tout, ils ne se connaissaient presque pas et parler ainsi du niveau social de leurs famille pouvait vite créer un fossé entre eux. Il l'écouta parler, expliquer que c'était sa première année ici et qu'elle venait d'Angleterre. Un sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme à sa question.
T'es la première qui ne dit cela. Pourtant, j'ai jamais vécu en Angleterre mais mon père et mes grands parents oui. Moi j'ai toujours vécu à New York et j'vais en Angleterre simplement pour les vacances. Alors j'ai peut-être hérité de l'accent de mon père mais on ne me l'avait jamais dit.
En effet, malgré sa nationalité anglaise, le jeune Coakley n'y avait jamais vécu et franchement, il préférait largement New York à Manchester. C'était sympa pour les vacances mais il n'aurait pas aimé s'il installer définitivement. Le climat, la mentalité, tout cela ne l'attirait guère. Heureusement, son père était du même avis et c'est pourquoi ils n'avait jamais quitté l'Amérique. D'ailleurs, en venant en Californie, c'était la première fois qu'il quittait réellement sa ville mais il n'en était finalement pas déçu.
Plus le temps passait entre Jane et César que leur jeune garçon commençait à l'apprécier. Discuter ainsi sans prise de tête, juste pour apprendre à se connaitre était réellement quelque chose qu'il appréciait surtout lui le jeune garçon sociable et bavard qui ne se lassait pas de faire de nouvelles rencontres. Bien évidemment, au debut, il y avait toujours une part de mystère, de timidité chez lui mais qui partait au fil du temps, à mesure qu'il prenait confiance en lui et en l'autre.
Comment cela se fait que tu sois venu étudié aux Etats-Unis ?
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