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there are flowers during spring • STAS&CAL

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there are flowers during spring • STAS&CAL Empty
MessageSujet: there are flowers during spring • STAS&CAL there are flowers during spring • STAS&CAL EmptyMar 29 Mar - 19:02

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Une semaine s’était passée depuis une soirée qui avait dérapé entre Callen et une jeune fille. Cette jeune fille n’étant autre que Stasya. Ils s’étaient vaguement croisés dans les couloirs de l’université, mais il y en avait toujours un qui fuyait l’autre. Tour à tour. Comme un petit jeu : à celui qui va aller vers l’autre en premier. L’étudiant cache véritablement bien son jeu. Il aimerait tellement aller vers elle, et s’excuser de son comportement, de ses paroles, mais il n’en faisait rien. Il devait préserver cette image qu’il donne : de gros dur. Puis après tout, elle n’est qu’une fille comme une autre, ou alors c’est ce qu’il essaie de se dire. Bon, c’est vrai qu’il ne se sent pas au meilleur de sa forme depuis cette soirée. Il se sent tellement coupable, et mal vis-à-vis d’elle. Encore, faire le connard avec des filles ne l’intéressant pas, il y arrive, mais avec Stasya, il en avait eu du mal. Et il a maintenant du mal à vivre avec. Des filles qui ne l’intéressent pas… Stasya l’intéresserait-il ? Putain, pourquoi ça doit arriver qu’à lui ce genre de foutues histoires de merde ? Toute cette histoire le changeait déjà un peu, la veille il avait décliné une offre pour sortir. Ce matin, il s’était rendu à ses heures de cours, et avait très bien bossé. Il s’était mit à l’écart, voulant être seul. A vingt heures, après avoir mangé un petit truc, il monta sur le toit du bâtiment principal de l’université, muni d’un cahier –servant de brouillon-, de quoi écrire, et de la musique. Il sentait le printemps présent. Il ne portait donc qu’un tee shirt, la fraicheur d’une soirée de fin de mars, il n’y a que ça de bon. Toute cette histoire l’avait inspiré pour de nouvelles paroles, donc nouvelles chansons. Une fois installé sur le toit, contre le mur, près du vide, il ouvrit ce cahier. Il tomba sur une page contenant une liste de pays, villes. Cette liste il l’avait faite durant son séjour en prison. Il s’agissait d’une liste de voyages qu’il souhaitait faire. Il y avait de tout, sauf les USA. Turquie, Québec, Groenland, Alaska, Brésil, Inde, et on en passe. Il barra quelques petits trucs qu’il ne souhaitait plus faire, et en rajouta. Il écrivit au bas de la page : MAJ le 24 mars 2011. Juste pour ne pas oublier. Il mit ses écouteurs dans ses oreilles, et fit défiler la musique. Une fois qu’il tomba sur la bonne musique mélancolique, il arrêta de zapper, et l’écouta. Sans rien écrire, juste en fermant les yeux, et en pensant. Vu les innombrables fois où il était venu ici, et qu’il n’avait jamais vu qui que ce soit, il ne pensait pas voir apparaitre un étudiant ou même un professeur. Sauf si ce soir, un suicidaire voudrait mettre fin à ses jours sur ce toit là. Merde quoi, Callen en a de ces pensées macabres. Cela devait être du à la musique. Une fois celle-ci terminée, il la remit en boucle, et commença à écrire tous les mots qui lui venaient à l’esprit. C’est ainsi qu’il commençait à écrire une chanson. C’est sa façon à lui, peut-être que d’autres en font pareil, mais au moins G. sait qu’il n’a copié sur personne. Au bout de quarante minutes, et oui, il en faut du temps, il trouva son titre. Il se mit alors à la rédaction, mais il en eut marre. Tout cela le déprima. Il changea tout de suite de musiques, pour en mettre une qui bouge, et pour pouvoir arrêter de déprimer. Car oui, c’est ce qu’il faisait à cet instant présent, il déprimait. Il pensait à son passé, à comment aurait pu être sa vie si tout cela ne serait pas arrivé. Comment fait-il pour ne pas penser à tout cela ? Boire, coucher par-ci et par-là, boire, voir Calvin, les cours. C’est un peu à cela que ressemble sa vie. Sans ça, il ne peut qu’être nostalgique du passé, de sa jeunesse, de son pays, de sa mère, son jumeau. Tout quoi. Ne rien faire de sa vie présente : boire, coucher, le rend très vulnérable. Il n’est rien sans cela. Sa vie ne se résume qu’à ça. Callen n’est qu’un naze enfin de compte. Il se retrouvait sur le bord du toit, les pieds trop près du bord même, il s’en foutait. Il n’est pas si léger que ça, il ne tombera pas aussi facilement. A force de réfléchir, une larme coula. Depuis qu’il s’était retrouvé à l’air libre de la civilisation américaine, c’était la première fois qu’il laissait couler une larme. Puis deux, et trois. Il pleurait. Il s’assit sur le bord, les jambes dans le vide. Il était trop haut pour que l’on voie ses larmes. C’est aussi une des choses qu’il aimait à cet endroit là : voir les gens d’en haut, se croire supérieur à eux durant un court instant. Se croire plus fort que tous ces petits bonhommes en bas. Cette petite pensée le fit sourire, mais n’en fit pas pour autant arrêter les larmes. Il se laissa aller, personne n’était présent. Enfin… Il se retourna pour vérifier, et là il se rendit compte qu’il n’était pas seul. Et comme par hasard, elle était là, elle. La seule personne qu’il n’a pas envie de voir, mais aussi la seule qu’il a envie. C’est tellement incompréhensible ses envies. Lui-même ne sait même plus ce qu’il veut vraiment. D’un revers de main, il se dépêcha de sécher ses larmes. Par contre là, il savait très bien qu’il ne souhaitait pas qu’elle le voit dans cet état là. Puis qu’est ce qu’elle foutait là elle ? Pourquoi n’était-elle pas partie en le voyant ici ? Ah oui, peut-être l’envie de le pousser dans le vide, elle aurait du. « Qu’est ce que tu fous là ? » lui demanda-t-il tout en se levant d’un seul coup. Il se jeta sur con cahier qu’il avait laissé sans précaution. Il ne se souciait que de ça, son cahier, un de ses secrets. Il voulait partir, la laisser seul. Mais comme la dernière fois dans la chambre, quelque chose l’en empêchait. Cette fois-ci, il ne voulait pas être méchant, aussi odieux qu’il n’avait pu l’être. Il voulait se rattraper, mais ne savait pas comment faire. Tout cela n’est pas dans son genre. Leurs regards se croisèrent enfin. Il essaya de déchiffrer ce regard, mais ne put rien y lire. Tant pis. Il n’allait pas partir, c’était son coin à lui. Si elle avait envie de s’en aller, qu’elle le fasse. Et pour lui montrer qu’il ne comptait pas descendre, il s’installa là où il était resté durant quarante minutes, contre le mur.
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MessageSujet: Re: there are flowers during spring • STAS&CAL there are flowers during spring • STAS&CAL EmptyMar 29 Mar - 23:46

    On ne peut pas dire que la semaine de Stasya se soit bien passée, non c'était loin du compte, elle avait juste été horrible. Le fait de s'être prise des insultes dans la figure le vendredi soir par un mec qu'elle appréciait bien n'avait pas aidé à ce que son week end se déroule bien. Elle avait peut être mérité le fait qu'il l'envoi balader mais pas aussi violemment et pas en faisant ce qu'il avait fait ensuite.Non, il y avait des limites et là Callen les avaient bien dépassé. Elle ne savait pas ce qui avait pu l'attirer chez ce mec, c'était un salaud de première catégorie qui semblait violent et qui parlait mal aux femmes. Voilà comment elle le voyait aujourd'hui, elle s'était fait une idée bien tranchée sur le style de mec qu'il était, même si elle devait certainement se tromper sur quelques points, elle s'arrêtait là. C'était certainement mieux qu'elle ait cette image de lui maintenant plutôt qu'après s'être attaché à lui. Mais ne s'était-elle pas déjà un peu attachée à lui? Pourquoi ses paroles l'avaient blessé? Parce que ça blesserait toutes filles de se faire traiter de pute après avoir couché avec un garçon. Mais alors, pourquoi pensait-elle encore à lui et à ce qu'il lui avait dit? Parce qu'elle était bête. Elle était bête de le garder en pensé, elle était bête de se demander si elle avait fait le bon choix en lui mentant sur son commentaire après leur ébat, elle était bête de se demander comment se serait dérouler la fin de la soirée. Elle débuta cette semaine de mauvaise humeur et voyait tous les mecs comme des cons, même son meilleur ami en avait pris pour son grade, sans qu'elle le veuille vraiment. Elle voulait arrêter de se prendre la tête avec ça, elle ne voulait plus penser à ce russe qui pouvait la mettre dans une rage folle en un claquement de doigt. Sa solution: répéter encore et encore des enchainements de classique avec portés, au moins ça, ça lui permettait de s'évader, de se défouler, et d'oublier. Mais voilà, lundi fin d'après-midi, elle répétait avec un danseur, cela faisait plusieurs, elle n'avait pas été très bonne, perturbée, elle s'en voulait d'être comme ça, une faute d'inattention lors d'un portée, mauvaise chute et elle se retrouvait aux urgences. C'est comme ça qu'elle se retrouvait avec une contusion au niveau des côtes droites. Le médecin la rassura en lui disant que ce n'était rien de grave mais que par contre elle allait souffrir durant quinze jours et donc qu'elle devrait s'abstenir de danser pendant ce laps de temps. Elle accepta mal la nouvelle car déjà que pour elle, ne pas danser d'un jour est dure alors quinze jours.. Elle essayerait quand même. Il lui prescrit des antalgiques ainsi qu'une crème pour atténuer la douleur et surtout du repos. Repos? Qu'elle bonne blague! Mais elle se rendit très vite compte que cette putain de blessure était vraiment douloureuse, les premiers jours furent les plus dures, elle avait même mal quand elle respirait c'est pour dire.. Elle assistait tout de même à tous ses cours même les cours pratiques, regardant sans pouvoir danser avec les autres. A la fin de semaine, la douleur s'étant un peu atténuée, elle avait revêtu sa tenue de danse et avait essayé de faire quelques pas avec les autres. Une vraie tête de mule! Elle serra les dents mais ne tenu pas longtemps. Elle essayait tout de même de mémoriser les pas qu'ils faisaient. Après s'être lamentée dans la salle de danse vide durant plusieurs heures, elle finit par bouger jusqu'à la cafétéria dans les environs des 20heures, sa meilleure amie demandant sa présence. Elle lui fit tout un sermon comme quoi elle devrait restée allongé à sa confrérie, mais Stasya la rembarra rapidement. Mais manque de bol, Lorena pouvait en profiter car d'habitude c'est toujours le contraire vus qu'elle a une maladie et donc que 'Sya lui dit toujours de faire gaffe. Les rôles étaient inversées et ça lui faisait bien chié. Après avoir piqué quelques morceaux de salades dans l'assiette de sa meilleure amie, elle débarrassa rapidement les lieux en lui disant clairement qu'elle l'emmerdait. Au moins ça avait le don d'être claire. Bien sûr elle le dit avec un calme franc, vus que ça la faisait souffrir d'élever la voix ou quoi. Une p'tite bouteille d'eau à la main et son sac de cours à l'épaule, elle partit à la recherche d'un endroit tranquille, de préférence en extérieur car elle aimait profiter des premiers jours de printemps, il faisait nuit tard et c'était agréable, puis cette brise..juste parfaite. Après quelques mètres parcourus sur le campus, non sans mal, faisant parfois quelques arrêts, elle eut l'idée de son lieu pour ce début de soirée. Stasya franchît le seuil du bâtiment principal de l'université, elle était habillée d'un mini short, de chaussettes hautes grises et d'un débardeur blanc qui ne lui collait pas à la peau mais qui laissait apparaitre un peu le haut de son soutient-gorge, c'est-à-dire, les dentelles rouges. Elle avait les cheveux détachés et qui ondulaient légèrement. Elle gravit les escaliers pour la mener sur le toit. C'est à ce moment-là qu'elle se maudit d'avoir choisi ce lieu, mais bon maintenant qu'elle était bientôt en haut.. C'est quelques peu essoufflée qu'elle mit son premier pied sur ce toit, déposant une main au niveau de ses côtes. S'avançant sur ce toit et profitant de la légère brise, elle finit par se stopper, surprise. Ah ça oui elle l'était! Genre elle l'avait fuis toute la semaine quand elle le voyait dans les couloirs, et ce soir, une semaine après, il fallait qu'elle tombe sur lui? C'était quoi cette malchance de fou? Elle hésita l'espace de deux secondes de repartir mais vu l'effort que ça lui avait demandé, elle oublia l'idée et reporta son attention vers lui. Il était assis, là bas, prés du vide, elle fronça doucement des sourcils en pensant entendre comme des sanglots.. Pour vérifier, elle s'avança un peu plus, restant tout de même éloignée, mais c'est à cet instant que Callen se retourna et qu'elle put confirmer son idée. Lui? Pleurer? Elle en était presque sous le choc. Mais de le voir les yeux rougis comme ça lui fit un p'tit pincement de cœur sans le vouloir. Quand il se sécha le visage rapidement, elle baissa doucement la tête comme mal à l'aise de l'avoir surprise dans un moment comme celui-ci. C'est vrai, elle-même détestée qu'on la voit pleurer alors elle ne s'imaginait même pas ce que c'était pour lui. Son interrogation lui présageait qu'elle n'était pas la bienvenue et surtout qu'il n'était pas content de la voir, mais c'était réciproque. Enfin.. C'est un lieu public à ce que je sache. Lui répondit-elle en essayant de pas s'énerver car oui, de le revoir lui donner envie de lui refoutre une gifle. Mais ça lui ferait certainement plus mal à elle qu'à lui donc. Et puis elle devait prendre sa part de responsabilité elle aussi, si elle aurait été franche, ils n'en seraient pas là aujourd'hui. Son regard avait croisé le sien l'espace de quelques secondes, mais le sien était assez froid malgré qu'elle laisse entendre une certaine pointe de sarcasme. La jolie blonde le vit alors se poser contre un mur, il ne comptait donc pas lui laisser l'endroit. Elle resta, là, debout durant une minute au moins à se demander ce qu'elle faisait, se sentant partagée. Elle avait envie de partir ou encore de l'insulter et de le blesser comme il l'avait fait une semaine auparavant, mais d'un autre, elle avait envie de pouvoir être là si il n'allait pas bien. Je sais c'est paradoxal mais de le voir pleuré l'avait vraiment étonné. Finalement, elle fit quelques pas vers lui pour alors envisager de s'assoir. Laissant tomber son sac au sol, c'est avec quelques difficultés et en s'aidant du mur qu'elle se posa sur le sol, grimaçant par la douleur qui l'avait prise. Elle s'était pas assise à côté de lui, non, à un mètre. Toussant un coup, chose qui lui fit un peu plus mal, déposant sa main sur ses côtes, elle laissa quelques secondes de silence avant de dire.. Ça va pas? Lui demanda t-elle assez neutre dans sa voix comme si elle ne voulait pas montrer qu'elle pouvait se préoccuper de son cas. Finissant par tourner la tête vers lui..
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MessageSujet: Re: there are flowers during spring • STAS&CAL there are flowers during spring • STAS&CAL EmptyMer 30 Mar - 1:49

there are flowers during spring • STAS&CAL Tumblr_liu58gQOQJ1qd01hao1_500



Il s’était laissé aller, pensant ne voir personne, et encore moins elle, ici. Mais cela prouvait peut-être qu’ils ont les mêmes goûts en matière de lieux pour rester seuls. Le toit, pas énormément de monde ne s’y aventure. Et c’est compréhensible, qu’est ce qu’on viendrait foutre dans un tel endroit, à part se jeter dans le vide. Pour Callen, il s’agit d’un lieu sacré. Il y passe au moins une fois par semaine, cet endroit lui convient parfaitement. Jusqu’ici, il n’y avait jamais rencontré âme qui vive, alors pourquoi, comme de par hasard, ce soir elle avait décidé, elle, de monter ici ? Elle venait de gâcher sa soirée. Il lui avait gâché la sienne une semaine plus tôt, à charge de revanche hein. A croire qu’ils feront toujours la même chose à l’autre, mais jamais en même temps, juste pour renvoyer l’ascenseur à l’autre. Il s’attendait donc à ce qu’elle le blesse par la suite, comme il avait pu le faire avec elle. Mais, elle n’y arrivera peut-être pas autant que lui. Pas grand-chose ne peut le blesser, puis, elle n’est pas comme lui. Pas aussi salope que lui. Enfin, il ne la voit pas ainsi. Il la trouvait tellement mignonne, attachante, alors pourquoi se comporter ainsi avec elle ? Juste pour être sur de ne pas trop s’attacher à elle, et ne pas s’aventurer dans ce qu’on peut appeler « amour ». Attendez une seconde, nous venons bien de parler d’amour ? Il soupira un bon coup. Elle lui plaisait, et il ne pouvait rien y faire, à part l’éloigner de lui en l’insultant. Ce n’était pas ce qu’il souhaitait, mais c’était sa dernière solution, il ne pouvait rien faire d’autre. Il se voyait très mal lui dire tout simplement : « Désolé Stasya, mais tu me plais, alors on ne doit plus se voir ». Cela paraitrait tellement con, mais surtout ça donnerait l’inverse de ce qu’il souhaite. Ils continueraient à se voir, et ça mènerait à ce qu’il ne veut pas. Mais tout d’abord, il faudrait que cette attirance soit autant réciproque que la sienne, et il le sait : c’est réciproque. Lorsqu’on vous dit de ne pas penser à un éléphant, vous pensez à quoi ? Et bien à un éléphant. Se dire de ne plus se voir, ferait qu’ils continueraient à trainer ensemble. C’est con, chiant, mais c’est la dure loi de la vie. Il en comptait pas céder son lieu de pèlerinage. « C'est un lieu public à ce que je sache. » Une petite remarque, mais cela montrait qu’elle en avait ; de la répartie. Pas autant que Callen peut en avoir. Il la regarda malicieusement. Il se tourna, pour être dos à elle, et sécha de nouveau ses yeux qui étaient encore humides par les larmes. La voir, le fit complètement arrêter de pleurer. Le mécontentement de la voir ici ? Ou alors, plutôt le bonheur de la voir ? La haine ! Elle l’avait dérangé, il ne pourra, une fois de plus, jamais lui pardonner ça, et la laisser s’en sortir aussi facilement. Il est vraiment odieux, mais il aime ça. Etre la source de malheur des gens. Comme on put être tellement de gens, sa source de malheur. Son ex, mais surtout son paternel. En quelque sorte, c’est tout simplement mental, il se venge sur ces américains. Mais là, il s’agissait d’une russe, et il voyait en elle son ex. Il n’arrivait plus à s’y défaire de cette image, il ne pouvait que l’insulter, malgré toute cette attirance qu’il avait. C’est aussi pourquoi, il continuera pendant un bon bout de temps à l’insulter particulièrement de pu*e. En son ex, il ne voit que cela : une fille qui a couché avec son père. « Je ne pensais juste pas à te voir ici. Je croyais que ton lieu public à toi était les trottoirs, tu m’excuseras de ne pas être au courant que tu fais les toits maintenant. Mais en venant ici, tu n’auras beaucoup moins de clients, on n’est pas beaucoup à venir ici. Ou alors, tu voulais te suicider, et je t’ai gâché l’occasion, ne t’en fais pas pour moi, tu ne me manqueras point du tout. Il y aura toujours une de ces russes qui te remplacera. » En parlant de « ces russes », il voulait bien entendu parler de prostituées dans un langage un peu plus soutenu. Il n’allait pas la laisser avec cela. Mais à force, cela va risquer de ne plus l’atteindre, et c’est bien normal. Il devra donc devoir chercher autre chose pour l’éloigner de lui, à moins que ce ne soit elle qui prenne les choses en main. Cela serait tellement bien, qu’elle le blesse un bon coup. Il n’en sera que bien mieux guéri de son charme. Il alla s’installer contre le mur. Un mètre plus loin, elle s’installa aussi. Bon très bien, elle ne voulait pas non plus partir, ils allaient devoir se « battre » pour savoir qui resterait des deux. Il avait remarqué sa blessure, et bien sur qu’il s’inquiétait, seulement, comment savoir ce qu’elle s’était fait sans le lui demander ? Ca allait être bien difficile pour lui, mais il réussira. « Ça va pas? » Qu’est ce que ça pouvait bien lui fiche à elle ? Mais au moins, elle, elle avait eu le courage de demander, mais aussi le courage de ne montrer aucune émotion, sentiment dans cette question. Il se demanda donc si elle demandait vraiment cela juste comme ça, ou si elle s’inquiétait tout autant que lui s’inquiétait pour cette jolie jeune fille. Elle était trop forte sur ce coup là, bien plus forte que lui dans tout les cas. Il n’arrivera jamais à ne pas montrer sa colère, ou autre. Il n’avait strictement pas envie de lui répondre, de un ce n’était pas ses affaires, de deux elle n’aurait jamais du le voir dans cet état, et de trois, il n’est pas ce genre de mecs à se confier aussi facilement. Par contre, à insulter, il est encore le premier. « Et toi alors ? Je vois qu’à force de faire la bitch, tu te fais mal aux hanches. Si ça se trouve ce n’est plus de ton âge. Fais gaffe à ton joli petit cul bichette ! » Et voilà qu’il se mettait aux petits surnoms : bichette. Putain, mais d’où il le sortait celui-là ? Il fronça les sourcils, et fit vraiment une tête très… enfin ce n’était pas son meilleur profil. Tant mieux, peut-être qu’il dégouterait un peu la miss assise à un mètre d’écart. Une phrase venait de lui parvenir au cerveau, une phrase qu’il voulait dans sa chanson, il ouvrit alors tout de suite son cahier et l’y inscrivit, de peur de l’oublier, et là, ça serait une terrible perte pour lui. Il referma tout de suite ce brouillon, il ne souhaitait pas qu’elle voit ce qu’il pouvait écrire, et il avait peur qu’elle le devine un jour ou l’autre. Lorsqu’il était avec ce cahier entre les mains, avec des gens autour, il devient bien vite parano, pensant alors que tout le monde risquerait de découvrir ce petit secret qu’il arrive si bien à cacher. Il l’observa. Un blanc s’était installé entre eux, il se leva. La nuit commençait à arriver, trop vite à son goût, et des étoiles apparaissaient déjà. Il les regarda donc, et là alors, il se laissa porter par son esprit. Ce fut comme s’il se parlait tout seul. « C’est fou comment des fois je me sens si proche des étoiles. Elles ont toutes la même apparence, du moins à notre vue, alors qu’en fait elles sont uniques. Comme nous les Hommes. Je sais qu’il y a une étoile dans ce ciel qui est la mienne, j’aimerai l’attraper, mais elle est tellement loin, à des années lumière, pourtant je la sens en moi. Je sais qu’elle est là, et ça me rend triste de savoir que je n’arriverai jamais à l’avoir pour moi. Nous sommes trop éloignés, tout nous éloigne, mais en même temps, je me sens tellement attiré par elle. C’est assez… frustrant comme situation. » Son subconscient l’avait attiré vers les étoiles, et l’avait aidé à se confier à Stasya. Tout ce qu’il venait de dire sur cette étoile… en fait, on pourrait tout retranscrire pour faire passer le message à elle, lui dire qu’il s’agit d’elle qu’il parle. Le comprendra-t-elle ? Il n’en savait rien. Mais en doutait fortement, surtout avec tout ce qu’il avait pu lui dire ces derniers jours. Il se détestait déjà d’avoir dit tout cela, il s’était fait avoir par son subconscient. Merde. Il n’osa même pas la regarder, et ne voulait même pas savoir quelle pourrait être sa réaction, ohmondieu, il n’avait qu’une seule envie : s’enfuir, et s’exiler. Prison vient me rechercher. Il voulait revenir en cellule, et être à l’écart du monde, de la civilisation. Il en faisait tellement de conneries, il ne contrôlait plus rien. Il a cette impression de ne rien savoir faire de bien. Il n’est pas digne de vivre en civilisation. Et s’il allait retrouver son fichu père dans sa prison russe. Il quittera enfin toute cette putain de vie à l’américaine.
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MessageSujet: Re: there are flowers during spring • STAS&CAL there are flowers during spring • STAS&CAL EmptyMer 30 Mar - 17:33

    Stasya qui pensait se cacher de tout et de tout le monde en montant sur ce toit, c'était bien trompée puisqu'elle était bien tombée sur la personne qu'elle voulait le moins voir. Ce connard qui l'avait traité de pute la semaine dernière juste après qu'ils aient couché ensemble. Quelle genre de personne dirait ce genre de chose si ce n'est pas pour vous blesser? Déjà c'est quoi que cette connerie de traiter une fille de pute quand elle se fait beaucoup de mec et qu'elle est volage alors que quand les mecs le font ils sont presque adulés. Elle n'est pas féministe à souhait, elle ne prône pas le girl power mais des fois elle trouvait abusée comment se comportait cette société à mettre les hommes sur un piédestal et les femmes plus bas que terre quand elles faisaient des folies de leur corps. Elle n'aurait pas cru que Callen la traite ainsi mais comme quoi elle s'était bien trompée. Elle avait juste dit que c'était sympa, elle n'avait pas dis que c'était le pire amant qu'elle avait eut tout de même, il fallait qu'il se calme! De toute façon, une chose était sûr, c'est qu'elle le calmerait elle-même si il venait à la retraiter de la sorte. Elle qui croyait qu'il aimait les russes, que des conneries, aucun respect vis-à-vis d'eux ou plutôt d'elles, car oui il traitait seulement les filles russes. Quel gougeât. Elle venait de lui répondre qu'ils se trouvaient sur un lieu public donc qu'elle avait tout autant le droit que lui de se trouver ici en ce début de soirée. Il vint alors à l'offensive, pas une offensive très intelligente puisqu'il l'insulta encore une fois en 'plaisantant' sur le fait qu'il aurait pensé plus la voir sur les trottoirs. Stasya ne quittait pas son regard, ça ne la faisait pas rire et cela se voyait. Il se permettait encore des paroles déplacées à son égard et ça ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Quelle idée d'avoir couché avec lui, 'tin elle s'en voulait mais alors atrocement. Il avait bien joué son jeu du charmeur auprès d'elle mais c'était que du vent, alors c'était qui maintenant la pute? Elle avait été franc jeu, enfin à pars son 'sympa', si elle ne l'avait pas repoussé c'est qu'il lui plaisait, et il en avait clairement joué. Et voilà qu'il partait sur une autre théorie comme quoi elle voulait peut être se suicider en montant ici, ce qui lui fit arquer légèrement son sourcil gauche, se disant qu'il pouvait en déballer des conneries. Et voilà qu'il repartait sur les filles russes! Mais il avait un sacré problème avec les russes ce mec! T'es vraiment qu'un pauvre type. Lui déclara t-elle en le regardant tout en affichant une p'tite mine légèrement dégoutée, ouai dégoutée par ce Callen qui ne faisait que l'insulter. Elle s'était bien trompée sur son cas, mais c'était bien, au moins elle n'avait plus aucun risque de s'attacher à lui. Elle ne pouvait pas s'attacher à un con pareil, ça humiliant, rien que pour elle. S'attacher à un mec qui vous prend pour une pute, ce n'était vraiment pas glorieux. Trop bonne, trop conne, ou bien juste parce qu'elle pensait que c'était son tour de l'emmerder, elle resta sur le toit, venant se poser contre le mur, laissant un mètre à peu prés les séparer. Cela fut douloureux pour elle de s'assoir à même le sol mais quand elle y parvint, elle finit par lui poser une question sur son état. Était-ce sincère? Non pas du tout, là elle pouvait bien s'en foutre qu'il chiale comme un gosse. Enfin elle essayait de s'en persuader coûte que coûte, et ça marchait plutôt bien car elle resta des plus froide. Mais voilà, il répondit à sa question par une question suivi..au tien encore une insulte mais en rapport avec sa blessure ce qui la faisait encore moins rire car quand on connait Stasya il ne faut surtout pas rire de quelque chose qui l'empêche de danser. La danse classique est le seul amour de sa vie, et ça ne risque pas de changer vus les cons qui peuplent cette terre. A son 'bichette', elle esquissa elle aussi une p'tite grimace mais beaucoup plus charmante que celle qu'il esquissa lui-même. Ah se rendrait-il compte que ce qu'il dit n'est que de la merde? Peut être. Un espoir. Mais vas te faire foutre Callen. Je te demandais juste si ça allait et toi tu m'insulte encore! J'te demande moi où tu fous ton cul? Ça t'intéresse tant que ça ma vie sexuelle? C'est sûr qu'avec ton 'exploit' de la dernière fois, je peux comprendre que tu fasses un complexe. Lui déclara t-elle en réponse, repartant alors sur une critique encore plus mauvaise sur sa prestation au lit de vendredi dernier. Il l'avait cherché, elle n'avait fait que répondre. Il la gavait, il le savait maintenant. Elle avait un peu élevé la voix, énervée qu'il la recherche sur ce terrain là mais ça l'avait fait un peu souffrir. Elle fouina alors dans son sac de cours à la recherche de ses antalgiques, c'était sa drogue pendant ces deux semaines. Alors qu'elle cherchait dans son sac, elle jeta un coup d'oeil sur Callen en train d'écrire apparemment quelque chose dans un cahier, un peu intriguait, elle lâcha vite l'affaire reportant son attention sur ses médocs. Le laissant se lever, elle resta assise, ouvrit sa p'tite bouteille d'eau et pris son cachet pour shooter un peu la douleur. Vous me direz, avant que ce truc agisse. Alors que le silence s'était immiscé entre Stasya & Callen, la jolie blonde, les jambes étalées sur ce sol qui se refroidissait, et son dos contre le mur, avait doucement fermé les yeux pour profiter de cet instant de calme, qu'elle savait allé être court. C'est alors qu'il reprit la parole pour..parler des étoiles? La jeune russe ouvrit les yeux pour alors lever la tête vers lui, voir si elle ne rêvait pas. Qu'est-ce qu'il lui faisait là? Tiens il s'est parler sans dire des gros mots? Qui l'aurait cru? 'Sya ne comprit pas tout à son charabia, par le 'elle', elle pensait bien qu'il désignait certainement une fille, mais son analyse s'arrêta là. Elle était assez perplexe face à cette nouvelle facette du jeune homme. Elle avait compris qu'il s'était confié à elle? Mais en avait-elle vraiment envie? Pourquoi se confit-il maintenant après tout ce qu'il lui a dis? Elle ne comprenait plus rien. Tu fais souvent des transitions de ce genre? Tu m'insulte et après tu te confis à moi en utilisant pour métaphores les étoiles? Lui demanda t-elle avec cette pointe évidente de sarcasme dans la voix. Eh bien oui, elle se moquait doucement de lui, mais pourquoi le prendrait-elle en sympathie après tout ce qu'elle s'était prise dans la figure? T'es un romantique peut être au final. Finit-elle par dire en ne pouvant s'empêcher d'esquisser un p'tit rire à sa fin. Ouai le mot romantique était loin de rimer avec Callen. Elle se tenu les côtes et grimaça légèrement car rire était douloureux mais pour le coup ça faisait du bien de se foutre de sa gueule même si ça l'avait étonné dans le bon sens de voir qu'il était capable de bien mieux..
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MessageSujet: Re: there are flowers during spring • STAS&CAL there are flowers during spring • STAS&CAL EmptyDim 3 Avr - 20:03

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S’il y a bien quelque chose que Callen ne supporte pas dans les séries américaines, ou même films, c’est qu’ils posent toujours les russes comme des personnes odieuses, faisant tous parties de la mafia, ou autres. Pour les américains, on pourrait assimiler les russes avec des gens sans cœurs. S’il n’aime pas ça, c’est qu’en se voyant lui, il a tout simplement l’impression qu’il s’agit de la vérité, et ne supporte pas cette idée. Plus le temps passe plus il se rend compte qu’il n’y a que colère en lui, violence. Son frère était un pacifiste, malgré leur jeune âge. Son double détestait tout ce qui touchait à la violence, il était presque un genre de « peace&love ». En étant comme il est maintenant, il a l’impression de salir leur image, leur image de jumeaux. Bien qu’il ne soit plus qu’un maintenant, il ressent toujours sa présence en lui. Pour lui, ils sont toujours deux. Il est ancré en lui. Le temps passe, et il se dégoute de plus en plus. Il n’a plus aucune famille pour le remettre sur le droit chemin, lui faire rappeler ce qu’il vaut vraiment, ce qu’il est. Etre Callen Mechiovski l’a changé. Il n’est pas cet homme. Et même s’il tentait de redevenir celui qu’il était, il n’y arriverait pas. Pour réussir, il devrait déjà se sentir chez lui, ce qui n’est pas le cas ici en Amérique. Et dire que les populations slaves ont peut-être été les premières populations sur ce continent qui n’avait pas encore ce nom d’ « Amérique ». Il détestait ce Amerigo Vespucci. C’est cette personne qui a donné son prénom à ce nouveau Continent, ce Nouveau Monde. Il aurait pu étudier l’histoire, et plus particulièrement ce moment de l’histoire, la découverte de ce Nouveau Monde, avec toutes ces découvertes, ces explorations. Comment un tel continent a pu devenir aussi puissant ? A cette époque là, les deux puissances du monde étaient le Portugal et l’Espagne, et maintenant il s’agirait de l’Amérique et la Chine, la Chine ayant piqué la place à l’URSS. Décidemment, il aurait du étudier tout cela. Non pas qu’il n’aime pas les langues, mais en ce moment il a le pressentiment que ça ne lui servira à rien : qu’il ne pourra jamais voyager comme il le souhaiterait. Pour lui, les Russes, les Slaves resteront toujours les meilleurs au Monde. Mais après tout, tout le monde souhaite que son pays soit le meilleur au monde, c’est maladif chez les humains. Cette envie de tous vouloir contrôler la Terre. Ce n’est pas le cas pour G. il n’a pas plus envie que ça de contrôler le monde, il a juste envie que le Monde entier sache ce qu’est vraiment la Russie, et qu’on arrête avec tous ces préjugés. C’est justement à cause de tous ces stéréotypes que les populations deviennent ce qu’on dit. A force d’entendre des conneries sur les Russes, G. est devenu ça. Jusqu’à la soirée, il avait été à peu près le vrai lui en compagnie de Stasya, jusqu’au moment où tout a basculé. Depuis, il n’arrive plus à être ce qu’il est vraiment. Il ne fait que l’insulter, de pute plus précisément. Il comprenait parfaitement ses réactions, et les paroles qu’elle pouvait lui envoyer. « T'es vraiment qu'un pauvre type. » Elle avait le courage de lui dire la vérité en face, oui c’est vrai qu’il n’est qu’un pauvre type. Il ne vaut vraiment rien, en tant que Callen bien sur. Comment quelqu’un pourrait deviner ce qu’il est vraiment si même lui commence à oublier ce qu’il vaut. Il a voulu se donner une autre image, cette image l’atteint carrément, et entre en lui. Il ne peut plus s’en défaire. Et pourtant, en sa compagnie, il se sen tellement lui, ce qu’il était vraiment. Ces moments d’adolescence qu’il a pu passe avec son premier amour, ces disputes qui se finissaient toujours au lit. Ces moments où ils se cherchaient mutuellement juste pour savoir qui aimait l’autre le plus. Elle lui faisait rappeler tout ces bons souvenirs, qui maintenant le faisait souffrir, rien qu’en y pensant il souffrait. C’est pour ça qu’il l’insulte, elle le fait souffrir indirectement. Trop de souvenirs. Il la détestait pour cela, mais aussi pour cette attirance qu’il ne contrôle pas. « Mais vas te faire foutre Callen. Je te demandais juste si ça allait et toi tu m'insulte encore! J'te demande moi où tu fous ton cul? Ça t'intéresse tant que ça ma vie sexuelle? C'est sûr qu'avec ton 'exploit' de la dernière fois, je peux comprendre que tu fasses un complexe. » Même s’il n’aimait pas ça, ça le faisait rire, ou plutôt sourire. Il avait l’impression qu’il ne s’agissait que d’un jeu, un stupide jeu, mais au fond de lui il espérait que ça se finisse bien. Il se voyait s’excuser, la prendre dans ses bras et l’embrasser. Elle lui déclarerait alors sa flamme, et il vivrait à nouveau l’amour comme il avait déjà pu le vivre. Il avait peur. S’imaginer ça lui fit du bien durant quelques secondes, mais il revint tout de suite à la réalité, et remarqua que ça ne pourra jamais être possible. Ils se haïssaient trop, du moins pour l’instant, et il ne sera jamais celui qui fera les excuses. « Non tu me demandes pas, mais cela serait plus correcte si tu me demandais où je fais trainer mon sexe, et non mon cul. Voilà ce qui nous différencie. D’ailleurs ton cul et mon sexe se sont déjà rencontrés, tu ne te souviens pas de la première soirée ? Et oui je suis complexé : d’avoir pu m’abaisser à ton niveau. C’est dur de vivre avec ça sur la conscience. Sinon tu le vis bien ? … d’être aussi mauvaise au lit. Peut-être que tu n’es pas si mauvaise que ça sur le toit, je veux bien tester ! » Bon sang, qu’est ce qu’il peut se kiffer. Il se trouve tellement… con. Ouais, non en fait il n’est qu’un con. Il est intelligent, très intelligent et mature, mais il ne montre pas tout cela. Il en montre qu’un pauvre imbécile qui ne réfléchit jamais avant de parler. Lui, il ne tourne pas sept fois sa langue dans sa bouche, mais plutôt son sexe dans son pantalon. C’est surement cela qui l’excite autant. Le sexe et Callen : une grande histoire de sexe. L’amour, il connait, du moins il connaissait, mais il n’arrive tout simplement plus à le montrer, ou à l’exprimer. Sa fierté en a prit un sacré coup, tout cela à cause de Cupidon. Il ne lui fait plus confiance. Et si je vous disais que notre Callen « parle » tous les soirs à son frère, le prendriez-vous pour un fou ? Et bien prenez le pour un fou si vous le souhaiter, mais dès qu’il le peut, le soir il lui parle. Son frère lui répond dans ses rêves. On peut demander des conseils à sa famille, ses amis, un psy, et bien le beau Delta, lui, en demande à son frère. Des fois, il a l’impression que son frère prend le plein contrôle de son corps, de son esprit, lorsqu’il s’éloigne vraiment trop du chemin. Comme à ce moment là. Ce renversement de situation était du à son jumeau, ou alors c’est ce qu’il voulait penser. Croire que son frère est en lui, ça lui fait plus que du bien. Son jumeau est son modèle, et savoir qu’il est en lui, lui fait penser qu’en fin de compte il n’est pas si mauvais que ça, et que même c’est un gentil garçon. G. est un bon gars. « Tu fais souvent des transitions de ce genre? Tu m'insulte et après tu te confis à moi en utilisant pour métaphores les étoiles? » Et bien, oui, très souvent même. Il la regarda, ou plutôt la contempla. Il n’hésita pas à lui répondre tout de suite. « C’est la faute à mon frère ! » Oulah, que venait-il de dire là ? Elle allait le prendre pour un fou, ça c’était certain, ou alors pour un schizophrène. Il se sentit mal face à elle, rien qu’en voyant son regard… Elle donnait l’impression de ne pas avoir compris, et c’est tout à fait normal après tout. « Oublie tout de suite. » Il reste debout, tout en continuant de contempler ce ciel étoilé. Il la cherchait cette étoile, même si elle était à côté de lui. Avait-elle comprise qu’il avait voulu parler d’elle ? Il ne souhaitait pas. Il se sentait déjà pas super rien qu’en pensant au fait qu’il se soit confier à elle, ou alors qu’il lui avait parlé de cette façon. « T'es un romantique peut être au final. » Cette réponse lui fit esquisser un léger sourire. Elle n’avait pas l’air si convaincue que cela, et ça le rassurait. Il avait cette peur qu’elle puisse aller raconter aux autres ce qui se passait ici, durant cette soirée sur le toit. Drôle d’endroit. Il n’avait pas envie qu’elle sache vraiment ce qu’il était. Il lui répondit alors sur le même ton, mais un peu plus sarcastique. « Afferin sana » Pour être sur qu’elle ne comprenne pas ce qu’il voulait lui dire, il le lui dit dans une autre langue. Elle pourrait ainsi le prendre comme elle le souhaitait. Il pouvait très bien l’avoir insulter, comme lui dire qu’il l’aimait. C’est ce qu’il aime lorsqu’il parle dans une langue que peu de personnes comprennent en général. Semer le trouble dans leurs esprits. Il la regarda et lui lança un clin d’œil, juste pour l’embêter, mais ce n’était pas si méchant que ça.
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MessageSujet: Re: there are flowers during spring • STAS&CAL there are flowers during spring • STAS&CAL EmptyDim 3 Avr - 23:37

    Quand une personne s'avisait d'insulter Stasya, celle-ci répondait. Oui, elle en avait du répondant, et en général les insultes ne la touchaient pas. Elle aimait faire franc jeu avec la personne en face et donc lui disait ce qu'elle pensait avant de poursuivre son chemin sans elle. Elle était forte, elle ne se laissait pas marcher sur les pieds comme ça, et encore moins salir. La jeune femme savait très bien que certaine personne ne savait s'exprimer que par les gros mots, c'est une façon pour eux de faire comprendre que quelque chose n'allait pas, ou alors tout simplement qu'ils n'avaient pas d'autre mot pour vous dire à quel point vous les frustrer. L'agressivité pouvait être une porte de sortie comme une autre, pour la jeune russe ça en était pas une, ça n'arrangeait rien, mais bon elle n'était pas le modèle universel donc il fallait qu'elle s'y fasse. Depuis maintenant vingt ans qu'elle était sur cette terre, elle pourrait vous dire très distinctement qu'elle ne s'y est pas fait, elle ne se fait pas à cette violence qui ravage notre monde, elle se demande toujours pourquoi certaines personnes ont pris certaines décisions, pourquoi ne pas avoir parler, pourquoi avoir de suite sorti les armes, pourquoi la violence passe avant la réflexion? Il y a tellement de questions qu'elle se pose que la liste serait trop longue. Elle peut être tellement outrée de vivre dans un monde comme le notre à l'heure actuelle. La jeune femme a elle aussi son agressivité mais elle sait en général la gérer. Elle termine les échanges virulents par des mots et non par des coups, elle préfère la parole et de toute façon ne serait, souvent, pas de taille à confronter la personne par la violence physique. Être là, ce soir, sur ce toit en compagnie de Callen, le mec qui l'avait traité de pute la dernière fois, l'énervait vraiment car toute la semaine elle avait tout fait pour le croiser le moins possible et là.. Elle avait été blessé par ses propos, et elle s'en voulait d'avoir pris à cœur ce qu'il lui avait dit. Elle s'était déjà fait traitée de pute mais elle avait toujours eu le bon répondant pour sécher son adversaire. Là, elle s'était sentie mise plus bas que terre et c'était vraiment un sentiment désagréable. Encore aujourd'hui il la traitait comme une moins que rien, elle ne reconnaissait plus l'homme qu'elle avait côtoyé les deux soirs passés. Il avait été si attentionné, si charmant vis-à-vis d'elle qu'elle n'arrivait à croire que d'un coup, si facilement, après un mot de travers, il pouvait la considérer comme une pute. Elle avait vraiment du mal à avaler la pilule. Il l'avait d'ailleurs énervé et elle l'avait fait comprendre de part les paroles qu'elle lui avait envoyé par la suite. Elle en avait juste marre qu'il la traite comme ça. Elle pensait s'y habituer, que ça lui passerait au dessus de la tête mais là, il continuait encore et ça ne faisait que de la toucher un peu plus. Surtout la dernière phrase qu'il prononça. Le regard vers l'avant, elle fixait sans regarder un point à l'autre extrémité du toit, cela se voyait à son expression que ça ne la faisait pas rire, et s'il était à l'intérieur d'elle, il saurait que ça la blessait juste encore un p'tit peu. Elle se détestait. Elle détestait le fait qu'il arrive à la blesser aussi facilement. Il arrivait à la faire douter sur ses choix de vie. Après tout, elle ne faisait que couché à droite et à gauche depuis qu'elle est arrivée à Berkeley, cela faisait-il d'elle une pute? Surement encore plus bas qu'une pute vus qu'elle ne se faisait même pas payer. Ne rien lui répondre était comme lui laisser la victoire, lui montrer que ses paroles l'avaient vexé une bonne fois pour toute. C'est pas grave, il n'aurait qu'un moyen supplémentaire de se vanter auprès d'elle. Elle était lasse, lasse de se faire traiter. Sa transition avec ses métaphores pour apparemment se confier à elle, même si elle ne comprenait pas tout, ne l'atteignirent pas plus que ça vus qu'elle était à cran contre lui. Elle ne sût que se moquer doucement du jeune russe, n'ayant pas la foi de faire plus avec lui. Quand il lui déclara que c'était la faute de son frère, ça l'arrêta dans toutes ses pensées, et elle leva un regard interrogateur et perdu vers lui. Quel frère? Il n'y avait qu'eux ici à ce que je sache. Encore une fois, elle ne comprenait pas tout, mais elle savait une chose supplémentaire sur lui, qu'il avait un frère. De toute façon, pour le peu que ça l'intéressé. Quand il lui dit d'oublier tout de suite, ne l'intrigua qu'encore plus. Hum peut être qu'il avait vraiment une case en moins en fin de compte. Okay, elle allait oublier, pas de problème. Elle haussa vaguement les sourcils, preuve qu'elle n'était pas trop concentrée dans ce qu'il pouvait lui dire, elle était assez énervée contre lui. Elle ne put tout de même pas s'empêcher de lui esquisser une p'tite vanne sur son côté romantique. Bien sûr c'était la grosse blague, comme si ce mec pouvait avoir une part de romantisme en lui! Cela la fit doucement rire d'ailleurs. Rire qui ne dura que quelques secondes. Elle plissa les yeux en entendant ses deux mots qu'elle ne comprenait absolument pas, elle releva son regard comme si elle attendait la traduction mais c'est là qu'il lui fit ce clin d'œil. Il avait encore dut l'insulter, il ne savait faire que ça après tout. La jolie blonde en avait marre, il fallait qu'elle parte avant de perdre le contrôle. Elle serra les dents et essaya de se lever comme elle pouvait. Une fois debout, son sac en main, elle commença à faire quelques pas pour s'éloigner de lui, mais au bout du quatrième, elle finit par se stopper. Elle resta quelques secondes ainsi sans bouger, finissant par laisser tomber son sac à terre. Toute la colère qu'elle accumulait allait sortir et elle le savait très bien. Il fallait que ça sorte. Elle se retourna vers lui vivement, elle semblait à cran et prête à exploser. Elle revint alors d'un pas franc vers Callen. Elle allait faire ce qu'elle détestait, utiliser la violence pour se soulager. Elle le poussa assez violemment, ce qui ne le fit reculer que d'un pas. Dans ses cas là, qu'est-ce qu'elle aimerait avoir la force d'un homme. Elle se mit alors à le frapper au niveau du torse tout en faisant sortir sa colère aussi par des paroles.. Pourquoi tu me fais ça? Pourquoi t'essayes de me blesser? Pourquoi t'es si différent?! Lui déclara t-elle en finissant par avoir le souffle coupé, elle s'était fait certainement plus mal que lui en le frappant. Elle s'arrêta dans ses mouvements pour alors déposer une main au niveau de ses côtes, légèrement penchant, elle toussait comme pour essayer de retrouver sa respiration, alors que des larmes coulaient toutes seules sur son visage, la douleur était vraiment terrible. Elle s'était trop énervé, en avait trop fait, mais ça avait été au dessus de ses forces de se contenir plus longtemps avec lui. Ne vas pas croire que je pleurs à cause de toi. Lui déclara t-elle alors qu'elle avait relevé son regard vers lui, elle avait dit ça froidement. Non, elle n'avait aucune envie qu'il croit qu'elle pleure pour lui, ça serait trop, vraiment trop là. Essayant de respirer calmement, elle se maintenu contre le mur..
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MessageSujet: Re: there are flowers during spring • STAS&CAL there are flowers during spring • STAS&CAL EmptyDim 10 Avr - 14:31

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Callen et G. ne sont pas la même personne. Deux personnalités différentes dans un seul corps, pour une seule personne. Callen est un homme ignoble, que personne ne peut supporter. Callen est un homme que G. lui-même ne pourrait pas supporter. Stasya avait eu le bonheur de rencontrer tout d’abord G. pour après avoir le droit comme les autres d’avoir à faire à Callen. Toute cette histoire d’une seule personne peut vraiment troubler. Non, monsieur Mechiovski n’est pas schizophrène. Mais lorsqu’on n’est pas soit même, de temps en temps, il est normal de redevenir nous même. G. avait voulu être son vrai lui avec Stasya, mais ça avait claqué, et voilà que maintenant elle ne savait plus qui elle avait en face d’elle. Notre étudiant montre un homme qui ne veut rien faire de bien particulier pour son futur, mais c’est faux. Il en a des tonnes de prévisions pour son futur. Il a envie d’être comme ce Léonard de Vinci, cet homme qui en avait tant fait dans le passé. Il ne s’était pas arrêté à une seule chose, et un seul domaine. Peintre, sculpteur, architecte, et on en passe. Il en avait inventé des choses. Bon, notre Delta ne prévoit pas non plus de faire tant de choses, mais il aimerait pouvoir en faire des choses. Il fait confiance à son intelligence. Puis, si ce n’est pas maintenant qu’il étudie, il a toute sa vie devant lui. Il voulait devenir traducteur, écrire des guides touristiques, archéologue. L’histoire, les langues et les voyages, c’est surement les choses qui l’a le plus intéressé jusqu’ici. N’oublions pas la musique. Cela en fait beaucoup pour ce jeune homme qui montre tout le contraire de sa vraie personne. Si un jour, il oserait dire à quelqu’un tout ce qu’il aimerait faire, mais surtout qu’il en serait capable, on lui rigolerait au nez. Ce n’est pas tellement du Callen, et ici on ne connait que ce Delta, ce fêtard. D’ailleurs, il aurait vraiment du aller chez les Omégas. Il a tellement plus d’affinités avec eux, puis il se comporte beaucoup plus comme eux, que comme un Delta. Mais il est très bien avec les bleus. Ici, en haut, sur le toit. Il revoyait Stasya, sans le vouloir. Aucun des deux ne le voulait. Mais personne n’allait céder sa place, ils étaient donc obligés de se partager le lieu public. La conversation n’alla pas plus loin que les insultes que Callen pouvait lui envoyer. Il était insupportable avec elle, il ne la respectait pas. Alors qu’au fond, elle a tout son respect. En lui parlant turc, il ne l’avait pas insulté, mais c’est ce qu’elle pouvait croire, et c’est ce qu’il remarqua en voyant sa mine. Cela ne la touchait presque plus apparemment, ce qui peut se comprendre. Il pensa réellement qu’il avait gagné, qu’elle allait s’en aller. Non, il s’était trompé. Elle revint sur ses pas, ce fut là qu’elle laissa sortir toute sa colère. Toute cette colère contre lui ne lui fit rien. Il comprenait, donc il ne lui en voulait pas. Il la laissa faire, il était bien placé pour savoir que des fois c’est la seule chose qu’il reste à faire. Utiliser la violence. Puis, elle pouvait le frapper autant de fois qu’elle le voudrait, ça ne lui ferait pas mal. Mais par contre ça la soulagerait elle. Tous les deux étaient gagnants en vivant ce petit moment de violence. « Pourquoi tu me fais ça? Pourquoi t’essaye de me blesser? Pourquoi t'es si différent?! » Il la regarda droit dans les yeux, mais ne savait pas quoi lui répondre. Il remarqua qu’elle avait mal aux côtes, et ça lui faisait mal aussi. Ces larmes, il aurait souhaité les lui enlever à l’aide d’un de ses doigts, mais il n’osa pas. Et cela serait surement très mal placé venant de lui. Il ne fit rien. « Ne vas pas croire que je pleurs à cause de toi. » La jeune fille alla se maintenir contre le mur, il l’observait. Il avait envie de faire tellement de choses, mais il n’osait pas. Il resta là, à la regarder. Il se sentait tellement con, et inutile. Il s’avança alors vers elle, et en faisant à elle, comme s’il s’agissait d’une petite poupée très fragile, il la prit dans ses bras. Ce geste, il ne l’avait jamais fait, ici en Amérique. Il n’avait encore jamais prit quelqu’un dans ses bras de cette façon-là. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas fait de câlin. Il lui caressa le dos, comme on le fait très souvent dans ce cas-là. Il s’attendait à ce qu’elle le rejette, mais elle n’en fit rien. Peut-être parce qu’en fait il la tenait fermement, comme s’il avait peur qu’elle se défile, et il ne le voulait pas. A son oreille, il lui répondit. « Je ne crois rien. Mais surtout ne me pose pas de questions sur ce que je suis, ce que je fais. C’est déjà assez dur comme ça pour moi. Je… là ce n’est pas moi qui aie essayé de te blesser, c’est toi… Ca t’as fait du bien de me frapper ? Si non, tu peux le refaire si t’en as envie. Je sais très bien comment je suis, je m’en excuse, vraiment. Stasya, je sais que ce je vais te dire va te paraitre fou après toutes les insultes que j’ai pu te dire, mais je tiens à toi. » Il stoppa le câlin pour se retrouver à quelques centimètres de son visage, sa main vint se poser sur sa joue, il la caressa. Son envie fut de l’embrasser, mais il n’en fit rien. Il lui déposa juste un baiser sur la joue. Il voulait en quelque sorte lui prouver qu’il ressentait vraiment quelque chose envers elle, de l’amitié, voire plus. Oui, Callen peut aussi en ressentir des choses. Il s’écoutait redire ces paroles, et voulut vomir. Il était dégueulasse de faire ça. Soit il est adorable pour toujours, soit insultant, mais pourquoi est-il obligé d’être aussi lunatique ? Changer de comportement aussi facilement. Il était tellement désolé pour elle. Lui-même ne se supportait pas. Il l’entendit gémir de douleurs, il passa une de ses mains à l’endroit de sa blessure, et doucement il lui dit « Tu devrais te reposer. Ce que tu as ce n’est pas rien, et ce n’est pas en me frappant ou en marchant tous les jours que tu vas aller mieux. Tu devrais rester toute la journée dans ton lit. Je t’assure, crois-moi. J’ai un ami qui avait eut la même chose, enfin en bien pire… il en est mort. Putain, j’suis trop con. Au lieu de te remonter le moral, je te parle de mort. Excuse-moi. » Il avait tant de choses à lui dire, il souhaita même tout lui raconter de sa vie, elle comprendrait peut-être, alors, pourquoi il est ainsi. Mais il ne le pouvait pas. Il l’avait déjà raconté à sa meilleure amie, il ne pouvait pas le dire encore une fois. Son regard dans le sien, il essayait de lui faire comprendre tout ce qu’il voulait lui dire, mais c’était trop dur. Des fois un simple regard peut remplacer des paroles, mais dans leur cas, ce n’était pas possible. Il l’a reprit dans ses bras, pour lui refaire un nouveau câlin. Il ressentait une nouvelle chose en faisant ce petit geste si anodin. Un petit geste que tant d’amis se font, mais que lui n’a jamais fait.
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MessageSujet: Re: there are flowers during spring • STAS&CAL there are flowers during spring • STAS&CAL EmptyLun 11 Avr - 0:10


    Stasya savait encaisser, elle savait garder en elle mais jusqu'à une certaine limite. Cette limite elle l'avait atteinte avec Callen qui n'avait fait que de s'amuser à l'insulter jusque là. Cela aurait très bien ne la toucher que la première fois car se faire traiter de pute de l'est n'est jamais agréable mais voilà ses insultes à réputation ne firent que la toucher un peu plus à chaque fois. C'était assez étrange car d'habitude le reste lui aurait passé au dessus de la tête mais là, même si elle l'aurait voulu, les paroles dures qu'avait eu ce beau russe envers elle avaient toujours réussi à l'atteindre. C'était vraiment une situation qui lui échappait, qu'elle ne supportait pas. Elle aurait voulu partir, partir loin de lui pour ne plus entendre les nouvelles crasses qu'il avait à lui envoyer au visage, mais quelque chose la retint, c'était plus que de la colère, c'était de l’incompréhension. La jolie blonde se demandait où était passé le type avec qui elle s'était si bien entendue, elle n'aurait pas cru qu'il puisse la traiter ainsi, avec autant d'aisance, mais à croire qu'elle s'était bien trompée sur son cas. Ce n'était qu'une idiote. Pourquoi avait-elle commencé à s'attacher? Elle n'avait rien fait pour, même après qu'il l'ait traité de pute, son attachement pour lui restait. C'était impossible, elle n'était pas comme ça. Il lui faisait ressentir de vive émotion, encore un signe qu'elle n'était pas différente à sa personne. Elle avait vraiment du mal à se faire à cette idée. Il fallait vraiment être maso pour s'accrocher à un mec aussi salopard avec vous! 'Sya était perdue et elle ne trouva que la violence pour exprimer sa rage contre lui. Elle n'aimait pas la violence, elle le disait elle-même mais elle n'avait trouvé que ces gestes pour lui, comme si elle voulait le réveiller, comme si elle voulait que ce con parte et qu'il laisse la place à celui qu'elle avait rencontré dans un premier temps. Il se laissait faire, il restait inerte face aux coups qu'elle pouvait avoir à son égard. C'était une bonne chose car au moins elle pouvait se défouler un peu sur lui, ce qui, pour ne pas mentir, lui faisait un bien fou mais lui faisait aussi beaucoup de mal. En effet, elle dut s'arrêter dans ses gestes et dans ses dires quand la douleur fut trop importante. Se tenant les côtes, elle finit par se maintenir contre le mur à proximité, des larmes coulant sur ses joues à cause de la douleur qu'elle ressentait. Elle ne souhaitait à personne ce genre de blessure car ça faisait un mal de chien! La jeune russe n'avait pas perdu un instant pour lui faire remarquer que ce n'était pas à cause de lui qu'elle pleurait. Il manquerait plus qu'il pense une chose pareille! Entre deux toussotements, elle se sécha ses larmes d'un revers de la main, détestant l'état dans lequel pouvait la mettre cette blessure. Alors que son regard était tourné vers le sol, elle vit Callen s'approcher d'elle, elle se demandait ce qu'il allait faire, et à vrai dire ça eu le don de vraiment la surprendre! Il venait de la prendre délicatement dans ses bras. Fronçant les sourcils, ne réalisant pas vraiment ce qui était en train de se passer, elle avait laissé ses bras ballants le long de son corps. Et alors qu'elle avait entreprit de se détacher de son étreinte, n'ayant pas envie qu'il la tienne dans ses bras comme il le faisait, tout mouvement était à présent sensible pour elle donc elle ne pouvait s'en détacher, et au fond d'elle elle n'en avait pas envie car c'était tellement bon de retrouver un geste affectueux de sa part. Il vint alors lui parler à l'oreille, ses premières paroles étaient assez flou pour elle mais l'intriguèrent plus qu'autre chose se demandant ce qui avait bien pu se passer dans sa vie pour qu'il n'ait autant pas envie d'en parler. Elle acquiesça aussitôt d'un p'tit hochement de tête positif à sa question, oui ça lui avait fait du bien. Elle n'aimait pas savoir que la violence l'avait soulagé mais c'était pourtant le cas. Stasya bloqua alors sur la fin de ses paroles, et cela put se voir sur son visage, c'était comme si il s'était mis sur pause alors qu'une expression d’incompréhension s'était dessinée. Il tenait à elle? Comment pouvait-il lui dire ça? Il n'avait même pas le droit de lui dire ça après tout ce qu'elle s'était prise dans la figure de sa part! Pour qui se prenait-il? Il était redevenu le type attendrissant du début ou ce n'était qu'une façade? Elle le fixait dans les yeux essayant de trouver des réponses dans son regard, mais rien n'en ressortait, elle n'arrivait à comprendre son comportement de gougeât et ne supportait pas le fait qu'il lui ait dis qu'il tenait à elle. Trop absorbée par ce qu'il venait de lui dire, elle ne réagit même pas lorsqu'il vint caresser sa joue de sa main, elle semblait l'interroger du regard, la parole semblant lui être retirée. C'est alors que la vive douleur refit surface, elle ne put d'ailleurs retenir un p'tit gémissement, laissant échapper une grimace sur son visage. C'est à ce moment que le beau blond vint passer une main au niveau de sa blessure; bizarrement ça la calma et elle appréciait même ce geste venant de lui. Son regard qui s'était baissé vers sa main, revint à la rencontre de son regard lorsqu'il re-débuta sur de nouvelles paroles, concernant maintenant son état. La jeune femme semblait comme absente et dubitative à la fois. Oui, elle n'arrivait juste pas à suivre Cal'. Il tenait à elle et maintenant il se préoccupait de son état? C'était une plaisanterie? Dieu avait envoyé ce russe pour lui torturer l'esprit car elle avait fauté en mentant à ses parents? Le plus grave dans tout cela c'est qu'il semblait des plus sincère envers elle et que ça la touchait dans le bon sens! Merde! Ce con arrivait encore à la toucher! Elle plissa légèrement son regard lorsqu'il lui raconta l'histoire de son pote qui avait fini par mourir. Hum eh bien ça c'était du tact. Après ses quelques paroles, le jeune homme revint la prendre dans ses bras. Il était d'un coup en manque d'affection ou quoi? Stasya se surprit en finissant par passer légèrement ses bras autour de sa taille, participant à l'étreinte durant quelques secondes. Oui, seulement quelques secondes puisque très vite la situation changea. En effet, elle se retira doucement de son étreinte pour alors se reculer un peu, voulant laisser une certaine distance entre eux deux. Replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille, elle vint enfin lui dire son point de vue sur ce qui venait de se passer.. Tu sais Callen, je ne te comprends vraiment pas. Comment penses-tu tenir à moi lorsque tu n'arrête pas de m'insulter? T'as raison, c'est fou, un peu trop selon moi. Lui fit-elle en baissant le regard tout en secouer légèrement sa tête négativement.. Tu me traite de pute et après tu me prends dans tes bras, tu redeviens le type que j'ai apprécié. Mais il va toujours falloir que je sois violente avec toi pour que tu sois ce mec là? Lui demanda t-elle en ayant reporté son regard vers elle, un regard qui appelait à la sincérité car elle était juste perdue là. Et tes conseils, je m'en passe, je sais très bien m'occuper de moi toute seule. Lui déclara t-elle paraissant claire sur ce point là. C'est vrai, elle n'avait aucun besoin qu'on lui dise quoi faire pour son bien, elle savait déjà très bien ce qu'elle devait faire. C'est comme les personnes qui se permettaient de mettre le point sur sa façon de s'alimenter, c'est sa vie, elle en fait ce qu'elle veut après tout non? C'était peut être gentil venant de la part de certains mais elle voyait toujours ce genre de conseil comme une atteinte envers elle..
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there are flowers during spring • STAS&CAL Empty
MessageSujet: Re: there are flowers during spring • STAS&CAL there are flowers during spring • STAS&CAL EmptyLun 11 Avr - 2:05

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Maintenant qu’il connaissait la jeune fille il regrettait d’avoir mis en scène ce Callen. Il aurait du rester fidèle à lui-même. Mais, qui est-il ? Voilà la question qu’il se pose depuis la mort de son jumeau ; sans lui, il n’est rien. Un jour, il a vu à la télévision, une émission sur les jumeaux. On y disait qu’ils étaient toujours ensembles, qu’ils ne font rien l’un sans l’autre. Et que même si deux jumeaux ne s’entendent pas, et bien en fin de compte, au fond d’eux, ils ne peuvent vivre sans l’autre. Perdre un jumeau c’est bien pire que perdre des amis, de la famille, ou même sa famille. C’est perdre une partie de nous. G. avait perdu cette partie là. C’est son frère qui le rendait bon, sans lui, voilà ce qu’il devient. En étant comme ça, il se venge de la vie, mais il se venge surtout envers lui, sa propre personne. C’est lui qui s’est retiré cette partie de lui-même. Il ne se reconnait pas. Il doit avouer aimer la violence, le goût de la bagarre, ou même du sang et de la mort. Les autres fois où il a pu y goûter, il a aimé. Il ne se reconnait pas, mais surtout, son frère ne le reconnaitrait pas. Décidemment sans lui, il n’est vraiment rien. Une fois, il est gentil, adorable, l’autre, cruel, insensible à quoique que ce soit. On dit tous qu’une personne peut vous changer, changer votre vie à jamais. Mechiovski a trouvé la personne qui lui a changé sa vie : son père. La personne qu’il hait le plus sur Terre. Mais la personne qui risque surement de le changer, c’est autre que Stasya. A chaque fois qu’il est en sa présence, il a envie d’être pour de bon la vraie personne qu’il est, mais c’est bien trop difficile. Il a trouvé goût à ce qu’il fait, et ce qu’il est. Il ne peut pas faire autrement. C’est sa vie américaine, son rêve américain. En sa présence, il ressent autre chose même que ce qu’il pouvait ressentir en présence de son premier amour. Autre chose bien différent mais encore meilleur. Il ne pourrait y mettre un mot sur ce sentiment, mais il sait qu’il veut encore le ressentir. Il ne veut pas la perdre. Il avait donc décidé de jouer sur la carte de la gentillesse, comme ils s’étaient connus. Jusqu’à ce qu’il redevienne l’autre lui. Tout en espérant être capable de rester le vrai russe qu’il est, et non l’américain. Elle devait le prendre pour un fou, et encore plus pour un con qui s’amuse avec elle, avec ses sentiments. Ce qui n’est pas le cas. Il aime les filles, coucher avec, mais jamais il ne jouerait avec les sentiments. Il sait trop bien ce que c’est de souffrir avec l’amour. Pour cela qu’il ne veut plus y avoir affaire. C’est en quelque sorte une manière de se préserver, mais il va surement faire abstraction de tout cela, juste pour ce qu’il ressent vis-à-vis d’elle. Il la déteste. Et ce, encore plus depuis qu’il la prit dans ses bras. Cela faisait des années qu’il n’en avait pas fait de câlins, drôle de sensations. Même à sa meilleure amie il n’en fait pas, et encore moins à Calvin. Tout ce qui est tactile, autre que la baise, ce n’est pas pour Callen. Il avait tant envie de tout lui dire, qu’elle sache une bonne fois pour toute tout ce qu’il vit, ce qu’il a vécut. Il sait qu’il y a pire que lui, mais ainsi elle pourrait un peu, au moins, le comprendre. Elle semblait tellement perdue. Il s’en voulait tellement, il ne souhaitait pas tout cela pour elle. Il aimerait disparaitre de sa vie, ne pas lui faire subir tout cela, mais maintenant que l’un est rentré dans la vie de l’autre, ça parait tellement difficile de faire marche arrière. De faire comme s’ils ne s’étaient jamais connus. Tout ce qu’il ressentait lui semblait si réciproque, mais il avait bien trop peur de se tromper. On pourrait penser que Callen est un homme qui n’a pas peur de tout cela, mais si. Alors que le premier câlin ne fut que fait par Callen, le deuxième néanmoins fut à deux. Elle l’enlaça aussi. « Tu sais Callen, je ne te comprends vraiment pas. Comment penses-tu tenir à moi lorsque tu n'arrête pas de m'insulter? T'as raison, c'est fou, un peu trop selon moi. » Elle avait totalement raison, et ça le gênait. Heureusement que le câlin s’en était finit, il n’osa même pas croiser son regard. Au moins, il s’était lancé. Bien sur il s’attendait à une telle réaction de sa part, mais tout de même. Cela lui fait tant de mal. C’est là qu’il se rend compte à quel point il peut être ignoble, pour qu’elle ne puisse vraiment pas y croire. Pourtant, il tient à cette jolie blonde. Il y tient beaucoup trop même. Il laissa sortir un long soupir, se tournant pour être certain de ne pas croiser son regard. Une fois une de ses mains dans ses cheveux, il le laissa tomber le long de son corps, et regarda les étoiles. Il aime tellement ces étoiles. Ca le fait rêver. S’il était en Russie, verrait-il la même chose dans le ciel ? Pas du tout, et pourtant, il pourrait peut-être en avoir l’impression, mais c’est strictement impossible, scientifiquement impossible. Il n’aime pas les sciences, bien qu’il y soit bien fort. Il a un don : son intelligence inné qu’il ne met pas assez en avant. « Tu me traite de pute et après tu me prends dans tes bras, tu redeviens le type que j'ai apprécié. Mais il va toujours falloir que je sois violente avec toi pour que tu sois ce mec là? » Ras le cul ! Il allait lui dire quelques petites choses, sans réellement rentrer dans les détails. Elle devait le comprendre, tout cela ne pouvait continuer, impossible pour lui. Elle devait être au courant, et tant pis si elle n’aimait pas le fait qu’il soit violent, mais surtout qu’il a trouvé goût à cela : la violence. Soit elle l’apprécie réellement pour ce qu’il est, soit elle le quitte de suite sur le champ, et elle fait tout pour ne plus le revoir, car cette démarche ne sera jamais faite par le jeune homme. « Le type que tu as apprécié, je peux t’assurer qu’il s’agissait bien de moi. Des choses sont survenues dans ma vie, et c’est ce qui ma changé. Depuis, je peux être celui que tu apprécies, ou bien celui que tu détestes. Je n’arrive pas à faire la part des choses, et n’être qu’un seul. Tu sais c’est comme si j’ai besoin des deux, la tendresse mais en même temps la violence, les insultes. Je ne devrais pas aimer la violence, mon frère jumeau en est mort… j’ai perdu ma mère à cause de cela, mon père je le déteste à cause de ça, il s’est retrouvé en prison à cause de ça, et pour finir : à cause de la violence j’ai du venir ici. Je déteste l’Amérique, cela ne se voit peut-être pas, mais je ne me sens pas à ma place dans ce pays. C’est surement du à cela mes doublement de comportements. Je ne sais pas qui être sur ces Terres. En venant ici, j’ai trouvé le goût de la violence, je n’arrive pas à m’y défaire, j’aime me battre, chercher les gens en les insultant, j’aime la provocation. Je sais que tu n’aimes pas ça, mais c’est moi, tout en n’étant pas moi.» Il ne s’était pas retourné, il n’avait pas voulu faire face à sa réaction. Il avait déjà assez honte de lui, alors lui avouer ces choses-là. La mort de son frère, l’histoire de sa famille. Il lui avait raconté, tout en ne détaillant pas. Il s’était abstenu de lui dire que ce n’était autre que lui qui avait tué son jumeau, elle s’enfuirait tout de suite. C’était peut-être le mieux à faire, la faire fuir. Il n’en était pas capable, il la voulait à ses côtés. « Et tes conseils, je m'en passe, je sais très bien m'occuper de moi toute seule. » Il se retourna enfin. Cette phrase, il n’aimait pas le ton. Il aimerait tellement effacer cette soirée, et qu’elle n’ait jamais eu affaire à lui. Il lui gâchait tout, il gâchait tout de toute façon. Il devait être maudit, pourtant il n’avait rien fait de spécial pour mériter toute ces affreusetés. Il ne comprenait pas. « Je n’ai plus personne à qui m’occuper. Pas de famille, pas de petites amies… enfin si y a ces deux là, mais ce n’est pas de l’amour que je vis avec elles. Je sais ce que tu te dis, que moi, je ne dois pas connaitre l’amour, et que même je ne dois jamais l’avoir connu. Tu penses même qu’il est impossible que je sois romantique. Ouais, je comprends pourquoi tu te dis tout ça. Pourtant je t’assure que j’ai connu l’amour, trois-quatre ans. Elle était mon premier amour, elle fut ma première fois. Notre histoire était si parfaite, on a tout fait ensembles, toutes nos premières fois : première cuite, premières vraies conneries, premières engueulades de couples. Tout. A l’époque, je me voyais déjà marié à elle, fonder une famille, et tout. Je ne crois plus à tout cela. Alors que je croyais l’avoir mise enceinte, juste en ayant oublié une seule fois de me protéger, je m’étais dit que j’allais devenir père, et sur le coup j’étais super excité à l’idée… Jusqu’au moment où j’ai appris qu’elle était enceinte de mon père. Longue histoire, mais je pense que tu peux comprendre que je ne crois plus à tout cela, et mon comportement avec les femmes, mais surtout avec les russes. Elle était mon amour, mais c’est devenu si vite une pute à mes yeux ; se faire mon père quand même. A cause d’elle, je fais une généralité des russes, je sais que c’est mal, mais j’ai eu tellement mal, et j’ai toujours mal. Je me suis senti trahi par deux personnes. Mon père nous avait laissé durant toute notre enfance, mon frère et moi. Il est revenu, on commençait à tisser des liens père-fils, je pensais l’apprécier, et là j’ai appris ça. J’ai toujours cette haine en moi, et je crois bien que… je me venge sur tout ce qu’il y a ici. Je hais toute ma vie en Amérique, je me venge c’est ça ouais. Mais toi… Je ne pourrais pas te comparer à elle, ça serait te comparer à une pute, mais en ta compagnie, je ressens bien plus fort que ce que je ressentais avec elle. Après, je peux très bien comprendre que tu t’en branles de tout, et à vraie dire je ne sais même pas pourquoi je te dis tout cela… peut-être pour t’attendrir, c’est vrai, je suis franc, mais c’est surtout pour que tu me comprennes un peu mieux. Il y a pire que moi au monde, mais je pense que cela peut excuser un minimum tout ce que je suis. Mais surement pas toutes les insultes que j’ai pu te lancer. C’était un moyen comme un autre de t’éloigner de moi, tu me fais peur… enfin mes sentiments me font peur. » Encore une fois, il ne lui avait pas tout révélé, mais tout de même : bien une grande partie de son passé, de ce qu’il avait pu vivre et ressentir. Il ne savait pas exactement ce qu’il attendait d’elle après ça. Surement qu’il souhaitait juste qu’elle prenne une décision en sachant tout cela. Il ne voulait pas qu’elle le quitte sans savoir tout cela, maintenant elle en avait le droit. Mais avant cela, il l’embrassa. Il en avait tellement envie. Ses baisers descendirent dans le cou, l’endroit sensible de la jeune fille. Il ne voulait rien, n’attendait rien venant d’elle. Il voulait juste qu’elle choisisse à son tour, sa présence à lui. Il finit ses baisers sur la côte qui faisait mal Stas. Doucement, tendrement. Comme ces « bisous magiques » que l’ont fait aux jeunes enfants lorsqu’ils se font un petit bobo.
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