Un nouveau départ, et oui, un de plus... [Massie]

Invité

Lou descendit de la limousine avec une grâce et le sourire aux lèvres comme à sa grande habitude. Et pourtant les apparences sont souvent bien trompeuses, son sourire ne pouvait être plus faux qu'aujourd'hui. Elle avait pourtant eu ces quelques heures d'avion puis de voiture pour se préparer, réfléchir à tout ça, à cette nouvelle situation qui lui échappait totalement. Qu'est-ce qu'elle pouvait détester cela, ne pas avoir le contrôle et dépendre des autres. Elle ne voulait pas d'une nouvelle vie, New York lui convenait tres bien. Bien sur son pere ne lui avait pas laisser le choix, comme toujours... La jeune fille regarda la limousine s'éloigner et laissa échapper un léger soupir. Voilà, elle était seule maintenant.

Elle se retourna et fit face a l'immense battisse qui se dressait devant elle. C'était le superbe demeure des BETA, c'est ici qu'elle vivrait maintenant. Lou sentit sa gorge se serrer a cette pensée. Elle était certes très honorée d'avoir été accepté dans cette sororité, apres tout, tout le monde n'y avait pas aces. Mais elle ne pouvait s'empêcher de penser à tout ce qu'elle aurait a reconstruire. Elle avait déjà dû laisser son passé derrière elle une fois, quitter ses amis, tout abandonner. Si elle avait si bien réussit a s'intégrer a New York c'était bien grâce a sa grand mère et a ses nombreuses relations. Et même avec cela, elle avait dû se battre, forger sa place, gagner le droit d'être respectée et admirée. Aujourd'hui tout ça n'avait plus aucun sens, plus aucune importance, ici elle n'était rien, elle ne connaissait personne et personne ne la connaissait, elle devait tout recommencer a zéro, seule... Le désespoir s'emprit de la jeune fille au fur et a mesure qu'elle s'enfonçait dans ses tristes pensées. Que ferait elle si on ne l'acceptait pas ? Et même pire, que ferait elle si on la rejetait ou qu'on la considérait comme l'une de ses péquenots sans importance. Elle était stupide de penser ça... Tout le monde l'adorerait ici comme a New York. Elle était belle, riche, et avait tout ce que la vie pouvait offrir de plus beau, elle était forte et se battrait pour regagner sa place. Elle était une MacElroy après tout, on lui devait le respect, elle ne se laisserait pas faire, quoiqu'elle soit obliger de faire, elle retrouverait sa notoriété,

Lou souffla un bon coup, retrouva son sourire qui paraissait pourtant tellement sincère. Elle s'était détendu et avait surtout retrouvé sa confiance. Elle s'était préparée pour l'occasion. Elle n'avait cessé de penser a la manière de se vêtir et de se coiffer. Pour elle, l'apparence avait une grande importance. Elle savait que la première impression était celle qui restait, elle devait marquer des points d'entrer de jeu, montrer qui elle était.

La jeune femme avait choisit un jean slim, assez simple mais qui lui allait a merveille et et faisait ressortir sa silhouette. Elle l'avait rentrer dans une paire de bottes noires a talon. En haut elle avait choisit une tunique noire qu'elle adorait, simple et élégante, avec une grosse ceinture au niveau de la taille. Lou adorait les bijoux et en avait une collection impressionnante. Elle avait le chic pour les choisir et les mettre en valeurs. Et enfin elle portait une petite veste tailleur qui lui affinait la taille.

Elle marcha jusqu'à la porte d'entrée où elle marque un temps d'arrêt. Elle ne savait pas quoi faire, si on l'attendait, si elle devait entrer après avoir sonné ou attendre qu'on vienne lui ouvrir. La jeune femme opta pour la dernière solution. Elle appuya délicatement sur le bouton de la sonnette puis se recula de quelques pas, attendant qu'on vienne lui ouvrir. Lou abordait toujours ce sourire, détendu et calme mais déterminé. La jeune fille se tenait droite, fière et sur d'elle elle paressait déterminée.

Invité

- Bonjour ! Je te souhaite la bienvenue à Berkeley ; je suis Massie, la présidente de cette confrérie ainsi que ton mentor…

Invité

Lou Ann avait a peine sonné à la porte que celle-ci s'ouvrait déjà, à croire qu'elle était attendue. Cette pensée suffit à satisfaire son habituel narcissisme. La jeune femme fut à la fois surprise et soulagée par cette rapide réaction. Soulagée car cela lui épargnerait cette attente insupportable où les secondes semblent durées des heures et se révèlent finalement interminables. Lou détestait attendre, elle n'avait aucune patience et exigeait qu'on lui apporte ce qu'elle voulait au moment où elle le voulait. C'était sans aucun doutes l'un de ces caprices d'enfant gâté les plus fréquents. De plus cette attente lui aurait permit de s'imaginer la personne qui serait susceptible de venir lui ouvrir, de nombreuses images se seraient alors succéder dans l'esprit de la jeune fille, passant en revue une bonne partie des possibilité s'offrant a elle. Elle se serait alors posée toutes sortes de questions plus stupides les unes que les autres, questions qui lui auraient sans aucun doute donné l'envie de faire demi-tour et de partir en courant. Rentrer a New York, là où son avenir était sur et tracé, là où elle aurait pu continuer sa petite vie. Mais tout ça n'était pas aussi simple... A cet instant précis la haine que Lou ressentait a l'égard de son père était a son comble. Elle ne pourrait pas lui pardonner cette erreur, non, celle-ci était la goutte d'eau faisant déborder le vase...

Lou observa la personne qui était apparut par l'ouverture de la porte et fut tout de suite frappée par la beauté de cette dernière, une beauté froide, des traits fins, une peau pâle, semblable à une poupée de porcelaine, et de magnifiques yeux bleus, perçants, lui donnant un regard a coupé le souffle.

Lou observa la jeune femme un court instant mais ce fut bien assez pour avoir l'intuition que toutes deux s'entendraient bien. En effet, les deux jeunes femmes semblaient partager la même opinion en ce qui concerne l'apparence et les première impressions. La jeune femme qui se tenait devant elle avait l'air de savoir parfaitement accorder ses tenues, sans parler des sublimes bottillons qui lui sautèrent aux yeux, c'était des Christian Louboutin, une créateur en vogue en ce moment a Paris. Lou ne s'était vraiment pas trompé, la femme a qui elle avait a faire avait du goût!

Cette dernière la salua puis se présenta. Elle s'appelait Massie et serait le mentor de la jeune blondinette pour l'aider dans ses débuts a Berkeley. Massie arborait un sourire radieux, très accueillant et qui avant l'air sincère. Lou la fixa droit dans les yeux avant de la remercier et de se présenter a son tour.

-Merci beaucoup pour ton accueil. Je m'appelle Lou Ann MacElroy, mais mes amis m'appellent souvent Lou, enfin je supposes que tu dois déjà être au courant.

- Je suis enchantée de faire ta connaissance.

La jeune blondinette lui sourie a son tour, mais cette fois-ci il était réellement sincère, elle avait une sorte d'intuition et était ravie d'être tombée sur Massie.

Invité

-Merci beaucoup pour ton accueil. Je m'appelle Lou Ann MacElroy, mais mes amis m'appellent souvent Lou, enfin je supposes que tu dois déjà être au courant. Je suis enchantée de faire ta connaissance.

- De rien, c’est avec plaisir ! Oui c’est vrai, le Doyen m’a averti des ton arrivée ce matin. Hé bien, enchanté de faire ta connaissant aussi Lou !

- Je vais commencer par t’accompagner à ta chambre… Tu n'as pas tes affaires avec toi ?

Invité

[Je suis vraiment désolée du retard, mon 1ere post était tellement nul que je ne savait vraiment pas comment continuer :/]

Lou Ann n'avait qu'une espérance, faire bonne impression à la jeune femme qui se tenait devant elle. Ce n'était pas n'importe qui, il s'agissait de la présidente de la sororité dont elle s'apprêtait a faire partie.. Vous l'aurez compris, si Lou devait se mettre quelqu'un dans la poche, c'était bien elle!Depuis son arrivée la jeune femme s'était donc efforcée de garder le sourire, aussi naturel et convaincant que possible. Cela n'avait pas été chose facile, elle avait dû faire abstraction toutes ces pensées qui lui traversaient l'esprit. La jeune blondinette avait réussit à se ressaisir avant que Massie ouvre la porte. Elle avait alors repris son habituelle bonne humeur et confiance en elle.Après un bref échange de bienvenue et de présentation, Massie invita la blondinette à entrer.

- Je vais commencer par t’accompagner à ta chambre…

C'est ainsi que Lou pénétra pour la première fois dans l'immense bâtisse qui ferait figure de logement durant ses quelques années d'études... Lou devait dire adieu aux grands et luxueux appartements auxquels elle avait toujours été habitué, adieu à son petit groom service, à sa femme de ménage... A tous ses petites privilèges auxquels elle tenait tant... C'est avec sa grasse habituelle et d'un pas sûr, déterminé qu'elle franchit le pas de la porte. Elle s'arrêta au milieu du hall ne sachant où aller, mais aussi pour observer ce nouveau lieu. Elle fut agréablement surprise et même émerveillée par la splendeur de l'entrée. La jeune femme aurait dû s'en douter étant donné que l'université était l'une des plus prestigieuse du pays, et donc forcément l'une des plus riche. Les fraternités et sororités n'étaient qu'une élite de plus parmi l'élite.
Dans tous les cas, la jeune journaliste se sentit soulagée, et se arrivait même à se projeter dans cette maison. Elle n'avait pas encore découvert sa chambre mais de toute évidence elle devait être à l'image du reste de la maison. Lou fut soudainement prise d'un enthousiasme grandissant et avait grande hâte de découvrir le reste de la maison. Cependant la réjouissance de la jeune fille vola en éclat lorsqu'elle entendit les mots de Massie.[/size

[size=16]-Tu n'as pas tes affaires avec toi ?

Lou fit volte face avec une vivacité étonnante. Sur son visage on pouvait lire un soupçon d'inquiétude, de colère et de désespoir. Son teint déjà très clair avait encore blêmit, son sourire c'était dissipé et ses yeux se fixèrent sur la présidente des BETA.

« Tu veux dire que mes bagages ne sont toujours pas arrivés ? Mon père devait les faire livrer ce matin a la première heure... »

La voix de Lou ne laissait pas paraitre son désespoir, au contraire, elle était sèche et dure, pleine de colère. Colère qui était toute destinée contre son père. La jeune fille devait rebâtir toute sa vie par sa faute, mais comme si ça ne lui suffisait pas, il trouvait le moyen de l'humilier dés son premier jour... Lou était folle de rage! Elle qui tenait tellement a faire bonne impression, pour qui allait elle passer maintenant ? Qu'est ce qu'elle pouvait le haïr!

Comment allait elle faire? Lou baissa son regard sur son modique sac a main... Elle n'attendait qu'une chose, se retrouver seule pour pouvoir sauter sur son téléphone et cracher sa fureur aux oreilles de son père.
La blondinette fixa ses beaux yeux bleus sur Massie, sur son visage, un air franchement désespéré et honteux. La jeune fille ne savait plus quoi dire...

Invité

Massie et la jolie blonde venait à l’instant de pénétrer dans le hall du bâtiment. Il était imposant et quelque peu moderne. Il répondait aux attentes des étudiantes, bien que celles-ci auraient préférées une petite touche de glamour supplémentaire ! Massie regarda en direction de Lou, celle-ci scrutait l’endroit de ses ravissants yeux bleus-gris, certes, la résidence des Beta ainsi que celle des autres confréries n’était pas d’un grand luxe, mais elle avait tout de même son charme. Massie capta son attention et lui indiquant les pièces des différents couloirs qui émergeaient du hall où elles se trouvaient.

D’un signe de la main, elle indiqua le couloir qui se trouvait juste à la droite des deux demoiselles et lui dit :
-Alors, au bout de ce couloir tu trouveras la maison réservée aux Bêta Mu Omega, ce sont principalement les filles de première année.
D’un autre signe de la main, mais cette fois-ci orienté vers la gauche, elle lui indiqua l’autre maison de confrérie :
- Et de ce côté se trouve la maison de confrérie des Bêta Eta Psi, je pense que c’est à celle-là que tu fais partie non ? Ensuite elle regarda devant elle et lui dit :
-Si tu emprunte ces escaliers, tu te retrouveras chez les Bêta Epsilon Pi, dont je fais partie et réservé aux filles de troisième et quatrième année !

Ensuite Massie, entraînant Lou dans sa direction se dirigeait vers sa maison de confrérie qui était donc Bêta Eta Psi. Et en profita pour lui poser une question simple mais pas toujours évidente car elle porte un peu sur sa personnalité. C’était un moyen comme un autre d’en savoir un peu plus sur elle. Car indirectement le choix de la confrérie et de la maison de confrérie reflète notre personnalité. Elle ne serait pas chez les Betas si elle n’était pas un minimum « garce ». Toujours son sourire charmant aux lèvres, elle lui dit :

-Pourquoi as-tu choisis de faire partie des Bêta ? Excepté le fait que tu dois certainement être une garce bien sûre !

Un petit clin d’œil amical car Massie ne voulait pas qu’elle se sente insulté, mais si elle devait apprendre une chose, c’est bien que les Bêta ont la réputation d’être de vraies garces !

Ensuite vint le moment ou Massie aurait mieux fait de se taire, à peine lui a elle demandé comment cela se faisait-t-il qu’elle n’avait aucun bagage, que le visage de Lou changement complètement. Elle semblait déconcertée, avec une certaine colère dans sa voix. Massie la regardait très étonnée, de voir la charmante fille si souriante passé à la jeune fille perdue et désespérée ! Massie tenta de la rassurer mais elle n’avait pas été avertie d’une quelconque livraison de bagages ou quoique ce soit d’autre. Et apparemment son père était chargé de faire livrer ses affaires avant son arrivée. Elle hésitait un instant entre remonter à sa chambre et téléphoner au Doyen, car elle y avait laissé son portable, ou alors aller voir dans la chambre de Lou si par hasard ses affaires n’avaient pas été livrées durant son absence de ce matin. Elle opta pour la deuxième solution. Étant déjà dans le couloir qui menait à la chambre…

- Humm… Désolé, mais je n’en ai pas été avertie… Je crois que le mieux est d’allé voir jusqu’à ta chambre si tes affaires ont été livrée et si pas, nous montrons dans ma chambre, je téléphonerais au Doyen pour en savoir un peu plus ! Je suis sûre que ce n’est qu’un malentendus…

Invité

Massie était en train de faire visiter la résidence à sa nouvelle recrue, cette dernière écoutait attentivement et enregistrait chaque information émanant de la bouche de sa présidente. Les yeux de Lou balayaient chaque endroit, les encrant dans sa mémoire. Les jeunes femmes se dirigeaient vers la maison qui avait été attribué à Lou, celle des Bêta Eta Psi, lorsque Massie lui posa la question fatidique :

-Pourquoi as-tu choisis de faire partie des Bêta ? Excepté le fait que tu dois certainement être une garce bien sûre !

Cette question aurait facilement pu déstabiliser la personne à qui elle était adressé, beaucoup auraient prit cela comme une question piége, auraient hésité, n’auraient pas su quoi répondre de peur de se mettre leur présidente a dos. Il est vrai que cela pouvait être délicat, il fallait réussir à flatter l’égaux de la présidente, en vantant les mérites de cette sororité mais sans en faire trop pour ne pas passer pour un faillot ... Là était toute la difficulté. Mais Lou ne se laissa pas impressionner, elle ne se laissait jamais démonter !

D’une voix sereine, douce, presque chantante, mais toujours aussi sur d’elle Lou répondit à sa présidente.

« J’ai choisit les bêtas car c’est la confrérie la plus quottée, en plus de cela elle regroupe les plus belles femmes du campus or, je suis belle, riche, populaire et en plus de cela je suis intelligente et déterminée. Alors pourquoi chercher ailleurs ce qui semble avoir été créé pour moi ? »

Lou lança un petit sourire à la bêta qui se tenait devant elle. Bien entendu en plus de tout cela, la jeune blondinette était une vraie garce, il faut dire, elle avait eut de quoi s‘entraîner durant quelques années, et de merveilleux modèles a suivre. Aujourd’hui elle était maître en la matière, et elle aimait plutôt cela. Pour elle détruire les gens était d’un naturel très distrayant…

La jeune femme n’était pas du genre à se laisser démonter et encore moins bouffer par qui que ce soit. Déterminée, elle était prête a tout pour obtenir ce qu’elle voulait, et obtenait toujours ce qu’elle voulait ! Elle était toujours sur d’elle, parfois hautaine même. Elle ne laissait jamais paraître ses faiblesses, plutôt mourir…

Lorsque Massie lui apprit pour ses bagages, Lou n’en cru pas ses oreilles. Pour elle la terre sembla s’être arrêté de tourner, autour d’elle tout semblait devenir flou et disparaître, elle tournait, comme prise dans une spirale infernale… Très vite sa surprise et son incompréhension laissèrent place a de la colère. La colère…Un sentiment que la jeune femme connaissait très bien, enfant pourrie gâté, elle était devenue très colérique. Cependant il ne s’agissait pas de la même colère, bien que toujours tournée contre son père, celle là n’était pas un simple caprice mais plus une rage folle. Depuis quelques années son père faisait tout et n’importe quoi, les conséquences retombant sur sa chère fille, à croire qu’il faisait tout pour lui pourrir la vie, Lou Ann en était arrivé à un stade de raz le bol total. Elle n’en pouvait plus, ne voulait même plus entendre parler de lui…

Lou essayait péniblement de dissimuler sa déception et son désespoir mais ses yeux, ses petits yeux si expressifs, ils la trahissaient toujours…Massie essaya gentiment de rassurer la blondinette, mais cette dernière connaissait trop bien son père pour savoir qu’elles ne trouveraient rien dans cette chambre. Une fois de plus il l’avait oublié, la laissant dans l’embarras et l’humiliant une fois de plus.

La présidente des bêtas conduisit Lou jusqu’à la porte de sa chambre, se risquant la première, elle tourna la poignée et entra dans la chambre.
Comme Lou s’y attendait, celle-ci était déserte…

Invité

-Bonne réponse ! Je suis certaine que tu feras une excellente Bêta !

- Ne t’inquiète pas, nous allons monter à ma chambre, je téléphonerais au Doyen ! Ce n’est sûrement qu’un mal entendus...

- Désolé pour le désordre, mais je n'ai pas vraiment eu le temps de la ranger ce matin, enfin je suis sûre que tu sais ce que c'est et au moins tu n'es pas trop dépaysée en voyant ça !

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