the great escape
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nouvelle année, nouveau départ ...

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Augusto P. Da Volpedo
there's no place like berkeley
Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: nouvelle année, nouveau départ ... nouvelle année, nouveau départ ...  EmptyJeu 21 Oct - 18:52


nouvelle année, nouveau départ ...  2nbhagz nouvelle année, nouveau départ ...  2qtwqs0
Raphaëlle Moulin-Grandjean && Augusto Pelizza Da Volpedo


Crois, si tu veux, que des montagnes ont changés de place ; mais ne crois pas que des hommes puissent changer de caractère... proverbe persan




    Paris, capital de la mode, de l'amour et j'en passe. Avant tout, c'est une ville que j'affectionne tout particulièrement par rapport à certains souvenirs que j'ai ici. Après des heures de vol qui m'ont paru presque interminables, me voici enfin chez moi. Tout du moins, à quelques kilomètres de mon pays natal. La France est juste mon pays d'adoption. Tiens en parlant d'adoption, je tourne d'une quinzaine de centimètres mon visage de macho italien vers la droite pour vérifier qu'elle est toujours à mes côtés dans l'aéroport. Raphaëlle Moulin-Grandjean. C'est elle que j'ai " adopté " en tant que correspondante et qui a réciproquement fait la même chose il y a déjà près de six mois de cela. Je ne peux pas dire que l'entente est au beau fixe, que nous nous sourions sans cesse à nous en faire mal aux pommettes ni quoi que ce soit d'autre ... A vrai dire c'est même le contraire. Elle ne m'apprécie pas réellement ... Voire pas du tout. Quant à moi je ris doucement de la voir prendre sur soi pour ne pas exploser et me dire mes quatre vérités en face. Le fait est que je la pensais plus amusante que cela. Au fil du temps, j'ai découvert une jeune femme cultivée certes mais incapable de se dérider plus de trente secondes. Mince quoi, on n'a qu'une vie alors il faut en profiter au maximum avant d'avoir les deux pieds dans la tombe. Je me souviens que lors de son arrivée en Amérique, je suis allé la chercher. Jusque là rien de bien anormal vous me direz. Je l'ai même trouvé plutôt à mon goût malheureusement pour moi, elle n'a pas compris mes tentatives subtiles -ou pas- de séduction et elle s'est contentée de me harceler de question au sujet de l'université, des professeurs, du mode de vie des américains ... Ce qui ne m'enchanta guère. Oui je crois que j'ai été vexé de ne pas avoir su la séduire comme je le fais tout le temps avec les filles qui se présentent sur mon chemin. Bref, pour me venger -le mot est un peu fort, je le conçois- trois jours plus tard lors de sa rentrée officielle, je l'ai peu élégamment laissé au plein milieu d'un couloir afin qu'elle se débrouille toute seule pour trouver sa salle de cours. Aujourd'hui je regrette mon comportement de petit bonhomme vaniteux mais le problème est que je suis bien trop fier pour m'abaisser à m'excuser d'une quelconque manière que cela soit. Ce n'est juste pas dans mon genre. Un Pelizza Da Volpedo ne s'excuse pas, c'est comme ça et pas autrement. C'est mon éducation, je ne peux rien y faire. Pourtant je sais bien que si jamais je fais le premier pas vers elle, notre relation de correspondants ne pourrait que s'améliorer suite à cet effort. Mouais ... Faut encore que j'en réfléchisse. Pour le moment, je m'efforce de lancer la conversation histoire que l'on ne se retrouve pas muets comme des carpes durant le trajet qui va nous mener jusqu'au loft de mes parents. « Come on Raphie, un peu d'enthousiasme ! Tu n'es pas heureuse de retrouver ton pays ? »J'essaye de détendre au maximum l'atmosphère cependant Raphaëlle ne semble vraiment pas réceptive. Faire des efforts dans le vent n'étant pas mon loisir préféré, je m'enferme à mon tour dans un mutisme parfait. Un taxi nous attend et après avoir mis nos bagages dans le coffre, nous nous installons côté à côté à l'arrière de la voiture. Je donne mon adresse au chauffeur et plonge mon regard par la vitre pour regarder le trafic routier parisien. Puisque ma correspondante ne me parle pratiquement pas, je ne vais pas une nouvelle fois m'engager dans un monologue.

    Après près de quarante cinq minutes en voiture, nous arrivons dans le XVIème arrondissement et quelques minutes plus tard, dans la rue où le loft se trouve. Je paye le chauffeur de taxi en lui laissant un pourboire avant d'ouvrir le coffre pour prendre la plus grosse valise de Raphaëlle ainsi que mes propres affaires. Je lui laisse ses autres sacs plus petits. Oui, malgré mon sale caractère, ma bonne éducation refait surface très rapidement et en bon gentleman que je suis, je pense à elle. Je tape le code pour entrer dans l'immeuble et un instant plus tard, nous pénétrons dans le loft que mes parents ont à Paris. Je me tourne vers ma jolie correspondante pour la regarder et tenter de deviner ce qu'elle pense de son nouveau chez elle. « Voilà, tu peux désormais considérer que tu es ici chez toi. Enfin évite tout de même de foutre le zouk, je n'ai pas envie de jouer la femme de ménage. » Dis-je avec un léger sourire ironique. Je la taquine, cela se voit comme le nez au milieu de la figure, néanmoins avec Raphie, je ne sais pas si elle va comprendre la subtilité de cette trace d'humour. Finalement, je lui fais un signe de la tête afin qu'elle me suive tout en reprenant dans mes mains les bagages. Une fois au premier étage, je pose ma valise dans le couloir tout en continuant par la suite mon chemin. J'ouvre la porte qui se situe tout au fond et laisse passer la jeune femme pour qu'elle puisse découvrir sa chambre. A vrai dire c'est la chambre de Francesca, ma sœur. Quand elle a su que je prendrai le loft en France, elle m'autorisa à utiliser sa chambre pour Raphaëlle. Les murs sont de la couleur pêche. Je vais poser la valise au pied du lit avant de me retourner. « C'est ta chambre. La porte à gauche donne sur ta salle de bain personnelle. » Chez les Pelizza Da Volpedo, chaque enfant à sa propre chambre avec la salle de bain qui va avec. Je ne sais pas si Raphaëlle est habituée à ce luxe ... Chez nous, c'est juste normal. Limite monnaie courante. Je me dirige vers la porte pour partir. N'ayant pas d'affinités particulières l'un envers l'autre et sachant pertinemment qu'elle ne me porte pas dans son cœur, il me semble bien difficile de rester avec elle plus longtemps. « Bon je vais te laisser t'approprier les lieux. Je suis dans ma chambre au cas où ... » Au cas où elle aurait besoin de moi ? Faut pas rêver mon Gusto. Je referme doucement la porte de sa chambre avant de me diriger vers la mienne. Nouvelle année, nouveau départ ...

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MessageSujet: Re: nouvelle année, nouveau départ ... nouvelle année, nouveau départ ...  EmptyDim 24 Oct - 13:27

    Home sweet home... Goodbye United States, Rebonjour chère France...Après des mois passés dans le pays de mes rêves, me voilà de retour de l'autre côté de l'Atlantique. Je rentrais donc chez moi. Enfin chez moi....Disons plutôt que je retournais dans la ville qui m'avait adoptée depuis que j'avais eu mon bac: Paris. Beaucoup me disent que la capitale Française est la ville de l'amour, qu'elle est magnifique, blablabla, pourtant je ne suis pas tombée amoureuse de Paris. Il faut dire que je viens du Sud, de Carcassonne, alors arriver dans une ville où la pollution et les gens irritables règnent en maître, ce n'est pas facile de s'adapter. Mais il faut croire que dans la vie on s'habitue à tout et je me suis donc faite à cette ville. Cependant ce serait mentir de ne dire que je n'ai développé aucun sentiment d'affection pour Paris. J'étais même la première étonnée de le voir. Comme quoi, mon séjour aux Etats-Unis m'aura apporté un tas de choses, comme me rendre compte que je me suis tout de même attachée à la capitale française, même la dame de fer me manquait, alors qu'avant je ne pouvais pas me la voir! Je pourrai donc être heureuse de retourner en France mais, car oui, il y a toujours un mais dans n'importe quelle histoire: Je ramenais avec moi des « bagages » supplémentaires. Et quels bagages! Tous remplis d'un sérieux problème! Parlons de celui que je dois supporter juste à côté de moi: Augusto Pelizza Da Volpedo. Assise au bord de l'avion qui nous emmenait à Paris, je m'imaginais un instant à me débarrasser de ce bagage en le jetant dans le vide. L'idée qu'il termine sa vie au fin fond de l'Atlantique me fit sourire. Mais était-ce bien raisonnable? Aime ton prochain comme toi-même, dit-on...J'avoue que cette philosophie, je la jetterais bien, en même temps qu'Augusto dans l'Atlantique. Cette idée ne quitta pas ma tête jusqu'à ce qu'on atterrisse, et c'est une fois qu'on avait posé les pieds sur la terre française, que je regrettais déjà amèrement de ne pas avoir mis en plan en exécution. Décidément je suis trop sage! Rien à voir avec ce cher Augusto! Je pourrai me poser la question: Comment deux personnes aussi différentes se retrouvent ensemble? Mais en réalité, je ne m'interrogeais pas à ce sujet, puisque je connaissais déjà la réponse: Moi, oui, c'était moi qui était responsable de tout ça! Alors même si je ne supportais de moins en moins ce Augusto, il fallait que j'assume mon erreur! Dans quelques mois, mon enfer prendra fin...adieu Augusto. Moi qui étais heureuse de le rencontrer, je le suis encore plus à l'idée de ne plus jamais le revoir. Contradictoire? Il y a un peu plus d'un an lorsque La Sorbonne nous a parlé du programme d'échange avec l'université de Berkeley, j'ai tout de suite sauté sur l'occasion. Depuis le temps que je voulais aller aux Etats-Unis, c'était maintenant ou jamais. Et pour rendre ce projet plus attractif, l'université a proposé l'idée des correspondants: quelques mois avant le départ des français aux Etats-Unis, ils auront pu discuter avec les étudiants américains. J'ai trouvé cette proposition fantastique, car oui, avouons-le, je trouvais là, une nouvelle possibilité d'analyser une personne. Certains aiment faire du sport pour passer le temps, moi c'est l'analyse! Et la philosophe qui est en moi, ne voulait pas tomber dans la facilité, je souhaitais faire face à un objet d'étude qui me semblait dur à mes yeux. Alors, lorsque la fiche de tous les correspondants américains est arrivée, j'ai choisi la personne qui m'avait l'air d'être l'opposé de moi. Certes, c'était un gros risque que je prenais, mais j'aimais relever les défis, et puis j'avais une bonne intuition, j'étais sûre que tout se passerait bien et que derrière cette description qui me laissait croire que ce Augusto était un emmerdeur de premier, se cachait un être complètement différent. J'étais donc pressée de m'envoler pour San Francisco! Mais mon excitation est vite redescendue dès les premières heures passées avec cet étudiant américain! Dès que je suis arrivée à San-Francisco, mon premier réflexe a été de bombarder Augusto de questions sur l'université. Et j'ai eu l'impression que je lui prenais la tête avec toutes mes interrogations. Mais quoi de plus normal de poser ce genre de questions quand on débarque dans un nouveau pays? Enfin, peut-être quoi de plus normal à mes yeux? Car j'ai appris par la suite, que la plupart des français, leurs premières questions avaient été les endroits les plus déments pour faire la fête! C'est tellement secondaire! Ce n'est pas la fête qui te permettra de te trouver un avenir! Le coup de grâce a été donné trois jours plus tard, lorsqu'il m'a laissé comme un sac à patates en plein milieu de l'université! Mais quel abruti! Son boulot de correspondant, ce n'était pas justement de me faire le tour des lieux? Je me voyais déjà lui faire la même chose lorsqu'il viendrait étudier à La Sorbonne. Et depuis ce jour, notre relation ne s'est jamais améliorée, bien au contraire, dès que je le vois, j'ai envie de lui balancer ses quatre vérités, mais depuis le mois de février, RIEN, rien n'est sorti de ma misérable bouche. Pourtant le remettre à sa place lui ferait du bien, si seulement je n'avais pas ce côté timide, cela faire belle lurette que je lui aurais fait part de ma façon de pensée!

    Me voilà donc de nouveau à l'aéroport que j'avais quitté en février. Je marchais dans le silence le plus total, pensant à ce qu'il m'attendait: vivre aux côtés d'Augusto! Décidément, en ce moment, je n'ai pas de chance! Lorsqu'en février j'ai quitté Paris, j'ai également quitté ma chambre universitaire, je pensais pouvais la récupérer sans aucun problème, ce ne fut pas le cas! Je me retrouvais donc SDF, jusqu'à ce que mon correspondant me propose de cohabiter avec lui dans le loft de ses parents. Est-ce un acte désintéressé ou un moyen de plus pour me faire vivre un enfer? Je n'ai pas pris le temps de trouver une réponse à cette interrogation, il me fallait un logement au plus vite, donc j'ai accepté. Mais, à peine mes pieds avaient-ils frôlé le sol de l'aéroport que je regrettais déjà d'avoir accepté de vivre avec lui. Peut-être pouvais-je le semer?

    Augusto: « Come on Raphie, un peu d'enthousiasme ! Tu n'es pas heureuse de retrouver ton pays ? »Bon pour le semer, on verra ça plus tard! A croire qu'il me surveille pour être sûre que je ne lui échappe pas! Et puis c'est quoi cette manie de m'appeler Raphie? Le surnom n'est-il pas une forme d'attention particulière que l'on donne à quelqu'un? Entre lui et moi, il n'y a aucune sorte d'affection! Je veux qu'il m'appelle Raphaëlle. RAPHAELLE. Mais encore une fois, je ne protestai pas et restai muette. Et à sa question, j'aurais pu lui répondre que j'étais contente de retrouver mon pays mais que le seul détail qui gâchait tout était sa présence. Mais de nouveau, je ne disais rien, et hochai mollement ma tête. Le trajet en taxi ne fut pas plus passionnant, on resta silencieux, je contemplai par la fênetre les paysages que j'avais quitté quelques mois plus tôt. Ce trajet a dû durer en tout et pour tout quarante cinq minutes, et pourtant j'ai cru que ça avait duré six heures. Ça m'avait épuisé! Le taxi s'arrêtait au XVIème arrondissement! Woah fut ma réflexion. C'était l'un des arrondissements les plus prestigieux de la capitale, on le surnomme le ghettos des riches. On y trouve de nombreux musées et des lieux remarques comme le Trocadéro! Le Palais de Chaillot est l'un de mes monuments préférés de la ville et on est proche du VIIème arrondissement, là où se trouve le champ de mars avec la Tour Eiffel. J'étais de nouveau étonnée de voir mon excitation à l'idée de revoir la dame de fer. Et il faut croire que je n'étais pas au bout de mes surprises, puisque spontanément, Augusto prit le soin de prendre ma grosse valise et de me laisser porter les sacs les plus légers. J'aurais pu le remercier, mais après tout, c'était la moindre des choses qu'il fasse ce geste, non? Lorsque je fis mes premiers pas dans le loft, j'étais époustouflée, je devais reconnaître que l'endroit était magnifique, mais je tenais néanmoins à ne ne pas montrer mon enchantement; car Augusto se serait senti fier en pensant m'avoir trouvé un lieu splendide où passer mes jours.

    Augusto: « Voilà, tu peux désormais considérer que tu es ici chez toi. Enfin évite tout de même de foutre le zouk, je n'ai pas envie de jouer la femme de ménage. »  Essaierait-il de faire de l'humour? Certains disent que je n'ai pas le sens de l'humour, je leur réponds que mon humour est différent du leur, j'ai un humour plus subtil. Je me contentais donc de glisser un sourire crispé sur mon visage. La visite de mon nouveau domicile se poursuivait et prit fin lorsqu'on arriva dans une pièce très belle couleur pêche.

    Augusto: « C'est ta chambre. La porte à gauche donne sur ta salle de bain personnelle. » 

    Woah! Cette fois-ci, je n'ai pas réussi à cacher mon émerveillement. Je n'étais pas habituée à un tel luxe. Quand j'étais à Carcassonne, on avait qu'une seule salle de bain et je partageais ma chambre avec mon frère jumeau. Et même quand je vivais dans ma chambre universitaire à Paris, je partageais la salle de bain avec cinq autres personnes. C'est pas mal! me dépêchais-je à dire d'un ton blasé, afin qu'il ne remarque pas mon admiration.

    Augusto: « C'est ta chambre. La porte à gauche donne sur ta salle de bain personnelle. »  Augusto quitta la pièce et je fis un tour de la chambre et de la salle de bain, tout était splendide, il fallait que je le reconnaisse. Et puis, je devais même avouer que c'était sympa de sa part de me laisser loger ici, alors qu'il aurait pu ne pas se soucier de moi. C'était bien la première fois que j'avais de la reconnaissance pour ce garçon et après avoir tourner pendant dix minutes dans ma chambre, je décidais tout de même d'aller le rejoindre pour le remercier.

    La porte de sa chambre était entre-ouverte, je restai quelques secondes plantée devant. Depuis notre rencontre, on n'avait pas beaucoup parlé, et je ne savais jamais comment m'y prendre avec lui. Je frappai à sa porte et laisser apparaître ma tête à l'embouchure de ma porte. Euh...euh.... C'est bien! Continue à bégayer comme ça et il va te considérer plus débile qu'il le pensait. Je respirai profondément.Merci de me loger. C'est un chouette lieu. Alors que j'aurais pu m'arrêter là, je poursuivais mon discours. Même si je suis reconnaissante que tu m'héberges, n'espère pas que je t'apprécie! Il ne faut pas pousser mémé dans les orties! Déjà, c'est quoi cette expression de merde que je viens d'utiliser? Plus débile, tu meurs! Et ensuite, c'était la première fois que je lui disais clairement que je ne l'appréciais pas. L'avantage était donc que j'osais enfin lui dire le fond de ma pensée. L'inconvénient, c'est que pour une fois qu'on aurait pu avoir une discussion calme et posée, j'ai tout fait foirer. Mais bon, c'était le moment que tout ça sorte. Je suis comme un diesel, je suis longue à démarrer(pour le coup, j'ai été très longue), mais une fois partie, on ne m'arrête plus.

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Augusto P. Da Volpedo
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: nouvelle année, nouveau départ ... nouvelle année, nouveau départ ...  EmptyMar 2 Nov - 21:00






    Avoir une correspondante est a priori quelque chose de plutôt sympathique. Je me souviens du jour où l'on nous a demandé si nous étions volontaires pour accueillir et nous occuper à plein temps d'un français ou d'une française. Étant dans un bon jour et surtout d'une générosité extrême, j'avais inscrit mon nom sur le formulaire. L'avantage d'être dans la confrérie la plus prestigieuse de l'université c'est que l'on ne vous demande pas de justificatifs sur le pourquoi du comment vous voulez avoir un français avec vous durant les prochains mois. Et heureusement pour tout dire car j'aurai été bien incapable de justifier quoi que ce soit. A la base, je souhaitais pouvoir choisir moi-même une personne -une fille de préférence- pas trop frigide, que je pourrai séduire sans trop de difficultés et avec qui je m'amuserai quelques semaines avant de la laisser tomber. Mon mode de fonctionnement est loin d'être galant mais que voulez-vous. L'homme est un prédateur et la femme une proie, ce n'est pas de ma faute. Bref, ma première déception survint lorsqu'on nous annonça que finalement nous n'aurions pas notre mot à dire concernant les correspondants c'était eux et seulement eux qui nous choisiraient. Dans quelle galère venais-je de me mettre ? Moi qui avais pensé prendre la plus belle fille du voyage, j'allais très certainement me retrouver avec l'intello de service, avec de grosses binocles et des furoncles sur tout le visage ... Ô joie. Sur ces trois critères, les deux tiers se sont révélés plus que faux. Raphaëlle ne porte pas de lunettes et elle a un visage qui frôle la perfection. Cependant, le côté intello est bel et bien présent chez elle. A vrai dire, je ne saurai dire si je l'ai déjà vu éclater de rire. Cela doit lui arriver mais pas en ma présence. Quand je suis avec elle, j'ai le droit à une tête de six pieds de long, à des froncements de sourcils à répétition mais en aucun cas à un sourire ou ne serait-ce qu'à un semblant de sourire. Je ne m'en formalise pas car j'ai bien l'impression que cette demoiselle est rancunière. Je me doute bien qu'elle ne digère pas beaucoup -voire pas du tout- cette histoire de l'avoir abandonné dans l'un des couloirs de Berkeley. Je n'y peux rien, elle m'avait exaspéré avec ses questions à répétition. Je n'étais franchement pas dans de bonnes dispositions cette journée là pour l'écouter blablater comme une pie. Au lieu de l'envoyer vertement sur les roses, j'ai tout bonnement préféré la laisser en plan dans l'université. Après coup, je dois bien avouer que ma réaction a été bête et méchante. Mais je ne suis pas quelqu'un de gentil, il faudrait que Raphie se le mette dans le crâne. Et aussi qu'elle comprenne qu'il est hors de question que je rampe vers elle tel un chiot pour quémander son pardon afin que notre relation devienne plus amicale. Croire en une telle possibilité c'est juste croire que les miracles existent. J'espère pour elle qu'elle n'espère un revirement de situation de ce genre car elle risque de l'attendre longtemps et d'être déçue. Toutefois, je ne suis pas stupide. Je me doute bien que ma chère correspondante doit avoir en tête un projet de vengeance quelconque plutôt que des excuses de ma part. Le tout maintenant est de surveiller mes arrières et de rester sur mes gardes le peu de fois où nous serons ensemble. Quoi qu'il en soir, nous voilà à présent chez moi. Enfin peut-être devrais-je dire chez nous ? Euuuh ... Non, ce loft reste mon chez moi. Elle n'est que l'invitée. N'allez pas croire que j'ai proposé cette cohabitation de gaieté de cœur. Au contraire. Je ne m'imaginais pas une minute dans un neuf mètres carrés alors j'ai directement proposé à la jeune française de venir habiter dans un espace ... Plus grand. A vrai dire, lorsque j'avais formulé ma proposition, je pensais qu'elle allait refuser fermement, préférant retrouver sa minuscule chambre d'étudiante. A mon grand étonnement, elle avait accepté car elle n'avait plus d'endroit où se loger. Bon ... Pris à ton propre jeu mon vieux Gusto, t'as plus qu'à assumer maintenant. Une fois que nous sommes entrés, je lui ai brièvement fait la présentation du rez-de-chaussée en tentant une petite touche d'humour. Vu le regard et le sourire forcé que Raphaëlle me lança, je compris immédiatement que les mois qui allaient suivre ne seraient vraiment pas de tout repos. Allez, zen mon gars, tu finiras bien par la délurer un peu cette française ! Franchement, j'en doutais de plus en plus. La visite se termina avec la pièce qui intéressait sûrement le plus la brunette à savoir sa chambre. Un Woah ! suivit d'un C'est pas mal ! parvint jusqu'à mes oreilles. Essayait-elle de masquer ce qu'elle pensait réellement ? C'est en effet, ce que ces deux petites phrases semblait signifier. Elle ne voulait pas flatter mon égo sur dimensionné apparemment et j'avoue que cela m'amusait. Un léger sourire ironique flotta sur mes lèvres pendant une fraction de seconde. Puis j'ai quitté sa chambre pour la laisser tranquille et m'offrir un quart d'heure de calme à moi aussi.

    Alors que j'étais plongé la tête la première dans mon grand sac de voyage, j'entendis sur le bureau mon cellulaire vibrer. Si il s'agissait de Raphaëlle qui s'était déjà perdue dans le loft, il est clair et net que je la laisserai se débrouiller toute seule pour retrouver son chemin. Je ne suis pas un GPS que diable ! Ce n'est pas le nom de ma correspondante française qui s'est affiché sur mon écran mais celui de mon jumeau, Sandro. Qu'est-ce qu'il me veut celui-là ? Il vérifie que je ne suis pas mort et qu'il ne va pas avoir une plus grosse part de l'héritage ? Pensée peu charitable pour mon frérot mais il faut dire qu'il n'en a pas pour moi donc c'est donnant donnant. Son message et bref mais très clair : Il arrivera certainement bientôt à Paris avec Francesca. Je pensais être débarrassé d'eux durant plusieurs semaines et les voilà qu'ils se mettent à me persécuter en me poursuivant jusqu'en France ! Ne prenant même pas le temps de lui répondre, j'ai finalement jeté avec négligence mon téléphone sur mon lit. Et c'est à ce moment là précis que Raphie choisit de revenir vers moi. Je me suis tourné vers elle, le visage sombre, encore hanté à l'idée de devoir supporter les deux autres Pelizza Da Volpedo d'ici deux - trois jours. Elle commença par bégayer et l'un de mes sourcils se leva. Signe d'incompréhension et/ou d'impatience. Elle dut reprendre ses esprits rapidement car elle me remercia pour mon hospitalité. Franchement, il n'y a pas de quoi car je ne l'ai pas fait par bonté d'âme. Alors que j'allais lui tourner le dos pour poursuivre mon rangement -oui je pensais que la discussion était close- Raphaëlle me surprit en me débitant un flot de paroles assez dures. Depuis le temps que je cherchais à la faire sortir de ses gonds, j'avais enfin réussi. « C'est bien la première fois que tu es aussi sincère avec moi. Tu t'en rends compte ? » Mon ton était neutre, toutefois un soupçon d'intérêt venait de s'allumer dans mes yeux. Cette Moulin-Grandjean n'était pas aussi fade, ni aussi effacée qu'elle le laissait paraître. Elle savait aussi l'ouvrir quand quelque chose la dérangeait ?! L'air de Paris devait lui faire du bien et ce n'était pas pour me déplaire. Au contraire, grâce à son intervention musclée, elle venait de me faire oublier le message de mon frère et les dégâts que ce genre de sms pouvait avoir sur mon caractère de chien. Je lui en étais reconnaissant. Mais pas question de lui avouer. A la place, je me suis assis sur ma chaise de bureau, en lui faisant un léger signe de la main afin qu'elle vienne prendre place à son tour sur l'un des poufs de ma chambre, sur le lit ou alors qu'elle reste debout. L'occasion était trop belle de la voir se dévoiler pour que je la laisse repartir comme si de rien n'était. J'ai donc attendu avec patience qu'elle veuille bien me rejoindre avant de reprendre une nouvelle fois la parole. « Maintenant que tu es là, dis-moi ce que tu as sur le cœur. Insulte-moi, crache-moi au visage ce que tu veux, crie-moi dessus parce que je t'ai laissé dans ce foutu couloir. » Je la laissais maîtresse de son destin. Soit elle osait enfin me dire tout ce qu'elle avait gardé en elle, soit elle se renfermait une nouvelle fois dans sa carapace de petite fille timide et peureuse. Si elle choisissait cette deuxième option, il est clair qu'elle perdrait définitivement tout attrait à mes yeux. Un peu de caractère ne fait pas de mal et dieu sait que Raphaëlle en manquait cruellement. Je devais dès à présent la prendre en main afin que la chrysalide devienne un joli papillon.
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MessageSujet: Re: nouvelle année, nouveau départ ... nouvelle année, nouveau départ ...  EmptyLun 15 Nov - 18:46

    Désolée, c'est très court...

    C'est dans ce genre de moment que j'aimerais être une superbe scientifique qui aurait trouvé la solution pour créer la machine du temps. Hop, il aurait suffi que je grimpe dedans, que j'accélère jusqu'à la fin de l'année et bye bye Augusto. Certes, tout mon semestre aux Etats-Unis était passé vite, mais je n'avais pas été obligée de cohabiter avec mon cher correspondant. Le loft était assez grand, alors avec un peu de chance on se croiserait très peu. Bon ok, avec énormément de chance! Mais qui sait? L'air parisien adoucira peut-être Augusto? Oui, je sais, je suis une éternelle optimiste qui pense que dans chaque être humain se cache une énorme bonté. Malheureusement, je perds souvent mon temps à vouloir trouver du bon en tout le monde. Exemple le plus flagrant: Augusto! Et je crois que peu importe les choses que je fasse, ce gars n'a rien de bon en lui. C'est peut-être pour ça, que malgré son caractère merdique, je ne pouvais pas être totalement indifférente au jeune homme, je voulais en savoir plus, comment pouvait-on être aussi mauvais?

    En attendant d'avoir le fin mot de l'histoire, je décidais de le remercier, et par la même occasion de mettre les choses au clair.

    Augusto:  « C'est bien la première fois que tu es aussi sincère avec moi. Tu t'en rends compte ? » 

    Il marquait un point! Depuis le jour où il m'avait laissé en plan à Berkeley, j'ai eu maintes et maintes fois de lui dire ma façon de penser, mais ma timidité me l'empêchait. Je m'étais promis qu'un jour, je le ferai et sans que ça me prévienne, c'était enfin arrivé. Mais il faut croire que cela n'était pas assez pour Augusto, il ne loupa pas l'occasion de me provoquer une fois de plus.

    Augusto:   « Maintenant que tu es là, dis-moi ce que tu as sur le cœur. Insulte-moi, crache-moi au visage ce que tu veux, crie-moi dessus parce que je t'ai laissé dans ce foutu couloir. »
     


    Je restai un instant immobile. Clairement, il voulait que je lui balance tout ce que j'avais en moi. Mais avait-il un minimum conscience de tout ce que je lui reprochais? Si je m'arrêtais là, la cohabitation entre lui et moi pourrait bien se passer, mais notre relation n'évoluerait en rien. Je resterai toujours la pauvre fille qu'il aime bien faire chier. Si je décidais enfin d'être honnête avec lui, les choses risquent de dégénérer mais peut-être qu'après ce règlement de compte, on pourrait repartir sur de bonnes bases! On peut toujours rêver!

    Tu veux que je te dise ce que je ressens envers toi? Tu le veux? Tu le veux vraiment?

    Bon il faudrait peut-être que j'arrête de répéter la même chose avant qu'il me prenne pour une demeurée, et me lancer. Il avait beau être chiant, il n'allait pas non plus m'étrangler à mains nues...enfin je ne pense pas!

    Tu représentes tout ce que je n'aime pas. Tu n'es qu'un petit merdeux prétentieux! Comme ta vie est minable, tu t'amuses à provoquer les autres. J'aurais presque envie te de dire continue à faire chier ton monde, car c'est certainement la seule chose qui pimente ta vie. Je suis peut-être à tes yeux, une pauvre fille, mais quand je te regarde, je me dis que finalement je m'en sors plutôt bien. Et..

    Je m'arrêtai net! Woah ça fait du bien de vider son sac! J'avais presque envie de sauter de joie tellement j'étais soulagée, je me sentais légère, un poids venait de s'envoler. Je crois même que je pourrais continuer pendant des heures, mais j'avais toujours quand-même cette peur qu'il me foute dehors.

    Mais toi, dis-moi, dis-moi pourquoi tu as ce caractère à la con? Il s'est passé un truc dans ta vie, c'est ça? Parce que c'est impossible d'être un connard à ce point-là sans raison?

    Mince, je n'avais pas dit qu'il fallait que je m'arrête avant qu'il me mette à la porte? Tant pis, je me sentais pousser des ailes, donc quoiqu'il arrive, je pourrai m'envoler très loin.
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Augusto P. Da Volpedo
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: nouvelle année, nouveau départ ... nouvelle année, nouveau départ ...  EmptyDim 26 Déc - 19:06



    « Tu veux que je te dise ce que je ressens envers toi? Tu le veux? Tu le veux vraiment? » En moins de dix secondes, Raphaëlle venait de me poser trois fois la même question. Qu'est-ce que c'est que cette manie de jouer au perroquet à répéter sans cesse la même chose ? Elle souffre d'un toc ou alors d'une maladie vraiment étrange si vous voulez mon avis. Surtout qu'en plus, je venais de lui certifier une minute auparavant qu'elle pouvait me sortir tout ce qu'elle souhaitait à mon compte. Ses questions ne sont alors que purement rhétoriques et à la fois réellement agaçantes. J'aurai pu aisément lui dire qu'elle commençait sérieusement à m'ennuyer mais eu lieu de ça, j'ai préféré hocher vaguement la tête accompagné d'un signe de la main qui lui signifiait qu'il était temps qu'elle continue son blabla avant que je ne perde patience. Je n'avais pas le moins du monde peur des reproches -voire des insultes- qui fuseraient d'un instant à l'autre. A vrai, ce serait juste un remake des critiques que j'avais pu entendre durant toute mon enfance ou bien encore mon adolescence. Raphie penserait certainement qu'elle serait la première à contrarier le grand augusto pelizza da volpedo ... Alors que non. Autant la laisser dans ses illusions si cela pouvait l'arranger. J'attendais patiemment qu'elle dégaine la première toutes les horreurs que je pouvais bien lui inspirer ... Je dois avouer que sur ce coup là, je ne fus pas déçu par son audace manifeste. « Tu représentes tout ce que je n'aime pas. Tu n'es qu'un petit merdeux prétentieux! Comme ta vie est minable, tu t'amuses à provoquer les autres. J'aurais presque envie te de dire continue à faire chier ton monde, car c'est certainement la seule chose qui pimente ta vie. Je suis peut-être à tes yeux, une pauvre fille, mais quand je te regarde, je me dis que finalement je m'en sors plutôt bien. Et.. » Moi qui lui demandais d'être franche et directe, je n'avais pas soupçonné qu'elle pouvait l'être autant. Pour être tout à fait honnête, elle m'impressionnait presque. Oui presque mais pas complètement tout de même. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle n'avait pas osée aller jusqu'au bout de sa pensée en une seule traite. Non, il fallait qu'elle se soit arrêtée en plein milieu de l'une de ses phrases et qu'elle me jette un regard anxieux comme si j'allais me jeter sur elle pour la frapper. A cause de cette hésitation, ma chère correspondante perdait en crédibilité. Dommage parce qu'à part ce faux pas, elle ne s'en sortait vraiment pas trop mal. Elle avait d'ailleurs raison sur plusieurs points. Oui je suis prétentieux comme pas possible, fier de mes origines, fier de ma petite personne ... mon estime pour moi même était immense, je le conçois et je ne m'en suis jamais caché. Il est vrai aussi que m'acharner sur certains ou certaines est un passe temps fort agréable. Surtout quand il s'agit de proie aussi facilement maniable que Raphie. Toutefois, je vais éviter de lui dire ce genre de chose, sinon elle serait capable de venir m'égorger pendant mon sommeil. Avant qu'elle ne poursuive ses accusations, je ne pus m'empêcher de laisser échapper un « Hmm, intéressant. »

    « Mais toi, dis-moi, dis-moi pourquoi tu as ce caractère à la con? Il s'est passé un truc dans ta vie, c'est ça? Parce que c'est impossible d'être un connard à ce point-là sans raison? » Merde. Elle venait de toucher un point sensible sans que je ne lui en donne la permission. L'espace d'une fraction de seconde, un éclair de souffrance passa dans mon regard mais ma maîtrise de mes émotions me permit de garder mon visage impassible. Aucune trace de sentiment quelconque n'était visible. A croire que rien ne me touchait. C'était pourtant tout le contraire. Il était juste hors de question que je me confie à elle. Ou à qui que ce soit au passage. Les confessions en tout genre, c'est bon pour les femmes qui n'ont rien d'autre à faire. Avant de daigner lui donner une réponse, j'ai croisé mes mains derrière ma nuque tout en laissant mon regard vagabonder sur son visage. S'attendait-elle à ce que je baisse la garde et que je m'ouvre à elle ? Si tel était le cas, j'allais la décevoir. « T'es bien gentille, mais je ne t'ai pas prise sur mon toit pour avoir des séances de psy gratuites. Laisse ma vie comme elle est. De toute manière, tu la trouves minable il me semble. » Bon, ça c'est fait. A présent, elle comprenait sans détour qu'il n'y aurait pas de confidences de faites entre nous. Tout du moins, pas de ma part. Silencieux, face à elle, je savourais ma petite victoire. D'ici quelques secondes, il est plus que probable qu'elle s'écrie : je le savais, tu me caches quelque chose sur toi. Je veux savoir quoi ! Une nouvelle fois, elle n'obtiendrait rien de moi. Lui adressant un sourire sarcastique, je me suis mis à la questionner. Chacun son tour après tout. « Je m'interroge. Tu me détestes et pourtant, tu as accepté de cohabiter avec moi durant plusieurs mois. Il aurait été tout aussi aisé de t'arranger pour vivre sous le même toit qu'un de tes amis français. De t'arranger avec l'administration pour être logée dans une résidence étudiante. Alors pourquoi avoir accepté ? » N'ayant pas répondu à ses propres questions, je me doutais bien qu'elle n'allait pas faire l'effort de répondre à la mienne. C'était de bonne guerre. Je me suis donc étiré avant de me lever et d'ouvrir en grand la porte de ma chambre. Puis, je me suis retourné vers elle. « J'ai faim, je descends. » Augusto Pelizza Da Volpedo ou l'art de surprendre. Les bonnes manières voudraient que je ne quitte pas la pièce tant que la conversation n'était pas terminée. Je savais que Raphaëlle me suivrait jusqu'à la cuisine si jamais elle voulait la continuer. Et la connaissant un minimum, il était clair qu'elle ne me laisserait pas avoir le dernier mot aussi facilement.


    hs : pas de problème & pardon pour le retard.
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Augusto P. Da Volpedo
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