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 |  Sujet: Des explications attendu... {WILLIAM} Dim 29 Mar - 14:37 | |
|   And so the lion fell in love with the lamb. Ce mardi-là une semaine aprés le bal .... Une première. Jamais une journée n’avait aussi mal commencé. La nuit agitée de cauchemars fut suivie d’un réveil douloureux. Tombée de son lit, Lubbilly avait amorti sa chute avec son petit derrière. Qui était à présent fort douloureux. S’en suivraient des bleus tenaces, à n’en pas douter.
Un coup d’œil au radio réveil posé sur sa table de nuit lui apprit qu’elle était en retard pour son cours de littérature anglaise. Malheureuse. Jamais elle ne pourrait entrer après le début du cours. Dans un soupir, elle se redressa en essayant de ne pas tituber. Un ivrogne n’aurait pas été pire. Décidément, cela n’allait pas être sa journée.
Lubbilly attrapa sa trousse de toilette et partit vers la salle de bain commune à la chambre. Une bonne douche chaude allait sûrement la revigorer. En vain. Ses muscles se détendirent un peu sous la chaleur de l’eau, mais le contre coup de sa chute se faisait sentir. Des douleurs légères apparurent dans ses bras tandis qu’elle sortait en attrapant sa serviette. Elle s’enroula dans celle-ci puis attendit que l’eau s’évapore d’elle-même, lentement. Lubbilly n’aimait pas s’essuyer en frottant comme une forcenée. Elle adorait laisser sa peau sécher à son rythme. Sa serviette chaude fermement serrée autour d’elle, elle retourna dans sa chambre, sa trousse en main. Elle rangea celle-ci puis entreprit de s’habiller. Il faut dire qu’Lubbilly ne prenait pas des heures à choisir ses habits. Le premier jeans et pull qui passaient faisaient amplement l’affaire. Elle enfila rapidement ces vêtements puis démêla ses cheveux distraitement.
Il devait être presque 10h à présent. Le cours de littérature se finirait dans une vingtaine de minutes et Lubbilly pourrait se rendre avec les autres au cours suivant. Elle se demandait a qu'elle cours IL était oui la jeune femme devenait complétement acrro a William. Comme si de rien n’était. N’ayant pas faim, elle décida de s’avancer dans ses lectures. La pile grandissait au fil des semaines et les échéances se rapprochaient de plus en plus. Installée dans son lit, le dos appuyé contre un coussin redressé, elle se plongea dans la lecture.
Le téléphone résonna soudain, tirant Lubbilly de sa lecture. Elle se pencha vers la table de nuit pour attraper celui-ci. Un numéro inconnu s’affichait. Lubbilly hésita puis décrocha finalement. C’était Anna, sa grand mère. La vieille dame était encore vivace pour son âge. Toute enjouée, celle-ci lui apprit qu’elle se rendrait chez les parents de Lubbilly le weekend qui venait. Lubbilly soupira. Encore un weekend passé seule. Elle n’allait pas se joindre à sa grand-mère. Elle ne le faisait jamais. S’excusant auprès de celle-ci, elle lui expliqua qu’elle avait énormément de travaux à faire. Une excuse pas entièrement fausse. Qui tombait à point nommé. Lui promettant de passer dans la semaine, elle raccrocha.
Lubbilly savait très bien qu’Anna n’approuvait pas son comportement. Elle aurait plus qu’attendue que la jeune fille se joigne à elle pour son voyage. C’est vrai que cela faisait un petit temps que Lubbilly n’avait plus vu ses parents. Pourtant, elle ne ressentait pas le besoin d’aller les
retrouver. Sans doute l’habitude de ne plus être avec eux.
Lubbilly se leva et attrapa son sac. Il était temps d’aller en cours. Plus que temps même. Elle remplit son sac des quelques cours dont elle avait besoin puis sortit.
La matinée passa agréablement vite. Il fut bientôt l’heure de la pause de midi. Un sourire s’étira sur ses lèvres. Car elle savait qu'il serait la pour manger, et elle se ferait un plaisir d'aller lui demander qu'est-ce qu'il avait en tête...Lubbilly parlait du faite, qu'aprés le bal, les deux étudiant avait échangé un baiser, un baiser qui pour Lubbilly était l'asencsion de leur désir commun, mais apparemment le jeune homme ne l'avait pas entendu de cet oreille puisque une demi seconde après se baiser échangé il la regarda et partit aussi vite qu'une larme coulant le long d'un visage. Lubbilly était donc resté bouche bée, et elle n'avait pas arrêtait d'y penser...
Elle prit son plateau en prenant soin de guetter partout, au bout de quelques seconde d'observation intense elle vu des cheveux ébouriffé et un air décontracté prés d'une table qui se trouvait d'ailleurs pas loin de la sortit ce qui était plutôt bien sa permettrai a Lubbilly de partir vite si les choses se passe mal. Elle respira un coup et s'approcha de la table ou était le jeune homme solitaire, elle posa son plateau avec force s'assit et le regardat ne disant pas un mot... |
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| | Sujet: Re: Des explications attendu... {WILLIAM} Mar 31 Mar - 17:06 | |
| La matinée qui venait de s’achever avait été tout à fait banale. En tout cas, pour William, elle avait été d’un ordinaire pesant, trop pesant. De toute manière, le jeune pianiste trouvait que toutes les journées se suivaient, se ressemblaient et étaient tout sauf passionnantes. Cette impression venait très certaine du fait que William essayait à tout prix de se défaire d’une idée qui le tracassait depuis le bal de la St Valentin, depuis qu’il avait embrassé Lubbilly. Le jeune garçon était totalement perdu, et le pire était qu’il se sentait ridicule car il était parti quelque seconde après le baiser, en laissant la jeune femme toute seule, au milieu d’une piste de danse avec les yeux encore fermés. Il avait du lui faire un sacré effet….disparaître quand elle ouvrit les yeux. Oui, William n’avait cessé de penser à cette scène pendant plus d’une semaine, tout en évitant la concernée. Pourtant, si son comportement lui paraissait totalement déplacé digne d’un gamin de cinq ans, il ne regrettait absolument pas d’avoir fait ce geste. Il aurait voulu pouvoir se contrôler, lui qui détestait le contact avec les autres, mais il fallait l’avouer depuis qu’il avait rencontré Lubbilly, ses idées et ses pensées n’arrêtaient pas de tourner autour d’elle. Il essayait à tout pris de fuir ce sentiment qui le guettait depuis leur premier regard, ce sentiment qu’il avait toujours essayé d’éviter. Malheureusement, le pianiste en était venu à la conclusion que ce qui l’avait frappé était bel et bien…. Un coup de foudre !
Tout en sortant de son cours de musiques avancée, où il avait comme à son habitude brillé, William veillait avec attention à ne pas croiser le regard de celle qu’il essayait tant d’éviter. Heureusement pour lui, la voie était libre, plus qu’à faire attention. Tenant son sac à motivé sur le dos, il essayait de se frayer un chemin entre la foule bondée de midi. On voyait vite que c’était l’heure du repas à la vue de nombreux groupes qui se formaient, aux rires et aux comportements beaucoup moins stressés de l’après-midi. Comme beaucoup, William allait se rendre au réfectoire, mais contrairement aux autres, il ne se joindrait pas à un « clan », tout simplement car il détestait cela. D’un pas vif, il s’empara rapidement de son repas, qui sois disant passant n’était pas conséquent vu tout ce qui tracassait son esprit. En y repensant, le pianiste se rendait compte à quel point il avait évoluait depuis qu’il était à Berkeley. Peu à peu, mais sûrement il apprenait à avoir des contacts avec les autres, même s’il n’était pas encore prêt à se mêler à des groupes sociaux. Le plus drôle était qu’il avait même accepté le poste de président de confrérie qu’on lui avait proposé. Au départ il n’était pas très chaud, mais il avait vite accepté car la musique était sa passion, sa vie.
Regardant son plat de pâtes à la sauce tomate dans le vide, il mâchait sans savourer, trouvant qu’il n’y avait rien à tirer dans cet aliment dans l’état dans lequel il était. Il était quasiment isolé prêt de la sortie, attendant de voir la silhouette de la jeune femme pour bondir et s’en aller. Le jeune homme ne pouvait vraiment pas se sortir de la tête cette scène où il posait ses lèvres sur celles de Lubbilly, et le problème était qu’il ne pouvait pas se permettre de se déconcentrer, l’enjeu de l’université était trop grand pour penser à autre chose qu’à sa vie professionnelle future. Il devait se concentrer pour oublier, oublier qu’il tombait petit à petit et inéluctablement amoureux de Lubbilly, il avait essayé de repousser ses sentiments, mais il savait parfaitement que c’était trop tard. Il se força à manger, même si ce n’était qu’un peu, car il avait beaucoup de travail, notamment des compositions à terminer qui lui prendraient une grande partie de la soirée.
Terminant son plateau, William se leva de la grande table près de la sortie avec hâte, vouant arriver dans sa voiture le plus vite possible. Il était si pressé de partit, qu’il ne se rendit pas compte qu’une nouvelle venue faisait son apparition dans l’immense et imposante salle, celle qu’il évitait depuis plus d’une semaine. Lorsqu’il s’aperçu de son arrivée, il était trop tard, piégé, et il savait qu’il devrait s’expliquer. Tranquille mais effrayé à l’intérieur, William se rassit, baissant sa tête en direction du plateau vide, faisant semblant de ne pas avoir vu la jeune fille. |
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