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everybody starts out as strangers. (jazz)

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Kira Fitzmartin
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Kira Fitzmartin
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MessageSujet: everybody starts out as strangers. (jazz) everybody starts out as strangers. (jazz) EmptyMar 1 Déc - 22:17

"Waiting is painful. Forgetting is painful.
But not knowing which to do is the worst kind of suffering."  

Paulo Coelho.

Il n'est pas encore quatre heures de l'après-midi que Kira est installée au bar de l'outrageusement luxueux Carlyle, une tasse de chocolat chaud tiède entre ses mains. Profitant de l'absence quasi totale de monde dans la pièce pour se murer dans un silence réconfortant, la jeune femme laisse ses pensées vagabonder librement dans son esprit tandis qu'elle ressasse le cours de sa vie depuis quelques semaines, voire même quelques mois. Elle n'avait jamais eu peur de vivre trop vite, Kira, ni trop intensément. C'était d'ailleurs l'une des raisons qui l'avait poussée à quitter San Francisco et la présence pourtant si réconfortante de sa soeur jumelle. New York représentait pour elle une opportunité bien trop attractive de par ses offres d'emploi pour qu'elle ne se laisse rattraper par une envie de quotidien tranquille. Pourtant, si elle avait peu à peu réussi à tirer un croix sur son turbulent passé avec Nate, elle s'était pourtant laissée rattraper par un retour inattendu dans son quotidien, venu lui aussi d'un passé lointain. Peter, son ancien meilleur ami, qui ne lui avait jamais pardonné la rupture brutale de leur amitié qu'elle lui avait infligé, sans explication aucune. Malheureusement elle n'était pas certaine que des explications seraient parvenues à atténuer sa colère, surtout lorsque ces dernières ne reposaient que sur des aprioris non fondés de sa famille et sur un besoin quasi vital de faire plaisir à sa soeur, Nina, quand bien même cette dernière était encore à l'époque comparable à un vent glacial en sa compagnie. Kira avait fait un certain nombre d'erreurs dans sa vie, c'était certain. Pourtant elle éprouvait un malaise profond à l'idée qu'on puisse avoir pour elle autant d'amertume. Elle était parfois un peu trop franche, et n'agissait pas toujours dans le but de faire plaisir aux autres, pourtant Dieu savait que Kira Fitzmartin n'avait jamais eu l'intention de blesser personne, et certainement pas son meilleur ami. La culpabilité la ronge à petit feu, quand bien même elle ne laisse pas paraître grand chose, se contentant de traîner un regard absent sur sa boisson dont elle n'a pas encore bu une gorgée. Elle finit enfin par redresser la tête et, avant même d'avoir pu interpeller le serveur - aussi élégant que l'hôtel et le mobilier, soit dit en passant -, ce dernier se rapproche d'elle et lui offre aussitôt toute son attention. « Je prendrais un martini blanc, s'il vous plaît. » demande-t-elle d'une aussi absente que l'attitude qu'elle adopte depuis son arrivée. Il ne prend pas la peine de lui demander si elle compte boire son chocolat : son service est bien trop soigné pour qu'il ne se laisse aller à des questions qui risqueraient d'agacer ses clients. Sa commande arrive bientôt, et Kira troque bientôt le chocolat pour une boisson plus corsée. Pour une femme qui n'est pas souvent dans l'excès même aux heures les plus sombres d'un samedi soir, boire à quatre heures de l'après-midi ne lui ressemble décidément pas. Elle n'est pas particulièrement déprimée d'ailleurs, bien que la situation puisse le laisser croire. Elle est simplement ébranlée. Et une Kira ébranlée, c'est presque triste à voir tant elle déborde généralement d'une chaleur contagieuse. Elle se décide enfin à lever son verre de la table et le porte à ses lèvres, l'alcool lui titillant déjà les papilles. Un signe du destin, une simple coïncidence ou peut-être bien l'ironie du sort fait qu'elle s'interrompt lorsqu'un nouvel arrivant vient s'asseoir au bar, à une chaise de la sienne. Elle repose instinctivement son verre et tourne la tête avec une curiosité placide. Si les traits du jeune homme ne lui inspirent tout d'abord pas grand chose si ce n'est un certain plaisir face à son charme apaisant, elle ne manque pourtant pas d'y retrouver bientôt une certaine familiarité. Kira connaît cet homme, ça ne fait aucun doute. Elle a tout d'abord quelques problèmes à replacer un nom et un contexte sur ce visage, mais tout lui revient assez vite. San Fancisco, plus de deux années plus tôt. Ses lèvres s'étirent malgré elle en un doux sourire tandis qu'elle soupire légèrement - mélange de surprise et d'amusement - en fermant un moment les yeux. Elle est à cet instant en train de se questionner quant aux probabilités de cette rencontre, alors qu'elle est justement venue se réfugier sur ce comptoir de bar pour une raison similaire. Ou presque. Parce qu'au moins cette fois-ci, c'est elle qui est supposée en vouloir à quelqu'un, et non l'inverse. C'est pourtant dans une attitude étrangement avenante qu'elle se tourne quelque peu vers lui. « Jazz, c'est bien ça ? » lance-t-elle d'une voix délicate à son intention. Lorsque ce dernier se tourne vers elle, elle lui offre un sourire rassurant. Désolée, je suis probablement intrusive, je n'ai pas pu m'en empêcher. Il aurait sûrement été plus sage pour moi de faire comme si je ne vous avais pas reconnu mais il faut croire que j'aime les situations embarrassantes. » poursuit-elle avec malice, haussant les épaules avec un certain air de défi dans le regard. Courageuse en toute circonstances, Kira. Elle finit par reposer définitivement son verre de martini qu'elle repousse non loin du chocolat chaud qu'elle a abandonné un peu plus tôt. Elle s'était attendue à vouloir profiter davantage de son moment de solitude, pourtant c'est avec un certain contentement qu'elle accueille ces "retrouvailles" inattendues, si on pouvait les appeler ainsi. Elle ne connaissait de ce jeune homme que son prénom, puisqu'elle n'avait jamais eu l'occasion d'en apprendre plus, quoiqu'il avait pourtant semblé plutôt ouvert à l'idée lorsqu'ils s'étaient rencontrés. Kira n'était pas une grande aguicheuse et elle pensait pouvoir dire sans trop s'avancer qu'ils s'étaient tous les deux plu dès le premier regard, quand bien même cela reposait sur une attraction physique et ainsi quelque peu superficielle, mais pas moins tangible pour autant. Inutile donc de vous décrire sa surprise lorsqu'il n'avait plus donné la moindre nouvelle après ce jour. Comme quoi, elle ne cesserait jamais d'être surprise. « Simple curiosité, pourquoi m'avoir donné votre numéro si c'était pour ne jamais répondre par la suite ? » qu'elle demande sans détournement. Les lèvres rieuses, elle pose son coude sur le comptoir et vient glisser son menton dans le creux de sa main, toisant le jeune homme avec un intérêt qu'elle ne prend pas la peine de dissimuler. Si elle est gênée ? Pas le moins du monde, c'est là toute la merveille de la simplicité de Kira.
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Jazz Redington
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Jazz Redington
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MessageSujet: Re: everybody starts out as strangers. (jazz) everybody starts out as strangers. (jazz) EmptySam 26 Déc - 21:30

"When we face pain in relationships our first response is often to sever bonds rather than to maintain commitment."  

New York, ses grands buildings, ses lumières aveuglante, l'odeur de café environnante, ses habitants qui courent partout. Oui, le jeune homme est bel et bien dans la ville qui ne dort jamais et il s'en rend parfaitement compte. Sa conférence vient juste de se terminer et il pense très sérieusement avoir réussi à toucher les gens avec son histoire. Peut-être a-t-il réussi à convaincre ne serait-ce qu'une petite dizaine personnes dans l'assemblée, mais c'est toujours dix personnes prêtes à interdire l'usage des armes à feu aux plus grands nombres. Et dix personnes, par dix personnes, qui se multiplient à l'infini peut permettre d'atteindre le plus grand nombre, de sensibiliser bien plus de monde encore et ainsi d'arriver à quelque chose. C'est ainsi qu'il voit les choses, qu'il espère une amélioration. C'est son combat, le combat d'une vie, de sa vie. Il se battra jusqu'au bout pour parvenir à éradiquer les armes à feux des espaces pour enfants, des centres commerciaux, des écoles, de tous ces endroits où les armes à feux ne devraient pas avoir leur place. C'était sa mission principale depuis ce jour où sa vie avait basculé. Mais pour l'heure, le jeune homme avait rendez-vous au Carlyle, bar branché de New York, aux antipodes des endroits qu'il avait l'habitude de fréquenter. C'était la directrice de l'Université qui lui avait proposé ce rendez-vous pour le remercier de sa conférence et de la façon qu'il avait de s'adresser aux élèves. Rien de plus normal pour Jazz, rien qui ne nécessitait réellement un verre dans un bar. Mais Jazz ne voulait pas paraître mal poli et prendre le risque de ne pouvoir organiser d'autres conférences au sein de l'Université. Alors il avait poliment accepté et il sentait le rendez-vous tirer à sa fin. Heureusement pour Jazz, un coup de téléphone vint interrompre ce rendez-vous pour son plus grand plaisir. Il remercia la directrice et lui assura qu'il souhaitait trainer quelques minutes de plus au bar, afin de profiter de ce dernier. Ce n'était pas tous les jours que Jazz avait la possibilité de mettre les pieds dans un endroit pareil. De mémoire, les seules fois où il l'avait fait c'était lors de rendez-vous amoureux avec Malia ou Cora, lorsqu'il souhaitait mettre les petits plats dans les grands. Mais avec l'une ou l'autre, Jazz n'avait pas besoin d'en faire de trop. Les deux jeunes femmes étaient aussi simples que terre à terre, et étaient loin d'être en recherche de grandes soirées en grande pompe. La simplicité avait été bien souvent le mot d'ordre de leurs relations, et c'était ce que Jazz avait toujours rechercher. Une femme simple, appréciant les plaisirs simples de la vie. Pourtant, sa relation avec Cora avait été loin d'être simple comme il l'espérait, ni même aussi évidente qu'il le pensait. Qu'importe, tout cela était fini, terminé, enterré et Cora semblait déterminer à ne plus vouloir lui adresser un seul mot jusqu'à la fin de sa vie. Bien confortablement installé dans son fauteuil au coin du carlyle, Jazz entend son prénom raisonner dans l'enceinte de l'établissement. Il se retourne et fait face à une jeune femme, blonde, grande élincée, très belle. Son prénom étant peu commun, Jazz se dit immédiatement que la jeune blonde doit très certainement le connaître, sans qu'il ne se souvienne d'où, ni de comment. Pourtant, à son tour le prénom de la jeune femme jaillit de ses lèvres sans qu'il ne s'y attende.  « Oui? Oh, Kira pas vrai?? » Ce visage lui rappelle quelque chose, le nom lui revient immédiatement en mémoire sans vraiment faire le rapprochement avec quel moment de sa vie. Et puis la jeune femme sourit et Jazz se souvient. Ce sourire il ne peut pas l'oublier. C'est ce qui l'a conquit à l'époque, qui l'a convaincu de l'inviter à dîner. Mais Jazz l'avait oublié. Parce qu'après l'avoir rencontré, après avoir été boire un café avec elle, Jazz s'est fait tiré dessus lors d'un braquage et est tombé dans le coma pendant plusieurs jours. Alors évidemment, en se réveillant, Jazz n'a pas immédiatement pensé à Kira, pas même un seul instant. Délia est venue le soutenir tous les jours, l'aidant à passer cette étape avec douceur. Alors petit à petit, Kira s'était effacée de son esprit pour laisser place à sa convalescence et surtout à Cora. Et maintenant la jeune femme arrivait devant lui, l'apostrophant de la meilleure des façons.  « Non, ne vous inquiétez pas. Pourquoi tout cela serait embarrassant?? » Il aime cette fraicheur chez la jeune femme, cette spontanéité. C'était d'ailleurs ce qui l'avait séduit la première fois qu'il l'avait vu. Et force est de constater qu'en deux années écoulées, Kira n'avait pas changé. « Oh je… Je suis désolé c'est vrai que vous n'êtes pas au courant. Comment le seriez-vous après tout? » A l'époque, il n'avait pas pensé un seul instant à Kira et ce rendez-vous qu'ils devaient avoir. Sa rééducation avait été sa seule préoccupation, la seule chose à lui occuper l'esprit jusqu'à sa rencontre avec Cora. « Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais après notre café, je me suis rendu à la banque. Pour vous la faire courte, il y a eu un braquage et je me suis fait tirer dessus. J'ai été dans le coma pendant quelques jours et à mon réveil, je vais être honnête j'avais bien trop à penser. Et puis quand j'ai récupéré tous mes esprits, je me suis dit qu'il était trop tard pour vous appeler alors… » Pure vérité, pas un seul mensonge. Cela semble tellement saugrenu comme histoire, qu'il se demande si Kira va réussir à le croire. Si jamais elle ne le croyait pas, pourrait-il vraiment l'en blâmer?? C'est une histoire sans queue ni tête qu'il vient de lui conter, bien des gens ont eu du mal à le croire alors Kira pourrait très légitimement douter de lui. Jazz ne sait pas vraiment quoi dire de plus hormis la vérité et ne sait pas vraiment quoi attendre de cette rencontre .
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Kira Fitzmartin
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Kira Fitzmartin
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MessageSujet: Re: everybody starts out as strangers. (jazz) everybody starts out as strangers. (jazz) EmptyMer 20 Jan - 17:16

Elle n'est pas certaine du message qu'elle doit tirer de cette improbable rencontre. Installée au bar avec pour seule compagnie deux boissons dont elle n'arrive pas même à décider l'heureuse élue, Kira n'était incontestablement pas dans sa meilleure forme et on l'avait déjà vue d'une humeur bien plus joyeuse. Pourtant le fait de croiser ainsi une ancienne connaissance - le mot était d'ailleurs un peu fort tant elle n'avait pas vraiment eu la chance d'apprendre à le connaître - semblait être le signe qu'elle n'était peut-être pas contrainte de broyer du noir le reste de la journée. D'un autre côté, c'était peut-être l'ironie du sort qui lui envoyait un homme qui n'avait pas une seule fois retourné ses appels, ce qui pouvait s'apparenter dans le langage commun à un râteau tout en finesse. Elle sourit doucement à cette idée tant elle n'était pas habituée à ce genre d'événements, ou du moins pas dans ce sens. Mais ne fallait-il pas une première fois à tout ? « Contente de voir qu'à défaut de vous être rappelé mon numéro, mon prénom n'est lui pas tombé dans l'oubli. » Sarcasme que la jeune femme offre à son interlocuteur avec un aimable sourire et un léger clin d'oeil, signe qu'elle n'en garde pas la moindre rancoeur. Les intentions de Kira étaient bien loin de celles des femmes dont la fierté mal placée occupait une place trop importante dans leur relation avec les hommes. Si une chose était certaine à son propos, c'est qu'elle ne se gâcherait jamais la vie pour des choses aussi futiles que celles-ci. Non, si le jeune homme avait décidé de ne pas donner suite à leur première rencontre, il devait certainement avoir de bonnes raisons. Et quand bien même il n'en aurait pas eu, elle n'avait eu aucun mal à passer au dessus. Et puis n'était-il pas finalement plaisant de le recroiser des années plus tard dans une telle situation ? Elle n'allait définitivement pas s'en plaindre. Elle fronce cependant un sourcil, surprise quant à la question qu'il pose ensuite. « Je pensais que ce serait évident. Mais nous n'avons peut-être pas la même définition du mot "embarrassant" après tout... » qu'elle réplique avec une certaine incompréhension. S'il s'agissait d'un blague de sa part, elle trouvait son humour quelque peu... Atypique. Elle est légèrement rassurée lorsque le visage du jeune homme s'éclaire d'une lueur de compréhension, comme s'il venait de saisir le malentendu qui planait depuis peu dans l'air. Ce sentiment ne manque cependant pas de la quitter lorsqu'il évoque un événement dont elle n'avait bien évidemment pas la moindre connaissance. Pas franchement réjouie à l'idée que quelque chose lui échappe, elle le couve d'un regard où se mêlent incompréhension et curiosité. Elle émet alors un léger rire face à la situation tout en laissant le loisir au dénommé Jazz d'éclairer sa lanterne. Et elle ne manque pas d'être déçue. « Vous me faites marcher. » lâche-t-elle tout naturellement à la fin du récit improbable qu'il vient de lui conter. Ses lèvres s'étirent en un sourire amusé et c'est quelque peu hilare qu'elle le toise avec insistance, tâchant de repérer le moment où Jazz éclatera de rire à son tour, confirmant sa blague sacrément culottée. Les secondes passent et il ne rit toujours pas. Voilà qui ne la rassure pas vraiment. « Je suis flattée de voir que vous vous êtes réellement cassé la tête pour trouver de quoi vous justifier. Vous auriez pu prétendre avoir perdu votre téléphone ou je ne sais quelle autre banalité, mais je vois que vous ne faites pas les choses à moitié. Non, vraiment, cette histoire de braquage me plaît beaucoup. » raille-t-elle sans se défaire de son sourire, lui adressant même un hochement de tête approbateur devant son originalité. Elle avait visiblement affaire à un sacré plaisantin qui n'en était pas à sa première excuse. Enfin, au moins il aurait le mérite de lui apporter un peu de distraction qui était la bienvenue. Comme précédemment, elle attend de nouveau ce rire caractéristique qui signerait la fin de sa plaisanterie, mais encore une fois rien ne vient. C'est seulement à cet instant qu'elle songe à la possibilité que cette histoire soit en réalité... Eh bien, la réalité. Elle tente de se remémorer davantage ce fameux jour. Et puis un vague souvenir lui revient. Les nouvelles du soir, aux informations. Un braquage, un blessé grave. Se pouvait-il que ?... « C'est pas vrai ! Je suis navrée. Moi qui croyais avoir affaire à un blagueur de mauvais goût, on peut dire que c'est finalement moi qui manque de tact. » s'excuse-t-elle alors avec toute la sincérité du monde, passant une main dans sa chevelure blonde avec un certain malaise. Tout le poids de la réalité la heurte finalement de plein fouet, et c'est d'une mine bien plus concernée - presque choquée - qu'elle regarde désormais le jeune homme. Elle attrape presque par réflexe le martini qu'elle avait éloigné d'elle et vient jouer machinalement avec la paille qui traine dans le verre tandis que ses pensées se bousculent en désordre dans son esprit. « Si ce n'est pas trop indiscret - même si je pense malheureusement avoir déjà franchi cette ligne, encore désolée - vous avez l'air de vous en être bien remis. Enfin, physiquement évidemment, je ne peux bien sûr pas imaginer les dégâts d'un point de vue psychologique. Et ça ne me regarde pas, d'ailleurs. » qu'elle répond presque d'une traite en enchaînant les maladresses, avant de finalement s'intimer elle même au silence. Elle offre un regard d'excuse au jeune homme face à son manque de délicatesse tandis qu'une révélation déplaisante la frappe soudain : si le jour de leur rencontre avait aussi été celui d'un tel accident, on pouvait dire qu'elle lui avait définitivement porté malchance. Voilà de quoi lui donner une bonne dose de culpabilité supplémentaire sur laquelle méditer. 
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Jazz Redington
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Jazz Redington
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MessageSujet: Re: everybody starts out as strangers. (jazz) everybody starts out as strangers. (jazz) EmptyJeu 18 Fév - 19:08

"When we face pain in relationships our first response is often to sever bonds rather than to maintain commitment."  

Le destin a souvent décidé de se mettre en travers de son chemin, de lui couper l’herbe sous le pied quand sa vie semblait rentrer dans les rails. A de nombreuses reprises, ses objectifs, ses désirs lui avaient été ôté, purement et simplement, quitte à lui  bouffer l’existence. Mais lorsqu’il s’était fait tiré dessus dans cette banque, le destin lui avait assené un coup de massue sur la tête, l’empêchant de réaliser tellement de choses… Le métier de ses rêves pour commencer, lui ôtant ainsi la possibilité de devenir policier comme il l’avait toujours désiré. Et bien sur, même si à l’époque cela ne semblait que très futile et s’était vite envolée, l’idée de pouvoir inviter Kira à dîner comme il lui avait promis avant l’accident. Cela semblait idiot, mais à l’époque, Jazz avait eu un véritable coup de cœur pour Kira, alors même qu’il ne l’avait rencontré qu’une seule fois. Bien sur, son accident et son coma qui s’en était suivi lui avait totalement fait oublier la jeune femme. Et sa rencontre avec Cora quelques temps après à l’hôpital avait fini par lui faire totalement oublié son rendez-vous avec Kira. Mais maintenant que Cora était de l’histoire ancienne – ce qu’il se forçait à penser – et que la jeune Fitzmartin se présentait devant lui, tout ce qu’il avait jadis pensé à propos d’elle revenait à la surface. Seulement après tant de temps passé sous le silence, pas sur que la jeune femme ne voit les choses du même œil. « Difficile d’oublier un prénom et un visage comme le vôtre cela dit. » qu’il balance, un brin charmeur, cherchant d’une certaine manière à faire oublier son affront d’avoir occulté Kira de son esprit.  Et forcément, le jeune homme continue dans sa lancée en prétendant ne pas voir l’embarras de la situation, bien qu’il en ait très clairement conscience. Feindre l’ignorance pour attirer la sympathie ? pas dit que ce soit la meilleure méthode à appliquer. Et puis finalement, il comprend que la jeune femme lui en veut vraiment et cherche réellement à comprendre ce qu’il s’est passé à cette époque. C’est pourquoi Jazz se lance dans une explication brève et succincte, afin de lui expliquer toutes les mésaventures qui lui sont arrivées à l’époque. Généralement, Jazz ne ressent pas le besoin d’expliquer ses actes et actions. Mais dans ce cas précis, il passe pour le plus gros fautif qui soit, le plus gros imbécile de la Terre. Alors forcément, des explications s’imposent. Et inutile de préciser que Kira le prend pour un fou lorsqu’elle entend ses explications. Et sa réaction ne se fait pas attendre, elle en rigole même, tant elle juge son originalité très créative. « Je vous assure, c’est loin d’être un mensonge, je préfèrerai d’ailleurs. Tenez regarder. » Et sans la moindre gêne, il souleva sa chemise, dévoilant ainsi l’énorme cicatrice qui se dessinait dans son dos. Et à mesure que celle-ci apparaissait, Kira semblait prendre conscience de la réalité de ses propos, et se souvenir des informations de l’époque. « Vous ne pouviez pas savoir, ne vous inquiétez pas. Et puis, c’est vrai que vu de l’extérieur, cette histoire aurait pu être une histoire à dormir debout tant c’est loin d’être commun. » Rabaissant sa chemise, le jeune musicien se rhabille, histoire d’avoir un peu plus de contenance dans ce lieu pourtant si luxueux. La vérité ayant été rétabli, Jazz estime qu’il est temps pour Kira et lui d’avancer et de passer la phase explication/révélation. « Je ne sais pas pour vous, mais je suis beaucoup plus à l’aise avec le tutoiement, ça ne vous dérange pas ? » qu’il demande, sans la moindre gêne. Jazz étant un fervent partisan de vivre à fond tout ce qui s’offre à lui, la gêne ne fait pas vraiment partie de son quotidien, bien heureusement. Et finalement, Kira essaye d’en savoir plus sur son état après le braquage, son ressenti, pensant qu’elle dépasse les limites qu’elle aurait du s’imposer. Lui souriant et lui offrant un regard bienveillant, Jazz s’empresse de lui répondre. « Ca fait partie de qui je suis, de mon existence, je ne considère pas cette information comme étant de l’ordre personnel, dès lors que les médias se sont emparés de mon histoire. J’ai passé plusieurs mois à l’hôpital, ait subi plusieurs opérations pour récupérer mes fonctions motrices et bien sur, j’ai fait de nombreuses heures de rééducation. Tellement que je ne saurai me souvenir combien exactement. Et psychologiquement, je vais bien. J’ai été particulièrement frustré que cela m’ait coûté mes espoirs de devenir policier. Mais je ne suis pas fataliste, je ne m’avoue pas vaincu facilement. C’est simplement un obstacle qui s’est mis en travers de mon chemin et qu’il m’a fallu contourner avec plus ou moins de facilités. » Qu’il conclut, sans mentionner qu’il est forcé de voir un psychiatre depuis son accident. Il omet volontairement aussi de préciser qu’il parcourt l’état du Nevada et certaines Universités du pays pour dépeindre les risques du port d’armes. Evitons de passer pour un psychopathe, post accidentel. « Que fais-tu à New York sinon ? Que s’est-il passé dans ta vie depuis ? Si mes souvenirs sont exacts, tu étais à l’Université de Berkeley la dernière fois que nous nous sommes rencontrés. » Inutile de monopoliser la conversation avec ses problèmes qu’il juge tellement futile désormais. Et puis, il a manqué deux ans d’évènements de sa vie. Et même si la jeune femme n’a pas eu un grand impact dans sa vie en une rencontre, il en demeure pourtant persuadé qu’elle aurait pu avoir une grande signification dans sa vie, si cet accident ne lui était pas arrivé.
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Kira Fitzmartin
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MessageSujet: Re: everybody starts out as strangers. (jazz) everybody starts out as strangers. (jazz) EmptyDim 20 Mar - 16:30

Il n'était pas évident pour Kira de retomber sur le jeune homme après ces deux ans, alors que leur relation avaient à peine eu le temps de commencer et que tant de questions demeuraient sans réponse. Tous deux n'avaient par exemple pas la moindre idée du tournant qu'elle aurait pu prendre s'ils avaient finalement passé plus de temps ensemble. Peut-être se seraient-ils tenus à une simple amitié, ou auraient débuté un semblant de romance à mesure qu'ils auraient appris à se connaître. Peut-être même auraient-ils réalisé que tout les séparait et qu'ils ne s'appréciaient au final pas plus que ça. Tant de possibilités que la jeune femme n'avait pas eu le loisir de découvrir, bien qu'elle se soit finalement fait une raison. C'était d'ailleurs en ça que cette nouvelle rencontre était la plus délicate : elle rouvrait ainsi une page déjà tournée de son passé. Kira esquisse un sourire accompagné d'un regard un brin amusé devant le compliment peu original mais pas moins efficace du jeune homme. « Très bien, vous récupérez des points. » plaisante-t-elle en faisant preuve de son habituelle tolérance, sensible à la flatterie mais pas moins naïve pour autant. Il ne faut pas oublier qu'à cet instant elle est toujours persuadée qu'il se joue d'elle. Evidemment cela ne tarde pas à changer puisque Jazz semble déterminé à lui prouver qu'il est bel et bien sincère. Alors qu'elle réalise peu à peu son erreur maladroite, elle l'observe soulever sa chemise avec une aisance qui ne manque pas de faire réagir le serveur. Ce dernier hausse brièvement les sourcils avant de retrouver son indifférence feinte à la perfection. A priori, tant qu'ils ne dépassaient pas une certaine limite, les clients étaient rois au Carlyle. Accordant toute son attention au jeune homme, c'est avec un certain choc qu'elle découvre la cicatrice massive qui marquait son dos. Sa surprise se manifeste par le biais d'un silence éloquent durant lequel Kira prend peu à peu conscience de la portée de son histoire si particulière. « Je suis encore plus désolée d'avoir douté de vous. » articule-t-elle finalement d'une petite voix, encore abasourdie devant le poids de sa confidence. Bien que la vérité se soit enfin imposée à elle, elle a bien du mal à réaliser que ce fameux braquage et ainsi l'origine de sa cicatrice datait du jour même de l'unique café qu'ils avaient partagé. Elle s'autorise un bref sourire - quoique l'inquiétude et la surprise puissent encore se lire sur ses traits - quand Jazz lui pardonne sa maladresse. « C'est bien aimable à vous de tenter de me faire sentir un peu mieux, mais je crois que je resterai inexcusable pour cette fois-ci. » qu'elle lance, de nouveau légèrement honteuse, mais pas moins armée de son doux sourire. Voilà qui l'inciterait à se montrer un peu plus crédule la prochaine fois qu''on tenterait d'être sincère avec elle. Elle est de toute façon prêt à assumer pleinement son erreur et se surprend même à rire intérieurement de ses paroles prononcées un peu plus tôt. C'est qu'elle doit avoir une belle image aux yeux de Jazz, maintenant. Bien heureusement le ridicule ne tuait pas et il ne semblait lui non plus pas décidé à garder la moindre rancoeur envers elle. Voilà qui leur faisait déjà un point commun : la rancune ne viendrait pas ternir leur nouvelle rencontre et ils avaient chacun eu leur chance de repartir sur un bon pied. Alors qu'elle continue à jouer avec la paille de son verre, Kira recouvre peu à peu son naturel et lui offre même un hochement de tête approbateur quand il lui propose de passer au tutoiement.  « Maintenant que je suis certaine que te rappelles de moi, le tutoiement me paraît en effet une excellente idée. » approuve-t-elle, satisfaite. De par son éducation un peu bourgeoise, Kira avait cette tendance à se montrer extrêmement polie avec la plupart des gens, voire parfois un peu trop. Si certains estimaient normal de se tutoyer naturellement entre jeunes adultes, la blonde avait cette habitude de vouvoyer ceux qu'elle considérait comme des inconnus - ce qui aurait pu être le cas si Jazz n'avait eu aucun souvenir d'elle -. Elle est agréablement surprise de voir qu'il est prêt à lui vouer un récit fidèle de cet incroyable - et tragique - incident. C'est presque naturellement qu'elle glisse son coude sur le comptoir afin de poser la pointe de son menton dans le creux de sa main, écoutant avec attention les explications du jeune homme. Et elle ne manque pas d'être déçue. « J'admire ta détermination. C'est agréable de voir quelqu'un qui ne baisse pas constamment les bras, et pourtant Dieu sait que tu en aurais eu toutes les raisons. » répond-t-elle doucement, pesant chacun de ses mots. Elle n'avait elle-même pas la moindre idée de la façon dont elle aurait réagi face à un tel accident, qui plus est si celui-ci lui avait brisé l'un de ses rêves les plus chers. Elle qui aimait croire qu'elle n'abandonnerait jamais facilement ne pouvait pourtant assurer avec certitude qu'elle aurait fait preuve de la même force. Elle relève d'ailleurs le mot policier et comprend qu'il n'a visiblement pas pu accomplir son but dans cette profession. Elle ne peut que féliciter mentalement une nouvelle fois le courage du jeune homme. « Si je peux me permettre, qu'est-ce que tu fais dans la vie puisque tu n'as visiblement pas pu accomplir ta destinée de policier ? » s'enquit-elle en espérant ne pas créer un nouveau malaise dont elle serait responsable. Elle apprécie en tout cas de voir que la conversation se poursuit avec un certain naturel et qu'elle n'a aucun mal à partager cet instant avec lui. De plus, Jazz lui avait clairement apporté ce qui lui manquait dans sa journée : un peu d'espoir. « Eh bien j'ai terminé mes études de lettres à Berkeley, puis j'ai quitté San Francisco il y a quelques mois suite à une proposition d'emploi. J'ai décroché un poste de rédactrice dans un journal local : ce n'est pas grand chose, mais c'est un début. » qu'elle répond avec un chaleureux sourire. Modeste sans même s'en rendre compte, Kira. Si elle qualifiait son job de "pas grand chose", elle avait tout de même réussi à se faire une place et à écrire des articles pleinement appréciés par le journal pour lequel elle travaillait. « Et toi ? Tu vis ici ? » qu'elle demande avec le mince espoir qu'il réponde positivement.
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Jazz Redington
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MessageSujet: Re: everybody starts out as strangers. (jazz) everybody starts out as strangers. (jazz) EmptyVen 15 Avr - 0:48

"When we face pain in relationships our first response is often to sever bonds rather than to maintain commitment."  
6 000 messages pour nos loulous :mimi: et comme cadeau d'anniversaire en retard singing :plop:
Le passif de Jazz est loin d'être une évidence, d'être facile à avaler et à oublier. Bien qu'il n'ait aucune difficulté à en parler et ne le cache absolument pas, Jazz a parfaitement conscience de la gêne que cela provoque chez les autres. C'est pourquoi, il ne pense jamais spontanément à le mentionner pour expliquer son parcours, expliquer ses absences. Et forcément, face à Kira et au lapin qu'il lui a posé quelques années auparavant il n'y pense pas plus comme à son habitude. Et pourtant, Kira est totalement dans son droit de découvrir la vérité et de comprendre pourquoi il ne l'a jamais rappelé. Alors rapidement, Jazz tente de lui expliquer la vérité, ce dont elle doute fortement, en toute logique. Il lui faut se dévêtir en plein bar et montrer sa cicatrice pour que Kira le croit sur parole. Et la jeune femme apparaît horrifiée de ne pas l'avoir cru et d'avoir pensé du mal de lui. Jazz sourit à la jeune femme rapidement. « Comment auriez-vous pu imaginer une telle chose? Ce n'est pas comme si vous voyez tous les jours des gens se faire tirer dessus. » Même si aux Etats-Unis, les fusillades arrivent quasiment tous les jours et des gens se font tirer dessus bien trop souvent. Mais généralement, il est rare pour une personne de connaître quelqu'un ayant survécu à une fusillade, quelle qu'elle soit. Kira semble être réellement gênée de ne pas l'avoir cru. Sa douceur plait à Jazz qui n'a plus l'habitude de voir cela chez une femme, étant habitué au caractère bien trempé de Cora. « Vous pouvez toujours vous faire excuser en m'offrant un verre? » qu'il lui propose un sourire aux lèvres. Il en profite pour proposer qu'ils se tutoient, histoire d'être un peu plus intime et moins officiel. Et puis finalement, il commence à développer son histoire, les conditions de la fusillade, comment sa vie a été durant sa convalescence sans pour autant mentionner sa rencontre avec Cora. Après tout, il n'est plus avec elle, leur vie a deux est derrière eux, bien loin de leur futur, Cora s'est parfaitement faite comprendre à ce sujet. Et puis après tout, cela ne regarde pas Kira et cela appartient au passé, alors pourquoi s'encombrer de détails comme celui-ci? Et puis mentionner son ex petite amie à une jeune femme avec qui les choses auraient pu devenir plus qu'une simple rencontre serait une belle connerie. « C'est certain, j'ai pendant un moment pensé à me laisser abattre, ne pas continuer à me battre. Mais ce n'est pas vraiment dans mes habitudes. Et puis j'ai eu énormément de soutien dans cette épreuve, alors ça aide à avancer et à se battre. » Et il faut dire qu'entre Délia et Cora, Jazz avait été plus que bien entouré, les deux jeunes femmes ayant été là quasiment tous les jours pour lui, l'aidant dans les moments où il avait envisagé le pire. Evidemment, trouver l'amour dans un moment aussi dur et compliqué que celui là avait été salvateur pour Jazz et il le reconnaissait volontiers. Jamais il ne remercierait assez Cora pour son soutien et pour lui avoir redonné goût à la vie. Peu de gens peuvent se targuer d'un tel exploit dans la vie des autres, autant dire que Jazz doit une fière chandelle à Cora. « Je suis devenu adjoint d'un manager dans un fast-food pour espérer devenir manager ou directeur dans quelques temps. Comme je n'ai pas le droit de faire un métier à risque ou un métier impliquant trop d'activités physiques, ce job là semblait idéal. Et puis j'aime le contact avec les gens malgré tout. Et j'ai le droit à des tonnes de burgers gratuits. » rigole-t-il en dévoilant son travail. C'est vrai que manager dans un fast-food est un choix pour le moins surprenant pour quelqu'un qui aspirait à être policier. Mais au final, Jazz s'épanouit dans son emploi et a l'espoir de devenir un jour directeur, afin d'accéder à une vie un peu plus aisé que ce qu'il n'a eu auparavant. « A côté de cet emploi, je suis bénévole dans une association qui lutte contre l'usage des armes à feux. Rien de bien étonnant vu mon histoire n'est-ce pas? Et du coup je voyage un peu partout pour sensibiliser les jeunes, c'est d'ailleurs la raison de ma venue ici. » conclut-il brièvement. Il lui est toujours aussi difficile de mentionner les armes à feux. Chaque fois qu'il en parle lors de ses interventions, Jazz a une boule au creux de son ventre, qui le paralyserait presque si sa volonté de faire avancer les choses n'étaient pas si forte. Si lui s'est fait tirer dessus en se rendant à la banque, d'autres catastrophes de ce genre risqueraient d'arriver. Et puis finalement il cherche à en savoir plus sur Kira, sa vie désormais, parce qu'après tout, en deux ans il peut se passer tellement de choses. « Oh c'est génial, j'imagine que cela doit être l'un de tes travails dont tu rêvais non? Et alors ce changement de ville ne t'a pas trop perturbé? Je sais que New York est quelque chose d'incroyable mais y vivre… Ca doit être quelque chose non? » Jazz n'avait vécu qu'à Las Vegas et San Francisco, et même si ces deux villes étaient exceptionnelles, cela n'avait rien à voir avec la grandeur et la folie de New York. « Non, je vis à San Francisco depuis peu. Mais je fais régulièrement des allers et venus ici pour des interventions. Ce n'est pas comme si j'étais à court d'écoles à New York. » rigole-t-il. La jeune femme lui sourit aussi et c'est comme si elle illuminait la pièce, comme si tout se dirigeait vers elle, comme un ange. Décidément, le destin avait réellement voulu les remettre dans le même chemin, ne restait plus qu'à eux de décider s'ils voulaient suivre ce chemin tracé par le destin ou non. En ce qui concerne Jazz, il est plutôt partisan de suivre son destin et voir ce que celui-ci lui réserve pour la suite.
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