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« then call me your one and only charming, princess »

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MessageSujet: « then call me your one and only charming, princess » « then call me your one and only charming, princess » EmptyDim 20 Sep - 14:24



A peine arrivé dans mon loft new-yorkais, je dépose les clefs sur une table puis je me laisse tomber lourdement dans un fauteuil de cuir noir acheté il y a quelques jours seulement, les yeux clos. Le silence… Si mon jumeau était là, il ne croirait pas à l'impossible : je suis fatigué. L'hyperactif Kenzo est fatigué de sa journée. Pas de panique, inutile d'appeler les secours car une pause de cinq minutes servira à recharger les batteries. Il faut dire qu'enchaîner une journée de travail d'arrache-pied sur une toute nouvelle création, après une nuit endiablée où je n'ai probablement dormi que deux heures maximum à cause de cette folle créature féminine qui a froissé mes draps… ce n'était peut-être pas le choix le plus judicieux. Puis j'ai horreur du café, alors je ne peux compter que sur mes réserves pour me faire tenir debout. J'ouvre à nouveau mes paupières et laisse ma tête retomber sur le côté gauche, croisant une photo où je porte fièrement Charlie sur mes épaules pour lui donner l'impression de voler. Le tout sur une plage de San Francisco. Un sourire égaie mes traits, dire que je vais revoir cette petite bouille plusieurs semaines dans l'année avec l'accord de Meleya, ça m'emplit de joie. Tout est déjà prêt dans cet appartement : une chambre lui est dédiée, même si je n'ai encore rien aménagé ou acheté pour la remplir. J'ai simplement envie de faire ça avec lui, qu'on se mette à deux sur le chantier, comme des bonhommes… Ok, il n'est pas en âge de tenir un marteau autre que celui en plastique qu'il a dans ses jouets, mais c'est pas un souci. Puis j'ai une voisine qui a un grave fantasme sur les ouvriers du bâtiment… un casque jaune, une fine pellicule de sueur et quelques traces de poussières suffiront à la faire fondre. J'ai toute une éducation de Dom Juan à faire à mon fils adoptif, après tout. Une vibration de mon portable me rappelle à l'ordre et m'engage à me lever rapidement, de nouveau frais et dispos. J'assiste à un gala mondain ce soir, avec le gratin de New York. Pour un couturier de haut vol en pleine ascension, il est impossible de rater cet évènement. Je fonce sous la douche et m'y abandonne sous l'eau brûlante qui glisse sur ma peau halée, non sans fredonner un air du Disney Aladdin. Avec Sara, c'est notre film culte… avec tous les autres films Disney, d'ailleurs, au grand dam du twin bro. Je sors de la cabine sans même prendre la peine de passer une serviette, préférant plutôt tailler ma barbe au poil près et appliquer une crème hydratante sur ma peau. Quoi ? Ouais, c'est Sephora dans ma salle de bains, et j'assume. Je me dirige ensuite vers le dressing, une pièce à part dans le loft rien que pour mes vêtements, accessoires, chaussures et tout ce qui va avec. LA base. Puisqu'il n'est pas question d'aller dans un night club branché, ce soir sera la soirée de la classe jusque dans les moindres détails. Chemise en soie bleu ciel pour une veste cintrée bleu nuit et des chaussures d'un brun tirant sur des nuances rouges. Nœud papillon de la même couleur, pour la touche de fantaisie, et une ceinture assortie. Un look au sommet de l'élégance, avec ce petit soupçon d'impertinence qui fait la différence. J'arrange mes cheveux blonds rapidement, non sans repenser à ce que j'ai appris à Berkeley sur le sujet : quitte à bosser dans la mode, autant avoir toutes les compétences nécessaires, y compris celles d'un coiffeur professionnel. Satisfait de mon reflet, je m'accorde un sourire de vainqueur d'une arrogance peu commune, sinon charmant, et je termine mon look par une note de parfum Hugo Boss. Parce que c'est moi le patron… ne cherchez pas plus loin, c'est la raison première pour laquelle j'ai pris ce parfum. Je prends ensuite une voiture avec chauffeur, mise à disposition par la maison Yves Saint-Laurent. Étant une figure relativement médiatique depuis le lancement de ma carrière, ces privilèges allant de pair avec le statut d'ambassadeur de ce monument de la mode française ne sont pas pour me déplaire… même si je ne suis franchement pas tout à fait habitué. Quelques minutes plus tard, j'arrive sur le tapis rouge. Seul. C'est un choix, car je compte bien repartir avec la plus belle de la soirée à mon bras… et faire naître le désir dans le creux des reins de toutes celles qui verront mon bras libre. Créer la rivalité chez mes conquêtes, c'est un amusement qui sait égayer toutes les soirées trop pompeuses comme celles-ci. Peu cérémonieux comme à mon habitude, je salue les anonymes massés pour apercevoir les célébrités, prend quelques photos et signe des autographes avant d'envoyer un selfie en direct à Rayan. Suck on it, I'm famous, bro'. J'arrive à l'intérieur et salue modestement quelques personnes qui m'abordent, à commencer par de richissimes épouses de parfaits inconnus, fans de mes dernières créations. Flatteur, je les complimente par ci par là, mais je préfère de loin consacrer ces futilités sociales à observer discrètement ce que j'appelle le "buffet" : les demoiselles seules, ou se sentant seules au bras d'un homme peu préoccupé par le bien-être de leur cavalière. Une jolie métisse avait attiré mon attention lorsque, soudain, je bloque sur une toute autre silhouette que j'aurais reconnue entre mille, même de dos. Je fends la foule des inconnus et, après m'être caché dans son dos, je plaque mes mains sur ses côtes pour la chatouiller. "Bouh !!" criai-je, comme un gosse de six ans. Satisfait de ma blague, j'éclate de rire, et contourne ma victime, alias… Meleya. "Ah ah ! T'as dû tirer une de ces têtes, j'suis s… Euh… bonsoir…" terminai-je sur un ton plus consensuel, sinon embarrassé. Ce que je n'avais pas vu, c'est que Meleya avait une coupe de champagne à la main, et que dans la brusquerie de mon geste, une bonne partie de l'alcool a aspergé une dame de la haute société face à elle. Outrée, la noble matriarche s'en va dans un parfum de scandale, alors que je me masse l'arrière de la tête avec une certaine gêne. "Oups… pardon, hein… en même temps, si vous aimez pas l'humour, j'y peux rien ! Bon… Tu vas bien ? Tu m'as pas dit que tu serais ici ce soir !" demandai-je à la princesse bulgare, comme si de rien n'était. Finalement, il n'aura pas fallu beaucoup de temps pour que je la repère, la plus belle de la soirée.
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Wren Rosenbach
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: « then call me your one and only charming, princess » « then call me your one and only charming, princess » EmptyLun 21 Sep - 1:09


IT'S CALLED AN EPIC LOVE . . .
“People fall in and out of love all the time, and sometimes people have numerous loves throughout their lives. But you have two epic loves and no matter who you were with, I don’t think you’d ever get over or forget the other.” Molly McAdams for Meleya & Kenzo Clives-Barkha

Ses pieds foulent le sol américain depuis maintenant vingt quatre heures et la jeune femme retrouve immédiatement ses gestes et habitudes d'américaines où elle a fait ses preuves depuis maintenant plus de trois ans. C'est fou comme les manières de vivre reviennent au galop, comme si six mois de sa vie ne s'étaient pas écoulés, comme si elle n'avait pas évolué dans un environnement totalement différent que celui-ci. Mais finalement, Meleya s'était toujours autant sentie américaine que bulgare. Et même si elle ne l'admettrait jamais, elle se sentait même plus américaine que bulgare. Son esprit était peut-être à Sofia, mais son cœur appartenait à l'Amérique depuis qu'elle y avait découvert et connu tous ses émois, toutes ses anecdotes qui font de sa vie un parfait roman. Loin d'être un conte de fée, sa vie avait toujours pris des allures d'un roman à l'eau de rose dont les péripéties semblent ne jamais se terminer et ne jamais trouver de repos. C'est vrai que durant ses trois années à San Francisco, il s'en était passé des choses. Deux mariages, un veuvage, un divorce, la naissance de son fils, la perte de deux autres enfants, sa prise d'otage. Sa vie avait depuis son enfance été rythmé par ce genre d'événements dramatiques, et semblait avoir décidé de prendre ce chemin pour le reste de ces jours. Heureusement pour elle, la présence de son fils dans sa vie lui donnait l'envie d'avancer, de continuer les choses avec autant de sourire et de plaisir. Et bien sur, sa foi inébranlable en Dieu l'incitait à continuer dans cette direction. Mais aujourd'hui sa présence à New York n'est pas anodine. Après avoir passé six mois en Bulgarie et n'avoir amené Charlie à son père qu'en de très rares circonstances, Meleya avait décidé d'accorder une garde à Kenzo un peu plus définie qu'un simple accord verbal. Ils s'étaient donc retrouvés durant l'après midi pour signer les papiers avec leur avocat et attester que désormais, Charlie passerait deux semaines tous les deux mois avec son père. Ce n'était certes pas encore énorme, mais Charlie était encore jeune et supportait assez mal l'avion. Aussi, le forcer à utiliser ce mode de transport ne serait pas juste, et les deux anciens amants s'étaient accordés là-dessus. Dieu qu'ils étaient durs pour eux d'être dans la même pièce, à se regarder dans le blanc des yeux sans penser à tout ce qu'ils auraient pu continuer d'avoir si les choses avaient continuer dans cette direction. La pensée de leur enfant perdu était toujours dans un coin de leur tête bien sur et lorsque leurs regards se croisaient, bien entendu qu'ils y pensaient. Mais ce n'était plus une épée de Damoclès qui trônait au dessus de leur terre, prête à leur tomber dessus à n'importe quel moment. Au moins maintenant, Kenzo et Meleya arrivent à se sourire sans ressentir une peine immense, et surtout arrivent à communiquer, ce qui représente une véritable avancée, considérant à quel point tout avait été compliqué pour eux auparavant. Mais son esprit était désormais bien loin de cette réunion et se projetait vers la soirée qu'elle avait le soir même, une soirée caritative à laquelle elle avait promis de se présenter. Charlie resterait pour la soirée avec Autumn qui était de passage à New York pour quelques jours et qui avait largement accepté de s'occuper de ce petit ange. Meleya quant à elle, avait entrepris de se préparer pour la soirée, sous l'œil aguerri de son amie, experte en la mode. Lorsqu'elle entendait les remarques de la blonde incendiaire, la bulgare ne pouvait s'empêcher de penser à Kenzo, qui aurait eu exactement les mêmes paroles. Au bout du compte, la Ivanova se décide sur une robe bleue nuit, longue et sur une paire de jimmy choo, ses préférés. Ses cheveux restent volant sur ses épaules, sans le moindre effet, tout dans le naturel. Quelqu'un sonne à la porte de sa chambre d'hôtel et c'est Autumn qui se charge d'ouvrir la porte à l'inconnu. Inconnu qui ne l'est pas tant que ça puisqu'il s'agit d'un ami bulgare de Meleya, conseiller de la présidente, et accessoirement cavalier de la bulgare pour la soirée. Autumn revient vers son amie, Charlie dans les bras avec un air réprobateur. « Kenzo est quand même carrément plus canon et tu mérites bien mieux. » Sans chercher à lui faire comprendre qu'il ne s'agit que d'un ami, la jeune femme hausse les épaules et embrasse son fils avant de sortir de la chambre d'hôtel au bras d'Alekko . Lorsqu'elle arrive à la soirée, Meleya décide d'engager la conversation avec quelques personnes qu'elle a déjà rencontré auparavant dans d'autres soirées caritatives, pendant qu'Alekko part vers le bar leur ramener deux boissons. Mais la jeune femme n'a guère l'occasion d'engager la conversation avec Madame O'Philips. Quelqu'un vient lui secouer les côtes, la chatouiller, et dans l'élan la bouscule et renverse le verre de l'élégante lady sur sa robe. En entendant la voix, Meleya comprend immédiatement ce qu'il s'est passé et ne cherche même pas à en savoir plus. Tout repose sur un seul nom. Kenzo. Cet homme aura beau avoir la classe d'un Dieu, le charme des titans, et un talent fou pour la mode, il lui manquera toujours quelque chose, ce savoir vivre qui l'aide à se tenir bien dans une soirée mondaine. Mais c'est ce qui après tout a toujours plus à Meleya, et ce qu'elle ne voudrait qu'il ne change pour rien au monde. « Kenzo ! Toujours aussi doué pour réaliser des entrées en grande pompe. » qu'elle sourit avant de le prendre brièvement dans ses bras. « Pourquoi ne m'as-tu pas dit cet après midi que tu étais invité ce soir? Nous aurions pu venir ensemble. » Innocemment, elle ne pense pas un seul instant à son cavalier de la soirée et à la situation étrange que cela aurait pu donner. Mais Meleya ne voit jamais le mal nulle part, n'imagine jamais qu'une situation puisse être compliqué comme celle-ci. C'est le propre de la jeune femme après tout. Sa naïveté à toute épreuve a fait sa réputation. Et elle voit que sa pensée est partagée avec Kenzo qui s'empresse quasiment en même temps de lui faire la remarque. « Je ne savais pas que tu étais invité, et surtout que tu venais dans ce genre d'évènements, je sais à quel point tu les détestais quand je t'y trainais. » qu'elle sourit. Sa main se lève avant de retomber lourdement le long de son bras. Ils ne sont plus mariés. Elle ne peut plus se permettre ces petits gestes d'affections qu'elle avait autrefois, et son cœur est lourd de se rendre compte de cette évidence. Et Alekko vient la perturber dans ses pensées en lui apportant sa coupe de champagne, tout en posant un bras sur ses hanches. Comme à son habitude, la jeune femme ne voit pas à mal et ne voit pas l'intérêt qu'Alekko lui porte. « Kenzo je te présente Alekko un ami de Bulgarie, conseiller de ma mère. Alekko je te présente Kenzo, mon … le père de Charlie. » Il est encore trop tôt pour parvenir à dire le mot ex-mari. C'est encore des paroles qu'elle ne parvient pas à prononcer, et qu'elle n'est pas sur de parvenir à faire un jour.
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MessageSujet: Re: « then call me your one and only charming, princess » « then call me your one and only charming, princess » EmptyDim 27 Sep - 15:50



Les entrées en grande pompe… c'est peu de le dire. Si on devait en retenir une en particulier, ce serait de recracher du caviar hors de prix devant un haut dignitaire russe en prétextant un goût infect d'un produit qui fait la richesse des grands de ce pays de l'Est. J'observe à peine la bourgeoise repartir en m'adressant un regard qui signifie qu'elle est prête à appeler le service d'ordre, mais ma gêne s'enfuit aussi vite qu'elle est arrivée. La raison ? Meleya. Bien que l'instant soit bref, je la serre dans mes bras en retour et laisse son parfum inimitable venir caresser les plus beaux souvenirs que j'ai de notre relation. A cet instant où mes yeux se ferment, même une microseconde, je suis transporté dans une matinée estivale, enroulé dans les draps de satin de notre lit. Son corps tout blotti contre le mien pour profiter d'un instant de répit loin de tout et de tout le monde. Comme si, à cette époque, rien ni personne n'aurait pu venir troubler ce que les plus croyants nomment le paradis. Mais toute bonne chose a une fin, de cette étreinte à ce qui fut la plus belle période d'épanouissement de mon existence. Nous nous détachons et, à ce moment, je me dis que si je n'avais pas eu la chance de découvrir l'existence d'un frère jumeau, infaillible à mes yeux, je n'aurais peut-être pas pu encaisser de rompre avec ce bijou de perfection faite femme. J'écoute à peine ses paroles, trop occupé à retrouver l'éclat si particulier de son regard, tant et si bien que je m'aperçois à son expression que je dois avoir l'air d'un parfait idiot enveloppé dans une niaise béatitude. Je secoue la tête en clignant des yeux, et j'hausse les épaules. "Ca m'est sorti de la tête… En fait, c'est Siri qui me l'a rappelé. Tu sais, la nana avec la voix bizarre sur les téléphones…" murmurai-je en montrant mon portable Apple, comme s'il s'agissait d'un secret un peu honteux. Je suis un neuneu en technologie, et j'assume parfaitement. Et c'est de famille, j'ai un frère qui en est au même point que moi. Soudain, je réalise que nous aurions pu y aller… ensemble ? J'arque un sourcil. Kenzo, t'es qu'un idiot. J'entends les petites voix conjuguées de Kennedy et Valentina me le répéter en boucle, parce que j'ai manqué l'occasion du siècle. Je laisse courir en me promettant de me cogner la tête contre un mur dès que je rentrerai chez moi, mais je pouffe de rire en attrapant un petit four qui me frôlait en même temps qu'un serveur. "Oh, ça me gonfle toujours, tu sais ! Mais t'as goûté à la nourriture ? D'en-fer ! Puis honnêtement, j'suis le mec le plus canon de toute la ville, et j'aime bien que tout le monde s'en rende compte. Après, j'évite les vieux riches et leurs femmes, c'est plus marrant d'aller sympathiser avec le barman…" En gros, je ne fais absolument rien de ce en quoi la princesse Bulgare excelle : les relations diplomatiques et mondaines. Par contre, je suis le meilleur ami du personnel, de ces gens souvent ignorés par tous les invités… allez comprendre. "Puis j'suis plus vu seulement comme une belle gueule qui accompagne une femme célèbre, aussi. On me reconnaît en tant que couturier." Et ça change beaucoup de choses. Quand on a un ego démesuré, on commence à s'intéresser aux projecteurs. Le bleu de mes pupilles vient se perdre dans le regard de Meleya… Viens, on s'enfuit. On prend un taxi, on va à l'autre bout de la ville, juste tous les deux. Si je ne peux m'empêcher de ressentir ce désir prenant d'être avec elle, il n'en reste pas moins que la culpabilité des conséquences de notre rupture trouble les pistes… que faire ? J'aimerai prendre la main qu'elle a laissé retomber, la serrer dans la mienne. Mais tout est encore si compliqué… Ce silence éloquent se voit néanmoins interrompu par un homme qui s'approche avec deux coupes de champagne. Je fronce les sourcils et mes yeux tombent immédiatement sur ce bras autour des hanches de mon ex-femme. Dans la foulée, la main dans ma poche se referme dans le vide, le poing serré jusqu'à m'en faire mal. La jalousie et la colère. Possessive. Brute. Ce sont des instants comme celui-ci qui me rappellent qu'au-delà d'être Britannique, je suis aussi Pakistanais, imprégné d'une culture orientale qui m'a forgé un caractère impulsif au cœur d'un environnement hostile. "Un ami…" Mon œil. Je lis très bien dans le jeu de cet idiot dont j'ai déjà oublié le nom. Si je m'écoutais, je casserai sa coupe pour lui enfoncer les débris de verre dans le thorax. Rien qu'à cette pensée, je me surprends presque de tant d'agressivité. Finalement, je sors ma main de ma poche pour venir serrer la sienne. "Bonsoir." Malgré mon sourire artificiel, ma main broie littéralement la sienne, j'use du moindre muscle de mon bras pour écraser ses os en toute discrétion. Toi, mon pote, garde tes distances pour la soirée… voire à tout jamais. "Tu ne m'as jamais parlé de lui." lançai-je en toute simplicité en regardant Meleya, une fois la main d'Alekko libérée de son étreinte. "Quoiqu'il en soit, tu n'auras plus à chercher bien longtemps : la prochaine fois que tu as un gala dans le secteur, je serai présent." Je décoche un clin d'œil à la jeune femme, sans même adresser un seul regard à son cavalier. J'espère que le message est clair. "J'imagine que tu as laissé Charlie à Autumn, non ? J'ai hâte de passer du temps avec mon p'tit bonhomme ! C'était cool de me laisser le voir, j'voulais pas m'imposer, tu sais…" J'attrape deux petits fours que je vois passer et j'en tends un à Meleya. "Il se sent bien en Bulgarie, ça va ? Faut pas que ça lui fasse trop bizarre de passer d'un pays à l'autre non plus… Heureusement qu'il pourra aussi voir Maman sur Skype le soir !" ajoutai-je avec un grand sourire complice. Oui, oui, j'ignore superbement l'autre individu qui squatte MA femme.
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MessageSujet: Re: « then call me your one and only charming, princess » « then call me your one and only charming, princess » EmptyJeu 1 Oct - 22:52


IT'S CALLED AN EPIC LOVE . . .
“People fall in and out of love all the time, and sometimes people have numerous loves throughout their lives. But you have two epic loves and no matter who you were with, I don’t think you’d ever get over or forget the other.” Molly McAdams for Meleya & Kenzo Clives-Barkha

D’une manière ou d’une autre, Meleya sera toujours amenée à voir Kenzo. D’une part parce qu’ils ont un enfant à élever ensemble, et ce même à distance, et d’autre part parce que leur vie est liée à jamais. Ils ont tellement vécu de choses ensembles, des bonnes comme des mauvaises. Ils ont perdu un bébé mais vécu un accouchement ensemble, traversé une prise d’otage, appris une grossesse, tellement de choses qui les ont soudés. Même si les choses ne sont plus ce qu’elles étaient auparavant, même si leur couple est tombé aux oubliettes, Meleya et Kenzo resteront à jamais unis, s’aimant d’un amour que personne d’autre ne pourrait comprendre. A leurs yeux, c’est ce qui s’appelle un amour épique. Alors forcément, lorsqu’ils se croisent pour n’importe quelle raison que ce soit, une part d’eux espère encore que cet amour n’est pas vain, qu’un jour ils se retrouveront. Meleya y croit, dur comme fer. Jamais elle ne retrouvera quelqu’un qui la fera sentir comme lui, le faisait. Jamais son cœur ne sera capable de battre la chamade, à en rompre sa poitrine pour quelqu’un d’autre que Kenzo. Jamais. Jamais. Jamais. Mais ça, jamais la jeune femme ne le dira. Les problèmes qu’ils ont rencontrés, la distance qui s’est insinuée entre eux reste bien trop grande pour se redonner une chance. Et bien qu’elle ait la réputation d’être naïve, Meleya a pleinement conscience que retourner avec Kenzo dès maintenant serait une erreur. Non. Ils ont besoin de s’éloigner romantiquement parlant l’un et l’autre pendant quelques temps, rencontrer d’autres   personnes. Peut-être tomber amoureux qui sait ? Si le destin les veut à nouveau ensemble, alors ainsi soit-il. Mais Meleya n’est pas prête à prendre le risque d’être blessée une nouvelle fois, pas après tout ce qu’ils ont vécu, pas en prenant le risque de blesser Charlie dans le processus. «« Connais pas, c’est encore un truc de la pomme non ? » Meleya ayant été élevé sans la moindre technologie avait consenti à avoir un smartphone uniquement pour des soucis pratiques, entre autre avoir son agenda mis à jour à l’instant même où son assistant s’en occupait. L’avantage de pouvoir prendre des photos de Charlie à tout moment était aussi un avantage considérable. Mais outre ça, la jeune femme n’aimait absolument pas la technologie et refusait tout ce qui touchait à la marque de la pomme. « Tu n’as pas toujours aimé la nourriture des banquets si je me souviens bien… Mais c’est sur qu’avec un costume comme celui-ci, le titre de plus bel homme de la ville te revient de droit. » Elle sourit en prononçant ces quelques mots et pose brièvement sa main sur le costume de Kenzo, retirant un pli entrain de se former. Réflexe de l’épouse qu’elle fut jadis, et qu’elle aurait aimé continuer d’être. Et la dernière phrase de Kenzo vient compléter le tableau et révéler réellement comment il voit les choses, et peut-être même comment il percevait leur relation à l’époque. Il ne se sentait pas considéré, pas autant qu’il le devrait à en juger par ses paroles, se pensant comme l’objet à son bras, l’accessoire pour parfaire un tableau. Ca sert le cœur de la bulgare de l’entendre prononcer ces paroles là.« Kenzo, non ce n’est… » mais elle est coupée dans son élan par Alekko qui revient du bar, deux coupes de champagne à la main, sous le regard surpris de Kenzo. Bien sur qu’il est surpris, Meleya n’a jamais mentionné son ami en présence de Kenzo. Toujours est-il qu’elle fait les présentations, sans vraiment se poser plus de questions.  Ses yeux se posent sur les deux mains qui se serrent et le visage de Meleya se lève lentement vers celui de Kenzo, avant qu’elle ne lui fasse les gros yeux. Non elle n’est pas idiote. Elle a bien vu qu’il cherche à écraser les doigts de son ami, et ça ne lui plait absolument pas. Bien sur que si la situation était inversée, elle agirait de la même manière. Mais l’avantage d’avoir été marié à quelqu’un comme Kenzo, est d’avoir été son unique véritable petite amie. Et ce dernier n’est toujours pas un homme à petite amie. Ca limite au moins les risques de faire une rencontre infortune, et de devoir expliquer une situation déplaisante à Charlie. Qu’importe, Alekko n’est qu’un ami pour Meleya et Kenzo devrait le savoir. Jamais elle ne viendrait lui   présenter d’une manière si opportuniste son nouveau petit ami. Et quand bien même, il faudrait pour cela qu’elle en ait un, ce qui n’est pas à l’ordre du jour pour un bon moment encore. « Non, avant que l’on se rencontre toi et moi, Alekko n’était que l’assistant d’un conseiller et je ne le voyais que très rarement. Mais depuis que je vis là bas et que j’assiste à quasiment tous les conseils, nous avons fait plus ample connaissance et disons qu’il m’aide à prendre mes marques dans ce monde que j’ai encore du mal à parfois cerner. » Pour Meleya, il n’y a  rien de plus simple ou de plus évident que ça. Mais c’est simplement car sa naïveté prend toujours le dessus sur elle, et l’empêche de voir une réalité pourtant si évidente. « J’accepte l’invitation avec plaisir alors. D’autant qu’il se pourrait que je revienne régulièrement dans le secteur, mais rien n’est sur pour le moment. » Si les choses tournent comme elle le souhaite, si Meleya parvient à ses fins, d’ici quelques semaines, elle aura peut-être la chance de reposer un pied aux Etats-Unis de manière plus permanente. Si tout est accepté, Meleya pourrait obtenir le poste d’ambassadrice de la Bulgarie. Le seul inconvénient  est que ce poste ne se trouve pas à New York près de Kenzo mais à Boston. Toutefois les choses ne sont pas encore définitives et Meleya préfère ne pas s’emballer. «  Kenzo, Charlie est autant ton enfant que le mien, tu ne t’imposes pas tu le sais. Et oui, Autumn le garde avec plaisir d’ailleurs. Je crois que c’est le seul enfant qu’elle supporte, surement parce qu’il ne pleure pas beaucoup. » Meleya a toujours eu cette peur au creux de son ventre, que Kenzo se sente un jour mis de côté,  qu’il n’ait pas l’impression d’être le véritable de Charlie. Bien sur qu’il ne partage pas le même ADN que lui, ils en ont tous les deux consciences. Mais Meleya est certaine d’une chose, ce n’est pas le sang qui fait la famille. Dans son cas, hormis sa sœur jumelle et sa cousine Sara, ceux qu’elles considèrent réellement comme sa famille sont ses amis, ses proches qui l’ont aidé à se construire tout au long du chemin. Ellie, Damian, Maxim, Autumn, Elmas, tous ces noms qui résonnent comme une famille, une belle et grande famille soudée autour de la jeune  femme. Et Kenzo est simplement la cerise sur le gâteau, son chef de famille, qu’importe ce que les papiers du divorce en disent. « Il aime énormément la Bulgarie, d’autant qu’il est littéralement traité comme un prince là bas. Il n’a rien à envier au petit Georges tu sais. Mais oui j’aimerais lui éviter tout un tas d’allers retours, donc je vais essayer de trouver une solution. » Alekko à ses côtés semble s’impatienter et mis de côté. Ce n’était  absolument pas l’intention de la princesse bulgare, mais elle ne peut s’empêcher d’être prise dans sa conversation, Kenzo l’accapare toute entière, et même sans qu’elle s’en rende compte.
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MessageSujet: Re: « then call me your one and only charming, princess » « then call me your one and only charming, princess » EmptyDim 4 Oct - 18:23



Ces gestes, ces regards… qui pourrait s'y tromper ? J'ai l'orgueil d'être convaincu que personne n'aura la prétention d'espérer conquérir un terrain déjà conquis. Gonflé, et pas que. Après tout ce que nous avons traversé, Meleya et moi, je ne peux que croire qu'à un moment dans nos vies, nos chemins se recroiseront pour n'en former qu'un seul à nouveau. Aujourd'hui, je suis ce playboy et génie de la mode, enchaînant les conquêtes sulfureuses qui noircissent les pages des magazines à sensation. Mais au fond, il ne s'agit que d'un passe-temps, une coquille dans laquelle je m'enferme volontiers pour mieux préparer un futur auprès de la belle princesse bulgare. Les amours sans lendemain, les soirées folles sans autre raison d'exister qu'un plaisir charnel de passage, j'en ai fait le tour depuis bien plus longtemps qu'il n'y parait. Mais ça, cette étincelle dans le regard de Meleya, c'est un spectacle que je ne me lasserai jamais d'admirer… Alors comprenez que la main du type qui rôde autour d'elle, bras autour de ses hanches, je vais lui broyer comme on fait plier la carrosserie d'une voiture jetée à la casse. Fais-moi les gros yeux, engueule-moi si ça te chante, tu peux même me taper un scandale si tu l'entends, princesse… Ce type, j'en ferai de la pâtée pour le chat de mon oncle s'il s'avise de couler ne serait-ce qu'un regard libidineux sur toi. Visiblement, on se comprend, je le sens essayer de se défaire de mon emprise, mais en vain. Je le garde captif assez longtemps pour faire passer le message, sans pour autant être sûr de savoir s'il compte le prendre en compte ou non. Il devrait, en tout cas. J'écoute Meleya sans lâcher ce prénommé Alekko des yeux, juste pour le mettre mal à l'aise. Conseiller… encore un bien grand nom pour papoter des heures autour d'une table et toucher une somme astronomique pour pas grand-chose. "Voyez-vous ça…" soufflai-je en gardant ce sourire artificiel. Plus ample connaissance ? C'est bon, vous vous connaissez suffisamment, pas besoin d'en rajouter. Je détecte une pointe d'arrogance et de défi de la part du politique en écoutant Meleya le présenter… tocard. J'opte pour la tactique du "je-ne-te-calcule-pas" en me tournant légèrement vers la mère de Charlie, non sans arquer un sourcil lorsqu'elle parle de revenir régulièrement. "Ah bon ? Tu reviendrais dans le coin ?" Si c'est le cas, game on, girl. Prépare-toi à une cour assidue, parce que j'en ai marre de te savoir seule à l'autre bout du monde, hors de ma portée. Oui, on a eu nos problèmes, oui j'ai peur de ce qui pourrait à nouveau nous tomber dessus… mais je risquerai tout pour plonger tête baissée dans cette aventure périlleuse qu'on a laissé de côté après notre divorce. J'affiche un sourire ravi en entendant les paroles de la demoiselle bulgare lorsqu'il est question de ma place vis-à-vis de Charlie. "Je pense qu'on trouvera bien une solution pour lui, et pour toi aussi, d'ailleurs…" Mes yeux bleu glissent sur Alekko dont la tête commence presque à fumer. Alors, on rage, bonhomme ? Il n'est pas dupe, il a parfaitement compris le sous-entendu… contrairement à Meleya, j'en suis certain. Elle est mignonne comme tout, mais elle n'a aucune idée de ce qu'un prédateur dans mon genre peut déployer pour la séduire sans même qu'elle s'en aperçoive. J'en ai fait un métier pour survivre en Inde, et je ne pourrais pas me défaire de ces habitudes même si je le voulais. Je lève la tête et j'entends une chanson. "Une p'tite danse, princesse ?" Je lui fais un clin d'œil, puis je lui retire la coupe de champagne des mains pour la mettre dans la main du conseiller. "Vous n'y voyez pas d'inconvénient ? Ca fait longtemps qu'elle a valsé, et ça lui plaît tellement…" De toutes manières, inconvénient ou pas, je ne te demande pas vraiment ton avis, l'étranger. "Allez, à plus mon pote !" Et maintenant, tu disparais. Je prends la main de Meleya dans la mienne et l'entraîne vivement sur la piste : d'un mouvement, je la ramène contre moi et dépose mon bras autour de ses hanches. Ferme et délicat à la fois, sans jamais regarder Alekko. Tu n'existes plus, bonhomme, il n'y a plus que Meleya qui compte. Nous commençons à tournoyer lentement, rempilant sans problème dans ce rôle du cliché du prince et de sa princesse des plus grands Disney. Le pas est cadencé, même si je demeure encore un peu hésitant. La danse, c'est pas trop mon fort… sauf quand il faut se lâcher comme un malade sur le dancefloor au son des plus gros hits en boite de nuit. Un point positif : je n'ai jamais écrasé le pied de ma partenaire. "Dis donc… tu sais que t'en fais tourner, des têtes ? Non, j'suis sûr que tu vois rien." Je lâche ça comme ça, la fleur au fusil, comme on annonce la météo. "Et ton conseiller… il te "conseille" comment, au juste ?" Moi, jaloux ? Pire que ça, si tu savais, ma pauvre… mais le pire, c'est qu'elle le sait. Même divorcés, on touche pas à ma Meleya.
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: « then call me your one and only charming, princess » « then call me your one and only charming, princess » EmptyMer 14 Oct - 22:46


IT'S CALLED AN EPIC LOVE . . .
“People fall in and out of love all the time, and sometimes people have numerous loves throughout their lives. But you have two epic loves and no matter who you were with, I don’t think you’d ever get over or forget the other.” Molly McAdams for Meleya & Kenzo Clives-Barkha

La jeune femme ne peut qu'avoir une bouffée d'amour à la vision parfaite de son ex mari. Qu'est-ce qu'elle déteste ce mot, ex mari. Cela implique tellement de déception, un abandon, comme si elle avait lâché l'affaire bien trop vite. Et finalement c'était la vérité. Ils avaient abandonnés trop facilement et en même temps les choses n'avaient pas pu les emmener dans une autre direction. Mais s'il y a bien une chose qui caractérise la jeune femme, c'est bel et bien sa foi en l'avenir. Et Meleya est persuadée que si ce n'est pas maintenant, alors plus tard, dans quelques mois ou quelques années ils se retrouveront. Parce que Kenzo et Meleya sont des âmes sœurs, un épic love comme l'on en fait plus maintenant. Alors elle a foi en eux, il leur faut simplement du temps pour se remettre chacun de leur émotion, de leur sentiments mitigés. Qu'importe, aujourd'hui, la jeune femme se concentre sur la soirée caritative et profite de l'instant présent. D'autant qu'elle le sait, ce genre d'occasions risque de se dérouler beaucoup plus souvent. Si les choses se profilent comme elle le désire et comme elle l'espère, Meleya sera à nouveau sur le sol américain, et à seulement quelques centaines de kilomètres de New York, et serait donc beaucoup plus proche de Kenzo. Au-delà de l'idée de recoller les morceaux avec son ancien amoureux, Meleya sait que cela permettra à Kenzo de retrouver son fils de manière beaucoup plus régulière et c'est au fond, tout ce qu'il y a de plus important. Rien n'est sur, mais la jeune femme fera tout pour que cela se déroule comme elle le souhaite. « Si les choses se passent comme je le souhaite, je vais obtenir un poste d'ambassadrice à Boston. Je sais que ce ne sera pas la porte à côté mais ce sera quand même beaucoup plus facile pour se voir et surtout pour que la garde de Charlie ! Mais bon, pour le moment rien n'est sur, alors je ne veux pas m'emballer et être déçue après … » Au moins sur ce point là, Meleya est sur que Kenzo ressentira la même chose. Même si le connaissait, Kenzo doit déjà être entrain d'élaborer un plan fou pour pouvoir venir régulièrement à Boston voir son fils. Enfin, tout cela reste incertain jusqu'au fameux coup de téléphone que Meleya est censée recevoir d'ici deux jours, et qui lui apportera la décision finale. D'ici là, Meleya veut essayer de profiter un maximum de son séjour à New York en compagnie d'Autumn et Kenzo, n'ayant pas la possibilité de les voir aussi souvent qu'elle le voudrait. Quand elle repense à tout le chemin qu'ils ont partagé, que ce soit avec Autumn ou bien Kenzo, Meleya se rend compte qu'ils ont traversé des dizaines d'épreuves, ressenti des milliers de sentiments différents pour devenir une part significative dans la vie de chacun. Kenzo vient la sortir de sa rêverie et l'invite à venir sur la piste de danse, partager une petite valse. Mais dans les paroles de Kenzo pointent une certaine provocation à l'égard d'Alekko et même Meleya, naïve devant l'éternelle comprend le sous entendu du jeune homme. « KENZO ! » qu'elle prononce sur un ton de reproche. Mais que peut-elle bien dire de plus? Elle connait le jeune homme par cœur, s'il veut dire quelque chose il le fera sans réfléchir un seul instant. Alors ils débutent une danse, simple, élégante, les réunissant à nouveau, faisant d'eux un tout, comme un couple uni, qui n'a pas vécu les pires horreurs de la vie. C'est fou comme tout est simple dans ces moments là, sans prise de tête. Ils sont simplement eux, Kenzo et Meleya, Melenzo, le couple le plus surprenant de l'université, le couple que personne n'avait vu venir et qui battait tous les records. Si tout pouvait être aussi facile qu'à leur début, tout aussi limpide, sans des non-dits… « De quoi tu parles? Les têtes de qui? » qu'elle demande, penaude sans vraiment savoir de quoi diable kenzo serait entrain de parler. Et puis finalement, ses prochaines paroles éclairent la jeune femme et l'aident à en savoir plus sur l'arrière pensée de Kenzo. Il parle d'Alekko. Bien sur qu'il parle de lui. Jaloux devant l'éternel le beau gosse pakistanais. Dès qu'un homme est autour de Meleya, peu importe les raisons, Kenzo a des suspicions quant aux intentions des dits hommes. Les seuls pour qui les choses avaient toujours été claires étaient Gaël, Maxim et Damian, respectivement son ex-beau frère parrain de Charlie, et ses deux meilleurs amis. Autant dire qu'il n'y avait pas à tergiverser là-dessus. Mais dès qu'il s'agissait de quelqu'un d'autre, le délire était tout autre. « Il connait l'économie du pays sur le bout des doigts, il connait les rouages du conseil depuis longtemps pour avoir guidé ma mère durant de longs mois. Il connait des choses que je ne connais pas sur mon pays. C'est un atout de choix tu sais pour ma carrière, il m'aide vraiment à mieux comprendre comment fonctionne mon pays et lorsque je devrais accéder à la tête de la Bulgarie, je lui devrais beaucoup. » Ce n'est bien sur pas ce genre de réponses que Kenzo devait avoir envie d'entendre, mais Meleya ne voyait pas le mal à ce qu'Alekko soit un soutien sans faille dans sa vie politique en Bulgarie. Pour elle, c'était simplement tout bénéfique. Perdue dans leur conversation, Meleya se rend compte que son téléphone sonne et s'excuse auprès de Kenzo. Pendant cinq longues minutes elle acquiesce, s'arme de oui, de bien sur, je suis entièrement d'accord, et termine la conversation d'un énorme merci. Le sourire aux lèvres, Meleya revient vers Kenzo. « Tu as devant toi la nouvelle ambassadrice bulgare à Boston ! C'est officiel, j'ai eu le poste !! » La joie s'emparant d'elle, Meleya saute dans les bras de son ex mari et le sert fort comme si sa vie en dépendait. « Bon, les choses sont un peu plus différentes que ce que j'imaginais. Je dois créer un jumelage entre Sofia et Salem, à une trentaine kilomètres de Boston. Du coup je devrais partager mon temps entre Salem et Boston mais ça sera hyper intéressant, je suis heureuse tu n'as pas idée ! » L'Amérique lui avait terriblement manqué. Finalement, elle y avait grandi, avait vécu la plupart de ses grandes émotions dans ce pays et y revenir pour plusieurs mois, si ce n'est années lui mettait littéralement du baume au cœur. Oui, la jeune femme était définitivement heureuse de revenir aux Etats-Unis, et surtout, de se rapprocher de son cher Kenzo d'amour.
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MessageSujet: Re: « then call me your one and only charming, princess » « then call me your one and only charming, princess » EmptyJeu 22 Oct - 17:34



Quoi, Kenzo ? Qu'est-ce qu'il a encore fait de mal, Kenzo ? Kenzo, il veut tout bien, sauf laisser un mâle s'approcher de SA Meleya. Chasse gardée. Ok, c'est relativement primitif comme instinct, mais je n'y peux absolument rien, j'ai en horreur l'idée de laisser la jolie Bulgare seule au milieu des loups affamés. J'ai une confiance aveugle en elle, et aux sentiments que nous partageons plus ou moins secrètement depuis notre divorce… mais je n'en ai aucune à l'égard de sa naïveté en la matière, ainsi qu'envers tous les hommes que ce bas-monde porte en son sein. Qu'importe si je me montre impertinent, insolent, que je ne suis pas sortable ou je ne sais quoi encore : nul ne peut marcher sur mes plates-bandes. D'ailleurs, les simples pas gracieux que nous partageons ensemble me ramènent droit à ces souvenirs de soirées mondaines où l'ennui n'était chassé que par ces instants de répit en compagnie de la princesse. Ses cheveux fouettent l'air avec une élégance peu commune et, bientôt, je sens mon cœur battre la chamade comme s'il allait sortir de sa poitrine. Son port de tête, son sourire, sa peau de porcelaine, son sourire… Nous tournons, voluptueux et promis l'un à l'autre pour l'espace de ces minutes hors de la course ordinaire du temps, et objets du regard envieux des autres convives. Pourquoi j'ai la chanson du Rêve Bleu d'Aladdin dans la tête, d'un coup ? J'esquisse un sourire rêveur, dévisageant une Jasmine étincelante, avant que cette dernière ne me fasse redescendre du tapis volant en vantant les mérites d'Alekko. "N'empêche qu'il a un nom de Pokémon." Moqueur ? Grave. Et j'assume complètement. C'est une pensée que j'aurais pu garder pour moi, mais la demoiselle n'est pas étrangère du fait que je dise tout ce qui me passe par la tête. "Tant qu'il n'y a que l'économie qu'il connaît du bout des doigts…" grondai-je en serrant les dents, jaloux comme pas deux. Le problème de Meleya est aussi sa plus grande qualité : sa gentillesse. Si j'ai appris à respecter ce trait de caractère de plus en plus rare chez autrui, je sais que d'autres n'hésiteront pas à en abuser pour parvenir à leurs fins. Et cet Alekko en fait partie, j'y mettrai ma main à couper. Ou non, j'y mettrai plutôt la sienne, d'ailleurs. J'ai toujours eu une dent contre ce genre de personnage en particulier car je sais qu'ils sont mille fois plus intelligents que je ne le serai jamais. J'ai des qualités, je ne suis pas le dernier à les vanter, mais la culture générale n'en fait clairement pas partie. Sauf pour la mode, je suis un novice dans bien des domaines, cherchant encore à apprivoiser un monde occidental qui me paraît parfois si étrange. Le téléphone de Meleya sonne, je la lâche donc pour qu'elle puisse répondre tranquillement. Du coin de l'œil, je surveille le conseiller pour lui passer l'envie de venir rôder autour. D'ordinaire, le twin bro' se moque de mon caractère d'agneau trop tendre… il serait surpris de me voir dans un tel état d'agressivité latente, prêt à frapper au moindre signe allant à l'encontre de ces avertissements silencieux que je lance depuis le début de la soirée. Finalement, lorsque mon ex femme revient, c'est pour me serrer dans ses bras en m'annonçant la bonne nouvelle. Boston, ne me demandez pas de le placer sur une carte, je sais juste qu'on sera sur le même continent. Et rien que ça, ça mérite amplement une étreinte en retour, au point de la décoller légèrement du sol. "Bravo ma chérie !" La tête par-dessus son épaule, j'écarquille les yeux. "Oups… enfin, euh, désolé… ça m'a échappé…" En même temps, est-ce bien nécessaire de s'en excuser ? Je la repose finalement à terre, et repousse une mèche de ses cheveux mal placée sur son épaule. "Je suis vraiment content pour toi, c'est génial ! Tu devrais aller annoncer à ton cavalier la bonne nouvelle, il va être ravi…" … ravi de savoir que Meleya va vivre à des milliers de kilomètres de lui, et à seulement quelques dizaines de moi. "Ca va être chouette pour Charlie, il va pouvoir profiter de ses deux parents." J'ai plus qu'à me trouver un globe terrestre pour voir où se situe Salem, et y poser mes bagages jusqu'à ce que je parvienne à récupérer l'amour de ma vie qui virevolte dans sa robe de soirée. Après tout, avec Rayan qui a emménagé avec Pavel, je peux partir pendant quelques temps de New York, il a bien mérité que son jumeau lui lâche un peu la grappe pour vivre tranquillement sa vie entre sa fille et son compagnon un peu timbré. "Mais Salem… ça m'dit quelque chose… Il s'est pas passé des trucs un peu bizarres, avec des sorcières, là-bas ?" Tout compte fait, est-ce une si bonne idée d'aller à CraignosCity ?
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