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« fashion is a little dream you put on every morning. »

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MessageSujet: « fashion is a little dream you put on every morning. » « fashion is a little dream you put on every morning. » EmptyVen 10 Avr - 21:00



Le soleil est rasant lorsque ses premiers rayons me chauffent le visage et m'éveillent en douceur. Je fronce les sourcils puis, en me tournant les yeux fermés, mon corps en rencontre un autre. Peau nue contre peau, je soupire et dépose mes bras autour de la charmante conquête anonyme qui a enchanté ma dernière soirée. Lorsque j'ouvre les yeux, je redécouvre son visage encadré d'une chevelure de feu qui tombe en cascade sur l'oreiller. Elle dort. Je m'extirpe du lit sans un bruit et j'attrape un caleçon pour aller préparer un petit déjeuner digne de ce nom. C'est en me débattant avec la plaque à induction qui, clairement, se donne la mission de se moquer de moi, que je remarque la jeune femme entrer dans la cuisine, seulement vêtue de ma chemise Prada. Séduisante à souhait. "Salut, Cynthia." Tiens, elle tire une drôle de tête. J'arque un sourcil et, soudain, je comprends mon erreur. "Oups, c'était celle du jeudi, Cynthia... En même temps, j'ai pas la mémoire des noms. C'pas grave, hein ? L'important, c'est qu'on se soit bien amusés, non ?" Kenzo, ou l'art et la manière d'être à la fois le plus goujat et imprévisible des hommes avec un air parfaitement ingénu et adorable sur les traits. C'est dur, de m'en vouloir... Et j'en abuse allègrement sans même le réaliser. Après une bagarre acharnée au cours de laquelle je ne calcule même pas le regard noir que me lance... machine, y a qu'à l'appeler "machine", ce sera plus facile, je finis par me faire chauffer du lait en engloutissant une tartine de pain grillé avec de la confiture, faite maison par Noah. Ma tasse fumante de chocolat chaud à la main, je marche vers la baie vitrée qui donne une vue de Manhattan qui, quoique réduite, n'en reste pas moins spectaculaire. Il n'y a pas à dire : cette ville me correspond bien plus que Las Vegas. Qui l'eut cru ? Et pourtant, ces trop grandes tentations ont tiré sur la corde, me poussant à des attitudes ne me ressemblant pas. Ici, j'ai tout ce qu'il faut pour commencer une nouvelle vie. Celle du prodige de la haute-couture, playboy en puissance et future icône de l'élégance faite homme... Disons que cette réputation en marche ainsi que mes nuits de débauche à répétition masquent admirablement un vide affectif que seuls ces petits plaisirs coupables peuvent combler ponctuellement. Perdu dans mes pensées, je marmonne vaguement quelque chose à la jolie rousse qui annonce qu'elle part de changer avant d'aller au travail. Elle sait pertinemment que cela n'ira pas plus loin que cette nuit. Une relation suivie ne m'intéresse pas. Si je suis un éternel amoureux des femmes et de ce qu'elles ont à offrir, une seule peut prétendre à savoir faire battre mon cœur. Mon esprit s'égare vers la Bulgarie, vers cette petite part de ce que je pourrais appeler mon plus beau gâchis, avant que je ne termine ma tasse de chocolat. Allez, en route, beau gosse. T'as des yeux à faire briller, des tissus à assembler et des têtes à faire tourner. Une heure plus tard, je saute dans ma voiture, lunettes de soleil au visage et musique plein pot dans mon Aston Martin : direction la maison Yves Saint-Laurent. Affilié à ce monument de la mode à la française, internationalisé par un génie que j'aspire même à dépasser, j'y fait mes armes comme couturier associé et reconnu à la fois pour mon travail minutieux sur chacun des pièces, mais aussi et surtout pour l'originalité orientale que j'apporte à mes créations, dans l'esprit hétéroclite et anticonformiste du grand Saint-Laurent. Aujourd'hui, j'ai un rendez-vous assez particulier : Kennedy, héritière de Givenchy et, accessoirement, grande amie déjantée - avec bénéfices à la clé - doit procéder à quelques essayages pour la séance de shooting qui aura lieu pour le lancement de la prochaine collection en partenariat avec la grande marque de mode. Au terme d'une sélection effectuée par la directrice artistique de la maison, j'ai été choisi pour élaborer la robe qui fera la une de la collection. À moi de trouver comment sublimer le corps de l'égérie qui viendra promouvoir ce projet. Une fois arrivé sur le parking, je prends l'ascenseur et en profite pour vérifier ma tenue, ma coiffure et m'adresser un large sourire de vainqueur. Si un jour, les gens arrêtent de m'aimer, mon amour égocentrique devrait suffire à combler le vide. Rien à redire, Kenzo is perfect, bitches. Je retire mes lunettes noires que je glisse dans le v de ma chemise bleu marine cintrée, accorde un regard brûlant à la réceptionniste dont je sens les yeux se visser sur mon dos et la chute de mes reins. Aurais-je omis de dire qu'être l'un des seuls types hétéros dans ce milieu m'ouvre un nombre incroyable de portes personnelles, en plus des opportunités professionnelles ? Sourire en coin plaqué sur les lèvres, je rentre dans mon atelier en déposant négligemment ma besace sur le bureau. Avoir son espace de création privatisé ici, c'est le grand luxe. "Alors, ma beauté, prête à tout donner aujourd'hui ?" dis-je en regardant la robe dissimulée sous un grand drap de satin blanc. J'y suis depuis plus de cent heures, c'est un travail de titan en peu de temps... Et il ne manque plus que la diva du jour pour venir lui donner vie. "Louboutin printemps 2015, et une odeur de parfum Givenchy juste assez prononcée... Too easy." lançai-je à voix haute sans me retournant, en entendant le pas caractéristique de Kennedy dans mon dos. Je ne suis peut-être pas toujours une lumière, mais je suis pointilleux sur chaque détail, et extrêmement observateur. Je me retourne, affichant un immense sourire en voyant l'héritière se dresser de toute sa grâce devant moi.
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Wren Rosenbach
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: « fashion is a little dream you put on every morning. » « fashion is a little dream you put on every morning. » EmptyLun 13 Avr - 21:57


ONE SOUL IN TWO DIFFERENTS BODIES[/color]
“I believe in absolute honesty and sensible social lies. I believe in a woman's right to choose, a baby's right to live, that while all human life is sacred there's nothing wrong with the death penalty if you can trust the legal system implicitly, and that no one but a moron would ever trust the legal system. I believe that life is a game, that life is a cruel joke, and that life is what happens when you're alive and that you might as well lie back and enjoy it”  Neil Gaiman for Kenzo & Kennedy

    La jeune femme s'éveille doucement de sa torpeur, récupérant ses esprits après avoir été dans un cercle vicieux ces derniers jours. Dès lors qu'elle arrivait un tant soit peu à avoir un sourire à accrocher à son visage angélique, la tête d'Andrew revenait la hanter, leur conversation se lançait en mode repeat dans sa tête, et ses mots venaient la frappaient encore et encore de plein fouet. Comme si parvenir à oublier plusieurs années d'une histoire passionnée n'était pas assez facile, il fallait qu'il revienne sur le devant de la scène, ravivant tous leurs souvenirs et surtout tout ce que la jeune femme avait souhaité mettre de côté. Non, clairement depuis que sa route a croisé à nouveau celle d'Andrew, Kennedy n'est plus l'ombre que d'elle-même. Son visage est marqué par une inquiétude perpétuelle, celle de tomber sur le jeune homme. Ses yeux d'habitude pétillants et rieurs ont perdu ce petit éclat, cette étincelle qui fait de la jeune femme ce bout en train perpétuel. Sa sœur a bien compris ce qu'il s'était passé et avait cherché à la secouer de différents manières, mais rien n'y avait fait, rien n'avait permis à la jeune femme de retrouver ce côté joyeux d'elle-même. Pourtant, aujourd'hui elle n'avait que d'autres choix que de la retrouver, ou du moins de la feindre. Un shooting photo avait été convenu depuis des lustres avec Kenzo, designer nouvellement diplômé et très en vogue. Outre ce côté purement professionnel qui les lie, Kennedy est purement et simplement fan de Kenzo. Tout ce qu'il dégage, tout ce qu'il est incapable d'inspirer lui donne envie d'être à ses côtés, pour le meilleur et pour le rire. Kenzo, c'est un peu comme un meilleur ami, comme le mec à qui vous confiez toutes vos emmerdes et tout ce qui vous plait, en sachant pertinemment qu'il sera tout autant voir plus emballé encore que vous. Mais plus que ça, Kenzo c'est le plan cul de la jeune femme, enfin si l'on peut appeler ça un plan cul. Quand ils ont des choses à faire ensemble, des shootings et autre séance de travail, ça finit toujours par déraper, et les deux prennent littéralement leur pied. Kenzo c'est définitivement l'ami dont rêvent toutes les filles. Celui qui vous écoute quand vous en avez besoin, qui vous pousse à donner le meilleur de vous-même et qui à côté de ça, vous envoie au septième ciel, tel un expert de la gente féminine. Si la jeune femme tirait une tronche de six pieds de long avant de partir rejoindre Kenzo, Kennedy affiche désormais un sourire doux et agréable sur son visage, mais surtout un sourire sincère. C'est son chauffeur qui la dépose devant le studio, dans le midtown de manhattan. Elle sort élégamment de la voiture, esquivant quelques flashs un peu trop envahissant à l'aide d'un sourire enjôleur, et finit, elle monte quatre à quatre les marches qui la sépare de Kenzo. Lorsqu'elle pénètre dans la pièce, elle n'a pas besoin de s'annoncer. Le Dieu de la mode qu'est Kenzo reconnaît immédiatement au pas et à l'odeur qui se trouve derrière lui. Les louboutins? De nombreuses femmes en portent. Mais ce soupçon de parfum Givenchy? Il n'y a qu'une héritière Givenchy pour être capable de le porter aussi bien. « Tu me surprendras toujours Kenzo! » qu'elle rigole avant de venir planter un baiser sur ses deux belles joues. Kenny finit par tourner sur elle-même, laissant au jeune homme le soin d'admirer sa tenue et surtout à quel point elle épouse parfaitement ses formes. « Alors, cette tenue? Elle me va à ravir pas vrai? » qu'elle demande sans prétention aucune. La jeune femme ne l'est pas le moins du monde. Elle sait bien évidemment que cette tenue lui convient parce que c'est un fait avéré, chose différente de la prétention. Mais surtout, elle lui pose cette question car c'est Kenzo qui lui a proposé cette association entre cette robe Ellie Saab et cette veste chanel, mêlant deux grandes maisons de couture ensemble, à souhait. « Ils sont où tous les minions qui courent partout d'habitude? » Ses yeux balaient la pièce du regard à la recherche des nombreuses assistantes du jeune homme, qui ne désirent qu'une chose, arriver à tomber dans ses filets, et peut-être réussir à le convertir à la monogamie. Kennedy sait parfaitement que c'est une chose qui n'arrivera pas de ci-tôt, pas après son divorce si douloureux. Il n'a pas eu besoin de lui en dire beaucoup pour que la jeune femme comprenne toute la peine qu'il a pu ressentir à ce moment là. Elle a vécu la même chose en se séparant d'Andrew, autant dire qu'elle visualise très bien les sentiments du styliste, même si elle doit bien reconnaître que perdre non pas un mais deux enfants, elle ne sait absolument pas ce que c'est. Chassant ces images de sa tête, Kennedy s'approche à pas feutrés du jeune homme, glissant ses mains sur la ceinture de Kenzo, et laissant sa bouche titiller l'oreille de ce dernier. « Peut-être que l'on aura une session privée avant l'essayage, histoire de se détendre un peu. » qu'elle finit par lui susurrer à l'oreille, tout sourire. Mais ce rapprochement n'est que de courte durée lorsqu'elle entend une porte s'ouvrir avec fracas, laissant entrer plusieurs jeunes femmes, quelques hommes, tous s'installant dans la pièce, sans vraiment remarquer le rapprochement entre ces deux là. Ce n'est pas la première fois qu'ils sont surpris ainsi et … Kennedy s'en contrefout d'ailleurs complètement. Les gens l'aiment en dépit de cette attitude provocante avec les hommes parce qu'elle a ce côté angélique, ce côté doux et calme qui font que tous lui pardonnent. « Ce n'est que partie remise va ! Allez montre moi ce beau bébé ! » qu'elle déclame, reprenant son ton professionnel et intriguée par cette nouvelle robe.
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MessageSujet: Re: « fashion is a little dream you put on every morning. » « fashion is a little dream you put on every morning. » EmptyMar 14 Avr - 21:52



Je m'amuse de la réaction de Kennedy, visiblement surprise de ma capacité à repérer les gens d'abord par ce qu'ils portent que par qui ils sont. C'est ça, être un petit prince de la mode, appelé un jour à imposer sa marque à la manière d'un empereur. Je me retourne pour faire face à la jeune femme et l'embrasser également. Pour l'instant, nous restons relativement chastes, mais à la seule vision de son corps de déesse, les idées ne tardent pas à se bousculer dans ma tête, et pas uniquement sur le seul plan des vêtements. Meme si je lui parle parfois un peu moins qu'à Valentina, je ne manque pas de toujours pouvoir compter sur l'héritière Givenchy lorsque j'ai besoin d'une amie, et même plus que ça. Si j'avais été une femme, ce serait probablement elle. Mon regard coule sur elle, analysant sa silhouette sublimée dans cet ensemble en la tenant par une main pour la faire tourner sur elle-même. "Magnifique... J'sais pas qui a eu l'idée de te faire mettre ça, mais c'est un génie." Soudain, mon regard se relève vers le sien et rencontre une forme d'interrogation pour le moins amusée. Quoi, j'ai dis quoi ? Son sourcil arqué me rappelle vite ce que j'oublie. "Ah, c'est moi ? Ça m'étonne pas, alors, j'suis vraiment bon." Un large sourire fend mes lèvres, torse fièrement bombé. Le Kenzo s'admire relativement souvent, inutile de décourager son ego. C'est peine perdue. Je tourne la tête ici et là, retirant ma veste au passage pour relever les manches de ma chemise cintrée. "Mon harem ? Il va pas tarder, j'aime bien les faire languir en début de journée, ça les maintient en forme jusqu'au soir." Un sourire arrogant illumine mon visage jusqu'à ce que Kennedy ne vienne à se rapprocher de moi. En réalité, elle a bien compris l'une des raisons pour lesquelles j'ai congédié tout ce beau monde : pour me retrouver seul à seul avec ma muse. Ses mains baladeuses glissent sur mon bassin, jouent avec une ceinture qui ne demande qu'à tomber entre ses doigts fins, tandis que la bouche de la jolie blonde flirte avec mon oreille. Grave erreur. Je ferme les yeux, penche légèrement la tête sur le côté. Elle a découvert ce point faible le premier jour où nous avons cédé à nos instincts, à croire qu'elle l'avait pressenti. Un soupir d'aise, puis de frustration franchit la barrière de mes lèvres. "Trop tard..." Les observateurs et stylistes sont déjà là. Et même si j'ai envie de lui en faire voir de toutes les couleurs ici et maintenant, m'exhiber de façon aussi crue ne m'enchante pas plus que ça. Tant pis, on attendra de tirer le rideau. "T'as pas eu de petit déj' pour être aussi affamée de mon corps à une heure pareille ?" plaisantais-je en pivotant pour lui faire face, ignorant avec superbe les gens qui prennent place. Lorsque mon regard azur croise le sien, je remarque soudain qu'elle est tourmentée. Ne me demandez pas pourquoi, j'ai toujours eu l'art et la manière de deviner ce que les gens ont en tête. Ça compense parfois les attitudes à côté de la plaque dont je fais souvent preuve. Impossible de creuser le sujet en présence de ces personnes, il est temps de briller avant de prendre le temps d'échanger. Je soulève le drap de façon dramatique - c'est là tout l'intérêt de la chose - et je le jette, comme un prince, à une styliste qui, sous couvert de rester professionnelle, s'empresse néanmoins de le serrer contre elle en me dévorant des yeux. Rock star inside. À mesure que tout le monde découvre la robe, je m'applique à la présenter. "Une robe asymétrique en crêpe de soie bleu marine avec un drapé qui rappelle les drapés indiens. L'épaule droite est nue, le décolleté ajusté dans un esprit bénitier... - C'est simple. Beaucoup trop simple pour l'esprit Yves Saint-Laurent." Je regarde l'homme qui vient de prendre la parole, en m'interrompant. Des lunettes, un style bobo, l'air antipathique. Sérieusement ? J'aurais pu être vexé, l'envoyer bouler ou être embarrassé, mais rien de tout ça. Au contraire, je vais éteindre les lumières de la salle, puis je rapproche un des projecteurs utilisés par les photographes et, lorsque je l'allume, la lumière projetée fait ressortir une dizaine de dégradés de bleu et quelques sequins brillants, invisibles tout à l'heure. L'assistance bouche bée, y compris l'idiot de tout à l'heure, je croise les bras et poursuit ma présentation en adressant un sourire amusé à Kennedy. "Je disais donc, après le décolleté, une doublure détachée de la crêpe de soie transparente avec un ensemble de plusieurs dégradés de soie satinée, brodé de sequins et mis en relief avec le mouvement de la robe, les tons changeant selon le mouvement du modèle, celui qui l'observe et la lumière qui l'éclaire." Des airs réjouis et subjugués parcourent les visages de l'audience et, face à un silence des plus éloquents, je retire la robe du mannequin avec précaution. "Tu vas m'essayer ça, chérie ? Normalement, je l'ai faite sur mesure." ajoutai-je avec un petit clin d'œil. Les mesures, inutile de sortir un mètre, je les connais littéralement sur le bout des doigts. D'ailleurs, de façon générale, il me suffit d'un coup d'œil pour connaître les mensurations de quelqu'un. Je lui indique le paravent derrière lequel elle peut aller se changer, en rallumant les lumières pour y voir plus clair. Une ou deux minutes plus tard, je plante les stylistes et photographes pour rejoindre Kennedy, un sourire vendu sur les lèvres. "Si t'as besoin d'aide pour la fermeture dans le dos... Pour une fois que je t'aide à enfiler une robe." D'ordinaire, elles ont plus souvent tendance à tomber, mais passons.
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: « fashion is a little dream you put on every morning. » « fashion is a little dream you put on every morning. » EmptyLun 20 Avr - 23:31


ONE SOUL IN TWO DIFFERENTS BODIES
“I believe in absolute honesty and sensible social lies. I believe in a woman's right to choose, a baby's right to live, that while all human life is sacred there's nothing wrong with the death penalty if you can trust the legal system implicitly, and that no one but a moron would ever trust the legal system. I believe that life is a game, that life is a cruel joke, and that life is what happens when you're alive and that you might as well lie back and enjoy it”  Neil Gaiman for Kenzo & Kennedy


12 000 pour nos nouveaux bébéééééééés :mimi: :plop:

    Sa vie est d'un trépidant ces derniers temps, qu'elle a du mal à retrouver son souffle par moment. Et retrouver son ancien amoureux, son premier amour, le vrai, le seul, l'unique, a été loin d'être un moyen de se ressourcer, bien au contraire. Cette rencontre impromptue a eu l'effet inverse et a simplement lessivée la jeune femme, qui en plus d'essuyer une fatigue physique, doit aussi faire face à une fatigue psychologique. Elle mentirait en disant que ce face à face ne l'a pas affecté, ou même touché. Les vidéos d'elle à moitié en colère et à moitié pleurant ont fait le tour du net. Une foule d'interview lui a été demandé pour expliquer la raison de cette vidéo, tellement peu habituel, tellement peu Kennedy. Elle avait simplement accepté la proposition de Jessie, ou du moins s'était volontairement proposée de faire cette interview à Jessie. C'était la seule à qui elle faisait suffisamment confiance pour retranscrire mot pour mot la vérité. La vérité quelle était-elle? La jeune femme avait simplement expliqué qu'elle avait perdu son sang froid face à une ancienne connaissance qu'elle croyait disparue et que ce genre de choses ne se reproduirait pas. Elle s'était empressée d'ajouter qu'elle ne répondrait à aucune question supplémentaire à ce sujet. Elle avait reçu beaucoup de messages sur twitter lui demandant des explications. Elle n'en avait fourni aucune de plus, jugeant que cela relevait de sa vie privée, intime et que personne n'avait à exiger quoi que ce soit d'elle. Talya avait fait sa commère, lui demandant expressément pourquoi diable avait-elle croisé Andrew et ce qu'il s'était dit. Ca n'avait pas été chose aisée à faire, mais au moins, c'était passé. Pour l'heure, Kennedy reste concentrée sur sa mission, sur l'essayage du jour, une robe Yves Saint Laurent crée par les soins du prodige de la mode, Kenzo Clives-Barkha himself. « J'aurai dit un illuminé ponctuel mais allez, partons sur un génie si ça peut redorer ton égo surdimensionné » qu'elle lui balance en le taquinant. « Ce beau harem se bat la journée c'est ça? A savoir qui sera l'heureuse élue à passer dans le lit de Kenzo? Je te reconnais bien là va. » qu'elle rigole avant de s'avancer vers lui, de poser ses mains sur son corps, à des endroits qui ne laissent que peu de place au doute sur les intentions de Kennedy. En même temps, si l'on vous offre le dessert sur un plateau, vous n'allez pas vous contenter de le regarder sans y toucher. Et bien la jeune femme part dans cette optique là, qui consiste à profiter de ce que la vie lui offre, en l'occurrence le corps de dieu et les prouesses sexuelles de Kenzo. « Avec un corps comme le tien, je pourrais avoir mangé un bœuf que ça ne changerait absolument rien à mon appétit. » qu'elle lui balance, tout en lui lançant un regard totalement lubrique. Si avec ça il n'a pas compris ses intentions … Mais elle ne doute pas un instant qu'il ait parfaitement compris ce qu'elle sous entendait et ce qu'elle souhaitait pour plus tard. Les minions débarquent dans la pièce et les deux créateurs prennent quelques centimètres de distance vis-à-vis l'un de l'autre. Kenzo commence à présenter sa robe avant d'être interrompu. Kennedy ne peut s'empêcher d'exploser de rire en entendant la critique du jeune homme qui juge la robe trop simple. « Intrépide que tu es… Rien n'est jamais simple avec Kenzo Clives-Barkha. Prends ton mal en patience et tais toi. » qu'elle se contente de lui assener, à mesure que le créateur de Saint Laurent amène un rayon de lumière sur la robe, qui découvre ainsi l'étendue de sa grâce et de son secret. Sublime. Eblouissante. Unique sont trois adjectifs que la jeune femme pourrait utiliser concernant la robe. Mais gardant un ton purement professionnel, elle esquisse simplement un sourire, et laisse le soin aux autres de s'extasier face à la robe, qui a en avoir un orgasme visuel. D'ailleurs, les cris qui émergent de certaines bouches le laissent à penser, ce qui désespère la jeune femme, l'incitant à lever les yeux au ciel. Kenzo tend ensuite la robe à la Ellwood afin qu'elle montre l'étendue de la beauté de cette robe. Avant d'entrer dans la petite loge pour essayer la robe, Kenzo s'approche d'elle et lui fait une petite proposition alléchante. Elle se contente d'un clin d'œil et part essayer la robe. Bien sur, comme l'avait prévu la jeune homme, la robe est impossible à zipper seule. « Kenzoooooo, j'ai besoin de toi ! » qu'elle lui crie de l'autre côté de la porte. Main sur les hanches, cul cambré, dos nu, Kennedy attend dans cette position la venue de Kenzo. Au moment où celui-ci entre, la jeune femme tourne légèrement la tête et pour une position digne des plus grands mannequins, quitte à avoir l'air totalement aguicheuse, si ce n'est putassière. « J'ai besoin de toi bébé pour zipper la robe. Comme toujours, tu connais tes créations sur le bout des doigts. » Les doigts du jeune homme lui effleure la peau et lui donnent quelques frissons. Si un simple contact de sa part peut la faire frissonner, qu'en sera-t-il lorsqu'ils seront un peu plus intimes? Kennedy se retourne vers le prodige de la mode et se colle à lui, l'embrassant passionnément, comme un prélude de ce qui les attendra plus tard. Elle finit par se décoller rapidement, histoire de ne pas s'emballer trop vite. « On n'en gardera pour plus tard ! Et puis, ce serait bête d'abîmer une si jolie robe de la sorte. Je te connais, tu serais capable d'arracher mes vêtements. » Elle lui dit ça tout en rigolant avant d'ouvrir la porte et de faire face aux minions de Kenzo. Son entrée est triomphale, et l'éblouissement est total. En même temps, la robe est sublime, il aurait été difficile d'en être autrement. « Je pense que l'on peut tous s'accorder sur le fait que cette robe est à l'opposé de ce que signifie le mot simple. » qu'elle lâche presque hargneusement en dirigeant son regard vers le jeune bobo qui avait osé faire une telle critique. En affaire comme en amitié, Kennedy est une hyène prête à vous déchirer en deux. Mais lorsque vous osez vous attaquer aux deux… C'est la fin pour vous.
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MessageSujet: Re: « fashion is a little dream you put on every morning. » « fashion is a little dream you put on every morning. » EmptyMer 22 Avr - 21:26



Non non, un génie. Je préfère, c'est plus proche de la vérité. Concernant la mode, en tout cas, je ne peux pas être aussi affirmatif pour le reste. Je réponds d'un simple sourire à ses réflexions sur mon petit harem personnel. C'est moche, de confesser que j'attribue un certain nombre de points à ces dames au cours de la journée, avant d'organiser un casting ni vu ni connu ? Sans doute, mais au diable ce que peuvent en penser les autres. Je m'amuse, et c'est tout ce qui importe depuis mon arrivée à New York. Bien plus équilibré que je ne l'étais à Las Vegas, ce genre de distraction représente l'une des seules échappatoires pour m'éviter d'avoir à penser ce qu'était ma vie amoureuse quelques mois plus tôt. Je préfère de loin répondre à des intentions aussi scandaleuses que celles de la ravissante Kennedy, je suis au moins sûr d'exceller dans ce domaine, face à l'échec cuisant que j'ai essuyé en tant que père et mari. Ce qu'il y a de bien avec une sirène comme celle pour qui j'ai spécialement créé cette robe, c'est qu'elle est parfaitement consciente de ce qui tourbillonne dans ma tête lorsque j'ai le regard perdu, et qu'elle sait exactement quoi dire ou faire pour m'arracher à la moindre pensée maussade, aussi ancrée soit-elle. Mon regard se détache de la petite foule de professionnels pour fixer un point dans le vide à mesure que je songe à ce que représente l'amitié de Kennedy pour moi. Elle n'est pas que cette it-girl qui fait le fleuron des réseaux sociaux, cette héritière à la plastique de rêve qui illumine podiums et tapis rouges, cette libertine assumée qui laisse souvent son corps parler avant tout le reste… C'est une demoiselle "brute" d'émotions : incapable de se restreindre, nous nous accordons très bien dans cet état d'esprit. Aussi emballés que des adolescentes en folie devant une tenue qui nous attire, plus critiques que la pire bitch team ayant jamais foulé cette Terre, nous sommes également deux êtres extra sensibles attentifs l'un à l'autre. Si je n'étais pas conscient du récent battage médiatique dont elle avait fait l'objet, je n'étais pas dupe : derrière ses yeux brillants de désir, j'avais perçu une soudaine fragilité. Sa voix m'arrache à des spéculations sur son état, et je ne tarde pas à me glisser dans la cabine. "Ca alors, j'avais pas du tout prévu que tu ne puisses pas la fermer toute seule…" Sourire de vendu au visage, la miss Givenchy ne risque pas de me croire sur paroles, au contraire. Toutes les occasions sont bonnes pour que le couturier laisse courir ses doigts baladeurs sur la peau de ses mannequins. "J'commence aussi à bien connaître le modèle." Cette fois, torse bombé, Kenzo est en parade pour se la péter. Je la réceptionne sans surprise, pressant ses hanches délicates entre mes mains tout en répondant à son baiser. Ca y est, je m'enflamme. Pire qu'une machine à sous : même pas besoin d'y mettre une pièce pour démarrer au quart de tour. Sauvage, elle s'arrache à cette étreinte fugace et frustre pou un temps ces pulsions qui font battre le sang dans mes tempes. "J't'aime pas, quand tu fais ça. T'auras une bonne correction après, pour la peine." J'arque un sourcil en souriant en coin. Ceci dit, elle n'a pas tort. "Pour le coup, j'aime trop ma robe pour te l'arracher, chérie." Ca aurait pu être vexant pour Kennedy, mais elle sait que je ne mâche jamais mes mots pour dire ce que je pense sans le moindre second degré. D'autant plus que je suis loin de déprécier sa plastique ainsi sublimée. Adossé contre l'encadrement de la cabine, je la dévore des yeux, admirant sa silhouette sylphide tournoyer dans un tissu épousant ses formes à merveille. Sa réplique me fait sourire autant que le minable de tout à l'heure s'enfonce sur sa chaise, honteux et vexé. Attaboy. "Si on commençait le shooting maintenant ?" Les stylistes et photographes acquiescent entre eux et ne tardent pas à installer le matériel. J'attends de voir la manière dont ils vont capturer les effets inédits de cette première de collection, niché derrière le photographe en charge d'immortaliser Kennedy. Bientôt, les invitations se bousculent pour la jolie blonde. Regarde à gauche. A droite. Tourne-toi un peu. Cambre. Tête penchée. Bien. Bien qu'étant au milieu de toute la troupe, je finis par me lasser de regarder la robe et je n'ai plus d'yeux que pour mon amante. Si on la déstabilisait un peu ? Bras croisés après avoir défait un bouton de chemise, je la fixe avec une intensité brûlante, ce genre de regard qui vous ferait trembler une nonne soumise au vœu de chasteté. Ma lèvre inférieure se retrouve prise au piège par mes dents, mordillée en toute subtilité, avant que ma langue ne vienne courir sur dessus. Mutine, experte, un appel au scandale. Aucune zone du corps de Kennedy n'échappe à ce déshabillage en règle que mes yeux lui imposent, j'en viens même à ravir la suprématie de l'objectif du photographe : si ce dernier peut capturer fugacement la jolie blonde, mes yeux s'appliquent à la rendre prisonnière d'une envie qu'elle aura bien du mal à réprimer. Je demeure silencieux, mais mon corps tout entier semble scander le nom de celui de Kennedy. "Vous avez ce qu'il vous faut. Celle-là." lançai-je sans prévenir au photographe en désignant d'un coup son dernier cliché. Il s'arrête, surpris, et regarde la photo à son tour. La pose parfaite, le mouvement de la robe est idéal. Quant au regard de Kennedy… impossible à décrire. Le type hoche la tête et se tourne vers moi. "J'ai une idée : allez avec elle. On va faire la une avec vous deux et la robe en prime." Immortalisé sur la couverture des magazines et du reste ? Tu parles d'un coup de pub, je ne me fais pas prier ! J'enjambe les fils et, trop occupé par la vue des jambes de Kennedy, je manque de trébucher. "T'as rien vu, d'abord." Index levé et regard presque vexé, pas de remarque désobligeante, s'il te plaît. Je me place derrière elle, dans une posture à la fois sensuelle et destinée à nous mettre en valeur tous les deux. Les clichés commencent à défiler et nous mouvons en suivant les indications du photographe. "T'as même pas idée de l'envie que j'ai de te faire soupirer, maintenant, tout de suite…" Quoique si, avec mes mains qui se sont subtilement collées à son bassin et à mon souffle courant sur sa nuque, elle doit peut-être se le figurer. Et je ne suis même pas gêné pour la chauffer alors qu'une dizaine de personnes n'a les yeux posés que sur nous… mais qu'aucun ne se doute de ce petit manège.

PS : Mooooh, c'est mignon :mimi: hanwi
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MessageSujet: Re: « fashion is a little dream you put on every morning. » « fashion is a little dream you put on every morning. » EmptyMar 5 Mai - 19:23


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“I believe in absolute honesty and sensible social lies. I believe in a woman's right to choose, a baby's right to live, that while all human life is sacred there's nothing wrong with the death penalty if you can trust the legal system implicitly, and that no one but a moron would ever trust the legal system. I believe that life is a game, that life is a cruel joke, and that life is what happens when you're alive and that you might as well lie back and enjoy it”  Neil Gaiman for Kenzo & Kennedy

    Kennedy et Kenzo, c'est l'amitié logique, qui coule de source tant ces deux là se ressemblent. Ils ont tous les deux la même vision des choses, la même approche de la vie, et la même folie de la mode. Mais plus que tout, ils ont tous les deux connus l'amour, à la fois passionnel et destructeur, celui qui vous allume du feu sacré de l'amour et qui finit par vous consumer. Kennedy était presque fiancée a à peine dix sept ans, prête à avoir des enfants et faire sa vie avec celui qu'elle juge être l'homme de sa vie. Kenzo est devenu papa, a épousé une princesse, une vraie de vraie, et a vécu un véritable conte de fées. Pour chacun d'entre eux, cela s'est finir par un drame, une catastrophe qui les a mené à l'hôpital et les a mené à la fin d'un amour sacré. Alors sans vraiment avoir besoin d'en parler, Kennedy et Kenzo sont sur la même longueur d'onde et se comprennent parfaitement. Voilà pourquoi leur relation est devenue comme une évidence. Kennedy explose de rire en écoutant Kenzo déclarer qu'il connaissait bien le modèle et c'est pourquoi il vient rapidement zipper sa robe. Bien sur, Kennedy l'attrape et le colle contre un mur, cédant à ses pulsons. Kenzo réveille en elle des pulsions qu'elle croyait éteintes depuis longtemps, des émotions qu'elle n'avait plus ressenti depuis plusieurs mois, depuis qu'elle s'était séparée de son précédent copain, ce connard d'homme marié, qui s'en contrefoutait. « Arrête tes conneries, tu m'adores quand je fais ça ! Mais j'accepterais volontiers ma punition va ! » qu'elle rigole, sans se préoccuper de ce que les gens peuvent bien penser de l'autre côté de la porte. Comme si Kennedy s'intéressait réellement à ce que les autres pouvaient bien dire. Non, ce qui compte, c'est ce que pensent ses proches, elle et le reste elle les emmerde. « On l'enlèvera avec douceur, un mot qu'on a du mal à appréhender je crois. » qu'elle rigole avant de l'embrasser à nouveau et de passer la porte. Ils entrent devant tout le monde, les laissant s'extasier devant la beauté de la robe. Fini de la regarder de la sorte. Kenzo les met immédiatement au travail. Regarder une robe c'est bien beau, mais faire un shooting photo pour la présenter aux yeux du monde entier c'est bien mieux. La jeune femme se met donc en place, et essaye avec le plus de douceur qu'elle peut de se mouvoir. Elle n'a qu'une envie, bouger, sauter, courir dans tous les sens pour faire cette séance photo. Mais prendre le risque d'abîmer cette merveille, non jamais de la vie. Kennedy s'en mordrait les doigts. Elle ne va pas prendre le risque de se faire taper les doigts par Kenzo. Elle peut se faire taper beaucoup de choses par le jeune homme, dans bien des circonstances, mais pas les doigts, pas après avoir abîmer son œuvre d'art. Mais la jeune femme s'amuse quand même, se dandine dans tous les sens, se cambre, fait une moue mutine et coquine, se mord la lèvre, et tout ça, en dévisageant Kenzo du regard. Elle le sait, en agissant ainsi, il va foncer vers elle à la fin de la séance photo. Finalement, elle lui lance un regard sans équivoque, le regard qui veut tout dire, qui l'attend, qui n'attend que lui. Alors Kenzo cherche à interrompre la séance photo, en expliquant avoir tout ce qui lui faut. Kennedy a tout compris, et est prête à courir autant que ses talons le lui permettront pour ôter cette robe. Sauf que voilà, le photographe venant du magazine propose que Kenzo vienne prendre la pose aux côtés de Kennedy. Et celui se dépêche de venir tout en manquant de trébucher. Elle pouffe de rire et met un doigt sur ses lèvres. « Promis, on a rien vu, rien entendu. » qu'elle baragouine discrètement pour que lui seul entende. Il arrive à ses côtés, place ses mains sur ses hanches pendant qu'elle place les siennes sur ses épaules. Le souffle de Kenzo dans son cou lui fait tout un tas d'effet, tout un tas d'émotions et elle n'a qu'une envie, c'est arraché ses vêtements sur place, qu'importe que les autres soient autour. Ils prennent quelques poses différentes, et finalement, Kennedy finit par se placer contre lui, sa poitrine contre son épaule, sa bouche mordillant légèrement le lobe de son oreille. Elle sait qu'elle va réveiller en lui une folie insoupçonnée, et que cette photo va valoir de l'or. « Je pense que vous avez les photos parfaites non? Enfin je veux dire… C'était le tableau parfait là ! Si avec ça vous n'avez pas la couverture parfaite… » Le photographe acquiesce rapidement en esquissant un sourire et les laisse se détacher l'un de l'autre. « Je vous laisse aller vous changer, et puis, on se revoit dans cinq minutes pour passer à l'interview d'accord? » Kennedy s'arrête en chemin pendant qu'il lui fait cette annonce. La jeune femme se retourne vers Kenzo et lui fait signe de venir avec elle dans la loge, officiellement pour dézipper la robe. « On ne m'avait pas parlé d'une interview ! En soit je m'en fous, mais le premier qui me parle d'Andrew je te jure, je mors d'accord? Allez dézippe moi la robe, que je mette une tenue plus facile à arracher plus tard. » qu'elle rigole avec de se laisser déshabiller, laissant apparaître ses sous vêtements victoria secret et sa silhouette de rêve. La jeune femme prend tout son temps pour revêtir sa tenue initiale, faisant le tout le plus langoureusement possible. Finalement, elle finit par être entièrement habillée, et elle sort à ses côtés dans la salle de shooting. « Bon et bien on y va ? Je suis toute ouïe. » qu'elle déclare en s'asseyant aux côtés de Kenzo. Ces deux là sont fin prêt à avoir un lot de question dans la tête, et la jeune femme s'attend à recevoir plein de questions au sujet de leur collaboration.
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MessageSujet: Re: « fashion is a little dream you put on every morning. » « fashion is a little dream you put on every morning. » EmptyVen 8 Mai - 17:39



Quand on sait qu'une robe qu'on a créée va se retrouver notamment en couverture d'un grand magazine, c'est top. Mais se retrouver avec une grande amie sur cette même couverture, scruté de toute part, là c'est carrément le pied. Comme deux grands enfants aux pensées légères, nous prenons la pose sans pudeur, encore moins lorsque c'est l'héritière Givenchy qui décide de prendre les devants. Sa poitrine effleure mon corps et au moment où ma main rejoint sa taille, je sens l'un de mes pires points faibles céder sous la pression de la bouche mutine d'une ennemie que j'adore. Mon regard se fait plus sombre, animé d'une envie rageuse de lui infliger un châtiment au moins aussi délicieux. Le souffle court et le corps incandescent de désir, je préfère m'abstenir de commenter : elle a raison, cette couverture vaudra de l'or. Des paroles s'échangent, des mouvements se font, mais je reste planté bêtement devant le décor… du moins, jusqu'à ce la voix de Kennedy ne me sorte de cette étrange torpeur. Allez, on se ressaisit, et on suit gentiment la dame pour lui montrer de quel bois on se chauffe. Ah, mince, ce n'est pas pour tout de suite. Quand elle commence à parler, la moue boudeuse d'un enfant de cinq ans prend place sur les traits de mon visage, mais bien vite, elle est remplacée par un air confiant. Je pose mes mains délicatement autour de son visage en souriant. "Le premier qui te parle d'Andrew, c'est moi qui m'en occupe. Puis de toutes manières, qui aurait envie de te parler d'un autre homme alors que la perfection faite homme est déjà dans le secteur ?" Arrogant et sûr de moi, je dépose un bref baiser sur les lèvres de la jeune femme, histoire de la taquiner un peu, puis je l'aide à sortir de la robe. Quelques minutes plus tard, non sans avoir pris le temps de vérifier le col de ma chemise, chasser les plis éventuels et m'assurer de l'aspect flawless que je renvoie, je m'installe en compagnie de la jolie blonde pour participer à l'interview. "Bonjour à tous les deux. Pour commencer, pourriez-vous m'en dire un peu plus sur votre collaboration ?" J'ai choisi Kennedy parce que c'est ma grande copine, parce qu'on a toujours de quoi passer un bon moment, et parce qu'au pieu, on ferait rougir les meilleurs coups que cette Terre ait jamais porté. Mais ça, c'est une remarque que je retiens entre mes dents, et que je préfère laisser s'insinuer dans les pensées de ma partenaire en la fixant avec un regard de braise. Tendancieux à en crever. Au lieu de ça, je prends l'air le plus charmant possible, un bras autour des épaules de la fameuse it girl qu'on s'arrache. "Kennedy, c'est la personne idéale pour représenter l'esprit de ma collection… Enfin, j'sais pas, regardez-la !" Je la désigne des pieds à la tête. Vous en connaissez beaucoup, des échantillons de perfection au féminin comme ça ? "Elle est drôle, sensible, très élégante, charismatique… Vous voyez, je n'aime pas créer des tenues pour Monsieur et Madame-tout-le-monde. Je me fiche que les gens que je mets en valeur soient riches, pauvres, maigres, gros… Enfin, pas trop gros non plus, faut pas abuser." L'art et la manière d'être d'une brutale franchise. "Tout ce qui m'intéresse, c'est de m'adresser aux personnes qui ont du goût, qui n'ont pas froid aux yeux et qui aiment assumer un style bien défini. Je n'aime pas rentrer dans les cases, faire simplement des choses qui sont dans la tendance : je veux innover et présenter des choses auxquelles on ne s'attend pas ! Alors, dans le rayon des icônes qui peuvent prétendre incarner cette ligne, Kennedy est de loin l'une des plus qualifiées !" A nouveau, mon attention coule sur elle alors que ma main presse son épaule et que je m'amuse à loger un baiser au creux de son cou. Qu'importe ce que les gens disent, je suis de toutes manières un homme très affectueux et extrêmement tactile, tant pis si ça fait jaser. Et puis, lancer des rumeurs, c'est tellement drôle… Le journaliste sourit, visiblement intrigué par la paire que nous formons. Il se tourne davantage vers Kennedy, cette fois. "Vous êtes une fashionista que beaucoup de femmes suivent, vous semblez faite pour le monde de la mode… qu'est-ce qui vous séduit le plus dans la collaboration avec les couturiers ? Est-ce que cela s'inscrit dans une démarche marketing, ou est-ce seulement pas goût personnel ?" Non, non, c'est aussi parce qu'elle ne trouvera jamais meilleur amant sans attaches que moi… Ah, pardon, je dois m'empêcher de dire ça aussi. Tant pis, j'écoute sagement la réponse de la jeune femme.
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MessageSujet: Re: « fashion is a little dream you put on every morning. » « fashion is a little dream you put on every morning. » EmptySam 9 Mai - 2:17


ONE SOUL IN TWO DIFFERENTS BODIES
“I believe in absolute honesty and sensible social lies. I believe in a woman's right to choose, a baby's right to live, that while all human life is sacred there's nothing wrong with the death penalty if you can trust the legal system implicitly, and that no one but a moron would ever trust the legal system. I believe that life is a game, that life is a cruel joke, and that life is what happens when you're alive and that you might as well lie back and enjoy it”  Neil Gaiman for Kenzo & Kennedy

    Une séance d’interview avec Kenzo ? C’est forcément synonyme d’une bonne tranche de rigolade, Kennedy n’en doute pas un instant. Le garçon est à lui-même un phénomène, pour ne pas dire un spectacle. Autant dire qu’en présence d’un journaliste, c’est un show qu’il va offrir, et Kennedy sera au premier rang pour y assister. Mais elle pose les ola d’entrée de jeu, en déclarant à demi mots qu’elle fera sa diva si le sujet Andrew vient à être abordé. Heureusement pour elle, Kenzo, tel un chevalier servant la rassure de la meilleure manière qui soit en lui rappelant que c’est lui la perfection et qu’il n’y a donc pas lieu de parler du Walton. « C’est vrai que face à toi, il ne tient absolument pas la cadence. » qu’elle rigole en l’embrassant sur la joue. Dans son cœur, évidemment qu’Andrew est au dessus de Kenzo, mais il est au dessus de tout le monde après tout. C’est l’homme de sa vie, celui avec qui elle se voit construire un futur, des enfants, un chien, une maison dans l’Upper East Side. Dans la réalité, les faits sont tous autres. Tout cela n’est que fantaisie, et Kennedy le sait très bien. Et puis la réalité n’est pas si moche que cela quand on y prête bien attention. Sa réalité, c’est Kenzo, leur partie de jambes en l’air, et leur travail combiné qui donne lieu à des petits bijoux de la mode. Alors non, la réalité ne craint pas tant que ça. ‘’Bonjour à tous les deux. Pour commencer, pourriez-vous m'en dire un peu plus sur votre collaboration ?" Elle écoute attentivement la réponse de Kenzo et pourrait presque rougir lorsqu’elle entend tous les compliments qu’il fait à son égard. Quand cela émane d’un homme si talentueux et prometteur comme l’est le Clives-Barkha, forcément ça vous touche, et ça vous flatte. « Je ne vais pas mentir, je connaissais Kenzo avant cette collaboration. Et forcément, le fait que nous nous entendions si bien m’a donné envie de travailler avec lui sur cette œuvre d’art. C’est un génie, il a un avenir tellement prometteur que ça me semblait essentielle et presque un honneur de pouvoir dire que je participais à ses débuts dans le monde de la monde » Qu’elle déclare sobrement. Pour le moment, Kennedy reste dans le droit chemin et ne part pas en vrille. Elle attend un peu, pour le moment un peu de sérieux, et surtout de sincérité. Elle est clairement très fière d’être la muse du jeune homme, de pouvoir se targuer d’être celle qui l’inspire telle ou telle robe, même si elle ne se leurre pas, elle sait que ses inspirations viennent aussi de Bulgarie. Mais qu’importe, tant qu’il ne pense qu’à elle lorsqu’ils s’envoient en l’air, c’est tout ce qui compte. Et le spectacle commence enfin. Kenzo part dans un délire, à développer son amour pour les vêtements, mais pas pour les gens trop gros. Kenzo dans toute sa splendeur. Forcément, la blonde glousse dès que Kenzo ouvre la bouche, et on dirait que l’on est face à une groupie en manque, qui n’attend que d’être remarquée par l’artiste, alors qu’en réalité… Non, il n’en est rien. Kennedy est simplement comme ça, excentrique, toujours dans l’excès, sans jamais savoir s’arrêter au bon moment. L’ancien étudiant de Berkeley finit par loger un baiser dans son cou, ce qui la fait glousser un peu plus. Son cou ? Son point faible. "Vous êtes une fashionista que beaucoup de femmes suivent, vous semblez faite pour le monde de la mode… qu'est-ce qui vous séduit le plus dans la collaboration avec les couturiers ? Est-ce que cela s'inscrit dans une démarche marketing, ou est-ce seulement pas goût personnel ?" Kennedy reprend son sérieux quelques instants, et fait mine de réfléchir. Non, c’est une blague, Kennedy ne réfléchit pas, elle est bien trop spontanée. « Ce n’est pas que je suis faite pour la mode, c’est dans mes gênes tout simplement. J’ai été élevé par le petit fisl de Givenchy, j’ai été entouré des plus belles créations du monde toute ma vie. J’ai été bercé par les catwalks depuis mon plus jeune âge. Alors je dirais que ma collaboration avec des couturiers est purement par goût personnel. » Elle s’arrête deux secondes en regardant Kenzo avec un grand sourire. « Quand je travaille avec Givenchy, forcément je le fais parce que… parce que c’est ma famille, parce que c’est ce à quoi j’ai toujours aspiré. Et quand je travaille avec d’autres talents comme Kenzo, là c’est dans un but de création, , celui de rencontrer des nouveaux talents, qui méritent qu’on ouvre l’œil sur eux, et qui m’offrent le loisir de porter des créations sublimes comme celle-ci. » qu’elle se contente de dire avant d’embrasser à son tour Kenzo sur la joue. A force d’être si tactile, le journaliste va bien finir par poser des questions, une complicité comme ça ne tombe pas des toits. « Vous semblez être réellement proches. Y aurait-il anguille sous roche ? On murmure beaucoup que vous êtes en couple depuis quelques temps mais que vous gardez ça secret pour éviter de faire passer pour un coup de pub. » Kennedy explose de rire en entendant la remarque du journaliste ce qui a le don de le dérouter. Elle est comme ça la Ellwood, elle déroute toujours les gens. Son rire débarque toujours au moment le plus surprenant. « Kenzo et moi sommes très proches oui. On se connait depuis un long moment maintenant mais non. Nous ne sommes pas en couple. Le jour où vous verrez Kenzo à nouveau en couple n’est pas arrivé. Quant à moi… je préfère conserver le mystère pour le moment. » Elle balance une bombe comme ça alors qu’il n’y a aucun mystère. Mais pour garder l’attention sur elle, c’est le meilleur moyen d’y parvenir, faire parler les gens à son sujet, les faire douter.
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MessageSujet: Re: « fashion is a little dream you put on every morning. » « fashion is a little dream you put on every morning. » EmptyJeu 18 Juin - 15:33



J'écoute Kennedy en croisant les bras sur mon torse, les yeux rivés sur elle dans une attitude à la fois complice et un tantinet protectrice. Les interviews sont un jeu d'enfant pour elle depuis des années, j'imagine, mais vis-à-vis de sa situation personnelle, mieux vaut garder les deux yeux ouverts pour éviter le moindre débordement. Flatté, mon sourire s'agrandit davantage lorsque j'entends ses compliments. Même si je suis loin de prétendre égaler les grands maîtres de la mode pour l'instant – encore que, bien chauffé, on ne m'arrête plus – je sais qu'elle ne prononce pas ces paroles uniquement pour me passer de la pommade dans le dos ou me faire de la publicité. Elle le pense sincèrement. Vous pensez qu'une fille avec une allure pareille solliciterait les services du premier couturier bas de gamme qui ferait l'erreur de lui adresser la parole ? Jamais. Kennedy a une solide image à préserver, elle aussi. La question du journaliste sur son affinité avec le milieu de la couture invite la jeune femme à parler de façon un peu plus personnelle, démontrant ainsi que derrière la silhouette de déesse, il y a un cerveau et un cœur qui tournent à plein régime. Oh non, Kennedy ne fait pas partie de ces femmes qu'on prend plaisir à faire taire et à habiller, bien au contraire. Je ronronne presque en plissant un peu les yeux dans une attitude malicieuse lorsque je sens ses lèvres se poser sur ma joue. Et de lui lancer un regard qui lui indique que je vais clairement lui faire sa fête dès que l'entrevue touchera à sa fin. Kenzo, élégance et distinction, ses maîtres mots. Soudain, à la voix d'aplomb observée par le journaliste, j'arque un sourcil et j'éclate de rire en même temps que ma comparse. En couple ? Sérieux ? "On n'a plus le droit de se tripoter sans passer pour un couple, maintenant ? A ce rythme-là, j'suis carrément polygame, alors !" lançai-je avec un naturel désinvolte et clairement amusé. La réponse est un peu plus posée de la part de Kennedy, bien que son rire cristallin reste encore dans les oreilles des personnes présentes à ce moment précis. Moi, à nouveau en couple… certainement pas. J'ai beau convoler à droite et à gauche sans me poser de question sur ce style de vie libertin, il n'en reste pas moins que mon cœur n'appartient qu'à une seule personne sur cette Terre. Le journaliste fronce les sourcils et au moment où je le soupçonne d'ouvrir la bouche pour pousser la fashionista dans ses retranchements sur sa vie privée, je penche légèrement la tête sur le côté avec un faux air menaçant, subtilement masqué derrière un sourire plaisantin. "Puis elle veut éviter de me rendre jaloux, aussi. Je suis un garçon tellement possessif envers elle…" Ironie, quand tu nous tiens. Néanmoins, le journaliste comprend le sous-entendu et rengaine sa remarque. Atta boy. L'interview se poursuit encore quelques courtes minutes, jusqu'à ce qu'il se lève en nous serrant la main à tous les deux. "Bon, il se taille, oui…?" grondai-je à voix basse, les dents serrées et la mâchoire crispée dans un faux sourire. Tandis que nous le regardions partir de loin, j'avais déjà les mains posées sur la fermeture de la robe de l'héritière Givenchy, de manière à ce qu'elle soit la seule au courant. Dès que la porte fut refermée et verrouillée comme je l'ai demandé, je dézippe cette robe et presse les hanches de la jolie blonde pour la tourner face à moi. Mon visage laisse transparaître les intentions les moins catholiques au monde, mais aussi l'air le plus farceur et complice qui puisse être. Je n'ai jamais été ce genre d'homme à trop prendre l'acte au sérieux. Elle sait ce qu'elle vaut, je sais ce que je vaux. Tout ce qui nous importe, c'est de nous amuser et nous porter vers l'extase de la façon la plus agréable qui soit. Je la prend dans mes bras, nouant ses jambes autour de ma taille et, tandis que je marche rapidement en direction de la table où j'ai l'habitude de travailler les tissus à plat, mes lèvres viennent conquérir les siennes avec une tendresse égale à une mutinerie confessée. Allongés presque l'un sur l'autre sur cette table où, d'un geste impérial, j'ai viré ce qui s'y trouvait, je caresse ses courbes avec cette même passion dévorante pour elle. Le corps de Kennedy n'est pas celui de n'importe quelle amante. C'est ma plus belle source d'inspiration, à l'heure d'aujourd'hui. Le grain de sa peau, sa douceur, la moindre forme… Je ne couche pas avec elle comme avec une inconnue : je puise dans celle qui s'avère être une ode à la perfection physique faite femme. Muse et amante, c'est sur cette table et dans ce bureau que je compte bien l'emmener dans un voyage à sensations.
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