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| « fashion is a little dream you put on every morning. » | |
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Auteur | Message |
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Wren Rosenbach there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Fanny (nanouche) › date d'inscription : 28/12/2011 › nombre de messages : 14120 › avatar : Max Irons
| Sujet: Re: « fashion is a little dream you put on every morning. » Lun 29 Juin - 23:26 | |
| ONE SOUL IN TWO DIFFERENTS BODIES“I believe in absolute honesty and sensible social lies. I believe in a woman's right to choose, a baby's right to live, that while all human life is sacred there's nothing wrong with the death penalty if you can trust the legal system implicitly, and that no one but a moron would ever trust the legal system. I believe that life is a game, that life is a cruel joke, and that life is what happens when you're alive and that you might as well lie back and enjoy it” Neil Gaiman for Kenzo & Kennedy Kennedy écoute docilement Kenzo répondre aux questions quand son tour arrive. Avec ses traits de caractère bien particulier, Kennedy bat des cils, ensorcèle le journaliste comme à son habitude, et cherche à esquiver quelques questions qui pourraient l'embêter. Jusqu'à présent, tout se passe dans un certain respect, à savoir éviter le sujet Andrew, chose qu'elle a spécifiquement stipulé juste avant de débuter l'entretien. A ses côtés, Kenzo est là pour la rassurer et pour empêcher que tout dérape. La demoiselle ancienne étudiante à l'Université de Berkeley et de NYU ne peut s'empêcher de laisser ses doigts parcourir docilement les mains de Kenzo, comme si un aimant la collait à lui. La muse et le créateur. Léonardo Da Vinci et Mona Lisa. Forcément cela amène à une question évidente, est-ce que ces deux là sont ensemble ou non. L'un comme l'autre rigolent à gorge déployée en entendant ça, tant la chose est saugrenue. Pour Kennedy, une chose est certaine. Son cœur appartient à Andrew, qu'importe ce que les gens peuvent en dire, qu'importe ce qu'elle m'aime peut en penser. Quant à Kenzo, la jeune femme le sait, il n'appartient qu'à une femme, qu'à sa femme, Meleya la princesse bulgare. Parce qu'il aura beau dire ce qu'il veut, il aura beau déclarer que sa vie est très bien comme elle est, Kenzo déteste être loin de son fils et de Meleya, même s'ils ont divorcé. Mais qu'importe, il n'est plus avec elle et Kennedy n'a donc plus aucune raison de se retenir de profiter du créateur de mode. « Et puis de toute façon, il n'est plus marié, je ne suis plus en couple, ce qui se passe entre nous ne regarde après tout que nous. » qu'elle conclut d'un ton presque ferme pour être sur que le sujet ne reviendra plus sur la table. S'ils veulent profiter, ils le font qu'importe les on dit. Ils ne sont plus retenus par un quelconque engagement ce qui leur offre une certaine liberté. Kennedy rigole une nouvelle fois lorsque Kenzo déclare qu'il est possessif avec elle et qu'elle fait tout pour éviter qu'il le soit. C'est un fait, il est assez possessif. Quand Kennedy est auprès de lui, il faut qu'elle lui dédie entièrement toute son attention, ce qu'elle fait toujours avec grand plaisir. « Vous voulez un scoop? La prochaine tenue que Kenzo m'a préparé comporte une laisse histoire de me garder près de lui et éloigner des autres. » qu'elle balance l'air de rien, avec un sérieux sans faille. Le journaliste la regarde interdit pendant quelques instants avant d'exploser de rire en comprenant qu'elle rigole, bien que Kenzo aurait pu réaliser une chose pareille dans le cercle privé. Oh bordel voilà qu'elle lui a donné une mauvaise idée. « Mademoiselle Ellwood. Il est de notoriété publique que vous avez partagé la vie d'Andrew Walton pendant votre jeunesse. Vous êtes séparés depuis plusieurs années maintenant mais aux dernières nouvelles vous avez eu le droit à des retrouvailles… fracassantes. Un retour de flamme possible pour le golden couple? » Le sang de la jeune femme se glace lorsqu'elle entend le journaliste oser poser la question alors qu'elle avait été des plus explicites sur le sujet. Son sang ne fait qu'un tour dans sa tête et la demoiselle se lève d'un coup, sans chercher à paraître polie et bien élevée. Elle n'en a rien à foutre de son image et des idées que les gens peuvent avoir à son sujet. Qu'on respecte sa putain de vie privée. « Notre interview prend fin maintenant. Et sachez que si vous vous amusez à parler de ma réaction dans votre torchon, je porterais plainte pour diffamation et non respect des termes d'un contrat. A bon entendeur. » Elle tourne le dos au journaliste pendant que Kenzo râle contre lui. Finalement, il prend la porte et la pièce se vide, Kenzo ayant surement fait du ménage pour qu'ils occupent l'espace à deux. Elle est en colère et les lèvres de Kenzo viennent se coller aux siennes avec force et panache, lui offrent un goût d'inachevé. Leurs envies mutuelles ont été stoppé nettes dans leur élan un peu plus tôt dans l'après midi et ces deux là ont enfin l'occasion de remédier à ça. Kennedy se moque bien que l'on puisse les entendre batifoler ensemble. Ce ne serait pas la première fois et ça ne sera certainement pas la dernière. Kenzo porte la jeune femme et la couche sur le bureau où ils viennent de réaliser l'interview. C'est avec toute la colère qu'elle ressent que Kennedy se donne à fond. Une fois la chose faite, les deux se retrouvent tout transpirant, épuisés, allongés par terre après s'être retrouvés étalés comme des crêpes. « Des fois, je me demande ce que je ferais sans toi … T'es toujours là au bon moment pour me remonter le moral ! T'es vrai un ami génial… Et un amant fantastique. » qu'elle rajoute taquine avant de poser un baiser sur ces douces lèvres qu'elle imagine avoir été hydratées avec patience.
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| Sujet: Re: « fashion is a little dream you put on every morning. » Jeu 2 Juil - 16:51 | |
| Une tenue avec une laisse… inutile de préciser la nature du sourire qui se dessine sur mon visage, juste au coin de mes lèvres. Pas ce genre de sourire franc que j'arbore très souvent, mais plutôt celui empreint à la fois de discrétion et de mauvaises intentions. Un gosse fomentant une grosse bêtise avec son insatiable imagination. Pauvre Kennedy, tu risquerais fort d'être surprise dans les semaines à venir. Pour l'heure, conscient de son énervement vis-à-vis de la question du journaliste, je ne me dédie qu'à une chose : lui faire perdre tout sens commun à même le bureau sur lequel je travaille à longueur de journées. A quoi bon m'abîmer dans mille et une réflexions théoriques sur les tissus que je pourrais utiliser dans telle ou telle tenue ? C'est cette inspiration qui est la meilleure. Animés de pulsions difficilement contrôlables, seuls nos corps et nos instincts répondent présents, jusqu'à ce que nous glissions sur le sol, dos contre le parquet, épuisés. Repus. Presque calmés. Je cligne les yeux en soupirant et passe une main dans mes cheveux complètement ébouriffés par les mains baladeuses de la demoiselle Ellwood. Ses paroles font vriller mon regard sur elle et lorsque je plonge dans son regard, j'accueille son baiser avec ferveur. Une tendresse amicale et réconfortante à la fois. Non, Kennedy et moi ne pourrions pas vivre en couple, être ensemble. Nous nous ressemblons beaucoup trop pour ça. Quant à nos cœurs, nous savons l'un comme l'autre qu'ils battent pour deux personnes distinctes qui sont les seules à en connaître les secrets les plus enfouis. "Je sais." Répondis-je avec cette absence complète de modestie et ce naturel qui en désarme plus d'un. Là où beaucoup d'hommes doivent chercher à être rassurés face à une diablesse aussi créative que Kennedy, elle sait que je n'ai nul besoin d'être réconforté sur mes performances. Kenzo est un génie de l'acte amoureux, et il le sait. Gonflé, non ? Un clin d'œil vers la it-girl lui retourne ce compliment dont elle est déjà assurée. Je me lève et marche dans le bureau jusqu'à mon pantalon balancé à un coin de la pièce par la jolie blonde, sans aucune pudeur. La ligne de mes muscles luit sous les rais de lumières qui filtrent à travers les volets, signe que l'effort a été intense pour nous porter tous deux jusqu'aux confins de l'extase. De retour près d'elle, je m'allonge à ses côtés et l'invite à poser sa tête sur mon torse après l'avoir entourée de mes bras. Si nos parties de jambes en l'air sont toujours mémorables, je chéris encore davantage ces moments tous les deux. Une cigarette entre les lèvres, j'observe Kennedy sans parler, juste en la regardant. Du bout des doigts, je parcours sa silhouette de sirène, touchant à la perfection sans jamais être déplacé. L'inspiration à l'état le plus brut. C'est comme ça que j'imagine les tenues qui fonctionnent, tant avec Kennedy qu'avec les autres femmes. Pas besoin de regarder les tendances, de s'interroger sur ce que font les autres créateurs. Le premier matériau ronronne sur mon torse, j'embrasse même ses lèvres avec un sourire un peu absent, presque endormi par la beauté du spectacle. C'est la femme, le matériau premier. Elle et rien d'autre. "T'es encore plus belle quand tu es détendue comme ça que dans n'importe quelle tenue." chuchotai-je en déplaçant une de ses mèches de cheveux avant de tirer sur ma cigarette pour en souffler la fumée au-dessus de nous. Enchaînés l'un à l'autre dans le plus simple appareil, couchés sur une robe froissée, nous rêvassons quelques instants avant que je ne vienne à rompre le silence. "Alors, quoi de neuf sur le front Andrew ?" Ok, je mets les deux pieds dans le plat. Puis correctement, avec ça. Sentant une tension dans son dos, je m'empresse d'y faire courir ma main pour l'apaiser, la détendre. Caresser sa peau de porcelaine pour la rassurer. "J'ai le droit de poser la question, j'suis quand même moins branché potin que l'autre binoclard, non ?" Regard innocent au plafond. Visiblement, ça ne prend pas. "Ok, mauvais exemple, j'adore les potins… mais je m'inquiète pour toi, c'est tout. Et j'fais pas confiance à une autre que toi pour connaître les détails de ta vie privée." Je faisais ici une référence appuyée aux divers tabloïds qui s'employaient régulièrement à démêler au peigne fin les déboires de la vie amoureuse de l'héritière Givenchy. Si je m'inquiétais autant pour le bien-être de Kennedy, c'était aussi parce qu'elle avait conscience que cela n'avait rien d'intéressé dans le mauvais sens du terme. Elle sait pertinemment que ma vie libertine, par exemple, n'est qu'un moyen pour moi de remplir un vide causé après mon divorce. Les visages qui passent entre mes draps changent d'une nuit à l'autre, mes expériences également… mais il ne s'agit là que d'un passe-temps pour me distraire de pensées moins joyeuses. Et Dieu seul sait que la solitude me rend profondément malheureux. Afin de l'amener doucement à se confier, je lui décoche un regard qui ferait même craquer sans aucun mal le Chat Potté en personne. "Allez..." On ne me refuse rien avec mes yeux de cocker anglais. |
| | | Wren Rosenbach there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Fanny (nanouche) › date d'inscription : 28/12/2011 › nombre de messages : 14120 › avatar : Max Irons
| Sujet: Re: « fashion is a little dream you put on every morning. » Sam 25 Juil - 15:56 | |
| ONE SOUL IN TWO DIFFERENTS BODIES“I believe in absolute honesty and sensible social lies. I believe in a woman's right to choose, a baby's right to live, that while all human life is sacred there's nothing wrong with the death penalty if you can trust the legal system implicitly, and that no one but a moron would ever trust the legal system. I believe that life is a game, that life is a cruel joke, and that life is what happens when you're alive and that you might as well lie back and enjoy it” Neil Gaiman for Kenzo & Kennedy La colère a laissé place au désir, la rendant plus agressive et … vorace, ce qui n'est pas pour déplaire à Kenzo. Ces deux là ont un lien bien particulier, un lien que peu de gens comprennent et ne voient que par le sexe. Le commun des mortels n'arrive pas à comprendre que Kennedy et Kenzo partagent plus que ça. Qu'ils sont capables d'être à la fois amis, amants, et collègues, que tout cet ensemble s'accorde à la perfection. Lorsque les choses sont claires, que tout le monde est sur la même longueur d'onde, pourquoi les choses devraient-elles être compliquées? Kenzo et Kennedy ont toujours été d'accord sur leur intention. Kenzo est destiné à être avec Meleya et Kennedy à Andrew. Même si les choses sont aujourd'hui difficiles, même si les choses n'en prennent pour le moment pas le chemin, ils savent que c'est leur chemin, que c'est leur destination finale. Alors pourquoi ne pas profiter ensemble sur le chemin tant que rien ne les retient réellement? Ce serait dommage de ne pas en profiter. Du moins c'est comme ça que Kennedy conçoit les choses, et elle l'a toujours fait ainsi. Vivre l'instant présent, sans se préoccuper des conséquences, sans s'inquiéter des on dit. Mais dans un moment de faiblesse, une fois l'acte passée, Kennedy devient un peu plus honnête, un peu plus simple et remercie Kenzo pour sa présence, son soutien, avant de repartir sur une note qui lui correspond bien mieux, l'humour et le jeu. La réponse est sans équivoque et un brin prétentieuse, mais c'est Kenzo, comment lui en vouloir? Et puis c'est comme ça qu'elle aime son ami, avec son côté prétentieux et son côté protecteur, deux facettes de sa personnalité qu'elle chérit énormément. La tête posée sur son torse, Kennedy voudrait ne pas avoir à retourner auprès des autres et rester ainsi pour longtemps encore. Pas pour l'éternité, son éternité est réservée à Andrew. Mais rester ainsi, des heures et des heures. C'est un peu ça la clé du bonheur à ses yeux. Kennedy lui pique la cigarette des doigts et vient en tirer quelques bouffées avant de la lui rendre. Oui, c'est certain, elle pourrait rester des heures ainsi sans que rien ne vienne perturber ce petit havre de paix. « La beauté au naturelle, la femme à l'état pure. » qu'elle se contente de répondre à son compliment. S'il y a bien une chose que Kennedy ne sait pas faire, c'est répondre à un compliment. Elle n'a jamais su le faire d'ailleurs. La plupart du temps, elle se contente d'un sourire, d'un gloussement en guise de réponse et laisse les autres penser ce qu'ils désirent. L'avis des autres ne lui importe pas le moins du monde, c'est un fait indéniable. Finalement, Kenzo rompt le silence et ose poser la question qui fâche, la question qui tracasse Kennedy depuis des jours, l'interrogation qui court sur toutes les bouches des commères de la ville. D'abord réticente à l'idée d'évoquer sa rencontre avec Andrew l'autre jour, Kenzo vient de suite la faire rire pour la détendre et la rendre plus à l'aise à l'idée d'en parler. « T'es la pire commère de la ville Kenzo. Je suis sur que tu dois même connaître sur moi des secrets dont je n'ai même pas conscience. » qu'elle rigole, se demandant bien malgré tout quel secret Kenzo pourrait connaître sur elle, autre que ceux qu'elle lui a confié d'elle-même. Il a raison sur un point, personne d'autre qu'elle ne connait mieux la vérité. Parce que même Andrew ne connait pas toutes ses pensées, n'a pas conscience de la détresse émotionnelle à laquelle elle peut faire face depuis qu'ils se sont recroisés après tant d'absence. « Tu sais il n'y a pas grand-chose à dire malheureusement … On s'est croisés à un moment où je n'aurai jamais pensé le revoir. On s'est disputé et c'est tout, fin de l'histoire. » Foutaise. Elle ne dit pas le quart du tiers de la vérité. Mais c'est compliqué d'affronter la vérité, de faire face à tout un pan de sa vie qui commence à s'écrouler alors qu'il commençait juste à se reconstruire. « Je n'avais pas vu Andrew depuis sept ans… Sept putain de longues années. Il avait perdu la mémoire, avait choisi de croire sa mère au lieu de me croire. Et là je le croise, mon cœur s'arrête mais persuadé qu'il ne me reconnait pas je me barre. Et là monsieur se met à m'appeler par mon prénom… Cet enfoiré avait retrouvé la mémoire dix jours après son accident. Et il n'est même pas venu me récupérer. » qu'elle lâche hargneusement. La colère est désormais le sentiment principal qui la saisit dès qu'il est question d'Andrew. Auparavant, la nostalgie et la tristesse la saisissaient. Mais aujourd'hui ses sentiments sont bien plus puissants et Andrew risque de le payer cher. « Monsieur a eu peur de revenir me chercher. Et maintenant qu'il m'a revu et que je sais la vérité il veut me récupérer. Tu y crois ça ? Quelle connerie ! » qu'elle balance tout en pensant au fond de son cœur que c'est son vœu le plus cher, finir sa vie comme elle l'a commencé, avec Andrew à ses côtés.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: « fashion is a little dream you put on every morning. » Mer 29 Juil - 17:21 | |
| La fumée diffuse de la cigarette qui se consomme entre nos lèvres flotte dans la pièce, chassant les rais de lumière qui s'écrasent sur nos corps, à peine recouverts d'une pièce de tissu récupérée au hasard. Ce moment de calme, loin de toutes ces obligations auxquelles Kennedy doit se plier avec encore davantage de rigueur que moi, je le savoure plus que de raison. Cette complicité, nul ne saurait la comprendre sans y rattacher un grand nombre de préjugés quant à la nature de notre relation. Non, je ne lâche pas son corps des yeux. Oui, je laisse mes doigts courir sur cette peau de porcelaine lavée de la moindre imperfection. Mais non, nous ne nous aimons pas de ce sentiment qui fait battre les cœurs des personnes destinées à finir leurs vieux jours ensemble. C'est parce que nous aimons démesurément deux autres êtres que nous sommes aussi proches, aussi tactiles, parfois même fusionnels. D'une manière, j'ai parfois le sentiment de serrer Valentina dans mes bras. Meilleure amie depuis l'époque de Berkeley, nous avions succombé à des amours passagères, estivales, où l'ex reine des Bêtas avait enfin regagné ce précieux sourire qu'un homme avait piétiné allègrement. Nous étions-nous senti mal de mettre un terme à notre relation ? Au contraire, cela n'a fait que renforcer notre complicité. J'arbore un sourire amusé en l'entendant souligner la manière dont je suis toujours au courant de tout, comme la pire des commères de ce grand quartier qu'est New York. Apprendre et répéter les petits secrets des autres, j'avoue en faire une passion légèrement malsaine, mais tout dépend de la personne à qui appartient ces secrets. La it-girl qui repose sa tête contre mon torse n'a aucun souci à se faire, la confiance que nous nous témoignons est aveugle. Aveugle et réciproque. Sachant que la question que j'ai posé à Kennedy est loin d'être anodine et qu'elle pourrait tout aussi bien m'envoyer promener comme elle l'a fait avec ce journaliste tout à l'heure, je me tais et j'attends. Si, je suis capable de me taire. Ça arrive environ une fois par millénaire, alors profite, ma belle. Finalement, sur un ton empreint d'une colère ne demandant qu'à éclater, elle consent à me donner les grandes lignes de ce qui a pu se passer entre eux depuis que nous nous sommes vus. Tout contre moi, je sens son corps se tendre d'une manière bien moins agréable que tout à l'heure, alors mes mains glissent en douceur sur ses muscles, se muent en caresses amenées davantage à la détendre qu'à faire renaître ses désirs les plus primaires. A cet instant, je ne souhaite que l'amener à se dévêtir de ce carcan de sentiments contradictoires qui retient son souffle, allant presque jusqu'à l'empêcher de respirer correctement. "C'est l'problème des garçons… on finit toujours par écouter Maman." Ok, c'est peut-être de mauvais goût de plaisanter sur cette remarque, mais j'ai eu du mal à la retenir entre mes dents, celle-là. En même temps, mon frère jumeau est le premier à s'écraser quand sa mère hausse le ton… en général, du moins. Du coup, je sais de quoi je parle, je l'ai vu de mes propres yeux, le fanfaron soudainement muet face à la matriarche. Les mots rageurs de la businesswoman s'enchaînent, trahissant une fragilité avérée, en comparaison de ce que certains qualifieraient de colère pure et simple. Kennedy est vexée et blessée, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. "Avoir peur de te récupérer ? Et t'es quoi, au juste ? Une grosse armoire encombrante qui va l'bouffer s'il dit une bêtise ?" lançai-je avant de tirer sur ma cigarette, le sourcil arqué. Kennedy peut impressionner par son excentricité, mais c'est une des filles les plus gentilles que je connaisse. Sans parler de son incontrôlable amour pour ce type qui la fait souffrir. "Te voir dans mes bras pourrait lui faire vite oublier sa mère, en même temps, ça pourrait être fun…" Je tourne la tête vers elle avec ce sourire de sale môme de cinq ans qui vient d'avoir l'idée de génie pour la bêtise du siècle. Rien que ça. Finalement, mes yeux reviennent se poser sur le lustre au plafond. Comment devrais-je réagir si je voyais Meleya convoler avec un autre ? Dans le meilleur des cas, je devrais passer mon chemin… mais je me connais : je me jetterais sur ce misérable et je le rouerais de coups jusqu'à ce qu'il ne soit plus reconnaissable que par identification ADN. Je ne suis ni jaloux ni possessif avec les femmes, mais Meleya, ce n'est pas n'importe qui. C'est moi, l'amour de sa vie, et personne d'autre. De même que je suis certain que Kennedy pourrait jeter de l'acide à la figure de la première minette qui tournerait autour d'Andrew. "J'avoue, c'est vraiment abusé. Toutes ces années, il n'a rien fait… C'est normal que tu sois en pétard. Mais si ça te touche autant, c'est pas qu'une question d'ego, chérie." Je tourne à nouveau la tête dans sa direction. "Toi et moi, nous sommes pareils. On peut se jouer des autres pour les coucheries et compagnie, mais on n'aime pas perdre. Et c'est encore plus vrai quand ça concerne des personnes qu'on aime." Ma voix est douce, presque un murmure du bout des lèvres qui n'est destiné qu'à elle. "S'il revient vers toi, il faut que ça se fasse avec tes conditions, et pas autrement. C'est toi la patronne, t'as rien à te reprocher." Alors ne cours pas te réfugier dans ses bras si jamais tu entends la sérénade à ton balcon. Voilà les paroles qui résonnent implicitement derrière les mots que j'emploie. Je ne souhaite à Kennedy qu'une seule chose : retrouver son amour passé. Mais pas si ça doit la bafouer ou la forcer à mettre ses rancoeurs de côté. Je pose une main sur sa joue et j'embrasse ses lèvres. Amant alangui ? Non, plutôt l'ami protecteur, avec la petite touche de sensualité en plus. Ma muse est une perle serties de cristal : magnifique, mais fragile malgré les apparences. Et je ne veux pas qu'on l'abîme. |
| | | Wren Rosenbach there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Fanny (nanouche) › date d'inscription : 28/12/2011 › nombre de messages : 14120 › avatar : Max Irons
| Sujet: Re: « fashion is a little dream you put on every morning. » Dim 9 Aoû - 0:02 | |
| ONE SOUL IN TWO DIFFERENTS BODIES“I believe in absolute honesty and sensible social lies. I believe in a woman's right to choose, a baby's right to live, that while all human life is sacred there's nothing wrong with the death penalty if you can trust the legal system implicitly, and that no one but a moron would ever trust the legal system. I believe that life is a game, that life is a cruel joke, and that life is what happens when you're alive and that you might as well lie back and enjoy it” Neil Gaiman for Kenzo & Kennedy « Oui, bah cette façon de faire et de croire sa mère sans ouvrir les yeux un seul instant commence à m'emmerder profondément. C'est vrai quoi, si vous avez un complexe d'Œdipe, c'est pas mon problème, à vous de travailler là-dessus les gars ! » Ca lui court sur le haricot ce lien mère-fils. C'est une excuse pour tout et rien, et à un moment donné, ce n'est simplement plus acceptable. Les mecs sont censés avoir du courage, savoir prendre les décisions qui s'imposent. En l'occurrence, Andrew s'avère incapable de prendre la décision sans sa maman. Ou du moins à l'époque. Aujourd'hui, elle en est quasi sur, Andrew ne doit même plus avoir de contact avec sa mère, pas après ce qu'elle lui a fait vivre, pas après l'avoir poignardé sans vergogne. Mais voilà, les choses ne sont pas si faciles, et lorsqu'il a recouvert la mémoire, personne ne lui a interdit de revenir vers elle, personne. « Je sais pas, il a du penser que j'allais le bouffer et lui en vouloir d'avoir choisi sa mère plutôt que moi. J'en sais rien mais ça m'emmerde. Je hais sa mère.» Et là c'est un euphémisme. Dire qu'elle souhaiterait la voir morte et enterrée, crevée dans un fossé, la gueule ouverte. Et si elle pouvait lui assener le coup fatal, Kennedy ne s'en porterait que mieux. Au moins Kevin serait là pour l'aider à se sortir de cette merde. Mais elle est en prison, alors finalement, cette connasse de merde est hors de portée … La proposition de Kenzo fait rire Kennedy même si au fond, cela pourrait être intéressant à utiliser. Pourquoi pas après tout? Pourquoi ne pas rendre jaloux Andrew en le mettant devant le fait accompli, devant Kennedy au bras d'un autre homme? Après tout, ce ne serait qu'un juste retour des choses, une pique lancée dans son cœur, un coup de poignard dans son dos, Kennedy le regardant droit dans les yeux comme lui l'avait fait à l'époque. « Oh ça le ferait bouger c'est certain. Je n'en doute même pas un seul instant d'ailleurs. Mais je ne sais pas si moi je veux qu'il se bouge… Je commence seulement à arriver à vivre sans penser constamment à lui, sans avoir une nostalgie dès que quelque chose me rappelle notre histoire. » Auparavant, elle était incapable de passer devant l'empire state building sans avoir un pincement au cœur en repensant à tout ce qu'ils avaient pu vivre en haut de cet immeuble … Se souvenir de leur premier baiser, repenser à leur premier je t'aime. Maintenant, la jeune femme arrive à passer devant le géant New Yorkais sans relever la tête, sans se sentir forcée de relever la tête. Et redonner une chance à Andrew, redonner une chance à leur amour, le laisser pénétrer à nouveau sa vie c'est prendre le risque de souvenir à nouveau, de laisser à nouveau place à la nostalgie. Et Kennedy ne sait pas si elle est prête pour ça. La souffrance ressentie lorsqu'il avait été poignardé, lorsqu'il l'avait regardé droit dans les yeux pour lui dire qu'il ne se souvenait pas d'elle et qu'il voulait qu'elle parte, toute cette douleur était inconcevable. Kennedy n'était pas prête à prendre ce risque. Son cœur commence seulement à cicatriser et rouvrir la plaie maintenant ne serait ni sain, ni la meilleure décision qui soit. Pourtant son cœur explose d'amour pour lui, son corps tout entier le réclame. Parce qu'il n'y a qu'avec lui qu'elle arrive à n'être qu'un. « Mais évidemment que je l'aime toujours. Je l'aimerais toute ma vie. Seulement je ne sais pas si je suis prête à me replonger dans cette histoire et souffrir à nouveau comme j'ai souffert lorsque notre histoire s'est terminée. » C'est là la vérité la plus pure et évidente de sa vie. Elle pourrait être avec n'importe quel homme, se marier avec n'importe qui, son cœur appartiendra dans tous les cas à Andrew. Et ça, c'est peut-être ce qui est le plus dur à vivre, savoir qu'elle ne connaîtra jamais à nouveau le véritable amour, ce bonheur qu'elle souhaite éternel… « Je ne sais même pas si je veux poser des conditions, je ne sais même pas si je veux le revoir dans ma vie… » Mais il faudra bien qu'elle parvienne à un moment donné à se poser, à se décider sur ce qu'elle veut pour sa vie, pour eux, pour leur futur. Et cette décision nécessite avant toute chose une explication avec Andrew pour savoir ce qu'il en est de son côté, ce qu'ils veulent tous les deux. Kennedy se secoue la tête et plonge son regard dans celui de Kenzo avant d'effleurer sa joue du bout de ses doigts. « Et toi qu'en est-il avec Meleya? Je sais que tu as vu Charlie la semaine dernière, alors j'ai deviné que tu avais du voir Meleya en même temps… » Kenzo est fou amoureux de sa femme, ou plutôt son ex-femme. Car même s'ils sont divorcés, l'amour qui existe entre les deux crève le regard. Kennedy avait eu une fois la chance de croiser la jeune femme et il suffisait de suivre son regard pour voir à quel point elle aimait Kenzo. Et ce dernier… ah la question ne se posait pas. Il bavait littéralement devant sa femme, ses yeux pétillant d'une étoile qu'elle ne lui connaissait que peu. Même si elle était contente de passer du bon temps avec Kenzo, en toute honnêteté, Kennedy préférerait que son ami soit aux côtés de sa femme.
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| Sujet: Re: « fashion is a little dream you put on every morning. » Lun 17 Aoû - 9:20 | |
| Sans jamais l'interrompre, j'écoute Kennedy déballer enfin ce qui lui pèse sur la conscience, à commencer par le comportement de sa belle-mère, extension et cause de ce qu'Andrew a pu lui faire. Curieux, j'en apprends toujours plus à ce sujet et me félicite intérieurement de n'avoir donné mon cœur qu'à une seule femme : Meleya. Pourquoi ? Parce que je n'ai aucune belle-mère, et elle non plus d'ailleurs. Les circonstances sont dramatiques pour chacun d'entre nous, mais nous avons tout de même cette possibilité d'être un jour amenés à construire une histoire éloignée de toute forme de tension familiale telle que Kennedy peut le vivre. Blessée, ma muse confesse être blessée par une attitude qu'elle a mis un temps infini à digérer et qui revient au galop depuis que le jeune homme est de nouveau entré dans sa vie. "J'suis content d'être ton ami, tu sais. T'es trop compliquée pour moi, comme fille." J'affiche un large sourire volontairement moqueur, non sans lui tirer la langue. Elle sait que cette taquinerie n'est qu'un maigre baume que je cherche à appliquer sur ses blessures. Inutile de creuser davantage, je voulais simplement savoir à renfort de mots exacts ce qui pouvait tourmenter la it-girl. "Il a peut-être un complexe d'Œdipe, mais je mettrai ma main à couper que sa mère est moins bonne que toi à de nombreuses choses… à commencer par ce qu'on a fait tout à l'heure." Un petit air fier et complice vient également poindre sur mon visage, avant qu'elle ne me parle à son tour de la personne qui tourne dans mes pensées en boucle sans que je le veuille. Meleya. Mon regard se pose sur le plafond pendant quelques secondes où je me ferme dans un silence éloquent, presque rêveur. Oui, je l'ai revue. "Rien n'a changé entre nous." C'est une phrase qui veut tout dire. Au lieu de la déshabiller du regard comme je le fais avec bien des femmes, je l'admire d'un œil impressionné, qu'importe les circonstances de nos rencontres. "On a des… des difficultés. Il y en a beaucoup trop pour que ce soit réglé aussi facilement. Pour elle, comme pour moi." Je me réveille parfois en pleine nuit, en sueur, cauchemardant encore sur ce moment terrible où elle est tombée des escaliers, mettant fin à la vie de notre enfant à cause d'une dispute que ma bêtise a lancé. Je ne cesserai jamais de m'en vouloir pour cette vie que j'ai arrachée, mon propre sang. Si je suis bon pour deviner les émotions des gens, je suis extrêmement mauvais pour cacher les miennes. Celui qui sait être un mur de glace infranchissable, c'est mon jumeau, pas moi. Je serai toujours le plus émotif des deux. Une lueur blessée hante le bleu de mes pupilles en ressassant ce que m'évoque chaque rencontre avec la princesse bulgare. Cet indéfinissable amour qui me ramène toujours vers elle, et ces honteuses cicatrices qui ne se refermeront probablement jamais. Je soupire puis tourne enfin la tête vers Kennedy en essayant de masquer tout ça avec un petit sourire, presque timide. "Par contre, j'ai de bonnes nouvelles avec Charlie !" Je me redresse puis part à la recherche de mon boxer. Je l'enfile après l'avoir retiré du fauteuil sur lequel Kennedy l'avait lancé, puis je récupère mon téléphone dans la poche de mon pantalon qui traîne juste à côté. Je m'allonge à nouveau à côté de l'héritière Givenchy et lui montre la galerie de photos qui s'affiche à l'écran. "T'as vu comment il a grandi ? C'est un vrai p'tit bonhomme, maintenant. J'ai… j'ai demandé à Meleya si elle accepterait qu'il passe quelques semaines chez moi, à New York, de temps en temps. Un peu comme une garde partagée…" Charlie a beau n'avoir aucun lien du sang avec moi, il me considère comme un père, tout comme je le considère comme mon fils, plus encore depuis que je l'ai adopté officiellement. Et il me manque terriblement. "Meleya s'est rendue compte que j'avais changé depuis Berkeley. J'ai mon propre loft, un job stable qui marche du tonnerre… bref, j'suis responsable ! Non, sérieux, arrête de te marrer, c'est vrai !" lançai-je en mettant une petite bourrade dans l'épaule de la jeune femme. Après avoir passé une main dans mes cheveux ébouriffés, je pousse un soupir et arbore un sourire détendu. "Elle doit signer les papiers dans quelques jours. Ca va me permettre de passer du temps avec lui, le voir grandir… qui sait si avec Meleya, plus tard…" J'ai beau être un playboy qui ne rougit pas de s'afficher au bras des plus belles femmes que porte cette Terre, Kennedy est l'une des rares à savoir que je n'aurai pas de repos tant que je n'aurais pas conquis de nouveau Meleya. Ce sera elle et pas une autre. |
| | | Wren Rosenbach there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Fanny (nanouche) › date d'inscription : 28/12/2011 › nombre de messages : 14120 › avatar : Max Irons
| Sujet: Re: « fashion is a little dream you put on every morning. » Jeu 3 Sep - 20:48 | |
| ONE SOUL IN TWO DIFFERENTS BODIES“I believe in absolute honesty and sensible social lies. I believe in a woman's right to choose, a baby's right to live, that while all human life is sacred there's nothing wrong with the death penalty if you can trust the legal system implicitly, and that no one but a moron would ever trust the legal system. I believe that life is a game, that life is a cruel joke, and that life is what happens when you're alive and that you might as well lie back and enjoy it” Neil Gaiman for Kenzo & Kennedy Elle rigole en le voyant réagir comme ça, mais il a parfaitement raison le Kenzo. Bien sur qu’ils n’auraient pas pu être en couple. Les deux ensembles seraient une catastrophe pour l’humanité, de part leur connerie et leur manière de pensée. Le seul point positif qui en ressortirait serait leur capacité à faire de la mode une priorité numéro une partout où ils passeraient. Mais non. Ils ont chacun leur moitié, qu’importe la difficulté que leur couple peut avoir. Leur compagnon est à l’opposé de ceux qu’ils ont, et finalement c’est ce qui a fait la force de leur couple à l’époque où tout cela fonctionnait encore. « Je ne suis pas si compliquée que ça. Mais tu as été habitué à une fille qui a toujours vu les choses avec beaucoup de facilité à ce que tu m’as expliqué. Mais oui tu as raison, nous deux auraient été une véritable catastrophe » qu’elle rigole en lui mettant un petit coup de coude dans les côtes. La conversation continue de prendre un tournant sérieux puisque les mots ‘complexe’ et ‘Oedipe’ sont prononcés. Forcément, ça n’a rien des conversations habituelles que ces deux là peuvent avoir entre eux. Kennedy avait toujours émis l’hypothèse qu’Andrew avait eu un complexe d’Œdipe, mais finalement, à en juger par la manière dont les choses s’étaient passées, il n’avait pas suffisamment eu confiance en leur amour et la question s’arrêtait là. « Oh ça je ne me fais pas de soucis là-dessus, j’en ai parfaitement conscience. Et Dieu merci cette connasse est enfermée en prison. Et Dieu merci pour elle, je suis interdite de visite en prison, trop risqué selon ses avocats. » qu’elle rigole, sachant pertinemment qu’ils avaient raison. Sous l’impulsion qui lui était attitrée, Kennedy aurait été capable de l’assommer sur place pour se venger de tout ce qu’elle lui a fait subir ces dernières années. Finalement le sujet dévie sur Kenzo et son ex femme, laissant la place à ses sentiments qu’il n’a pas pour habitude de dévoiler. Bien sur, le styliste était du genre tout fou, à râler à haute voix et à dévoiler ses sentiments. Mais en ce qui concerne les choses qui le touchent beaucoup plus personnellement, comme son ex femme par exemple, Kenzo est beaucoup plus discret. Et même Kennedy qui est l’une de ses plus proches amies n’a jamais eu le fin mot de l’histoire, les vraies raisons pour lesquelles ils se sont séparés. L’excuse de l’éloignement, elle ne l’a jamais avalé. Mais par respect pour son ami, elle n’avait jamais demandé plus. « Si vous êtes vraiment fait l’un pour l’autre, vous vous retrouverez un jour. Les personnes qui sont destinées à être ensemble finissent toujours par se retrouver. Et je suis sur que ce sera votre cas. » Sa main caresse délicatement son dos comme une maman ferait avec son enfant pour le rassurer. Bien sur, elle est loin d’être sa mère, sinon grand dieu les actions qu’ils ont fait ensemble seraient plus que pêché. Mais Kenzo développe chez beaucoup de personnes cette envie de le materner. Et lorsqu’il mentionne son fils Charlie, cette envie devient plus grande encore. On a l’impression qu’il devient un petit garçon béat d’admiration devant son enfant. Et Kennedy est plus que ravie d’apprendre qu’il va pouvoir venir plus souvent en vacances chez son père, leur permettant ainsi de passer plus de temps père-fils. « C’est génial ça ! tu vas pouvoir lui apprendre à être une véritable fashion victime et un véritable tombeur ! Ce petit bout il va en faire craquer des filles, tu vas voir ! Plus de succès que toi-même, c’est un petit prince après tout ! » Mais Kenzo finit par la faire littéralement mourir de rire lorsqu’il lui dit être plus responsable et stable qu’auparavant. Etre père l’avait profondément changé, Kennedy n’en avait pas le moindre doute, d’autant qu’elle ne l’a pas connu avant la naissance de son fils. Mais parler de stabilité et de responsabilité en pensant à Kenzo est toujours une chose aussi marrante. « D’accord j’arrête de rire. Je sais que lorsqu’il est question de ton fils tu es tout ce qu’il y a de plus responsable. » A en écouter le jeune homme, cela sonne comme une renaissance de pouvoir avoir une sorte de garde partagée et de pouvoir voir son fils plus souvent. Mais surtout, ça lui redonne de l’espoir. L’espoir d’un retour de flamme entre lui et Meleya, l’espoir de pouvoir retrouver l’amour fou qu’ils avaient entre eux. « je croise les doigts pour que les choses s’arrangent entre vous. Mais je vous fais confiance, vous avez l’air d’être destinés à vivre ensemble. » Finalement, le téléphone de Kennedy sonne, et son assistant, aka son amie d’enfance Kendra lui rappelle qu’elle a un rendez-vous dans une demi heure à l’autre bout de la ville. Shit, elle était bien aux côtés de Kenzo, à parler à cœur ouvert pour une fois. Mais le retour à la réalité est toujours aussi brutal, et Kennedy doit finir par dire au revoir à son ami. « On brunch ce weekend ? Tu me raconteras si tu as reçu les papiers comme ça ! » Elle remets ses vêtements à la va vite et l’embrasse furtivement sur la joue avant de s’éclipser rapidement de la pièce, direction sa voiture et l’autre bout de la ville. La journée est loin d’être finie pour la Kennedy, et son entreprise n’en est qu’à ses débuts … |
| | | Nathaniel Atwoodth there's no place like berkeley › prénom, pseudo : noémie › date d'inscription : 14/10/2014 › nombre de messages : 3563 › disponibilité rp : catahleen › avatar : theo james
| Sujet: Re: « fashion is a little dream you put on every morning. » Jeu 26 Nov - 22:01 | |
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