the great escape
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For her behaviour, manners, attire and tongue she excelled them all.

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MessageSujet: For her behaviour, manners, attire and tongue she excelled them all. For her behaviour, manners, attire and tongue she excelled them all.  EmptyDim 30 Aoû - 21:19


❝ .Story never ends. ❞
~~ cadence l.c. & edward h. ~~
.She passed, she's class, candy for the eye and a twinkle in her smile. She looks like butter wouldn't melt. He's bewitched. I never thought I'd say this but I think you're so awfully nice.
15 février 2012. Les mosaïques berkeléennes des corridors étaient encore fraîchement marquées par le sang. L'université venait d'être soufflée par plusieurs tornades de cris stridents, par plusieurs tonnerres de coups de feu qui avaient semé la zizanie parmi ses précieux étudiants sans épargner le corps enseignant. Étendue sur la couchette king size d'une chambre immense, j'observais mes boucles blondes se refléter dans un miroir aux listels dorés, entourant un visage angélique semi endormi. Et dire que tout aurait pu finir quelques heures plus tôt, mon cou de cygne écrasé sous les gros doigts de Jeff, auteur de la fusillade qui nous avez touchés. Mes pensées s'attardaient sur cette peau encore rosée par la vie et ses lèvres encore colorées par le sang. Mes courbes emprisonnées sous les couvertures du lit d'Adriel, j'étais à présent bien loin du gymnase glacé dans lequel il m'avait trouvée séquestrée. Mes yeux se posèrent sur tous les appels manqués notifiés par mon cellulaire, parcourant les noms de mes frères qui venaient de me rendre visite, puis ceux de mes quelques fidèles amis iotas et epsilons, ainsi que celui d'Edward Hildebrand. Je laissai mon smartphone glisser de mes doigts et s'effondrer sur les draps, me demandant si un jour prochain mes lèvres rejoindraient un jour celle du ténébreux Hildebrand. Sûrement pas maintenant qu'elles avaient retouché celles du captivant Eynsford-Baxter. Mes pensées furent perturbées par le corps de ce dernier qui venait tombé près du mien, m'éloignant définitivement de toutes pensées composées d'Edward aussi sexy et affriolant fût-il.

2015. Trois mois plus tôt.. Assise au bout de la longue table de réunion déserte, je révisai quelques dispositions et placements de tables des événements à venir. D'habitude bien loin de la politique, je m'y plongeais cette fois-ci avec volonté, offrant une nouvelle dimension de clients à mon entreprise en plein essor. Le crayon entre les dents, je traitais les politiciens comme les invités d'un quelconque mariage compliqué, untel étant fâché avec Jean, Jean ne voulant pas s’asseoir près de Robert qui avait voté le parti opposé à la dernière élection et bla et bla et bla. Glissée dans une chemise transparente noire et soulignée par un jean Carolina Wyser, je tournoyais dans le siège de bureau, mes mèches ensoleillées voletant autour d'un visage de poupée embelli par les quelques printemps écoulés. Déjà quelques mois passés à New-York et l'enjouement que je portais à mes heures de travail commençait lentement à s'estomper, préférant se reporter sur d'autres activités qui me manquaient horriblement telles que la séduction, la manipulation ou encore un plongeon sous les draps d'un prestigieux apollon. Où était donc ce dieu grec qui se détachait de l'ordinaire des hommes. Frustrée, mon talon frappa le sol, arrêtant instantanément le tournoiement de ma chaise et me replongeant sur le gigantesque planning que j'avais établi dans la journée pour un des futurs prétendants à la mairie de New York. Mes prunelles volèrent un minuscule instant sur l'une des grandes baies vitrées donnant sur les couloirs de son cabinet, un instant infime qui me permit tout de même d'accrocher une silhouette familière disparaissant derrière une porte acajou. Mes commissures se frayèrent un chemin vers le plafond pendant que mon regard perçant lisait la plaque de ladite porte. Hildebrand en lettres dorées, excessivement beau pour être vrai mais vrai quand même. Dire qu'il avait suffit d'y penser pour voir mon désir exaucé. Satisfaite, j'extirpais mon corps, sculpté par l'escrime et la danse, de mon siège pour me diriger vers une ancienne connaissance jamais oubliée. Mes pas s'arrêtant devant la porte acajou, mes doigts glissèrent jusque la poignée, omettant de frapper l'annonce de mon arrivée. Mr Hildebrand ? Votre rendez-vous de 17h vous attend, imitai-je d'une voix douce, chantant quelques notes de séduction en plus. Faisant mes premiers pas dans son bureau, je refermai la porte d'un coup de talon, appuyant mon échine contre celle-ci et le détaillant à loisir. Surprise, murmurai-je sans aucune imitation cette fois-ci. Une barbe de choix, les cheveux d'un noir de jais tombant légèrement sur son regard bleu océan, le temps lui avait rendu justice, le faisant plus beau encore, ce qui n'était pas pour me déplaire. Je ne savais pas que tu étais le directeur de la campagne. Ravie de l'apprendre. En italique sur la même pancarte où mes prunelles s'étaient attardées sur son nom. Dans une ville aussi immense que celle de New York, nous vivions sans doute la coïncidence la plus chanceuse de toute l'histoire. M'avançant de quelques pas, je pris place sur la chaise face à lui, m'offrant une bien belle meilleure vue de ses yeux. On va être amenés à se côtoyer régulièrement Edward, l'informai-je, caressant quelques bibelots trônant sur son bureau et à ma portée. Mes dents étincelèrent à cette perspective, la perspective de l'enchanter à nouveau, de l’obséder et de l’enivrer comme au bon vieux temps. L'honorant de l'un de mes rares sourires, j'avais l'impression d'avoir enlevé mon nez de son cou la veille mais j'ignorai encore si cette impression était partagée. Elle ne tarderait pas à l'être de toute façon, lucky him, lucky me, lucky us.
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MessageSujet: Re: For her behaviour, manners, attire and tongue she excelled them all. For her behaviour, manners, attire and tongue she excelled them all.  EmptyMer 9 Sep - 22:25

“Temptation is like a knife, that may either cut the meat or the throat of a man; it may be his food or his poison, his exercise or his destruction.”

John Owen





2015, trois mois plus tôt... Le café noir qu’il venait tout juste d’ingérer ne changeait rien, Edward avait toujours l’impression de subir une gueule de bois démentielle. Il passa la main dans ses cheveux, se frotta énergiquement les yeux, pour finir par tomber lamentablement au fond du sofa de son bureau, poussant un long et profond soupir. Le pire dans tout cela ? Il n’avait consommé la moindre goutte d’alcool la veille, déclinant toutes les invitations qu’il avait reçues à aller boire un verre au bar après le travail. Pas ce soir s’était-il précipité de dire. Pas ce soir puisqu’il devait rester tard au boulot pour régler un tas de détails urgent. Et au bureau, il y était effectivement resté longtemps, ne rentrant chez lui qu’à cinq heures du matin, lui laissant juste le temps de prendre une douche et de s’autoriser une sieste d’une demi-heure. Et si le manque de sommeil se faisait inévitablement ressentir dans cette sensation de gueule de bois, il n’en était pas pour autant la raison principal. En effet, si Edward avait bien travaillé au bureau jusqu’à vingt-et-une heure, il avait ensuite été surpris par une stagiaire de dix-huit ou dix-neuf ans qui elle aussi était restée tard. Pour finir du travail ou pour faire bonne impression, Edward n’en avait aucune idée, et à vrai dire, s’en foutait complètement. S’autorisant une légère pause, il avait engagé la conversation lorsqu’elle était venue lui dire au revoir. Et ce matin, il regrettait encore cet élan de sociabilité. Ca ne lui ressemblait pas d’aller discuter avec les stagiaires, les petites mains qui étaient principalement là pour faire des photocopies et amener les cafés, mais il l’avait fait… La conversation s’était rapidement emballée sur fond de séduction et de fil en aiguille, les lèvres de la petite stagiaire étaient venues caresser celle d’Edward. Tout aurait très bien pu s’arrêter là, il aurait très bien pu couper court à tout fantasme provenant de son employée… mais il ne l’avait pas fait. Il était allé dans son sens, succombant à ses formes accueillantes et à son visage d’ange. La nuit avait été mouvementée, ils avaient essayé plus ou moins toutes les pièces du siège électoral, et si sur l’instant, le plaisir avait largement pris l’avantage sur la culpabilité, aujourd’hui c’était bel et bien les remords qui prédominaient chez Edward. Si habituellement il ne regrettait jamais d’avoir partager un moment charnel avec une jolie fille, cette fois-ci faisait exception. Elle était sous ses ordres, énormément d’emmerdes pouvaient lui tomber dessus à tout moment, à commencer par des accusations d’harcèlement sexuel alors qu’elle était celle qui avait commencé à le séduire, à lui rentrer dedans. Mais au delà de cela - il avait confiance en ses capacités manipulatrices pour se sortir d’une situation délicate - c’était principalement l’âge de cette fille qui inquiétait Edward. Qui était-il putain, pour coucher avec une gamine qui était tout juste majeure, qui n’avait pas encore le droit de commander un verre dans un bar. Il s’en voulait, jamais il ne grandirait, les conneries de ce genre, il était voué à les enchaîner jusqu’au restant de ses jours. Il passa la journée à se persuader d’une chose. Dès qu’il la reverrait, il mettrait les choses au point pour qu’aucune ambiguité ne soit possible vis à vis de leur situation. Tout cela n’était que l’histoire d’une nuit, et surtout, Edward allait lui faire comprendre qu’elle n’avait pas le choix, qu’aucune autre solution ne s’offrait à elle et que si jamais, ô grand jamais, elle n’avait ne serait-ce que l’audace d’imaginer une autre issue à cette situation, il se chargerait personnellement de faire de sa vie un enfer. Sur les coups de dix sept heures, Edward sursauta lorsqu’une voix différente de sa secrétaire lui annonça qu’un rendez-vous était arrivé. L’espace d’une seconde, son sang ne fit qu’un tour, il s’imagina que la dite stagiaire venait le voir dans son bureau, un jeu de rôle de secrétaire à la clé. Le visage fermé, il remonta les yeux rapidement vers son interlocutrice, la mine déconfite fit rapidement place à un large sourire à la vue de Cadence qui lui faisait là une surprise. Il ne l’avait pas vu depuis des années, n’avait pas spécialement cherché à prendre de ses nouvelles, mais en cet instant présent, il était ravi de la revoir, après avoir imaginé un scénario catastrophe. « Et quelle délicieuse surprise. » se précipita-t-il de répondre, d’un naturel charmeur. Cela devait faire trois ans qu’il ne l’avait pas vu, au moins. A vrai dire, il avait laissé la plupart des souvenirs de Berkeley dans le passé, ne côtoyant encore qu’une poignée de personnes issues de l’université Californienne. Mais après une observation rapide, il se rendit compte que Cadence n’avait pas énormément changé, toujours aussi séduisante armée de sa crinière blonde impeccable et de son sourire à la blancheur inégalée. « Oui, j’ai ce poste depuis quelques mois. C’est bien plus d’emmerdes que je ne l’imaginais, mais rien que je ne puisse surmonter. » répondit tranquillement Edward, pour faire la conversation. Lorsque Cadence ajouta par la suite - en faisant glisser sa main lentement sur son bureau - qu’ils allaient tous les deux êtres amenés à se côtoyer régulièrement, il arqua un sourcil, étonné. « Ah ? Tu comptes remplacer ma secrétaire ? » Il marqua un léger temps de pause, la jugeant du regard, avant de reprendre. « Tu as en tout cas l’air d’avoir toutes les qualités requises. » Il avait décidé de laisser sa classe de côté. Il ne voulait pas rentrer dans son jeu, pas tout de suite. Car si Edward était un spécialiste de ce genre d’exercice, il savait que Cadence était une adversaire redoutable et qu’il avait de grandes chances de se laisser envoûter par son charme le premier. Il afficha néanmoins un léger sourire en coin, signe qu’il plaisantait, avant de lui montrer le sofa. « Je t’en prie, assieds-toi. » Se levant de sa chaise, il s’installa lui aussi sur le canapé, créant une légère proximité avec Cadence. « Alors, dis-moi tout, qu’est ce qui amène une magnifique française dans un bureau politique de New-York ? Mon charme légendaire mis-à-part. »
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MessageSujet: Re: For her behaviour, manners, attire and tongue she excelled them all. For her behaviour, manners, attire and tongue she excelled them all.  EmptyJeu 1 Oct - 20:26

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MessageSujet: Re: For her behaviour, manners, attire and tongue she excelled them all. For her behaviour, manners, attire and tongue she excelled them all.  Empty

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