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beating heart. (milena)

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MessageSujet: beating heart. (milena) beating heart. (milena) EmptyLun 11 Mai - 23:52

it's like a noise. a noise when our heart beats like a symphony, like a melody that never ends .milena & baptist.

Banks à fond dans les oreilles, il contemple le plafond immaculé de sa chambre. L'appartement est silencieux et ce silence est propice aux réflexions profondes sur l'existence et son but. Tout ce à quoi Baptist ne veut pas penser pour le moment. Il est seul, dans son lit, un beau dimanche soir. Autant dire que sa vie pue à plein nez. Entre les retrouvailles étranges, les révélations marquantes, les espérances déchues, il ne sait plus comment vivre et penser. Il pense à appeler Edea, elle qui a toujours eut un mot réconfortant pour lui, mais leur dispute, ou plutôt, sa crise de colère est encore trop récente dans son esprit. Il ne sait pas quoi faire alors il écoute de la musique. Il aurait pu continuer à écrire, encore et encore comme à chaque fois que son cœur veut se déverser sur l'écran blanc avec des lettres noirs en times new roman. Mais il n'a pas le cœur à replonger dans un passé douloureux. Son ipod sur le ventre, il contemple silencieusement son plafond, laissant la musique aspiré ses pensées dans une mélodie rythmée à la perfection et une fréquence presque mécanique. La musique à cet effet sur lui. Ça le calme, l'endort parfois, ou le dynamise. Il ressent les émotions des chanteurs, la passion des mots, le bonheur des voix, le calme du chant. Il ressent plus qu'il ne l'imagine. Baptist est cet homme avec qui on ne sait pas à quoi s'attendre, qui cache tout derrière un masque froid et glacé alors que son cœur est chaud et aimant. Il n'aime pas, il adore. Et c'est ce qui fait qu'il ne peut pas tomber amoureux car si il le fait, il tombe dans un fossé bien trop profond pour qu'il puisse en sortir. « Putain, ma vie pue. » Fermant les yeux, il laissa tomber la contemplation merdique d'un plafond qui avait bien besoin de décoration. Il pourrait tout laisser en plan actuellement, à commencer par sa chambre digne de Bagdad après une guerre civile. Il ne laissait personne y entrer, pas même la femme de chambre qui prenait un malin plaisir à vouloir lui donner des ordres comme une gouvernante alors qu'il n'en a jamais eu. Ses parents n'y croyaient pas, et son père était dur comme de l'acier, impossible à briser alors qu'une femme face à Baptist ne résiste pas longtemps, aussi petit  soit-il. Le jeune homme avec son visage d'ange paraissait souvent froid et distant, mais il suffisait d'un sourire de sa part pour oublier que le jeune garçon venait de vous soutirer un peu de votre argent ou de vos bonbons bien cachés. Maintenant, il arrivait plus à prendre des nuits insolites ou des contrats pour le Times. Baptist était manipulateur quand il le voulait, mais cette faculté qu'il avait de joué avec les esprits, il ne l'utilisait que lorsque les occasions se présentaient. Il ne faisait pas comme Edea qui avait couché et noué un lien avec lui juste pour un foutu contrat. Non. Au contraire. Sincère et honnête au possible, on ne verra jamais le bulgare mentir ou se jouer des autres. Même dans sa manipulation enfantine, il jouait la carte de la sincérité. Encore et toujours. S'en devenait un peu étrange à la fin. Tant de vérités, de sincérités, de mensonges qui n'étaient pas. Encore et encore. Mais il avait vu ce que le mensonge pouvait faire. Il savait que le mensonge était pire que tout. Au moins, avec le vrai, on était mal un temps et ça passait. Le mensonge donnait une autre dimension à la douleur. Elle devenait partie intégrante de la vie tant qu'on n'avouait pas la vérité. Edea connaissait bien cette douleur. La manipulatrice et la menteuse par excellence. Il n'en revenait pas de ce qu'elle avait osé lui faire. Le tourner en bourrique, le prendre pour un idiot. Elle avait de la chance d'être une femme sinon il l'aurait plaqué au sol et envoyé à l'hôpital avec deux côtes cassées, trois fêlés, une commotion cérébrale et l'arcade aussi ouverte qu'il le pouvait. Bonus, œil au beurre noir et bras cassé. Sous l'apparence sombre et mystérieuse du blond, il y avait une bête enragée, une colère impossible à contenir qui jaillissait par vague et ne laissait qu'un sillage de dévastation derrière lui. Milena était la seule personne à le retenir. Même Vixie avait du mal avec cette partie de lui car trop intense, trop sauvage, trop profondément ancrée en lui pour qu'il puisse la contrôler. D'ailleurs, sa sœur venait de rentrer à la maison. Les yeux enfin ouvert du jeune homme fixait un point invisible. Les pas de la jeune femme résonnèrent dans l'appartement. Coupant le son de son iPod, il l'écouta vaquer à ses occupations personnelles, espionnant un peu sa présence sans la vue. Il veillait à ce qu'elle soit bien. Si elle grognait comme un ogre, alors ça allait. Si c'était le silence, alors il y avait un truc qui n'allait pas. Un long moment de silence se déroula avant qu'elle ne commence à grogner faiblement. La soirée avait donc été dure, mais pas assez pour entamer son caractère de cochon. Se levant de son lit king size à baldaquin, il la rejoignit dans le salon immense de l'appartement. La regardant à travers les escaliers, il sourit un peu. Milena avait cet habitude, ce froncement de sourcil comme si il y avait quelque chose qui la tracassait. Il aimait bien ça. Ça lui rappelait sa mère. Elle avait la même. Deux femmes bien différentes, l'une blonde et l'autre brune, l'une avec une vie perturbée et l'autre avec un héritage digne d'un empire, l'une avec un caractère incompréhensible et l'autre à l'instinct maternel hyper développé. Les deux femmes qui partageraient toujours la vie de Xavier pourtant. Les deux femmes sans qui il ne sait pas qui il est ni où il est. « Hey la mioche ! On rentre enfin ? C'est soirée film ce soir, et t'es en retard. » Le dimanche soir était dédié à eux et à leur semaine. Ils l'avaient zappé un nombre incalculable de fois, surtout à cause de Baptist qui était soit avec Vixie, soit entre les jambes d'une fille qui n'a rien demandé à personne. Enfin, pas dans la même période mais en succession. Attrapant la petite brune dans ses bras après avoir sauté les dernières marches de l'escalier. Elle a beau avoir un an de plus que lui, pour lui, elle sera toujours la mioche. La délicatesse, la tendresse, les petites attentions qui font plaisirs, ils ne le font pas. Eux, ils sont dans l'amour brute, dans l'amour sauvage, la relation frère et sœur qu'ils ont construit au fils du temps est même plus véritable que la plupart des vraies liens fraternels que l'on retrouve dans d'autres familles. Des personnes de milieux si différents que l'on se demandait comment elles s'étaient retrouvés, rencontrés. Une histoire abominable, infame, ignoble et qui aujourd'hui encore donnait l'envie de tuer au jeune homme. Baptist a tout fait pour aider Milena à surmonter le passé qu'on lui avait imposé, mais il n'a pus que l'amener dans un endroit sain et sauf, du mois, jusqu'à ce qu'il parte en prison alors qu'elle avait dix neuf ans. Une période dont il a du mal à revenir encore. « Alors, j'ai pensé aux Mad Max. Jamais vu mais y'a de la baston, des voitures et des meufs. On tente ? » Comment dire que le visage de sa sœur semblait aussi dégoûté que si elle avait mangé un œuf pourri ? Cru.



loft de baptist et milena offert par mama valentin la cuisine chambre de baptist
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MessageSujet: Re: beating heart. (milena) beating heart. (milena) EmptyMer 13 Mai - 20:49

it's like a noise. a noise when our heart beats like a symphony, like a melody that never ends .milena & baptist.

«Je serai bien resté parler de cette infâme situation une demi-heure de plus, mais c'est heureusement l'heure que je m'en aille ! » son accent froid résonne comme un écho alors qu'elle venait déjà de tourner les talons. Ses collègues ne relevèrent guère, bien trop habitué à ce comportement froid et distant. D'un mouvement latéral, elle retire le petit bout de toile lui servant d'être repéré en tant que personnel de cette petite brasserie de quartier. Milena n'a jamais travaillé de sa vie. L'école, elle se l'est faite elle-même. Véritable autodidacte, elle n'a eu besoin de personne pour apprendre à lire, écrire et compter. Aujourd'hui encore, elle prouve ses aptitudes plus que développé en arrivant à avoir un vocabulaire aussi riche en si peu de temps. Mais également en mettant en service sa mémoire exceptionnelle, que ce soit pour les gestes du métier que pour retenir les tables et les plats. Ses talons hauts résonnent sur le sol carrelé de la structure...Dans une grimace, bien trop prononcé pour en être un minimum gracieux, elle se déchausse laissant ses pieds de nouveaux respirés. Milena n'en a strictement rien à foutre de ne pas rentrer dans les cases. Au contraire même, elle apprécie et cultive cette différence. Si cela gêne quelqu'un qu'elle soit pieds nue, alors ce n'est réellement pas son problème. Tans qu'elle, elle se sent bien. Elle n'a pas connu la communauté pendant presque vingt ans. Autant dire qu'aujourd'hui, elle n'en a rien à faire de ce que peuve dire et penser les autres. Oui, elle est même égoïste. Ses chaussures dans une main, son semblant de vêtement de travail dans l'autre, elle passe la porte de leur salle de pause non sans un grand sentiments de soulagement et de bien être. Les journées se font de plus en plus longue depuis que les beaux jours sont revenues. La foule semble se donner le mot pour venir manger dans l'un des petits restaurant/bar du quartier. Une brasserie qui pourtant ne paie pas de mine pour sa devanture, mais qui est plutôt bien réputé pour sa cuisine et son service plus que rapide et aimable. Les moments de pause se font très rare, à tel point que notre jeune bulgare à toujours l'impression d'être dans le bain du service. Souvent, lorsqu'elle rentre manger entre deux services, elle ne se pose même pas ; bien trop peureuse de ne jamais réussir à se relever. Elle pique un dernier bonbon pour la route, puis attrape son sac à main pour y fourrer ses chaussures. Se balader pied nue ne la dérange pas. Il ne lui faut que quelques minutes de marche pour arriver à l'appartement où elle réside. Marcher ne la dérange pas le moins du monde, d'autant qu'elle à quelque peu peur des automobile et de tout ce qui roule en général. Non par parce qu'elle a connue quelque chose de traumatisant, mais uniquement parce qu'elle ne connait pas réellement ce moment de locomotion. Déjà, lorsqu'elle a rencontré Baptist et qu'il la prier de monter dans sa voiture pour s'enfuir de sa "prison", elle a eu besoin de quelques longues secondes et des paroles rassurante de son ami pour oser y monter. Elle se souvient encore, avec une précision à faire peur, de chaque seconde qu'elle à passait et vécu en Bulgarie. De tous les sévices qu'on lui a fait subir, de la façon dons elle pouvait redouter son ravisseur, mais de la façon dons il l'a ragardé par moment. De cette lueur presque bienveillante dans ce regard parfois un peu trop fous. Elle se souvient d'avoir rencontré Baptist dans la petite réserve annexe de la ferme. Avec nostalgie, elle repense à leurs conversations échangée, à cette façon qu'il a eu de l'amener à lui faire confiance. Il a réussi à la faire sortir de son cocon, sortir de cette prison qui l'aurait totalement détruite. Peut-être même qu'elle sera morte entre les griffes de son ravisseur, à force d'être rué sous les coups. Mais peut-être aussi que cela lui aurait évité de tuer un homme à son tour et de devoir quitter San Francisco pour se faire interner à New York. S'il n'était pas rentré dans sa vie, elle serait sans aucun doute très mal en point en ce moment même. Jamais elle n'oublierait les personnes désireuses de lui apporter de l'aide, y compris Baptist et Xavier. Xavier l'avait recueillit alors qu'elle errait dans la rue, victime d'une de ses habituelles crise de folie après cette possiblement faite agresser. Elle est partie en centre sans jamais donner de nouvelle au jeune homme, bien que tout deux soit devenu extrêmement proche avec le temps. Elle lui doit énormément, mais elle n'osera jamais allé le lui avouer. Milena n'aime pas parler de ce qu'elle ressents car en règle général c'est quelque chose qui l'effraie et qu'elle ne comprend pas, donc n'arrive pas à maitriser. L'avantage avec Baptist c'est qu'il est exactement comme notre belle brune et donc entre eux, il n'y a jamais ce genre du sujet. Il sait quand elle va bien ou non et inversement. Meuglant dans sa barde, elle ne prête pratiquement pas attention aux pas de Baptist dans les escaliers. Il est ici chez lui et elle ne veut pas donner l'impression qu'elle épie ses moindres mouvements. « La mioche est toujours plus âgée que toi tu sais. Malgré tous tes efforts, ce fait ne changera pas. » Elle reste alors de marbre devant celui qu'elle considère comme sa famille lorsqu'il la serre dans ses bras. Elle n'a jamais aimé les effusions d'amour, ou d'amitié. Fatiguée, elle baille avant de passer une main dans ses cheveux et de déposer son sac sur le porte manteau tout en oubliant carrément ses chaussures dont un des talons noirs dépasse légèrement. Lena passe alors devant Baptist pour se rendre dans la cuisine, elle se sert un grand verre de jus d'orange et prend soin de le boire délicatement avant de ne reporter son attention sur le garçon. « J'ai franchement une tête à regarder ce genre de truc ? » Lance-t-elle alors sans le moindre filtres, c'est ainsi qu'elle se comporte avec le blond et ça ne le choque nullement depuis le temps qu'il l'a côtoie.


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MessageSujet: Re: beating heart. (milena) beating heart. (milena) EmptySam 16 Mai - 1:00

Baptist et son mauvais tempérament. Le jeune homme qui ne laissait rien paraître, qui gardait tout pour lui, ne laissant pas un passant se douter que le matin même, une larme avait coulé sur sa joue car son esprit ne comprenait pas ce que son cœur tentait désespérément de lui faire comprendre depuis des jours. Son lit semblait le seul endroit de son environnement à pouvoir le consoler. Sa mère, fidèle à elle même, essayait de le réconforter, de lui donner de quoi se remonter le moral, mais rien n'y faisait. Il était coincé. Perdu dans un labyrinthe qui ne cessait de grandir encore et encore. Son habituel aisance à laisser des soucis au placard se trouvait compromis au plus haut point. Vixie était fiancé. Fiancé. A un mec qui était un des meilleurs partis de la ville qui plus est. Comment rivaliser ? Pourquoi voulait-il rivaliser ? Il était en colère, tout le temps, mais là, c'était pire. Son psy essayait de lui faire se rendre compte de la réalité, que son cœur était sous l'emprise des yeux de biches de la brésilienne, mais il ne veut pas l'admettre, il ne veut pas comprendre. Comme un enfant qui se voit refuser une bonne glace, il ne veut pas admettre ce que le plus idiot des hommes a compris, il ne veut pas lâcher l'affaire, faire face à ce que tout le monde lui disait. La seule personne qui ne l'emmerdait pas avec cette possibilité ridicule était sa sœur. Milena et son esprit tourmenté. Milena et son franc parler digne d'un camionneur. Milena et son aptitude à s'adapter à tout. Sa sœur, bien qu'elle ne soit pas de son propre sang, était une constance bien présente dans la vie de Baptist. Son passage à l'hôpital et son départ pour San Francisco n'avait en rien altérer le lien qui les unissait, la facilité qu'ils avaient pour se prendre la tête, le peu de marque d'affection pourtant plus que sincère qu'il y avait entre eux. Baptist n'a jamais pris Milena de haut à cause de son passé, il ne l'a jamais jugé sur certaines de ses fréquentations, il n'a jamais pris partis dans sa lutte contre elle même. Et ne l'a surtout jamais jugé pour ce qu'elle avait fait. Lui qui était fils unique de naissance avait pris avec aisance le rôle de frère. Parfois de grand frère, de protecteur, parce que leur relation était ainsi. Il veillait sur elle, la libérait de ses chaînes. Transposition directe de sa liberté acquise grâce au beau blond, il lui donnait parfois l'impression d'être trop sur ses épaules, de veiller trop souvent à ce que tout soit parfait. Mais il y avait des antécédents. Durant son passage en prison, il savait que des choses s'étaient passés et il ne voulait pas qu'elle retombe dans un cycle qui la détruirait. Elle avait déjà bien trop souffert. Et lui aussi. Les lignes de caractères noires sur le fond blanc du ficher « prison » de son ordinateur peut témoigner de la misère qu'il avait vécu pendant un an. La violence, la colère, l'abus, les règlements de comptes qui ne finissent pas. Il savait à quel point les prisonniers américains vivaient dans la précarité, dans une saleté grandissante, dans une misère implacable. Ses souvenirs ne s'effaçaient pas au fil du temps, ils restaient, marqués au fer chaud dans son esprit. Toute cette année là avait blindé son esprit, érigeant des murs en béton armé autours de lui. Naïf oui. Mais pas faible. Edea l'avait blessé, certainement. Mais dans sa fierté, pas dans son cœur. Il se sentait con d'avoir fait confiance à une fille comme elle. Mais avec les pas de Milena résonnant dans le salon, il arrivait à laisser cette simple pensée dans son placard spécial trash. Descendant la voir et lui remonter les bretelles, il ne put s'empêcher de remarquer la fatigue de la jeune femme. « Je suis plus grand. T'es une fourmi à côté de moi. » Il la domine de son mètre quatre-vingt cinq avec fierté. Ouais, c'est con, mais il adore la rendre petite. Pas d'esprit, mais de taille. C'est ça le truc entre eux. Ils ne se rabaissent pas mais adore se lancer des piques et des remarques acerbes. Un amour vache que sa propre mère a du mal à comprendre. On pourrait croire que les deux ont de la rancœur envers l'autre. Après tout, Baptist a quitté son pays natal et n'y a plus remis les pieds depuis qu'il a sortis Milena de sa misère. Milena, elle, a quitté tout ce qu'elle connaissait, a du apprendre l'anglais en très peu de temps, a vu sa vie radicalement changé, en mieux sans doute, mais qui sait ce qu'elle pense réellement de tout ça. Alors oui, parfois Baptist se demandait si il avait bien fait de sauver Milena lui-même au lieu d'appeler la police ou les autorités. Parfois il se demandait si sa mère ne lui en voulait pas. Si son père était fier de lui. Et puis, un jour, Milena lui a dit que si il arrêtait pas de penser ça, elle lui en mettrait une bien placée. Depuis, il ne se souciait plus de ménager la petite. Il lui parlait comme il en avait pris l'habitude. Avec une sincérité brutale, et un affection sauvage. « Ok, pas la peine d'être désagréable. » Ahahah, bonne blague. Milena gentille était aussi rare que le monstre du Lochness. Autrement dit, même pas en rêve. « On commande chinois ce soir. J'en ai marre de ta cuisine. » Baptist est imperturbable, malgré les grognements mécontents de sa sœur. Qu'elle ose dire qu'elle cuisine bien celle qui a passé près de dix ans dans une cave qu'elle voit. « Rouspète pas, on commande chez ton préféré ok ? » Cherchant dans la vidéothèque couvrant une partie du mur de l'appartement, il pensa qu'il avait vraiment du courage pour supporter Milena depuis presque dix ans. La brune incendiaire n'avait pas sa langue dans sa poche et même si elle parlait comme si elle venait de la haute société, elle vous faisait bien comprendre qu'elle vous envoyait aller voir ailleurs de la pire des façons. Avec classe. « Bon, ta journée ? Elle était comment ? Ton patron t'a fait des avances encore ? Un client qui a vomi son vin ? » Un truc intéressant quoi.
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Cameron Eynsford
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