Stop swaying when the moon is shaking thou

Derrière les fourneaux, je préparais mon diner avec Milena pour ce soir. Je l’avais invitée à diner pour qu’on se retrouve un peu tous les deux, dans un endroit plutôt intime. Jusqu’ici, nous nous étions vus qu’à l’extérieur, entourés de nombreuses personnes. Je voulais voir comment ça se passerait entre nous si nous nous retrouvions rien que tous les deux. Il est vrai qu’elle est très jolie femme, et je ne peux nier le fait qu’elle m’attire. Beaucoup. Seulement, je ne pense pas qu’elle est comme toutes les autres femmes que je fréquente. Un coup d’un soir. Je veux en être sûr, pour ne pas la blesser par la suite. Elle est très jolie, mais surtout : je me suis attachée à elle, depuis le temps qu’on se connait. Elle a ce côté sensible qui me fait craquer. Ainsi que son sourire, mais surtout son regard. J’aime sa façon de me regarder. Elle a cette petite lueur dans le regard qui me fait craquer. Aucune autre fille ne m’a fait ressentir un tel truc. Mais avant de m’emballer trop vite, je veux savoir ce qu’il en est de son côté. C’était plutôt bien partit, étant donné qu’elle avait accepté mon invitation au diner. Si elle n’était pas un tant soit peu intéressée, elle aurait refusé, non ? Je dis cela, mais je n’ai jamais vraiment compris les femmes, et je ne cherche même pas à les comprendre. Nous avons un langage bien différent, nous les hommes. (…) Avec une musique de fond, je bougeais mes fesses tout en cuisinant. Je ne suis pas le plus grand cuistot qu’il puisse exister sur New York, mais je me débrouillais. Je vis seul depuis mes 18 ans, alors j’ai bien dû apprendre à cuisiner quelques petits trucs, pour ne pas mourir de faim, mais surtout pour ne pas à avoir à acheter du déjà-fait tous les jours. Pendant que ça cuisait, je me mis à préparer la table, ainsi que l’ambiance du salon. Je ne voulais pas l’inviter dans un vieil appartement sale. J’avais fait le ménage toute la journée, en n’oubliant aucun coin. Je mis quelques bougies par-ci par-là. Je regardais l’heure, dans quatre minutes il était l’heure du rendez-vous. Alors, je mis de la musique d’ambiance. Pas n’importe laquelle. Bref, je faisais tout pour la mettre à l’aise, et lui faire comprendre quel était le genre de ce rendez-vous, tout en n’en faisant pas trop, pour ne pas l’effrayer. (…) J’entendis la sonnette. Avec un grand sourire, je vins ouvrir la porte, et je vis une magnifique Milena en face de moi. Mes yeux ne purent s’empêcher de la relooker. « Ça va, tu as trouvé facilement ? » Elle fait partie des filles qui ne m’ont pas demandé de venir la chercher au métro. J’aime cette force de caractère. Le Bronx ne semblait pas l’effrayer plus que cela, surtout vu sa tenue vestimentaire. Ou alors j’ai invité une déglinguée chez moi. Qui sait. « Comment tu vas ? » Tout en lui demandant cela, je lui pris son manteau, pour le déposer dans ma chambre. Pour enfin revenir vers elle, et l’inviter à s’installer sur le canapé. « Tu sors après, ou c’est pour moi que tu t’es fait aussi jolie ? » Oui, je suis connue pour mon non tact. Je suis direct.

crackle bones

the heart wants what it wants.
Kevin et Milena.

Il y a parfois certaines choses dans la vie que l'on ne peux contrôler. Certains sentiments, ou bien alors certains fait provoquer par le destin contre lesquelles nous ne pouvons lutter. Il faut alors savoir laisser faire. Lâcher prise le temps que les évènements se tassent. Milena n'est pas le genre de femme à agir de la sorte. En effet, notre Bulgare vous toujours tout contrôlé dans sa vie et c'est une tâche qui lui prend énormément de temps, et qui vire parfois même à l'obsession. Plus jeune, Milena n'a jamais pu contrôler le cours de sa vie. Elle était soumise à un rythme qui n'était pas le sien. Soumises à des actes de violences en tout genre qu'elle ne pouvait pas arrêter. Aujourd'hui, on lui accorde une seconde chance. Comme si elle tenait sa revanche sur la vie. Comme si elle pouvait décider de qui est de nouveau digne -ou non- de poser ne serais-ce que les yeux sur elle. Du moins, c'est ce qu'elle pensait être le cas jusqu'ici. Jusqu'à sa rencontre avec Kevin. C'est étrange, mais elle n'est pas la même en sa présence. Habituellement froide et distante, elle se montre plutôt chaleureuse et souriante en compagnie du jeune homme. N'ayant jamais réellement connue l'amour, elle ne serait mêttre des mots sur ce qu'elle ressens en sa compagnie.. Ce désir étrange et incontrôlable d'être avec lui, le plaisir de sentir son regard poser sur elle, son envie de lui sourire tout le temps, et d'un sourire franc et qui ne cache rien contrairement à d'habitude.... Oui, les choses sont compliquées à gérer pour notre belle bulgare qui ne supporte plus de ne pas contrôler de si petite chose dans sa vie. Lorsqu'elle était à l'université et qu'elle cédait aux avances de certain jeune hommes voulant la mettre dans son lit, elle ne ressentait aucun désir ou même véritable envie de coucher avec eux. Elle ne se forçait pas, mais elle ne ressentait pas pour autant ce qu'on devrait ressentir dans ces cas-là. A croire que les violes à répétions ne l'ont vraiment pas aidés à apprécier ses petits moments. Malgré tout et même si elle n'a pas encore sauté le pas avec le jolie brun, elle sent déjà que le désir est présent. Cette situation l'effraie d'ailleurs quelques peu et c'est pour cela qu'elle doit apprendre à lâcher prise et à faire comme avec les autres jeunes hommes. Mais il faut croire que les choses ne peuvent pas toujours être simple...
Visiblement, et contrairement à ce qu'elle a connu à Berkeley, les hommes de maintenant semblent être beaucoup plus prévenant et galant. C'est d'ailleurs la première fois qu'on l'invite à un repas "romantique" comme rendez-vous...S'observant dans le grand miroir lustré de sa salle de bain, Milena commence à avoir une boule au ventre. Ce repas représente tout de même beaucoup de choses dans leur éventuelle relation et elle a toujours peur de ne pas agir comme une jeune femme civilisée et courtoise devrait le faire. Car oui, il lui arrive tout de même assez régulièrement de faire fuir les hommes. Ses longs cheveux de cuivre tombent en une cascade ondulé sur ses épaules puis sa poitrine. Ses yeux, lesté d'un peu de mascara percent son reflet dans le miroir d'un air assuré. Prendre confiance en elle a été une des grandes tâches de son internement et elle est aujourd'hui très fiere d'avoir appris à le faire. Il est pile poil l'heure du rendez-vous lorsque notre demoiselle quitte le métro pour remonter tranquillement dans le quartier du jeune homme. Traverser seule ne lui a jamais fait peur et au pire des cas elle sait se défendre.
Un large sourire aux lèvres, elle toque délicatement sur la porte du numéro qu'il lui avait indiqué. Il est impressionnant de voir à quel point elle n'est plus la même une fois en contact avec Kevin, comme s'il avait un rôle apaisant sur elle et son drôle de caractère. Stressé, elle tire sur le bord de sa jupe pour la remettre en place. Elle espère ne pas s'être mise trop en valeurs, ou bien encore que sa tenue n'envoie un mauvais message au jeune New Yorkais. « Oui, sans problème » répond-elle alors d'une voix un peu plus aigüe que d'ordinaire. Elle est réellement mal à l'aise...« Oh je...Non je voulais juste être un peu féminine pour une fois. J'espère que ce n'est pas trop provoquant... »
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Kevin et Milena.

Alors que j’avais compté les heures depuis que j’étais levé ce matin, les minutes avaient défilé à vive allure durant la dernière heure. Et alors que je ne m’attendais plus à ce qu’il soit l’heure, il l’était. La jeune femme était pile poil à l’heure. D’ailleurs, ça ne m’étonnerait pas si elle était derrière la porte depuis quelques minutes maintenant mais qu’elle attendait qu’il soit l’heure pour toquer à la porte. Ou alors c’est qu’elle est vraiment bonne avec le timing. En ouvrant la porte j’aperçus une femme magnifique en face de moi. J’aime ses longs cheveux, mais surtout son regard plus son sourire. Elle ne me regarde pas comme les autres femmes le font. Ou alors c’est tout simplement moi qui la regarde différemment des autres femmes. Ou encore un peu des deux. A moins que je ne me fasse que des films depuis le début de notre rencontre. Seulement en voyant la tenue dans laquelle était, je ne pouvais pas penser qu’il n’y avait rien entre nous. D’ailleurs elle me dit qu’elle avait souhaité être un peu plus féminine cette fois-ci. Je fronçais un peu des sourcils, ne comprenant pas trop ce qu’elle voulait dire par là. Je la trouvais toujours féminine moi. Comment ne pas l’être avec une telle chevelure ? « T’as jamais rencontré de putes ou quoi ? » Toujours directe moi. Je n’y pouvais rien. Mais elle devait s’y faire, et puis si ça ne lui plaisait pas, et bien tant pis. « Parce que si tu en avais déjà croisé, tu saurais que tu es loin d’être provocante dans cette tenue… tu es mignonne comme tout. Ça te met en valeur, mais pas trop non plus… t’es parfaite. » On s’installa sur mon canapé. Je sortis des boissons alcoolisées que je disposais sur ma table basse pour qu’on prenne un petit apéritif. J’amenais alors les amuse-gueules que j’avais faits dans la semaine, grâce à l’aide de mon ami cuisiné. Tout en préparant l’apéritif, je lui rajoutais. « Je n’y suis jamais allé moi… enfin si… mais c’était pour mon boulot. Jamais pour le divertissement, ou le plaisir. » Et je parlais là des prostitués. Je ne voulais pas qu’elle pense que j’étais un habitué de ces femmes. Je suis assez beau, et pas frustré au point de payer pour un tel plaisir. Seulement mon boulot fait que j’ai dû aller en voir quelques-unes pour les questionner, ou les protéger. Une fois que tout était à notre disposition, je la regardais tout en lui souriant « Tu veux quoi à boire ? »

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Kevin et Milena.

Malgré ses quelques années passées en Amérique, Milena a parfois l'impression d'être totalement à côté de la plaque. La culture Américaine la fascine autant qu'elle lui fait peur et l'intrigue. Si elle est heureuse d'être sortie de sa campagne Bulgare, il n'en reste pas moins qu'elle ressens un certain écarts entre elle et les Américains de pur souche. Ce malaise a été quelque peu dissiper grâce à ses liens particulièrement fort avec Xavier ou même Baptist. Mais un malaise qui reste tout de même bien présent dans quelques gestes du quotidien. En effet les vieilles habitudes sont parfois compliquées à perdre et la demoiselle en a très souvent la preuve. Debout face à Kevin, notre belle bulgare ne sait plus vraiment quoi rétorquer face a ses quelque remarque qui ne font, au final, que la rendre assez mal à l'aise. « Les quoi ? » Demande-t-elle alors un peu froidement, perdant patience face à une situation qu'elle ne sait pas comment gérer. Il faut bien avouer qu'elle apprécie réellement bien le garçon, quelque chose l'attire chez lui-même si elle n'a pas forcément conscience de ce que c'est et pour qu'elle raison cela lui arrive. Cette sensation lui plait, mais elle la rend également très nerveuse ; un moindre faux pas et elle sera de nouveau catalogué comme la petite étrangère...
Toujours mal à l'aise, elle ne réagit pas face au compliment déguisé du garçon, bien qu'elle sente ses joues tourné au rouge. Les deux jeunes gens ici présents sont aussi stressé l'un que l'autre et il n'est pas simple pour eux de suivre une conversation à peu près logique dans cette condition. Assise sur le canapé, elle se dandine doucement d'une fesse sur l'autre, entamant un étrange ballet pour essayer de se détendre tout en n'attirant pas l'intention de son convive. Une main sur sa cuisse chaude, l'autre appuyé contre le cuir du canapé, elle tâche de respirer à petite goulée histoire de calmer les pulsions de son coeur. « Je t'écoute explique moi cette histoire alors » dit-elle avec un mince sourire, heureuse de montrer qu'elle s'intéresse malgré ses airs froids et hautains. Plusieurs bouteilles d'alcool sont sorties de sous la table et se posent devant les yeux de la jolie brune, elle a eu une grosse période de débauche l'an dernier en compagnie d'une de ses seules amie : Charlotte. Mais depuis le départ de cette dernière, elle a quelques peu diminuer sa consommation de substances illicites. « Non, enfin...pas d'alcool si possible il vaut mieux éviter. »

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Kevin et Milena.

Mais qu’est ce qui me prend de parler de prostitués avec Milena ? Il y a bien mieux comme conversation à avoir avec une fille dans son genre. Avec une fille avec laquelle on veut passer une bonne soirée, et se rapprocher un peu. Oui, il y a bien mieux. Seulement, il faut croire que le stress de la situation me fait perdre un peu les pédales, et me fait dire que des bêtises. Il faut vite que j’arrête ça, et que je débute une autre conversation, ça sera déjà mieux pour nous relaxer tous les deux. Mais c’était raté, car Milena me demanda de lui raconter un peu. Je la regardais, surpris. Je ne pensais pas qu’elle pourrait être intéressée par ce genre d’histoires. Elle m’étonne de plus en plus. Mais avant de lui raconter, je lui proposais à boire. Ce qu’elle accepta, mais seulement si c’était non alcoolisé. « J’ai des sodas, ou des sirops, ou encore du jus de fruits. Qu’est-ce que tu préfères ? » Oui, c’est une vraie épicerie chez moi. Mais ça c’est parce que je sais jamais quoi choisir lorsque je fais les courses. Alors j’ai tendance à acheter pleins de choses, pour que j’aie aussi autant de choix chez moi. Et puis, au moins, mes invités ont le choix aussi. (…) Une fois qu’on fut servis tous les deux en boissons, moi j’avais opté pour un malibu coca, je m’assis à ses côtés sur le canapé. Je posais mon bras pas très loin d’elle. Je la regardais. « Tu sais pas le nombre de trafics qu’il peut y avoir dans les rues… Malheureusement il y a aussi du trafic de femmes. Alors pour arrêter ces hommes, j’ai dû un jour m’approcher de ces femmes, qui se prostituaient pour vivre, et survivre surtout. Ce n’est vraiment pas drôle comme vie. » Je m’arrêtais là. Je ne voulais pas aller plus loin. Je ne le pouvais pas, en fait. « Mais t’en fais pas, je ne les ai pas touché. Enfin si… pour les réconforter, et leur dire qu’on les sauvera. C’est fou comme un câlin peut faire du bien » Je la regardais. Essayant de savoir à quoi elle pensait. « A quoi tu penses ma jolie ? » Oui, je n’avais pas réussi à me taire plus longtemps. J’avais envie de savoir à quoi elle pensait, et la meilleure façon de le savoir : lui demander. Ma main se dirigea petit à petit vers sa jambe, ou plus précisément sa cuisse. Vraiment bizarre comme situation, surtout après avoir parlé de prositutés.