the great escape
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Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering.

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MessageSujet: Re: Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering. Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering. - Page 2 EmptyDim 12 Juil - 21:40

Mad se laissait porter par le moment. Autant profiter de la tendresse qu'elle pouvait cueillir. L'index sur les lèvres de son ami, elle lui intima le silence. Les mots lui paraissaient soudainement futiles et superflus. Autant laisser les baisers et les caresses parler pour eux. A ce stade, évoquer le passé, ses expériences ou ce qu'elle était gâchait le moment. Les actes parlaient pour eux. Ne lui ouvrait-elle pas l'accès à la plus intime de ses facettes?

Recevoir pour mieux offrir, telle était la devise de la blondinette. Les sens s'affinaient. Les tendres échanges se muaient lentement en désir enflammé. Effeuillage, dégustation et autres délices. Mad prenait son temps. De fil en aiguille, leur étreinte s'approfondit. Le rapprochement à son paroxysme porta Mad sur des terrains encore inexplorés avant de finir essoufflée et satisfaite aux côtés de son amant. Il était bien l'un des seuls à être parvenu à la satisfaire ou à réussir à entrevoir une part de sa vulnérabilité.


***

Le soir était tombé. Mad avait retrouvé son quartier minable. Le Bronx accueillait tout type de population et Madison avait appris à ne plus s'arrêter aux moindres signes de menace. Sa réputation était faite. Ceux qui s'aventuraient à la toucher ou lui nuire le payeraient cher, elle avait fait connaître une petite partie de son potentiel de destruction.

Ce soir, tout serait différent. L'ombre dans son dos l'inquiétait et déjà, Madison s'apprêtait à prendre de quoi se défendre. Trop tard, une paire de mains attrapait ses cheveux pour la plaquer contre un mur. Sa tête manqua de peu la pierre, le choc amorti par ses avant-bras. L'obscurité menaçait de la faire sombrer. Déjà, une poigne serrait fermement sa gorge. Dans une tentative de désespoir, la jeune femme se décala sur le côté pour attraper d'une main de fer, les attributs de son agresser. Tournant avec violence, elle lui arracha un cri de fureur. Erreur stratégique ou non, l'homme la propulsa comme une poupée de chiffon sur quelques mètres. Le bitume arracha sa peau avant qu'elle ne se relève pour prendre la fuite. Titubant, déboussolée et aveuglée par son propre sang, elle se savait perdue. Les autres autour s'échappaient pour ne pas être mêlés à l'affaire. Dans un réflexe de survie, elle s'engouffra dans une maison abandonnée, un squatte pour toxico. Les seringues craquaient ça et là sous sa semelle. Se cacher serait son seul espoir. Trouvant son bonheur sous un escalier, elle espérait retrouver ses esprits avant que son agresseur ne la retrouve. La masse la suivait de près. Au bout d'une dizaine de minutes, l'homme s'agaçait renversant et cassant tout sur son passage pour trouver Madison. Déjà, au loin, les sirènes de police retentissaient. Heureusement, une patrouille se trouvait non loin. Soudain, le visage rempli de fureur de son bourreau apparu trop vite pour lui laisser le temps de réagir. Sa gorge saisie, Madison se senti soulevée. Elle allait mourir.

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Kevin F. Tatcher
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Kevin F. Tatcher
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MessageSujet: Re: Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering. Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering. - Page 2 EmptyVen 17 Juil - 19:19

Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering.
Kevin et Madison.

Le soir même.
Alors que j’avais laissé partir Madison chez elle, j’étais dans mon lit, nu comme un ver. Je regardais le plafond de ma chambre, repensant à ce moment que j’avais passé avec la jeune fille. Je lui avais demandé de m’envoyer un message lorsqu’elle serait arrivée chez elle. Même si elle m’avait clairement envoyé boulet, en me disant qu’elle savait se défendre. Certes, mais on habite dans le Bronx, et je préfère être sûr qu’elle soit saine et sauve. J’attendais donc son message. Et après quelques heures, n’ayant toujours rien je tentais de l’appeler. Sans réponses. C’était peut-être moi, mais je commençais à avoir peur, et à m’imaginer des tonnes de scénarios. Je me levais donc en vitesse, et enfilais des vêtements au hasard. Muni d’un jean, plus d’une veste en jean, je sortis, sans oublier mon bonnet et les lunettes de soleil. J’allais passer inaperçu de cette façon. Cela peut paraitre bizarre, mais c’est comme ça la vie dans le Bronx. A Manhattan je me ferais tout de suite remarqué, mais pas ici. C’est en étant bien habillé que je me ferais remarquer. Une fois à l’extérieur, j’appelais mes collègues qui étaient en patrouille dans le quartier, pour leur demander s’ils n’avaient rien remarqué d’étrange. Négatif. J’appelais donc d’autres collègues pour qu’ils tracent le portable de mon amie. Ce fut fait en à peine une minute. L’adresse qui me fut donnée se trouvait à quelques pâtés de maisons. Je me mis tout de suite à courir, tout en appelant la patrouille, qui allait surement arriver avant moi. Je m’inquiétais surement pour rien. On n’allait peut-être la retrouver avec un autre mec, à flirter. Je me sentirais con, très con, mais j’espérais que cela arrive. (…) il me restait une rue à courir, et je serais là. J’entendais mes collègues arriver. J’allais arriver avant eux, et d’un côté j’étais plutôt heureux que cela se passe ainsi. Au cas où je me serais trompé sur la situation. Une fois sur le lieu que l’on m’avait dit, je vis un corps par terre. Je courus vers celui-ci, espérant qu’il ne s’agisse pas de celui de Madison. Malheureusement si. Et merde. Je regardais autour de moi, mais personne. J’étais arrivé trop tard pour saisir le coupable. Mais peut-être pas trop tard pour la sauver. Je fis les premiers gestes de secours. Elle n’était qu’inconsciente. Faible respiration, mais elle respirait. « Reste avec moi Mad, alleeeeeez. » J’essayais de la sauver, tout en attendant que mes collègues arrivent, ainsi que les secours. Une fois que la patrouille fut là, je les laissais faire les premiers secours. En attendant j’essayais de trouver des preuves pouvant inculper la personne qui avait fait ça. Mais rien, ce qui avait le don de m’agacer et m’énerver. Je revins vers mon amie, toujours inconsciente. « PUTAIN MAIS REVEILLES TOI PRINCESSE. NE FAIS PAS LA CHIEUSE. » J’étais à deux doigts de la secouer comme une poupée, mais ça n’allait pas aider. Les secours arrivèrent enfin. Merci bon dieu. Je ne suis que policier, je ne peux pas la sauver moi. Je montais avec eux dans leur ambulance. Je m’asseyais près de Mad pour lui tenir la main. J’aurais dû la raccompagner chez elle. C’est de ma faute.
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MessageSujet: Re: Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering. Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering. - Page 2 EmptyJeu 30 Juil - 17:55


Trop de lumière. Pas assez peut être. Mad reprenait connaissance dans une chambre individuelle de la clinique centrale de New York. Elle y avait été déposée par les urgences. Normalement, Mademoiselle Blake aurait dû être conduite dans un hôpital ou dans un box. Mais au vu de son compte en banque, ou plutôt à la demande de ses parents, Madison avait été montée dans une chambre confortable.

Si aucun membre de sa famille n'était présent, une infirmière vint néanmoins rapidement à son chevet pour lui expliquer la raison de sa présence à l'hopital. Une agression, oui...merci, elle se souvenait, songea Madison en soupirant. Un mystérieux garçon l'avait sauvée. Bah voyons. Depuis quand le prince charmant existait-il? Depuis quand ce petit bonhomme en armure sautait sur son preux cheval blanc pour sauver la veuve et l'orphelin? Qu'avait-il foutu durant toutes ses années de maltraitances parentales ? Dans un grognement, Madison répondait brièvement à quelques questions de la soignante. Avec cette migraine incroyable, la voix de cette pétasse en blouse blanche commençait sérieusement à l'agacer.  

"Je sais que c'est probablement vous qui m'avez ôtée ma petite culotte mais sachez que nous sommes toujours pas assez intime pour que j'écoute votre merde." Grogna finalement Mad en redressant mollement son regard sur la pauvre demoiselle.

Elle n'avait rien demandé cette petite et pourtant, la jeune pirate la détestait plus que tout au monde. Pourquoi? Fallait-il une raison? Tapotant doucement sur la main de Madison avec un air rassurant, l'infirmière lui expliqua que son agressivité était parfaitement normale, une réaction dû au choc, aux coups sur la tête et blabla.

"Oh si j'avais su que vous alliez me faire un exposé, je serai morte plutôt." soupira Madison en fermant les yeux. "Si seulement le prince charmant pouvait revenir me sauver de votre ennuie."

Charmante n'est-ce pas?  De la merveilleuse lumière à la pire des garces, le pas avait été rapidement effectué. La gentillesse n’étouffait pas la blondinette lorsque la mauvaise humeur se faisait sentir. Qui avait osé lever la main sur elle? Qui? Son avenir était scellé! Elle allait lui bousiller la vie, peut être même l'effacer du monde virtuel: plus d'identité, plus de papier, plus d'argent... EFFACER. Rongeant son frein pendant que l'infirmière effectuait quelques derniers gestes avant de retourner dans le couloir, Madison fini par sourire bêtement en s'imaginant de quelles manières horribles elle allait démolir son agresseur.... à moins que ce sourire ne soit dû à la morphine. Quand la porte s'ouvrit de nouveau, Madison leva encore les yeux au ciel. Pitié... pas encore un examen ou une infirmière ou un fou venue la tuer. Sûr que c'était le fou venue la tuer.

"FAIS GAFFE JE SUIS ARMEE J'AI UNE AIGUILLE DANS LE BRAS!!!!" hurla Madison en tentant de se redresser pour arracher son cathéter pour s'en servir comme arme... "Oh... C'est toi. " Murmura-t-elle en se laissant retomber sur l'oreiller. Si c'était que Kevin alors...
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MessageSujet: Re: Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering. Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering. - Page 2 EmptyDim 2 Aoû - 17:00

Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering.
Kevin et Madison.

Quelques heures plus tard.
Je les avais accompagné jusqu’à l’hôpital, et jusqu’à cette porte qui mène aux urgences, où seulement le staff est accepté. Je les laissais prendre Madison, sans moi. Mon travail se terminait là. Je ne suis qu’un policier, je dois laisser faire aux médecins leur travail. Je ne peux plus faire grand-chose. Je n’allais pas rester ici, à attendre qu’elle se réveille. Je décidais de sortir pour retrouver mon commissariat. Au moins là-bas je serais plus utile. Alors que je commençais tout juste à enquêter sur l’affaire de mon ami, on vint me voir pour me retirer de l’affaire. Soit disant parce que je suis trop impliqué. Comme toujours lorsqu’on connait la victime. Sachant que peu importe ce que je dirais la réponse sera toujours la même, je ne dis rien pour m’opposer. Non. J’allais tout simplement tout faire en douce. Pensent-ils vraiment pouvoir me retirer de l’affaire de Madison ? Que je ne vais pas essayer de retrouver son agresseur ? Qu’ils se mettent tous les doigts dans le nez, car jamais de la vie. Je veux retrouver ce salaud, et le foutre en prison pour que mon amie soit en sécurité. Je m’enfermais dans mon bureau, et me mis à lire tout ce qui avait déjà pu être inscrit dans le dossier. Jusqu’au moment où je reçu un appel de l’hôpital pour me dire qu’elle s’était réveillée. Je sortis tout en posant délicatement le dossier là où je l’avais pris. Parfait, personne n’avait remarqué son absence. Ce qui prouve à quel point ils se préoccupent de cette affaire. Ces cons. (…) Quelques minutes après je me retrouvais dans l’hôpital. Et ce fut presque en courant que je me dirigeais vers la chambre qu’on m’indiquait. Je frappais, et entrais. J’entendis mon amie me dire qu’elle était armée… je la regardais. Surement les médicaments qu’on lui donne qui font qu’elle dise toutes ces absurdités. « Tu veux comparer nos armes ? » Lui dis-je en lui montrant mon arme à moi. Pas de compétition entre nous. Je suis celui qui est le mieux armé ici. Je m’assis près d’elle. « T’as l’air très contente de voir celui qui t’a sauvée dis-moi. » je lui pris doucement sa main dans la mienne. Tout comme j’avais pu le faire alors que nous étions dans l’ambulance. Je jetais mon regard dans le sien, et je laissais le silence s’imposer. Je ne savais pas quoi lui dire. Mais enfin, je rompis ce silence, et lui dis « Ils ne veulent pas de moi sur ton affaire. Mais je m’en fous, je vais tout faire pour retrouver celui qui t’a fait. Et je vais te protéger jusqu’à ce qu’on le trouve. Je ne vais pas refaire la même erreur… te laisser seule. » Oui, je culpabilisais encore. Et surement toujours. J’aurais toujours cette impression que c’est de ma faute. Que si je l’avais accompagnée ce soir, elle ne serait pas dans ce lit d’hôpital à cette heure-ci. Elle serait dans le sien, saine et sauve. J’ai fait mon flemmard, je suis resté chez moi, alors qu’elle marchait droit vers le danger. Je suis affreux. « Tu te souviens de quelque chose ? De son visage ? Il t’a dit quelque chose ?... » Toutes ces questions on le pose toujours. Toujours les mêmes questions. Et souvent les mêmes réponses. Rien. Aucuns souvenirs. Je regardais Mady, encore et toujours. « Désolé, je ne devrais pas. Je devrais te laisser te reposer. » Je pouvais le voir sur son visage qu’elle était fatiguée. Comme tous les patients que j’ai pu voir, pour les interroger. On vient toujours les emmerder alors qu’ils n’ont qu’une seule envie : se reposer et oublier. Ça fait partie des choses que je n’aime pas faire dans mon boulot. Mais personne n’a dit que c’était facile d’être un policier.
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MessageSujet: Re: Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering. Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering. - Page 2 EmptyMer 5 Aoû - 12:58


Madison peinait à sourire. La plaisanterie était bonne mais l'esprit de la jeune pirate demeurait trop embrumé et perturbé. Néanmoins, ses muscles se détendirent mollement lorsqu'elle senti la main de Kevin dans la sienne. Rapidement, elle avait vérifié que Kevin allait bien, qu'il n'était pas blessé, qu'il avait tout au bon endroit. Puis, trop épuisés, les yeux se fermaient tout seul sans qu'elle ne puisse fournir le moindre effort pour les ouvrir. Peu importe puisque son ami se trouvait juste à côté d'elle, qu'elle le sentait et l'entendait.

"Ne dis pas de bêtise." murmura-t-elle d'une voix pâteuse. "Tu sais très bien que je ne t'aurai jamais laissé me raccompagner."

Un petit moment de silence s'imposa. Madison ne souhaitait pas se faire attendre mais elle peinait à se tirer hors de cette douloureuse langueur. Sa respiration lente et régulière n'arrangeait rien.

"Ils ont raison. Tu ne devrais pas enquêter là dessus. C'est important que tu restes flic... tu auras d'autres vies à sauver. Promets moi de ne pas faire de bêtise."

Les doigts se refermaient sur la main de Kevin, luttant contre l'endormissement de plus en plus lourd à porter. Il était là et elle le saurait s'il venait à bouger, s'il partait, s'il était en danger... Madison ne souhaitait pas rester seule ou dormir. La nuit promettait d'être agitée de cauchemars terribles et de douleurs intenses. La chaleur de Kevin la rassurerait dans cet enfer nocturne.

"Non...de rien." Peina à articuler Madison.

La discussion prenait fin. Madison venait de plonger dans un sommeil chaotique, rassurée par la présence de Kevin à son côté. Plus tard, il pourrait repartir, lorsque Madison serait dans un sommeil trop profond pour sentir cette main glisser hors de la sienne. La vendetta de la belle risquait d'en faire payer plus d'un et elle tenait à ce que Kevin reste loin de son bordel et du chaos qu'elle allait créer.
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MessageSujet: Re: Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering. Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering. - Page 2 EmptyJeu 20 Aoû - 18:26

Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering.
Kevin et Madison.

Malheureusement les hôpitaux je connais. J’y viens régulièrement pour interroger des personnes. Des victimes qui viennent tout juste de se faire agresser. C’est compliqué de les interroger directement, mais il faut faire vite pour avoir le plus d’indices possibles. Je les vois donc blessés, physiquement mais aussi moralement, et je suis là à pousser le couteau dans la plaie, à leur poser des questions. Je déteste faire cela, mais j’y suis obligé. Au fond, c’est pour leur bien. Un mal pour un bien. Et c’est ce que je fis avec Madison aussi. J’avais essayé de me taire, d’être juste présent pour elle. Mais la déformation professionnelle fit que je posais tout de même la question. Savoir si elle avait un quelconque souvenir. Savoir si elle avait vu quelque chose, si elle savait quelque chose. Généralement, ça ne donne rien. Soit par peur, soit parce qu’elles sont trop fatiguées pour répondre. Mais généralement les victimes ne se souviennent de rien. Madison ne passait pas à côté de la généralité. J’essayais donc de savoir si elle me disait cela pour me faire taire, ou si elle ne savait vraiment rien, ou encore si elle était trop fatiguée pour s’en rappeler. Pour le coup, je misais un peu sur les trois. Elle semblait vraiment fatiguée, et évidemment qu’elle voulait que je me taise, pour qu’elle puisse se reposer. C’est ce que je fis : je fermais la bouche, la laissant fermer les yeux, et s’endormir. Ma main toujours dans la sienne. Malgré ses blessures, je la trouvais toujours aussi jolie. Et même si elle m’avait dit que ce n’était pas de ma faute, je ne la croyais pas. Je suis un homme, et j’aurais dû la raccompagner, même si elle m’en aurait interdit comme elle me l’a précisé. On aurait pu se disputer à ce sujet, mais je l’aurais raccompagné, et à cette heure-ci, elle serait en bonne santé. Poussant un gros soupire, je retirais ma main de la sienne. Non, je n’allais pas partir. Je retirais juste mes chaussures, pour enfin me glisser dans son petit lit d’hôpital. Je la pris dans mes bras, et je m’endormis à ses côtés. Si on me disait quelque chose, je dirais que je ne fais que mon boulot de policier : je la protège. Quoi de mieux que de l’avoir dans mes bras pour cela ?



the end.
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MessageSujet: Re: Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering. Some days, I wonder if you miss me. Other days, I wonder why I’m still wondering. - Page 2 EmptyJeu 20 Aoû - 21:09

:out:
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