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topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans.

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MessageSujet: Re: topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. - Page 3 EmptyMar 5 Mai - 23:24

Cette soirée était supposée montrer au reste des Etats-Unis, voire du monde par le biais des médias, quelle serait la ville la plus festive. Pour l’ancien militaire l’évènement tournait au vinaigre. Tout avait pourtant bien commencé, attablé avec ses colocataires à faire des commentaires sur la seule fille qui avait l’honneur de partager leur quotidien à tous les trois. Pauvre d’elle, elle avait surtout la corvée de supporter leurs humeurs et comportements typiquement masculins. Ils avaient ensuite été rejoints par ladite demoiselle et sa meilleure amie, puis par Edea et un parfait inconnu. Alors qu’ils étaient tous sur le point de trinquer Andy avait trouvé judicieux de mettre ses amis en garde au sujet d’une jeune fille qui lui avait causé du tords, pas de bol il s’agissait de la sœur de Noah, la femme de sa vie. Alors qu’il avait choisi de la ramener contre lui, pour faire comprendre à ce crétin qu’il ne s’agissait pas de n’importe qui, il avait ajouté qu’elle l’avait souvent foutu dans un sacré pétrin, à plusieurs reprises. Alors qu’elle lui demandait si tout allait bien, il ne prit pas la peine de répondre, la réponse à sa question était bien trop évidente. Même s’il connaissait sa sœur et sa sale habitude de se mettre dans des situations délicates, il était néanmoins toujours étonné par ses exploits à entrainer les autres avec elles. Il aurait eu envie de lui dire ce qu’il pensait de ses conneries à répétition, mais ce n’était ni l’endroit ni le moment, et alors qu’elle était blottie contre lui, il n’aurait pas été capable de lui dire quoi que ce soit. Il choisit alors de s’en prendre à son colocataire. «  C’est quoi cette histoire putain ?! » énervé, il avait la fâcheuse tendance à être facilement grossier. La veine de son front avait sensiblement commencé à gonflé, c’était le signe que son agacement avait atteint un niveau élevé. Mais il tentait malgré tout de se raisonner et de garder son calme, souhaitant au maximum éviter de faire un scandale devant leurs amis. Pourtant il le savait tout le monde avait les yeux rivés sur ce qui était en train de se passer. Calista, très bonne amie aussi bien de Noah et Erin avait l’air de prendre un malin plaisir à observer le spectacle. Intérieurement il eut envie de rire, elle avait bu et sa réaction était plutôt mignonne, mais à cet instant précis, il n’était pas tellement d’humeur à rigoler. Il se contenta de lui lancer un regard plein de sous-entendus, un de ceux qui veut dire c’est pas vraiment le moment, si tu continues tu es la prochaine sur ma liste. Quant à Andy, il n’avait apparemment pas l’envie de se taire et continuer de vociférer.

Serrant le point il tentait de contenir sa colère. Se battre devant sa sœur ? Alors qu’il essayait tant bien que mal de lui montrer l’exemple et le droit chemin, cela reviendrait à réduire tous ses efforts à néant. Il le dévisageait, ses yeux lui laissaient transparaitre la violence qu’il ressentait à son égard. Il voulait lui faire comprendre une chose, s’il y avait quelqu’un auquel il ne fallait pas toucher c’était bien sa sœur, sa chair, son sang. C’était hors de question de laisser quelqu’un parler ainsi d’elle. Mais méritait-il vraiment son poing dans la figure ? Peut-être pas. Ses mots avaient certainement dépassé un peu sa pensée et il était allé trop loin dans ses propos sous l’effet de l’alcool. C’est ce que Noah essayait de se convaincre pour ne pas lui casser le nez. Il s’en serait voulu après coup, et ça aurait franchement plombé l’ambiance. Il décida alors de laisser sa sœur gérer cette histoire avec lui, après tout ce n’était pas vraiment ses affaires, il réglerait ça plus en détail avec chacun d’entre eux le moment venu, sans tout le monde autour.  Et qui plus est, si Andy lui avait sauvé la mise plus d’une fois, il ne pouvait pas lui en vouloir, et aurait peut-être même remercier des remerciements. Il prit tout de même la peine de saluer l’amie d’Erin, qu’il connaissait vaguement, d’un sourire, un peu forcé vu les circonstances, mais malgré tout sincère. Elle avait l’air d’être quelqu’un de bien la star du petit écran. Mais étrangement, Erin prit rapidement la fuite, sans même laisser le temps à son frère de lui présenter la fille dont il lui avait parlé. Passant rapidement de la colère à une sorte de déception lorsqu’elle lui annonça qu’elle ne resterait pas, Noah ne savait plus trop où donner de la tête. Il choisit alors de retourner à son verre, qu’il but d’une traite pour se calmer les nerfs.

Lorsqu’il releva la tête, il aperçut sa petite amie, qui le regardait avec insistance. Elle n’était pas venue le voir, mais elle avait dû prendre peur en le voyant insulter Andy ainsi. Il décida alors de faire le premier pas vers elle. C’était la première fois qu’ils s’affichaient ensemble, devant tous leurs amis et la situation très inconfortable ne lui plaisait pas particulièrement. En allant la rejoindre, il passa à côté de l’homme qui était arrivé au bras de sa belle et lui jeta un regard noir avant de le bousculer de l’épaule.  C’était puéril, mais il s’en moquait. Il était encore énervé à cause de son altercation avec son ami, et n’aimait pas que l’on tourne autour de ce qui était à lui. Une fois à la hauteur d’Edea, il la prit par la main pour l’attirer vers lui, et pausa un doux baiser sur ses lèvres. La gardant dans ses bras pour encore un instant il lui dit alors « je t’aurais bien présenté ma sœur, mais elle vient de s’éclipser.  C’est une vrai tornade celle-là » Il essayait de chasser de ses pensées ce qu’il venait de se passer et conclu qu’il resterait à l’écart d’Andy pour le restant de la soirée pour ne pas envenimer les choses plus que ça ne l’était déjà. Il failli lui demander qui était la crevette qui était arrivé avec elle, mais pour l’instant il n’en avait absolument rien à faire, il était avec ses amis, sa copine et il ne laisserait plus rien gâcher ça.




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MessageSujet: Re: topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. - Page 3 EmptyMer 6 Mai - 0:36



    La soirée avait bien commencé, dans la bonne humeur, avec des personnes que j’appréciais, des verres gratuits qui arrivaient de partout. Bref, jusqu’à présent, tout avait été un sans faute, sauf peut-être l’imitation de Woody qui ressemblait plus à une parodie de Paris Hilton complètement torchée qu’à autre. Il avait d’humeur taquine ce soir puisqu’il enchaînait en se moquant de mes produits de beauté qui peuplaient la salle de main. « C’était donc toi ? J’utilise rarement ces trucs et l’autre jour j’ai vu tous mes flacons à moitié vide, une vraie petite fashionista. Je te trouve bien rayonnant ce soir, tu n’aurais pas pris mon maquillage non plus ? » J’étais la seule fille de la colocation et le seul moyen d’y survivre, c’était de ne pas laisser me marcher sur les pieds. Alors je rendais tous les coups, même - et surtout - lorsqu’il s’agissait de blague. « Si tu veux on pourra s’occuper de ton brushing demain chouchou. » Et Woody était probablement ma cible préférée parmi mes trois colocataires, celui de qui je préférais me moquer, toujours dans un esprit de camaraderie. Mais tout était rapidement parti de travers. Des personnes que je ne connaissais ni d’Eve, ni d’Adam étaient venues à notre table, ils connaissaient apparemment des gens ici, mais je ne suivais cela que de loin. En effet, j’avais été accaparée par la prise de bec entre Andy et Noah que Woody rythmait d’un fou rire. J’avais mis quelques moments à comprendre pourquoi Noah avait insulté Andy, comme ça, d’un coup. Ce dernier avait apparemment été médisant envers la soeur de Noah, qui, impulsif comme à son habitude, avait pris la mouche. Ah… les garçons. Pas vraiment intéressée par ce combat de coqs, je sortais mon téléphone et ouvrait mon application Tinder, afin de voir s’il y avait des personnes susceptibles d’être intéressantes sur Bourbon Street ce soir.  Pas toi, trop petit. Trop gringalet, suivant. Un oeil qui dit merde à l’autre, non merci. Hmm que des photos de groupe, c’est suspect. Ugh, trop chauve, next. Ah… non, trop parfait. Dépitée, je finis par fermer l’application et par ranger mon téléphone. Après tout, je ne voulais pas être une de ces filles pitoyables et passer ma soirée accrochée à mon smartphone en oubliant les gens qui étaient autour de moi. Calista avait l’air de bien apprécier la soirée cependant, elle se marrait même toute seule. La situation était toujours aussi tendue entre Noah et Andy, je décidais d’intervenir pour tenter de calmer un tant soit peu les esprits. « Calmez-vous les drama queens, pas de violence, c’est les vacances. » J’enchaînais en montrant de la tête la cousine de Calista, du moins de ce que j’avais compris. « Regardez, sa tête me revient pas du tout, mais j’en fais pas tout une histoire. » J’avalais cul sec un des shots qui se trouvait devant moi avant de tilter que la fille que je venais de critiquer, en plus d’être de la famille de ma meilleure amie, était la nouvelle petite amie de Noah. Oh, la boulette. Peu convaincante, j’essayais de me reprendre rapidement avec un sourire gêné. « Je rigole hein. » En voulant apaiser les esprits entre mes deux colocataires je venais sûrement de rajouter de l’huile sur le feu, risquant d’énerver Noah encore plus qu’il l’était déjà. Je jetais un coup d’oeil à Cali, il y avait moins de chances qu’elle s’énerve, elle était toujours dans son monde, la voir comme ça m’arrachait d’ailleurs un léger rire, complètement malvenu au vu de la situation dans laquelle je venais de me mettre. Andy profitait de cette trêve et vint me voler un des verres qui se trouvait devant moi. « Héééé, ça se fait pas ça. » lui lançais-je d’un air faussement choqué. « Mais t’as raison, buvons ensemble chaton. » C’était sorti comme ça, sans vraiment y réfléchir. Après tout, il m’avait bien affubler d’un surnom ridicule quand j’étais entrée dans le bar, je pouvais bien me le permettre à mon tour. Regard amusé, je reprenais « Faudrait pas que tu prennes du retard sur le nombre de verres. »
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MessageSujet: Re: topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. - Page 3 EmptyMer 6 Mai - 21:13

J'offris un sourire coupable à ma colocataire Teddy alors qu'elle réalisa que c'était moi qui fouillais dans ses produits de beauté. Je rigolai à sa remarque sur ma mine de ce soir, elle qui sous-entendait que je volais aussi son maquillage. Je tapotai mes joues avec une petite moue mignonne. « J'ai opté pour le fond de teint "caramel du désert", ça me va bien hein ? »Finalement, mon cousin Adrian arriva à ce moment-là, et je me levai d'un bond pour le saluer et le réprimander sur sa compagne. Je fronçai les sourcils quand mon cousin m'apprit qu'Edea était son amie d'enfance. « T'es sérieux là ? La fille pour qui tu m'abandonnais toujours en vacances pour aller jouer, c'est elle ? Pfff, raison de plus pour ... » J'allais dire "la détester", mais ce n'était pas le temps de m'attirer la fougue de Adrian aussi. J'avais déjà assez de Noah sur mon dos pour cette raison. « Non rien, laisse tomber. » Mon cousin n'en fit pas un cas et demanda plutôt qui était le blond qui le fusillait du regard depuis son arrivée. Je suivi son regard vers Noah, et j'hochai la tête avec un grand sourire. Je comprenais tellement ce qui se passait dans la tête de mon meilleur ami. « C'est Noah, le p'tit amoureux de ta chère Edea. Si j'étais toi j'enlèverais mes mains de sur elle, il va sortir les griffes. » Je lui donnai un coup de coude amical. J'étais surpris qu'il ne soit pas au courant de la relation de son amie d'enfance. Edea avait-elle quelque chose à cacher ? À se reprocher ? Pourquoi cachait-elle sa relation d'avec mon meilleur ami ? Je décidai de conserver ces questionnements pour plus tard. Je me rassis. La grande blonde, Edea, vint finalement m'aborder, contre toute attente. Le Grincheux, qu'elle dit. Je préférais être Grincheux que Conne. Je lui offris mon sourire le plus faux, attrapant ma bière d'une main. « Ta présence fait ma soirée, t'imagine même pas ! »

Je n'avais maintenant d'yeux que pour ce qui se passait entre Andy et Noah. Mon fou rire s'était finalement calmé, l'air désapprobateur de mon meilleur ami m'ayant aidé à reprendre le contrôle sur moi-même. J'aimais bien être dans cette position. Celui qui n'a pas l'air d'avoir quoi que ce soit à se reprocher, celui qui se contente de se moquer de la situation des autres. Toute l'attention était sur la gaffe monumentale du troisième homme de la colocation, ce qui faisait en sorte que l'histoire Erin et Woody allait sans doute passer inaperçue. Pas qu'il y avait grand chose à en dire, mais je me doutais fortement que Noah n'aurait pas été très ravi d'apprendre que sa sœur et son meilleur ami devenaient frivoles en son absence. Noah héla sa soeur et alla même la chercher pour la traîner jusqu'à notre table. Les choses devenaient vraiment intéressantes. Je n'étais visiblement pas le seul spectateur excité de la situation, puisque Calista piqua la place d'Andy lorsque celui-ci se leva, et elle me demanda à l'oreille ce que je pensais du conflit. Je souris en me penchant vers elle, toute la bière ingurgitée ayant fait tomber toutes les barrières entre nous. « En tout cas je mise sur Noah, à moins qu'Andy ait fait l'armée et que j'sois pas au courant ! » Je savais une chose dans ma relation avec mon meilleur ami : on ne cherche pas à en venir aux poings avec un ancien militaire. C'est pourquoi j'avais appris à régler tous mes problèmes par la parole, avec Noah. Comme la dernière fois au sujet d'Edea. Calista se tourna finalement pour Teddy, l'appelant Dydy, et je pouffai de rire. « Par chance j'suis pas celui à avoir hérité de ce surnom. C'aurait facilement pu être moi la victime. Woody, Teddy. C'est pareil. » Je parlais pour ne rien dire, juste pour détendre l'atmosphère. Malheureusement, mes commentaires passaient dans le vide, et l'attention était quand même toute sur le trio Noah-Erin-Andy. Finalement, Erin, visiblement fatiguée de cette histoire, nous présenta brièvement à son amie, sans l'introduire elle. Je levai alors les bras alors qu'elle s'en allait, ne me laissant qu'un clin d'oeil au passage. « Bah tu ne nous présentes même pas à ta superbe amie ??? Vous repasserez nous voir, hein !!! » Leur criais-je alors qu'elles s'éloignaient. Je me recalai finalement dans ma banquette. Edea et Noah faisaient des nunuches dans leur coin et je soupirai, me penchant finalement vers Calista et Teddy. « Bon, les filles, c'est ma tournée de shooters ! On fait un concours de celui qui s'en enfile le plus ! » Je fis signe au serveur de venir, et je lui commandai une cargaison de shooters.
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. - Page 3 EmptyJeu 7 Mai - 23:00


    Le colocataire perdu de la soirée alias Noah ne comprend strictement rien à ce qui arrive. Et ce n'est pas Andy qui va l'aider. Il en a assez fait avec Erin. Venir au secours de cette famille ne fait désormais plus partie de ses attributions. A la question de l'agent de police, le musicien répond pour un haussement d'épaules. « C'est pas à moi de t'expliquer la train de vie de que mène ta sœur. » Peut-être qu'un parlant et en agissant ainsi, il la fout dans une merde royale mais à vrai dire, il n'y prête pas attention. Ttout ce qu'il veut, c'est de ne pas s'embrouiller avec Noah sinon la colocation va devenir difficile à gérer. Alors si pour cela, il doit vendre Erin … Tant pis pour elle. Qu'elle règle ses comptes plus tard avec lui, il ne se sent plus concerné. Ce n'est pas très gentleman comme attitude mais bon, elle fera avec. Il mime une courbette aux dires de la blonde. Comme si son espèce de compliment qu'elle vient de vociférer avec sa langue de vipère avait un quelconque impact sur son bonne humeur. Point du tout. « Tu entends ça Noah ? Je suis un grand seigneur ! Et c'est ta chère et tendre sœur qui vient tout juste de l'admettre. » S'exclame Andy. Clin d'oeil bien appuyé envers Calista qui voulait voir sa tête sur une pique avant la fin de la nuit. Eh bah non. Une raison de plus pour qu'il ne se fasse pas casser toutes les dents. Bien décidé à ne plus s'occuper d'elle ni de son amie ( contre qui il n'a rien, ceci dit ), le jeune homme va retrouver Teddy pour picoler un peu. Forcément, en lui piquant son verre, il ne se montre pas sous son meilleur jour. De nouveau. « Pleure pas Teddynette, tu vas dépérir si tu as un verre en moins dans le crâne. » C'est même tout l'inverse. Elle a beau essayé de tenir la cadence, Andy sait par avance qu'elle va avoir du mal à terminer la soirée sur ses deux jambes et demain matin sera une matinée douloureuse pour sa tête. Il parle avec expérience dans le domaine. Toutefois, il doit bien avouer qu'elle le bluffe un tant soit peu. Il ne la croyait pas capable de tenir le coup. Ses yeux s'agrandissent et le jeune homme lance un beuuuurk terrible. « C'est quoi ce surnom de tapette ? Je suis pas un chaton. » Non, non et non. Il n'est pas un gros minet en ne compte pas le devenir dans le futur. Mais où est-ce qu'elle est allée pêcher une telle idée de surnom sérieusement ? Les femmes et leurs cerveaux détraqués. Bien satisfait de voir celle qu'il n'apprécie pas s'en aller aussi vite qu'elle était arrivé, Andy ne prit même pas la peine de lui jeter un coup d'oeil. Ou alors un tout petit. Juste de quoi remarquer qu'elle le regardait une dernière fois avant de partir s'amuser avec son amie. Bon débarras, il n'avait pas envie de passer toute une soirée entière avec cette fille de toute façon. Elle est bien mieux de son côté et lui du sien avec ses colocataires qui représentent une sacrée bande de potes ce soir. Si on enlève le caractère plus maussade ( à juste titre ) de Noah. Wooly propose alors de payer à boire aux filles mais sans l'inviter au préalable. « Youhouuu moi aussi, je veux bien ma part de binouze. » S'exclame le jeune homme en jetant un regard outre à celui qui lui fait face. « Je sais que je n'ai pas leurs paires de seins, m'enfin t'es pas obligé de m'oublier. » Poursuit le musicien en le prenant sur le ton de moquerie pour bien montrer à l'assemblée qu'il taquine Woody. Andy apostrophe le serveur pour lui indiquer de rajouter un certain nombre de shooters à ceux qui ont été commandé auparavant. Et c'est reparti, la soirée peut suivre son cours après l'interruption importune.
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MessageSujet: Re: topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. - Page 3 EmptyVen 8 Mai - 16:16

Se mélanger aux autres, voici l'unique raison pour laquelle notre jeune écrivain a enfin dénier sortir de sa tanière en ce jour assez spécial. Une fête organisée par la ville, une fête à la Nouvel Orléans, c'est forcément quelque chose d'attrayant. L'ambiance, les musiques sous des influences de saxophones, les gens heureux un verre en main déambulant dans les rues bondées....Tans de choses qui l'ont attiré et qui lui ont permis de sauter le pas et ainsi sortir de sa maison. Un acte qui parait simple et anodin pour beaucoup de personnes, mais une véritable épreuves pour Erwan qui n'a plus l'habitude d'être aussi entouré. Dans la rue principale, là où beaucoup de stand se sont ouverts et que la plupart des résidents se tiennent, Erwan tente de se donner une contenance tout en ignorant le stand d'alcool à quelques mètres de lui. Depuis son départ de New York, il n'a pas réellement essayer de sympathiser avec les habitants de sa nouvelle ville de résidence, à vrai dire moins il voit du monde, mieux il se porte. Vivre en ermite ne lui poser aucun souci jusque là, bien au contraire, il pensait même être la meilleure solution pour arriver à se contenir et à oublier les multiples tentations qui l'entoure. Une récente conversation avec Harper lui a fait comprendre qu'en vérité, il se cache et se protège via ce comportement. Il fuit. Et il est très bien placé pour savoir que la fuite ne l'aidera en aucun cas à avancer...
Planté comme un piquet parmi la foule, il tente de ne pas écouter la petite voix dans sa tête qui lui ordonne de sortir de là en prenant ses jambes à son cou. A force de vivre seul, il a développer une sorte de phobie en se retrouvant parmi une foule de gens inconnus, un comble lorsqu'on pense qu'il a toujours été très sociable jusque là. Il y a peut-être une heure qu'il se trouve alors là, à fixer le stand de bière droit devant lui qui lui fait carrément de l'oeil. « Allez Erwan, un verre, rien qu'un pour te mettre dans l'ambiance. ça ne vas pas te tuer...» murmure-t-il afin de se donner une once de courage. Son regard remonte alors légèrement sur la gauche, à la recherche de quelques choses à quoi se raccroché pour oublier son passé. Ses yeux clairs se posent alors sur un visage qui ne lui est pas inconnus. Ses cheveux blonds au carré, ses yeux d'un bleu perçant, presque troublant, ce visage ni trop carré ni trop rond qu'il a tans de fois observé : Erin ! Tout deux se sont connus grâce à un ami en commun et il leurs arrive très fréquemment de jouer à des jeux de regards, à celui qui se détournera en premier. Etonement, ils ne sont jamais parlé, mais à force de jouer, un des deux viendra à craquer.
Glissant ses deux mains dans les poches avant de son jean, il fixe alors la demoiselle visiblement en très grande conversation avec une amie. Il ne compte pas lâcher et se surprend même à avoir hâte qu'elle le remarque...
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MessageSujet: Re: topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. - Page 3 EmptyMar 12 Mai - 0:10


Jorden avait atterri la veille à la Nouvelle-Orléans, ou nola comme l’appelaient les intimes. Il avait une fois de plus eu recours au jet privé de papa Rosenbach pour assouvir son besoin de divertissement et de liberté. Fraichement diplômé, il n’était pas encore entré à fond dans le travail et très franchement il comptait bien profiter de l’été qui arrivait à grand pas, au moins une dernière fois. Un dernier été comme il en avait l’habitude. Un dernier été avant de devenir un homme d’affaire redoutable. À partir de maintenant, et jusqu’à l’automne, tout était permis. C’était donc sur un coup de tête qu’il avait ainsi débarqué en Louisiane pour passer quelques jours avec une amie à lui. Il avait rencontré Jude pour la première fois à une soirée post-graduation. Tout le monde faisait la fête, célébrant leur diplôme fraichement en poche, visiblement ravis à l’idée de quitter les bancs de l’université pour rejoindre le monde du travail. Ç’avait été une pure folie. Quelques jours de fête non stop pendant lesquels Jorden avait su profiter de ses amis avec qui il avait partagé cinq années d’études à Berkeley, ç’avait été le moment propice pour dire au revoir à ceux qu’ils ne reverraient plus, à sa confrérie tant aimée, mais il en avait aussi fait sa dernière chance de faire des rencontres sur le campus. Jude Chamberlain avait ainsi été la dernière perle trouvée par l’héritier Rosenbach. Pour une raison qu’il ne s’expliquait pas lui-même, ils avaient plutôt pas mal accroché ensemble, et bien décidés à ne pas perdre le contact ils avaient échangé un tas de sms depuis la fin des cours. Jorden avait entamé sa nouvelle vie à Las Vegas tandis que Jude s’était installée plus à l’Est, à la Nouvelle-Orléans. Hier soir, alors qu’il se plaignait du manque de confiance que son père semblait éprouver à son égard, et de l’ennui qui le rongeait apparemment (comme si Vegas pouvait être un jour ennuyante, tsss.), Jude s’était mise à lui parler d’une fête se préparant par chez elle. Sur le ton de la rigolade, elle l’avait même invité à la rejoindre. Jorden, pas du genre à se faire prier, l’avait prise au pied de la lettre et quelques heures plus tard il s’était retrouvé en bas de l’immeuble de la jeune femme. Il devait être une heure du matin passé quand il s’est emparé d’une poignée de petits cailloux et qu’ils s’est mis à les lancer aux fenêtres en espérant atteindre celle de Jude et ainsi lui manifester sa présence. Il la revoyait encore passer la tête au dehors, à la fois surprise et heureuse de le voir. Il avait hésité à se mettre à chanter, mais finalement s’était contenté des cailloux sur les vitres. C’était déjà bien assez pour emmerder tout le voisinage. Il avait fini la nuit sur le canapé du salon de Jude, dans l’appart’ qu’elle partageait avec ses copines que Jorden avaient plus ou moins croisé sans vraiment faire attention. D’ailleurs, il n’avait pas retenu de prénom et ne savait pas exactement combien elles étaient à vivre ensemble. Deux ou trois? Sans doute pas plus, il s’en serait souvenu! Sa première journée à la Nouvelle-Orléans avait ainsi été passée à se balader dans les rues au petit matin pour voir la ville et son charme à la lueur des premiers rayons du soleil. Not bad nola, not bad! Il avait invité Jude au restaurant pour bruncher et ils avaient passé un peu de temps ensemble l’après midi avant d’être séparés quelques heures. La jeune femme avait eu quelque chose d’important à faire et Jorden lui avait assuré être capable de se débrouiller tout seul pour se retrouver dans les rues de la ville. Il n’était jamais venu ici avant, bien qu’il avait souvent rêvé de se rendre à la parade de Mardi Gras organisée tous les ans qui était sans doute le truc le plus fou auquel quiconque pouvait participer. Il se contenterait de la petite fête de ce soir pour avoir un avant-goût de la manière de festoyer à la Nouvelle-Orléans. Si ça lui plaisait, il pourrait toujours revenir… Il était repassé à l’appartement de Jude pour se faire beau, prendre une petite douche et changer de chemise, puis il était sorti à nouveau pour retrouver la jeune femme dans un bar. « Jude! Je suis je sais pas trop où, mais je t’attends.  » articula-t-il à l’attention de son répondeur. Au même moment un type passa avec des bières sur un plateau et Jorden en attrapa une au passage. « Ramène tes fesses avant que je sois complètement bourré et que je me perde et que tu ne me retrouves plus jamais! » Et sur ça, il raccrocha et descendit en moins de deux le verre qu’il avait dans les mains.
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MessageSujet: Re: topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. - Page 3 EmptyMar 12 Mai - 11:47


topic commun
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Sortie du boulot, elle se sent bien. Paisible. Une affaire rondement menée qui va lui permettre de passer le reste de la soirée en toute tranquillité autour d’un bon bouquin. Appuyée contre le siège arrière d’une voiture de taxi, perdue dans ses réflexions, elle ne peut se retenir de sourire en songeant au fabuleux weekend qu’elle s’apprêtait à passer en galante compagnie. Un jeune homme d’à peine vingt ans qui l’avait séduite, ou en tous cas qui avait cru l’avoir séduite, et qui finalement s’était retrouvé plutôt entre ses griffes, incapable maintenant de la repousser, et obligé de faire le beau pour obtenir ses faveurs. Elle se conduisait en véritable prédatrice vis-à-vis du genre masculin. N’essayez pas de comprendre ce qui lui passait par la tête, appréciez le spectacle. « Qu’est-ce que… » My godness ! Un homme, vêtu de la tête aux pieds comme Louis XVI vient de lui passer sous le nez, en rigolant comme un ahuri et en gesticulant comme s’il avait des vers dans ses sous-vêtements. Et un deuxième, peint avec des couleurs d’avant-guerre vient de faire son apparition, embrassait la vitre arrière du véhicule dans lequel elle se trouvait en l’appelant à le rejoindre d’un regard langoureux. Heureusement que les portières étaient verrouillées. « Il y a un carnaval en ville ? » demanda la juge en jetant un regard au chauffeur à travers son rétroviseur avant. Vêtue d’un haut de satin crème, d’une veste noire assortie à une jupe droite et chic ainsi que des talons aiguilles rouges dont le coût d’achat dépassait sûrement le budget de l’Espagne, elle sentait son humeur virer à l’aigreur en s’apercevant que tous les passants qu’elle croisait étaient habillés de manière à laisser planer le doute sur leur santé mentale. « C’est le défilé, m’dame. » énonça le chauffeur en se demandant s’il devait avoir un air déconfit devant la tête affichée par sa cliente, ou rire de bon cœur. Le défilé, elle l'avait complètement oublié celui-là. « Et je suppose que c’est pour ça que vous vous êtes arrêté ? » maugréa la jeune femme en lui lançant un regard noir. « J’vais quand même pas leur rouler d’ssus ! » Et pourquoi pas aurait-elle pu répliquer en sortant du véhicule après avoir payé sa course, visiblement irritée. « Ne me touchez pas ! » Comment allait-elle rejoindre sa résidence au milieu de tout ce fourbi, sans abîmer ses chaussures, et sans se faire enlacer par l’un de ses badauds complètement fou ? « Poussez-vous ! » ne cessait-elle de s’exclamer en tâchant d’éviter la foule, son sac bien calée entre ses bras.

FICHE ET CODES PAR ILMARË
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MessageSujet: Re: topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. - Page 3 EmptyLun 18 Mai - 17:49


    « a little party never killed nobody»


    Je rigolais en allant m’assoir à la table avec les autres, j’étais de très bonne humeur et rien de pourrait me gâcher la soirée. Hors mis une blonde sur les genoux de Noah dont je préférais ignorer la présence pour l’instant. Vu le taux d’alcool que je comptais boire ce soir, je ne savais pas encore qui d’Adrian ou moi allions reconduire l’autre chez moi. Mais le chemin risquait d’être totalement épic. Je me voyais déjà retirer mes compensées pour marcher pied-nus, en chantant et tenant mon meilleur ami d’enfance comme s’il était mon ancre pour éviter de tomber. Bref, c’était Hollywood dans ma tête, et c’était surement bien plus drôle que ce que je voyais en face de moi. Après un simple baiser sur la joue, je m’éloignais d’Adrian pour me joindre au petit groupe, non loin de ma cousine en particulier qui semblait déjà bien entamer de sa soirée. Je profitais que mon anglais favoris commandait un verre pour terminer le mien et en prendre un autre. Toujours la même chose, être bourrée oui, bourrée et malade non. J’envoyais mon petit pic à Grincheux pour lui faire comprendre qu’il allait passer la soirée avec moi, et j’adorais sa petite réflexion. En temps normal, je l’aurais envoyée balader comme il se doit, mais ce soir, j’allais être gentille avec. « Je sais que tu n’attendais que moi, pour ça que je vais rester une grande partie de la soirée avec toi. » Je soulignais ma réflexion d’un petit clin d’œil. J’en souriais de plus belle. Je savais qu’il devait surement rager. D’autant plus qu’il venait d’apprendre que j’étais la meilleure amie de jeunesse de son cousin. Je jubilais à l’intérieur. J’assistais un peu au spectacle autour de moi, regardant de temps en temps Adrian. « A toutes les filles, Woody, mais quel gentleman ce mec. » Ce n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde ce genre de phrase. Je trouvais les amis de ma cousine très sympathique, et je ne regrettais pas d’être assis à cette table.
    Du moins, c’était ce que je pensais jusqu’à ce que Noah vienne me rejoindre, je le voyais clairement bousculer Adrian, et ça ne me plaisait pas du tout. « Tu n’étais pas obligé de lui donner un coup d’épaule comme ça. » dis-je froidement. Je faisais en sort de m’adresser qu’à lui, je ne tenais pas à plomber la soirée. Et je comptais continuer de profiter de la mienne. Pas d’attache, j’aurai du m’en tenir à ma règle d’or. Il me prenait la main pour me faire approcher de lui, et me donnait un baiser. C’était la première fois que l’on s’affichait en public, et je n’étais pas à l’aise pour deux sous, en plus d’être en colère contre lui. Mais je ne bougeais pas de ses bras pour autant quand il me parlait de sa sœur. Sa sœur ? C’était évident pourtant. Mais j’avais mis en doute le côté masculin et trompeur de l’homme. Je me sentais rougir, mais je n’allais pas m’excuser pour autant, comment aurais-je pu savoir ? Et ça l’aurait tué de me présenter ? Mauvaise foi quand tu nous tiens. « C’est ce que j’ai cru voir oui. J’aurai aimé la connaitre, mais tant pis. » Après peut être que connaitre la famille faisait trop officiel aussi. Puis je me tournais, toujours un regard vers Adrian, pour revenir à Noah. « Ce mec que tu as bousculé, c’est mon meilleur ami d’enfance, Adrian, alors tâche d’être gentil avec s’il te plait, j’y tiens beaucoup. » Bien plus que ce que Noah pouvait imaginer, mais pas pour les mêmes raisons. Et s’il n’était pas cool avec, je serais beaucoup moins adorable et drôle que ce qu’il avait pu connaitre. Je gardais sa main dans la mienne, le verre dans l’autre main, un sourire pour Noah et un clin d’œil pour Adrian. J’allais apprendre à me diviser ce soir. Et finalement, tout se passait bien.
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MessageSujet: Re: topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. topic commun » live-and-let-live attitude in new orleans. - Page 3 EmptyLun 18 Mai - 19:39


S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.  ~ (let's do the party)

Les deux amis s’invitèrent à la table ou trônait déjà pas mal de personne et Adrian eu le plaisir de retrouver son cousin même si le fait qu’il n’apprécie apparemment pas Edea le rendait assez mal à l’aise ou plutôt curieux. Curieux de savoir pourquoi il avait une dent contre elle. « Je vais rien te demander ce soir parce que je suis là pour faire la fête mais je te garantis que t’as intérêt à m’expliquer pourquoi tu la déteste tant » Mais ce n’était pas le soir pour ça. Non ce soir ils étaient là pour boire, rire, et faire n’importe quoi pour que la soirée soit inoubliable. Mais malgré son envie de s’amuser Adrian avait l’esprit légèrement accaparé par ce blond à sa gauche qui semblait aussi content de le voir que s’il avait vu son pire ennemie et pourtant Ad’ ne le connaissait absolument pas. Bien sur il questionna rapidement Woody pour savoir qui était ce gars « Son quoi ? » Les mots étaient sortis sans qu’il les contrôle. Son amoureux ? Elle avait un petit ami ? Pourquoi ne lui en avait-elle pas parlé ? Il n’était pas jaloux, oh non, d’autant plus qu’il ignorait exactement la nature de cette relation, donc non il n’était pas jaloux, plutôt vexé. Vexé qu’elle n’ait pas trouvé important de lui dire qu’elle avait un petit ami. C’est vrai peut-être y aurait-il réfléchit à deux fois avant d’accepter de dormir chez elle, peut-être aurait-il décidé de prendre une chambre d’hôtel plutôt. Il avait l’impression de passer pour un imbécile car qui plus est il semblait presque le seul à ne pas être au courant de la situation. « Je ne savais même pas qu’elle avait un mec… » Le gars en question ne se gêna d’ailleurs pas pour le bousculer lorsqu’il partit rejoindre sa bien-aimée. Il n’aimait pas cette attitude et comptait bien le lui faire savoir s’il continuait ainsi. Il était le pauvre agneau perdu dans cette histoire et n’appréciait pas vraiment que ce Noah le prenne pour cible alors qu’Adrian n’était même pas au courant de tout ça. Lorsqu’il le vit l’embrasser il grimaça légèrement et détourna le regard ne voulant pas spécialement assister à ce spectacle. Une tournée de shooters ? Excellent Woody. Sans le vouloir il avait visé juste, c’était exactement ce qu’il fallait au New Yorkais pour qu’il efface le petit oublie de Edea de sa mémoire. «Je suis partant et je paye la deuxième tournée ! » Il regarda les deux jeunes femmes puis son cousin avec un sourire et lui murmura pour qu’il soit le seul à entendre «Dis-moi tu comptes vraiment gagner ce concours ou bien tu comptes les laisser gagner pour les voir ivre mort ? » Connaissant son cousin il optait plutôt pour la deuxième option. Adrian faisait tout pour que son regard ne se pose pas sur les deux amoureux, à vrai dire c’était plutôt le regard de Edea qu’il fuyait. Il ne voulait pas lui adresser la parole pour l’instant. Il lui en voulait légèrement et compter bien le lui faire comprendre. Alors que les shooters arrivait sur la table, Ad sentait toujours le regard de la blonde fixait sur lui mais il s’appliquait à ne lui donner aucun signe d’attention, alors qu’il osa un regard pensant qu’elle était certainement occuper à embrasser son petit ami il la vit lui lancer un clin d’œil mais n’y répondit pas et reporta son attention sur la table. Il finit son verre et le posa plus loin pour laisser place devant eux aux shooters.
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