Un sentiment de soulagement s'abat sur Ellie. Elle qui craignait ces retrouvailles avec Adriel se voit des plus enchantées – et des plus stressées – face à un Eynsford-Baxter visiblement serein et content de la voir. Même s'il n'en dit rien, Ellie le ressent. Il n'a pas besoin de le dire ou de le montrer. Et puis si vraiment Ellie n'était pas la bienvenue, il le lui aurait aussitôt fait savoir. Et puis c'est lui qui l'a conviée à venir lui rendre visite à New-York. « Oui je sais que j'aurai du t'appeler plus tôt. A vrai dire que j'ai seulement émergé il y a quelques heures d'un sommeil réparateur. Juste le temps de me préparer et de venir ici » réplique une Ellie quelque peu gênée. A vrai dire, en plus de dormir et comater, elle a passé des heures à se demander si elle devait l'appeler ou non, à effleurer son nom dans son répertoire de téléphone sans jamais passer le cran de composer son numéro. Elle s'est  demandée pendant des heures ce qu'elle pourrait bien lui dire, comment justifier sa venue ici. Elle se voyait incapable de lui avouer qu'elle ne savait plus où aller parce qu'en ce moment, elle ne se sentait plus chez elle à San Francisco. Et comment lui avouer qu'elle voulait le revoir aussi. Parce que les moments passés avec lui se rappelait à elle comme des moments d'éternité volés. Criblés d'étoiles et d'espoir. « Et puis je me doutais que tu serais par ici. C'était plus rapide de venir directement ». Oui voilà on va dire ça. Mauvaise menteuse la Ellie. Mais elle a peur de passer pour une cruche ou une de ses innombrables conquêtes qui lui court après. Ellie, elle se dit qu'elle mérite un peu plus que ce statut. Que les journées passées tous les deux signifiaient un petit quelque chose. Et que lui aussi en garde d'aussi beaux souvenirs qu'elle. « Merci ». La française boit une petite gorgée de ce merveilleux champagne. Elle s'y connait en la matière et celui-là est l'un de meilleurs qu'elle n'ait jamais bu. L'alcool se propage dans ses veines et décontractent ses muscles. « Comme je ne trouvais pas mon rêve à San Francisco, je me suis dis pourquoi pas venir le chercher ici, à New-York. » dit-elle. De sa main libre, elle place derrière son oreille une de ses mèches de cheveux. « Et puis j'avais envie de découvrir ta vie ici. » ajoute-t-elle, dans un petit sourire. Un sourire à la Ellie. Mignon. Qui fait fondre les hommes, et chavirer les cœurs. Ellie, elle est belle, mais elle n'en a pas conscience. Et c'est ce qui la rend si unique, si.. captivante. Ce moment si privilégié avec Adriel se voit vite compromis. Une jolie blonde fait irruption, s'accaparant le bras du newy-yorkais. Ellie en cracherait presque son champagne. « Oui.. je vois ça ». Il est chasse gardé, elle n'a très bien saisi. Une pointe de jalousie s'éveille en elle, qu'elle balaie bien vite d'un clignement de cils. « Enchanté, je m'appelle Ellie. Je suis une amie d'Adriel ». Elle se sent obligée de rajouter ces mots. Une amie d'Adriel, et pas simplement une groupie en quête d'un peu de reconnaissance. Elle a l'impression d'être tout à coup de trop avec cette Thea au bras d'Adriel. Ils sont tous les deux, face à elle. Tous les deux en force, et elle, elle est toute seule. Comme d'habitude. « Bref tu sais quoi Adriel, on s'appelle demain pour fixer un déjeuner ou un dîner » réplique-t-elle, en lui redonnant son verre de champagne. Les combats de dinde qui se démènent pour le même garçon, c'est vraiment pas son truc. A quoi s'attendait-elle en venant ici ? Adriel est un charmeur, évidemment qu'il viendrait accompagné. Et très bien accompagné même, à la vue de cette créature de rêve. Cette Thea est d'une beauté sans pareille. Aucun homme ne résisterait à son charme. La preuve, Adriel n'y a pas succombé non plus. « Bonne soirée à tous les deux ». Un dernier regard et Ellie commence à tourner les talons. Son cœur a déjà assez souffert dernièrement pour s'infliger encore une torture supplémentaire. De toute façon, elle compte rester en ville quelques temps, alors ils iront tout le loisir de se revoir. Que tous les deux de préférence.

Zayn était quand même plutôt très fier de lui d'avoir réussi à ramener Madison avec lui pour cette fête géante. En même temps, il s'en serait voulu qu'elle ait raté la soirée de l'année, ça aurait été une honte pour elle et toutes ses générations à venir. Bon, il fallait dire que si elle lui avait dit 'non', il l'aurait kidnappé pour qu'elle ait son cul dans cette fête, oui assez tenace le Zayn. Mais bon, il savait qu'au final, ils allaient bien se marrer car lorsqu'ils étaient ensemble, même si un des deux faisait sa mauvaise tête, ils arrivaient toujours à trouver de quoi rire. C'était le duo gagnant quoi! La voir en fluo était..assez étonnant, il n'aurait jamais cru la voir un jour dans sa vie avec des couleurs aussi flashy mais il kiffait ça et se disait que c'était grâce à lui, je pense qu'il pouvait doucement se la péter pour le coup. Les deux jeunes étaient vite arrivés à la fête et alors que le jeune homme montrait vraiment son envie d'être ici, c'était tout le contraire pour sa partenaire en crime. Cela semblait être une réelle torture pour elle, surtout en compagnie d'un type si enthousiaste à faire la fête. Il esquissa un sourire amusé à la remarque sur la luciole de Mad'. C'est mignon comme tout les lucioles! Lui déclara-t-il avant que son cerveau ne calcule ce qu'il venait de dire, retournant son regard aussitôt sur la jeune femme. Putain Mad', t'es mignonne! Dit-il n'en croyant pas ses yeux et ses oreilles. Ouai clairement il la taquinait car il savait que le terme 'mignon' avait le don de l’irriter, même si c'est vrai, elle était mignonne. Enfin pour lui, lorsqu'il devait décrire Mad' ça serait plus par le terme 'sexy', ouep elle était sexy à souhait cette fille! Zayn s'amusa des prochaines paroles de Madison qui semblait totalement sérieuse, c'est ça qui était bon dans l'histoire! Si tu veux, à la fin de la soirée, je te la montrerais pour que tu sois rassurée. Lui déclara-t-il accompagné d'un clin d’œil, ne voulant juste que la rassurer. Non, son leggins ne lui compressait pas les partis, il en portait parfois pour son job, en dessous de ses shorts quand il faisait un peu froid et pour rester quand même à l'aise dans son taff de coursier. Il se marra à toutes les conneries qu'elle pouvait débiter à la minute, puis fini par passer un bras sur ses épaules, dans l'idée de se diriger vers une des buvettes. Si je peux dire quelque chose, t'es plutôt mal placée pour me parler d'asile. Lui déclara-t-il juste dans le but de la tacler un peu comme elle venait de le faire sans s'arrêter. Mais voila qu'ils se firent interpeler par une fille qu'il ne connaissait ni d'adam ni d'ève mais c'est ce qu'il adorait dans ce genre de fête, les rencontres avec des pures inconnus. Une petite blonde, avec un avantage physique indéniable, mais peut-être un peu jeune, quoi qu'il l'estimait à au moins 18 ans, non? Bref, le sourire de Zayn s’agrandit un peu plus lorsqu'elle vint leur faire un compliment sur leurs vêtements. Merci! On n'aime pas passer inaperçu, surtout elle! Lui déclara-t-il en donnant un petit coup de cul à Mad' pour qu'elle se sente concernée directement par sa remarque. Oh tu sais, nous on est du genre dépassé dans tout ce qui touche les nouvelles technologies! Mytho encore, Madison était une pro en encodage, et lui avait même un instagram.. mais Zayn adorait raconter que des conneries. Et voila qu'elle lui présentait sa main pour le saluer. Jolie prénom. Lui fit-il avant de lâcher Mad' pour accepter la main de Stana mais il vint alors la prendre dans ses bras pour faire le 'hug' chaleureux des américains. Puis ils étaient dans une fête, le Zayn était en mode, j'aime tout le monde et je fais mon sociable. Moi c'est Zayn, et elle s'est Mad', t'es tombée sur les bonnes personnes pour passer une soirée dont tu te rappellera! Lui déclara-t-il son beau sourire sur les lèvres avant d'esquisser un petit rire lorsqu'il vint Mario et Luigi un peu plus loin, ils avaient fait fort! On va boire à n'en plus pouvoir, on va faire la fête comme jamais, danser jusqu'à ce qu'on soit à terre, pour faire gagner cette putain de ville! Mais je préviens, je ne ramasserais personne si quelqu'un venait à tomber avant moi! Déclara-t-il en faisant son malin, regard complice en direction de Mad' avant de rediriger son regard vers leur nouvelle partenaire. J'espère que tu sais fêter Stana? Lui demanda-t-il car sinon elle pouvait passer son chemin, mais bon vus qu'elle était là, c'est qu'elle devait aimer faire la fête..quoi que, regardez Mad'..

« .Ce qui signifie que tu as déjà supporté l'autre cause par le passé ?. » questionna-t-il, surpris, quelque peu suspicieux, et peut-être bien intéressé sans trop en faire l'étalage évidemment. Il darda sur Théa un long regard, à la recherche d'un quelque chose d’innommable, un pressentiment qu'il voulait justifier sans jamais pouvoir le faire vraiment. Théa lui inspirait un mélange de curiosité et de scepticisme. Toutefois, il passa bien rapidement sur le sujet lorsqu' Ellie fit une apparition aussi stupéfiante que délicieuse. Passé les salutations d'usages, Adriel accosta cette intermède avec autant de suspicion que quelques secondes auparavant, avec Théa. « .Ingénieux. » répliqua-t-il, pas forcément convaincu par son excuse, sachant qu'un simple coup de fil prenait quelques secondes et n'exigeait pas de connaissances en téléphonie révolutionnaires. Certains arrivaient bien à se déclarer via texto après quelques verres de trop, prouvant ainsi la simplicité d'utilisation du téléphone portable de nos jours. Qu'elle soit venue le voir directement plutôt que d'utiliser son numéro de téléphone si durement gagné, il en douta aussi. Personne ne se hasardait à surprendre Adriel. L'ont préférait toujours savoir si Adriel était disposé à recevoir, plutôt que de le surprendre. D'ordinaire, du moins. À croire que, comme toujours, Ellie préférait se démarquer. Ce à quoi il ne trouva bizarrement rien à redire, tant sa présence l'enchantait. Et en plus elle était là pour un moment ? Quelle sage décision songea-t-il, réalisant ainsi que le devoir de rendre son séjour assez inoubliable pour qu'elle s'installe (éventuellement) lui incombait désormais. « .Je vois. Ma foi, tu m'en vois ravis. Bienvenue donc à New York. » Solennel, aussi sérieux que le jour de son entretient d'embauche. Comme si faire en sorte que le séjour d'Ellie soit assez inoubliable pour … quoi ? Marquer sa vie ? Carrément, était une mission qu'il devait aborder avec sérieux. « .Je veillerais à ce que tu n'en loupes pas une miette. » assura-t-il, lui adressant un regard appuyé. Tout dévoué, ou bien obnubilé, par la présence de cette femme qu'il avait le don de trouver adorable dans chacun des gestes qu'elle faisait, même ceux qui s'avéraient d'une banalité affligeante, Adriel se contenta de la contempler un moment, pensif. Il se remémora les moments partagés à San Francisco, et s'imagina ce que leur entente, et plus si affinités (et affinités il y aurait, qu'elle compte là-dessus) pourrait bien donner dans un milieu aussi exaltant qu'imprévisible. New York différait de San Francisco en tout, et Adriel plaçait sa ville d'adoption sur un véritable piédestal. Son nouveau terrain de jeu lui plaisait, plus qu'aucun autre. Toutefois il devait rentrer dans certains clous, s'armer de bienveillance et ne surtout pas oublier qu'Ellie ayant fait son apparition, son jeu prenait une toute autre tournure. Interrompu dans sa contemplation, c'est une autre créature divine qui vint s'interposer et de la manière la moins subtile qui soit. Il manqua de s'étouffer, sentant Théa s'agripper à son bras comme jamais elle ne l'aurait fait auparavant, et frissonna à ses mots. Accompagné ? Oh, il était toujours accompagné, de toute évidence. Si Théa lui avait bien souvent servi d'excuse, sans qu'elle le sache pour autant, auprès de femmes dont il reniait la compagnie, ce soir son excuse en question le fit se raidir. Il fixa son regard sur Ellie, à la recherche d'une réaction qu'elle soit bonne ou mauvaise. Il aurait de toute façon la parade pour les deux cas, alors, alors...Il laissa les deux femmes converser brièvement en silence, et avant qu'Ellie puisse s'en aller vraiment, il se débarrassa galamment de l'étreinte de Théa et fit un pas dans la direction de la monégasque ? « .Attends deux secondes. » l'interpella-t-il, avec l'autorité de l'homme à qui on ne refuse rien. « .Rétablissons une certaine vérité, après tu seras libre de t'en aller si l'envie y est toujours. » Mais je compte bien faire en sorte que ça ne soit pas le cas, manqua-t-il d'ajouter. Des présentations, des vrais, s'imposaient. Elles connaissaient certes le prénom de l'une, et de l'autre, mais Adriel s'empressa d'ajouter un détails qui avait à ses yeux une importance capitale. « .Ellie Grimaldi, je te présente Théa Eyerman. Mon assistante. » se contenta-t-il de préciser, appuyant délibérément sur '' mon assistante ''. Formel, comme toujours lorsque le travail rencontrait le privé. Il veillait à entretenir une barrière (plus ou moins) saine entre son assistante et lui-même, et s'appliqua à le faire d'autant plus en présence d'Ellie. Conscient que le bras entrelacé de Théa autour du sien (et le fait qu'ils soient foutrement sexy l'un à côté de l'autre) pouvait prêter à confusion, Adriel n'eut aucun mal à deviner le quiproquo (pas si) grotesque dont Ellie pouvait être la victime. Se tournant vers son estimée assistante, il reprit :   « .Tu n'étais pas obligée, Ellie n'est pas... » L'une de ces hystériques dont il avait viscéralement besoin de se débarrasser maintenant que la royauté monégasque qu'il comptait bien attraper dans ses filets débarquait. Elle n'était pas l'une de ces femmes qu'il courtisait et rejetait pour le plaisir, le sport, l'adrénaline que lui procurait sa rencontre avec une femme désirable qu'il dépouillerait de sa dignité pour la jeter le matin sur le trottoir comme on jette les ordures. Ellie faisait partie d'une catégorie rarement habitée : celles qui retenaient son attention. Pour l'heure, elles étaient si peu à se vanter d'être entrée dans la vie d'Adriel et de ne pas en être sortie tout de suite qu'il pouvait les compter sur les doigts d'une main. Manon, Eden, Lily-Rose, Ellie. Sa sœur cadette, sa meilleure amie et son assistante étant évidemment classée dans une toute autre catégorie de son tableau de chasse personnel.  Réalisant le caractère péjorative de ce qu'il s'apprêtait à dire, il se corrigea aussitôt. « .Et elle est loin de l'être. » assura-t-il, comme si Théa avait besoin d'une mise à jour sur ce dossier là en particulier. Comme au travail. Aussi se tourna-t-il finalement vers Ellie, qu'il avait finalement réussi à faire rester. « .Je sais que beaucoup t'ont parlé de moi, et de la réputation qui me précède... » notamment Meleya qui avait la langue un peu trop pendue. « .Et certaines choses sont tout à fait fondées, notamment l'engouement particuliers de femmes pour... » moi, ma beauté flagrante, mon inénarrable charisme, ce genre de choses|/i]. Il plaisait, indiscutablement il plaisait. À quoi bon le nier. Toutefois soucieux de paraître vaniteux, Adriel préféra ne rien dire de plus à voix haute et d'adresser un regard appuyé à Ellie, qui comprendrait assurément. L'impression qu'il s'enfonçait plus qu'il ne sauvait sa cause, quant à elle, s'ancrait en lui comme un véritable poison. « .Bref, Théa pensait bien faire. » et je ne sais déjà plus pourquoi je me justifie, parce qu'il n'y a rien que je puisse me reprocher. pensa-t-il, réalisant qu'il se justifiait, alors qu'il ne le faisait jamais. En aucun cas, aucune circonstances, il ne ressentait le besoin de justifier quoi que ce soit. Pourtant il venait de le faire naturellement, ce qui le poussa à se questionner de l'influence qu' Ellie pouvait avoir sur lui, là où tous se questionnaient sur son influence à lui sur elle.

Arrivant en retard, Aiden avait donc laissé à Andrew et Kevin une opportunité de faire plus ample connaissance avant qu’il ne fasse son apparition. Eux deux que tout oppose risquaient de laisser planer une ambiance électrique. Ils n’avaient rien en commun et Aiden riait à l’idée de les voir tous deux trinquant dans une bière. Bien qu’il n’ait jamais eu la réputation d’être quelqu’un de ponctuel, pour une fois il avait une bonne raison et ça n’était pas de sa faute. Son meilleur ami avait tout simplement oublié de venir le récupérer en chemin. Il devait se trouver bien con, tout seul déguisé en Luigi sans son parfait acolyte à ses côté. Bien fait pour lui. En arrivant enfin, il découvrit que Drew était déjà dans le même état que lui, si ce n’est dans un état plus avancé et de Kevin n’avait pas daigné se changer avant de venir.

Ces costumes nous permettaient beaucoup ; nous pouvions nous mettre dans l’état le plus lamentable qu’il soit, personne n’y verraient rien car nous étions méconnaissable. «  Si moi je pouvais en attraper une de Peach là, tout de suite crois-moi que je la kidnapperais comme Browser, il a tout compris ce gars-là » enfin, si on pouvait vraiment parler d’un gars. Mais après tout à cet instant précis, Aiden donnerait tout pour se trouver une jolie paire de fesses. Non pas qu’il n’aimait pas la compagnie des deux jeunes hommes à ses côtés, mais une charmante demoiselle ne serait pas de refus. « Et penses bien, que si j’en attrape une, pas besoin de te faire un dessin de ce que je vais lui faire ! » l’alcool aidant, le jeune milliardaire ne mâchait pas ses mots. Il ne lui restait désormais plus qu’à trouver la cible parfaite. «  Toad, avec Kevin à côté, mauvaise idée, il va se faire un plaisir de nous menotter le coquinou ! »

Drew, demanda alors à Kevin d’aller chercher la tournée suivante, en le comparant au village people. Il ne put alors se retenir de rire. Cet abruti ne savait pas qu’il ne s’agissait pas d’un déguisement mais qu’il était bel et bien policier. La situation devenait loquasse et ne manquait pas de continuait alors qu’il insinuait que l’homme de loi était gay. C’était le summum, il allait finir par péter les plombs. Il ajouta ensuite que son ami d’enfance l’était aussi. « Enfoiré » lui répondit-il tout en continuant de rire. Les insultes et les pics, c’était leur manière de se prouver leur affection. Ils n’étaient pas du genre à se lancer des fleurs et à se faire des déclarations d’amitié, mais ils savaient très bien à quel point ils étaient important l’un pour l’autre.   «  Whooo non, slow down ! Aiden n’est pas PD non ! » s’il y avait bien une chose qu’il ne supportait pas, c’est qu’on le pense gay. Et puis quoi encore ? Il n’existait pas de pareille insulte à ses yeux. Il n’avait jamais porté ce genre de personnes dans son cœur, et n’aimait pas être comparé à eux. Et puis c’était mal le connaitre que de penser cela de lui, vu la grandeur de son tableau de chasse.   «  Et je vais te le prouver » ni une ni deux il sorti son téléphone pour montrer à son ami qu’il n’en était rien. Après deux longues sonneries Haper décrocha « Salut Harper, j’te dérange ? En fait peut-importe. Ecoute, quoi que tu sois en train de faire, laisse tomber et rejoins moi à Central Park, y a une soirée de dingue qui se prépare et je ne veux pas que tu rates ça. » Il ne lui laissait pas vraiment le choix, il savait qu’elle craquerait facilement car elle devait certainement avoir entendu parler de l’évènement. « ça va être quelque chose de fou, et j’ai envie que tu viennes je t’envoie quelqu’un pour venir te chercher ! A tout à l’heure ! « Elle ne pouvait pas dire non, et se retrouverait devant le fait accomplie lorsque son chauffeur sonnerait à sa porte.

Tacher parti alors leur chercher des bières pendant que les deux frères d’un soir préparaient leur plan d’attaque pour la soirée. Il semblait y avoir suffisamment de fille ici pour qu’ils s’amusent comme il faut. Lorsqu’il revint, il n’avait pas l’air de très bonne humeur. Il trouvait à redire sur ses fréquentations, et faisaient bien évidemment référence à Andrew, mais je ne pris pas la peine de rentrer dans son jeu et pris le contre-pied de ton attaque « t’as raison fréquenter des flics ça craint ! » lança-t-il avant de taper dans la main de son meilleur ami. High five. «  Montre nous un peu de quoi t’es capable alors monsieur le policier ! » Il était déjà bien alcoolisé et d’humeur joueuse. Lancer un petit défi à Kevin, risquait d’être très amusant. C’était ainsi qu’ils s’étaient rencontrés après tout.