S’il y avait bien une chose qui ne caractérisait pas Aiden, un adjectif que l’on ne pouvait pas lui attribuer, c’était la fidélité. A dire vrai il n’avait que très rarement été en couple, vraiment en couple. Partager le quotidien de quelqu’un ça n’était pas quelque chose qui lui ressemblait. Il y avait néanmoins eu quelques filles dans sa vie qui l’avaient marqué un peu comme Charlotte avec qui il avait eu une histoire en Angleterre. Mais c’est certainement l’air Londonien qui l’avait rendu malade, au point de partager plusieurs mois avec la même femme. Aiden avait toujours eu pour habitude de change de fille comme de chemise, si ce n’est pas plus vite. Il ne s’attachait jamais et c’était bien mieux comme ça. Il avait trop souvent vu ses proches souffrir à cause de ce qu’ils appelaient « l’amour » alors il s’était refusé de ressentir ça un jour. Pourtant il n’avait pas toujours été comme ça, le bloc de marbre qu’il est devenu. Mais rare étaient les privilégiés qu’il avait laissé entrer dans son cœur. En revanche, en ce qui concerne l’amitié, il était tout l’opposé, il était tout ce qu’il a y de plus sincère et fidèle envers ceux pour qui il avait beaucoup d’estime. Il mettait tout de même du temps à accorder sa confiance à quelqu’un et ses véritables amis se comptaient sur le doigt d’une seule main. Mais ces personnes-là, il ne les trahirait pour rien au monde, car au fond de cette personne froide et arrogante se trouvait un cœur, que donnait sans retenue. Aiden était le genre d’homme sur lequel ses proches pouvaient toujours compter. Mais lorsqu’il accorde son amitié, il ne la donne pas deux fois. « Fool me once, shame on you, fool me twice shame on me » comme on dit si justement. Ce comportement avait amené l’ainé Williamson a abandonner nombreux de ses amis en cours de route car ils ne valaient selon lui pas la peine. Un qui avait survécu dans son carnet d’adresse et ça malgré les longues années, c’était Andrew. En réalité, leur amitié avait été programmée d’avance, bien avant même qu’ils ne viennent au monde. Leurs pères avaient fait leurs études ensemble et bâti leur empire respectif presque main dans la main. C’est donc tout naturellement que les deux fils, ayant le même destin se soient retrouvé amis. Le temps avait forgé leur relation, jusqu’à devenir inséparables. Les New Yorkais avaient grandi ensemble, et fait les pires conneries, renforçant le cliché des petits gosses de riches nés avec une cuillère en or dans la bouche. C’est tout naturellement qu’ils s’étaient retrouvés à Berkeley où ils faisaient la paire. Même s’ils n’étaient pas dans la même confrérie, ils représentaient tous les deux très bien les caractéristiques des DELTAS et des OMEGAS. Aussi fêtards que dragueurs, ils ne rataient jamais une occasion de faire la fête et de s’entourer de jolies filles. Et aujourd’hui rien de tout ça n’a changé.

Les deux hommes qui étaient plus comme des cousins voire des frères ne prévoyaient jamais rien à l’avance. Ils aimaient les situations imprévues et savaient que c’était dans l’inconnue que résidaient les meilleurs moments. Ce soir, ils se laisseraient porter là où le vent les mènerait. Aiden avait pour but de secouer un peu les puces de son meilleur ami, qui était récemment un peu trop souvent fourré derrière son bureau, c’est donc tout naturellement qu’il se rendit chez lui pour le faire sortir de son trou. Mais c’est sur le chemin qu’ils se «croisèrent et Andrew comprit directement qu’il n’aurait pas le choix, ce soir il ne travaillerait pas. « Si t’as cru que j’allais te laisser prendre des rides chez WallMart tu te fou le doigt dans l’œil mon vieux ! » Aiden continuait de rire, et cette expression ne le fit pas se calmer. Il avait fumé un peu, avant de venir et il s’imaginait son ami se mettre le doigt dans l’œil, littéralement. C’est fou ce qu’on peut utiliser des expressions con quand même. Le jeune milliardaire pris son meilleur ami par l’épaule et lui dit « t’inquiète mon pote, t’es toujours aussi beau gosse, et ce soir tu vas faire des ravages ! » S’il y avait bien une chose sur laquelle les garçons n’avaient aucun doutes, c’est ce que ce soir allait être phénoménal.

Vu l’heure qu’il était, ils décidèrent de passer manger un bout avant de se retourner le crâne, et profitèrent de ce moment de calme avant la tempête pour se retrouver un peu et échanger les dernier potins. Lorsqu’ils étaient tous les deux, ils étaient tels de gosses, tous fous-fous, on ne les arrêtait plus. « Gros faut que j’te raconte, à force de finir à trois grammes toutes les semaines la dernière fois, je me suis tapé la fiancé de mon frère. Je te dis pas le choc. » Hilare, il ne se retenait plus de rire. Cette situation qui l’avait dans un premier temps mis mal à l’aise le faisait désormais rire jaune. « C’est en buvant n’importe quoi qu’on baise n’importe qui ! » Rajouta-t-il en rigolant C’était de sa faute à elle après tout. Point barre. Il ne fallait juste pas que son frère le découvre. Mais qu’est ce qui était le plus choquant dans ce qu’il venait de lui annoncer ? Le fait qu’il se soit fait sa belle-sœur ? Drew avait vu bien pire, mais le fait qu’il soit fiancé ? Cela devrait peut être lui faire un choc. A la fin du repas, Drew fit comprendre à son amis qu’il avait oublié de prendre son portefeuille ce à quoi Aiden ajouta « c’est ma faute je t’ai précipité dans ta préparation t’as pas eu le temps de penser au plus important ! » Il sorti alors le sien et paya l’addition en laissant un pour boire généreux. L’argent que possédaient les deux garçons, malgré leur jeune âge dépassait l’imagination de la plupart des gens. Et même si la fortune de la famille Walton était plus importante que celle de Will, cela n’avait pas d’importance entre eux. Ils n’étaient pas à quelques millions près. « Gros, à nous deux on est plus riches que Bill Gate, j’crois qu’on n’a pas trop de soucis à se faire pour ce soir ! T’es prêt pour la décadence ?»

Aiden et Andrew avait toujours été inséparables, depuis toujours. Au plus loin qu’ils leur étaient possible de souvenir ils avaient trainé leurs couches ensemble, la vie en avait décidé ainsi et les voilà un peu moins de trente ans plus tard, toujours aussi proche qu’avant, si ce n’est plus. Les épreuves qu’ils avaient surmontés tous les deux, et les conneries qu’ils avaient partagés les avaient rapprochés plus que jamais. Lorsqu’Aiden avait perdu sa mère, Drew avait tout de suite comment agir avec lui, alors que tout le monde le couvrait de condoléances dont il ne voulait pas entendre parler, son meilleur ami avait su que la seule chose dont il avait besoin était de se changer les idées, et non de s’apitoyer sur son sort indéfiniment. Alors il l’avait fait sortir, même s’il rechignait au départ. Il avait conscience que c’était en grande partie grâce à lui qu’il n’avait pas sombré plus que ça. Et même s’il ne lui devait absolument rien, il a fait de son mieux, pour à son tour l’accompagner lorsque Drew avait perdu son père. Les amis servaient à cela. Mais pas seulement. Ils n’attendaient pas d’être dans la merde pour avoir besoin l’un de l’autre, c’était quotidien. Tellement qu’il était difficile pour une fille de se mettre en ces deux-là.
Alors que son meilleur ami se trouvait au téléphone avec une certaine Melissa, Aiden ne put s’empêcher de tendre l’oreille. Après tout, si sa secrétaire était sexy, il en fallait peu pour que Drew la lui présente, mais si c’était le cas, il aurait déjà eu certainement affaire à elle. Manque de bol, ça n’avait pas l’air d’être le cas.  «   C’est ça que je veux entendre ! » exclama Aiden en entendant son ami annuler sa journée du lendemain.  «  Oh tu sais, les Milf c’est sympa aussi mon vieux » puis il réfléchit un instant avant de rajouter  «  ouais, mais 54 ans, ça devient carrément de l’archéologie là. Je passe mon tour, merci ! » Drew discutait alors de la manière dont il imaginait son avenir dans la compagnie, et le milliardaire ne pu s’empecher de sourire. Il avait toujours vu leurs pères crouler sous le boulot, ne comptant pas les heures, et lui pensait pouvoir tout faire sans lever le petit doigt ? Il le reconnaissait bien là, son meilleur ami. Il ne releva pas, mais garda tout de même le sourire aux lèvres, amusé par les propos qu’il venait d’entendre.
Tranquillement attablé au restaurant les deux jeunes hommes n’attendirent pas de finir de manger pour commencer à se marrer. Forcément lorsque le sujet tourna autour du frère d’Aiden, son ami ne put retenir son fou rire.  «   Je dois avoir son numéro quelque part, ce n’est pas le meilleur coup de l’année mais elle se défend. » ajouta le brun à son amis lorsqu’il annonça n’avoir jamais couché avec elle. A eux deux, ils s’étaient probablement tapé la moitié des jolies filles de New York, et c’était assez étonnant d’apprendre que Drew n’avait jamais eu d’expérience avec elle. Mais il restait néanmoins sur le cul, en apprenant l’histoire du mariage de son frère. Qui n’aurait pas été choqué après tout ? Il était jeune, beau et riche, il aurait pu passer encore des années à s’amuser et avait la vie devant lui, et se retrouvait si vite la corde au cou.
«   Non non, rectification, ils ne sont pas mariés donc ce n’est pas une Williamson » il était clair sur ce point, ne rentre pas dans sa famille qui souhaite, et il en faudrait bien plus qu’un simple mariage bidon, arrangé par leur père pour qu’elle soit considérée comme telle. C’était à peine s’il considérait sa propre sœur comme membre intégrante de sa famille, depuis qu’elle l’avait poignardé dans le dos, il n’allait pas prendre la première salope que son frère épousait pour lui souhaiter la bienvenue chez les Williamson, c’était hors de question.  «  Mec, je me suis tapée une fille qui s’appelait Vixie Os.. Os quelque chose, je me souviens même plus, Andrew me la redis la dernière fois mais ça me reste pas en tête, quel intérêt ? » Après tout il ne demandait pas les papiers de chaque femme qu’il invitait dans son lit, et encore heureux, il aurait certainement dû ouvrir un service de douane en bas de chez lui, sinon. Il ne prenait pas non plus le temps de leur poser des questions sur leur statut amoureux, partant du principe que si elles s’accordaient un peu de bon temps en sa compagnie, c’est qu’elles étaient libres. Il était donc à mille lieux de se douter que celle qu’il avait rencontrée quelques mois plus tôt et qui l’avait invité chez elle, n’était autre que sa future belle-sœur.  «   Non mais tu te rends compte un peu ? Je fais quoi si Andrew le découvre, j’y suis pour rien moi, c’est elle la salope dans l’histoire ! « A l’époque où ils s’étaient rencontrés elle devait très bien savoir qu’elle était sur le point d’être fiancé à un homme, c’était peut-être même déjà le cas, comment avait-elle pu faire ça à son frère. L’idée même de se dire qu’il s’était tapé la fille qui devait partager la vie de son frère le dégoutait, l’image même de le voir se taper la même femme lui donnait envie de vomir. Et le fait de se dire qu’elle serait présente à tous repas de familles pour les trente prochaines années ne le rassurait pas plus.
Les deux jeunes hommes avaient fini de manger, et avaient déjà bien entamé la boisson, et se mirent donc bêtement à rire lorsqu’ils en virent à parler argent, sujet qui n’avait jamais été un souci pour aucun d’entre eux. Et lorsque Drew lui lança que le richissime Bill Gate était plus riche qu’eux deux, il lui vient alors une idée.  «  Mec, en parlant de truster la première place pourquoi on se lancerait pas dans un truc tous les deux. Un truc fou, on s’en fou. Une fois que tu seras bien dans ton siege de PDG. On pourrait ouvrir une grosse grosse boite ici. » l’idée était folle, car ni Wall-Mart ni News-Coporations ne pourraient être associées à l’univers de la nuit, c’était comme si Danote ouvrait un club de strip-tease ou que Canal + vendait des armes à feu. C’était de la folie, mais c’est justement ce qui intéressait les deux garçons.

Spoiler:

Comment pouvaient-ils avoir une amitié aussi forte? Tout simplement parce qu'ils étaient identiques tout en étant différents. Une réponse de philosophe tirailler entre le verre à moitié vide ou à moitié plein? Pas du tout, ils avaient eu la même enfance, richesse, éducation qui se voulait stricte, mais qui ne l'était pas. Sur ses points là ils avaient été identiques, pour ce qui était de la famille les parents étaient les mêmes. Au final l'un avait perdu sa mère, l'autre son père, l'un avait sa mère en prison, l'autre s'était fait déshériter par son père. Encore une fois les destins étaient assez croisés pour ne pas dire totalement identique. Ils adoraient tout deux faire la fête et surtout apparaisse tout deux comme de bien piètre héritiers. N'oublions pas de parler des filles, de cette absence d'engagement, de cet amour de la fête et de l'alcool, de se penchant pour la drogue j'en passe et des meilleurs. Pour les différences, ils n'ont pas le même comportement, bien qu'en apparence ils se ressemblent beaucoup, de petits détails font qu'ils ne tolèrent pas les mêmes choses et forcement ne sont pas saoulés par les mêmes choses. Et même si maintenant Drew était un patron, il le savait, il lui serait impossible de s'éloigner de son ami. D'une parce qu'il n'en avait, mais alors vraiment pas envie et de deux parce qu'il ne le laisserait jamais faire. Ils étaient des inséparables et ça c'était pour la vie, ni une fille, ni la famille ne pourrait venir mettre un mauvais grain de sel dans la machine. Cette soirée serait la première d'une longue liste qui ne verrait une fin qu'à leur mort, tellement mélodramatique et pourtant si vrai. " Ouai, mais quand la Milf se transforme en vieille granie là tu en prends vraiment un coup à la queue. Puis non tu ne tapera pas dans ma secrétaire qu'elle soit bonne ou non, jeune ou pas. Toutes mes employées sauf elle. Surtout que là je viens d'engager une petite styliste, mon pote, une bombe, je pense que je vais faire le patron et bing la taper sur le bureau..." il parlait de Edea, cette belle plante qui ne l'avait pas laissée indifférent durant leur entretiens et surtout au moment de signer le contrat. C'était une blonde magnifique et qui n'avait pas l'air contre les relations sexuelles patron employée. C'est fou comme Andrew pouvait avoir deux discours, celui quand il était patron et celui quand il était avec ses potes et surtout Aiden. Au boulot il pouvait paraitre parfois froid, souvent strict et même coincé. Un patron pourtant ouvert qui avait demandé à tout le monde de se tutoyer et de le tutoyer lui aussi, un patron qui pesait chacun de ses mots, loin de l'image que devait en avoir Aiden. Il rirait bien s'il le voyait au boulot.

Quand la discussion dévia sur la future femme d'Andrew le frère d'Aiden, le jeune Walton avait l'air très intéressé, déjà savoir que son meilleur pote c'était tapé la copine de son frère le faisait bien rire. Mais se taper à son tour la copine d'Andrew pourrait être encore plus drôle, puis bon il y avait toujours cette petite concurrence entre les deux. Concurrence pour s'attirer les faveurs d'Aiden, concurrence pour savoir qui serait patron en premier. Pour le moment Walton était loin en tête, autant continuer comme ça et l'écraser en touchant sa future femme. " " Bon file moi son numéro, son nom, son adresse, fait pas celui qui ne sait plus. Quelle soit un bon ou un mauvais coup je m'en fou, mettre ma queue là où ton frère mettra certainement sa bouche voir sa langue, ça n'a pas de prix, le reste je peux l'acheter, mais ça! Oh my god, le pied!" Oui Andrew n'avait pas de limite, il parlait tout de même du frère de son pote et surtout de sa future femme. Mais en écoutant son meilleur pote il comprit vite qu'il se sentait un peu mal, dans cette histoire il n'avait rien fait. Il se l'était tapé sans savoir, alors qu'elle était peut-être au courant et maintenant elle allait avoir la bague au doigt, quel enfer. " " S'ils ne sont pas mariés, pourquoi ne pas tout faire pour annuler le mariage?" Andrew ne savait pas encore qu'il y avait là un mariage arrangé, donc c'est tout naturellement qu'il venait de faire cette proposition, casser quelque chose ne devait pas être très difficile. Puis replongeant ses yeux dans ceux de son ami il éclata de rire avant de lancer " " Je ne veux pas avoir l'air d'insister, mais au pire des cas elle me suce, je le dis à ton frère. Première chose il va avoir la haine contre moi donc oubliera que tu te l'es tapé. Il ne voudra plus se marier avec elle donc elle ne portera pas ton nom. Je sais que c'est un sacrifice pour moi, mais je suis prêt à le faire pour toi!" oui Andrew était le spécialiste de la discipline, faire des choses qui lui plaisent et faire penser qu'il rend service. Aiden le connait assez pour le voir venir, mais la proposition et tout de même donnant-donnant, gagnant-gagnant. Aiden sort une potentielle fille qu'il n'aime pas de sa famille et Andrew lui fait rager le frère Williamson. Il y avait un avantage à leur relation, ils pouvaient déconner, se moquer de l'autre, il n'y avait jamais un doute, quand l'un était préoccupé, l'autre se préoccupait pour lui. Andrew était en train de chercher des solutions au problème, quand une proposition totalement indécente et pourtant à laquelle il avait déjà pensé venait de sortir de la bouche de son pote. Avoir un petit truc ensemble, pas forcement une multinational, mais partager un business serait un peu comme un mariage pour deux amoureux. Là ils n'étaient pas gais donc impossible de se pacser, mais un business serait une alliance sur papier, un pacte si tenté est que leur amitié en ai besoin. " " Si je te dis que j'y ai pensé, si je te dis que ça me tente de trop. Après c'est sur, nos pères n'auraient jamais voulu. Mais on mettra un prête-nom comme patron comme ça on sera tranquille et nos noms ne seront pas associés à cette affaire". Oui il était homme d'affaire maintenant, boite de nuit égal drogue et ça donne des problèmes autant commencer par tout faire pour ne pas être dans les problèmes.

Les deux amis le savaient avec certitude, rien ne pourrait jamais les séparer. Ils avaient vécu tellement de choses ensemble depuis leur tendre enfance que désormais rien ne serait assez fort pour dénouer le lien qui les liait. Même s’ils ne se l’avouaient jamais ouvertement, leur présence était plus qu’essentiel à la vie de l’autre, elle était vitale. Il ne passait pas un jour sans qu’ils ne soient en contact, peu importe qu’ils soient en charmante compagnie ou en déplacement professionnel. Leur amitié était toujours passée avant tout, et même lorsqu’Andrew était en couple avec Kennedy, il avait su allier sa relation avec elle et sa vie avec lui. Ils le savaient tous deux, ils ne se laisseraient jamais tomber, alors qu’une fille, aussi douce et parfaite soit-elle ça ne pouvait être qu’un CDD. Aucune femme ne pouvait remplacer la place qu’il prenait dans la vie de l’autre, et c’était parfois même un peu oppressant. Si une femme venait à vouloir entrer dans la vie de l’autre, elle devait s’accrocher pour réussir à se faire une place dans le duo. Kennedy avait pourtant bien réussi, car elle avait tout de suite compris que pour que sa relation dure avec Andrew elle devait se lier d’amitié avec son meilleur ami. Et c’est ainsi qu’il lui arrive parfois encore d’essayer de caser Aiden, avec l’une de ses amies, en sachant pourtant très bien la réputation qu’il se traine.
Les deux hommes qui se considéraient comme des frères avaient pourtant évolué de manières différentes, Walton avait repris la tête de l’entreprise familiale, un dessein auquel Aiden avait toujours aspiré mais qui lui était passé sous le nez. Il se trouvait donc à un poste bien moins glorieux, qu’est celui d’assistant directeur marketing et communication. L’avantage c’est qu’avoir 20 Century fox sur sa carte de visite lui permettait de chopper un maximum de filles qui pensaient trouver en lui un véritable tremplin vers une carrière d’actrice. Qu’elles étaient naïves. La réplique de son ami le fit alors rire, il parlait de sa secrétaire avec le manque de respect le plus total, et cela ne les choquait pas. « Non, merci l’archéologie j’ai déjà donné. Mauvaise expérience » dit-il en faisant semblant de vomir. «   Pourquoi, tu ne veux pas que je me tape ta secrétaire ? Tu aurais peur qu’elle démissionne pour devenir la mienne ? » Il n’y avait jamais eu de rivalité entre les deux garçons et ce n’était certainement pas une secrétaire qui allait en créer une. « J’en connais une qui va avoir une promotion rapidement » [/color] le taquinait-il. Ah l’enfoiré, il en avait de la chance avec son poste de PDG, il pouvait se taper toutes les employés qu’il voulait, à dire vrai, Aiden n’avait pas trop de soucis de ce côté-là, et était justement sur un coup, la secrétaire de son frère, qui lui avait été chaudement recommandé.
Frère en question qui était fiancé d’une manière que j’avais eu un peu de mal à saisir. Il se retrouvait à devoir épouser une femme, alors qu’il n’en avait aucune envie. Comment était-ce possible ? Mais étant bien trop docile pour dire quoi que ce soit à leur paternel, le plus jeune des Williamson aurait bientôt la bague au doigt. Il sorti alors son téléphone pour chercher le numéro de la demoiselle en question. Mais il fut alors pris par un élan de bon sens et fini par lâcher «  Tu ne crois pas que j’ai déjà suffisamment foutu la merde comme ça, à moi tout seul en foutant ma queue dans ma belle-sœur » Rien que l’idée même lui procurait un mélange entre honte et d’amusement, qu’est-ce qu’il avait encore fait. Il finit par lui tendre son téléphone avec les coordonnés de la jeune femme. «  Oh et puis t’es grand, elle est majeure et vaccinée, amuse toi ! » Peut-être que l’infidélité de la demoiselle éviterait à son cadet d’épouser quelqu’un qui n’est pas à la hauteur après tout. Annuler le mariage, qu’il proposait, si ça pouvait être aussi simple. «  Mec tu sais très bien qu’avec les parents qu’on a … c’est pas aussi facile. » Il devait comprendre que ce mariage n’était pas le fruit de l’amour mais était contraint par la volonté de son père, une volonté contre laquelle son frère ne souhait apparemment pas se battre. «  Tu connais Andrew, il acquiesce tête baissée qu’est-ce que tu veux que je te dise, ce n’est pas à moi que ça arrive ça. Ils savaient très bien que je n’aurais jamais accepté. » Ils avaient toujours été très différents tous les deux. Il était l’ange et Aiden le démon. Il était sage, modèle et n’avait jamais fait de vague, leur relation avec les femmes était également bien différentes. Lui, c’était quelqu’un de bien de respectueux tandis que son ainé ne respectait absolument personne. Le jeune milliardaire fini par rire aux éclats à l’annonce de son meilleur ami, qui lui proposait ce qu’il faisait passer pour un service. Il avait le don d’arranger les choses en sa faveur celui-là. «  Tu fais ce que tu veux gros, c’est plus mon problème. Mais laisse-moi en dehors de ça. » Malgré tout, pour lui la famille était sacrée et il ne voulait pas blesser son frère. Il souhaitait donc que la confidence qu’il avait fait à Andrew à propos de Vixie reste entre eux, et n’arrive pas aux oreilles du benjamin. Il voulait se décharger de l’affaire. «   Merci de ton aide gros, je sais pas comment je ferais sans toi ! « Lui dit-il d’un ton légèrement ironique. N’empêche il ne pouvait pas le nier, il avait toujours été là pour lui. Il commandait alors une nouvelle tournée de Whisky. Ils n’en n’étaient plus à leurs premiers verres, et commençaient à ressentir les effets de l’alcool.  C’est ainsi qu’ils entamèrent une discussion qui aurait pu être des plus sérieuse : l’ouverture d’une boite de nuit, ensemble. C’était un sujet délicat vu la réputation que les deux hommes devaient tenir avec leurs noms de familles. «   Une grosse boite qu’on nommerait A.W ça ne serait pas la folie ? » Aiden profitait de cette discussion pour sortir de sa poche deux petits cachets blanc et en tendait un à son ami, sans prendre la peine de dire un mot à propos de cela. Un peu de MD n’avait jamais fait de mal à personne. Il le prit alors rapidement entre deux gorgées de Bourbon. « Ouais, faudra pas s’y prendre des manchots, on ferait ça bien, pour nous éviter les problèmes, mais ça serait le top. » Il finissait alors son verre, s’imaginant déjà dans son nouveau business. Il lança alors à son ami. «  Bon, c’est pas tout mais j’avais pas prévu de passer ma soirée dans un burger. On y va ? » Ouskon va, keskon fait il était temps de prendre une décision de où allait se continuer la soirée. Ce n’était que le début et ils n’étaient pas prêts de s’arrêter. Andrew avait décommandé ses rendez-vous du lendemain et Aiden n’avait pas grand-chose de prévu, ils avaient toute la nuit. «   Tu vois c’est ça que je kiff le plus dans le célibat, tu peux faire ce que tu veux y a personne qui va te faire chier parce que tu rentres tard, on a la nuit devant nous. » Lâcha-t-il sur un ton un tantinet méprisant.

Parfois il arrivait à Drew d'essayer d'imaginer sa vie sans son meilleur ami, ce frère qu'il n'avait jamais voulu et qu'il avait pu choisir contrairement aux liens du sang qu'on pouvait nous imposer. Imaginer sa vie sans Aiden était difficile, c'est dire la place presque trop imposante qu'il avait pris, quand vous n'arrivez pas à vous dire "Tiens ce mec là s'il était pas là et bien j'aurai fait ça", non quand il pensait à l'absence d'Aiden il ne voyait que des choses qu'il n'aurait pas pu faire. Alors une vie sans Aiden lui aurait permis certainement de prendre moins de cuites, mais surtout d'avoir plus de souvenir. Par contre quand il pense au peu de souvenirs qui lui restent des soirées avec Aiden et bien tout et mémorable. Les jours de prisons au Mexique, les soirées dans d'autres pays, prenant un jet uniquement pour boire un alcool dans un pays autre que le leur. Les filles, les nombreuses filles qu'ils se sont tapés à deux en ne les traitant pas du tout comme on traite une demoiselle respectable. Il aime ce mec comme il n'a jamais aimé un autre mec, son père la déçu, sa mère la déçue, il a perdu Kennedy, le seul qui ne l'a jamais déçu c'est Aiden. Quand bien même il se met à faire quelque chose qui ne plait pas à Drew et bien il lui trouve une excuse ou se met à aimer ce qu'il fait, autant dire qu'avec un minimum d'effort consentit leur amitié n'aura jamais de limite, même pas de freinage d'urgence. Alors oui il lui arrive même de poser des yeux fraternel sur cet homme, oui parfois quand ils sont ivres tous les deux couchés l'un sur l'autre ils peuvent passer pour des ivrognes homosexuels, mais c'est ça l'amitié. Compter sur l'autre comme un oreiller quand vous êtes fatigué, pouvoir faire la bise à un homme sans se dire que votre virilité en prend un coup. Alors oui, pour le moment les nanas n'avaient pas fait chavirer les coeurs de ses deux célibataires, mais quand bien même cela arriverait, sortir en couple, se mettre des cuites avec des femmes que vous aimez, cela ne doit pas non plus être dégueulasse.

Finit le moment tendresse, toute manière chaque jour est un jour nouveau sauf au niveau de cette amitié récurrente, les gens passent, les gens donnent leur avis, mais le seul qui compte c'est celui d'Aiden, voilà surement pourquoi il ne veut pas avoir une secrétaire qui arrive ivre ou en boitant d'une soirée avec son pote. " Forcement tu as mis la tête, fallait y mettre autre chose. Il parait que dans les vieux pots on fait de très bonnes confitures. Tu connais mon amour pour le Nutella, alors les confitures je m'en fou totalement. Une jeune bien ferme, bien motivée qui te chevauche il n'y a pas de prix. Et je peux dire que cella là quand je vais l'attraper elle va savoir que les Walton ont un porte monnaie aussi fourni que ce qui se cache dans leur pantalon!" Oui Edea devait avoir les oreilles qui sifflent, mais il était sur qu'elle parlerait de lui à ses copines aussi, elle le dévorait des yeux et avait même été un peu mal à l'aise pendant l'entretien. Bizarre comme sentiment pour un mec qui avait un sexe à la place du cerveau, bizarre pour un mec qui à l'habitude de prendre les devants. Mais qu'importe il se vengerait et s'occuperait bien de cette belle blonde, en parlant de belle blonde, là la discussion tournait autour d'une nana qu'il n'avait jamais vu. Mais même s'il ne portait pas Andrew dans son cœur, il savait très bien qu'il avait de bon gouts. " "Ne t'inquiètes pas je vais la jouer fine, je vais juste faire localiser son portable par un employé qui s'y connait, je vais aller sur place et faire comme si la rencontre était fortuite. Tu n'auras donc rien à voir dans tout ça, encore une fois tu auras les couilles propres mon pote." La phrase sortant de la bouche d'Aiden lui fit directement comprendre que ce mariage n'était pas un mariage d'amour. Enfin si elle pouvait apporter quelque chose à la famille cela ne choquait pas tant que ça le jeune brun. Andrew avait toujours dis à son père qu'il ne refuserait pas un mariage arrangé avec une princesse, jugeant qu'une nana sans titre de noblesse ne pourrait pas lui apporter de plus. " "Je suis mal placé pour dire l'argent ne fait pas le bonheur. Mais bon même en refusant il aurait simplement perdu la tête de l'entreprise je suppose. Je suis mal placé pour le juger, je suis fils unique, avec toutes les conneries que je pouvais faire il n'aurait jamais pu me faire chanter. Mais tu le sais, moi les mariages arrangés ça ne me choque pas tant que ça, après faut aussi avoir son mot à dire. Mon père était au courant, une princesse de Suède, ou de Monaco rien d'autre!" il était tellement loin d'imaginer que son père l'avait marié en douce avec la sœur de son meilleur ami, cette annonce ferait des dégâts monstrueux.

L'alcool aidant Andrew avait des gestes bien moins précis, mais quand la discussion tourna sur un futur investissement il fut tout de même surpris. Les deux jeunes mauvais, ceux que personne n'aurait vu patron un jour étaient en train de parler de monter quelque chose. Que ce soit une boite de nuit, un sexshop ou un magasin on ne peut plus recommandable, c'était des affaires et ils avaient murit dans ce sens. " " Et bien j'ai envie de te dire ce qui peut être drôle c'est soit trouver un nom de boite avec toutes les lettres de nos noms, un peu à la Voldemort et Tom je sais plus quoi. Soit trouver deux mots qui claquent bien et qui commencent par nos lettres de prénoms." prenant la pilule de son ami sans même faire attention s'ils étaient observé ou pas il l'avala en vidant son verre de bourbon, se lâchant sur sa chaise il lança " " On s'en bats les steaks tu as raison, direction une boite de nuit avec pleins de nanas et encore plus d'alcool. Laisse un gros billet à la serveuse elle est pas dégeux!" dit-il à son ami en saluant la petite qui devait avoir à peine 21 ans, l'âge légal quoi! Se levant avant de passer une nouvelle fois à coté de la jeune femme pour lui faire un petit clin d'oeil c'est deux hommes sous qui sortent de ce burger, autant dire qu'il doit être rare pour la serveuse de voir des mecs aussi riches de mettre une tête avec de l'alcool aussi distillé et dégueulasse. Posant son bras sur l'épaule de son ami histoire de ne pas tomber il explosa de rire sans savoir trop pourquoi. " " Enfin après quand tu es en couple, tu la laisse gueuler et tu fais ta vie c'est la même chose non? La seule différence je pense c'est qu'elle te laissera pas ramener autant de gonzesses qu'on a l'habitude de le faire!"

Les amis d’enfance... Si vous vous en débarrassez pas à l’adolescence, c’est un truc que vous trainez toute votre vie. -  Andrew & Aiden

Aiden et Andrew n’avaient jamais vécu longtemps l’un sans l’autre. Ils avaient toujours été inséparables depuis la plus tendre enfance. Déjà à l’époque ils partageaient tout et se retrouvaient sans cesse fourrés ensemble. Ils avaient tout fait l’un avec l’autre et les amitiés qui durent aussi longtemps sont rares désormais, ils avaient conscience de la chance qu’ils avaient de pouvoir partager leur vie avec quelqu’un d’aussi proche. Aucun détail de l’autre ne leur échappait, ils se connaissaient par cœur, ils connaissaient les goûts de l’autre, mais aussi chacun de ses défauts, de ses lubies, de ses passions. Passions qu’ils partageaient, également : les femmes avant tout ; elles étaient devenu le centre de leur discussion depuis le jour où ils avaient appris à marcher. Et cela n’était pas prêt de changer. C’était avec lui et lui seul qu’Aiden se sentait en parfaite harmonie, le duo parfait, il y avait rarement un  mot plus haut que l’autre dans leurs échanges et savaient se calmer mutuellement. Ils appréciaient les mêmes choses mais avaient eu de la chance, ils n’aimaient pas les mêmes femmes. C’était bien plus que de la chance, puisque cela leur évitait de nombreux problèmes. Il leur arrivait néanmoins de s’échanger parfois des numéros, mais ils faisaient preuve d’un profond respect l’un envers l’autre quand il s’agissait de quelque chose d’un minimum sérieux. Même si le sérieux n’avait que très rarement sa place chez la paire.
Entre eux, il n’y avait pas de demi-mesure et ils savaient y aller franc-jeu  «  mais t’es fou, y mettre autre chose, tu veux que j’attrape la mort toi ? » Et le voilà parti dans son délire à propos de sa nouvelle employée  «  ouais je l’imagine bien te chevauchant ta petite nouvelle, en parlant de ça, ça me fait penser que je n’ai pas encore baptisé  mon nouveau bureau, il va falloir y remédier » dit-il, songeur. Il était arrivé à 20th Century FOX depuis peu et n’avait pas encore eu l’occasion de prendre son pied avec l’une de ses collègues, quelle tristesse.  «  Je sais de quoi tu parles, on a été fait dans le même moule ! » ajouta-t-il le sourire aux lèvres, avec un regard en direction de son pantalon.  «   Fais lui comprendre qui est le patron ! » Il avait la chance de pouvoir avoir cet avantage lui, le bénéfice du statut de PDG, pour Aiden cela ne saurait tarder. Il n’avait aucun doute la dessus, l’employée en question prendrait son tarif dans les jours qui suivraient. Il connaissait son ami, et savait que lorsqu’il parlait ainsi d’une femme, il n’y avait que peu de choses qui le retenaient. Ce qui lui fit un peu plus peur, par ailleurs c’était l’idée qu’il avait en tête de rencontrer Vixie.  «  Fais annuler ce mariage, c’est tout ce que je te demande, mais ne salies pas mon nom » c’était un peu l’hôpital qui se foutait de la charité vu ce qu’il avait pu faire auparavant, mais pour le coup, ce qu’il souhaitait avant tout c’était ne pas blesser son frère.  «  La Suède mec, la Suède c’est l’avenir » répondit-il rêveur. Une jolie blonde d’Europe de l’est, le pied.  «  Une qui a une sœur, ou une cousine célibataire tant qu’à faire. » Quitte à tout partager autant faire les choses correctement.

C’est lorsque les deux jeunes hommes étaient sous l’emprise de substances que leur venaient les meilleures idées, à la manière donc l’on pouvait composer les meilleures chansons avec l’ivresse, eux proposaient leurs plans les plus farfelus une fois éméchés. Ils en avaient toujours secrètement rêvé d’avoir quelque chose à eux deux, le partage ultime. Une affaire qui serait bien différente de celles montées par leurs prédécesseurs et qui leur permettraient de s’amuser comme jamais.  «  On aurait plus jamais à se demander où sortir, on irait chez nous » ils étaient déjà considérés comme les rois de la nuit dans beaucoup de clubs branchés de la ville ; ils connaissaient du beau monde et avaient des habitudes de consommations bien particulières. Rien ne leur résistait et les patrons l’avaient bien compris  «  les rois du pétrole ! » il s’y voyait déjà.  Mais pour ça il leur fallait un nom, un truc qui sort de l’ordinaire, quelque chose de bien et là ils avaient déjà trop bu pour y réfléchir comme il faut.  

«  Tu veux pas aussi que je lui laisse ton numéro tant qu’on y est ? » ajouta-t-il les yeux pleins de malice en parlant de la serveuse qu’Andrew reluquait ouvertement. Il s’empressa alors de rédiger alors les cordonnées de son ami sur la note, tout en riant. Il n’avait pas grandi et reproduisait les mêmes idioties que dans sa jeunesse. Mais il était déjà bien pris par l’alcool et ne réfléchissait plus tout à fait à ce qu’il faisait. C’est alors, bras dessus bras dessous qu’ils sortirent du restaurant en direction de leur prochaine étape : la boite de nuit. Ils étaient sortis sans leurs chauffeurs et prirent alors un taxi. Il était hilare, l’un comme l’autre, déjà sous l’extasy ne devrait pas tarder à faire lui aussi son effet sur le charmant duo.
«  Quoi que, y a peut-être moyen qu’elle devienne copine avec les filles que je ramène et que ça leur donne des idées » Et puis quoi encore, dans quel film de boule avait-il vu que la petite amie du héros pouvait se lier d’amitié avec les femmes d’un soir qu’il pouvait ramener. Ça n’existait pas. Avoir une copine, pour lui, ça serait la plaie. Il n’y voyait aucun avantage et quand il voyait les réactions qu’avait son meilleur ami lorsqu’on évoquait le nom de Kennedy ; il préférait rester loin de ça. Etre une chique molle, très peu pour lui. Ce soir il avait des ambitions pour son ami et lui, il comptait bien s'amuser et profiter de filles aussi naives puissent-elles être. Il n'avait pas souvent l'occasion de faire la fête avec son meilleur ami, depuis leurs nouvelles responsabilités et ce soir, il comptait mettre le paquet. On n'a qu'une seule vie après tout.

Dédicace même pas méritée: