the great escape
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We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn

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Jazz Redington
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Jazz Redington
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MessageSujet: We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn EmptySam 28 Mar - 21:36


ONE SOUL IN TWO BODIES
“There is always a butterfly that exists in all of us, from the day we are born there exists this magical transformation in all that we do breathe and even fear... where it molds us to the magnificent and unique beings that we become till the day we are reborn.” Angie Karan Krezos for Calista & Teddy

    Superdome, New Orleans. Chaque fois que la jeune femme se trouve devant cet immense monument, elle ne peut s'empêcher d'être prise de frissons et d'être au bout de sa vie. La première fois qu'elle s'y est rendue, c'était pour un concert, celui de U2 et GreenDay, et une chose est certaine, elle se souviendra à jamais de ce live de the saints are coming. Mythique, à jamais dans sa mémoire. Et la deuxième fois où elle s'y est rendue, c'était pour un match des Saints et c'est à ce moment là que la jeune femme a réalisé que travailler auprès d'une équipe de football était son désir le plus profond, le travail de ses rêves. En débarquant à la nouvelle orléans, en prenant le recul dont elle avait besoin, elle n'imaginait pas un seul instant obtenir un travail de cet acabit. Être l'assistante du président des Saints? Ah voilà le travail de ses rêves. Au cœur du jeu, au cœur des matchs, des joueurs, la jeune femme peut marquer de son emprunte l'histoire des saints en faisant une différence. Mais qu'ils sont rares ces moments où Calista rigole d'un rire si franc et honnête. La joie est très peu souvent dans sa vie, du moins ces derniers temps. La jeune femme a passé tellement de temps à tirer la gueule, que les gens sont même surpris de la voir sourire lorsque cela arrive. Sauf une. Sauf Teddy. C'est bien la seule capable de la voir sourire en toutes circonstances, de la faire rire quand même personne n'a réussi auparavant. Autant dire qu'aujourd'hui, ses collègues de travail sont suffisamment surpris de la voir rire aux éclats toutes les trente secondes. Ce ne sont pas les enfants qui la font rire mais bien Teddy avec ses innombrables conneries. Aujourd'hui, Calista a du se rendre à un événement organisé par son travail, ou plutôt, organisé par ses soins. Assistante du président des Saints de la Nouvelle Orléans, ce dernier l'a chargé de toute préparer pour la venue d'enfants malades au Superdome, pour rendre visite aux joueurs de footballs de l'équipe et pour faire tout un tas d'activités ensemble. Et en tant que perfectionniste, tout a été préparé dans les moindres détails, de la simple décoration aux gâteaux sans gluten. Calista voulait que ce moment soit parfait parce que les enfants malades, elle connait ça. Elle a bien vu comment les choses s'étaient passées pour Kayla lorsqu'elle était tombée malade à ses seize ans, et qu'elle passait ses journées à l'hôpital. Calista lui rendait visite de nombreuses fois et voyait bien comment tout ça pouvait être ennuyant. Alors si à son tour, elle pouvait aider les gens malades, leur offrir un sourire dans la journée, c'est certain que Calista allait le faire. « Teddy arrêtes tes conneries on est entrain de tout gâcher ici » qu'elle rigole sans pouvoir s'arrêter en regardant sa meilleure amie faire la pitre face aux enfants. Pourtant, Calista fait la même chose qu'elle, et s'amuse à la barbouiller de peinture. « J'ai toujours pensé que tu devrais te faire des mèches bleues et roses, ça t'irait à la perfection. » S'en suit une attaque de peinture sur ses cheveux blonds et la voilà transformé, telle une punk et ses cheveux colorés. Elle rigole à gorge déployée et dieu que ça fait du bien. Son rire surprend tout le monde autour et ses amis footballeurs la regardent, étonnés de voir qu'elle est capable d'éprouver un sentiment aussi surprenant que le bonheur. Bien sur, ils ont l'habitude de la voir sourire ou rire quand elle a un coup dans le nez, ce qui arrive plutôt fréquemment quand elle sort avec eux. Mais là, sobre, au naturel, les choses sont différentes et c'est pourquoi ils sont si surpris. Qu'importe, la jeune femme ne remarque même pas leur regard surpris, elle se concentre simplement sur les enfants et sa meilleure amie. « Ok, les enfants qui veut continuer à faire de la peinture ou qui préfère faire des sculptures de pate à modelés représentants tous les jours? » Les enfants crient tous ensemble et les deux jeunes femmes ne sont pas bien sur d'avoir entendu clairement ce qu'ils voulaient. Qu'importe, elles se partageront les tâches. Ils commencent donc à faire leurs activités, riants et souriants, et les deux jeunes femmes s'amusent comme des folles. Les choses commençant à être un peu trop calme aux yeux de Calista, la blondinette commence à balancer des morceaux de pâtes à modelés sur les enfants et Teddy. « Touchééééé ! Bataille de pâte à modeléééééés ! » qu'elle s'amuse. Dieu que ça faisait des mois qu'elle n'avait pas rigoler comme ça. Même avec Teddy, ses rires étaient sincères mais jamais ça ne la faisait rire autant. Dans quelques années, quand tout se sera calmé pour Calista, qu'elle aura retrouvé un semblant de quiétude intérieure, et quand elle regardera derrière elle, elle pourra dire clairement et ouvertement que si elle a réussi à survivre à tout ça, ce sera bien sur grâce à sa cousine Edea, mais surtout à Teddy, qui contre vents et marées à tenu à la faire rire et la rendre un tant soit peu heureuse. Elle a hâte d'y être, d'être à ce moment où elle sera capable de regarder derrière elle avec le sourire et non pas la boule au ventre. Et surtout, elle a hâte de pouvoir en parler avec Teddy, d'être capable de la remercier correctement, de lui exprimer toute sa gratitude.
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MessageSujet: Re: We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn EmptyJeu 9 Avr - 10:48



    « Sérieusement Cali ? Tu vas vraiment me forcer à venir à cet événement pour ton équipe de losers ? » Il n’y avait pas d’équipe que je détestait autant que les Saints. Enfin si, les Giants, mais ces bons à rien étaient hors catégorie. De toute façon, il n’y avait qu’une seule équipe de football qui recevait mes faveurs, et c’était les Jets. J’avais baigné dedans depuis toute petite, même lorsque nous habitions à Philly. C’était l’équipe de mon père et il nous avait éduqué au football à travers des matchs de la seule équipe New Yorkaise légitime. Calista m’en demandait beaucoup sur ce coup là, venir partager un moment avec ces pleureuses des Saints… Ca avait beau être pour la bonne cause, pour faire plaisir à des enfants malades, c’était beaucoup me demander. C’était d’ailleurs probablement la seule chose que je détestais chez Calista, son poste chez les Saints. Comment pouvait-on aimer le football et travailler pour cette franchise, c’était complètement contradictoire… En ce qui concernait les autres sports, je supportais les franchises de la Nouvelle Orleans, mais pour ce qui était du football, c’était impossible. J’étais d’ailleurs devenu des Pelicans, ils étaient prometteur en NBA et le mono-sourcil d’Anthony Davis me faisait marrer. J’avais finalement décidé de ravaler ma fierté et d’accepter la proposition de ma meilleure amie. Cet événement avait l’air de vraiment lui tenir à coeur et c’était mon rôle de la soutenir dans tout ça. De toute façon, rien ne m’obligeait à traîner avec les joueurs de l’équipe, j’aurai juste à être avec Calista et à divertir les gosses. Ca, j’avais un peu d’expérience dans ce domaine. J’étais celle qui avait élevé mon frère et ma soeur lorsque maman s’en était allée, j’étais celle qui se forçait à les faire sourire même si la vie avait été cruelle avec nous. Essayer de faire rire malgré les circonstances, c’était exactement ce que j’allais devoir faire lors de cet événement avec les enfants malades. C’était organisé au Superdome pour sortir un peu les enfants de l’hôpital. Mais je trouvais ça un peu dommage, les enfants les plus malades, ceux qui ne pouvaient pas sortir de l’hôpital ne pourraient donc pas venir. C’en était sûrement trop de demander à ces mauviettes de Saints de se déplacer à l’hôpital.
    Le jour J était arrivé et tout avait été parfaitement organisé, jusqu’au moindre petit détail. Je reconnaissais bien là la patte de Calista, perfectionniste jusqu’au bout des ongles. Au bout de quelques minutes avec les enfants, j’avais pris mes aises, racontant blague sur blague, enchaînant les grimaces, me moquant de Cali… Le but était de les distraire du mieux que je pouvais aujourd’hui. Après tout, peut-être qu’ils n’aimaient pas tous le football et qu’ils n’étaient pas spécialement intéressés de rencontrer les joueurs. Ou peut-être avaient-ils simplement bon goût et n’aimaient pas cette équipe de bras cassés. Les ateliers étaient donc là pour les occuper, pour leur changer de leur quotidien à l’hôpital. Calista se prenait elle aussi au jeu et en était même venue à me mettre de la peinture plein les cheveux en guise de représailles. « Traître ! De toute façon, même comme ça j’suis plus canon que toi blondasse ! » répliquais-je en rigolant avant de l’asperger à mon tour de peinture pendant que les enfants rient aux éclats. Un numéro de clowns improvisé, un ! Je commençais ensuite à jouer avec les enfants, les menaçant de les toucher avec mes doigts peinturlurés et de leur en mettre partout sur le visage. Mais Calista proposa une nouvelle activité, la pâte à modeler, avec comme objectif de représenter les joueurs. Pas compliqué, il suffisait de sculpter des plots après tout. Mais je gardais mes pensées pour moi, ne voulant pas critiquer les joueurs devant toutes ces personnes du club, cela serait sûrement vu d’un mauvais oeil. Rapidement, la situation dégénère avec Cali qui se met à lancer de la pâte à modeler à tout-va. Elle me manque de peu, j’en profite pour lui lancer une petite pique. « Tu lances aussi bien que ton quaterback dis-moi ! Allez les enfants, montrez-moi comme vous êtes fort et allez plaquer la blonde ! » m’écriais-je en rigolant au moins aussi fort que ma meilleure amie. Les joueurs de l’équipe avaient l’air de nous dévisager au loin. Qu’est ce qu’ils voulaient ces blaireaux, ils étaient trop coincés pour rigoler avec des enfants ? Ils avaient pas soulever leur quota de fonte aujourd’hui ? Je m’approche de Calista et vient lui chuchoter à l’oreille. « Il y a un des joueurs qui n’arrêtent pas de te matter depuis tout à l’heure, je crois que tu lui plais bien. » Je fais semblant de lui montrer un joueur du regard et profite de son inattention pour lui étaler de la pâte à modeler plein la tête. « Ne jamais tourner le dos à son ennemi ! » Nous étions toutes les deux dans un état pitoyable, mais cet après-midi était finalement vraiment sympathique. Nous rigolions, pleines d’insouciance, entourées de gamins super attachants, et les gros nazes de l’équipe des Saints nous laissaient tranquilles, le bilan était plutôt bon après tout.
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Jazz Redington
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MessageSujet: Re: We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn EmptyMer 15 Avr - 22:15


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“There is always a butterfly that exists in all of us, from the day we are born there exists this magical transformation in all that we do breathe and even fear... where it molds us to the magnificent and unique beings that we become till the day we are reborn.” Angie Karan Krezos for Calista & Teddy

    Cali savait bien que sa meilleure amie allait râler à l'idée de venir dans un tel événement. Bien sur qu'elle était partante pour aller soutenir des enfants malades, bien sur qu'elle avait envie de les amuser avec Calista. Mais rien de surprenant à ce que Teddy fasse une tête de six pieds de long à l'idée d'être aux côtés des Saints. Elle détestait cette équipe, l'avait toujours dit à Cali, et surtout, n'avait jamais compris pourquoi sa meilleure amie avait décidé de travailler là bas, quand bien même son poste pouvait être si bien placé. Heureusement que leur amitié ne se limitait pas simplement à cette discorde sportive, sinon, il y a belle lurette que les deux se seraient menés une guerre sans merci, digne des guerres mondiales. C'est pourquoi Cali savait que Teddy l'accompagnerait malgré tout à cet événement, mettant de côté ses aprioris. La Barton rigolait dès lors qu'elle interceptait le regard de Teddy sur les joueurs des Saints, qu'elle jugeait être des brêles monstrueuses. Dieu que la tête qu'elle pouvait tirer la faisait rire. Si les yeux étaient des mitraillettes, les joueurs seraient mort depuis quelques heures déjà. Se concentrant vers les enfants, Cali s'amuse à faire des conneries, balançant de la peinture dans les cheveux de la blondinette, tout en amusant la galerie. « Ne dis pas de bétises Teddy, tout le monde sait que les blondes sont les plus jolies. » qu'elle rigole en donnant un petit coup de coude à une petite fille blonde assise à côté d'elle, ce qui lui provoque un très gros fou rire. « Tu vois? Kim est même d'accord avec moi !» qu'elle rajoute, en haussant les épaules d'une fausse fierté. Autrefois, la jeune femme aurait agi différemment, aurait assuré que les blondes sont plus jolies et l'aurait soutenu par A + B. Parce que pour elle, le physique, l'allure que l'on dégage, tout était tellement important, tellement essentiel. Mais tout ça appartient au passé, à un passe que Cali ne veut plus avoir en mémoire, et dont elle cherche à se défaire avec plus ou moins de difficultés. Evidemment, la blonde se retrouve elle aussi avec des mèches de cheveux peinturlurées de diverses couleurs, ce qui a le don de la faire rire à son tour. Changeant d'activité, elle propose de faire des statues en pate à modelés, ce que les enfants s'empressent de faire. « Evite de frapper sur les statues de pâte à modelé après hein ! » qu'elle lui glisse doucement à l'oreille avant d'exploser de rire, faisant ainsi tourner quelques personnes autour d'elle. Finalement, les deux amies commencent à faire avec sérieux les fameuses statues, se concentrant l'une et l'autre. Trouvant que quelques minutes de calme est amplement suffisant, Cali cherche à viser son amie avec une attaque de pâte à modelée, ratant de peu son amie qui s'empresse de tacler les saints de nola, à travers Cali. « Que tu es mauvaaaaise ! Comme si les Jets arrivaient à faire de bonnes passes et à les mettre au bout ! » qu'elle lui répond, la taquinant sur son équipe préférée. Les Jets? Cali n'a absolument rien contre eux puisqu'elle évite de rentrer dans une compétition footbalistique qu'elle ne comprend absolument pas et qui ne l'attire pas. Elle supporte son équipe, travaille à fond pour elle, sans se préoccuper des diverses compétitions qu'ils peuvent exister. Les enfants commencent à regarder Calista, lui tournant autour, et elle se plaque les mains sur les hanches, à la façon des membres des All blacks faisant le Haka. « Qui osera me toucher bande de petits monstres? » qu'elle rigole en faisant des gros yeux pour effrayer gentiment les enfants. Teddy s'approche d'elle et lui annonce qu'un des joueurs la matte. Sachant que l'un d'eux et elle ont une relation assez particulière, La Barton se retourne immédiatement vers la personne en question et … tombe face à rien du tout, le néant. Jusqu'à ce qu'elle reçoive une attaque de pâte à modelée sur la tête, et qu'elle comprenne l'attaque furtive dissimulée de son amie. Ses cheveux sont tous pâteux, tous collants et Cali sait qu'elle va devoir prendre une bonne douche une fois tout ça terminé. « Oh c'était bas ça, très bas ! La vengeance sera terriiiiible ! » qu'elle énonce avec une voix qu'elle tente effrayante. Sans crier garde, Cali attrape deux bouts de pâte à modelée qu'elle trouve le moyen de fourrer dans le nez de son amie, lui donnant une allure tellement horrible qu'elle en pleurerait presque de rire. Elle dégaine le téléphone pour prendre la scène en photo. « Alors là ma vieille, j'espère que tu ne comptes pas draguer qui que ce soit, parce qu'avec une photo comme celle là, ton degré de sexitude est tombée à - quinze. » qu'elle dit, rigolant si fort que beaucoup de gens se retournent vers elles. Les enfants rigolent à leur tour et finalement, font pareils, se fourrant quelques bouts de pâtes dans le nez, d'autres les oreilles et faisant des grimaces en tous genres. Continuant avec son téléphone, la jeune femme se met à tous les prendre en photos, de sorte d'avoir des souvenirs mémorables de cette journée. « Ca vous dirait d'avoir un mur à votre honneur ici dans le stade? Un mur où touts les photos d'aujourd'hui seraient affichées? Et surtout les photos cracra comme celles là, c'est les plus marrantes ! » qu'elle leur propose, sachant qu'ils adhéreront à l'idée, aimant la possibilité d'avoir un mur à leur effigie aux côtés des grandes stars. « Faudra qu'on demande l'autorisation à vos parents, mais quand ils vont voir vos têtes de petits monstres, j'imagine qu'ils donneront leur accord ! Tu m'aides à les prendre en photo? Et t'inquiètes donc paaaas ! toi aussi tu auras droit à ton portrait sur le mur de la honte ! » qu'elle rigole en s'adressant à sa meilleure amie, avant de passer un bras autour de son épaule. Sans Teddy, qu'est-ce qu'elle deviendrait sincèrement? Elle ne sait pas du tout.
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MessageSujet: Re: We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn EmptyLun 20 Avr - 10:09




    Pour une journée en compagnie des joueurs des Saints, c’était pas si mal jusqu’à présent, je m’amusais bien avec Calista et les enfants. Il faut dire que je prenais le soin d’éviter copieusement le moindre contact avec les joueurs de l’équipe. Je me savais capable d’être très désagréable avec eux - même si je ne les connaissais pas personnellement - et ce ne serait pas vraiment du meilleur effet devant les enfants. Et puis, j’devais bien ça à Cali aussi, je n’allais pas lui gâcher son événement, sa journée, pour de simples goûts en matière de football. Elle travaillait pour une équipe de nuls, c’était son droit après tout, il fallait bien du boulot pour tout le monde. « Les blondes les plus jolies ? Tu dois être l’exception qui confirme la règle dans ce cas là » lançais-je en rigolant. J’aimais bien la taquiner, c’était ça aussi l’amitié, la vraie. Se charrier à longueur de journée tout en sachant que l’autre ne pense pas un mot de ce qu’il dit, tout en maintenant une entente parfaite. De l’humour et de l’autodérision, deux éléments qui à mes yeux étaient indispensables pour bâtir une belle amitié. Les gens qui se prenaient trop au sérieux, ils me saoulaient très rapidement. Toujours à vouloir soigner leur image, ce n’était pas vraiment le genre de personnes avec qui je pouvais passer de bons moments, avec qui je pouvais rigoler franchement. Cali, elle, elle m’apportait ça. Même si elle n’était pas spécialement dans la meilleure des passes en ce moment, elle arrivait à garder la tête haute, à sourire, à rire, c’était pour ça que je l’appréciais autant. Car je savais pertinemment qu’en toutes circonstances, elle était capable de se laisser aller, de passer des bons moments, même si la vie n’était pas tendre avec elle. Fini l’atelier peinture et mes splendides mèches roses et bleues qui allaient forcément fureur auprès de la gente masculine, nous étions désormais passées à un atelier de pâte à modeler avec les enfants. Cali me glisse une blague à l’oreille à laquelle je ne peux m’empêcher de rire. Heureusement que les gens autour n’ont pas entendu, je préfère passer pour une folle à rigoler toute seule, plutôt que tout le monde sache que je ne peux pas voir les joueurs qui sont à quelques mètres seulement. « Qui sait, peut-être que les statues seront meilleures que les joueurs » lui glissais-je à mon tour. Je ne pouvais pas m’empêcher de les critiquer, c’était plus fort que moi. Mon aversion pour les Saints était énorme, et ça ne datait pas d’aujourd’hui. Alors ce n’était pas parce que Calista bossait pour cette franchise que ça allait changer, loin de là. Au contraire, cela me poussait encore davantage à leur envoyer des piques. « Pas mauvaise, réaliste. Mes petits Jets vont très bien je te rassure. D’ailleurs je crois que tes Saints se souviennent encore de la défaite qu’ils ont subi au dernier match non ? » Il ne fallait pas me lancer sur ce sujet là, j’étais tellement à fond derrière mon équipe que j’étais capable d’en parler pendant des heures. Comme quelques minutes auparavant, l’atelier dégénérait. Après la bataille de peinture, nous avions le droit à une bataille de pâte à modeler. Les enfants s’amusaient comme des petits fous et riaient aux éclats. C’était vraiment sympathique à voir, tous ces enfants malades qui prenaient autant de bon temps, qui oubliaient leur quotidien respectif, cela faisait chaud au coeur. Finalement, j’étais vraiment contente que Cali m’ait proposé de venir pour participer à cette journée, c’était une expérience formidable et je n’oublierai certainement pas de la remercier une fois la journée terminée. Finalement, peut-être pas après ce qu’elle venait de faire. En l’espace de quelques secondes, je m’étais retrouvée avec deux morceaux de pâte à modeler dans les narines et avant que je n’ai eu le temps de les retirer, cette peste blonde avait déjà dégainé son téléphone pour prendre une photo. « Tu parles, même avec deux morceaux de pâte à modeler dans le pif, je suis bonnasse. » déclarais-je en faisant des duckfaces avant d’éclater de rire. Les enfants se mettaient à leur tour des morceaux de pâte à modeler dans le nez. Merci les gosses, je me sens un peu moins seul désormais, c’est cool de votre part, me disais-je à moi même. Prendre des photos drôles des enfants pendant les activités et les afficher sur un mur du stage, il n’y avait pas à dire, Calista assurait vraiment dans son rôle. Elle prenait tout cela très à coeur et ça se voyait, tout était parfait, aussi bien ce qui était programmé que ce qui était spontané. « Que tu prennes une photo de moi avec ces trucs dans le nez et que tu la montres, à la limite, passons. Mais qu’une photo de moi soit affichée dans l’enceinte de cette équipe de losers ? Jamais de la vie ! » lui répondais-je, toujours en riant. J’avais beau rigoler, je n’avais vraiment pas envie que ma tête soit vue dans le stade des Saints. Je réfutais tout lien avec eux, même si la journée que Calista organisait était cool jusqu’à présent. J’en profitais que nous soyons toutes les deux un peu à l’écart, bras dessus, bras dessous. Pour la questionner un peu plus sérieusement, sans que les enfants n’entendent. « C’est lequel le joueur dont tu m’avais parlé l’autre jour au fait, pas de secret entre nous. Et… ils vont finir par faire des activités avec nous les joueurs, où ils vont se contenter de signer des autographes et d’échanger deux mots avec les enfants ? » Au fond, j’étais un petit peu inquiète. Pas à l’idée de les côtoyer, non, ça je m’en foutais, je n’étais pas asociale à ce point-là, non, j’étais plutôt inquiète de ce que je pourrai dire si jamais nous devions faire des activités ensemble. Je devrais alors contrôler ce que je dirai sous peine de faire des remarques plutôt déplacées contre les Saints.
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MessageSujet: Re: We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn EmptyDim 26 Avr - 20:02


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Des amies, Calista n'en a pas beaucoup. Bien sur, avant la Nouvelle Orléans, à Mobile, Cali avait des tas d'amies. Mais elle s'était bien vite rendue compte que beaucoup d'entre elles n'étaient que des parasites accrochés à elle par appât du gain. La seule amie en qui elle avait une confiance aveugle, c'était la petite Lalou, qu'elle ne voyait que peu et qui pourtant était d'une sincérité et d'une compréhension à toute épreuve. Et puis à l'époque, ses véritables amies, c'était sa famille. Ses sœurs, son frère, ses cousines, ni plus ni moins. Il formait un groupe suffisamment solide pour paraître intouchable. Alors à la Nouvelle Orléans, il a été compliqué pour Cali de repartir de zero et de réapprendre à se faire des amies, bien que la jeune femme ne soit pas du genre à faire amie-amie avec les gens. Elle avait le premier soir rencontré Franky, la nana timbrée, qui l'avait sauvé d'une mauvaise situation le lendemain. Erin était sa chouchoute, la jeune femme qu'elle veut absolument protéger de tout, même des choses les plus anodines. Et bien sur, il y a Teddy, sa meilleure amie, sa moitié, presque l'autre partie d'elle-même. Finalement, Teddy était presque un bout de son âme qu'elle avait cherché pendant longtemps pour réussir à tenir le coup et à survivre à tout ça. Sans Teddy, elle aurait depuis bien longtemps sombré dans les abysses des enfers. Les deux jeunes femmes rigolent de tout et de rien durant cette journée spéciale, quitte à être parfois totalement décalé avec les enfants. Qu'importe, ils ont l'air de bien s'amuser malgré tout. Et forcément, lorsqu'il est question de faire quelque chose à l'effigie des Saints, Teddy est la première pour faire une remarque piquante. « Qui sait… » qu'elle se contente de répondre à son amie en rigolant. « Ne t'inquiètes donc pas. Vu ce qu'on leur réserve à la prochaine rencontre, ils vont passer leur troisième mi-temps à pleurer et à prier pour ne plus tomber de ci-tôt contre nous. » Partir dans ce débat est quelque chose de totalement stérile et idiot, c'est pourquoi Cali préfère s'arrêter là. Les deux jeunes femmes n'ont jamais eu les mêmes avis en ce qui concernent le football et le métier de la blonde n'arrange rien aux choses. Mais qu'importe, heureusement pour elles, Teddy et Calista sont suffisamment intelligentes pour faire la part des choses. La dernière des deux s'amuse à customiser son amie et à la prendre en photo immédiatement, avant même qu'elle n'ait le temps de dire ouf. Ce serait le coup qu'elle retire ses bouts de pâtes à modelés avant même qu'elle n'ait le temps de prendre un bon gros dossier et elle aurait fait tout ça pour rien.. ou presque, parce que les enfants rigolent aux éclats devant une telle scène, et c'est bien ça le but de la journée. Faire sourire ces pauvres enfants malades et les éloigner de leur quotidien si noir, que Cali ne connait que trop bien. « T'es bonasse même la tête dans le seau alors avec de la pâte à modelé dans le nez … » lui rappelant ainsi une de leur soirée, où les deux avaient fini dans un état pitoyable, Teddy ayant terminé la tête dans un seau vomissant ses tripes pendant que Cali se cramponnait à une rambarde pour ne pas tomber à la renverse, en proie à des vertiges impressionnants. Bref, une soirée mémorable entre ces deux nanas totalement frapadingues. C'est alors que vint une idée à Cali qui la propose immédiatement. Les enfants sont bien entendus plus qu'enthousiastes alors que Teddy se montre un petit peu plus réticente. Elle a du mal à s'imaginer sa tête affichée en plein dans l'entrée du stade. C'est certain, pour quelqu'un qui n'aime pas les Saints, c'est assez surprenant. « Allez, vois le comme un pied de nez aux joueurs, comme quoi t'es plus intelligente qu'eux. Tu vas faire des grimaces sur les photos, imagine que c'est toi qui te fout de leur gueule. Chaque fois qu'ils passeront devant les photos ils te verront te foutre d'eux. » Si avec cet argument la blonde n'a pas convaincu sa meilleure amie, elle ne sait désormais pas qu'est-ce qui pourra y parvenir. Finalement le regard de Cali intercepte celui de Kyle et ça l'emmerde d'ailleurs bien profondément. Elle ne supporte pas qu'il ait un tant soi peu d'emprise sur elle. Il a une femme, il ne peut pas se contenter d'elle sérieusement? Connard, qu'elle pense presque à haute voix. Teddy voit bien que la jeune femme est tracassée et lui demande qui est le joueur en question, comme si elle avait lu dans ses pensées. « C'est le grand brun là bas, appuyé contre le poteau qui tape dans la main du petit garçon. » A le regarder comme ça, on voit simplement un homme adorable, attentionné. S'il n'était pas marié, il serait parfait. Mais le fait est qu'il est marié, et que c'est une relation impossible et vouée à l'échec d'entrée. « La vérité? Ils attendent que les enfants viennent vers eux parce qu'ils ont peur de toi. Ils ont tous peur de la légendaire meilleure amie de Cali, ou la nana qui déteste les Saints et qui pourrait les fusiller du regard, si seulement elle avait des mitraillettes à la place des yeux. » Elle rigole en voyant la tête surprise de Teddy qui ne s'attendait certainement pas à une telle réponse. Ce n'est pas la première fois que Calista ramène Teddy à un évènement des Saints et à chaque fois c'est le même cirque. Les joueurs refusent d'approcher la jeune femme alors qu'ils l'apprécient tous énormément. L'effet Teddy les effraie tellement qu'ils préfèrent rester dans leur coin bien tranquille. Comme quoi, une fille ça peut vraiment être effrayant. « Tu pourrais presque demander aux Jets de te recruter et de te foutre sur le terrain. Tu serais leur arme secrète pour effrayer mes joueurs. Mais comme ça n'arrivera pas, je peux continuer à te donner des idées cons comme le monde qui n'aboutiront jamais pour que les Saints perdre contre les Jets. » Son rire sadique émane de sa bouche telle une sorcière dans un disney, bien qu'elle ait largement accentué dessus. Mais vient le moment où il est largement temps de faire les fameuses photos, et les faire avec quelques joueurs seraient quand même bien plus sympa. « Regarde un peu. » qu'elle souffle à l'oreille de Teddy. « Les gars vous venez par ici? Les enfants aussi s'il vous plait. On va faire une séance photo tous ensemble, et je veux que vous donniez les meilleures grimaces de vous-même d'accord. Tiens, Teddy tu te mets au milieu s'il te plait? » Osera-t-elle lui dire non et faire un tel affront au joueur? Elle en doute fortement et c'est bien ça le but en même temps. Elle se retient de rire en voyant l'air pincé de la Harrison. Cette tête est suffisante à n'importe quelle autre grimace et Cali sait que sa fresque géante de photos sera fantastique.
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MessageSujet: Re: We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn EmptyMar 28 Avr - 10:40


    C’était bon de passer des après-midi comme ça, c’était ce que j’étais venu chercher à la Nouvelle-Orleans, et j’avais fini par le trouver, une vie normale, remplie de gens pour qui j’avais plein d’affection. Bizarrement, c’est en fuyant mon ancienne vie, sans rien attendre de ce qui m’offrait à moi, que je m’étais épanouie, que j’avais trouvé ma voie, que j’avais trouvé ma maison. Car c’était bien de cela dont il s’agissait. Même si je serai à jamais amoureuse de Philadelphie, même si j’avais vécu énormément de moments marquants à New-York - des très bons comme des horribles - c’était bel et bien à la Nouvelle-Orleans, en Louisiane, loin des mégalopoles, que je me sentais chez moi. C’était ici que je voulais vivre et nulle part ailleurs, c’était ici que je me sentais le mieux. Et toutes les amitiés que j’avais lié ici, dans la ville du jazz, n’y étaient pas étrangers. Mes trois affreux colocataires, Andy, Noah et Woody, mon collègue avec qui je passais beaucoup de temps à rigoler, Edison; Cece et bien sûr Calista, ma meilleure amie, ils contribuaient tous quotidiennement à faire de mon petit monde ce qu’il était, un endroit où je me sentais bien, épanouie, heureuse, tout simplement. Et cela, même si tout n’était pas parfait. J’avais par exemple, une meilleure amie qui travaillait - et par la même occasion supportait - une des pires équipes de NFL, mais soit, tout le monde avait des squelettes dans le placard. « Oh mais quelle surprise. Depuis quand tu fais des blagues vraiment drôles Cali ? Les Saints battre les Jets, elle est bonne celle-là, il faudra que je la raconte au boulot ! » m’exclamais-je entre deux rires. Pas de prises de tête à ce sujet entre nous deux, le débat n’allait jamais bien loin. Cali savait pertinemment que ce n’était pas un sujet sur lequel il fallait me lancer, sous risque d’y passer des erreurs et d’entendre des tonnes d’arguments remplis de mauvaise foi. Moi ? Je me contentais de la considérer comme ma meilleure amie en dépit de cette énorme faute de goût, c’était déjà pas mal. Mais peut-être allais-je devoir ma position à ce sujet. La peste m’avait mis deux morceaux de pâte à modeler dans le nez et m’avait instantanément prise en photo sans que je n’ai eu le temps de réagir. Je n’étais heureusement pas la seule couverte de honte puisque tous les enfants l’avaient à leur tour imité. « C’est vrai que j’étais particulièrement en beauté ce soir là, avec un reste de vomis sur mon haut. Je ne comprends toujours pas comment je n’ai pas pu finir la soirée avec un garçon. Probablement à cause de ton semblant de pole dance sur cette rambarde. » Et oui, toi aussi ma vieille tu n’étais pas dans le meilleur état ce soir là. Cela faisait d’ailleurs un petit moment que nous n’étions pas sorties toutes les deux de la sorte, à faire la fête, insouciantes, jusqu’au bout de la nuit, ça commençait à me manquer. Mais nous allions nous rattrapper, une énorme soirée était prévue à la Nouvelle Orleans dans le cadre du concours lancé par Grant Sullivan pour déterminer quelle ville des Etats-Unis était la plus festive. Le rendez-vous était déjà cochée dans mon agenda et cette soirée-là s’annonçait inoubliable. « C’est bien parce que c’est toi que j’accepte que tu mettes ma tête sur un mur du stade. Tu ne te rends pas compte à quel point je vais devoir prendre sur moi pour voir mon visage si proche de la perfection dans l’enceinte de joueurs si médiocres. » lâchais-je en rigolant. Je n’étais pas du tout le genre de personne à me vanter, au contraire, j’étais une grande adepte de l’auto-dérision, mais lorsqu’il s’agissait d’enfoncer les Saints, tous les coups étaient permis. Calista me montrait ensuite du regard le joueur de l’équipe dont elle m’avait parlé précédemment. Elle avait l’air assez amère lorsqu’elle le désigna. « On parlera de ça plus tard, ok ? » En effet, ce n’était ni le lieu, ni le moment de faire ça. Entourées par les enfants et avec les joueurs de l’équipe à quelques mètres seulement, Cali ne serait clairement pas dans les meilleures conditions pour se confier. Mais c’était apparemment l’heure pour une toute autre confession : les joueurs seraient semble-t-il, effrayés par ma présence. Complètement surprise, je ne savais pas vraiment comment réagir à la déclaration de ma meilleure amie. A vrai dire, je ne savais pas vraiment si elle plaisantait ou si ce qu’elle venait de me confier était vrai. « Sérieusement ? Tu te fous de moi là non ? Donc en fait quand les filles ne sont pas des groupies, ils en ont peur c’est ça ? Ils sont comme sur le terrain en fait, des petites lopettes. » Je n’étais pas la personne la plus avenante du monde - surtout envers les joueurs des Saints - c’était un fait, mais de là à avoir peur de moi, quand même… Qu’un ou deux mecs timides n’osent pas venir vers moi, je pouvais le comprendre. Mais vu tous les forts tempéraments qu’il semblait y avoir au sein de l’équipe, toutes les grandes gueules - à défaut d’avoir une grande cervelle - je n’arrivais pas à comprendre comment ils pouvaient avoir peur de moi. « Clairement que si je jouais pour les Jets, on gagnerait encore plus largement face aux Saints. C’est pas vos défenseurs qui seront en mesure de me plaquer. » Phrase à double sens, bonjour. Quoique, il y avait quelques joueurs pas trop mal. A défaut d’être bons, ils avaient un physique appréciable, c’était toujours ça. Je ne sais pas si Cali lisait dans mes pensées où si c’était le fruit du hasard, mais immédiatement, elle appelait tous les joueurs et les enfants pour faire une photo de groupe. Et cerise sur le gâteau, elle voulait que je me mette en plein milieu, avec tous les joueurs, comme si ma présence à cet événement n’était pas déjà suffisante en soi. Je lui adressais un grand sourire forcé, le genre de sourire qui voulait clairement dire « une fois que tout sera fini, je vais t’étriper pétasse. » Au moment où nous nous serrions tous pour prendre cette photo, je sentis une main se poser sur mes fesses. Je réprimais de toutes mes forces l’envie irrépressible de mettre une grande claque à l’auteur de ce geste, lui lançant à la place mon regard le plus noir possible. Immédiatement, il retira sa main, paraissant légèrement désemparé. Connard. Habituellement, je ne me serai pas privée pour le frapper, mais aujourd’hui, je ne me pouvais pas me permettre un tel geste devant les enfants. Et puis, cela ruinerait l’événement que Calista avait organisé de A à Z, et c’était la dernière chose dont j’avais envie.
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Jazz Redington
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MessageSujet: Re: We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn EmptySam 9 Mai - 1:35


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“There is always a butterfly that exists in all of us, from the day we are born there exists this magical transformation in all that we do breathe and even fear... where it molds us to the magnificent and unique beings that we become till the day we are reborn.” Angie Karan Krezos for Calista & Teddy

    « Ah mais je t’invite à la raconter au boulot… Parce que si je me souviens bien, tu bosses à la Nouvelle Orléans et je suis presque sur que tes collègues vont trouver la blague très réaliste ! » Elle taquine son amie mais rien de bien méchant. Comment pourrait-elle être méchante avec celle qui lui a redonné goût à la vie ces derniers mois ? Celle qui lui a permis de tenir le coup et qui d’une certaine manière, l’a aidé à accepter que le cœur de sa sœur vivait dans la poitrine d’un autre, et bien sur… pas n’importe qui, Darren. Non, jamais elle ne pourrait être réellement méchante avec Teddy, c’est impossible. « Tu sais que mes talents de strip-tease éclipsent tout le reste autour de moi, encore plus quand je glisse et je tombe les fesses en l’air ! » L’autodérision, entre elles, c’est presque le mot d’ordre. Elles peuvent se balancer une vacherie sur l’une, mentionner un gros dossier sur l’autre sans que jamais cela ne parte en cacahuète. Au contraire, elles sont capables de rire de presque tout, et au fond, c’est là leur force, c’est ce qui les aide à être si fortes l’une et l’autre, et à être si soudées. Le sujet dévie sur les garçons, et Teddy propose qu’elles en reparlent plus tard, ce qui à en juger par les gens qui les entourent – c'est-à-dire des pauvres petites âmes innocentes- c’est la meilleure idée qu’elle ait eu. Mais Calista en profite pour expliquer à son amie que les joueurs sont tous quelque peu effrayés par Teddy qui les intimide. Cela l’étonne et finalement, Cali ne voit pas trop pourquoi. Teddy, c’est le jour et la nuit quand elle est à proximité d’un des saints. Son sourire s’efface presque immédiatement et un visage froid apparaît, et lorsque l’on est pas habitué et que l’on ne sait pas pourquoi cela arrive, c’est particulièrement déroutant. Autant dire que la jeune femme comprend tout à fait cette réaction. « Non, là c’est même pas une question de groupie… Je te jure, un jour je te filmerai quand un des joueurs passera à proximité. Avec la vidéo tu comprendras directement pourquoi tu les intimides. » qu’elle rigole avant de la prendre dans ses bras. Ce serait tellement marrant de réussir à la filmer dans ces conditions… Clairement, Cali pourrait envoyer une vidéo de ce genre à un bétisier pour la télé, la vidéo serait la première sélectionnée, à n’en pas douter. « Tu parles, ils oseraient pas te toucher oui. Ils auraient peur de te briser comme une brise une brindille en un claquement de doigts. Heureusement pour toi et pour eux aussi, t’auras jamais à aller sur un terrain. » Finalement, la Barton rassemble tout le monde, joueurs comme enfants ou bien accompagnateurs et propose son idée à l’assemblée. Semblant avoir l’unanimité des voix, la jeune femme met en place les gens et ne s’installe pas très loin de sa meilleure amie, histoire de ne pas la laisser seule dans un milieu si hostile que celui des joueurs de la Nouvelle Orléans. Les photos s’enchainent avec diverses grimaces, mais c’est une autre scène qui amuse l’organisatrice de la journée. Alors celle là, elle ne l’avait pas vu venir, et pourtant, elle les connait ses joueurs, elle sait comment ils réagissent. Mais pour le coup, elle est totalement surprise, presque agréablement. Cali regarde du coin de l’œil la scène qui se déroule sous ses yeux. Elle a envie d’exploser de rire quand elle voit qu’un de ses joueurs pince les fesses de son ami. S’il ne s’en prend pas une dans la tronche, c’est la preuve que Teddy a un profond respect pour leur amitié. Mais au fond, Calista trouve que c’est une bonne chose. Le jeune homme en question est un des joueurs que la Barton préfère. Il est marrant, gentil, serviable, l’un des moins égoïstes qui soit, et considérant les autres joueurs présent ce n’est pas peur dire, mais surtout, il est célibataire. Et c’est bien là l’élément le plus important. Parce que Cali a fait elle-même cette erreur, celle de s’enticher d’un joueur marié et cela l’a mené dans une belle catastrophe. « Chabadabada chabadabada lala chabadabada » que Cali se met à entonner en regard du coin sa meilleure amie et en ricanant. Oh elle va très certainement en entendre parler après coup, mais ce n’est pas bien grave, ça vaut le coup. Un Saint attiré par Teddy ? Cali n’aurait pas misé dessus, pas alors que Teddy leur fait peur. La séance photo grimace se termine, et Cali ordonne à quelques uns des joueurs de faire des photos grimace avec les enfants séparément, histoire d’agrémenter la fresque murale de photos, et de leur offrir aussi un moment privilégié. Pendant ce temps, la blondinette se dirige vers son joueur en question et l’attire à elle pour lui présenter Teddy. « Teddy je te présente l’un de nos meilleurs ailiers et un des joueurs que je préfère parmi tous, Carter, je te présente ma meilleure amie Teddy, celle à qui tu as pincé les fesses un peu plus tôt. Et sur ce je vous laisse deux minutes. » Et Cali se barre comme ça, sans crier garde, laissant les deux totalement pantois. Là c’est clair, elle va se prendre un savon par Teddy. Mais ça vaut le coup. Si quelque chose d’intéressant peut naïtre dans cette entrevue impromptue… Ainsi soit-il.
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MessageSujet: Re: We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn EmptyMar 12 Mai - 0:25



    « Réaliste de rien du tout oui. Mais arrêtons de parler de football, t’y connais rien. » Fin de la discussion, j’ai raison et t’as tort. Je ne pense qu’il y avait meilleur moyen de ne plus aborder ce sujet. Calista était une personne formidable, ma meilleure amie, je ne voudrai pas qu’elle disparaisse de ma vie sous aucun prétexte, mais si elle avait bien un défaut, c’était son peu de connaissances en football américain. Et puis les Saints quand même, eurk. Mais les bons côtés rattrapaient tout cela, largement. Ca aurait pu être pire de toute façon, elle aurait pu supporter les Giants, là , cependant, je ne sais pas si j’aurai pu être son amie. « J’avoue, d’ailleurs quand est-ce que tu donneras des cours de pole dance ? Je suis certaine que ça marcherait d’enfer vu ton talent. » Et je ne mentais pas, ça attirait probablement des gens. Néanmoins ils seraient sûrement plus intéressés pour voir un show comique que pour ses talents de danseuse à la barre. Les enfants étaient vraiment excités et couraient partout en chantant à tue-tête. Tous ces cris commençaient à me donner un sérieux mal de crâne et j’espérais secrètement que la journée en leur compagnie allait rapidement se terminer. Non pas que je n’avais pas apprécié ce moment, mais le temps commençait à paraître long. Je n’avais qu’une envie, c’était d’aller boire un verre tranquillement en terrasse avec Calista. Profiter de ce beau temps, au calme, sans les cris incessants des enfants et très loin des joueurs des Saints. « Arrête de me faire passer pour une folle, on dirait que je suis un monstre de la manière dont tu me décris. Si ma simple présence les effraie, ils doivent pas être bien courageux tes musclors. » Ca expliquait tout ceci dit, s’ils avaient peur d’une fille comme moi, menue, ce n’était pas étonnant qu’ils évitent tous les contacts pendant les matchs face à des mecs qui faisaient trois fois mon poids. « Tu rigoles ? Je serai trop rapide pour eux, ils ont pas l’air d’être des flèches, si tu vois ce que je veux dire… » Je ne ratais pas la moindre occasion pour rabaisser les joueurs de son équipe. Je ne les aimais pas c’était vrai, si au début je le faisais vraiment sérieusement, avec le temps c’était davantage devenu un jeu pour énerver Calista. Même si elle ne s’y connaissait pas énormément en football à la base, elle était énormément attaché à son équipe et prenait les choses très à coeur en y consacrant énormément de temps. Il était donc facile de la charrier à ce sujet et je m’en donnais à coeur joie. C’était finalement l’heure de la photo de groupe, avec tous les enfants et tous les joueurs. Ces petites natures qui avaient peur de moi, qui ne voulaient pas m’approcher. Apparemment Calista n’avait pas été très bien renseigné. En plein pendant la séance photo un des joueurs vint me toucher les fesses. Pour qui il se prenait cet empaffé. Pour ne pas gâcher la petite fête de Cali, je n’adressais pas la claque que je sortais habituellement dans pareille occasion. Ma meilleure amie, elle, se contentait de rire. Personnellement, je ne trouvais pas cette situation drôle, pas du tout. Qu’il essaie de recommencer, rien qu’une fois, et il verrait bien la réponse qui l’attendrait. Connard. C’était typique des sportifs de haut niveau ça, des athlètes mais rien dans la cervelle, la subtilité était un concept qu’ils ne maîtrisaient pas du tout. Ils étaient riches et célèbres et pensaient donc que toutes les filles étaient automatiquement séduites par eux ? C’était loin d’être le cas, et même si ce débile était plutôt agréable au regard, son comportement gâchait tout. Et puis, c’était un joueur des Saints. Calista eu la bonne idée de le rappeler une fois les photos prises. Je pensais dans un premier temps qu’elle allait lui adresser une remontrance pour le geste qu’il venait de faire, mais je fus rapidement surprise par la démarche de ma meilleure amie. La garce ! Comment pouvait-elle me faire ça ? Elle allait me le payer, ça c’était sûr. Me présenter cet idiot et me laisser seul avec lui, prétendant revenir dans deux minutes ? Pétasse. J’adressais finalement un grand sourire à Carter, avant de prendre la parole. « Et bien, enchantée alors. » Je jetais un coup d’oeil à ma montre avant de reprendre « Ca fait deux minutes là non ? Cali ?! » J’appelais désespérément ma meilleure amie, elle m’avait fait tomber dans ce piège et elle avait intérêt à m’en sortir rapidement, notre amitié était en jeu. Carter, quant à lui, essayait d’engager la conversation, me demandant ce que je faisais dans la vie. Il n’avait pas plus ennuyant comme question ? Je pris tout de même le temps de répondre, toujours en attente d’un retour de ma meilleure amie. « Je me fais toucher les fesses par les premiers venus. Faut pas croire, c’est assez éprouvant comme métier. »
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MessageSujet: Re: We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn We die, we turn, we are reborn as we deserve to be reborn EmptyJeu 21 Mai - 23:58


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« T'oublies que je vais à des matchs de football depuis que je suis petite Teddy et que je travaille dans le milieu ! Fais gaffe je pourrais bouder avec des mots pareils ! » Elle relève le menton d'un air hautain et fière, plissant les yeux et affichant une bouche boudeuse. Oui, Calista avait ainsi toute la parfaite panoplie de la jeune femme boudant et râlant. Teddy avait toujours nié l'évidence, celle que Cali s'y connaissait en football. Le simple fait d'être supporter des Saints était pour la Harrison, un signe évident d'un manque de connaissance en la matière. Mais allez, c'était sa meilleure amie, alors à part lui offrir un sourire et son pardon, elle n'avait rien d'autre à faire de plus. « Putain, tu déconnes Teddy mais et si on se lançait là dedans? » Dis comme ça, sa phrase ressemblait à une invitation pour devenir callgirl avec sa meilleure amie ou quelque chose dans ce gout là. Se rendant compte de sa maladresse, Calista explose de rire et se reprend. « Enfin, ça te dirait pas qu'on prenne des cours de pôle dance? Ca pourrait être excellent, ça serait un bon moyen d'attirer les mecs, et bonus pour toi, ça raffermirait un peu ton cul. J'ai vu quelques pointes de cellulite l'autre fois. » qu'elle lui balance en rigolant alors que rien de tout ça n'est vrai. Ou du moins si ça l'est, Cali n'y a absolument pas prêté attention. Comme si elle s'amusait à regarder le cul de ses amies. En parlant de l'impression que les joueurs ont de la Harrison, celle-ci s'en offusque presque. « C'est pas évident de faire face à un bout de femme et son mètre soixante, capable de vous rabaisser le caquet et presque vous apprendre les règles du sport grâce auquel vous vivez. T'es juste une rareté capable de les estomaquer. » Finalement ce n'est pas grand-chose. Tout homme se trouvant face à une femme connaissant un minimum le sport en général aurait la même réaction. Les hommes n'acceptent que peu la présence d'une femme dans un stade, Calista est d'ailleurs très bien placée pour en parler. « Arrêtes, tu dis ça simplement parce que c'est une équipe que tu n'aimes pas. J'ai rencontré certains jets et ils ne sont pas tous futs-futs tu sais. Y'a des cons partout, chez les Saints comme les Jets. » Cali attrape quelques papiers qui trainent avant de conclure. « Mais surtout chez les Jets bien sur. » Un sourire en coin se cache sur son visage pour taquiner son amie. Elles finissent par prendre place dans ce gigantesque photoshoot improvisé, et Teddy se voit apprivoiser par un membre des Saints, Carter, l'un des plus adorables de l'équipe. Dire que Calista est à deux doigts d'avoir le fou rire de sa vie serait un euphémisme. Le pauvre, il ne sait pas à qui il s'attaque. Et pourtant.. Qui sait ce qu'il pourrait arriver. Alors Cali décide de les piéger l'un comme l'autre à la fin de cette séance photo, et prétextant une énième chose à faire pour cet après midi réservé aux enfants, elle les abandonne là comme ça, comme deux pauvres chiots perdus sans leur maman. La Barton risque de prendre très cher à la fin de la journée. Mais ce regard sur leur visage? Ah, priceless, ça vaut bien une bonne petite engueulade. Au loin, elle écoute ce qu'ils se disent et il faut croire que Teddy ne se démonte pas pour un sous. Elle n'hésite pas à faire comprendre au joueur de football que toucher les fesses de la première venue, c'est pas forcément le plus gentleman qui soit. Et de son coin, la Barton acquiesce à ce que dit sa meilleure amie. Elle ne reste concentrée pas bien longtemps parce que Kyle vient encore et toujours l'emmerder, à croire qu'il n'arrive pas à se décoller d'elle. « Kyle, tu m'étouffes, recules s'il te plait. » Mais il refuse, et reste scotché devant Calista, exigeant qu'elle lui parle et qu'elle arrête de faire sa tête de mule. Ca fait doucement rire la blonde qui trouve qu'il a un sacré culot de venir lui parler ainsi devant tout le monde. « On devrait demander à ta femme ce qu'elle en pense tu ne crois pas? » Le regard de Kyle se durcit et Calista comprend qu'elle a dit la phrase de trop, celle qui va le mettre en colère. Pas parce qu'elle le menace de tout révéler à sa femme, mais parce qu'elle sait pour sa femme, parce que son mariage l'empêche tout bonnement d'espérer quelque chose d'autre, et parce que oui, ce mariage l'emmerde au plus haut point et qu'il regrette de s'être marié sur un coup de tête pour l'argent. Non pas qu'il oserait faire quoi que ce soit devant tout le monde ou faire une esclandre, mais l'espace d'un instant, Calista n'est pas rassuré et la confiance qu'elle pouvait avoir en le self control de Kyle s'efface en un clin d'œil. Son visage finit par afficher une mine effarée et son regard croise celui de Teddy et Carter. Ce dernier, plus qu'au courant de la situation, décide de venir en aide à Cali et s'insère entre elle et Kyle. « Tu ne m'en veux pas, mais elle et moi on doit voir quelques trucs concernant un double date à venir. » Et sur ces paroles, il attrape la jeune femme par le bras, et retourne auprès de Teddy. Cali dans tous les cas se fera taper sur les doigts. Mais pas de suite, pas maintenant. Elle a besoin de reprendre un peu de consistance d'abord. Carter l'embrasse sur sa chevelure blonde et lui rappelle que maintenant, elle lui doit un petit quelque chose, sous entendu un double date avec teddy et la personne de son choix. « Si tu as encore un problème de ce genre tu me fais signe d'accord? »[b] Et il s'en va, laissant les deux jeunes femmes ensemble, avec une Cali légèrement pantoise. [b]« Il est vraiment gentil Carter tu sais… » Ah ça y'est, la consistance est de retour, Cali is back, bien que dans sa tête, elle garde ce face à face avec Kyle enfoui quelque part.
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