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quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir

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Kevin F. Tatcher
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Kevin F. Tatcher
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MessageSujet: quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir EmptyJeu 25 Sep - 22:41

“We’re all a little weird. And life is a little weird. And when we find someone whose weirdness is compatible with ours, we join up with them and fall into mutually satisfying weirdness—and call it love—true love.”  
ft. Jorden-Kol Rosenbach & Lucas LaDouceur ♡
Pourquoi est-ce que nous nous retrouvions là ? Je n’en avais aucune idée. Je me souviens tout simplement être avec Jorden, dans les couloirs de l’université, à trainer. Ne sachant tous les deux pas trop où aller. Alors que nous étions censés être en cours. Apparemment cela nous passait totalement au-dessus. Je pense qu’on a tout simplement besoin d’être un peu ensemble : se retrouver. Cela faisait pas mal de temps que nous ne nous étions pas vus, juste pour parler, et se donner de nos nouvelles. On s’était allé à nos vies, sans pour autant prendre du temps pour l’autre. Pourtant Jorden est vraiment un super ami. Un confident. Je sais que je peux tout lui dire. Aucun tabou, entre nous. Beaucoup de choses s’étaient passées dans ma vie cet été. Entre autre des changements en moi. Des choses que je ne savais pas particulièrement comment gérer. Et je ne savais pas à qui en parler, ou même si je devais vraiment en parler. Après tout, ça peut en choquer plus d’un. Même Jorden, malgré notre complicité intense. C’est vrai que j’ai vraiment peur de sa réaction. Ou même des bruits qui peuvent courir par la suite. Même si j’ai totalement confiance en mon ami pour savoir qu’il gardera le secret. Mais nous savons tous que les murs ont des oreilles. Et c’est d’ailleurs surement pour cette raison que je l’avais emmené ici : dans la salle de conseil. Où nous ne sommes pas autorisés à venir en temps normal. Mais au moins, ici, j’étais presque sûr de pouvoir lui parler en toute tranquillité. « T’en fais pas, je ne vais pas te violer ici ! Même si c’est vrai que c’est assez bizarre de nous retrouver tous les deux seuls dans cette pièce. » Je m’installais confortablement dans une chaise, posant mes pieds sur une des tables. C’est qu’on est bien là. Je les imaginais, tous, là, en réunion, à parler de nous : les étudiants. Ouais, et bah maintenant c’est Jorden et moi qui dictons nos règles.




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MessageSujet: Re: quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir EmptyMar 28 Oct - 2:08


Jorden n'avait jamais été le genre de personne à ne pas avoir d'amis ou à être isolé. Il avait des tas d'amis, des tas de connaissances et il n'avait jamais vraiment eu de mal à se lier avec les autres. Cependant, il était naturellement plus doué pour avoir des amies que des amis. Jorden était aussi, peut-être, un peu moins sélectif quand il en venait des jeunes demoiselles. Ses amis garçons, il les choisissait toujours avec une grande précaution. Il n'avait pas envie de s'entourer de n'importe qui, ni de faire confiance à des gens qui n'en seraient pas dignes. Chaque homme a besoin d'un bro, d'un autre mec sur qui compter. Enfin, un ou plusieurs. Pour Jorden, ce nombre de personne était plutôt restreint, mais il savait que le peu d'amis qu'il possédait étaient tous des chics types. Lucas en faisait partie. Dans leur cas, ils entretenaient une relation un peu spéciale. Pas de trucs bizarre, ne commencez pas à vous faire des films, mais Jorden savait qu'en cas de pépin, il pouvait compter sur son ami pour l'écouter, le conseiller et l'épauler. Ça marchait ainsi dans les deux sens. Ils étaient l'un pour l'autre des sortes de confidents. Des confidents qui n'avaient pas eu l'occasion de parler en tête-à-tête depuis bien trop longtemps. Durant les longs mois où Jorden avait été à Hong Kong, des tas de choses avaient eu le temps de changer. Aujourd'hui était enfin venue l'heure de rattraper le temps perdu et de prendre des nouvelles de Lucas. Ils avaient gardé le contact via internet, skype et facebook entre autre, pour ne citer qu'eux. Ils s'étaient mis d'accord pour se retrouver aujourd'hui, sans vraiment avoir élaboré des détails précis à l'avance, du style "où allons-nous nous poser?". Jorden avait accepté de sécher un cours qu'il avait déjà suivi l'an passé, de toute façon il connaissait déjà le programme alors ce n'était pas si grave. Il s'était retrouvé à errer dans les couloirs de l'université avec son ami à ses côtés, lui aussi ayant séché le cours auquel il aurait dû aller. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour passer un peu de temps avec ses potes! À peine s'étaient-ils salués que Jorden avait remarqué que Lucas n'était pas tout à fait comme d'habitude, du moins pas comme il était avant son départ pour Hong Kong. Le jeune Epsilon avait un mauvais préssentiment. Son ami lui cachait quelque chose, il en était sûr. Pourtant, il ne le brusqua pas et ne posa aucune question susceptible de le mettre mal à l'aise. Si Lucas avait quelque chose à dire, il pourrait en parler à Jorden quand bon lui semblerait. C'était à lui seul de décider le timing. Et puis peut-être que le fils Rosenbach se trompait sur toute la ligne, peut-être que son ami n'avait absolument rien à cacher et qu'il était simplement heureux de le revoir mais un peu déstabilisé puisque ça faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus. Au fur et à mesure de leur petite balade entre les murs de Berkeley, les garçons avaient fini par atterrir dans un endroit que Jorden ne fréquentait pas vraiment en temps ordinaire. La salle des conseils… Il jeta un regard un peu surpris à Lucas lorsque ce dernier précisa qu'il n'allait pas le violer ici. “Ici, non, mais ailleurs.. Qui sait ce qui peut se passer, hein?” Jorden se mit à rire à sa propre blague. Ce n'était même pas vraiment drôle. Il observa la pièce, s'approcha d'une espèce d'étagère et passa un doigt sur une rangée de livres. “Faudrait que quelqu'un songe à faire le ménage ici, c'est poussiéreux. ” Facile à dire pour un mec qui n'a jamais utilisé un aspirateur de sa vie. Et encore moins un plumeau, évidemment. Il alla ensuite attraper une chaise et la tourna sur elle-même de façon à s'asseoir en ayant le dossier devant-lui et non derrière. Il déposa ses avant-bras sur ledit dossier et regarda Lucas droit dans les yeux. “Pourquoi on est là?” Sa théorie selon laquelle son ami avait un truc à dire avait été renforcée par le choix de cette pièce comme refuge à leur conversation. Il avait un peu l'impression de se cacher et il n'aimait pas particulièrement ça. Mais il se doutait que Lucas devait avoir besoin de parler, alors Jorden ajouta: “Toi t'as un truc à me dire et je sais pas pourquoi, mais ça m'inquiète. Crache le morceau histoire que je me détende un peu!” Il porta une main à son front et dit: “Le stress c'est pas bon pour les rides, putain.” Finalement, il sourit à Lucas pour l'encourager à se montrer bavard.
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Kevin F. Tatcher
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MessageSujet: Re: quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir EmptyJeu 6 Nov - 15:33

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ft. Jorden-Kol Rosenbach & Lucas LaDouceur ♡
Même dans cette salle, je ne savais pas comment commencer la chose. Enfin la discussion. Parce que non, nous n’allions rien faire tous les deux. Je n’allais pas le violer ici. Mais selon les paroles de Jorden, ailleurs ça serait possible. Ces paroles me perturbèrent. J’avais peur que ce qu’il dise soit vrai. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas vu Jorden, et maintenant que je le voyais, je remarquais sa beauté. Son beau visage. Cette petite barbe de quelques jours qu’il portait. Il était le genre d’homme qui pourrait me faire craquer. Eh merde putain ! C’est tout ce dont j’ai peur. Tout ce que j’essaie d’éviter des moins : avoir de telles pensées. Et bien évidemment je les ai avec mon cher ami. Imaginez un peu que je le perde pour de telles conneries… je ne sais pas si je m’en remettrais. Non vraiment. C’est dur de perdre une petite amie. Mais un aussi bon ami que Jorden, c’est encore plus dur. Je regardais mon ami. Tout en me demandant si je devais vraiment lui en parler ou pas. Non… je ne pouvais pas. Si, il le faut. Il m’aidera. Non, il va prendre peur et s’enfuir, et me laisser seul. Si, il va m’aider et m’épauler, et peut-être me prendre dans ses bras… Ouuuuh, j’en ai presque des frissons rien que d’y penser. Mon regard toujours posté vers mon ami, je le vis s’asseoir sur une chaise. Pour enfin me pousser un peu à tout lui raconter. Je voyais bien qu’il n’aimait pas trop le fait que je ne dise rien. Que je reste silencieux. Mais qu’il me comprenne un peu. Ah ouais non, il ne peut pas me comprendre tant que je ne lui ai rien dit. Je me posais enfin sur une chaise à mon tour. Au moins, il était déjà assis. Il ne pourrait pas s’écrouler sur le sol au moment de la révélation. Si déjà, je le lui disais. « Oh ça va, tu ne vas pas avoir de rides, t’es très beau comme ça ! Fais pas la meuf va. » Ouais c’est bon, arrêtes de tourner autour du pot Lucas. Et dis-le-lui. Ça sera fait, une bonne fois pour toute. Je détournais enfin mon regard, pour le poser sur mes pieds. « Tu sais que je ne suis plus avec Aleyna… » Je l’entendis me dire oui. Je me mis à me ronger les ongles. A tapoter du pied par terre. « Je bois depuis ma rupture. J’ai un vrai problème avec ça. » Et ça serait tellement bien que Jorden s’arrête sur ce problème. Qu’il n’en demande pas plus. Car oui, j’ai commencé à boire à cause de la rupture. Mais j’ai continué pour une toute autre chose. Et c’est la plus dure des choses à accepter.




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MessageSujet: Re: quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir EmptySam 8 Nov - 5:05


“Quand je me serais mis à hurler parce que j’ai aperçu une araignée, là t’auras le droit de me dire de pas faire ma meuf, en attendant…Chut!” Il eut un mouvement de tête en arrière, comme s’il cherchait à balancer une immense crinière de cheveux sur ses épaules, un peu à la manière d’une pub l’Oréal, au détail près qu’il n’avait pas du tout les cheveux longs. Bien sûr que les rides l’inquiétaient, ceci dit ça n’avait pas l’air d’empêcher des types comme George Clooney de continuer à se taper les plus belles femmes du monde, alors bon. Et puis il fallait bien détendre un peu l’atmosphère. Jorden n’était pas sûr de savoir s’il s’agissait de cette pièce ou si le léger malaise provenait de Lucas ou de lui-même, mais il y avait quelque chose dans l’air qui lui disait que la conversation ne risquait pas d’être des plus agréables. Il n’aimait pas trop cet endroit. Trop retiré du reste du campus, mal éclairé, poussiéreux, il avait la sensation que personne ne venait jamais ici. Pourtant, il devait bien s’y tenir des réunions régulièrement et tout un tas de conneries ennuyantes, non? Il n’en avait aucun idée lui, ne faisant partie d’aucune trinité, ni d’aucun type de club, il n’avait aucune réunion à laquelle assister. “Merci quand même d’avoir dit que j’étais beau, c’est le minimum.” Il eut un grand sourire très fier à l’attention de Lucas. Bitch, I’m fabulous. Ce dernier semblait s’être un peu détendu, comme quoi la tactique de Jorden n’était peut-être pas totalement pourrie. L’instant d’après, il se rendit compte que son ami fixait ses pieds et il fut conforté dans l’idée que celui-ci avait un truc à dire. L’héritier Rosenbach se retint de se mettre à hurler « Crache-le morceau avant que je ne te le fasse cracher moi-même! » mais ce ne fut finalement même pas utile puisque Lucas reprit la parole de lui-même pour poser une question. Au moment où il prononça le prénom de son ex, Jorden se tortilla un peu sur sa chaise. Parler de Marni n’était pas facile pour lui, mais parler des ex des autres ne l’était pas non plus. Ça lui rappelait trop l’échec de sa propre relation et le renvoyait à des souvenirs qu’il aurait préféré oublier. Tout de même, il confirma que oui, il était au courant de la rupture. Ça s’était passé durant son absence, du coup il ne connaissait même pas toute la situation en détail, et il n’avait pas encore osé poser des questions. Il détestait qu’on lui en pose sur son divorce, il imaginait que Lucas ne tenait sans doute pas particulièrement à parler de sa rupture non plus. Franchement quel genre de grand déluré voudrait parler de ces choses-là avec plaisir? Personne. Il ne connaissait personne en tous cas, qui appréciait sincèrement ce sujet de conversation. Lucas semblait nerveux. Loin de Jorden l’idée de le mettre mal à l’aise. Il avait envie que son ami se sente libre de lui dire quoi que ce soit, même si bien sûr, il ne comptait pas dire un seul mot pour l’encourager. Il n’était pas très doué avec ces choses-là et faire le con était forcément bien plus facile. Mais il était là pour soutenir Lucas malgré tout, et si ce dernier avait besoin d’une oreille attentive, Jorden saurait la lui offrir. Il n’était peut-être pas d’excellent conseil au niveau relationnel, ni même dans la vie de manière générale, mais il était un ami fidèle et ça c’était une chose sur laquelle il ne voulait pas revenir. C’était un peu comme donner sa parole, une fois que c’était fait on ne peut tout bonnement pas la reprendre et changer d’avis, question de principe. Finalement, Lucas poursuivit, laissant Jorden de marbre. Il attendait la suite. “C’est… C’est tout?” Non parce que lui aussi buvait beaucoup, bien plus que de raison même. Et lui aussi, il avait ses raisons pour, même si « Je suis un putain de gros fêtard » était sa principale excuse. Après son divorce, il avait passé des jours entiers enfermé dans des chambres d’hôtels luxueux à boire comme un trou jusqu’à oublier son propre nom. C’était simplement une phase. Une phase qui avait pris fin même s’il continuait à enchainer les gueules de bois plus ou moins rudes au nom de la jeunesse et autre « Il faut profiter de la vie tant qu’on peut! ». “Je veux pas paraitre insensible mon pote, mais sérieux si c’est l’alcool ton plus gros problème, je crois que ça va aller. ” Il eut un petit rire avant de laisser le silence s’installer. Il réalisa soudain que Lucas parlait peut-être d’un vrai problème. Un vrai de vrai. Alors, Jorden se redressa d’un bon et demanda: “Attends, t’es pas en train de me dire que tu penses être alcoolique, si?” Entre « je bois beaucoup et c’est un vrai problème! » et une véritable dépendance à la boisson, il y avait un océan aux yeux de Jorden. Il ne s’était jamais vu comme alcoolique et pourtant il était loin de se priver. Dès que l’occasion se présentait, petit verre de scotch par-ci, shot de tequila par-là, et coupe de champagne dans le jacuzzi tous les jours de la semaine si possible. Il n’avait pas encore chopé la goutte, tout allait bien. “Qu’est-ce qu’il se passe Lucas? Je suis pas sûr de comprendre… ” Il regarda son ami, espérant que celui-ci le regarde dans les yeux en retour sans chercher à le fuir. “J’ai manqué un milliard de trucs, je m’en veux pour ça… Je sais même pas ce qu’il s’est passé entre toi et Aleyna.” Un temps. “En tous cas je suis désolé que ça n’ait pas marché.” Il n’allait pas lui dire qu’ils formaient un joli couple et que c’était vraiment dommage qu’ils ne soient plus ensemble, ça n’aurait servi à rien si ce n’est retourner le couteau dans la plaie. Mais il était vraiment désolé pour son ami et il espérait que ce dernier le verrait.
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Kevin F. Tatcher
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MessageSujet: Re: quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir EmptyJeu 13 Nov - 19:46

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La peur des araignées qu’a Jorden, je l’ai toujours su, et j’en ai toujours rigolé. Tout comme il se fout de ma gueule concernant ma croyance pour tout ce qui touche au surnaturel. J’y crois, et j’en ai peur. Les esprits, et toutes les bêtes telles que Vampires, Loup-Garou, ou encore les fantômes. Pourquoi est-ce qu’ils n’existeraient pas ? On ne les a pas sortis de nulle part. Quelqu’un a bien dû en voir, et en a raconté l’histoire. Ca fait tellement peur que les gens ne veulent pas y croire, et préfèrent penser qu’il ne s’agit que d’une légende. Moi pas. J’assume d’y croire, et d’en avoir peur. Alors je me moquais un peu de Jorden, mais jamais trop méchamment. On n’a chacun nos peurs. Puis, il est vrai que si une grosse araignée bien poilue est là devant moi, je risque de partir en courant, à crier de l’aide. Ces bêtes sont immondes. Puis il y a ce moment dans Harry Potter, où ils ne mettent pas les araignées en valeur. Et ils ont tout fait pour qu’on en ait peur. Ah bah bravo, parce que ça a bien marcher. Je lançais un petit clin d’œil à mon ami. Bien sûr que je le trouvais beau, sinon il ne serait pas mon confident. Je rigole. Je ne choisis pas mes amis en fonction de leur beauté, quoique… Je posais ma main sur l’épaule de Jojo et lui dis « Mais de rien, ça vient du cœur. » Mais à ce moment-là, je reçus une sorte de frisson dans tout le dos. Je regardais ma main sur son épaule, et gêné, je la retirais d’un coup. Pourtant, entre nous ça a toujours été assez tactile, accompagné de petits surnoms tout mignons. Nous n’étions pas d’excellents amis pour rien. On s’entendait très bien, et on se le montrait. Alors après tout, pourquoi est-ce que je ne lui raconterais pas mes problèmes ? Je sais pertinemment qu’il sera là pour moi, à ne pas me juger. Alors je me lançais donc, pour mon premier problème : l’alcool. Je souhaitais vraiment que mon ami me soutienne, alors lorsque je l’entendis me demander si c’était tout, j’en fus légèrement déçu. Je me sentis mal, et je faillis presque me recroqueviller sur moi-même pour ne plus broncher un mot. Non ce n’est pas tout, mais être alcoolique c’est déjà beaucoup non ? Enfin de compte je n’étais peut-être pas venu voir la bonne personne. J’aurais surement du aller vers Erwan. Après tout, mes deux amis ont vécu la même chose que moi : une rupture, et la compagnie de l’alcool. Il faut croire que je choisis très bien mes amis ! On est des canons, et on arrive quand même à perdre les femmes de nos vies, pour retrouver refuge dans l’alcool. Seulement, il semblerait que je sois le seul à vraiment avoir plongé dans les problèmes d’alcool. Il faut dire que le second problème m’a beaucoup aidé à me plonger encore plus dans la boisson. Et pour le coup, je ne dirais à Jorden. Pas aujourd’hui en tout cas. Après tout, l’alcool c’est « pas assez » pour lui après tout. Je le regardais pour lui lancer un regard noir. Je voulais qu’il comprenne que je l’avais mal pris. Eh ouais mon pote, tu m’as blessé. Il me reste quand même un semblant de cœur. « Eh beh qu’est-ce que tu crois ducon ? Je ne vais pas te dire seulement que je bois trop, ça a toujours été le cas. Je ne suis pas un Oméga pour rien ! Mais oui j’ai un réel problème, un vrai de chez vrai. Ce n’est toujours pas assez suffisant pour toi ? » J’avais bu avant de venir, évidemment. Et l’alcool peut me rendre assez violent. Et Jo’ m’avait blessé, il avait heurté ma sensibilité, et je lui en voulais. Je me levais, sur le point de partir. Je ne trouverais pas de réconfort de sa part. Puis enfin je l’entendis me demander ce qui se passait vraiment, qu’il ne comprenait pas. Je me retournais. Il ne comprendrait pas si je lui raconte le fond du problème. Ma sexualité. Ce qui me fait encore plus boire. Je soufflais un bon coup, pour dire. « Disons que j’ai un deuxième problème avec lequel je n’arrive pas du tout à gérer, et de ce fait je bois encore plus. » Ah si seulement il n’y avait eu que la rupture. J’aurais continué simplement à boire comme un dépressif, sans en être là où j’en suis. Mais ma sexualité que je n’assume pas du tout, fait que je continue à boire, pour ne pas y penser. « S’il n’y avait eu que la rupture je n’en serais pas là Jorden, crois-moi… » Je ne voulais pas qu’il pense que je me fous aussi mal que pour une pauvre fille. Non. Crois-moi mon ami, il y a bien plus derrière. Je l’écoutais me dire qu’il était désolé que ça n’ait pas marché avec la Sigma. J’haussais les épaules. Je ne savais pas quoi lui répondre. Ça remontait à loin pour moi maintenant. C’était du passé. J’étais passé outre. Je ne voulais plus qu’on m’en parle, et je souhaitais encore moins en parler. Restons-en sur le présent, sur mes problèmes de maintenant.




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MessageSujet: Re: quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir EmptyVen 12 Déc - 1:37

Une rupture, c’est jamais très sympathique à vivre, surtout pas quand il y a des sentiments en jeu. Jorden était plutôt bien placé pour le savoir. Il avait lui-même traversé une sale période, mais aujourd’hui il avait la sensation d’aller beaucoup mieux. Le temps qui passe guérit les plaies et petit à petit il ne reste plus que des cicatrices. Il avait appris cette leçon-là suite à son divorce, et même s’il n’était pas très sûr de pouvoir dire que ses blessures soient déjà toutes refermées complètement, il affirmait malgré tout que chaque jour nouveau semblait un peu moins dur à vivre que le précédent. Penser à Marni était toujours aussi douloureux, ça provoquait en lui un terrible tiraillement juste là, tout près du coeur, sa tête lui donnait la sensation d’être sur le point d’exploser à chaque fois que son nom traversait son esprit, mais il arrivait à vivre avec. Il arrivait à gérer la peine et la déception, les remords et les regrets, les souvenirs et les angoisses. Jorden n’avait pas sombré, pas totalement du moins. Les premières semaines avaient eu l’effet d’une bombe nucléaire dans sa vie, mais des mois après il ne ressentait plus vraiment le besoin de noyer son chagrin dans un verre de whisky, ni de passer ses journées enfermé dans le noir à se ressasser ses souvenirs, ce qu’il avait fait de bien et de mal et surtout, ce qu’il aurait pu faire de plus, de différent, juste pour la garder un peu plus longtemps. Il s’imaginait bien que Lucas aussi avait dû très mal vivre le départ d’Aleyna. Il compatissait avec son ami. Vraiment. Loin de lui l’idée de se moquer ou de diminuer les problèmes de Lucas, après tout il l’avait choisi lui pour se confier, c’était le signe que Jorden représentait quelqu’un d’important et de digne de confiance aux yeux de l’oméga. Peut-être avait-il été un peu maladroit dans son propos. Peut-être avait-il été un peu trop brusque… L’expression sur le visage de son ami avait changé et Jorden ne pu s’empêcher de culpabiliser un peu. Il l’écouta éclaircir la situation, et à mesure que les mots s’échappaient de la bouche de Lucas, Jorden ne put s’empêcher de froncer les sourcils. L’entendre dire qu’il avait un vrai problème avec l’alcool lui faisait un petit choc. Après tout, ils étaient jeunes, côtoyaient les endroits branchés de la ville régulièrement, avaient pour habitude de faire la fête tous les weekends, buvaient souvent plus que de raison pour finir avec la pire gueule de bois le lendemain en jurant qu’on ne les y reprendrait plus… jusqu’à la prochaine fois! Personne n’avait jamais dit à Jorden qu’il pensait avoir un problème avec l’alcool. Boire était normal. Se mettre la tête à l’envers tous les samedis soir ne lui semblait même pas extravagant, il ne s’était jamais inquiété à ce niveau-là pour l’un de ses amis, mais Lucas réveillait en lui un soupçon d’angoisse. Et s’il était réellement sérieux? Et s’il avait bel et bien un problème avec la bouteille? « Je suis désolé. » finit-il par lâcher, soudainement moins rieur et beaucoup plus doux. « Je pensais que tu déconnais, Lucas… Je… Je voulais pas me moquer de toi ou te paraitre insensible. » Il était con parfois, certes, mais il était aussi un bon ami pour ceux qu’il appréciait vraiment. Si l’un de ses proches avait besoin de soutient, il tenait à être présent. Il avait failli faire fuir Lucas alors que ce dernier était venu le chercher pour se confier. Quel crêtin! Quel gros abruti il faisait! « Et si on s’asseyait, hein? » Il n’avait pas bougé de sa chaise, toujours assis à l’envers. « Enfin, moi je le suis déjà, mais toi tu devrais t’asseoir. » Il indiqua une chaise du bout du doigt pour inciter son ami à se joindre à lui, et surtout à se calmer. « Je voulais pas t’énerver. » Toujours légèrement sur la défensive, Lucas n’avait pas franchi le pas de la porte, il était resté et s’était tourné vers Jorden. Il avoua avoir un second problème, sans aller d’avantage dans les détails, attisant ainsi la curiosité de l’epsilon. Il y avait quelque chose qui provoquait cette dépendance à l’alcool, quelque chose que Lucas n’arrivait clairement pas à dire. Il laissait planer le mystère, mais ça ne semblait pas être par pure volonté. Peut-être que ce fameux second problème était un peu trop lourd à porter, et surtout difficile à assumer… De quoi s’agissait-il? La première idée de Jorden fut celle de blâmer la rupture du jeune homme avec Aleyna, mais apparemment il se gourait. Au vue de la réaction de Lucas, il s’agissait d’autre chose. « Alors si ce n’est pas la rupture, de quoi est-ce qu’on parle exactement? » S’il voulait que Jorden l’aide, l’oméga allait devoir être un peu plus clair dans ses propos. « Écoute Lucas, je te promets de ne pas me foutre de ta gueule. J’ai compris que t’étais sérieux et je le suis aussi maintenant… S’il y a quelque chose qui ne va pas, quoi que ce soit, tu peux me le dire. » Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Il espérait être assez convaincant pour que son ami se confie enfin entièrement.

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MessageSujet: Re: quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir EmptyMer 17 Déc - 17:56

“We’re all a little weird. And life is a little weird. And when we find someone whose weirdness is compatible with ours, we join up with them and fall into mutually satisfying weirdness—and call it love—true love.”  
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J’étais venu vers Jorden pour me confier, pour lui parler et me sentir mieux par la suite. Mais celui-ci se foutait bien de moi, et il le montrait très bien, il l’extériorisait tellement bien que ça me fit du mal au cœur. Je sais bien que je ne devrais pas le prendre ainsi, aussi mal, que cela fait partie de sa personnalité. Et je suis pareil au fond. J’ai tendance à minimiser les choses, en utilisant l’humour (même si celui-ci est très mauvais, mais je ne compte pas devenir humoriste, alors c’est bon). Seulement lorsqu’il s’agit de nos problèmes, on ne minimise plus la situation. Au contraire. On est plutôt du genre à en faire un grand plat, comme s’il s’agissait de la fin du monde. Jorden ne comprenait pas cela, et ça me mettait en colère. Je ne rigole pas, alors arrêtes. Je fronçais les sourcils, pour lui montrer que je n’étais pas en train de rire, que j’étais sérieux et que je voulais qu’il arrête tout de suite ses conneries. Je n’étais pas venu à lui pour qu’il ne me prenne pas au sérieux et qu’il me rît au nez. Enfin, je reçus des excuses de sa part, ce qui me fit aller un peu mieux. Même si j’étais devenu un peu rancunier depuis quelques temps. J’avais toujours sa première réaction en travers de la gorge. Pourtant, je continue à l’apprécier mon précieux Epsilon. Je le retrouvais petit à petit. Il s’arrêtait de rire, pour devenir des plus sérieux, et j’en étais heureux. Ainsi que fier, de l’avoir fait redevenir sérieux. Il faut qu’il comprenne qu’il y a des moments où il faut arrêter de faire le rigolo. Surtout lorsqu’on ton pote essaie de se confier à toi. Il me proposa enfin de m’asseoir, tout comme lui. C’est ce que je fis. Il devait avoir raison, cela allait m’aider à me calmer. Face à la colère et au stress de lui révéler la vérité. Une fois assis, je me mis à tapoter du pied sur le sol. Signe de mon stress. Décidément il faut que je lui en parle, de mon problème. Je sens que j’en ai besoin. Je ne pourrais pas le garder plus longtemps pour moi. De plus je n’avais pas demandé à voir Jorden pour qu’on s’asseye l’un en face de l’autre et qu’on se regarde, dans un sombre silence. Seulement, je n’allais pas lui faire la révélation d’une seule traite, comme si je lui citais un menu de restaurant. Non je ne pouvais pas le faire de cette façon-là. Mon ami tentait au fur et à mesure de me mettre à l’aise pour que je me confie. Il avait clairement compris qu’il y avait vraiment un problème. Ça me rassurait. Mes yeux se fixèrent sur mes pieds. Je pris un grand bol d’air, avant de lui demander enfin « Tu penses quoi de l’homosexualité ? » Enfin j’avais sorti ce mot : homosexuel. C’était un grand pas pour moi. Concernant Jorden, je ne le lui avais pas dit directement mais il comprendrait très bien tout seul. Ou alors c’est qu’il n’est pas très malin comme garçon. Je me sentais soulagé. Soulagé d’avoir enfin dévoilé cette vérité qui commençait à me poser lourd sur la conscience. Je levais alors mon regard, pour le poser sur celui de Jorden. Quoiqu’il pense, je savais que son regard envers moi allait changer. Il ne pourrait plus me dévisager de la même façon. C’était un prix à payer pour lui révéler la vérité sur ma sexualité. « Est-ce que tu me comprends maintenant ? » Je savais qu’il me comprenait. Pas sur mon sexualité, car moi-même je ne comprends toujours pas ce revirement. Mais sur mon silence et la boisson. Il devait comprendre que c’était un grand revirement de situation dans ma vie et que j’ai du mal à gérer tout cela tout seul. Tendu, j’attendais une réaction de sa part. Je me mis à me mordre la lèvre inférieure, tout en continuant à taper du pied. Je vous en supplie, ne le faites pas sortir de la salle. Je le prendrais trop mal, et je ne sais pas si j’arriverais à gérer une autre perte, après celle d’Aleyna.






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MessageSujet: Re: quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir EmptyDim 21 Déc - 1:58


Lucas avait fini par l’écouter et s’asseoir. Légèrement plus calme, ou du moins tentant tant bien que mal de retrouver ses esprits, il exprimait malgré tout une certaine impatience… À moins qu’il ne s’agisse de stress? Il tapait du pied nerveusement. Jorden fixa la chaussure de son ami, releva les yeux vers lui et confirma sa seconde idée. Du stress. Lucas était tendu et il avait l’air sur le point de révéler quelque chose. Soudainement, le jeune Epsilon se mit à imaginer tout un tas de scénarios possibles. Peut-être qu’il s’était marié en secret, ou bien encore qu’il était devenu agent secret! Peut-être même qu’il avait décidé de quitter Berkeley pour se lancer dans un tour du monde ou qu’il menait une double vie… N’importe quoi! Du grand n’importe quoi, d’ailleurs. Jorden se retint de se taper le front tant il était stupide. Évidemment que Lucas n’avait rien fait et ne planifiait rien de tout cela, ç’aurait été drôlement absurde. Avec son air grave, ça ne pouvait être que quelque chose de négatif et si Jorden se fiait à son regard fuyant, il avait peur de cracher le morceau. Malgré tout, au bout de quelques instants de silence que ni l’un, ni l’autre n’avait osé briser, Lucas posa une seule et unique question à Jorden, qui eut l’effet d’une mini bombe. Ce n’était pas une vraie question. Enfin si, ça l’était, mais elle sous-entendait beaucoup de choses du même coup… Le regard de l’Epsilon s’était illuminé, et il s’était redressé d’un coup sec. Son premier réflexe fut d’entr’ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais aucun mot ne lui vint alors il la referma et se mordit la langue pour ne pas faire de bourde. Lucas venait-il sérieusement de lui faire son coming out? Wow. Juste wow. Il était littéralement sur le cul, totalement pris de court. Son avis sur l’homosexualité? Et bien il n’en avait pas vraiment… Il respectait la vie privée de chacun, et partait du principe que toute personne était libre d’aimer la personne de son choix, peu importe son genre, sa nationalité, ses origines, ses croyances, etc… Jorden était plutôt tolérant, et sur ce point-là il appliquait l’une de ses règles de base qui consistait en ne pas se mêler des choix de vie personnels que ses amis désiraient faire. Pas que l’homosexualité soit vraiment un choix d’ailleurs. Mais quoi qu’il arrive, ça ne lui posait aucun soucis. Il ne jugeait pas les gens sur ce genre de détails. Ceci dit, il ne pouvait pas nier le fait qu’apprendre que Lucas était gay lui faisait un petit choc, dans le sens où il l’avait toujours connu hétéro et l’avait même vu à l’oeuvre avec plusieurs filles. En quelques mots, Lucas venait de bouleverser l’image que Jorden avait toujours eu de lui. Même si en soi ça ne changeait rien, Lucas était toujours Lucas, et ils continueraient à être amis, c’était toujours étrange d’apprendre ce genre de chose comme ça. Le pire étant qu’il ne s’y attendait absolument pas. Il avait imaginé les trucs les plus loufoques, mais ça il ne l’avait pas vu venir. Quand l’Oméga lui demanda s’il comprenait désormais, Jorden hocha la tête très lentement, à la manière d’un automate. « Ouais… » lâcha-t-il dans une articulation très prononcée. « Ouais, je comprends. » répéta-t-il. Qu’était-il supposé dire au juste? Qu’est-ce que Lucas attendait de lui? Après l’avoir vexé une première fois, il ne tenait pas à l’énerver à nouveau. Finalement, tentant d’être le plus relax possible, il offrit un sourire sincère à son ami. « C’est cool. » Nul. Archi nul. Jorden pouvait faire largement mieux que ça. « Enfin, je veux dire que ça me pose aucun problème. Ça me fait un petit choc, je vais pas te mentir… Mais c’est seulement parce que dans ma tête t’es un homme à femmes. Je t’ai toujours vu draguer des filles et je t’ai connu en couple uniquement avec des filles aussi, alors ça fait un peu bizarre de se dire qu’en fait tu es de l’autre bord, mais franchement c’est… cool! » Il essayait de se montrer encourageant. Le ton de sa voix se voulait amicale et rassurant. Il voyait bien que contrairement à lui, ça semblait déranger Lucas. « C’est pour ça que tu bois? » Il haussa un sourcil, les pièces semblaient s’assembler dans son esprit. « Tu sais, je crois pas que l’alcool y changera grand chose. Tu es comme tu es et c’est très bien comme ça. T’as pas besoin d’essayer de changer, ni de te forcer à aimer quelque chose que tu n’aimes pas… » Jorden se sentait l’âme d’un véritable psychiatre. Il était très rarement comme ça, mais pour le coup Lucas en avait tellement besoin qu’il s’était senti de faire cet effort là pour son ami. « En tous cas, ça change absolument rien entre nous. Je serai toujours ton ami et tu pourras compter sur moi quoi qu’il arrive. » Et il n’y avait rien de plus véridique que ces paroles-là.
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Kevin F. Tatcher
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MessageSujet: Re: quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir quand on s'accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d'avenir EmptyVen 26 Déc - 12:28

“We’re all a little weird. And life is a little weird. And when we find someone whose weirdness is compatible with ours, we join up with them and fall into mutually satisfying weirdness—and call it love—true love.”  
ft. Jorden-Kol Rosenbach & Lucas LaDouceur ♡
musique Une fois que j’avais lâché la nouvelle, je ne savais plus où poser le regard. Soutenir le regard de mon ami, ou regarder le sol, ou encore le plafond. J’attendais une réaction, et je vis Jorden ouvrir la bouche pour dire quelque chose. Pour enfin de compte se retenir. Ce qui avait le don de me stresser encore plus. J’avais peur qu’il ne sache pas quoi dire car il ne comprenait pas ce revirement, et qu’il ne l’acceptait pas. Sans forcément être homophobe, je savais que Jorden ne l’était pas. Car s’il l’était, je l’aurais su depuis le temps. Seulement, on peut ne pas comprendre et ne pas accepter cette sexuellement, sans forcément être homophobe. Enfin je crois… Je posais mon regard sur Jorden, de nouveau. Pour lui mettre un peu la pression, pour qu’il y ait des mots qui sortent de sa bouche. Je voulais entendre le fond de ses pensées. Même si ça signifiait d’être déçu par mon ami. Et enfin lorsqu’il me dit qu’il comprenait, je soufflais un bon coup. Quelques petits mots, et je sentais un lourd poids enlevé de moi. Merci Jorden. Je souris. Je n’avais plus besoin d’entendre autre chose. Il me comprenait, et c’était l’essentiel. Seulement, l’Epsilon ne semblait pas s’arrêter sur cela. Il continuait à parler. A me dire qu’il trouvait ça cool. Je me mis à rire légèrement. Je ne pensais pas que quelqu’un puisse me dire que c’est cool que je sois devenu gay, mais si c’est cool pour lui, c’est cool pour moi. Ah ce Jorden, j’aurais dû lui faire confiance dès le début, sans flancher une seconde. Après tout, le Rosenbach est bien ouvert d’esprit. Et il me le prouve maintenant. « Et bien maintenant tu peux être sûr que je ne te piquerais pas des filles… Puis on sait bien tous les deux, que j’avais plus de succès que toi. » Lui dis-je avec taquinerie. Je n’étais pas mauvais avec lui. Je ne pouvais pas l’être avec la réaction qu’il eut face à ma nouvelle. Je souhaitais juste l’embêter un peu. Après tout, on avait l’habitude de parler des filles, et des aventures qu’on avait pu avoir avec quelques-unes. Maintenant ça disparaissait. Je ne pense pas que Jorden veuille entendre les histoires que je vais avoir avec des hommes. Au fond, notre relation va un peu changer quand même. Mais c’était évident. Ça va changer aussi avec Erwan. Parce que oui, je n’en avais pas encore parlé à mon meilleur ami. Outch. Ça fait mal de ne pas lui avoir dit, mais aussi la question que venait de me lancer Jorden. Sur la boisson. « Disons que je ne suis pas aussi tolérant que toi… Alors que c’est moi. Mais c’est dur pour moi. Je n’arrive pas à me faire à l’idée. Comme tu l’as dit : je suis un homme à femmes, et non un homme à hommes… » Et ce que me dit par la suite le Rosenbach, on me l’avait déjà dit. Je me l’étais dit à moi-même aussi. Mais c’est dur quand même. Ce n’est pas comme si j’avais eu des doutes depuis toujours. Non. C’était venu comme ça. Juste après Valentina. Non que je veuille jeter la pierre à la jolie Beta. C’est seulement après notre soirée que j’ai remarqué que je n’avais plus du tout aucune attirance, ou encore du plaisir à le faire avec une femme. Et que tout ce plaisir que j’avais avec les femmes, je l’avais avec des hommes maintenant. Lorsque mon ami me dit qu’il serait toujours là pour moi, je lui sautais au cou. Juste parce que ça fait énormément plaisir d’entendre une telle chose. J’avais besoin de lui faire comprendre que j’appréciais tout ce qu’il me disait, et ça devait passer par un câlin. Sans ambigüité cher ami. Une fois l’étreinte terminée, je reculais et le regardais « Ça va c’est pas trop tôt pour que je te fasse un câlin ? » Il a beau être ouvert d’esprit, il peut très bien mal se sentir mal à l’aise de faire un câlin à un homosexuel. Et je ne voulais pas le mettre mal à l’aise.






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