TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014

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Arrêtes Dany, tu m'étrangleeeees ! Que le jeune oméga se mettait à hurler pendant qu'elle resserrait à son maximum le nœud de sa cravate contre sa glotte. Davis se reculait instantanément, de peur qu'elle ne cloître totalement sa gorge et que l'air se fasse si rare, qu'il s'écroule au sol avant d'avoir rejoint sa cavalière de la soirée. S'étant inscrit d'abord par un pur hasard et surtout, à cause d'un pari stupide lancé avec quelques autres confrères, il n'avait pas dans l'idée de paraître pour un lâche en ne se présentant pas. D'autant que ce soir, il laisserait sur le côté, une jeune femme et ça, Davis ne le concevait pas. Il n'était clairement pas le genre d'hommes à laisser une femme sur le côté et à ne pas étaler son air gentleman à qui le lui demanderait. Il avait beau renier la vie et le monde que lui offrait ses parents, le jeune Agusto ne renierait jamais son éducation et les valeurs qu'on lui avait inculquées toute son enfance. Mais devant Dany qui tentait vainement de l'étouffer en nouant sa cravate, il aurait peut-être pu faire une exception. Lui balançant un coussin à la figure au moment où il desserrait le nœud, il fuyait à travers la pièce pour éviter le moindre excès de vengeance, venant de la belle, qui avait passé un temps fou à s'habiller et se pomponner. Signe que Dany pouvait réellement se transformer en fille lorsqu'elle en faisait l'effort. Mais bien évidement, la contrarier en lui lançant de telles remarques, revenait à le mettre plus en retard encore et à dégrader son costume dans lequel, il avait mis un temps interminable à entrer. Autant dire que le match à la télé semblait bien plus important que ce foutu bal, quelques heures auparavant. Son regard porté sur sa monstre, il ouvrait de grands yeux ahuris en voyant l'heure tardive qui ne jouait pas en sa faveur et fonçait dehors après avoir déposé un baiser sur la joue de Dany. Sa meilleure amie et présente colocataire, mettrait sûrement plus de temps à arriver à l'université en vue du temps qu'elle mettait à rassembler ses boucles brunes et il n'avait pas l'attention de faire le pied de grue devant l'entrée en daignant qu'elle lui accorde enfin le droit de se rendre à Berkeley. (...) Gravissant les quelques marches qu'il lui restait à avaler avant d'arriver dans le hall principal, Davis jetait quelques coups d'oeil machinales autour de lui avant de s'avancer vers les enveloppes qu'on distribuait aux hommes de la soirée. Puisant dans son courage pour oublier l'idée qu'il se retrouverait aux côtés d'une créature ennuyeuse à mourir, il lisait le morceau de papier blanc pour alors rester quelques secondes en suspens. Une blague non ? De mauvais goût ? Ça, Davis avait bien du mal à le savoir mais tout ce qu'il devinait, c'était que la soirée se transformerait en grande mascarade, du début à la fin. En aucune manière, l'oméga n'aurait imaginé se retrouver avec Helsye, celle qu'il avait quitté dans une rage noir et qui l'avait abandonné des années plus tôt. Quoi dire et que faire, quand il savait aussi que, derrière la colère, se cachait des sentiments qui n'avaient jamais réussit à s'extrader de son coeur, dévoré par leurs souvenirs communs ? Ecrasant la feuille dans sa main de frustration, il s'avançait dans la salle en enfilant à la hâte son masque et avançait enfin entre les convives pour y déceler le grand regard bleu nuit de son amie d'enfance. Evidement, il aurait pu la reconnaître en un souffle, une bravade, un clignement de cils. Helsye avait croisé son regard et il s'avançait vers elle comme un pantin allant à l’abattoir. Le coup du sort était funeste pour lui cette nuit. Mais il gardait contenance en s'avançant vers la belle qui l'avait terrassé, et en se plantant face à elle. J'avoue que je m'attendais à tout sauf à ça. Les organisateurs ont l'air d'avoir le sens de l'humour ... Qu'il disait, déjà gêné de la situation. Mais en rien il ne voudrait laisser paraître cette impression tout le long de leur intermède. C'est pourquoi, il soupirait et enlevait son masque idiot, qu'il portait sur sa figure et qui le gênait. Avec ça entre eux, il avait l'impression de jouer, de mentir, d'être encore une pauvre façade qui se jouerait d'elle et de leurs envies. Je comprendrais que tu veuilles changer de cavalier. Ne t'inquiètes pas pour moi, je trouverais bien de quoi m'occuper. Qu'il disait lasse de tout et de cette situation décevante. Car Davis, s'il avait perdu son amie d'enfance, la plus précieuse, il n'avait pas perdu l'amour qui avait éclot entre eux et qu'il gardait dans les tréfonds de son âme malgré sa réticence à l'évoquer et à y penser. Alors il laissait un échappatoire à Helsye à défaut d'en avoir un. Se serait sa décision et surtout, une manière pour lui, de fuir et de tenter d'oublier, les affres espiègles, qui se jouait de lui en ce moment même...

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La fin de l’année approchait et tout ce qui avait de plus enchantant dans une année arrivait. Cette période était tout ce qu’appréciait le plus Nicola. Toutes ces lumières de noël qui illuminaient les visages la rendaient heureuse. Elle savait que le mois de décembre était bon, beau et la ferait plonger dans un bain de bonheur qui prendrait fin le deux janvier. Elle aimait retrouver sa famille regroupée à Los Angeles. Tout le monde faisait le déplacement chaque année et tout le monde oubliait les problèmes de famille pour une semaine, le temps d’apprécier tous ces bons moments. Heureuse d’enfin arriver à cette période, Nicola en avait profité pour boucler tous ses dossiers au bureau et avait quitté son stage plutôt que la normale. Elle reviendrait que dans deux semaines, et rien que l’idée d’être à peu près tranquille, loin de ces affaires dont elle devait s’occuper la faisait sourire, comme une débile heureuse alors qu’elle était, une nouvelle fois, bloquée dans les embouteillages de San Francisco. Son portable vibra, Nicola en profita pour demander à sa voiture de lui lire le texto qu’elle venait de recevoir (avoir une voiture dernier cris lui permettait ce genre de gadgets) Jessiann, sa meilleure amie, lui disait qu’elle était déjà chez elle et qu’elle avait pris évidemment le soin de rentrer dans son loft sans lui demander la permission. Nicola lui avait donné un double des clefs de chez elle et Jessiann avait pris l’habitude de débarquer un petit peu quand elle voulait, pour le plaisir de Nicola évidemment. Rien de tel qu’une soirée avec sa meilleure amie. En arrivant chez elle, elle se rendit compte que l’effort prit plus tôt pour terminer pas trop tard avait été anéantie par les embouteillages. Il est vrai que c’était la première fois qu’elle arrivait chez elle à vingt heures trente depuis deux mois, date à laquelle elle avait commencé ce stage dans un bureau d’avocats. « Génial, trente minutes pour me préparer, je vais jamais avoir fait aussi vite » déclara-t-elle en débarquant dans son salon telle un ouragan, envoyant valser ses talons sur son passage ainsi que sa veste en cuir et son sac à main qu’elle envoya sur un fauteuil sur son chemin. Elle prit le temps d’envoyer un baiser volant destiné à la grande blonde qui se faisait un thé dans la cuisine américaine. « Si tu pouvais me faire un décompte pour les cinq dernières minutes tu serais un amour ! » cria-t-elle en courant jusqu’à sa salle de bain.

« Bon, j’espère qu’il sait bien danser au moins… Au pire, s’ils nous plaisent pas, on se retrouve à l’entrée et on fait un couple lesbien, okay ? » dit-elle à sa meilleure amie alors qu’elles sortaient de la voiture de Jessiann. Prenant le bras de sa meilleure amie, les deux femmes se dirigeaient en direction de la salle des fêtes de l’université. Nicola avait pris soin d’enfiler une robe de créateur, Elie Saab, longue et légère de couleur blanc cassé avec des pierres précieuses et strass sur le haut de la robe qui était à manches longues et dos nu. Son masque était lui aussi blanc cassé, évidemment. En entrant dans la salle, elle se rendit compte que beaucoup de personnes avait fait le déplacement et qu’elles avaient toute jouées le jeu : tout le monde avait un masque et tout le monde s’était mis sur son trente-et-un. « Tiens, elles, elles ont dû se tromper de soirée, elles se sont déguisées en prostituées » fit-elle à sa meilleure amie en voyant deux jeunes étudiantes habillées d’une tenue très moulante et très très courte. Les deux jeunes femmes se séparèrent et Nicola resta là, plantée comme un bâton, ne sachant trop quoi faire de ses dix doigts. Et là, d’un coup d’un seul, elle vite Gale s’approcher d’elle. Non c’était pas possible, tout mais pas ça, tout sauf ça. L’idée de jouer la mauvaise personne lui traversa l’esprit « Nicola ? Désolé, tu dois faire erreur » mais ses idées s’embrouillaient tellement, elles se cognaient entre elles dans la panique qu’un simple « Oh mon dieu » sortie de sa bouche lorsqu’effectivement, Gale allait bien sa direction. Elle aurait aimé être invisible à ce moment-là, se transformer en caméléon et se coller contre le mur genre ni vu ni connu. Gale lui tendit son carton et elle put lire son prénom écrite en italique à la main d’une belle écriture. « Oh putain … » soupira-t-elle. C’était tout ce qu’elle était capable de dire à ce moment précis, encore choquée par l’annonce du jeune homme. La poisse vous connaissez ? Nicola oui. Elle avait couché avec Gale après une soirée un petit peu trop mouvementée qui avait dérapée. Elle s’était donnée dans un excès de faiblesse au jeune homme et l’avait regretté dès le lendemain lorsqu’elle se retrouva dans des draps qu’elle ne connaissait pas. Tout ce qu’elle savait de Gale était qu’il était prétentieux et hautain au plus haut point et qu’ils avaient des cours communs de droit. Elle avait utilisé sa première fois avec cet homme qu’elle détestait presque. Et évidemment, alors qu’elle ne voulait pas que ça se sache, la Seven Society s’en était chargée pour elle, devant une assemblée d’étudiants, devant tout Berkeley presque. « T'as soudoyé qui pour tomber sur moi ? » Soupirant une nouvelle fois, elle décida de ne pas faire une nouvelle dispute, leurs discussions tournaient très vite autour des mêmes reproches. C’est à ce moment-là que Gale décida de faire son Gale. « Non, il ne vaut mieux pas, pas maintenant en tout cas, je pourrais m’en servir pour te tailler la jugulaire » fit elle dans une fausse moue amicale. Ne pas faire une nouvelle dispute vous dites ? Encore une résolution qui tombait à l’eau. Soupirant, elle décida de ne pas rentrer dans son jeu, ou du moins, ne pas le continuer. « Ecoute Gale, si on pouvait attendre la fin de la soirée avant de s’entre-tuer, ça serait plutôt cool, j’ai pas envie d’abimer ma robe » déclara-t-elle en attendant sa réponse. Il était plutôt séduisant dans son costume et la jeune femme le remarqua que maintenant, son caractère à la noix avait fait oublié à Nicola qu’elle pouvait tout de même trouver quelque chose de positif chez le jeune homme à l’égaux tellement surdimensionné que sa tête ressemblait à un melon.

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Prom year 2014 ;; Rayan & Tessa

la robe

le masque

« Tessa Peyli ? C’est moi-même. »

« Je te confirme que c’est bien moi. L’idée de passer pour une autre étudiante ne m’enchante pas. »

« Tessa, simple étudiante Alpha, et surtout très enchanté de faire ta connaissance. Le plaisir est partagé. »

« J’espère que ta cavalière de soirée te conviens… je dois avouer que je ne suis pas deçu du miens. »

∞ « C'est comme un rêve, et les rêves, c'est pas faits pour durer. On se réveille un jour et le réveil est cruel. »

ft. Lucas Ladouceur & the others ♡

Nous étions la journée du bal, et je n’en avais pas foutu une en cours. Le matin je m’étais reposé, essayant de me remettre d’une cuite de la veille. Comme quoi, même en étant alcoolique, on arrive toujours à se mettre mal avec une soirée, de l’alcool et quelques substances illicites. Toute façon, je n’avais pas envie de me prendre la tête aujourd’hui. Je ne voulais pas travailler. Je voulais tout simplement me reposer, et faire un point sur ma vie, et la personne que je suis devenu. J’ai repensé aux discussions que j’ai pu avoir avec mes deux meilleurs amis : Jorden et Erwan. Ils m’ont beaucoup aidé, et je leur dois bien ma visite aux AA. Je ne voulais pas attendre la nouvelle année, et en faire une résolution. Je savais que je ne la tiendrais pas. Alors qu’aujourd’hui j’étais déterminé à y aller. A me reprendre en main. D’ailleurs, je n’avais pas touché à une bouteille de la journée. Bien que la gueule de bois aidait beaucoup. La réunion était à 18h, et je pensais être largement bon pour être à l’heure au bal. Mais ce ne fut pas le cas. Après le passage des autres membres, j’étais enfin passé. J’eus le droit au « Boooonjouuuuur Luuucaaaaas », comme dans les films. J’en avais presque eu envie de rire, mais je m’étais abstenu. Je leur avais raconté tous mes problèmes, et j’avais bien souligné que je n’avais pas pris une goutte de toute la journée. Ce pour quoi j’ai eu le droit à des compliments. Je savais que j’allais me sentir bien avec eux. Ils allaient me comprendre. Et c’est ainsi que je leur expliquais bien vite ma soirée, et mes aprioris vis-à-vis de celle-ci. J’avais peur d’être entrainé par les autres et de boire. Après tout il s’agit d’un bal. Et pas n’importe lequel : celui de la fameuse université de Berkeley. Regardant ma montre je vis qu’il ne me restait plus que 14 minutes pour rentrer, me préparer, et me rendre au bal. Merde. Après m’être excusé auprès des autres, je sortis en courant. Heureusement que je n’étais pas très loin de ma chambre universitaire. (…) J’arrivais enfin au bal avec quelques minutes de retard, mais j’étais enfin là. Heureusement que j’avais préparé ma tenue la veille. J’enfilais mon masque avant d’arriver à l’entrée. Je n’allais pas être celui qui allait avoir le plus beau des masques mais je n’avais pas eu envie d’y mettre beaucoup d’argent. On me remit l’enveloppe avec le nom de ma partenaire. Anastasia. Je n’étais pas très content, à la limite de la colère. Pourtant, je me calmais, comme je l’avais appris il y a quelques heures aux AA. Il ne fallait pas que je le prenne mal. Il fallait que je profite de cette soirée sans me mettre des bâtons dans les roues. Je rangeais l’invitation, et j’allais à la recherche de Cendrillon. Je défilais parmi toutes les personnes, tout en essayant d’en reconnaitre quelques-unes. Je passais de Gale, dont je reconnais le bon parfum. Ne divaguons pas, je dois chercher Anastasia. Mais en vain. Je voyais pleins de personnes, sauf elle. Je reconnus même Rayan, qui semblait faire connaissance avec sa partenaire. Je passais furtivement près de lui, pour y laisser trainer une main baladeuse sur ses fesses. Ni vu, ni connu. Il y a du monde, il y a des masques. Il ne pourra pas savoir qu’il s’agit de moi. J’essayais de me faufiler entre les gens, et enfin je tombais sur Cendrillon. Je la reconnaissais à ses cheveux. « Ça va Cendrillon ? » Je la pris dans mes bras. Mais qu’est ce qui me prend ? « Tu vas devoir me supporter jusqu’à minuit ! Parce que tu dois partir toi, sinon ton carrosse se transformera en citrouille, et ta jolie robe deviendra un vieux tas de chiffon. » Pas besoin de dire qui j’étais, je savais qu’elle me reconnaitrait. Je pense être le seul qui l’appelle Cendrillon.

Spoiler:

« T'es vraiment chiant Davis ! » peste Dany, après s'être prise un coussin dans la tête, tout ça parce qu'elle serrait un peu trop fort la cravate de son colocataire. Des heures de brushing et de coiffure ruinées par Davis en deux secondes chrono. Merci Davis. « La prochaine fois tu te démmerdes avec ta cravate, t’arrivera comme un pouilleux au bal et c'est tout ! » s'écrie-t-elle, alors que son meilleur ami prend la poudre d'escampette, laissant une Dany furieuse et désemparée devant ses belles boucles à refaire. Il ne paie rien pour attendre celui et la jeune femme compte bien exécuter sa petite vengeance lors du bal. Elle a hâte de voir qui est la cavalière de Davis, histoire de rigoler un peu et de foutre sa merde. Tililiiiiii, tu n'avais cas pas commencé Davis. Une bonne heure plus tard, Dany pénètre dans la salle où se déroule le bal de noël, sa robe bleue se mariant à la perfection avec la couleur de ses yeux et son masque fixée sur son doux visage. Ses yeux balaient la salle et tombent sur son Davis, en compagnie d'Helsye. Un petit sourire diabolique se dessine sur son visage. Profite Davis, profite, ça ne va pas durer très longtemps. Prostrée dans un coin de la salle, la jeune femme détaille avec un intérêt nonchalant l'ensemble de l'assemblée. A vrai dire, elle est plutôt préoccupée par l'identité de son cavalier. Elle espère qu'il pointera vite le bout de son masque, parce que la patience et Dany, ça ne fait pas bon ménage. Elle n'a plus à attendre plus longtemps puisque qu'une voix la sort de sa léthargie. Pas besoin de se retourner pour reconnaître l'esprit enfant de son ami Zachariah La Tour Dubois. « Même pas peur ! Mets y plus d'entrain la prochaine fois haha » dit-elle, faisant face au russe, un sourire aux lèvres. Il n'y a que lui pour l'apostropher de cette façon. Et elle comprend bien vite que c'est avec lui qu'elle va devoir passer sa soirée. Et d'instinct elle le sait, ce va être une soirée des plus exquises. Sans prise avec tête avec pour seul leitmotiv s'amuser et rigoler. « Dis donc La Tour Dubois ! C'est que tu serais à la limite d'être potable avec ce costume et ce masque ! ». Elle laisse trainer son regard de la tête aux pieds de Zachariah et il faut dire qu'il en jette ce soir, vêtu ainsi. Mais évidemment, Dany n'allait pas lui faire la satisfaction de le complimenter la première. C'est lui l'homme, le gentleman. Alors elle sort cette petite réplique en mode, t'es moins moche que d'habitude quoi. Bien qu'il n'ait rien à envier aux pseudos mannequins qui jouent les coq ce soir sur la piste de danse. « On va dire que je vais me contenter de toi ... » raille-t-elle, feignant la petite grimace gênée. Et toc, ça c'est pour t'envoyer des fleurs tout seul La Tour Dubois. Ce n'est pas poli. « Tu m'emmènes danser ? ». Histoire de montrer à tous ces gens à quel point ils peuvent aller se rhabiller face à eux. Modestie, quand tu nous tiens.

robe de dany:

Spoiler:

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Damian avait accueilli la nouvelle du bal de fin d'année avec un air dubitatif. Non qu'il n'était pas friand de ce genre d'activités, il se passait toujours quelque chose d'intéressant au cours de ces soirées chics : un scandale, un scoop, des disputes, la naissance de nouveaux couples... et sans doute un peu trop de drames pour l'encourager à y participer. Le souvenir de la fusillade, toujours vif dans son esprit et sur son corps encore marqué par les cicatrices, l'avait incité à y réfléchir à deux fois avant de songer ne serait-ce qu'à y participer. Voyez-vous, Damian était un homme relativement simple : s'il pouvait éviter les problèmes, il les évitait. Et il tenait à sa vie, maintenant plus que jamais. Deux bonnes raisons de ne pas être particulièrement enclin à s'y rendre. Ses doutes disparurent cependant face à l'enthousiasme dont ses deux meilleurs amis faisaient preuve. Si Meleya et Maxim pouvait être heureux d'un tel événement, sans doute l'Irlandais ferait-il bien de se joindre à l'excitation générale. Toujours friand de rebondissements, le fait de n'avoir pas à choisir de cavalière tombait à point nommé. Dans une situation relativement instable avec Harlow, et encore indécis quant à la nature exacte de sa relation avec Cassandre, il s'épargnerait ainsi le risque de vexer les égos de ces demoiselles en choisissant l'une ou l'autre – bien que son esprit se soit imaginé s'y rendre avec la deuxième, intérêt oblige. Le dire à haute voix signerait son arrêt de mort auprès de Harlow, dont la jalousie à peine voilée ne lui avait pas échappé. Et cette soirée serait l'occasion de rencontrer d'autres personnes et d'élargir un cercle qu'il jugeait encore trop restreint, comparé à celui qu'il avait laissé à la suite de son départ précipité. Or Damian n'était pas un homme solitaire, lui vivait pour la compagnie des autres et les rencontres hasardeuses. Elégamment vêtu d'un costume noir et d'un masque argenté, il ne put empêcher son esprit de dériver vers de sombres pensées, cependant rapidement envolées lorsqu'il entra dans la salle. Soigneusement décorée (le comité continuait de l'impressionner, année après année), sans aucun détail laissé au hasard. Il avisa ses deux amis un peu plus loin et se promit d'aller à leur rencontre, une fois le nom de sa cavalière pioché. Il déplia nerveusement le petit bout de papier, et ses lèvres laissèrent apparaître un sourire à la fois satisfait et amusé. Bien, pour ce qui était de nouvelles rencontres, il repasserait. Mais c'était au moins un signe limpide envoyé par ce qu'il supposait être le destin : sa main avait pioché le nom de Cassandre, et Damian ne croyait pas vraiment aux coïncidences. L'idée que les noms aient pu être trafiqués lui traversa l'esprit, plus encore lorsqu'il comprit que Maxim était vraisemblablement tombé sur Meleya, mais il décida finalement que cela n'avait pas la moindre importance : quand bien même l'eurent-ils été, sa main avait été plus que chanceuse. Damian se lança alors dans une quête vaste et périlleuse, reconnaître sa cavalière au milieu de toutes les étudiantes vêtues comme des princesses et aux visages cachés à moitié par des masques raffinés. Il lui sembla la reconnaître à plusieurs reprises, mais chaque fois qu'il tentait de s'approcher de celle qu'il pensait être Cassandre, celle-ci disparaissait, si bien qu'il dut se résigner à parcourir de long en large l'immense salle. Il la retrouva, à plusieurs mètres de lui, et son regard ne quitta pas son dos, s'assurant cette fois qu'elle ne s'échappe pas de sa vue. Arrivé juste derrière elle, ses lèvres vinrent frôler son oreille. « Devine de qui tu as hérité pour la soirée » murmura-t-il, commissures étirées en un sourire amusé. Elle se retourna vers lui, lui offrant la confirmation qu'il avait vu juste et ne l'avait pas confondue avec les centaines d'étudiantes brunes de l'université. « J'espère que tu ne seras pas trop déçue mais très humblement, j'en doute, difficile d'espérer un cavalier plus séduisant que moi » se moqua-t-il, appréciant comme toujours une part d'auto-dérision. Séduisant, Damian l'était probablement, mais il avait depuis longtemps cessé de croire que cela suffisait. Après tout, son physique ne l'avait pas sauvé des tirs de fous furieux, voilà près de trois ans maintenant. « J'ai bien cru ne pas te retrouver, tu n'as pas arrêté de changer de place, j'ai presque du te courir après. Tu vois, ce à quoi j'en suis réduit avec toi ? Obligé de te courir après, mon égo en prend un sacré coup Cassandre Scofield. »

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Le sourire au lèvre, il se prépara avec enthousiasme. Pour une fois, il sentait que sa vie prenait un tournant des plus heureux. Après le fiasco de la réunion de fin d'année, l'optimisme contagieux de Esteban avait gagné son entourage. Il se sentait plus à l'aise avec lui même, plus confiant, moins bornée à se dire que sa vie n'était qu'un fleuve posé et calme et que l'aventure était impossible pour lui. Entre fêtes arrosés et réussite scolaire, il avait trouvé un juste milieu avec ses affaires de coeurs et son cursus prenant. Le jeune homme voyait son futur chaotique et bizarrement, cela lui plaisait assez. Voyant qu'il n'avait pas à être aussi parfait qu'il le pensait, il saisissait chaque opportunité qui s'offrait lui, désespéré de frissons et de danger. Son caractère trop calme et responsable avait laissé place à un homme avide d'aventures, d'obstacles différents. Habillé dans son plus beau costume Armani, des chaussures vernis qui coûtait plus qu'une montre Rolex classique, Esteban s'admirait dans son miroir, pimpant et prêt à assumer cette soirée jusqu'au bout. Ces dernières semaines avaient été riches en évènements entre Lola, Ellie et Ebony. Si il établie un pacte avec Lola, cela ne l'empêchait pas de coucher très souvent avec la doyenne et de courtiser plus ou moins la Grimaldi. Sa conscience, son coeur et son corps menaient un combat digne des gladiateurs, espérant trouver une réponse qui ne soit pas aussi facile que de laisser son corps parler, ou son coeur s'exprimer. Il savait très bien qu'il ne serait jamais en vraie relation avec Lola, la voyant trop comme sa petite soeur, son alliée fidèle, son amie. Alors que Ellie le rendait fou chaque jour par ses rires et son visage d'ange, son handicap n'étant plus qu'une partie d'elle plutôt qu'un défaut. Il appréciait énormément de choses chez elle, et particulièrement son envie d'amour et d'attention, la rendant très attachante. Alors, même si il voulait par dessus tout aller au bal avec elle, il savait que c'était le hasard qui allait décider de son sort pour ce bal. Portable en poche et flasque de whisky dans celle intérieur de sa veste, il partis d'un bon pas, vers le lieu du bal. Le pavillon était bondé, remplis de jeunes et moins jeunes étudiants venu pour cette soirée qui promettait milles et une promesse. Allait-il se passer la même chose que la réunion ? Y aurait-il une fusillade comme des années auparavant ? La seven society allait-elle faire éruption et ruiner le bal de manière magistrale ? Esteban espérait surtout avoir une cavalière qui saurait lui faire oublier le fait que sa vie prenait un tournant incompréhensible pour lui. Le calme et posé étudiant en médecine devenait un bourreau des coeurs sans s'en rendre compte, piochant à la volé et sortant bien plus qu'à l'accoutumé. Arrivant au niveau de la fameuse table ayant le nom des cavaliers et leur compagne, il prit son nom avec un enthousiasme bien caché. Son visage était neutre, alors qu'il arborait habituellement un sourire en coin, prêt à une effusion de joie. Mackenzie Fitzgerald. Aaaah, ma Kenzie. Il était bien content d'être avec sa meilleure amie. Depuis la réunion, il n'avait plus eut le temps de la voir, trop occupé à gérer une vie dense de travail et d'à-côté personnels. Cherchant à travers la foule les longs cheveux blonds de sa cavalière, il se tâta à prendre une gorgée à sa flasque de whisky dans sa poche. Il avait envie de sentir l'enivrement le parcourir, de goûter aux joies de l'allégresse. Repérant une silhouette bien connue, il s'approcha en douce, laissant le charme s'accomplir. Maaaaack ! qu'il susurra à l'oreille de son amie. Il était bien heureux de la retrouver et ris avec plaisir en la voyant sursauter et essayant de deviner qui était sous ce masque cachant presque tout le visage du jeune homme. Si tu ne me reconnais pas, même avec le masque, on a du soucis à se faire ma petite. Prenant Mackenzie dans ses bras, il la serra tout contre lui, content de retrouver sa meilleure amie et de lui raconter tout ce qui se passait dans sa vie dernièrement.

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« Let's start over.I'll try to do it right this time around.
It's not over.'Cause a part of me is dead and in the ground.This love is killing me, but you're the only one. It's not over. »

Fouler à nouveau le sol de l’université, Joshua en avait rêvé pendant des mois. Au sens propre du terme. Durant ses deux années et demi d’absence il n’avait pas cédé de repenser à ce qu’il avait laissé derrière lui. Des amis, une confrérie, mais aussi et surtout sa petite amie. Il était parti du jour au lendemain, sans que personne ne s’y attende vraiment et sans prévenir personne. C’était peu de temps après le bal de fin d’année, celui qui avait clôturé sa dernière année à Berkeley. La soirée ne s’était pas déroulée comme prévue, puisque sa cavalière et lui avaient terminés aux urgences, mais ils en gardaient tous deux un très bon souvenir.
Il était revenu depuis peu sur le campus, et après avoir rejoint en douce la confrérie de IOTAS, il ne s’était pas gêné pour assister à quels matchs, en tant que spectateur. Aislynn l’avait certainement remarqué ce jour-là, assis dans les gradins. Mais elle n’avait pas réagi outre mesure. Il avait tout de même tenté de la prévenir de son grand retour, avant de se réinscrire, mais lorsqu’il avait entendu sa voix, à l’autre bout du fil il n’avait pas su quoi dire, et avait préféré raccroché. Pendant tout ce temps, ils ne s’étaient presque pas parlé. Il ne savait rien de sa vie aujourd’hui, était-elle toujours célibataire ? Avait-elle quelqu’un dans sa vie ? C’était un mystère qui n’importait en réalité guère au jeune brun. Il était prêt à tout pour la reconquérir, et rien ne ferait obstacle à sa volonté. Il avait changé. Ces années passées loin de tout l’avaient fait grandir, murir et comprendre certaines choses de la vie. Il voulait montrer à la blonde qui fait battre son cœur que les gens changent, pour le mieux.
A son arrivée à Berkeley, on l’avait informé de l’organisation du bal de Noël, ce à quoi il n’avait pas attendu pour s’inscrire. Ce soir, Joshua avait choisi de porter son plus beau costume. Il l’avait préparé des semaines auparavant, lorsqu’il avait acheté son masque, pour l’occasion. Ce bal, c’était une des grosses traditions de l’université, mais c’était aussi et surtout beaucoup de souvenir pour l’ancien président des DELTA, qui s’était chargé de l’organisation quelques années auparavant avec son homonyme IOTA. A l’époque c’étaient à leur confrérie que revenait la lourde tâche des préparatifs de la soirée. Ce n’était plus le cas désormais. Déjà lors de la dernière année qu’il avait passé ici, le comité en avait la responsabilité. Connaissant quelques membres dudit comité, Joshua s’était arrangé pour que sa partenaire, normalement choisie de manière aléatoire par les organisateurs, ne soit personne d’autre que la belle Aislynn. Il était hors de question pour lui, de se rendre à cette fête accompagné d’une quelconque autre personne.
C’était l’occasion rêvée pour des retrouvailles. Il s’était imaginé des dizaines de fois ce qu’il lui dirait une fois en face d’elle. Ce soir, élégamment vêtu, il empruntait le chemin qui mène à la salle où se déroule la soirée de l’année. Il en avait manqué plus d’une mais comptait bien se rattraper avec celle-là et faire un retour marquant. Il tenait dans sa main l’enveloppe dont il connaissait déjà le contenu. Le nom de sa cavalière. Il avait de la chance, et il ne pouvait pas s’empêchait de relire ce qui était inscrit sur le carton d’invitation. Aislynn K. Woobleforth. Il ne pouvait pas rêver de mieux. Le sourire aux lèvres, il entrait dans la salle de bal. Déjà beaucoup de jeunes gens de trouvaient à l’intérieur, quelques duos, mais encore beaucoup de personnes seules attendant encore de trouver leur partenaire. Dans la salle, peu de visage lui étaient familiers. Après quelques minutes de recherches, il aperçue au loin sa belle. Elle était également masquée, mais malgré cela il n’avait pas eu de mal à la reconnaitre. Il connait ses traits par cœur, et même avec un bout de tissus sur le visage il la reconnaitrait parmi des milliers. Mon cœur se serrait, s’accélérait. Jamais il n’avait été si près du but.
Il me rapprochait alors d’elle, et alors qu’il arrivait dos à elle, il attrapait sa main avant de se présenter face à elle. « Bonsoir, Aislynn »Ce contact, même minime ne le laissait pas indifférent. Depuis deux ans et demi ils n’avaient eu aucun contact et ce soir, pour la première fois, il pouvait faire ce qu’il souhaitait. Elle était magnifique, comme à son habitude, mais c’était impressionnant pour lui de la voir si belle, et surtout si prêt de lui. Il avait envie de la prendre dans ses bras, et de la serrer fort tout contre lui, jusqu’à ce qu’elle n’étouffe ou que l’un de ses os ne craque. Mais ils n’étaient pas aussi proches qu’avant et il se devait de montrer un peu plus de retenue. Malgré son masque, allait-elle à son tour le reconnaitre ? Elle qui ne devait certainement pas s’attendre à sa présence ici. Alors qu’il avait préparé le discours parfait pour ses retrouvailles, il restait sans voix face à elle. Il finit simplement par lui demandé « je t’ai manqué ? »

Invité

beauty is not in the face beauty is a light in the heart

La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l'on supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que l'on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu'elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde. C’est cette douleur qu’elle ressent quand Nate est loin. Il est chez lui à Londre. Parfois Alexie aussi à le mal du pays mais pour le moment elle n’est pas encore prête de partir. Pas avant d’être diplômé. C’est étrange cette relation. Si loin et pourtant aussi proche. Quoi qu’il en soit pour ce soir, elle serait donc seule dans leur immense demeure pour se préparer. Bien attendu elle n’allait pas être seule, le bras droit des alpha avait fait appelle à sa meilleure amie pour la conseiller sur sa robe, ses chaussures et même son maquillage. Comme si Alexie en avait besoin. Il y a moins de deux ans Alexie était encore la miss Nottingham. Donc les évènements de ce genre ainsi que les préparations d’avant bal elle en a l’habitude. C’est juste que là, elle n’arrivait pas à rester seule trop longtemps, il se trouve qu’en ce moment Alexie à peur de la solitude, pourtant habituellement ça lui plait bien. Mais entre une Reed qui ne veux plus lui adresser un mot et un Nate qu’elle n’arrive pas à regarder droit dans les yeux plus de deux minutes depuis l’annonce vidéo, elle se sentait terriblement seule. Alexie ne cessait d’y repenser encore et encore, et même quand Maisy pointa enfin le bout de son nez elle continuait d’y repenser n’hésitant pas à lui adresser quelques mots sans prendre la peine de la saluer. « .Non mais quand même, je ne regrette pas de l’avoir dit, parce que je le pense. » Ce qui est bien vrai. Mais Alexie en aurait parlé à Reed au bon moment. « .Ce qui m’agace c’est que tout le monde l’ai vu, elle est blessé, j’aurais aimé lui dire moi même. » Dit-elle d’un ton déçu. Elle tourna la tête d’un geste vif de gauche à droite avec un regard des plus suspicieux. « .Sait-on jamais, peut-être qu’on nous film encore. » Alexie se sentait presque humilié d’avoir été espionné ainsi. Bref, Maisy sortie la robe de l’alpha de son plastique sortie directement du pressing. LA beta n’allait pas au bal mais elle s’occupait d’Alexie comme si c’était pour elle. Il fallut à Alexie presque dix minutes pour s’habituer à sa robe encombrante. Elle n’arrêtait pas de se regarder, pour une fois elle ne se trouvait pas trop mal. « .C’est pas un peu trop quand même ? » La tête agressive de Maisy coupa toute discutions possible sur sa robe qui à son gout prenait beaucoup trop de place. Alexie allait appeler un taxi et encore une fois organisatrice Maisy l’empêcha de faire quoi que ce soit. Une limousine attendait la blonde en bas de son immeuble. C’est avec un regarde abattu qu’elle passa sa porte d’entre pour s’engouffrer -avec beaucoup mal- dans la limousine. En arrivant elle sentit de nouveau l’horrible sentiment de solitude l’envahir de nouveau. Elle appréhendait le cavalier qui lui avait été attribué en priant pour que ce soit un Maxim ou bien même au pire un Roman. En s’avançant dans la grande pièce elle balaya la salle d’un regard et aperçu très distinctement Reed. Bien en forme mais ravissante et apparemment bien entouré. Elle tenta un mini sourire quand celle si posa son regard sur elle, mais bien évidemment son sourire resta sans réponse. Ses talons tintèrent le sol d’une force sans limite quand elle se dirigea au bar pour prendre une boisson, quoi que après réflexion elle préfère ne pas se consoler une fois de plus dans l’alcool. La dernière fois qu’elle avait agis ainsi elle termina marié à Maxim, qu’elle vit d’ailleurs au loin avec sa doyenne, ravissant bien évidemment. Une fois de plus, elle souffla et croisa ses bras attendant que son cavalier se montre. Et là c’est comme si dieu l’avait entendu, Alexie se retourna en entendant une voix familière derrière elle. « .Caleb, je ne pensais pas que tu viendrais au bal. » Dit-elle toute guillerette, c’est homme là a un effet très étrange sur elle. C’est comme si elle avait de nouveau seize et qu’ils étaient encore sur cette plage. Caleb est donc son cavalier, elle lâcha un soupir soulagé de la nouvelle et elle n’arrivait d’ailleurs même pas à s’en cacher. « Je suis contente, j’ai besoin de présence amical en ce moment, tout le monde me tourne le dos. » Non enfaite par tout le monde elle entend juste Reed ce qui est déjà pas mal en soit. Elle attrapa le bras de son cavalier, elle était si naturelle et si tactile ce soir. Chose qui ne lui arrivait que très peu souvent. « .Est-ce que mon cavalier m’inviterai pour une première danse ? » Et est-ce qu’éventuellement Alexie pourrait se servir de cette danse pour parler de ses problèmes ? Fort probable oui, elle qui ne dis jamais rien, là elle a bien besoin d’une personne à qui parler, quelqu’un qui essayerait de ne pas la juger.

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