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| and i can tell by the way you switch and walk. ≈ (MACKENZIE) | |
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Invité Invité
| Sujet: and i can tell by the way you switch and walk. ≈ (MACKENZIE) Ven 11 Oct - 22:20 | |
| “ La vie n'est qu'un piège où l'on finit toujours par tomber. ” Un autre soir, une autre fête. C'était un peu ça le quotidien de Sam; se réveiller encore un peu émécher de la veille (parfois avec une inconnue), prendre une bonne douche, passer au gymnase pour son sport quotidien, s'empiffrer une tonne de bouffe devant ses séries préférées, jouer à des jeux vidéo débiles qui le décompresse, rejoindre ses amis, aller à une fête, ramasser une fille ... et ça recommençait le lendemain. La chasse et la cueillette avait bien quelque chose d'enivrant pour lui. Peut-être qu'il ne se souvenait jamais de prénoms des femmes avec qui il avait couché mais, ça ne fait pas de lui un enfoiré. Il a tout de même un cœur qui bat derrière sa poitrine. Sauf, que personne ne le voit hormis sa défunt mère qui avait réussi, a le conquérir dès sa naissance. Bref, c'était donc un autre soir une autre fête. Quoique celle-là sortait un peu de l'ordinaire. Il faisait généralement toujours bon à San Francisco, néanmoins, durant l'hiver, ça se rafraîchissait. La fin de l'automne semblait pointer son petit nez. Malgré la fraîcheur qui faisait les soirs maintenant, une fête avait été organisé sur la plage. Musique, feu, alcool, filles; c'était le genre de fête que Samwell admirer et choyer. Il voyait d'avance la crise que Coleen pourrait lui faire si elle apprenait les soirs endiablé du jeune homme. La jeune femme était un brin protectrice mais, surtout possessif concernant le beau brun. Cela ne l'empêchait pas de faire la fête loin de là. En y repensant, la fête avait lieu à la plage. L'endroit idyllique aux yeux du jeune damoiseau. C'est souvent le lieu où on peut le retrouver si on le cherche. Il a toujours affectionné cet endroit et, ce depuis la mort de son petit frère. Et, même Siam son meilleur pote pourrait l'affirmer sans un fragment de doute. Le jeune homme terminait de rassembler ses affaires avant de s'emmitoufler dans une veste noire qui venait instantanément le réchauffer. Et, il enfouissait toujours un peu plus son visage derrière son écharpe fine. Il traversait les couloirs de l'université d'un pas décidé, comme s'il était pressé. Pourtant, il ne rentrait pas dans sa confrérie et, n'allait même pas rejoindre quelqu'un. Il semblait avoir envie de s'évader ailleurs, de ne plus penser à rien. Ses pieds le démangeaient. En passant devant la salle de sport le damoiseau jetait un rapide coup d'oeil à l'intérieur de la pièce sans pour autant s'arrêter, en continuant son chemin. Une fois hors de l'université. Le froid venait fouetter son visage. Ses joues devenaient roses tout comme le bout de son nez. Rien ne venait le stopper. Pas, même l'air rafraichissant. Surtout pas l'air rafraichissant. Ses pupilles scrutaient le trottoir, tandis que ses chaussures claquèrent sur le bitume. Il souriait pour un rien. Il lui tardait déjà de retrouver la plage pour passer une soirée de folie autour de plusieurs verres à la suite. Les vitrines défilaient devant la silhouette du brunet. Il levait la tête qu'en passant devant un bar qu'il connaissait bien pour jeter un coup d'oeil par la fenêtre. Il y avait du monde, quelques têtes qu'il connaissait mais, personne de bien intéressant. Il faisait attention à rien. La preuve ? Samwell venait heurter un passant avec tellement de violence que la jeune inconnue qu'il venait de heurter finissait par se retrouver les quatre fers, en l'air sur le sol. Cela ne l'empêchait pas de continuer son chemin en direction des plages de Sunset District. Après une demi-heure de marche, Samwell finit à rejoindre la destination de la plage. Il s'approcha du feu de camp qui était déjà allumé et, prend possession d'un gobelet rempli d'un liquide. Un liquide dont, il ne connaissait pas le nom. Il était prêt à se mettre dans l'ambiance de la soirée. Le jeune homme s'étonnait lui-même de mélanger avec les autres. Généralement, il aurait pris un gobelet au passage et, saurait installer devant l'horizon qui lui offrait la mer. Samwell est le genre de personne à préférer la solitude que la compagnie d'une tiers personne. Il s'était renfermé sur lui-même depuis la mort tragique de son frère dans ses bras. Son gobelet était déjà vidé du coup, il décide de le remplir. Il s'approche délicatement de la petite table qui servait de comptoir pour la soirée probablement. Il fit un mélange qui lui paraissait convenable et, retourne vers les autres pour essayer de trouver une personne qu'il pourrait connaître. Soudain, il aperçut une silhouette bien formé d'une chevelure étincelante. Toutefois, cette silhouette il la reconnaissait. Le beau brun ne la connaissait pas de A à Z mais, la reconnaissait. « Tu as enfin quitté le monde des bisounours. » Affirma-t-il d'un ton hautain, tout en s'approchant de cette silhouette qui s’intitule Mackenzie. Samwell aime lui prouver qu'elle a tort. Que le monde n'est pas tout blanc. Que la moitié des gens pouvaient être de beaux hypocrites de la pire espèce. |
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| Sujet: Re: and i can tell by the way you switch and walk. ≈ (MACKENZIE) Dim 27 Oct - 16:06 | |
| « La morale, c’est peut-être ringard, mais ça reste encore ce qu’on a trouvé de mieux pour distinguer le bien du mal. » Elle ajoute un point final à sa dissertation avec une fierté non dissimulée. Plus de cinq heures qu’elle planche sur son devoir d’histoire de l’art, et pour cause, elle a l’esprit complètement ailleurs. Désormais, l’Australienne est incollable sur la peinture russe du dix-huitième siècle, et elle est assurée d’avoir une note à la hauteur de son intelligence. Mackenzie vise l’excellence en toutes circonstances, et tout le monde sait qu’elle fait de ses études, sa priorité. Néanmoins, elle a clairement l’intention de sortir et de s’amuser ce soir. C’était ce qu’elle avait convenu. Si elle finissait son devoir à temps, elle s’octroyait le privilège de se rendre sur la fête donnée sur la plage. Au menu, alcool à gogo, plus de beaux gosses que de grains de sable, le reflux des vagues qui se brisent sur le rivage, et les lumières du Golden Gate pour éclairer ses yeux vitreux et imbibés d’alcool. Elle saute de sa chaise et s’empresse d’ouvrir les portes de son placard avec un large sourire. Elle est tellement impatiente parce que l’amusement et les plaisirs de la fête font tout autant partis de son quotidien que les poèmes, les romans français, et les toiles des siècles derniers. Elle attrape des fringues qu’elle repose tout aussitôt, Mackenzie est indécise en matière de mode, comme un peu près toutes les filles de la planète. N’empêche que certaines filles ont hérité d’un sens du style, chez Mackenzie, la mode ce n’est pas inné. Souvent elle ne ressemble à rien, les couleurs ne s’accordent pas, les fautes de goût s’enchainent, les journalistes de mode s’arracheraient les cheveux. Mais elle s’en moque c’est superficiel tout ça, d’autant qu’elle a depuis peu trouvé l’arme secrète pour ne pas ressembler à une clocharde. Mackenzie mise tout sur la simplicité, des jeans confortables mais bien coupés, des chemises unies en matière noble, et des gilets en grosses mailles qui tiennent super chauds. Parfois elle pose un chapeau sur le haut de son crâne pour faire croire aux gens qu’elle est originale et qu’elle est une artiste dans l’âme, elle est contente quand ça marche. Elle opte finalement pour un jean bleu, une paire de boots à lacets, et un tee shirt d’un groupe de rock des années soixante-dix. Avant de partir, elle ferme bien la porte de l’appart de Jake et lui emprunte son écharpe qui traine sur le porte-manteau. Jake n’est pas là, comme d’habitude il a dû sortir avec ses potes et il a oublié de la prévenir. Elle hausse les épaules et s’engouffre dans son véhicule en direction de la plage. Arrivée à destination en un seul morceaux, Mackenzie observe l’énorme feu de camps qui brule jusqu’au ciel. D’où elle est elle entend les rires qui se mêlent aux airs de guitare. La température est glaciale mais cela ne la dérange pas outre mesure, rapidement elle est dans l’ambiance du lieu. On lui offre un verre, puis deux, on lui raconte quelques blagues tordantes et elle se sent vraiment bien. Elle connait quelques personnes alors elle s’empresse d’aller les saluer. Mackenzie est vraiment contente de s’être intégrée si rapidement à Berkeley, elle pensait que les choses seraient plus difficiles mais finalement son rire cristallin et ses petits yeux pétillants sont appréciés par ses semblables. L’australienne est quelqu’un de naturellement sociable et il s’avère que sa compagnie est très agréable. Contrairement à beaucoup de gens, elle est gentille en toutes circonstances, elle ne s’amuse pas à prendre les gens de haut ou à se mettre sur un piédestal, une qualité rare de nos jours. Elle fait quelques pas au bord de l’eau et retire ses chaussures qu’elle tient fermement en main. Elle a déjà perdu un escarpins trois semaines plus tôt en boite de nuit, elle ne veut pas que cela se reproduise. Les vagues viennent lui chatouiller les orteils, tandis qu’elle recrache la fumée de sa cigarette vers le ciel d’un noir intense. Puis d’un coup, elle se retourne vivement en entendant une voix masculine qui s’adresse à elle. « Roooh, non pas lui. » qu’elle pense à voix haute en découvrant le visage de Samwell. Le Lambda prend un malin plaisir à la torturer dés qu’il en a l’occasion. Il s’amuse à la provoquer, et tente par tous les moyens de lui ouvrir les yeux sur le monde qui l’entoure. Pas de bol pour lui, Mackenzie est têtue comme une mule alors ses mises en gardes à trois dollars sur les gens mal-attentionnés il peut se les garder. Mackenzie elle s’entend bien avec tout le monde, elle n’a pas de conflits avec les gens. En même temps, c’est normal, contrairement à Samwell, elle se comporte bien avec ses semblables. « Non, le monde des Bisounours me convient très bien. Si tu es venu pour me faire des leçons de morale tu peux t’en aller je te retiens pas. Je suis vraiment pas d’humeur à écouter des provocations d'un sale type en puissance. » se défend t’elle tant bien que mal en resserrant ses bras autour de sa poitrine. Elle ne se sent pas vraiment à l’aise en présence de Samwell, elle ne parvient pas à le cerner et elle sait que le jeune homme n’a rien d’un enfant de choeur. Elle s’avance vers lui, et enfonce ses pupilles cristallines dans les siennes. Elle ne parvient pas à comprendre comment sa Coleen peut-être amie avec un être aussi froid, ça dépasse l’entendement. « Tu sais quoi ? Je vais rester là et je vais t’écouter, puisque à l’évidence j’arriverais pas à me débarrasser de toi facilement. Une fois que t’auras fini ton monologue, on part chacun de notre coté. » argumente t’elle, en posant son derrière dans le sable, et ses pieds dans l’eau. La lune brille très haut dans le ciel et elle inspire une nouvelle volute de fumée. « Vas y ! Plus tôt on commencera, plus tôt ça se terminera. Défoule-toi. » poursuit t’elle en ne le perdant pas des yeux. Elle redoute déjà le moment où il va ouvrir la bouche. La nuit promet d’être longue. |
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| Sujet: Re: and i can tell by the way you switch and walk. ≈ (MACKENZIE) Dim 1 Déc - 18:55 | |
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