the less you care, the happier you'll be ( samwell )

Invité

Every girl needs a best friend to help her laugh when she thinks she'll never smile again.

TRUE FRIENDSHIP ARE LIKE STARS
EVEN THOUGH YOU CAN'T ALWAYS SEE THEM,
YOU KNOW THEY'RE THERE.

Il n'y avait qu'une seule personne en qui Coleen avait placé une confiance aveugle et indéfectible, une seule personne à qui elle avait consciemment donné le pouvoir de la détruire avec une facilité enfantine. Une personne qui pouvait détruire d'un seul coup les effluves de rêves que nourrissait la brune, qui pouvait libérer ses vieux démons haineux qui sommeillaient toujours quelque part dissimulé en elle, jamais totalement vaincu. Une unique personne, seule et exceptionnelle qui avait eu le mérite de recevoir tout l'amour et l'affection que la thaïlandaise pouvait donner avec son petit cœur abîmé par les aléas de la vie. La seule à disposer entièrement des armes qui pourraient l'envoyer au tapis instantanément, qui pourrait emplir ses grandes orbes lumineuses d'une tristesse sans pareille, mais qui possédait à la fois le pouvoir de voir son visage éclairé par une joie pure et simple. Un seul nom, une seule identité reliait Coleen à ce petit bout de bonheur qu'elle avait réussi à s'accaparer en bataillant durement contre son existence jalonnée d'erreurs et de faux pas. Sept lettres qui lui permettaient de sourire et de laisser une vieille amertume teintée de nostalgie revivre en elle et l'embraser pour mieux la ronger de l'intérieur. Samwell. L'unique. Le seul. Celui en qui tous ses espoirs perdus avaient été placé, celui pour qui elle aurait sauté du haut d'une falaise sans aucunes hésitations, pour qui elle serait partie au bout du monde, celui qu'elle aurait suivi aveuglément n'importe où quitte à tout abandonner. Coleen avait l'intime conviction qu'une force invisible les liait fortement, que l'affection qui les liait ne pouvait être appelée que d'une manière. Ils étaient des âmes soeurs. Pour elle cela avait toujours été une évidence simple, visible, comme le nez au milieu de la figure. Dès le soir où il l'avait secouru à la sortie d'une soirée trop généreusement arrosée, elle avait vu en ce visage masqué par l'ombre de la nuit quelqu'un de foncièrement bon, une personne qu'elle allait devoir s'efforcer de connaître. Et au début cela avait été vain, elle n'avait pas su où elle aurait pu retrouver celui qui l'avait aidé. Sa légendaire détermination s'était peu à peu étiolée jusqu'à un jour d'automne où leurs chemins s'étaient de nouveau croisés et étroitement mêlés l'un à l'autre. Depuis elle cultivait l'espoir délirant que jamais, il ne l'abandonnerait et qu'ils seraient liés par cette puissante amitié jusqu'à leur dernier souffle. Coleen jeta un regard circulaire à la rue calme au dessus de laquelle passait un vol silencieux d'oiseaux. Enveloppée dans un petit pull gris à manche trois-quart et un jean qui moulait ses jambes à la limite de la maigreur, ses longs cheveux bruns tombaient sur ses épaules et quelques mèches s'échappaient, emportées par le mistral printanier. Elle aimait ce vent qui venait déposer une caresse sur sa nuque, qui effleurait doucement sa peau fragile. Elle fit quelques nouveaux pas vers la maison où elle comptait s'arrêter, la tête haute, offrant son visage aux quelques rayons du soleil qui filtraient entre les nuages qui peuplaient le ciel gris. Ses talons martelèrent l'asphalte de la route vide et elle s'avança, armée d'une grande valises vernie et de son sac à main. Plus la porte de là où habitait Samwell se rapprochait plus elle avait des papillons dans le ventre, l'excitation montait progressivement en elle et se propageait dans ses veines, la rendait fébrile et maladroite. Mais elle conserva son aplomb légendaire et fit claquer ses semelle contre le béton avant de se retrouver devant la maison. Elle sonna et se retrouva devant son meilleur ami, valise en main, une petite lueur de défi scintillant dans son regard ambré. « Salut toi ! Bon je t'explique vite fait, tu prends ton passeport, je mets de trois fringues dans une valise et tu poses pas de question. » s'exclama-t-elle avec un grand sourire radieux sur les lèvres, son regard planté dans le sien, l'air très sérieuse. Coleen s'humecta doucement les lèvres. Cela faisait des semaines qu'elle avait planifié ce voyage incroyable, un périple australien de deux semaines entières, elle avait appelé les hôpitaux là-bas pour sa dialyse tout les deux jours, elle avait loué une belle villa à quelques pas de la plage. Et dès qu'elle avait réussi à tout parfaitement organiser, elle avait rempli sa valise des tenues qu'elle aimait, sans se soucier de si l'on pouvait voir ses côtes saillantes à travers le tissu fin, car Sam savait parfaitement pour son anorexie, elle n'avait rien à lui cacher. Il devait se demander ce qu'elle avait pu tramer, mais elle ne voulait pas dévoiler son plan parfait pour l'instant. Il devait se douter qu'un long périple les attendait, peut-être pas de l'ordre du changement de continent, mais il devait avoir vu cette étincelle de joie et d'impatience qui luisait dans les prunelles de la brunette qui trépignait comme une gamine sur les marches de sa porte. Il s'effaça pour la laisser franchir le seuil et s'engouffrer chez lui. Elle se précipita dans la chambre de son meilleur ami, une chambre dans laquelle elle avait dormi un nombre incalculable de fois, à tel point qu'elle en reconnaissait le parfum. « Je m'occupe de tes fringues, vas trouver ton passeport dans ton bordel. » lui lança-t-elle fermement avant de s'emparer de sa valise rangée dans le placard à vêtements. Rapidement, elle la remplit des vêtements qui semblaient pouvoir convenir pour cette escapade. Une envole vers là où elle ne serait plus importunée par personne. La thaïlandaise voulait oublier King qu'elle avait malmené déclenchant la colère de la famille Morello toute entière, et Sloan son premier amour pour qui elle ne savait absolument pas ce qu'elle ressentait. La gorge serrée elle continua de bourrer le bagage de tee-shirts et de pantalons qui lui tombaient sous la main, les pliant rapidement avant de les aplatir dans le fond du sac. Claquant le dessus de la valise et la scellant en fermant la fermeture éclair, elle s'empoigna de celle-ci et la déposa devant la porte, à côté de la sienne. Elle n'avait presque pas laissé à son meilleur ami le temps de lâcher un seul mot, mais avant qu'il n'exprime une quelconque impression elle voulait qu'il ai son passeport et qu'ils chargent le tout dans sa voiture pour filer jusqu'à l'aéroport. « Valise, check. Au pire, s'il te manque des choses, on achètera sur place. » ajouta ce petit bout de femme légèrement décoiffée par la précipitation avec laquelle elle avait rempli sa tâche. Il la dévisagea un instant, son passeport dans les mains, sans doute extrêmement intrigué par cette tornade qui venait d'entrer chez lui, emportant tout sur son passage sans aucune gêne. Si cela n'avait pas été Sam son partenaire dans cette aventure imprévue, elle n'avait jamais décidé d'organiser cet onéreux voyage en Australie, mais il le valait amplement. « T'as ton passeport ? Parfait. Aller, maintenant direction ma voiture. » s'écria-t-elle avec l'air d'une exploratrice surexcitée, levant les bras vers le ciel avant de s'emparer de sa valise et d'ouvrir la porte grand. Ses talons claquèrent brièvement jusqu'à sa voiture avant qu'elle ne lance sa valise dans le coffre suivie par celle de son meilleur ami. Le lambda la dévisageait d'un air hébété, sans comprendre ce qu'elle tramait avec cette énergie toute particulière qu'elle dégageait. « Alors, tu ne me demandes pas où on va ? » glissa-t-elle avec un petit sourire malicieux. Mais elle ne contait pas briser le mystère maintenant.

Invité

“ La vie n'est qu'un piège où l'on finit toujours par tomber. ”

Un autre soir, une autre fête. C'était un peu ça le quotidien de Sam; se réveiller encore un peu émécher de la veille (parfois avec une inconnue), prendre une bonne douche, passer au gymnase pour son sport quotidien, s'empiffrer une tonne de bouffe devant ses séries préférées, jouer à des jeux vidéo débiles qui le décompresse, rejoindre ses amis, aller à une fête, ramasser une fille ... et ça recommençait le lendemain. La chasse et la cueillette avait bien quelque chose d'enivrant pour lui. Peut-être qu'il ne se souvenait jamais de prénoms des femmes avec qui il avait couché mais, ça ne fait pas de lui un enfoiré. Il a tout de même un cœur qui bat derrière sa poitrine. Sauf, que personne ne le voit hormis sa défunt mère qui avait réussi, a le conquérir dès sa naissance. Bref, c'était donc un autre soir une autre fête. Quoique celle-là sortait un peu de l'ordinaire. Il faisait généralement toujours bon à San Francisco, néanmoins, durant l'hiver, ça se rafraîchissait. La fin de l'automne semblait pointer son petit nez. Malgré la fraîcheur qui faisait les soirs maintenant, une fête avait été organisé sur la plage. Musique, feu, alcool, filles; c'était le genre de fête que Samwell admirer et choyer. Il voyait d'avance la crise que Coleen pourrait lui faire si elle apprenait les soirs endiablé du jeune homme. La jeune femme était un brin protectrice mais, surtout possessif concernant le beau brun. Cela ne l'empêchait pas de faire la fête loin de là. En y repensant, la fête avait lieu à la plage. L'endroit idyllique aux yeux du jeune damoiseau. C'est souvent le lieu où on peut le retrouver si on le cherche. Il a toujours affectionné cet endroit et, ce depuis la mort de son petit frère. Et, même Siam son meilleur pote pourrait l'affirmer sans un fragment de doute. Le jeune homme terminait de rassembler ses affaires avant de s'emmitoufler dans une veste noire qui venait instantanément le réchauffer. Et, il enfouissait toujours un peu plus son visage derrière son écharpe fine. Il traversait les couloirs de l'université d'un pas décidé, comme s'il était pressé. Pourtant, il ne rentrait pas dans sa confrérie et, n'allait même pas rejoindre quelqu'un. Il semblait avoir envie de s'évader ailleurs, de ne plus penser à rien. Ses pieds le démangeaient. En passant devant la salle de sport le damoiseau jetait un rapide coup d'oeil à l'intérieur de la pièce sans pour autant s'arrêter, en continuant son chemin. Une fois hors de l'université. Le froid venait fouetter son visage. Ses joues devenaient roses tout comme le bout de son nez. Rien ne venait le stopper. Pas, même l'air rafraichissant. Surtout pas l'air rafraichissant. Ses pupilles scrutaient le trottoir, tandis que ses chaussures claquèrent sur le bitume. Il souriait pour un rien. Il lui tardait déjà de retrouver la plage pour passer une soirée de folie autour de plusieurs verres à la suite. Les vitrines défilaient devant la silhouette du brunet. Il levait la tête qu'en passant devant un bar qu'il connaissait bien pour jeter un coup d'oeil par la fenêtre. Il y avait du monde, quelques têtes qu'il connaissait mais, personne de bien intéressant. Il faisait attention à rien. La preuve ? Samwell venait heurter un passant avec tellement de violence que la jeune inconnue qu'il venait de heurter finissait par se retrouver les quatre fers, en l'air sur le sol. Cela ne l'empêchait pas de continuer son chemin en direction des plages de Sunset District. Après une demi-heure de marche, Samwell finit à rejoindre la destination de la plage. Il s'approcha du feu de camp qui était déjà allumé et, prend possession d'un gobelet rempli d'un liquide. Un liquide dont, il ne connaissait pas le nom. Il était prêt à se mettre dans l'ambiance de la soirée. Le jeune homme s'étonnait lui-même de mélanger avec les autres. Généralement, il aurait pris un gobelet au passage et, saurait installer devant l'horizon qui lui offrait la mer. Samwell est le genre de personne à préférer la solitude que la compagnie d'une tiers personne. Il s'était renfermé sur lui-même depuis la mort tragique de son frère dans ses bras. Son gobelet était déjà vidé du coup, il décide de le remplir. Il s'approche délicatement de la petite table qui servait de comptoir pour la soirée probablement. Il fit un mélange qui lui paraissait convenable et, retourne vers les autres pour essayer de trouver une personne qu'il pourrait connaître. Soudain, il aperçut une silhouette bien formé d'une chevelure étincelante. Toutefois, cette silhouette il la reconnaissait. Le beau brun ne la connaissait pas de A à Z mais, la reconnaissait. « Tu as enfin quitté le monde des bisounours. » Affirma-t-il d'un ton hautain, tout en s'approchant de cette silhouette qui s’intitule Mackenzie. Samwell aime lui prouver qu'elle a tort. Que le monde n'est pas tout blanc. Que la moitié des gens pouvaient être de beaux hypocrites de la pire espèce.

Invité

» i care, you care, we care so don't even thought about escape me + briséis
» Take care Nate Take care [PV Atwoodth]
» And we don't care about our own faults, talkin' 'bout our own style. All we care 'bout is talking , talking only me and you...
» do we look like we care? [ABY]
» pv ♔ i care

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