sometimes, you have to let things go away so that the best things can arrive in your life + ( jax )
Auteur
Message
Invité
Invité
Sujet: sometimes, you have to let things go away so that the best things can arrive in your life + ( jax ) Mer 18 Déc - 18:01
“ Quand on s’accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d’avenir. ”
i know you were trouble. Il est difficile de dire à quel moment Théodora a cessé d'être triste à propos de ses parents. Sans doute ne l'as-t-elle jamais été, toujours sous le choc de cette mort si violente et inattendue. Ne pas réaliser la mort d'une personne tant aimé, ne pas voir l'évidence et se cacher derrière un espoir aussi minuscule qu'inutile était un trait de caractère chez Théo très marqué. Elle avait tant perdu, avait du tout réapprendre. Pendant une semaine, elle avait été incapable de prononcer ne serais-ce qu'un mot après la mort de ses parents. En y réfléchissant, son deuil, elle n'avait fait à ce moment. Elle n'avait pas crié, pleuré, hurlé à la mort souhaitant mourir plus qu'autre chose. Non, elle était seulement devenue mutique, ne faisant rien d'autre que regarder le ciel si différent de Paris par rapport à Rio. Elle, qui parlait portugais tous les jours, devait s'habituer à parler français et à prendre les métros, bus, tramway qui parcourait la capitale française. Dure changement pour une petite fille qui entrait dans une période assez exigeante. Elle travaillait aussi bien qu'au Brésil, ses professeurs s'étonnaient de la rapidité d'adaptation de la petite. Mais c'est quand elle est entrée dans l'adolescence que la petite Théodora Da Rocha fit ses plus grandes expériences. En Angleterre en particulier. Harry, l'homme qui l'avait changé. Finit la petite fille timide et timorée, elle devint au fil des jours au côté de ce jeune homme aussi intrigant que dangereux, une jeune fille joyeuse et extravertie, n'hésitant pas à dire ce qu'elle pensait et à enfin lever la tête. Un petit voyage en Irlande lui fit comprendre vite et bien combien elle avait manqué de choses dans sa jeune vie. Elle avait seize ans, allait sur ses dix-sept ans. Une semaine en Irlande et elle vit un des hommes les plus beaux. Il avait vingt ans, était grand, beau, orageux, le genre de bad boy qui faisait craquer les filles et faisait peur aux autres. Jaxton Harrington, plus souvent appelé Jax. Leur attirance était mutuelle, elle, jeune et belle, innocente en tout point de vue et n'ayant pas la langue dans sa poche. Sortir tous ce qui lui passe par la tête était la grande spécialité de la petite brunette, elle n'avait pas de filtre à parole ce qui fait que Jax avait rapidement compris qui était la pipelette qui lui faisait face dès la première rencontre. Lui, un peu torturée, ayant une vie pas facile mais avec un sourire contagieux aux lèvres. Il ne lui parlait pas beaucoup mais l'écoutait attentivement. Elle, qui avait été si méfiante à l'égard de Harry la première fois qu'elle l'avait vu, avait au contraire fait confiance, si l'on peut dire bien vite, au jeune irlandais. Bizarrement, en voyant sa manière d'agir avec d'autres jeunes filles de l'âge de la française, elle avait été surprise qu'il soit si amical et gentil avec elle. Sans doute parce qu'elle logeait dans la maison voisine avec les Campbell, la famille d'Harry. D'ailleurs, ce dernier n'avait guère été ravie de cette escapade en Irlande. Mais quelques temps plus tard, elle commença une relation avec lui et ils ne parlèrent plus de cette soi-disant histoire entre Jax et Théo. C'était d'ailleurs une histoire qui n'aurait aboutie à rien. Mais les "si" sont toujours frustrant, énervant, complètement déroutant. Et si ils avaient eu plus de temps, et si l'un d'eux avait fait le premier pas, et si ils s'étaient avoué leur attirance mutuel. Assise dans un coin normalement désert de la bibliothèque, la jeune femme pensa à cet épisode bref et sans importance de son passé. A présent en amérique, elle ne pensait avoir affaire avec les personnes de son passé mais le karma en avait décidé autrement. Jax était là, dans la même université, le même continent, pays, ville et confrérie en plus de ça. Elle le croisait presque tous les jours dans la salle commune mais n'avait pas encore été le voir. Elle avait un peu peur de son comportement. Depuis l'embrouille avec Roman, elle ne savait pas à qui se fier, ne savait pas comment son passé allait la tourmenter. Bref, elle l'évitait quelque peu. Le livre finit, elle alla dans le rayon de littérature criminelle et passa en revue quelques romans ayant l'air intéressant quand elle percuta un torse très musclé et noir. Noir ? Elle leva les yeux voulant sermonner la personne qui lui avait heurté le front avec si peu de délicatesse quand elle tomba dans un regard gris argent très reconnaissable. Jaxton Harrington, l'irlandais en cher et en os. Tu sais, ce n'est parce que t'es beau à en tomber qu'il ne faut pas où tu mets les pieds. Parfois, il faudrait vraiment que Théodora mette un filtre dans son débit de parole. Mettant sa main devant son visage, ses deux mains même, elle prit la fuite en le contournant mais fut rapidement bloqué par le même torse. Retirant ses mains de son visage, elle rencontra le même torse en t-shirt noir moulant qu'elle avait déjà rencontré il y a à peine quelques secondes. Décidément, il voulait lui parler, mais de quoi. De la pluie et du beau temps. Enfin, temps merdique pour le coup. Pour la première fois depuis qu'elle était arrivé à San Francisco, elle avait vu la pluie tomber à travers ses fenêtres. C'était un samedi matin alors au lieu de rester dans son lit à révasser et finir par craquer, elle était venue se receuillir dans son sanctuaire, la bibliothèque. Un bon livre policier et son esprit ne serait pas calme avant des semaines. Je ne sais même pas si tu te souviens de moi et je t'adresse la parole comme si de rien n'était. Théodora Da Rocha-Campbell, enfin plus Da Rocha vu que mon mari est mort. Elle lui tendit la main avec un petit sourire timide. Pas secoué pour un sous, elle débitait des paroles à en faire pâlir un mort. Et un mort, c'est vraiment pâle. Les gens sont souvent étonné devant la franchise de la jeune femme, mais à quoi cela sert-il de cacher ce qui allait se savoir dans les jours à venir.
Invité
Invité
Sujet: Re: sometimes, you have to let things go away so that the best things can arrive in your life + ( jax ) Sam 4 Jan - 0:43
" Sometimes, you have to let things go away so that the best things can arrive in your life "
théodora & jax
On dit souvent que le temps guérit les blessures, aussi profondes soient-elles. Qu’on parvient à oublier, à pardonner. A tourner la page, comme on dit de nos jours. Hélas, ce n’est pas pour autant que Jax était parvenu à mettre derrière lui les maux de son enfance, ni sa relation on ne peut plus conflictuelle avec son père. A ce jour, le jeune homme considère n’avoir aucune famille, d’une part parce qu’il a coupé les ponts avec son père, d’autre part parce qu’il ignore que sa mère est bel et bien vivante. Il ne sait pas non plus qu’il est l’oncle de deux superbes jumelles qui étudient dans la même université que lui. Il avait quitté l’Irlande il y de cela quatre ans, et jamais il n’aurait pensé avoir affaire à sa famille à nouveau. Il pensait que tout cela était derrière lui, qu’il n’aurait plus jamais à y penser, qu’il n’aurait plus jamais besoin de se prendre la tête pour des choses qui se révèlent être des broutilles au bout du compte. Quatre ans qu’il avait atterri sur le sol américain. Quatre ans qu’il n’avait pas eu le moindre échange avec son père. Peut-être était-il mort, noyé dans son vomi après une énième cuite, qui sait. Jax préférait ne pas y penser : il se concentrait sur ses études de criminologie, sans grande conviction. Le jeune homme est brillant et excelle dans le domaine, ce qui risque de lui poser problème pour entrer chez les gammas. En revanche, il est on ne peut plus je-m’en-foutiste. Il est brillant, et alors ? Ce n’est pas de sa faute. Il ne passe pas des heures à réviser, il n’a pas que cela à faire. En revanche, il a hâte d’entrer dans la vie active. Parce que mine de rien, Jax rêve de voyager. De résoudre des affaires criminelles plus sordides les unes que les autres. Une chose était certaine, il ne voulait pas finir comme son père, à se bourrer la gueule toute la journée, à taper sur ses enfants et à hurler sans arrêt. Non, Jax aurait voulu être un jeune homme plein de vie et d’ambition, un jeune adulte que rien n’arrête, pas même la tristesse ou la méchanceté. Malheureusement, le futur gamma est tout de même le portrait craché de son père. Il y a quelques mois, il est sorti avec une demoiselle répondant au doux prénom d’Anastasia. Pas le genre de fille dont tu te fiches éperdument et dont tu ne te souviens même pas de son nom le lendemain. Non, Anastasia, c’était la fille qu’il lui fallait. Celle qui lui faisait tourner la tête, celle qui lui donnait l’envie d’être fidèle, de se poser. Sauf que voilà, on ne change pas du jour au lendemain, et c’est lors d’une soirée extrêmement arrosée que l’irlandais a trompé la danoise. Bien que rongé par les remords et cherchant comment remédier à son acte, Anastasia est venue lui rendre visite dans sa chambre le lendemain pour lui annoncer qu’elle était au courant et que tout était fini entre eux. Le ton est monté, l’impulsivité de Jax a pris le dessus, et c’est ainsi que le brun ténébreux a commis l’irréparable. Il a frappé Anastasia. Et en fut encore plus choquée qu’elle. Depuis, il fait tout pour l’éviter et peine à se regarder dans la glace. Voilà qu’il était devenu ce qu’il s’était toujours juré de ne pas devenir : son père. Puis, quelques semaines plus tard, alors qu’il était à la bibliothèque, le jeune homme fit une rencontre des plus étonnante. Il avait un devoir à rendre et avait donc décidé de consacrer une heure pour s’y mettre enfin. Ce serait bête qu’il doive refaire son semestre par simple flemme, non ? Debout devant l’étagère du rayon consacré à la criminologie, Jax était totalement dans ses pensées et ne vit pas qu’une demoiselle s’approchait de lui. Elle n’avait pas non plus l’air très à son affaire, puisqu’elle percuta mister Harrington. Jax releva la tête, l’air un peu perdu. Le visage de la fille lui rappelait vaguement quelque chose mais il était incapable de savoir de quoi il s’agissait. Puis, au lieu de s’excuser, voilà que la demoiselle l’accusa de ne pas regarder où il mettait ses pieds. N’importe quoi, heureusement qu’elle avait agrémenté sa phrase d’un compliment. « Je te retourne le compliment, t’es pas mal non plus tu sais, quoique un peu myope sur les bords, mais on peut faire avec » répondit-il avec un clin d’œil, d’un air à la fois dragueur et légèrement provoquant. Jax n’avait pas pour habitude de passer par quatre chemins pour dire quelque chose. Il était quelqu’un de franc, manquant parfois de tact, c’était certain. Puis, elle se présenta, et l’étudiant manque de s’étouffer. Théodora da Rocha. Voilà pourquoi il avait ce sentiment de déjà vu. Désormais, voilà qu’il perdit brièvement ses moyens, ne sachant que répondre. Théodora et lui s’était rencontré lors d’un voyage de la belle en Irlande. Une attirance immédiate s’était installée entre eux mais pour diverses raisons, rien ne s’était jamais passé. Quoi qu’il en soit, elle avait malgré tout marqué le passé de Jax. Décidemment, on n’échappe jamais au passé. Cette fois, il allait être obligé de l’affronter. « Et bien, toujours aussi directe à ce que je vois » répondit-il, crédule. C’était du Théo tout craché, d’être aussi franche. Elle le décontenançait. Jax ne pu s’empêcher de pâlir lorsqu’elle fit allusion au décès de son mari. Décidément, il s’en était passé des choses depuis ce fameux été irlandais.
Accueil 
On dit souvent que le temps guérit les blessures, aussi profondes soient-elles. Qu’on parvient à oublier, à pardonner. A tourner la page, comme on dit de nos jours. Hélas, ce n’est pas pour autant que Jax était parvenu à mettre derrière lui les maux de son enfance, ni sa relation on ne peut plus conflictuelle avec son père. A ce jour, le jeune homme considère n’avoir aucune famille, d’une part parce qu’il a coupé les ponts avec son père, d’autre part parce qu’il ignore que sa mère est bel et bien vivante. Il ne sait pas non plus qu’il est l’oncle de deux superbes jumelles qui étudient dans la même université que lui. Il avait quitté l’Irlande il y de cela quatre ans, et jamais il n’aurait pensé avoir affaire à sa famille à nouveau. Il pensait que tout cela était derrière lui, qu’il n’aurait plus jamais à y penser, qu’il n’aurait plus jamais besoin de se prendre la tête pour des choses qui se révèlent être des broutilles au bout du compte. Quatre ans qu’il avait atterri sur le sol américain. Quatre ans qu’il n’avait pas eu le moindre échange avec son père. Peut-être était-il mort, noyé dans son vomi après une énième cuite, qui sait. Jax préférait ne pas y penser : il se concentrait sur ses études de criminologie, sans grande conviction. Le jeune homme est brillant et excelle dans le domaine, ce qui risque de lui poser problème pour entrer chez les gammas. En revanche, il est on ne peut plus je-m’en-foutiste. Il est brillant, et alors ? Ce n’est pas de sa faute. Il ne passe pas des heures à réviser, il n’a pas que cela à faire. En revanche, il a hâte d’entrer dans la vie active. Parce que mine de rien, Jax rêve de voyager. De résoudre des affaires criminelles plus sordides les unes que les autres. Une chose était certaine, il ne voulait pas finir comme son père, à se bourrer la gueule toute la journée, à taper sur ses enfants et à hurler sans arrêt. Non, Jax aurait voulu être un jeune homme plein de vie et d’ambition, un jeune adulte que rien n’arrête, pas même la tristesse ou la méchanceté. Malheureusement, le futur gamma est tout de même le portrait craché de son père. Il y a quelques mois, il est sorti avec une demoiselle répondant au doux prénom d’Anastasia. Pas le genre de fille dont tu te fiches éperdument et dont tu ne te souviens même pas de son nom le lendemain. Non, Anastasia, c’était la fille qu’il lui fallait. Celle qui lui faisait tourner la tête, celle qui lui donnait l’envie d’être fidèle, de se poser. Sauf que voilà, on ne change pas du jour au lendemain, et c’est lors d’une soirée extrêmement arrosée que l’irlandais a trompé la danoise. Bien que rongé par les remords et cherchant comment remédier à son acte, Anastasia est venue lui rendre visite dans sa chambre le lendemain pour lui annoncer qu’elle était au courant et que tout était fini entre eux. Le ton est monté, l’impulsivité de Jax a pris le dessus, et c’est ainsi que le brun ténébreux a commis l’irréparable. Il a frappé Anastasia. Et en fut encore plus choquée qu’elle. Depuis, il fait tout pour l’éviter et peine à se regarder dans la glace. Voilà qu’il était devenu ce qu’il s’était toujours juré de ne pas devenir : son père. Puis, quelques semaines plus tard, alors qu’il était à la bibliothèque, le jeune homme fit une rencontre des plus étonnante. Il avait un devoir à rendre et avait donc décidé de consacrer une heure pour s’y mettre enfin. Ce serait bête qu’il doive refaire son semestre par simple flemme, non ? Debout devant l’étagère du rayon consacré à la criminologie, Jax était totalement dans ses pensées et ne vit pas qu’une demoiselle s’approchait de lui. Elle n’avait pas non plus l’air très à son affaire, puisqu’elle percuta mister Harrington. Jax releva la tête, l’air un peu perdu. Le visage de la fille lui rappelait vaguement quelque chose mais il était incapable de savoir de quoi il s’agissait. Puis, au lieu de s’excuser, voilà que la demoiselle l’accusa de ne pas regarder où il mettait ses pieds. N’importe quoi, heureusement qu’elle avait agrémenté sa phrase d’un compliment. « Je te retourne le compliment, t’es pas mal non plus tu sais, quoique un peu myope sur les bords, mais on peut faire avec » répondit-il avec un clin d’œil, d’un air à la fois dragueur et légèrement provoquant. Jax n’avait pas pour habitude de passer par quatre chemins pour dire quelque chose. Il était quelqu’un de franc, manquant parfois de tact, c’était certain. Puis, elle se présenta, et l’étudiant manque de s’étouffer. Théodora da Rocha. Voilà pourquoi il avait ce sentiment de déjà vu. Désormais, voilà qu’il perdit brièvement ses moyens, ne sachant que répondre. Théodora et lui s’était rencontré lors d’un voyage de la belle en Irlande. Une attirance immédiate s’était installée entre eux mais pour diverses raisons, rien ne s’était jamais passé. Quoi qu’il en soit, elle avait malgré tout marqué le passé de Jax. Décidemment, on n’échappe jamais au passé. Cette fois, il allait être obligé de l’affronter. « Et bien, toujours aussi directe à ce que je vois » répondit-il, crédule. C’était du Théo tout craché, d’être aussi franche. Elle le décontenançait. Jax ne pu s’empêcher de pâlir lorsqu’elle fit allusion au décès de son mari. Décidément, il s’en était passé des choses depuis ce fameux été irlandais.