Sujet: I'm sisterly in love with you ◊ Pandora&Hermione Mer 11 Déc - 23:42
- Pandora & Hermione -
I love you, you love me we're a happy family! With a great big hug and a kiss from me to you, won't you say you love me too?
Avachie sur son bureau, un crayon coincé entre ses doigts qui venait s'abattre en rythme sur l'un de ses livres, Venia souffla en l'air pour repousser une ou deux mèches de ses cheveux blonds. Elle fixait la fenêtre, ou plutôt elle fixait ce qui se trouvait au dehors. Le ciel était gris, et si elle en croyait les branches des arbres qui bougeaient plus que d'ordinaire, il y avait du vent. Ah! Du vent à San Francisco, en voilà une drôle d'idée! Evidement, elle avait l'habitude de cette petite brise qui s'abattait constamment sur la ville, mais aujourd'hui il s'agissait plus que d'une simple brise. Il y avait des rafales de vent assez importantes, le gars de la météo avait même conseillé aux téléspectateurs de rester chez eux s'ils le pouvaient. Venia ne s'était pas contentée d'obéir aux recommandations de ce cher monsieur, non, en réalité elle n'avait pas vraiment d'autre choix que de rester enfermée dans sa chambre d'étudiante de la résidence Sigma. Il y avait les examens qui arrivaient bientôt et dernièrement elle avait laissé ses études un peu de côté pour "profiter" de la vie. La petite Venia de première année n'avait plus rien à voir avec la Venia de deuxième année. Un tas de choses avaient changé un an et elle n'était plus vraiment une enfant à la personnalité pétillante et bubble gum. Elle était désormais une jeune fille pour ne pas dire une jeune femme, d'ici quelques mois elle fêterait son dix huitième anniversaire et même si cela ne lui ne donnerait toujours pas le droit de boire un verre de vodka légalement, elle allait enfin être majeure. Plus elle songeait à cela et plus cet évènement soit disant important puisqu'il n'arrive qu'une fois dans une vie - dixit la fille qu'elle avait rencontré à cette soirée à laquelle elle s'était rendue chez on-ne-sait-plus-qui parce que 1) elle ne le ou la connaissait pas et 2) elle est beaucoup sortie dernièrement alors quand on est allée à une fête on les a toutes faites… Quelle importance? - Venia se fichait un peu d'avoir dix huit ans ou pas. Bien sûr, elle était contente du fait qu'elle allait enfin avoir un âge qui conviendrait mieux à sa situation d'étudiante, elle aurait le même âge que les premières années, mais au delà de cela, elle avait du mal à voir ce que cet anniversaire lui apporterait. Elle allait continuer de vivre exactement comme elle le faisait actuellement, rien ne changerait vraiment. Peut-être qu'elle ferait une fête pour l'occasion.. ou peut-être qu'elle n'en ferait pas et qu'elle se contenterait de quelque chose de plus intime avec ses amis proches et/ou sa famille. De toute façon d'ici le mois de mars elle avait encore le temps d'y penser. Elle continuait de faire taper son crayon sur son livre de psychologie grand ouvert devant elle. Elle se redressa légèrement et cessa de regarder dehors pour se concentrer quelques instants sur une phrase de son bouquin. Elle la lit une fois, puis une seconde, une troisième et finalement, elle souffla à nouveau. Elle lâcha son stylo et s'attrapa le visage avec ses deux mains. "Ok! That's it! Il faut que je sorte avant de péter un plomb!" Elle recula sa chaise de bureau et se leva d'un bond. Elle était déjà toute habillée et fraichement maquillée, cela lui arrivait de plus en plus de se faire belle sans raison particulière. Elle avait appris quelques techniques de maquillage en regardant des vidéos sur youtube, surtout celles de Macbarbie07. Elle ne semblait pas avoir beaucoup de points communs avec cette fille mais elle la trouvait jolie, et elle avait un stype plutôt mignon. Quoi qu'il en soit, Venia avait passé une grande étape dans la vie d'une fille, elle avait perfectionné l'art du trait de liner! *clap clap clap* Elle était capable de le faire de la main droite ou de la main gauche, sans bavure et sans pâté, s'il vous plait! Se plaçant devant la miroir à l'entrée de sa chambre, elle passa une main dans ses cheveux pour les recoiffer rapidement. Elle esquissa un sourire avant d'attraper un tube de rouge à lèvres qui se trouvait sur sa commode juste à côté. Une fois satisfaite, elle s'empara de son téléphone et tenta une imitation d'un saut de l'ange pour atterrir sur son lit. Elle fit défiler ses contacts plusieurs fois sans savoir à qui elle devrait envoyer un sms. Il y avait bien ces personnes qu'elle s'était mise à fréquenter récemment mais il ne s'agissait pas vraiment de ses amis, elle le savait bien au fond, ils lui servaient simplement de billet d'entrée dans les endroits branchés de la ville, ils lui tenaient compagnie faute de mieux mais elle se sentait d'humeur à passer un moment plus calme et posé avec quelqu'un qui saurait la mettre à l'aise. Finalement, son doigt s'arrêta sur le prénom de sa soeur Pandora, Panda pour les intimes. Quand Venia était petite, Pandora était un prénom un peu trop compliqué à prononcer, du coup elle appelait sa soeur Panda et depuis les choses n'ont pas changé. Elle était sans doute la personne qu'elle aimait le plus sur cette Terre au même titre que le restant de ses frères et soeurs d'ailleurs mais Pandora avait quelque chose de particulier. Elle était sa grande soeur et donc par conséquent son modèle, sa meilleure amie, sa meilleure alliée. S'il y avait bien quelqu'un qui savait mettre Venia à l'aise c'était elle, pas de chichi entre les deux Collins. L'adolescente pris quelques secondes pour réfléchir… Depuis quand n'avait-elle pas pris un après midi complet pour le passer avec sa soeur tant adorée? Depuis quand n'étaient-elles pas allées faire du shopping ensemble ou tout simplement, à quand remontait leur dernière vraie conversation? Oh, cela ne devait pas remonter à si loin mais en tous cas c'était suffisant pour que la jeune sigma estime que des retrouvailles avec son aînée étaient plus que nécessaires et ce dès aujourd'hui! Elle tapa alors un sms à vitesse grand V et l'envoya à Pandora pour lui demander de venir. Elle avait pris la peine d'ajouter que c'était URGENT mais sans vraiment donner plus de détails à sa soeur, elle savait que celle-ci penserait sans doute qu'il y avait un truc grave ou en tous cas véritablement urgent mais penser à sa soeur en train de se précipiter et de lâcher tout ce qu'elle pouvait être en train de faire à l'instant présent pour rappliquer la voir c'était une idée qui la faisait plutôt sourire qu'autre chose.
Venia roula sur son lit pour se mettre sur le dos en position de l'étoile de mer. Elle fixait le plafond songeant à quel point il serait merveilleux que McDonalds investisse dans un service de livraison à domicile. Peut-être aurait-elle dû préciser à Pandora de se ramener avec un big mac: "Viens vite! URGENT! ps: passe me prendre un big mac avant stp!" … Oh, oui! Pour sûr que cela l'aurait fait! Elle porta une main à son ventre tout plat et le tapota doucement avant d'attraper les pans de sa couette pour s'enrouler dedans. Maintenant, elle se disait que piquer un somme ne lui ferait pas non plus de mal. "Ughhhhhh" grommela-t-elle sans bouger d'un pouce. Restant ainsi pendant un certain temps qui lui sembla être une éternité, elle se releva brusquement lorsqu'elle entendit finalement quelqu'un frapper à sa porte de chambre. "C'est ouvert!" cria-t-elle plus fort que nécessaire. En voyant Pandora entrer dans son humble demeure, son visage s'illumina. Elle se redressa pour passer en position assise tout en gardant sa couverture autour d'elle. "T'en a mis un temps!" Elle se mit debout sur ses deux pieds et sautilla jusqu'à sa soeur avant d'ouvrir les bras pour lui faire un câlin histoire de la saluer proprement. "Heureusement que je n'étais pas en train d'agoniser" ajouta-t-elle en se séparant de Pandora et en replaçant sa couverture sur ses bras. Ça va?". Elle l'interrogeait tout naturellement, un large sourire aux lèvres, sincèrement heureuse de la voir.
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Sujet: Re: I'm sisterly in love with you ◊ Pandora&Hermione Dim 22 Déc - 20:20
“ I'm sisterly in love with you. Pandora & Hermione ”
I love you, you love me we're a happy family! With a great big hug and a kiss from me to you, won't you say you love me too? C’est étendue sur le lit de ma chambre du dortoir, que je textotais avec un de mes amis proches. Tout d’abord on parlait de notre journée, puis au fil des sms, on commençait à rigoler et à faire les cons ensemble, derrière nos écrans, comme d’habitude. Cette journée s’annonçait ennuyante, voir très ennuyante, mais de nature positive, je ne laissais pas mes ondes négatives, ni la paresse me gâcher et m’enlever une si belle journée. Cela ressemblait d’ailleurs à un miracle, le bon temps, le soleil était au rendez-vous. Toute la semaine dernière, la température avait énormément chuté et nous avons été servis de pluie pour les cinq prochaines années, ça c’est sûr. Certes, il ne faisait pas des plus chaud mais bien assez pour profiter des rayons du soleil lorsque celui-ci ne se planquait pas derrière un nuage. Puisqu’on avait enfin une journée rayonnante, je décidais de faire ce que je savais faire de mieux : surfer. Quoi de mieux que le sport, pour vous enlever de votre paresse et ennuie ? J’envoie alors, un sms à mon ami pour lui prévenir que j’allais me préparer pour aller un peu flâner en ville et que je ne pourrais donc pas répondre pendant un moment. Blondes, rousses, brunes, maigres, petites, aux yeux noirs, bleus, au regard mystérieux ou pas, nous sommes toutes pareilles, on prend toutes au moins une heure pour se préparer, même si on va dehors en pyjama, on prend une heure pour se regarder dans le miroir et prendre la décision finale : si oui, on va risquer de se faire voir par notre petit-ami et nos amis dehors, habillée n’importe comment, ou si on va encore tuer du temps, en d’autres mots, une heure et nous préparer comme il le faut. Bien sûr ceci était une exception puisque j’allais surfer et pour cela il ne fallait pas s’habiller en top model non plus, donc disons que j’avais pris l’option un et demi, qui se trouve entre la première et la deuxième. Je me lève alors – difficilement, mais motivée – de mon lit, pour traverser la pièce et me retrouver devant mon armoire, afin de choisir ce que j’allais mettre. Je n’étais pas vraiment du genre à être bien habillée, dans le sens où je ne suis pas forcément celle qui va aller exprès à New York City pour aller acheter cette robe dont toutes les filles rêvent ou même encore, celle qui se déplacera à la ville des lumières pour assister à la Fashion Week. Non, mais ce n’est pas pour autant que je dois m’habiller comme un troll. Enfin, aujourd’hui choisir ce que j’allais mettre ne serait pas vraiment si compliqué que cela, puisque je n’avais pas un aussi grand choix que pour une fête ou pour aller en cours, par exemple. J’enfilais donc un de mes bikinis qui trainaient dans mon armoire, à savoir un bikini bleu, qui me fera toujours penser aux grandes vagues que je surf chaque année, lors de mes embuscades dans la magnifique île de Hawaï. Je ne me fatiguerais jamais d’y surfer, c’était un de mes endroits préférés pour pratiquer ce sport que j’aimais tant et ce dont j’en avais fais une passion. J’enfilais également un débardeur violet, puis pour venir ajouter un peu de vie à ma tenue, j’enfilais pour finir un mini short dans les mêmes tons de couleurs, à savoir violet, bleu et blanc, ces trois couleurs font un motif à la fois abstrait avec une pointe de raillé. Je laisse mes mi-longs cheveux blonds naturels, qui ressemblent plus à des cheveux d’australienne qu’autre chose, venir tomber sur mes épaules. C’est alors que je prends les clés de ma voiture, un 4x4 noir que mes parents m’ont offert lors de mon seizième anniversaire, quoi que, j’aurais préféré avoir notre voiture de famille, on possède un genre de mini van bleu dont je suis amoureuse depuis toute petite, qu’on voit beaucoup en Australie et qui ne sont plus en vente d’ailleurs, mais la 4x4 est pas mal aussi et surtout elle n’est pas aussi ancienne que cette dernière. C’est une bonne voiture en tout cas, adaptée pour ce genre de ville. Pour couronner le tout, je me munis de ma planche de surf, que j’avais acheté il y a quelques mois, pendant les vacances d’octobre. Je n’avais pas encore eu l’occasion de la tester, étant très attachée à ma planche rose de Rip Curl, qui d’ailleurs se fait vieille. Je décide donc de la tester, pour la première fois. Cette nouvelle planche est vraiment magnifique, sûrement l’une des planches les plus travaillées que je n’ai jamais possédé. Celle-ci n’était pas une Rip Curl, mais une Billaboing avec un design superbement travaillé, elle possédait des formes, très colorées, le logo était même présent en rose, bref, je ne regretterais jamais de l’avoir acheté. Enfin prête, j’attrape donc ma planche de surf Billaboing et au même titre, j’attrape rapidement la clé de ma voiture, pour quitter le manoir de ma confrérie. Arrivée près de cette même, là où elle était garée, je place ma planche à l’arrière, afin d’ensuite prendre place. Désormais assise dans mon 4x4, je conduis en direction de la plage de San Francisco. En chemin, je pensais à mes parents, cela faisait un moment que je ne les avais plus revus, j’espérais bientôt les rejoindre pour les fêtes, afin qu’on se retrouve tous – à savoir tous mes frères et sœurs – ensemble encore une fois, comme à chaque fois que l’on a l’occasion. On n’en loupe pas une en tout cas, on fait tout pour tous se retrouver le plus souvent possible et puisque les fêtes de fin d’année étaient proches, on allait peut-être, voir sûrement se retrouver. Arrivée sur place, je tournais en rond. Je cherchais pendant cinq bonnes minutes un endroit où me parquer, mais le monde aujourd’hui n’était pas de mon côté, puisqu’on m’avait déjà piqué une place deux fois, très impolis ces américains dîtes donc ! C’est alors qu’après quelques bonnes minutes de recherche je trouve enfin mon bonheur et parque finalement ma voiture, juste devant la plage qu’il me fallait. Je regarde à l’horizon et aperçus en plus d’un soleil tout chaut, des vagues géniales, en voilà un jour parfait pour surfer ! De plus, il y avait beaucoup de voitures, mais la plage n’était pas du tout occupée, il y avait quelques personnes, par ci, par là, mais pas au point de ne pas pouvoir bouger. Je sors de mon 4x4 pour prendre ma planche de surf, je ferme ensuite ma voiture et j’étais prête pour aller surfer. Déjà à mis chemin en direction des vagues qui appelaient mon prénom, je me rends compte que j’avais oublié de poser mes clés, car je ne les prends pas avec moi évidemment, je prends toujours soin de les cacher à un endroit que mon père avait discrètement fabriqué, une espèce de boite en métal en bas de la voiture, que personne ne pouvait apercevoir. Personne à part moi, mon père et ma sœur ne connaissait cette cachette. Je reviens donc en arrière pour les placer là où il faut. Je jette un coup d’œil rapide dans la voiture a travers la vitre de la portière gauche et j’aperçus mon iPhone qui attirait mon attention de suite, à cause de la lumière que l’écran possédait. J’ouvre la portière à l’aide de mes clés et aperçus que ma sœur Venia m’avait envoyé un message. Venia et moi étions très proches, c’est comme ma moitié ou plutôt ça l’est et cela faisait bien un moment que nous n’avions pas passés une après-midi ensemble. Dans ce sms c’est écrit qu’il fallait que je vienne au dortoir des sigmas la voir. La partie où c’était écrit URGENT avait particulièrement attiré mon attention. Avant de l’apercevoir, pendant une minute, l’idée de faire semblant que je ne l’avais pas vue m’avait interpellé, mais l’urgent était venu tout gâcher. Je prends cela plutôt au sérieux puisque ces temps, elle avait beaucoup changé et cela depuis des mois, je lance donc gentiment ma planche à l’arrière du 4x4 et prends place pour foncer ensuite en direction de Berkeley, regardant une dernière fois les superbes vagues que j’allais devoir rater pour secourir ma sœur. Elle ne pouvait pas être tombée pire, elle ne sait vraiment pas choisir ces moments celle-là. Un sourire s’affiche sur mon visage a cette pensée. Je me reprends ensuite et conduit le plus vite que je peux jusqu’au manoir des Sigma, la confrérie qu’elle fréquentait. Je gare la voiture devant ce même et court à l’intérieur, monte les escaliers à toute vitesse, je crois que j’e n’ai jamais couru aussi vite de ma vie, j’arrive dans sa chambre sans plus aucun souffle. J’ouvre rapidement la porte de sa chambre, l’air inquiète et en essayant de garder mon souffle. C’est ouvert ! s’écria-t-elle plus fort que nécessaire à travers la porte, alors que je n’avais même pas pris la peine de toquer, elle avait sûrement dû halluciner. C’est ouvert ? Tu parles ! Me voyant entrer, son visage s’illumine. T’en a mis du temps ! Non, mais j’hallucine, pour est-ce qu’elle parle aussi tranquillement dites-moi et pourquoi est-ce que moi je suis en train de stresser et pratiquement en train de mourir sans souffle, je me suis dépêché… laissez-moi deviner : pour rien. Alors que moi j’étais bouche bée et encore sans souffle, elle se contentait de sautiller jusqu’à moi pour me faire un câlin, afin de me saluer comme il se doit, je lui dépose un baiser sur sa joue à mon tour, tout en l’enlaçant rapidement. Heureusement que je n’étais pas en train d’agoniser. Ça va ? C’est moi qui vais agoniser si elle me dit pas pourquoi elle m’a appelé et m’a privé de ces superbes vagues. Non, mais je suis sérieuse. C'est confirmé en tout cas : moi, Pandora Collins confirme fièrement la rumeur qui dit que, ma sœur, Hermione Venia Collins est une peste. Tu rigoles j’espère ? J’ai conduit et couru tellement vite que demain j’aurais sûrement une amende qui m’attends dans ma boîte aux lettres et si j’ai été poursuivie par la police je ne m’en suis même pas rendue compte, tellement j’allais vite. Je rigolais à cette phrase, sans le vouloir, qui était assez drôle en somme, j’étais drôle, oui même sans le vouloir quand même c’est de l’art, on est d'accord. Alors, s’il te plaît, dis-moi que je n’ai pas loupé les meilleures vagues de ma vie pour rien. Disais-je de mon air mourant, la main sur les hanches. Je croisais les doigts pour qu’elle ait une raison valable à me donner pour cette perte. Bon d’accord, le truc des meilleures vagues de ma vie c’était peut-être un peu exagéré, mais bon ce n’est pas très grave. Je reprends enfin mon souffle correctement. D’accord, elle ne semblait pas avoir une réponse valable à me donner je décide donc, un sourire aux lèvres, de lui répondre ouvertement. Comme punition à ton mensonge, qui, je précise à faillit me tuer, tu vas devoir venir surfer avec moi cet après-midi et que ça saute ! Je rigolais, amusée de ma réplique et de son expression de visage qui me ferra toujours marrer. Franchement cela faisait vraiment longtemps que l’ont avait pas surfé ensemble, enfin pour moi, cela me semblait plutôt une éternité, donc quoi de mieux pour faire un petit catch up ? Je marche rapidement vers son armoire et fouille partout afin de trouver soit un bikini, soit sa tenue de surf que je lui avais offerte, il y a quelques mois en guise de cadeau de… rien, bref en cadeau quoi, moi j’ai pas besoin d’une occasion spéciale pour offrir des cadeaux à ceux que j’aime si ? Passons, je la trouve enfin et la lui plaque sur son torse. Tu as cinq minutes chrono. Elle est où ta planche ? Disais-je toujours amusée de lui donner des ordres qu’elle allait devoir accomplir. Je la questionne naturellement, afin d’emmener sa planche dans mon 4x4 que j’avais garé –maintenant que j’y pense– n’importe comment à l’entrée de la demeure.
Spoiler:
Putaaaaain ! :mimi:C'est fou comme je suis super inspirée avec Pandora, je te jure, je n'ai jamais fais autant de mots de ma vie, en plus je m'amuse tellement en rédigeant tout ça, c'est juste top, merci beaucoup d'avoir crée ta Panda, sérieux, merci !
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Sujet: Re: I'm sisterly in love with you ◊ Pandora&Hermione Jeu 9 Jan - 0:49
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Sujet: Re: I'm sisterly in love with you ◊ Pandora&Hermione
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I love you, you love me we're a happy family! With a great big hug and a kiss from me to you, won't you say you love me too? C’est étendue sur le lit de ma chambre du dortoir, que je textotais avec un de mes amis proches. Tout d’abord on parlait de notre journée, puis au fil des sms, on commençait à rigoler et à faire les cons ensemble, derrière nos écrans, comme d’habitude. Cette journée s’annonçait ennuyante, voir très ennuyante, mais de nature positive, je ne laissais pas mes ondes négatives, ni la paresse me gâcher et m’enlever une si belle journée. Cela ressemblait d’ailleurs à un miracle, le bon temps, le soleil était au rendez-vous. Toute la semaine dernière, la température avait énormément chuté et nous avons été servis de pluie pour les cinq prochaines années, ça c’est sûr. Certes, il ne faisait pas des plus chaud mais bien assez pour profiter des rayons du soleil lorsque celui-ci ne se planquait pas derrière un nuage. Puisqu’on avait enfin une journée rayonnante, je décidais de faire ce que je savais faire de mieux : surfer. Quoi de mieux que le sport, pour vous enlever de votre paresse et ennuie ? J’envoie alors, un sms à mon ami pour lui prévenir que j’allais me préparer pour aller un peu flâner en ville et que je ne pourrais donc pas répondre pendant un moment. Blondes, rousses, brunes, maigres, petites, aux yeux noirs, bleus, au regard mystérieux ou pas, nous sommes toutes pareilles, on prend toutes au moins une heure pour se préparer, même si on va dehors en pyjama, on prend une heure pour se regarder dans le miroir et prendre la décision finale : si oui, on va risquer de se faire voir par notre petit-ami et nos amis dehors, habillée n’importe comment, ou si on va encore tuer du temps, en d’autres mots, une heure et nous préparer comme il le faut. Bien sûr ceci était une exception puisque j’allais surfer et pour cela il ne fallait pas s’habiller en top model non plus, donc disons que j’avais pris l’option un et demi, qui se trouve entre la première et la deuxième. Je me lève alors – difficilement, mais motivée – de mon lit, pour traverser la pièce et me retrouver devant mon armoire, afin de choisir ce que j’allais mettre. Je n’étais pas vraiment du genre à être bien habillée, dans le sens où je ne suis pas forcément celle qui va aller exprès à New York City pour aller acheter cette robe dont toutes les filles rêvent ou même encore, celle qui se déplacera à la ville des lumières pour assister à la Fashion Week. Non, mais ce n’est pas pour autant que je dois m’habiller comme un troll. Enfin, aujourd’hui choisir ce que j’allais mettre ne serait pas vraiment si compliqué que cela, puisque je n’avais pas un aussi grand choix que pour une fête ou pour aller en cours, par exemple. J’enfilais donc un de mes bikinis qui trainaient dans mon armoire, à savoir un bikini bleu, qui me fera toujours penser aux grandes vagues que je surf chaque année, lors de mes embuscades dans la magnifique île de Hawaï. Je ne me fatiguerais jamais d’y surfer, c’était un de mes endroits préférés pour pratiquer ce sport que j’aimais tant et ce dont j’en avais fais une passion. J’enfilais également un débardeur violet, puis pour venir ajouter un peu de vie à ma tenue, j’enfilais pour finir un mini short dans les mêmes tons de couleurs, à savoir violet, bleu et blanc, ces trois couleurs font un motif à la fois abstrait avec une pointe de raillé. Je laisse mes mi-longs cheveux blonds naturels, qui ressemblent plus à des cheveux d’australienne qu’autre chose, venir tomber sur mes épaules. C’est alors que je prends les clés de ma voiture, un 4x4 noir que mes parents m’ont offert lors de mon seizième anniversaire, quoi que, j’aurais préféré avoir notre voiture de famille, on possède un genre de mini van bleu dont je suis amoureuse depuis toute petite, qu’on voit beaucoup en Australie et qui ne sont plus en vente d’ailleurs, mais la 4x4 est pas mal aussi et surtout elle n’est pas aussi ancienne que cette dernière. C’est une bonne voiture en tout cas, adaptée pour ce genre de ville. Pour couronner le tout, je me munis de ma planche de surf, que j’avais acheté il y a quelques mois, pendant les vacances d’octobre. Je n’avais pas encore eu l’occasion de la tester, étant très attachée à ma planche rose de Rip Curl, qui d’ailleurs se fait vieille. Je décide donc de la tester, pour la première fois. Cette nouvelle planche est vraiment magnifique, sûrement l’une des planches les plus travaillées que je n’ai jamais possédé. Celle-ci n’était pas une Rip Curl, mais une Billaboing avec un design superbement travaillé, elle possédait des formes, très colorées, le logo était même présent en rose, bref, je ne regretterais jamais de l’avoir acheté. Enfin prête, j’attrape donc ma planche de surf Billaboing et au même titre, j’attrape rapidement la clé de ma voiture, pour quitter le manoir de ma confrérie. Arrivée près de cette même, là où elle était garée, je place ma planche à l’arrière, afin d’ensuite prendre place. Désormais assise dans mon 4x4, je conduis en direction de la plage de San Francisco. En chemin, je pensais à mes parents, cela faisait un moment que je ne les avais plus revus, j’espérais bientôt les rejoindre pour les fêtes, afin qu’on se retrouve tous – à savoir tous mes frères et sœurs – ensemble encore une fois, comme à chaque fois que l’on a l’occasion. On n’en loupe pas une en tout cas, on fait tout pour tous se retrouver le plus souvent possible et puisque les fêtes de fin d’année étaient proches, on allait peut-être, voir sûrement se retrouver. Arrivée sur place, je tournais en rond. Je cherchais pendant cinq bonnes minutes un endroit où me parquer, mais le monde aujourd’hui n’était pas de mon côté, puisqu’on m’avait déjà piqué une place deux fois, très impolis ces américains dîtes donc ! C’est alors qu’après quelques bonnes minutes de recherche je trouve enfin mon bonheur et parque finalement ma voiture, juste devant la plage qu’il me fallait. Je regarde à l’horizon et aperçus en plus d’un soleil tout chaut, des vagues géniales, en voilà un jour parfait pour surfer ! De plus, il y avait beaucoup de voitures, mais la plage n’était pas du tout occupée, il y avait quelques personnes, par ci, par là, mais pas au point de ne pas pouvoir bouger. Je sors de mon 4x4 pour prendre ma planche de surf, je ferme ensuite ma voiture et j’étais prête pour aller surfer. Déjà à mis chemin en direction des vagues qui appelaient mon prénom, je me rends compte que j’avais oublié de poser mes clés, car je ne les prends pas avec moi évidemment, je prends toujours soin de les cacher à un endroit que mon père avait discrètement fabriqué, une espèce de boite en métal en bas de la voiture, que personne ne pouvait apercevoir. Personne à part moi, mon père et ma sœur ne connaissait cette cachette. Je reviens donc en arrière pour les placer là où il faut. Je jette un coup d’œil rapide dans la voiture a travers la vitre de la portière gauche et j’aperçus mon iPhone qui attirait mon attention de suite, à cause de la lumière que l’écran possédait. J’ouvre la portière à l’aide de mes clés et aperçus que ma sœur Venia m’avait envoyé un message. Venia et moi étions très proches, c’est comme ma moitié ou plutôt ça l’est et cela faisait bien un moment que nous n’avions pas passés une après-midi ensemble. Dans ce sms c’est écrit qu’il fallait que je vienne au dortoir des sigmas la voir. La partie où c’était écrit URGENT avait particulièrement attiré mon attention. Avant de l’apercevoir, pendant une minute, l’idée de faire semblant que je ne l’avais pas vue m’avait interpellé, mais l’urgent était venu tout gâcher. Je prends cela plutôt au sérieux puisque ces temps, elle avait beaucoup changé et cela depuis des mois, je lance donc gentiment ma planche à l’arrière du 4x4 et prends place pour foncer ensuite en direction de Berkeley, regardant une dernière fois les superbes vagues que j’allais devoir rater pour secourir ma sœur. Elle ne pouvait pas être tombée pire, elle ne sait vraiment pas choisir ces moments celle-là. Un sourire s’affiche sur mon visage a cette pensée. Je me reprends ensuite et conduit le plus vite que je peux jusqu’au manoir des Sigma, la confrérie qu’elle fréquentait. Je gare la voiture devant ce même et court à l’intérieur, monte les escaliers à toute vitesse, je crois que j’e n’ai jamais couru aussi vite de ma vie, j’arrive dans sa chambre sans plus aucun souffle. J’ouvre rapidement la porte de sa chambre, l’air inquiète et en essayant de garder mon souffle. C’est ouvert ! s’écria-t-elle plus fort que nécessaire à travers la porte, alors que je n’avais même pas pris la peine de toquer, elle avait sûrement dû halluciner. C’est ouvert ? Tu parles ! Me voyant entrer, son visage s’illumine. T’en a mis du temps ! Non, mais j’hallucine, pour est-ce qu’elle parle aussi tranquillement dites-moi et pourquoi est-ce que moi je suis en train de stresser et pratiquement en train de mourir sans souffle, je me suis dépêché… laissez-moi deviner : pour rien. Alors que moi j’étais bouche bée et encore sans souffle, elle se contentait de sautiller jusqu’à moi pour me faire un câlin, afin de me saluer comme il se doit, je lui dépose un baiser sur sa joue à mon tour, tout en l’enlaçant rapidement. Heureusement que je n’étais pas en train d’agoniser. Ça va ? C’est moi qui vais agoniser si elle me dit pas pourquoi elle m’a appelé et m’a privé de ces superbes vagues. Non, mais je suis sérieuse. C'est confirmé en tout cas : moi, Pandora Collins confirme fièrement la rumeur qui dit que, ma sœur, Hermione Venia Collins est une peste. Tu rigoles j’espère ? J’ai conduit et couru tellement vite que demain j’aurais sûrement une amende qui m’attends dans ma boîte aux lettres et si j’ai été poursuivie par la police je ne m’en suis même pas rendue compte, tellement j’allais vite. Je rigolais à cette phrase, sans le vouloir, qui était assez drôle en somme, j’étais drôle, oui même sans le vouloir quand même c’est de l’art, on est d'accord. Alors, s’il te plaît, dis-moi que je n’ai pas loupé les meilleures vagues de ma vie pour rien. Disais-je de mon air mourant, la main sur les hanches. Je croisais les doigts pour qu’elle ait une raison valable à me donner pour cette perte. Bon d’accord, le truc des meilleures vagues de ma vie c’était peut-être un peu exagéré, mais bon ce n’est pas très grave. Je reprends enfin mon souffle correctement. D’accord, elle ne semblait pas avoir une réponse valable à me donner je décide donc, un sourire aux lèvres, de lui répondre ouvertement. Comme punition à ton mensonge, qui, je précise à faillit me tuer, tu vas devoir venir surfer avec moi cet après-midi et que ça saute ! Je rigolais, amusée de ma réplique et de son expression de visage qui me ferra toujours marrer. Franchement cela faisait vraiment longtemps que l’ont avait pas surfé ensemble, enfin pour moi, cela me semblait plutôt une éternité, donc quoi de mieux pour faire un petit catch up ? Je marche rapidement vers son armoire et fouille partout afin de trouver soit un bikini, soit sa tenue de surf que je lui avais offerte, il y a quelques mois en guise de cadeau de… rien, bref en cadeau quoi, moi j’ai pas besoin d’une occasion spéciale pour offrir des cadeaux à ceux que j’aime si ? Passons, je la trouve enfin et la lui plaque sur son torse. Tu as cinq minutes chrono. Elle est où ta planche ? Disais-je toujours amusée de lui donner des ordres qu’elle allait devoir accomplir. Je la questionne naturellement, afin d’emmener sa planche dans mon 4x4 que j’avais garé –maintenant que j’y pense– n’importe comment à l’entrée de la demeure.
