Un meurtre à Berkeley, encore une histoire qui oserait faire parler d’elle pour une durée indéterminée. Les problèmes déjà présents semblaient alors minuscules et profondément domptables face à celui qui venait de se rajouter qui lui paraissait bel et bien non maîtrisable, tel le feu puissant et dangereux. La soirée qui s'était profilée d'une façon charmante avait subi rapidement un écart, renforçant l'étonnement déjà présent initialement. Se rendre au bal de fin d'année avec son cousin, n'était-ce pas une situation désespérée, d'autant plus lorsqu'il s'agissait particulièrement de Jay'? La réponse était sans doute négative, mais la jeune fille préférait éviter ce détail anodin. L'ordre avait été promulgué, les confréries devraient se réunir pour se justifier, se défendre. Se protéger de cette identité qui pouvait être attribuée à n'importe quel étudiant, et ce, malgré les apparences que l'on pouvait juger inoffensives. La vérité proférait la présence du coupable parmi eux, et cela n'avait rien de rassurant. A quoi venait s'ajouter un autre petit désagrément qui prenait tout son sens. L'obligation de rester condamner sous l'emprise de San Francisco. Un détail qui ne devait en aucun cas être négligé, et qui si venait être à défié serait rapidement suspecté. L'ambiance générale se retrouvait jaugé par la blonde, qui à son goût était bien spéciale. Se retrouver en confrontation avec les Epsilon, l'une des confréries qui avait suscité en elle un émerveillement, qui possédait les atouts nécessaires pour la faire succomber. L'argent, son corps s'y baignait depuis son plus jeune âge, sans aucune restriction. Les uns et les autres commençaient à se défendre, et le résultat était pittoresque. Certains laissaient sous entendre leur indifférence la plus profonde, et d'autres leur inquiétude bouleversante. Son esprit ne parvenait pas à se faire une raison, à quoi servait tout ce manège? Certainement pas à avancer dans l'enquête qui devait fournir du fil à retordre aux autorités. Sincèrement, étaient-ils assez stupides pour penser que le coupable se dénoncerait de plein gré, ou même en commettant une faute? C'était complétement puéril. Et en plus de ça, ils comptait sur les témoins? Personnes qui conteraient sans la moindre once de doute des faits différents du début jusqu'à la fin. Toute cette mascarade ne possédait aucun sens. Opposer les confréries, et trouver le coupable. Quelle bien piètre décision ! Elle ne mènerait à rien. La tension se faisait palpable, notamment lorsque Lily Rose prit la parole, et une fois sa réflexion remise en doute, l'opposition était claire et nette. Les premières déclarations laissaient porter à croire que les Epsilon se retrouvaient démuni d'un coeur quelconque, et qu'au contraire, les Bêta Delta s'en retrouvaient gratifiés. L'échange devenait flou, et lamentablement égoïste. Chaque individu énonçait la version de ses faits, tentant par la même occasion de s'innocenter, ou de partager son émerveillement face à l'acte. Troublant était le mot propice à la description de cette situation. L'affrontement ne faisait que resserrer les cordes qui unissaient leur confrérie, tout en déliant les faibles liens avec la confrérie adverse. La tension bien intégrée fut soudainement interrompue par l'intervention d'une des rivale de Lily Rose. "mes camarades et moi sommes bien trop distingués pour avoir commis une telle atrocité". Cette phrase claironnait clairement d'une manière désastreuse. Un rire ironique naquit intérieurement au sein de Quinn. Comment se mettre en avant en une leçon. Pour une fois, elle n'était pas mécontente de son choix, trouvant l'oxygène partagée avec eux difficile à digérer. Le temps devenait difficilement tolérable, mais la torture semblait prendre un autre tournant, sauvé par Valentina qui à cet instant devenait une autre personne que sa rivale. Mettre les voiles, quelle idée magnifique ! L'ambiance était électrique, froide et bouillante à la fois. Une seule remarque déplacée et l'ensemble de la pièce s'embraserait en un temps record. Inspirant l'air pesant, il était venu l'heure pour la jeune fille de s'exprimer, quand bien même elle n'avait rien à rajouter. « Je pense qu'il est inutile que je confirme certains témoignages, et que je me justifie à mon tour, les autres l'ayant fait pour moi. Dans tous les cas, s'accuser à tord et à travers ne nous aidera pas à démasquer le coupable. Autant retourner vaquer à nos occupations si nous n'avons rien à nous reprocher. » Ce qu'elle disait s'accordait magnifiquement avec la réalité. A quoi bon rester l'un en face de l'autre à s'accuser les uns après les autres, puisque tout le monde semblait sans reproches ? Si personne ne se sentait coupable, alors qu'avaient-ils à craindre? Absolument rien, si ce n'est bavarder durant des heures pour obtenir un résultat tellement minime qu'il serait oublié dans la seconde suivante. L'air était si étouffant que la jeune fille en avait presque oublié la présence des agents. Après tout, cela ne changeait en rien la situation, et l'envie de s'éclipser la démanger. Adressant un regard à ses compères, son postérieur se tenait prêt à partir, ses jambes également qui la mèneraient vers la sortie. Rester? Certainement pas, le débat ne mènerait nul part.

Méfait accompli. Voilà qu'il venait de réduire Lily au silence. Elle le connaissait assez pour savoir qu'il n'était pas dans son intérêt personnel de répliquer. Sinon, il la traiterait de bonniche comme il le faisait quand elle était à son service. Histoire de parfaire totalement son humiliation nocturne. Fier de son petit effet et d'avoir remis les idées en place pour chacun, Augusto reprit son téléphone en pensant que ce dernier avait vibré durant son occupation. Que nenni. Pas une seule réponse à ses divers messages remplis de frustration. De quoi faire monter la pression d'un cran supplémentaire. Pour couronner le tout, l'italien entend une voix masculine venir à la rescousse de Lily la bonniche. Ses prunelles dévisagent froidement l'inconscient. Chez les Beta – Delta, même les mecs sont blonds. C'est une secte. De plus, il pense qu'avec sa langue fourchue, il va faire taire la confrérie de Gusto. C'est bien mal connaître les Epsilon. Il s'apprête à répliquer sur un ton acerbe quand Adriel le prend de court et annonce pompeusement avec lui. « Ken n'est pas content. » Ouh, ça c'est bien envoyé. Et terriblement bien dit. Le doyen Epsilon se tourne vers son fidèle comparse et lui adresse un signe positif. Pouces levés. Pour un peu, il lui aurait fait un hug five. Puis sa concentration revient sur son cellulaire et sur les foutus sms auxquels elle n'est pas fichue de répondre. Décidé à la bombarder jusqu'à temps qu'elle l'appelle pour l'engueuler sèchement, il envoie un premier message. « On va régler ça à la maison. » Puis un deuxième. « Bien, fais semblant de ne rien recevoir. » Puis un troisième. « Ignore-moi encore une fois Constance ... » Suivi d'un dernier. « Je vais faire démolir la cheminée demain. » Voilà, comme ça, elle ira ricaner avec x ou y ailleurs que dans le salon. Ses doigts appuient avec frénésie sur l'écran tactile de son iPhone quand il est dérangé. Il étouffe à peine un grognement et lève ses yeux vers l’indésirable. Une blonde. Encore. Elles prolifèrent à vitesse grand v les Betas, incroyable. « Et tu es .. ? » Argue-t-il mécontent qu'elle ait osé l'interrompre. Sans se nommer en plus. Comme s'il était savoir le prénom de toutes les futures prostituées qui hantent les couloirs de Berkeley. Soudain, il se rappelle qu'elle est leur doyenne. A sa façon de parler probablement. Doyenne ou pas, elle reste une rose. « Écoute Barbie, si tu n'es pas contente, tu reprends toutes tes poupées gonflables et tes Ken bourrés à la testostérone et tu t'en vas. » Déclare-t-il peu amène avant de retourner à son observation. Toujours pas de messages. La Tour Dubois, tu es morte. D'un geste vague de la main, il lui indique la sortie avant qu'elle ne lui tourne le dos. « C'est pas là. » sous entendu : tu vas dans la mauvaise direction, ne t'éloigne pas trop. Puis, comme si de rien n'était, il range son téléphone dans la poche de son jean. Pour parler à sa petite sœur. Qui joue la chienne de garde avec Adriel. Comme d'habitude. Heureusement que Camélia n'est pas aussi protectrice avec lui sinon ils se seraient déjà disputés à de nombreuses reprises. Pour ne pas déclencher une guerre entre les deux meilleurs amis, il emmène sa sœur au loin. Avant de commencer à se lamenter. « J'ai hâte que cette mascarade se termine. J'ai d'autres projets à accomplir. » Notamment celui de retrouver la doyenne des iotas pour avoir une explication houleuse quant à son silence. Camélia évoque à demi-mots la fusillade de l'année précédente et il se crispe un instant face à ce souvenir qu'il aurait aimé pouvoir oublier. Préférant ne pas formuler de réponse concrète, Augusto se contente de hocher la tête.L'humeur de la cadette de la famille se métamorphosa dès le premier mot de Jayan. Et sa requête ne fit que sourire ironiquement l'italien qui ne put s'empêcher de la provoquer. « Parles-tu des Betas – Deltas ou ton incapacité à gérer tes émotions relève d'un certain Epsilon ? » Gusto, ce n'est pas le roi des abrutis. Il sait très bien qu'il s'est tramé, qu'il se trame peut-être encore et qu'il se tramera certainement toujours quelque chose entre Jayan et Camélia. Il aimerait bien pousser ses investigations un peu plus loin encore mais la doyenne des roses reprend la parole. A nouveau. C'est une manie de cette confrérie de crier à tout bout de champ pour se faire entendre. Quelle grossièreté. On remarque tout de suite qu'ils ne font définitivement pas partis de bonnes familles. Pauvre petit bas peuple. Ravi de voir qu'elle part, il l'apostrophe une dernière fois. « Assure-toi d'embarquer ton armée de plastocs avec toi, ce sera bien aimable. » Ceci étant dit, il lève son verre comme pour trinquer muettement à leur départ. Fuir au lieu de chercher le coupable. C'est bien là le commun des confréries autres que les mauves. Toutefois, il se dit qu'ainsi, il va pouvoir prendre la poudre d'escampette à son tour rapidement. Pour rejoindre la confrérie iota. Et tuer Constance. Si elle est le prochain cadavre découvert, il n'y aura pas besoin d'enquête. Gusto est le coupable.

Observant la scène d'un air assez indifférent, Caroline ne participait pas à l'échange houleux entre la Reynolds et la Hastings. Pas qu'elle n'écoute pas, bien au contraire, elle absorbait les informations comme une éponge mais ne voulant pas mettre d'huile sur le feu, elle faisait profil bas, observant plutôt qu'agissant. Entre les Epsilons et les Bêtas-Deltas, ça n'avait jamais été une bonne entente. Bien sur, il y avait des exceptions, comme l'amitié improbable entre Eileen et Lily. Et bien que Caroline ne supportent pas la rose, elle trouvait tout de même que leur relation était une sorte d'exemple pour le reste de sa confrérie et de l'autre. Elle-même n'avait pas beaucoup d'amis chez les mauves, préférant avoir des contacts plus softs et moins bling bling avec des Iotas, Alpha, et autres. Assise sur un canapé fort bien confortable, Caroline était dans ses pensées les plus sombres, jetant un oeil à l'assemblée et se délectant d'un spectacle que peu de personnes avait eu l'occasion de voir à son humble avis. Eileen sur les genoux de Jayan, Eden et Adriel, le couple formé au bal, Lily-Rose en train de littéralement péter un plombs et tous les autres qui comme elle, essayait de leur côté de trouvé un coupable. Chacun avait leurs idées, chacun leurs opinions mais elles se rencontraient rarement. Caroline n'était pas étonné. Ils y avaient de fortes têtes présentes ici. Si leurs esprits se rencontraient, ce n'était qu'en dehors de débat comme celui ci. D'ailleurs, elle se rappelait de l'escapade à Vegas avec Eileen, une presque amitié y était née, rapidement éteinte de retour à Berkeley. Perdre une personne qu'on appréciait, même un minimum était assez particulier et dur pour Caroline. Elle qui avait pourtant essayé d'être plus ouverte, se retrouvait toujours avec une traîtrise ou un abandon de la part d'une personne. Sa mère, son père, Hunter. Depuis lui, elle avait construit un mur entre elle et les autres. De plus, elle évitait tant de parler d'elle et ce qu'elle finissait par ne plus s'étonner. Elle avait l'habitude à présent, que les autres s'éloignent car elle était trop secrète. Trop imprévisible aussi. Elle n'aimait pas parler d'elle, et c'était toujours difficile quand elle se confiait à Kirby et Erwan. Elle prenait toujours un temps fou à leur dire ce qui lui passait par la tête. Tergiversant et pesant le pour et le contre. C'est avec ses pensées sombres et assez compliqué que Caroline assistait à cette débandade.  Elle ne s'étonnerais même pas si elle voyait une assiette volé à travers la pièce. Au lieu d'une enquête à résoudre, c'était un règlement de compte qui s'effectuait. Quand Lily alla à l'étage afin de sortir de ce lieu pleine de tension, ce que Caroline comprenait, la blonde pensait que ça en été fini du mélodrame auquel elle assistait depuis le début. La bêta avait beau ne pas supporter grandement sa confrère, elle arrivait à faire preuve de compréhension. Larguée le soir du bal de fin d'année pour quelque temps après, voir son ex au bras d'une autre et s'affiché en plus de ça était surement dure, une épreuve pour elle. Elle se leva afin de se dégourdir les jambes et se dirigea vers le même lieu qu'une des Epsilon, Casey si elle se souvenait bien. Elle attendit un peu plus loin, voulant aller au toilettes quand elle entendit un bruit sourd. Comme quelqu'un qui tombait d'un étage. A mi chemin de l'escalier, elle se précipita à l'étage et regarda en bas. Lily était tombée. Du premier étage. Bien que Caroline ne la porte pas particulièrement dans son coeur, elle poussa un petit cri de terreur. Oh mon dieu ! Lily ! Quelqu'un ne tombe pas d'un étage comme cela de lui même, on l'avait poussé. Et bien entendu, on ne pousse pas quelqu'un du premier étage si elle n'avait pas vu quelque chose. Caroline se trouvait à l'endroit exact où Lily avait été poussé. Elle regarda la rambarde. Il y manquait un morceau. Derrière elle, il y avait les toilettes. Avançant, elle voulait entré dans la pièce, voir si il y avait d'autres indices quand elle buta sur quelque chose. Un corps. Le corps de Casey. Oh mon dieu. Bien qu'ayant vu des morts des centaines de fois, elle ne pu empêcher une seule et unique larme coulé le long de sa joue. C'était une chose de voir une personne inconnu, dont on avait jamais entendu parlé ni même entendu prononcé un mot, mourir devant ses yeux. S'en était une autre de voir quelqu'un en vie quelques instant plus tôt allongé inconsciente devant ses yeux. Il y a Casey à l'étage. Informez aux ambulanciers qu'il y a deux victimes. Etant étudiante en médecine, Caroline connaissait les gestes de premiers secours. Elle plaça le jeune femme sur le dos et détacha sa ceinture ainsi que tout vêtements qui lui coupaient la respiration et empêchait l'air d'entrer dans ses poumons. Elle n'avait pas l'air d'avoir consommé ou qu'on lui ait injecté une quelconque substance, donc il n'était pas nécessaire qu'elle mette l'epsilon sur le côté. Et oui, ça sert les études de médecines et les stages de geste de premiers secours tous les deux ans.

Spoiler:

Dire qu'au moment de mon inscription, j'avais hésité à demander les Epsilons comme première confrérie. Quand je vois le niveau que livrent les membres de ce groupe supposé être élitiste, je me dis que je l'ai échappé belle. Quand on lit la définition du mot élite dans le dictionnaire, on ne s'attend pas forcément à tomber sur une bande de gosses de riches qui ne font que s'amuser à juger et critiquer du haut de leur position sociale. Pour le vivre ensemble, on repassera. Je n'ai jamais pu encadrer ce genre d'individus suffisants et imbuvables et ce n'est pas aujourd'hui que je vais daigner faire un effort. Ils veulent qu'on continuent à ne pas s'entendre ? Merveilleux, je préfère encore les ignorer plutôt que d'abîmer mes yeux sur des répliques d'aristocrates bon marché du siècle dernier. À mes yeux, seule Eileen fait à peu près la différence, de ce que je connais d'elle. Je pose mes yeux sur Valentina qui, décidément, partage la même opinion, bien qu'elle soit doyenne. Au moins, nous sommes sur la même longueur d'ondes. Je la regarde faire plusieurs pas vers la sortie, un sourire sur le visage. De dos, la vision est théâtrale et enchanteresse, nous retrouvons enfin la diva Jaslang des grands jours. J'allais la rejoindre lorsqu'un cri me retint. J'attrape Valentina par le bras et l'entraîne avec moi pour découvrir Lily-Rose, inerte et déjà prise en charge par les premiers soins d'un des Epsilons les moins détestables de la soirée. Je serre les dents, mais je ne montre rien, pour une fois. La mort, je l'ai côtoyée trop souvent à mon goût et malgré une sensibilité à fleur de peau derrière l'image du prétentieux narcissique que je renvoie, je ne veux pas qu'on me voit dans un tel état. Je m'accroupis en évitant soigneusement de répondre à la remarque de la brune que j'ai envoyé paître il y a cinq minutes, jugeant normal que je m'inquiète en tant que président de la confrérie où se trouve Lily-Rose. Mais comme un malheur n'arrive jamais seul, Caroline découvre un autre corps quelques mètres plus loin. "C'est quoi, ça...?" C'est quoi cette université où on ramasse les blessés ou les morts à la pelle ? La Bêta prend les choses en main avec des gestes qui témoignent d'un certain savoir-faire. Je me tourne vers Valentina pour lui faire comprendre que je reviens tout de suite. Je sors du pavillon et siffle les agents qui commençaient à s'en aller un peu tôt. "On a deux blessées graves, venez !" Les officiers font demi-tour au pas de course et s'engouffrent dans la maison en demandant de boucler les issues. Le responsable est peut-être loin, tout comme il peut être encore ici. Ils arrivent auprès des deux corps de Casey et Lily-Rose, le temps que les ambulanciers arrivent. Par la fenêtre, je vois d'autres gyrophares qui illuminent les autres pavillons de l'Allée des Grecs. Ainsi que des brancards. "J'ai l'impression que c'est généralisé, comme soi-disant accident..." soufflai-je aux autres étudiants. Je regarde les Bêta-Delta et les Epsilons un moment avant de garder mon bras autour des épaules de Valentina. Son rapport à la mort est encore très délicat depuis Dawson, je tiens à ce qu'elle sache qu'elle n'est pas toute seule pour affronter cela.