the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

Partagez

Friends are the family we choose for ourselves

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Friends are the family we choose for ourselves Empty
MessageSujet: Friends are the family we choose for ourselves Friends are the family we choose for ourselves EmptySam 22 Juin - 23:50



Friends are the family we choose for ourselves

 Penchée sur le miroir, Savannah retouche une dernière fois son maquillage nude, après tout elle n'allait pas à un défilé de mode aujourd'hui. Sur un petit présentoir près du miroir elle sélectionne une paire de perle blanche, assortie à la bague qu'elle porte à l'index gauche. Un cadeau de sa grand mère avant son départ pour l'Angleterre...

En se retournant pour aller chercher ses chaussures elle croise son reflet dans le miroir en pied de sa chambre, ce reflet lui arrache un sourire. Elle a meilleur mine que la dernière fois qu'il l'a vu. Au moins pourra t-il dire ça à sa très chère mère.


Elle fouille pendant quelques secondes dans son placard avant d'en tirer des compensées avec la semelle en paille, et le revêtement supérieur en daim couleur taupe. Puis une nouvelle fois elle se regarde dans le miroir. 


Elle y voit une jeune femme aux cheveux bruns, ondulés, aux yeux clairs, et portant une robe écru en voile. Simple, et fragile. Comme Savannah, ou plutôt comme son humeur pour le côté fragile du moins. Il n'a absolument rien de simple, bien au contraire, mais c'est un autre problème. 


Puis lassée de se regarder elle prend son Louis Vitton, Ray Ban et sort de la chambre. 



L'ascenseur de l'appartement la mène directement dans le parking où elle prend son petit cabriolet. Pourquoi tant d'étalage de richesse me direz vous ? Ce n'est pas vraiment comme ça que Vanniah voit les choses. Du haut de ses 23 ans, tout ce qu'elle porte, tout les magasins qu'elle visite sont devenus une part de sa routine. Elle ne s'est jamais demandé si c'était bien ou mal, de toute façon à quoi bon ? Oui il y a pleins de petits enfants qui meurent de faim dans le monde, elle est bien placée pour le savoir, après tout son premier cursus l'a mené à être diplômé dans la politique étrangère. Mais quoi ? Arrêter d'être une fille ne fera pas que l'eau tombera sur l'Afrique, que les tyrans cesseront de martyriser les populations, ou même que l'économie de son pays sera meilleure. 


La jeune femme met le contact de la voiture, et le cabriolet se perd dans San Francisco.



Sa maison n'est pas vraiment loin de celle de Vanniah, et en une dizaine de minutes et même malgré le trafic en ville elle arrive à destination. C'est la première fois qu'elle va mettre les pieds chez lui. A vrai dire elle n'a pas vraiment eut le temps de grand chose depuis qu'elle est arrivée sur Berkeley, ni même depuis qu'elle a sut que lui aussi était là. Elle était au courant pour le bébé, ça il l'avait appelé pour le lui dire, pour lui dire son nom, et qu'il laissait pas conséquent tomber l'armée, ce qui l'avait rassurée. Mais elle ne l'avait jamais vu, pas même une photo. Les hommes ne s'ennuient pas avec ce genre de détail. 


Savannah n'est pas vraiment fan des enfants. D'ailleurs tomber un jour enceinte lui fait peur. Comment pourrait elle être mère ? On ne peut pas être dépressive en étant mère, on ne peut pas être violent envers son enfant, ni même le rejeter ça serait complètement cruel et injuste pour l'enfant qui n'aurait jamais demandé à venir au monde avec une mère complètement frappée. Enfin lui il n'a pas vraiment eut le choix... Mais elle sait qu'il fera un bon père, pour elle il n'y a aucun doute la dessus. 


Toc... Toc... Toc...
Trois petits coups frappés à la porte du domicile de Daniel. Savannah regarde sa montre. Elle est pile à l'heure comme toujours. Ca fait partie des règles de bienséances qui lui ont été inculquées dès la naissance. 
Daniel c'est le parrain de Savannah, mais aussi son "grand frère". Pas de sang, mais sans doute son ami le plus vieux si on omet Jeremiah son jumeau. Un sourire est présent sur le visage de Vanniah... Pour une fois elle n'a pas besoin de se forcer à sourire. Jour à marquée d'une pierre blanche sur le calendrier. 
Avant que la porte s'ouvre, la jeune femme entend un rire de bébé, pas de doute ils sont là tout les deux. Elle a une boule au ventre... A croire qu'elle a le trac, mais pourquoi ? Après tout ce n'est pas comme si ils ne se connaissaient pas.


made by ℬlue ℐⅴy






Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Friends are the family we choose for ourselves Empty
MessageSujet: Re: Friends are the family we choose for ourselves Friends are the family we choose for ourselves EmptyJeu 27 Juin - 10:35

Friends are the family we choose for ourselves !  

J’avais décidé de renouer avec les membres de ma famille ne les ayant plus vu depuis presque quinze ans ou encore par passe lors de mes retours au pays qui étaient bref, ne pouvant rendre visite à tous ou encore voulant me prélasser et me détendre à ne rien faire ou parfois le contraire à bouger ici et là et voir un tas de choses que je n pouvais faire régulièrement. J’avais déjà joins JT mon cher cousin et maintenant il était convenu de reprendre contact avec ma filleule Savannah venue étudier à Berkeley ! Je l’avais informé des changements de ma vie, de ces derniers mois, que j’avais quitté l’armée à regret, pensant y passer toute mon existence tant j’aimais cela mais qu’une bonne raison m’avait faite cesser ma vocation première, se prénommant Samy, diminutif de Samantha n’allons pas chercher plus loin. Je rangeais quelques peu la maison, un enfant de bas âge devant ne pas être exposé aux microbes, du moins un minimum jouant au passage avec mon petit ange quand soudain la sonnette d’entrée retentit. parlant à ma petite fille, bien qu’elle ne comprenne pas à cet âge précoce ce que je pouvais lui raconter je me dirigeais donc vers la porte d’entrée, jetant au passage un coup d’œil à l’horloge du couloir, n’ayant pas vu le temps passé, elle était d’une ponctualité remarquable, ce que j’aimais chez les gens, ou bien était-ce parce que j'avais toujours été habitué à faire les choses en temps et en heure et ce à la minute près ? Probablement…encore ce côté militaire qui me suivait à la trace, ne perdant pas les vieilles habitudes !
Un sourire en coin j’ouvris donc à ma chère Savannah qui était plus radieuse que jamais. Je fus étonnée de la voir ainsi grandi ? Certes, elle était devenue une bien belle jeune femme, qui devait assurément attirer le regard de jeunes hommes, et étant professeur dans son université je me ferias un malin plaisir à veiller davantage sur sa personne …mais en toute discrétion ne voulant la mettre dans une gêne incroyable si je voyais un type s’approcher un peu trop d’elle.
Elle avait l’air d’être en forme, vêtu de façon très détendue, avec un air presque assurée bien que cette rencontre devait la mettre quelques peu mal à l’aise, voulant en savoir plus sur ce qu’elle était devenue, les études, la famille, les amis, les petits-amis…Mais pour l’instant je l’accueillais à bras ouvert, heureux de la revoir après tout ce temps !
« Entre je t’en prie ! »La laissant passer pour qu’elle pénètre dans les lieux, nous voici donc tous les trois dans la pièce principale, un grand salon ouvert sur la cuisine équipée, ou je pris ma fille dans les bras la montrant à Savannah.
« Samantha je te présente Savannah ! »Dis-je tout en la serrant contre moi et lui déposant un baiser sur le front.
J’étais fou de ma fille, elle me rendant chaque jour le sourire que je n’avais pu avoir lors de mes missions d’armée, et j’en remerciais le Bon Dieu chaque jour. Vous trouvez cela stupide, mais à force de vivre dans un monde de brute, ou le sang ne cesse de couler à flots dans les pays étrangers, on ne sait plus très bien ce qu’on fait sur cette Terre ou encore pourquoi nous vivons paisiblement ici alors que tant de misères se font ailleurs, pour des divergences politiques ou encore parce que personne ne peut ou ne veut communiquer, s’échangeant leur idée. Tout était une histoire de pouvoir, et d’argent sans même se préoccuper du bien-être des habitants, hommes, femmes et enfants ! J’étais heureux d’être là, de pouvoir m’occuper de ma fille et d’avoir la chance de la voir grandir malgré que mon métier me manquait affreusement, c’était une sorte de compensation sans quoi jamais je ne serais revenu en terre de paix…
« Alors comment te portes-tu ? Tu es magnifique dans cette tenue, et tu as beaucoup grandi également, que cela m’effraie un peu…la dernière fois tu étais haute comme…comme trois pommes et tu n’étais encore qu’une enfant… »Je n’en revenais pas à quel point elle avait pu grandir mais surtout de la voir ainsi en jeune femme très séduisante…
Sur ce paroles, je mis Samy dans sa chaise haute, fit chauffer le biberon et ouvrit un petit pot de fruit, ce qui serait une première pour elle et pour moi. Prenant une cuillère je revins sur Savannah.
« Je peux t’offrir quelque chose à boire ? J’ai tout ce que tu souhaites, jus de pomme ? Fraise? Fruits rouges? Citron enfin tout ce dont tu peux avoir envie, tu n’as qu’à demander ! »Je sortis également deux grands verres, des pierres de glaces, ainsi qu’une grande carafe d’eau mais si elle souhaitait autre chose je n’aurais qu’à la guider pendant que je m’installais face à une petite furie commençant à verser quelques larmes probablement poussées par la faim. Avant de tenter une première cuillérée de petit pot à la pomme-poire, ou elle fit une légère grimace ne sachant trop comment s’y prendre avant d’aimer cela au final…

CODE TOXIC GLAM



Spoiler:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Friends are the family we choose for ourselves Empty
MessageSujet: Re: Friends are the family we choose for ourselves Friends are the family we choose for ourselves EmptyDim 30 Juin - 17:55



Friends are the family we choose for ourselves


 


« Entre je t’en prie ! »
Savannah ne se rappelle plus l'histoire du pourquoi c'était Daniel son parrain plutôt que quelqu'un de sa famille. Car après tout même si il avait déjà dix ans lors de la naissance de la jeune femme, il était bien jeune pour avoir ce titre. A croire que leurs parents avaient déjà deviner que le courant passerait bien entre ces deux là. Car d'aussi loin qu'elle s'en souvienne Daniel était toujours là quelque part dans ses souvenirs, même après son grand départ, car elle avait régulièrement de ses nouvelles, mais ça ne serait jamais comme avant. Elle savait qu'il avait ce genre de contact avec les gens de sa famille aussi, donc elle ne pouvait pas se vexer d'avoir été mise de côté, mais tout de même, peut être que ça lui aurait fait du bien de le voir plus souvent. Et peut être que maintenant la vie lui accorderait ce voeu. Il est vrai, que Berkeley est grand, et que d'ailleurs depuis qu'elle était arrivée elle ne l'avait absolument pas vu (en même temps ils ne fréquentent absolument pas les mêmes endroits des bâtiments), mais il l'a invité chez lui, à voir sa petite fille, et a passer un peu de temps en sa compagnie.

Avant de passer le pas de la porte elle ne peut s'empêcher de le détailler juste pendant un instant très court, histoire de bien se remettre en mémoire ce personnage qu'elle connaît bien, et qu'elle n'a pas vu depuis longtemps. Il n'a pas vraiment changé, en même temps il est plus vieux qu'elle, et il est connu qu'à un certain âge on ne change plus d'apparence, à moins de se teindre les cheveux en bleu et de s'habiller en biker, ou alors de prendre 200 kilos, mais encore... On reste la personne qu'on est...
Mais lui il n'a pas vraiment changé... Quoi que peut être son expression est elle moins inquiète qu'auparavant, il n'a sans doute pas les mêmes priorités que par le passé. Daniel a toujours eut cette apparence un peu militaire, droit, et décidé. D'où le fait que quand elle a apprit son départ ça ne fut pas un grand choc - même si elle était loin d'apprécier qu'ils se mettent en danger de la sorte.
Alors qu'il va chercher sa fille, elle passe la porte et referme cette dernière après son passage. Elle a toujours cette sensation de gorge nouée.

« Samantha je te présente Savannah ! »
Laquelle des deux se regarde avec le plus d'étonnement ? La petite fille curieuse de cette étrangère, ou Savannah qui ne sachant quoi faire devant un enfant sourit mal à l'aise. Malgré tout elle ne peut s'empêcher de penser qu'elle ressemble à son père... A savoir si le caractère est le même... Ce que personne ne pourrait lui souhaiter.
Cependant dans un geste quasi maternel et spontané elle vient attraper la petite main que l'enfant tend vers elle et la secoue doucement de haut en bas comme pour lui dire bonjour.
Mais elle ne sait pas quoi dire. Elle n'est pas muette bien entendu, et elle se rend bien compte qu'elle n'a pas prononcé le moindre mot depuis qu'elle a mit les pieds chez Daniel, ce qui pourrait paraître étrange...
Alors elle se décide à dire quelque chose, tant pis si ça peut paraître bateau.
« Elle te ressemble je trouve. »
une quinzaine d'années sans se voir et voilà tout ce qu'elle a à dire. Du Savannah tout craché : une handicapé sentimental dans toute sa splendeur mesdames et messieurs ! Cependant c'est trop naturel pour elle pour qu'elle en rougisse.

« Alors comment te portes-tu ? Tu es magnifique dans cette tenue, et tu as beaucoup grandi également, que cela m’effraie un peu…la dernière fois tu étais haute comme…comme trois pommes et tu n’étais encore qu’une enfant…  »
Là, par contre, il y a de quoi rougir. Savannah aime les compliments, il n'y a aucun doute là dessus, c'est une femme, une princesse, elle ne vit que pour ça, ou presque. Mais tout dépend toujours de qui les dit pas vrai ? Et là ce n'est pas n'importe qui. Savannah est loin de considérer Daniel comme le premier venu; de qui l'avis de compte pas, bien au contraire.
«Je vais bien. » Après tout c'est la vérité... Et puis il est loin de ne pas savoir qu'elle est bipolaire. Et puis c'est un état général qu'il demande. De plus Savannah n'est pas vraiment du genre à s'appitoyer sur elle même, bien au contraire, qu'elle soit bien ou pas, ça ira toujours d'après elle... Mais gare à son humeur.
« La dernière fois que tu m'as vu ma mère me tenait prisonnière chez moi, et tout ce que j'avais vu du monde c'était l'intérieur de ma maison, de tout les palais des alentours, et des carlingues d'avions de première classe... » Puis elle rajoute avec un sourire malicieux : « Il s'en est passé des choses depuis. »
Ca c'est la Savannah normale, celle qu'à connu Daniel il y a 23 ans.

Elle le suit des yeux quand il assoit sa fille dans la chaise qui lui est destinée.
« Et toi? Tu vas comment ? »
Il s'occupe bien d'elle, enfin ce n'est pas comme si elle savait comment s'occuper d'un enfant, mais c'est surement comme ça qu'il faut faire.
Mais il ne lui laisse pas le loisir de poser plus de questions :
« Je peux t’offrir quelque chose à boire ? J’ai tout ce que tu souhaites, jus de pomme ? Fraise? Fruits rouges? Citron enfin tout ce dont tu peux avoir envie, tu n’as qu’à demander ! »
La situation est cocace. Un jus ? Depuis combien de temps ne lui a t on pas proposé de boire un jus ? En temps normal on propose de la vodka avec, ou du rhum... Mais là c'est de Daniel dont on parle, de quelqu'un qui l'a vu grandir, et qui l'a vu pour la dernière fois, il y a longtemps. Alors autant dire qu'il ne proposera sans doute pas de la vodka avec son jus.
« Citron, limonade, plein de glace ? T'as ça en stock ? »
Elle laisse passer quelques secondes avant de réaliser qu'il faut qu'il donne a manger a sa fille. Alors elle s'avance vers lui, et change de registre.
« Attends bouge pas, dis moi où c'est je m'en charge. »

made by ℬlue ℐⅴy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Friends are the family we choose for ourselves Empty
MessageSujet: Re: Friends are the family we choose for ourselves Friends are the family we choose for ourselves EmptyLun 1 Juil - 15:43

Friends are the family we choose for ourselves !


Voici donc que ma petite Savannah venait de franchir le seuil de ma porte ou elle avait bien grandi d’ailleurs que je ne la reconnu à peine. Elle avait changé, était devenue une magnifique jeune femme, ayant pris ses marques mais étant toujours sur la réserve même si l’on se connaissait depuis des années déjà mais le temps et l’espace avait fait qu’on s’était perdus de vue. Mais je comptais rattraper ce retard et être un parfait parrain étant des plus présents pour elle. Et étant loin de ses proches, je garderai un œil sur elle !
Ce n’était pas évident de s’adresser à une personne que l’on n’avait pas revu depuis des lustres, surtout que j’étais à voyagé à travers le monde ayant une carrière de militaire mais je souhaitais vivement reprendre un rythme de vie des plus normales choses que je ne savais plus faire depuis des années. Parti à l’âge de dix-sept ans dans le corps de l’Armée Américaine, et ne revenant que lors de permissions je n’avais pu voir tous les membres de ma famille même ne faisant le maximum, étant rappelé la plupart du temps à mon poste de chef et en tant que tel je devais assumer le commandement de mes troupes !
Aujourd’hui une page s’était tournée et j’étais enfin tel un homme « normal « à vivre paisiblement dans la ville de San Francisco, entant que professeur à Berkeley, enseignant la langue française, et me reconstruisant un futur avenir autre que sur les terres guerrières.
Ma fille et Savannah firent connaissance avant de ne lui donner l’un de ses repas, poursuivant la discussion avec ma filleule ! Ou cette dernière disait que Samy me ressemblait. Que répondre? Sachant sa mère décédée et n’ayant été au courant de l’existence de ma petite il y a à peine 4mois ?
« J’espère qu’elle n’héritera de mon côté bestial ! Qu’elle ne trainera pas les bars et autres lieux de ce genre, bien que je reste confiant, j’l’enfermerais à double tour dans un donjon ! »Autant jouer la carte de la plaisanterie pour détendre l’atmosphère, non ? Mais lorsque je lui fis un tel compliment sur sa personne et lui demandais tout bonnement comment elle se portait, elle n’entra pas dans les détails répondant simplement qu’elle allait bien !avant d’évoquer ses parents.
« Oui tu peux le dire ! Toi tu as tenté de fuir ton palais d’argent à la recherche de grands espaces alors que moi je tente à tout prix de me créer une forteresse et de ne plus en partir, que la vie est parfois étonnante et surprenante, n’est-ce pas ? »Avant de me retourner la question.
« Je vais bien comme tu peux le voir, je suis comme un lion sauvage qui tenterait de se faire apprivoiser de tous…mais il me faudra probablement du temps ! Et une énorme patience ! »Gardant toujours le sourire aux lèvres, et donnant don à manger à Samantha, que je proposais ensuite à Savannah de quoi se rafraîchir la laissant donc se servir à sa guise.
« Bien sûr, dans le réfrigérateur fais donc comme chez toi ! Et tes études comment ça se passe ? Qui sait peut-être que je t’aurai lors d’un de mes cours dès septembre ? J’y suis professeur de français mais au cas où je pourrais toujours te donner des cours particuliers…Mais promis je ne dirais rien de notre lien familial, je ne voudrais pas qu’on te sente privilégiée…Princesse ! »Dis-je tout en la taquinant, elle était à la fois la petite sœur que je n’avais pas eu mais également un aperçu de ce que serait ma fille plus tard, une jeune femme, étudiante, volant de ses propres ailes…
Je m’interrogeais sur Savannah et sur sa façon de vivre désormais… si elle vivait sur le campus, ou bien dans un appartement, en colocation ou non ? Si elle avait un petit-ami, si ses études se passaient bien, Enfin un retard monstre à rattraper depuis tout ce temps écarté des miens !

.
CODE TOXIC GLAM



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Friends are the family we choose for ourselves Empty
MessageSujet: Re: Friends are the family we choose for ourselves Friends are the family we choose for ourselves EmptyJeu 18 Juil - 18:59



Friends are the family we choose for ourselves

Parfois Savannah se demande si elle n'est pas blonde, ou s'il elle n'a pas été bercée trop près du mur quand elle était petite. Pourquoi elle n'avait rien d'autre à dire ? Ils étaient des amis de longues dates, et lui maintenant il avait une petite fille de quelques mois. Peut être qu'en plus de son malaise elle commence à se rendre compte que les choses changent vraiment pour tout le monde, il n'est sans doute plus la personne qu'il était lors de leur dernière rencontre, mais elle non plus, et ça fait partie du jeu de la vie.
« J’espère qu’elle n’héritera de mon côté bestial ! Qu’elle ne trainera pas les bars et autres lieux de ce genre, bien que je reste confiant, j’l’enfermerais à double tour dans un donjon ! »
Et puis elle se dit finalement que malgré ses humeurs, et son handicap sentimental, il y aurait toujours des gens pour l'aider, comme Daniel qui fait des blagues, histoire de ne pas tomber dans la routine de la discutions sur les enfants, enfin si il y en a une.
« Faudra que je lui apprenne à vivre comme une princesse... Ca je sais faire. »
Et ça n'a jamais été aussi vrai, elle a grandit dans une cage dorée, pas loin d'un donjon de conte de fée... Mais pas de prince pour venir la sauvée.

D'ailleurs en parlant de ça elle y fait référence. Elle ne parle pas de cette vie là avec beaucoup de gens, ou plutôt avec personne. Pour elle c'était avant, ailleurs, dans une autre vie, une vie lointaine qui ressemble à un songe, un rêve, mais pas à une utopie.
« Oui tu peux le dire ! Toi tu as tenté de fuir ton palais d’argent à la recherche de grands espaces alors que moi je tente à tout prix de me créer une forteresse et de ne plus en partir, que la vie est parfois étonnante et surprenante, n’est-ce pas ? »
Elle hoche la tête avec un demi sourire.
Il s'est enfui le premier, mais finalement des engagements l'ont remis dans le "droit chemin". Alors que pour Savannah c'est le contraire. En temps qu'enfant royale, elle avait des engagements fut un temps. Mais une fois la majorité atteinte il n'en était plus question, et elle avait donc fuit le protocole en même temps que sa mère.
C'est dingue comme de voir Daniel peut la ramener en arrière. Tellement de chose à se dire... Et elle ne fait que garder le silence, bien qu'elle lutte. Mais elle ne trouve rien à dire, alors il continue en répondant à ma question.
« Je vais bien comme tu peux le voir, je suis comme un lion sauvage qui tenterait de se faire apprivoiser de tous…mais il me faudra probablement du temps ! Et une énorme patience ! »
Sa dernière phrase la fait rire doucement, et elle retrouve sa langue.
« T'en a déjà la crinière...
Plus sérieusement... C'était dans ton entraînement l'adaptation à tout genre de situation non ? Je pense que tu arriveras à gérer.
»
Ca semble faible comme encouragements, mais qu'elle en prononce c'est déjà beaucoup. Elle se surprend à jouer les sociables... A croire qu'elle ne fait vraiment pas d'efforts d'habitude.

« Bien sûr, dans le réfrigérateur fais donc comme chez toi ! Et tes études comment ça se passe ? Qui sait peut-être que je t’aurai lors d’un de mes cours dès septembre ? J’y suis professeur de français mais au cas où je pourrais toujours te donner des cours particuliers…Mais promis je ne dirais rien de notre lien familial, je ne voudrais pas qu’on te sente privilégiée…Princesse ! »
Alors qu'il parle, elle s'exécute, se rendant au frigo, et cherchant une boisson.
La tête dans le frigo elle lui répond.
« Pas de français pour moi ! J'aurais put... Mais ma mère m'en a fait prendre tellement de cours, que je le parle couramment. Et puis je ne voudrais abuser de toi pour avoir de meilleures notes ! »
Elle sort enfin du frigo, et cherche les verres à présent. Princesse. Combien de temps ça faisait qu'on ne l'avait pas appelé comme ça ?
« Mais ici je fais du stylisme. Je devrais aller en France... Peut être que tu pourras venir avec moi ? »
Elle dit ça sur le ton de la rigolade, mais elle serait ravi si il acceptait pour un futur voyage.
Elle regarde un moment le jeune papa donner à manger à sa fille, et se rend compte qu'elle s'est servie mais qu'elle ne lui a même pas demandé ce qu'il voulait.
« Pardon je me suis servie, et pas toi ! Tu veux boire quoi ? »

made by ℬlue ℐⅴy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Friends are the family we choose for ourselves Empty
MessageSujet: Re: Friends are the family we choose for ourselves Friends are the family we choose for ourselves EmptyJeu 25 Juil - 9:09

Friends are the family we choose for ourselves !


Savannah semblait des plus timides et cela pouvait se comprendre. Combien de temps ne nous étions pas revus ? Elle, avec ses obligations de princesse à l’époque et moi avec ma carrière militaire, voyageant de pays en pays, armes à la main ?! Les évènements de la vie avaient fait qu’on avait changé, qu’on avait grandi et qu’on avait également muri, pris des directions différents, se forgeant également un caractère plus fort, plus certain. Elle n’était plus la petite fille que je prenais sur mes épaules, telle ma petite sœur, n’étant que son parrain ais je me sentais et cela avait toujours été le cas, concerné par son existence et ce qui se rapprochait de près ou de loin à elle. Mais autant jouer la carte de la décontraction j’étais moi-même abasourdi de la revoir, passant d’une jeune fille adolescente à une sublime jeune femme !
La conversation fusait sur Samantha, étant des plus protecteurs avec elle, et encore elle n’avait que ‘ mois pensant déjà à la séquestrer afin de lui éviter tout désagrément avec les garçons à l’adolescence peut-être, même si j’avais encore le temps d’y songer. Savannah répliqua qu’elle lui apprendrait à vivre comme une princesse ! Cela m’étira les lèvres, effectivement elle n’avait pas tort ! Sam était la chose la plus chère à mes yeux que je donnerais corps et âme pour elle sans la moindre hésitation ! Elle avait chamboulée ma vie bien rangée et ordonnée qu’avait été celle de l’armée. Savannah avions de multiples points communs, peut-être à contrario mais ayant toujours cette relation ou l’un et l’autre arrivait à se comprendre…Cela faisait grand bien. Je n’avais plus eu ce genre de relation depuis des lustres. Bien entendu avec mes camarades de missions étant pour certains mes soldats ou encore des collègues au départ, nous discutions, rions mais jamais nous n’entrions dans des sujets de conversation qui pouvaient nous mettre dans des états émotionnels troublants afin de ne pas perturber nos missions. Il y avait un temps pour tout. Celui pour défendre son pays à tout prix ou venir en aide aux plus démunis, et un temps où l’on relâchait la pression, s’en allant à quelques bières, à des parties de franches rigolades et pour certains à prendre du bon temps auprès de quelques femmes du pays consentantes cela va de soi !
Je me comparais tel à un animal sauvage ce qui n’était pas faux quand je la vis sourire tout me lançant que j’avais déjà cette crinière de fauve !
« Hey ! Et encore j’ai fait d’être plus présentable, si tu m’avais vu il y a encore quelques mois ! J’avis la plus belles des crinières de tous les fauves de cette Terre ! »Allons encore de la plaisanterie afin de dénouer cette atmosphère encore tendue, bien que mes paroles aient été fondées puisque j’avais eu pendant longtemps les cheveux longs, ne les coupant que lors de mes retours sur le sol américain auprès des miens, choses rares certes mais si importantes pour un soldat !
« Oui entrainement tous les matins à 5h jeune fille et crois-moi c’était bien plus facile que d’élever seul cette petite merveille ! »Dis-je tout en lui donnant à manger. Samantha se trouvant assise dans sa chaise haute à gouter savoureusement les petits pots de fruits. Elle venait d’y gouter il y a quelques jours et semblait adorer cela !
« Mais elle m’apporte tant de choses si tu savais, tu verras le jour où tu seras mère. Mais entre nous tu as bien le temps. Tes études avant tout, les garçons…on en reparlera à l’occasion et puis je t’ai à l’œil…ensuite tu fonderas une famille avec un gentil garçon sinon gare à lui, je te préviens, je saurais être un bon atout pour que ton futur mari se tienne à carreaux ! »Le tout accompagné d’un clin d’œil, mélangeant humour et détente ais également une sorte d’avertissement sur son avenir. Protecteur ? Oui je l’étais un peu trop et alors ? C’était également une façon détournée de lui dire qu’elle pourrait toujours compter sur moi.
La mettant à l’aise ou tentant de le faire, elle se dirigea vers le réfrigérateur la laissant se servir, ce n’était plus une gamine ni même une princesse que l’on devait servir.
Alors comme cela elle parlait couramment le français et bien j’aurais dû m’en douter non ? Masi j’étais fière d’elle, et riait doucement à ses paroles…quand elle m’avoua être ne étude de stylisme ! Et bien je fus étonné oui et non…Mais si cela lui plaisait alors j’en étais heureux pour elle.
« Oui pourquoi pas ! Et puis ce sera l’occasion pour Samantha de faire son tout premier voyage ! Oui s’il te plait, un bon thé glacé ! »Tout semblait bien se passer et j’en étais plus que ravi. Mais certaines choses me troublaient autant lui en faire part non ?
« Et toi ? Dis-moi, puisque tu as fui la royauté, comment as-tu fait pour payer tes études ? À moins que tu n’ais joué de ton titre ?»J’avais tellement décroché de la famille que je n’étais pas tenu aux nouvelles de mes proches, excepté à savoir si ils allaient bien et c’était tout ! Et je tenais à être au courant étant son parrain !


CODE TOXIC GLAM


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Friends are the family we choose for ourselves Empty
MessageSujet: Re: Friends are the family we choose for ourselves Friends are the family we choose for ourselves EmptyLun 29 Juil - 13:30



Friends are the family we choose for ourselves


Qu'il veuille enfermer sa fille dans un donjon n'a rien de réellement étonnant. A vrai dire sans doute tous les pères voudraient faire ça avec leur petite fille, histoire de leur éviter tout les problèmes de la vie, autant dérisoires que plus graves... A commencer par le premier chagrin d'amour, à tomber dans la cour en jouant, aux disputes et autres. Mais c'est aussi ça grandir... Et Savannah sait ce que sait que de grandir dans un donjon garder par un gros dragon. Mais elle elle n'avait pas été toute seule, il y avait eut Jeremiah, son frère jumeau pour lui tenir compagnie toutes ses années, et même encore aujourd'hui. Car si Savannah fuit sa famille en Georgie comme la peste, elle a tous les jours des nouvelles de son frère.... L'un empêche pas l'autre. Et c'est d'ailleurs le seul à ne pas lui en vouloir d'avoir voulu vivre sa vie. Elle est sûre que vit la même envie chez son frère. Mais lui il n'est pas comme elle, et puis ils n'ont pas les mêmes responsabilités. Après le départ de leur père, Jerremiah est devenu l'homme de la famille, et c'est lui qui s'occupe de leur mère qui est malade. De plus il est destiné à faire intégralement partie de la royauté Georgienne du fait que les garçons se font rares dans la famille Bagrationi.

Mais revenons les pieds sur terre.
« Hey ! Et encore j’ai fait d’être plus présentable, si tu m’avais vu il y a encore quelques mois ! J’avais la plus belles des crinières de tous les fauves de cette Terre ! »
Oui, ça n'étonne pas Savannah, elle a toujours connu Daniel avec les cheveux pour le moins... Étrange. Elle n'est pas fan des gars aux cheveux longs, du moins pour sortir avec.
« Heuresement que tu les as moins long maintenant, tu aurais fait peur à ta fille sinon... »
Qui as envie d'un papa Lion ?
Enfin le papa Lion semble savoir ce qu'il fait tout de même.
« Oui entrainement tous les matins à 5h jeune fille et crois-moi c’était bien plus facile que d’élever seul cette petite merveille ! Mais elle m’apporte tant de choses si tu savais, tu verras le jour où tu seras mère. Mais entre nous tu as bien le temps. Tes études avant tout, les garçons…on en reparlera à l’occasion et puis je t’ai à l’œil…ensuite tu fonderas une famille avec un gentil garçon sinon gare à lui, je te préviens, je saurais être un bon atout pour que ton futur mari se tienne à carreaux !  »
Mais a t'il aussi l'intention d'être un père pour elle ?
Elle baisse les yeux quand il lui parle du fait qu'elle pourrait être mère elle aussi. Elle ne le veux pas. Et ce n'est pas parce qu'elle a 23 ans qu'elle ne le veut pas... C'est parce qu'elle ne s'en sent absolument pas capable. Pas avec tous les problèmes qu'elle a. Elle n'ose pensé ce que ça pourrait donner si un jour elle se retrouvait enceinte par accident... Une catastrophe nucléaire sans aucun doute. L'avortement existe bien entendu, mais c'est sans doute quelque chose dont elle n'arriverait sans doute jamais à se remettre et qui viendrait la hanter toute sa vie.
Et plus elle l'entend parler plus elle se rend compte qu'après toutes ses années il compte bien remplir son rôle de parrain. Tout le truc du futur mari, c'est un peu comme celui du bébé... Ca ne lui semble tellement pas possible... Savannah n'a jamais eut de copain à proprement parler. Elle préfère garder les gens qui ne serait sans doute pas près à accepter sa maladie, ou alors qui ne la connaisse pas depuis longtemps loin d'elle. C'est mieux comme ça. Jamais encore elle n'est tombé dans son propre piège.
« Ne t'inquiète pas, ce n'est pas demain la veille que ça va m'arriver. »
Pour enlever cette air songeur de son visage, elle tente une pointe d'humour.
« Si tu te relaisses pousser les cheveux je suis sûre que tu pourras faire peur à tous nos futurs prétendants. »
De plus en temps que professeur il va finir par être connu au sein de l'établissement...

En même temps qu'elle lui demande si il veut lui aussi quelque chose à boire, ils parlent de projets futurs. Savannah devra aller en France tôt ou tard, car Paris est tout de même la capitale de la mode... Alors pourquoi Daniel ne l'accompagnerait il pas ? Après tout lui aussi il parle français non ? Ca semble être une bonne idée.
Sans un mot de plus elle cherche dans le frigo de quoi faire le thé glacé comme il lui a demandé. Elle trouve des glaçons, le thé en question, et une fois tout ensemble, la boisson est préparée. Elle la pose à côté de lui, et regarde la petite qui mange avec envie.
« Et toi ? Dis-moi, puisque tu as fui la royauté, comment as-tu fait pour payer tes études ? À moins que tu n’ais joué de ton titre ? »
Elle ne s'attend pas à cette question. Oui c'est vrai qu'elle ne parle plus à sa mère, mais il y a toujours son père.
« Je n'ai fuit que la Georgie, j'ai toujours l'Angleterre. » Son père à vrai dire, fait lui parti de la famille royale Anglaise. « J'ai finit les 4 ans à Oxford en politique. Et le psy a déclaré que faire quelque chose qui me plait vraiment pourrait sans doute m'aider d'avantage que des études qui ne me plaisaient pas. Ainsi mon père à céder pour l'inscription à Berkeley en mode. Il me paye mes études, mais oui, si je suis rentrée en fin d'année c'est à cause de mon titre... Ils m'ont laissé aller en cours pour la fin... Autant dire que c'est mal passé au niveau de mes camarades... »
Et ça c'est bien vrai, la plus part d'entre elle continue à la regarder de travers.



made by ℬlue ℐⅴy






Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Friends are the family we choose for ourselves Empty
MessageSujet: Re: Friends are the family we choose for ourselves Friends are the family we choose for ourselves EmptyMer 21 Aoû - 14:13

Friends are the family we choose for ourselves !


J’étais très protecteur depuis que je me savais père de famille. De plus, nous étions que deux, Samantha et moi-même, la mère de la petite décédée lors de la mise au monde de ma petite princesse ! Je ne vivais que pour elle désormais, pour lui construire un avenir en bien des sens. Elle était devenue ma priorité, seule raison pour laquelle j’avais quitté l’Armée. Je ne savais pas encore réellement ce qu’était le rôle de paternel, j’apprendrais au fil du temps comme chacun non ? En parlant de lien familial je me demandais ce qu’était devenu son frère jumeau, Jeremiah.
« Et ton frère ? Il ne t’a pas suivi jusqu’ici ? »Je n’avais jamais été réellement proche de lui, contrairement à Savannah. J’avis très peu de nouvelles de ma famille ou d’amis proches. Ma vie de militaire m’avait fait me retrouver dans un cercle bien confiné. Ailleurs. Là, où la survie était la source principale de notre mission. De rétablir un semblant d’ordre dans ces pays toujours en guerre. Quel gâchis ! Au final j’étais peut-être mieux ici même si mes troupes me manquaient énormément. J’étais réserviste, je n’avais pas démissionné de mon rang gradé. J’avais simplement pris ma retraite anticipée, mais étant toujours réserviste au cas où il fallait des renforts, je repartirais en mission…Je tentais de ne pas penser à cela, ayant désormais un petit être sur qui veiller ici, sans oublier Savannah ma filleule. Mes pensées amères et dures me revinrent en mémoire avant de jouer la carte de l’humour me moquant de moi-même.
«Impossible ! Je suis certain qu’elle aurait adoré, jusqu’à ce qu’elle se rende compte que je pouvais faire peur à ses amis ! »Dis-je en m’imaginant quelques années plus lointaines, où l’image compte surtout pour les préadolescents, surtout devant de potentiels amis. Cela m’étira un large sourire. Avant de poursuivre sur cet avenir, le sien cette fois-c, du jour où elle sera mère à son tour et mariée également. Dans une dizaine d’année peut-être !
« J’espère bien ! Et puis tu as toute la vie devant toi ! Profite et amuse-toi, la vie d’adulte n’a rien de très envieuse tu sais…avec le recul je me dis que peut-être j’aurais dû faire les choses autrement. Je ne regrette rien mais disons que parfois la vie nous rattrape d’elle-même et nous met au pied du mur, nous offrant un autre chemin. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose… »Je m’égarais quelques peu ? Peut-être me référais-je un peu trop à ma propre histoire ? Certainement ! Ce qui me fit revenir sur terre en plus de l’humour de la jeune femme.
« Vas-y moque-toi de moi, mais cheveux courts ou longs je saurais les écarter et leur faire peur, sois en certaine ! J’ai de la ressource pour effrayer de jeunes opportuns et ne plus les faire revenir, cela pourra toujours servir ! »Je m’amusais à lui coller la frousse gentiment, surtout si un jour cela devait arriver...j’imaginais cette scène qui me fit doucement rire !
Savannah venait de préparer nos boissons tout en lançant le sujet de la France et de sa capitale Paris. Mais tout en voyant la jolie bouille de ma petite princesse, je ne pus faire autrement que de renouer plus pleinement avec Savannah la sachant seule ici à San Francisco, en lui posant certaines questions afin de mieux la cerner et lui venir en aide si elle en avait besoin.
« Tu n’es pas obligée de te justifier auprès de tes amis ou des autres étudiants. Chacun ici est libre d’étudier comme il lui convient, portant un titre ou non. Certains sont ici grâce à une bourse, d’autres pour avoir des parents fortunés, d’autres des titres. Au final il y a de tout statut à Berkeley. Ne te sens pas obligé de te justifier avec chacune de tes rencontres. »Je la regardais tout en ayant terminé avec ma fille que je vins à table pour boire ma boisson avec elle.
« Et comment te sens-tu à l’université ? »Question peut-être idiote mais réaliste à savoir si elle s’intégrait ou non dans cette fourmilière. Puis une idée me vint.
« Si toutefois tu te sens réellement seule ou perdue au campus, tu peux toujours venir habiter ici. Ce n’est pas pour t’espionner je te rassure, mais simplement pour que tu te sentes bien dans un environnement plus familial…Mais à l’occasion sache que tu seras toujours la bienvenue ici. La porte te sera toujours ouverte, peu importe l’heure du jour ou de la nuit, ne l’oublie pas. Sinon à quoi servirait-il que je sois ton parrain ? »Voilà tout avait été dit non ? Du moins sur ce point…Le plus délicat restait les relations familiales…J’étais parti depuis si longtemps que je ne connaissais rien aux histoires de tous ses membres…


CODE TOXIC GLAM


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Friends are the family we choose for ourselves Empty
MessageSujet: Re: Friends are the family we choose for ourselves Friends are the family we choose for ourselves EmptySam 12 Oct - 9:58

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Friends are the family we choose for ourselves Empty
MessageSujet: Re: Friends are the family we choose for ourselves Friends are the family we choose for ourselves Empty

Revenir en haut Aller en bas

Friends are the family we choose for ourselves

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Friends are the family you need
» we were friends, we were like a family and now what are we for each other ? + aidan
» In the family life : the family gets bigger, god ! | Kirby
» just choose someone who makes you laugh ~ nael
» Maviet Aylenwood ❀ Friends are for now, best friends are forever.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-