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JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true?

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MessageSujet: JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true? JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true?  EmptySam 11 Mai - 17:48


JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true?

Il était aux environs de midi, j'avais finis de manger, j'avais mangé un hamburger accompagné de délicieuses frites, c'est de la "junk food". Certes je n'ai pas mangé équilibré, je n'ai pas fais attention à mon alimentation, tout le monde pourra me le dire mais j'avais vraiment besoin d'en manger, c'était surtout pour combler un certains manque en moi. Il y a des jours où l'on déprime plus que d'autres, bien qu'en ce moment je ne fais que déprimer. J'ai besoin de le montrer, je mange non équilibré, je grossis. Peut-être que cela m'aidera à aller trouver le chemin du sport ou de la natation. Mais, en y pensant, peut-être devrai-je faire de la boxe pour me défouler, pour pouvoir faire sortir toute la colère, la haine que j'ai en moi. J'ai rencontré quelqu'un l'autre jour au Starbuck Coffee, c'était un serveur. Je ne sais pas vraiment ce qu'il a pour qu'il paraisse si mal mais il ne se rase presque pas -c'est un des signes qui montre que l'on ne prends pas soin de soi, enfin pour moi- et il avait des gestes maladroits. Je ne suis pas du tout maladroit mais je peux ne plus me raser pendant un moment, bon je ne le supporterai pas plus que çà mais un défi est un défi. Je n'ai jamais pu refuser ne serait-ce qu'un seul défi. Je rangeais mes couverts très lentement, je pense qu'avoir quelques jours de vacances ou revoir mes parents me ferait le plus grand bien. Je n'en pouvais vraiment plus de cette fille, elle avait une telle emprise sur moi que j'en était déstabilisé à chaque instant. Je pris maladroitement mon sac eastpak gris et sorti dehors. Il faisait un temps plutôt beau, il y avait un magnifique ciel bleu avec quelques nuages par-ci par-là. Ma mission de l'après-midi est maintenant de ne plus penser et de me concentrer pour mes cours. D'ailleurs, en y pensant, j'avais bientôt un cours, du moins il ne commençait pas avant une trentaine de minutes, j'ouvris alors une des portes du bâtiment principal et gravis quelques marches. Il y avait assez de monde dans les escaliers, à mon plus grand regret : je n'aime pas quand il y a trop de monde dans les escaliers, les gens n'avancent jamais et parlent ce qui fait que je suis souvent bloqué en train d'attendre, j'ai beau leur demander de se pousser, tout le monde ne le fait pas et c'est quelque chose d'assez énervant.
Après avoir réussi à aller au deuxième étage, je remarquai qu'il y avait autant de monde que dans les escaliers. Je m'engouffrai alors dans le couloir afin de regagner ma salle de classe bien que je n'avais mon cours qui ne commençait pas avant trente minutes, j'aime être assez en avance pour poireauter et réfléchir. Lorsque je ne suis pas en avance, je suis dans ma chambre et que je réfléchis je n'aime pas faire le trajet puisqu'il est toujours bruyant à cause des autres étudiants. Je reconnaissais quelques camarades de classe un peu plus devant moi à part eux, aucun visages que je pourrai qualifier de "familier". Pourtant, tout en continuant d'avancer, le visage d'un garçon m'était familier pourtant il me semblait que je ne le connaissais pas. Sans lui prêter plus attention, je passais devant lui. J'étais presque rendu à la porte de la salle que je m'arrêta net. Je m'en souvenais alors. J'avais fêter il y avait au moins deux semaines de cela mes dix-huit années ce qui faisait de moi un homme majeur. Je ne me souvenais plus vraiment comment je l'avais rencontré mais je me souvenais de lui, il était encore plus jeune que moi et donc il n'était pas majeur ce qui me donnait un avantage, enfin si on veut. Je me souvenais de lui, il avait changé mais je le reconnaissais toujours. Laissant passer deux jeunes filles qui voulaient rentrer dans la salle de classe, je m'écartai alors pour leur laisser la voie libre. Je mis un temps avant de me retourner pour faire fasse à Mason. Se souvenait-il de moi? M'avait-il seulement oublier? Il était parti tellement vite et depuis ce moment, plus rien. Aucun contact, je n'avais pas essayé de le recontacter, je ne savais pas vraiment si c'était ce qu'il voulait ou non. Je l'appelai alors : "Mason?". Il se retourna alors, c'était bel et bien lui. Étant tellement déprimé ces quelques temps et étant trop content de le revoir -malgré toutes mes interrogations- je lui sautais dans les bras.



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MessageSujet: Re: JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true? JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true?  EmptySam 18 Mai - 20:10

Pour une fois j'avais eu le temps de rentrer dans ma chambre pour le repas. Habituellement, j'achetais un sandwich que je mangeais à la bibliothèque universitaire tout en étudiant. Mais j'avais décidé de m'offrir une vraie pause. Le cours du matin avait été particulièrement éprouvant pour mes neurones et j'avais eu besoin de repos. Je n'avais pas dormi la nuit passée. Pourtant, j'avais plutôt bien commencé la semaine, le sommeil m'était revenu. Sauf que là, je m'étais tourné et retourné dans mon lit jusqu'à une heure avancée de la nuit avant de sombré dans l'inconscience. Et celle ci avait été parsemée de cauchemars. J'avais sans doute profité de deux heures à dormir. Et dire qu'il m'en fallait six de plus pour pouvoir être opérationnel en journée... Alors j'avais pédalé dans le yaourt tout le matin à me concentrer sur mes cours pour pouvoir suivre et prendre des notes à défaut de pouvoir comprendre ce que mes professeurs me racontaient.
Il fallait que je retourne à l'hôpital pour que mon médecin me prescrive des somnifères. Le rythme que je menais depuis quelques mois ne me semblait plus tenable. Mes yeux étaient cernés de noir, je devais faire peur à tous ceux qui me croisaient. Mais je ne parvenais pas à me résoudre à me rendre à l'hôpital. Je savais que le chirurgien allait vouloir fixer une date pour l'opération, sauf que je ne voulais pas subir ça. Bien sûr, je ne faisais que retarder l'échéance parce que je savais que j'allais devoir y passer. Mais les examens avaient révélés que la tumeur n'était pas cancéreuse, et les médecins étaient du coup plus enclins à me laisser terminer mon année scolaire avant d'opérer. J'allais donc avoir un sursis de deux mois avant le grand saut.
Je ne m'étais pas encore résolu à contacter mon père. J'aurais pourtant du, pendant les trois semaines que j'avais passé chez lui, cinq ans auparavant, il m'était apparu qu'il était d'une classe plutôt aisée, j'aurais pu lui faire payer mes frais médicaux. Après tout, il me devait bien ça après m'avoir dit qu'il ne m'aimait pas et s'en fichait de moi. Ce genre de vérité n'est pas bonne à entendre pour n'importe quel enfant. Mais le fait qu'il m'ait dit ça, devant ma mère, alors que celle ci venait d'apprendre qu'elle allait mourir quelques semaines après, et qu'ensuite il m'ait emmené à Londres, loin de New York et du lit d'hôpital de la femme qui m'avait élevée, toutes ces circonstances faisaient que je haïssais profondément cet homme qui m'avait toujours laissé seul. Même après que je sois parti de chez lui précipitamment, sans même lui dire au revoir, il ne m'avait pas poursuivi. J'avais été trimballé de famille d'accueil en famille d'accueil alors que j'avais un père. Mais je n'avais rien dit. Il était comme mort pour moi. Je ne pensais plus à lui. Même les familles dans lesquelles j'avais vécu m'avaient plus aimé que mon propre père. Ce genre de réalité fait toujours mal. Je n'aurais donc eu aucun scrupule à lui prendre quelques milliers de dollars pour l'opération. Mais je n'allais pas le faire, je ne voulais pas lui donner une chance de me blesser encore plus qu'il ne l'avait fait. D'autant plus que les économies que j'avais fait sur ma bourse et l'héritage de ma mère, auquel je n'avais pas encore touché, me permettraient d'avoir suffisamment d'argent pour payer tous les frais d'hôpital. Et mon père ne saurait jamais rien de cet évènement, comme du reste de ma vie.
Je ne pouvais décemment pas lui pardonner ce qu'il m'avait dit. Et encore moins son comportement quand il m'avait accueilli -à contre coeur- chez lui. J'avais eu l'impression d'être un boulet de service. Heureusement pour moi, je n'étais pas tellement timide, et je m'étais fait quelques amis à Londres quand je sortais me promener. Des gens à qui je n'avais pas confié grand chose de ma vie. Je savais que je n'allais pas rester en Angleterre. Ma vie était à New York, là où ma mère se mourrait à petit feu d'un cancer. Ça non plus je ne lui pardonnerais pas; m'empêcher de pouvoir rester auprès de ma mère dans ses derniers instants. Au lieu de ça, j'étais à des milliers de kilomètres d'elle. Mon père était un abruti. Je n'allais jamais reprendre contact avec lui, c'était certain. D'autant plus qu'il n'avait jamais cherché à le faire de son coté. Mais ruminer ces idées noires ne changerait rien. Je n'avais pas de père, point.
Il fallait que j'aille en cours, je venais d'avaler deux tasses de café, et j'espérais qu'elles me permettraient d'être un peu plus efficace que le matin. Je préparais mon sac, rajoutant des feuilles doubles vierges dans mon sac, et ôtant les bouquins qui ne me serviraient à rien. Je fermais la porte de ma chambre à clé avant de prendre la direction du campus.
J'étais parti un peu tard, et tout le monde se ruait déjà sur les salles de cours. Je me laissais guider par cette marée humaine pour m'arrêter dans le couloir où mon cours avait lieu. Je n’aperçus aucun de mes camarades, ce qui m'intrigua. Je consultais ma montre, mais non, je n'étais pas en retard. Et puis, je vis un panneau blanc sur la porte. Je m'approchais et pu y lire que mon cours serait annulé, le professeur était malade. Tant pis, j'allais pouvoir aller faire une petite sieste pour récupérer un peu de sommeil. Mais je décidais d'attendre quelques minutes, que les couloirs se vident. Je venais d'apercevoir une tête connue au milieu de la foule, mais je n'y prêtais pas attention. D'autant plus que je n'aurais pas été capable de remettre la personne dans le contexte de notre rencontre. Et puis, j'entendis une voix m'interpeller. Je me retournais pour voir qui m'appelait et avant même que j'ai pu penser à prononcer une quelconque phrase, il m'avait déjà bondit dans les bras. Je répondis à son étreinte. "Jaden ?? Mais tu fais quoi ici ?" Et oui, je venais de reconnaitre le jeune homme comme appartenant à mes rencontres anglaises. Et je ne m'attendais pas à le voir à Berkeley, c'était sûr ! D'autant plus que je savais qu'il était au lycée en France lors de notre rencontre. Il faisait parti des personnes que je n'avais jamais recontacté après être parti rapidement. Je m'en voulais aujourd'hui, mais à l'époque je venais de perdre ma mère et j'essayais de me reconstruire... "Ca va ?"
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MessageSujet: Re: JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true? JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true?  EmptyDim 19 Mai - 17:28

Alors que je n'étais âgé que de dix-sept ans et à quelques jours de mon dix-huitième anniversaire, anniversaire qui fera de moins une personne majeure et non mineure, mon père ne cessait de me rappeler que j'allais devoir quitter la maison familiale, c'était quelque chose dont je n'étais pas vraiment prêt à faire. A cette époque, comment dire à mon père que je n'avais pas envie de partir, que je ne pouvais les laisser? J'étais perdu à ce moment là, j'étais effrayé à l'idée de devoir les laisser tout les deux mais d'un côté je me disais que je leur rendrais visite souvent, donc où est le problème à partir de ce moment là? Nul part. Simplement à peine âgé de mes dix-sept ans, j'allais souvent en boîte de nuit malgré certaines interdictions de mes parents, je buvais beaucoup, des grosses gorgées, beaucoup de verres.. parfois il m'arrivait d'être violent avec eux. C'est une période qui continue actuellement de me marquer actuellement, comme avais-je pu être aussi irresponsable? Comment avais-je pu devenir incontrôlable, comment avais-je pu -presque- devenir violent avec mes parents? Ce qui est le plus important pour moi est ma famille et mes amis.. lorsque je prends du recul il y a tant de choses que j'aimerai effacer, tant de choses que j'aimerai oublier, rayer de mon passé. Toutes ces choses dont je ne suis pas fier ne font que de me hanter.. et je ne les ai confiées à personnes puisque j'en ai honte, mais pourquoi ne pas déballer tout mes problèmes avec quelqu'un?
Aujourd'hui, j'essaie d'oublier, la vérité c'est que je n'y arrive pas. J'essaie de devenir plus ou moins meilleur, mais je n'arrive pas à continuer à avancer en pensant à tout ce que j'ai pu faire, c'est stupide mais c'est la vie. La vie est faite d'amour, de tristesse, de regrets, mais surtout de remords. On a qu'une seule conscience pour la vie et il faut faire avec pour tout le reste de la vie que l'ont à vivre, peu importe ce qu'on peut faire, ils y sont toujours gravés. C'est quelque chose que je ne pourrais jamais changer.
Il faut que j'arrête d'y penser. Pour l'instant il faut que je me concentre sur une seule chose, le prochain cours qui va commencer et Mason que j'ai pu ou moins retrouvé pour le moment. Cependant, quelle joie! A mesure que le couloir se vidait puisque tout les élèves rentraient dans les salles de classe, j'avais envie d'arrêter de faire semblant d'être quelqu'un de parfait, arrêter de faire semblant que je ne souffre pas. Arrêter d'être quelqu'un d'impassible. "Jaden ?? Mais tu fais quoi ici ?". Ce n'était pas étonnant qu'il soit un peu surpris de me voir ici, après tout, cela remonte à plusieurs années! à des années qui étaient plus facile pour moi qu'elles ne le sont actuellement. "Eh bien.. je suis étudiant ici!" Je lui avais répondu de façon normale, de façon plus ou moins heureuse, j'étais content d'être ici avec lui mais ces derniers temps, j'étais plus triste-mitigé que ça. J'ai retrouvé la fille dont j'avais fais la connaissance à Paris malheureusement, cette histoire avec elle ne s'est pas vraiment bien terminée, quelques baisers par-ci par-là mais, sachant qu'elle est en couple, passer à autre chose est plutôt difficile pour moi. C'est vraiment l'enfer, je n'arrive pas à m'en remettre, je me prends pour un faible. Quoi de mieux que de se sous-estimer? C'est vraiment quelque chose que je ne suis pas prêt à admettre, paraître faible. Comment répondre à sa question qui semble si banale mais qui paraît si dur en ce moment? Je n'ai rien trouvé de mieux que de ne pas répondre "Et toi, comment ça va?", rien de mieux que de contourner sa question en enchaînant sur une autre et en ne donnant pas de réponse.
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MessageSujet: Re: JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true? JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true?  EmptyMar 21 Mai - 22:13

Quand j'avais rencontré Jaden, je m'étais dit qu'il était similaire à tous ces gars que je fréquentais dans le Bronx de New York. Après tout, il était plus ou moins en conflit avec ses parents et il enchainait les soirées en boite. Forcément, c'était comme une constante dans ma vie à ce moment. Entre ma mère qui mourrait à des milliers de kilomètres de moi et mon père qui s'en foutait, je ne voulais pas non plus que toute ma vie vole en éclat. J'avais donc trouvé en cet anglais la stabilité. Pourtant, la vie que nous avions mené pendant les trois semaines avait été tout sauf stable. Et si mon père avait été un bon papa, il n'aurait pas permis tout ce qui c'était produit.
Et oui, avant d'être ce type sérieux qui avait décroché une bourse d'étude j'avais plutôt été un rebelle. Avec une mère absente et dans le pire quartier de la capital, rien de plus facile. J'en avais organisés un paquet des soirées. J'avais pris ma première cuite alors que j'étais encore un gamin, j'avais été précoce en tout, et surtout sur les choses que je regrettais aujourd'hui. Mais ma vie d'avant ne comptait plus pour moi, je n'avais rien ou presque qui m'y rattachais. Plus de mère, un père absent, des relations qui battaient de l'aile. Comment aurais-je pu faire vivre mon ancienne vie dans ces conditions ? Bien sûr, j'y étais pour beaucoup, je ne voulais pas me souvenir de tout ça. Il fallait que j'aille de l'avant. Et j'avais réussi quand j'étais rentré de Londres, j'avais été changé de milieu, il fallait que je m'adapte. Et comme je ne voulais pas finir en foyer pour jeune rebelle, j'avais tout fait pour rentrer dans le moule. J'étais plutôt fier de la personne que j'étais devenu. J'avais désormais des ambitions, et, si un jour j'avais des enfants, je savais déjà que je serais un bon père pour leur éviter la déception que j'avais connu avec le mien.
Mais retrouver Jaden était bizarre pour moi. Bien sûr, j'avais changé, je n'étais plus ce môme influençable qui savait qu'il allait perdre sa mère sans pouvoir être à ses cotés. Je n'étais plus ce gamin qui cachait tout à ses proches. Encore que, personne ne savait pour ma tumeur. Mais ce n'était qu'un détail, je partageais tout le reste avec mes amis proches. Alors, je n'avais pas peur qu'il m'entraine à nouveau dans les soirées et la débauche, je me connaissais assez pour ça. Mais dans le fond, j'espérais qu'il avait changé aussi, qu'il était devenu comme moi, un bon gars. Et déjà avant même d'en avoir appris plus sur lui, je me rendis compte que son attitude générale prouvait qu'il n'était plus même. C'était normal au final, nous n'étions que des gamins au moment de notre première rencontre. Autant lui que moi étions en crise d'adolescence, et la mienne avait commencée déjà depuis quelques années. C'était la mort de ma mère qui avait tout fait basculer.
Autre chose qui pourrait prouver un éventuel changement, il était étudiant à Berkeley. Je savais qu'il n'était pas simple d'entrer ici, donc il était sérieux. "Et bien, je ne m'attendais pas à te croiser ici. Tu es à San Francisco depuis longtemps ?" Ces derniers temps, j'avais tellement été centré sur moi même que j'aurais sans doute pu côtoyer mon groupe de rock favori sans même m'en rendre compte... J'espérais toutefois ne pas avoir snobé Jaden en passant devant lui depuis son arrivée. "D'ailleurs, tu étudies quoi ?"
Le couloir dans lequel nous étions était désormais presque vide. Il ne restait que nous deux qui discutions ainsi que quelques étudiants qui avançaient précipitamment, probablement des retardataires... J'espérais pour eux que leur professeurs n'étaient pas trop à cheval sur la ponctualité, même si c'était le cas de la majorité des enseignants.
Depuis que j'avais appris pour ma tumeur, j'étais passé maitre dans l'art d'esquiver les questions susceptibles de m’amener à parler des sujets que je voulais à tout prix éviter. Alors, j'avais remarqué que Jaden n'avait pas du tout répondu à la mienne. Il avait sans doute une bonne raison de le faire. Sauf que moi non plus je ne voulais pas répondre, autant ne pas plomber la conversation immédiatement après des retrouvailles. Parce que, ce genre de phrases : on s'est pas vu depuis cinq ans, mais bon, actuellement je souffre d'une tumeur sur le foie et je vais me faire opérer cet été ça n'a jamais rapproché les gens. Et surtout, mes amis les plus proches l'ignorait alors je n'allais pas le révéler à Jaden, nous venions juste de nous revoir. Je préférais donc répondre évasivement. "Mouais, ça peut aller" avant d'enchainer sur une autre question. "Alors, tu as quitté l'Angleterre pour les États-Unis ?" Je n'avais aucune idée de ce qu'il avait pu faire pendant les cinq ans qui séparaient notre dernière rencontre.
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MessageSujet: Re: JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true? JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true?  EmptyMer 22 Mai - 18:13

Cinq ans. C'est un grand nombre d'années qui ont séparées notre dernière rencontre. Il n'avait alors que quinze ans et moi j'en avais à peine dix-huit. Autant dire qu'on avait moins de responsabilité qu'en ce moment même. Avant je n'allais qu'à des fêtes, je faisais plus ou moins le fou, je buvais beaucoup. Bon, je ne peux pas dire que ça ai beaucoup changé actuellement, je vais toujours à des soirées et je bois toujours mais disons que j'essaie de boire un peu moins histoire de ne pas finir en gueule de bois à chaque lendemain d'une soirée, puisque c'est toujours toujours désagréable. J'avoue que lorsque j'avais dix-huit ans, je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire, j'étais riche alors pourquoi travailler? Sauf qu'un soir, alors que j'étais à Paris dans un immeuble je regardais le paysage, l'animation des gens dans cette belle grande ville. Seulement, à ce moment là je ne m'attendais pas du tout à voir ce que j'allais voir. Une vieille dame marchait tranquillement dans la rue, elle traînait derrière elle un caddie remplis, elle avait du faire des petites emplettes pour le reste de la semaine. C'est un spectacle banal, rien d'inquiétant donc. Trois hommes, d'une vingtaine d'années je dirais, ont déboulés d'une petite ruelle. Ruelle qui n'est pas vraiment si inquiétante que ça. Deux des hommes ont commencé à s'approcher du caddie de la vieille femme et le troisième à commencé à sortir quelque chose de son manteau. Étant donné que j'étais au dernier étage de l'immeuble, je n'arrivais pas vraiment à distinguer ce que c'était. Je n'ai compris ce que c'était uniquement après que ce garçon la frappe. C'était une batte de baseball. Il frappait la vieille dame dans le dos, sur la tête. Je me ruais alors dans les escaliers de l'immeuble pour réussir à être en bas le plus vite possible et pour les arrêter. Seulement une fois arrivé dans la rue, les trois hommes étaient partis, ayant emporté l'intégralité du caddie de la vieille femme. Je n'avais réussi qu'à voir un seul visage des trois hommes mais une chose était sûr, elle ne méritait en aucun cas d'être agressée. C'est plus ou moins à partir de ce moment là que j'ai décidé de faire des études de droit dans un lycée français. Mes études se passaient au mieux, j'allais à de nombreuses soirées, je rencontrais du monde, j'étais heureux. J'allais souvent voir mon oncle et ma tante qui gèrent une agence de presse à Paris. Ils me faisaient quand même un peu penser à mes parents. Là bas, il y avait une fille. Elle se faisait belle à chaque fois, on aurait dit qu'elle léchait les bottes de tout le monde, j'ai été la voir une fois et depuis, j'ai complétement changé d'avis en la connaissant. Comme quoi il ne fallait pas se fier aux apparences avec certaines personnes. Au début je voulais juste passer du beau temps avec une fille jolie sauf qu'en apprenant à la connaître, je voulais beaucoup plus que ça. Cette fille à pris beaucoup d'importance en peu de temps, je l'emmenais dans de grands restaurants, à de belles soirées, je voulais vraiment que tout soit parfait. Je voulais vraiment qu'elle se sente bien avec moi, on s'amusait vraiment bien tout les deux mais, un jour, elle est partie comme ça, sans dire au revoir. Elle n'est pas seulement partie comme ça, elle m'a en plus dérobé une petite somme d'argent. J'étais dans une telle fureur que j'ai tout de suite voulu la revoir, la confronter alors puisque c'était pendant les vacances d'été que je l'avais rencontrée, j'avais toujours une chance de m'inscrire dans la même université qu'Ebony pour la rentrée. Mais dès que j'ai revu ses beaux yeux, je n'ai pas su y résister et mon envie de la confronter à plus ou moins disparue. Néanmoins, si j'ai l'occasion de la faire souffrir, peut-être que je ne résisterais pas à la tentation de le faire. "Je suis la depuis la rentrée à vrai dire! je fais des études de droit!", je n'avais pas vraiment envie de répondre à sa question, que pourrais-je lui dire? Toute la vérité à propos d'Ebony? C'est une bonne option néanmoins je ne suis pas sûr de pouvoir tout lui raconter en un aussi court laps de temps.
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MessageSujet: Re: JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true? JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true?  EmptyMer 29 Mai - 19:39

Il était à San Francisco depuis la rentrée ? J'avais été à coté de mes pompes pour ne pas l'avoir reconnu avant ! Enfin bon, ça c'était pas non plus une nouveauté, cette année avait été chargée en sentiments et émotions. Maintenant ça allait bien mieux, je savais de quoi je souffrais et je savais que ce serait bientôt fini. D'ailleurs je dormais un peu mieux depuis que j'avais vu le chirurgien. Disons qu'il m'avait permis de voir tout ce qui allait se passer lors de mon opération et il avait dédramatisé toute la situation. J'avais fait tous les tests au moins quatre fois -pas à ma demande- pour qu'ils soient sûrs de ne pas manquer quelque chose. Ce qui faisait que j'étais moi même un peu plus confiant sur mon avenir, ils m'avaient assurer qu'ils étaient absolument certain que ce n'était pas une tumeur cancéreuse. Cela m'avait étonné, j'avais des antécédents dans ma famille, alors cela n'aurait pas été surprenant. Et cela aurait sans doute signé la fin de ma vie dans d'atroces souffrances, la tumeur était présente depuis assez longtemps avant que je ne m'occupe de consulter un médecin et ces derniers avaient été très clair, si elle avait été maligne elle aurait été à un stade bien trop avancé pour faire autre chose que me procurer des soins palliatifs... Mais j'avais eu de la chance. J'aurais peut-être dû jouer au loto parce que ce qu'il m'était arrivé n'aurait pas du se produire ainsi. Pour reprendre une vieille expression, j'avais eu une chance de 'cocu'. Heureusement pour moi que je n'avais pas de petite amie. Je ne sortais pas beaucoup alors comment aurais-je pu trouver le temps de rencontrer une fille susceptible de me plaire ? Mais je vivais très bien ainsi et j'allais continuer. Enfin, je m'amuserais un peu plus à la sortie de ma longue convalescence. En parlant de ça, il allait aussi falloir que je commence à faire un stocks de bouquins et de films et séries à regarder pendant tout ce long mois, après tout, personne ne savait pour l'opération alors je n'allais pas avoir beaucoup de visite... Mais j'étais un solitaire, cela ne me dérangerait pas. En plus je pourrais commencer à bosser sur le programme de l'année prochaine. Enfin, ce serait ce qu'un Alpha ferait. Maintenant que j'appartenais aux lambdas j'allais peut-être me contenter des livres. D'autant plus que je viendrais juste de sortir d'une longue période de révision. Et dire que j'avais prévu de passer l'été à Londres... Mais non, j'allais être sur un lit d'hôpital ! Ce n'était sans doute pas un mal, en Angleterre je n'aurais pas résisté à l'idée d'aller voir mon père pour savoir ce qu'il pensait de moi alors que j'étais un très bon étudiant et j'aurais sans doute été déçu, une fois de plus... Mais je ne le saurais jamais. Dans le fond, je ne voulais pas le savoir en fait... Il ne m'aimait pas, et même si je m'étais fait une raison, je ne parvenais pas à oublier qu'il était avant tout mon père et qu'il devait bien ressentir quelque chose, qu'il finirait par avoir la fibre paternelle. C'était idiot ! D'autant plus qu'au nom de la loi j'étais un orphelin. Cela m'avait bien arrangé quand ma mère était morte, qu'elle n'ai pas mis de géniteur sur mon acte de naissance, je n'avais pas eu à aller vivre chez un homme qui fuyait autant ses responsabilités. Et pourtant il était médecin il me semblait. En tout cas, il travaillait dans un hôpital, il me l'avait dit pour que je sache où le joindre s'il y avait un problème quand j'avais résidé chez lui ce fameux été où j'avais rencontré Jaden. Pour en revenir à cet anglais, s'il y avait bien une chose à laquelle je ne m'attendais pas c'était bien de le retrouver à Berkeley ! Comme quoi, tout arrive. "Depuis la rentrée ? C'est drôle qu'on se croise que maintenant" Je lui fit un sourire. Il étudiait le droit à ses dires. Je ne pouvais que l'admirer, c'était des études pour le moins difficiles. "Et bien tu as du courage d'entreprendre pareilles études ! Au fait, comment as-tu débarqué ici ? C'est quand même étrange qu'on se retrouve ici, non ?". Bien sûr, en disant ça, je n'avais aucune idée du mal que je pouvais lui faire en lui rappelant ses souvenirs. Autant vous dire que si je l'avais su, je n'aurais sans doute pas parlé de ça...
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MessageSujet: Re: JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true? JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true?  EmptyJeu 30 Mai - 14:01

Je n'avais jamais vraiment trop prêter attention aux gens de mon entourage, aux gens étant à Berkeley. Pourquoi aurais-je du? Mise à part Ebony, je n'étais pas ici pour retrouver certaines personnes de mon passé soit parce que j'avais tout simplement perdu contact avec cette personne soit parce qu'elle ne m'était pas réellement chère et que je pouvais vivre sans cette personne. Pour Mason, c'est le premier cas, j'ai perdu contact avec. Aujourd'hui je m'en veux quand même de ne pas avoir tout fait (mais vraiment tout) pour le retrouver. On a perdu de nombreuses années et comment les rattraper en si peu de temps? Je ne pense pas que cela soit possible, c'est dommage. J'espère seulement qu'il ne me parle pas uniquement parce qu'on se connaissait avant, je ne veux pas que ce soit par obligation, à quoi bon sinon? Quoiqu'il en soit, bien que je suis surpris de le revoir ici, sans y avoir prêter attention, je suis tout de même content de le revoir, que ce soit réciproque ou non. Mon cours allait bientôt commencer mais je ne voulais pas y aller, pas après l'avoir retrouvé. Ou alors je pourrais y aller maintenant, avant d'être en retard pour une trentaine de minutes, c'était un cours rapide. Peut-être que lui aussi avait cours en ce moment même, non? "Euh.. je vais aller en cours! je n'en ai que pour une trentaine de minutes! Je suppose que c'est pareil pour toi?", seulement peut-être avait-il cours de une heure, auquel cas je serai près à l'attendre pendant trente minutes, "Je t'attendrai, t'inquiète pas". J'espère aussi qu'il m'attendra ou qu'il n'ai pas quelque chose de prévu après. Lui tapant dans l'épaule amicalement, je tournais les talons en direction de ma salle d'anglais. L'anglais est une belle langue après le français, il faut l'avouer. Je sais parler couramment l'anglais et le français et, honnêtement, je ne sais pas trop laquelle des deux je préfère. A peine étais-je devant la porte que mon professeur commençait à la refermer, dès qu'il me vit, il l'ouvrit. Dans la précipitation, je n'avais pas pensé à jeter un dernier regard à Mason. Je ne suis pas du tout concentré, même pour trente minutes. Je n'arrête pas de penser à sa phrase, elle tourne en boucle dans ma tête depuis plus de cinq minutes. C'est dingue, je n'arriverai pas à lui raconter toute mon histoire, comment et pourquoi je suis là, ect. Et puis, est-ce que ça en vaut vraiment la peine que je lui en parle? parce qu'après il peut oublier, se ficher de ce que je pourrai lui dire mais d'un côté, ça me touche de raconter tout ça. Tout ce qu'il y a à comprendre en gros, c'est que je me suis fais jeté, je dis bien en gros parce que c'est beaucoup plus compliqué que cela. Dix minutes plus tard, je ne savais pas du tout ce que j'allai lui dire, bon, je ferai ça au feeling. Bon, maintenant il ne met reste que cinq minutes, histoire de faire passer le temps, autant participer. Peut-être que je ne stresse pour rien -oui, je suis un peu en mode stress- puisque Mason n'a pas eu le temps de me répondre alors je ne sais toujours pas si je dois l'attendre ou pas. Sortant de la salle, toujours en réfléchissant, je m'installais sur le sol, adossé à un casier, exactement au même endroit où j'avais laissé Mason peu avant de me rendre en anglais. Peut-être n'avait-il pas envie de me revoir et que maintenant il va tout faire pour m'éviter?
Pourtant, une petite voix me disait dans ma tête que je devrai attendre, alors je sortis mon téléphone pour jouer à un jeu, en attendant. Peut-être pourrais-je tout simplement lui dire que que j'ai rencontré fille à Paris, qui étudie à Berkeley, qu'on s'entendait bien -voir même plus que cela- et que maintenant c'est finis. Ou alors je lui dis tout, avec tout les détails de notre histoire. Néanmoins, peut-être que si je pourrai faire confiance à quelqu'un, que je parlerai à quelqu'un peut-être que tout irai mieux. Ce n'est pas forcément bon de tout garder cela en soi. Donc c'est décidé, je lui parlerai, peu importe les conséquences.
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MessageSujet: Re: JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true? JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true?  EmptySam 22 Juin - 10:44

Je ne parvenais pas encore à revenir de ma stupeur. Jaden était à Berkeley. Je savais qu'il ne restait pas en place, la preuve il était allé au lycée en France alors que ses parents vivaient en Angleterre. Alors ce n'était pas vraiment étonnant qu'il soit venu aux Etats-Unis pour ses études supérieures. Simplement, il y avait tellement d'universités dans le pays, quelle était la probabilité qu'il choisisse celle, précisément, où j'étudiais également ?
Je m'adossais au mur pendant qu'il était parti à son cours. Je n'avais rien eu le temps de dire qu'il était déjà dans sa salle. Apparement le cours n'allait pas durer longtemps, mais j'aurais été capable de l'attendre pendant deux heures. Toutes les personnes que j'avais rencontrées à Londres avaient comptées pour moi. Et même si j'étais parti précipitamment, j'appréciais d'avoir une chance de pouvoir les retrouver, comme c'était le cas avec Jaden. Parce que je savais que s'ils n'y avait pas eu la mort de ma mère pour précipiter mon départ, j'aurais gardé le contact avec elles. C'était vraiment dommage d'avoir perdu tout ce petit monde alors même que j'avais appris à connaitre pas mal de personne.
Mais parfois, j'avais la chance, comme là, de tomber absolument par hasard, sur les personnes. Cela me rendait heureux. Même si je savais que j'allais devoir faire un résumé de ce que j'avais vécu pendant ces cinq ans qui nous avaient séparés. L'avantage était que j'allais aussi découvrir ce que Jaden était devenu et ce qu'il faisait ici. Du moins s'il acceptait de répondre à la question qu'il avait complètement laissé en plan quand il s'était précipité à son cours. Je pu d'ailleurs constater qu'il entra juste à tant dans sa salle, le professeur était en train de refermer la porte.
J'avais donc un peu de temps pour moi avant qu'il ne revienne, et ensuite nous irions sans doute nous balader ou boire un truc ensemble. Et nos retrouvailles allaient sans aucun doute s'éterniser, nous avions tellement de choses à nous dire.
Je me rappelais que nous étions plutôt doué, quand nous étions encore jeunes, pour parler de tout et de rien. Et cela m'avait manqué quand j'avais du recommencer à vivre à New York après mon départ. Je me sentais si seul à l'époque et j'aurais aimé avoir quelqu'un comme Jaden à mes cotés, pour surmonter la mort de ma mère, mon placement en famille d'accueil, même si j'avais choisi ce dernier. Oui, c'était mon choix, j'aurais très bien pu dire que je connaissais mon père, les autorités m'auraient renvoyés en Angleterre. Mais je ne voulais pas de la vie que mon père m'offrait. J'avais besoin de soutien, pas d'un homme qui me fuyait et qui ne voulait pas m'aimer, un homme qui n'avais jamais voulu de moi.
À l'époque, j'avais beaucoup écrit, soit sous forme de poème, soit en prose, sur ce que je ressentais à propos de mon père. J'avais noirci bon nombre de mes petits carnets noirs pour exprimer mon dégout pour ce père absent, ma rage qu'il en voit même pas qui j'étais, ma tristesse quand il avait dit ne pas m'aimer, ni même vouloir me connaitre... Ces carnets étaient tous dans un carton dans le fond de mon placard, je ne voulais pas les ouvrir, je n'aimais pas repenser à cette partie de ma vie. Je savais qu'à coté de ces écrits sur mon père, il y avait aussi des choses sur ma mère, et ceux là étaient vraiment tristes, je n'évoquais jamais l'espoir qu'elle sans sorte, les médecins avaient été clairs, il n'y avait aucuneb chance, alors je parlais de la mort sans cesse...
Cette partie de ma vie n'avait pas été très amusante, et j'étais seul. Voilà pourquoi je disais que j'aurais bien aimé avoir quelqu'un comme Jaden à mes cotés, pour m'aider à voir plus clair dans tout ce qu'il m'arrivait. Mais maintenant, j'allais mieux alors c'était aussi bien de revoir l'anglais à ce moment.
Au bout de vingt cinq minutes, je commençais à ressentir la faim, bizarre, je venais de manger. Mais je décidais de partir à la rechercher d'un distributeur pour m'acheter une barre chocolatée. J'espérais que Jaden n'allais pas penser que je l'avais abandonné s'il sortait de cours avant que je revienne dans le couloir. Je remontais les escaliers en courant après avoir avalé la sucrerie que j'avais achetée et je trouvais le jeune homme assis sur le sol avec son portable. Je m'annonçais en toussotant, je ne voulais pas non plus lui faire peur. Puis je lui demandais "Alors, ça y est, ton cours est fini ? Tu veux qu'on aille quelque part ailleurs qu'ici ?"
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MessageSujet: Re: JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true? JADEN&MASON - Oh my god, I am hallucinating? is it true?  EmptyLun 5 Aoû - 8:53

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