the great escape
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one of these days maybe your magic won’t affect me, and your kiss won’t make me weak. (adriel)

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MessageSujet: one of these days maybe your magic won’t affect me, and your kiss won’t make me weak. (adriel) one of these days maybe your magic won’t affect me, and your kiss won’t make me weak. (adriel) EmptyLun 22 Avr - 8:45

« you can tell jesus that the bitch is back. »
gossip girl
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one of these days maybe your magic won’t affect me, and your kiss won’t make me weak. (adriel) Tumblr_mlkgza8sV81ra605jo1_500De longues semaines s'étaient écoulées depuis son départ de Berkeley, surement bien plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Dans sa petite bulle parisienne, la tornade russe avait quelque peu perdu la notion du temps. Grâce à un précieux contact de sa mère, les contrats s'étaient bousculés pour la jeune mannequin qui avait parcouru le monde depuis qu'elle avait quitté la Californie. Tous se disputaient son adorable petit minois. Elle s'était également découvert une passion pour l'écriture et écrivait désormais des articles quotidiens dans l'un des plus grands magasines de mode parisien, grâce à son français des plus parfaits. Elle adorait littéralement cette nouvelle vie, bien qu'elle sache pertinemment que ce n'était ni plus ni moins qu'une belle parenthèse dans son quotidien. De plus, elle adorait hurler des ordres en français que ce soit à ses maquilleuses, coiffeuses ou encore stylistes. Tous avaient déjà subis les foudres de cette belle princesse des glaces. Son tout dernier article rédigé, allongée bien confortablement sur le lit de son somptueux et hors de prix appartement parisien lui offrant une vue imprenable sur la Tour Eiffel, elle clapota sur son clavier pour faire un petit tour sur les réseaux sociaux. Voilà des lustres qu'elle n'y avait pas mis les pieds et espérait, même si elle n'avait aucun doute là-dessus qu'elle serait à nouveau au coeur de tous les ragots. Les jours qui suivirent, malgré son besoin vital de se couper totalement de l'université en raison des retrouvailles des plus houleuses entre sa soeur et elle, la belle ne résista pas à épier les réseaux sociaux californien et avait été ravie de découvrir que son départ avait fait jaser toute l'université. En attendant que son ordinateur lui affiche la page demandée, elle se saisit de son téléphone portable et contempla, un brin nostalgique son téléphone portable. Nostalgique, mais pleine d'espoir et le coeur chaud, car c'est une photo d'Adriel et d'elle qu'elle y vue. Son Charming. Ça y est, la page était chargée et la jeune femme pouvait donc surfer à sa guise et épier ses anciennes comparses. "Lily-Rose est en couple" Un sourire s'afficha sur le céleste visage de la jeune femme. Loin d'être habituée à se réjouir du bonheur des autres, bien au contraire, elle avait prit la petite Béta en sympathie. Cette dernière lui avait été présentée par Jayan, un des rares amis de la jeune femme. Bien qu'au début leurs rapports furent des plus froids, Eden n'avait en effet aucune envie de se coltiner cette espèce de petite chose fragile possédant à ses yeux la plus grosses tare du monde : un compte en banque qui criait banqueroute. Elle s'était finalement laissé convaincre par les yeux doux d'Adriel et de Jayan, tout deux amis de la jeune femme. Elle devait bien avoir quelque chose, il suffisait de creuser. Ce que la russe fit et elle découvrit en Lily-Rose une personne qu'elle appréciait aujourd'hui beaucoup. Du moins, jusqu'à ce que ses yeux se poursuivent la lecture de la page en question et ne découvrent les mots qui firent instantanément passer Lily-Rose de petite protégée à fille à abattre. "Lily-Rose est en couple avec Adriel" Ahaha, c'est drôle, il y a un nouvel Adriel à Berkeley. "Lily-Rose est en couple avec Adriel N. Eynsford-Baxter" Sourcil levé, bouche entrouverte, la jeune femme mis quelques instants avant de comprendre la portée de ce qu'elle venait de lire. Si ses yeux avaient pu lancer des éclairs, son ordinateur n'y aurait jamais survécu. « Quoi? » lâcha-t-elle avec toute la colère et l'incompréhension qui l'habitait. Ça y est le semblant d'amitié qu'elle entretenait pour la blondasse venait de disparaitre. Plus que possessive, on ne touchait pas à ce qui lui appartenait. Personne ne touchait à ses affaires, personnes ne posait ne serait-ce qu'un petit doigt sur ses chaussures, ses vêtements hors de prix, alors avec Adriel c'était le même tarif. On touche avec les yeux mais pas autrement. Propriété privée, chasse gardée, passez votre chemin bitchies, vous ne faites pas le poids. Ni une ni deux, la jeune femme tendit le bras pour s'emparer du téléphone que l'hôtel mettait à sa disposition et appuya sur la touche permettant de réunir sur le champs tout un petit personnel près à répondre au moindre de ses caprices. En général, quand elle appuyait sur ce bouton, ces derniers en tremblaient car ils savaient pertinemment qu'ils s'apprêtaient à subir les foudres de la belle. Et là, en l'occurrence, ces deux traites, ces deux imbéciles venaient de réveiller un volcan. Les membres du personnel arrivèrent aussitôt et s'alignèrent face à elle. « Toi, tu fais ma valise, toi tu me... » un petit impertinent eut l'audace de me couper : « Que dois-je y mettre ? » balbutia-t-il. « Sors. Tout de suite, et sache que cette valise était la dernière que tu aurais pu faire, tu es viré. Viré. Toi, tu fais ma valise, et dépêche toi, elle devrait déjà être faite si tu avais des collègues plus compétents. Toi tu ne réserves un billet d'avion pour la Californie, je veux y être ce soir. Toi.. Non toi tu sors, tu es moche. » Berkeley, I'm back.
Le soleil était en train de se coucher quand la jeune femme posa ses valises à l'université. Ou plus précisément quand son personnel posa ses valises à Berkeley. Finalement le fameux moche avait son utilité, il était plutôt costaud en dépit des apparences. La vision de cette douce fin de journée, accompagnée de ce merveilleux couché de soleil était des plus paradisiaques, des plus romantiques, mais Eden n'en avait que faire, et elle se foutait pas mal du romantique de le situation, car si elle était revenue aujourd'hui, c'était pour tout, sauf des raisons romantiques. D'une allure céleste, la jeune femme avança majestueusement entre les murs de l'université avec toute sa grâce habituelle, afin d'y regagner sa chambre. Allure assurée, menton relevé, démarche de déesse, perchée sur ses hauts talons, elle dominait une grande partie des personnes qu'elle croisa. C'est sans grande surprise que tous se retournèrent sur son passage et la zieutèrent attentivement. En effet, chacune de ses apparitions provoquait l'émoi, l'effervescence général, et il n'était pas difficile de tomber sous le charme de son irrésistible petit minois à qui l'on céderait le bon dieu sans concession. Son visage d'ange mêlé à l'incroyable froideur et à l'assurance qu'elle dégageait était des plus hypnotisant. Des messes basses accompagnèrent son céleste déplacement. Une habitude dont elle n'était décidément pas prête à se passer. En effet, les commentaires allaient bon train, le retour de la tornade russe étant tant surprenant qu'attendu. Une petite alpha de première année s'avança timidement vers elle, ne semblant pouvoir contenir la joie de revoir celle qu'elle devait très probablement considérer comme son idole. « Oh Eden, tu es de retour ? » Non, non, imbécile, je ne suis pas là. Tu prends tes fantasmes pour des réalités .« Dégage. » ordonna-t-elle froidement. Adriel et Lily-Rose avaient définitivement déclenchée une colère noire chez la jeune femme. Une fois débarrassée de sa groupie, Eden regagna le bâtiment réservé à l'élite. Elle ne serait plus importunée par ici, encore que.. Aussitôt arrivée dans sa chambre, elle se pressa de rejoindre sa salle de bain et prit une bonne douche. L'eau brulante qui se déversait le long de ses courbes si parfaites La fit frissonner. La pièce se transforma rapidement en sauna et la jeune femme du se faire violence pour s'extirper de cette douche brulante et tellement agréable afin de ne pas se mettre en retard. Adriel allait rentrer d'un moment à l'autre. D'une main, elle chassa la buée de son miroir et un spectacle merveilleux s'offrit à elle. Son reflet tout simplement. Non contente de qu'elle voyait, elle se reluqua dans les moindres détails, avant de se maquiller en un temps record. Chevelure de tigresse, regard charbonneux, bouche rosée et ongles fait, elle était parfaite. Il ne lui restait plus qu'à enfiler sa dernière petite merveille : une robe moulante, très courte, mettant en valeur ses courbes avantageuses. Là, elle était absolument parfaite. Un léger sourire apparu sur son visage de poupée. Elle serait bien restée là des heures, loin de se lasser de ce spectacle, mais un bien meilleur programme l'attendait : exhiber ce petit corps parfait sous les yeux du fameux nouveau petit ami de sa nouvelle pire ennemie. La jeune femme descendit aussitôt et, alors qu'elle pensait l'attendre bien sagement dans l'un des salons mis à la disposition des epsilons, elle tomba nez à nez avec lui. Le simple fait de soutenir son regard, de sentir son odeur était tellement déchirant. Les yeux de la jeunes femmes passaient de ceux du jeune homme à sa bouche. Ce regard qui pouvait être parfois si arrogant mais qu'elle trouvait tellement touchant, ces lèvres au gout si délicieux qu'elle avait embrassées tendrement juste avant de s'envoler pour la capitale française. Comment avait-il pu lui faire ça alors qu'il avait promis de l'attendre? Elle resongea à cette promesse, à leurs aurevoirs et se dit que si une espèce de petite pimbêche nommée Lily-Rose ne s'était pas incrustée dans ce merveilleux tableau, ils seraient déjà en train de célébrer chaudement leurs retrouvailles sous la couette. Elle ne se laissa cependant pas déstabiliser, il était hors de question de ruiner son plan si parfait. La jeune femme s'était forgée une carapace après la mort de ses parents et elle en avait plus que jamais besoin. « Oh un revenant, je t'avais presque oublié dis moi.» dit-elle ironiquement, avec toute la rancoeur et la colère qu'elle avait en elle. Faux, faux, faux. Elle ne l'avait pas oublié pour la simple et bonne raison que cela était impossible. Elle ne savait rien de son futur, elle ne croyait pas au destin, elle ne savait pas de quoi l'avenir serait fait mais elle était sure d'une chose dans le présent c'est qu'elle et Adriel était meant to be. Ceux qu'on surnommait Charming et Princesse était fait pour être ensemble. Dis donc, t'es tout bronzé dis moi, ce doit être l'effet "Spring Break" ! Par contre comment ça s'est passé, tu es parti seul ou avec ta nouvelle petite copine? Excuse-moi j'ai oublié de te féliciter! Comment elle s'appelle déjà? Jai oublié, tu sais l'affreuse clocharde blonde. Ça a l'air de plutôt bien marcher vous deux en plus, ça va tu ne lui a pas encore promis trop de trucs que tu ne tiendras jamais ? » Bon, ce n'était peut-être pas franchement ce qu'elle avait prévu de dire, mais c'était sorti et ça faisait un bien fou. Sourcil en l'air, main sur la hanche, elle se tenait face à lui, tout près, le laissant apprécier ce qu'il avait perdu à tout jamais. Dommage, à la place d'une jolie princesse tu t'es entiché d'une espèce de grenouille.
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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: one of these days maybe your magic won’t affect me, and your kiss won’t make me weak. (adriel) one of these days maybe your magic won’t affect me, and your kiss won’t make me weak. (adriel) EmptySam 18 Mai - 21:17

Citation :
“.Well, goodbye, Snow White.”
“.Goodbye Prince Charming.”
“.I told you, it's James.”
“.Nah. Still like Charming better.”

Il s'ennuie, Adriel. Profondément. Il soupir de disgrâce, il s'agace, il marmonne son agacement profond pour cette inertie dont il est victime. La faute à cette classe, ce cours ennuyeux à mourir, cet amphi bondé d'étudiants tous aussi charismatique qu'un couple de mollusques en plein accouplement. Même les gloussements émerveillés de ces demoiselles n'arrivent plus à égayer son attention assez pour le sortir de cette léthargie empoisonnée. Il s'ennuie à ce point-là, oui, au point d'être gonflé par la pluie de compliments murmurées à deux rangs devant lui et ces regards énamourés qui le couvent. Zachariah lui donne un coup de coude, grâce à quoi Adriel l'avise d'un regard circonspect. Un éclair argenté et luisant attire son attention et c'est sans mal qu'il comprend alors que Zachariah sait très bien cacher son jeu. Une flasque, dissimulé sous la table, pleine qui plus est. Et pleine de spiritueux. S'apprêtant à féliciter cet élan de génialité fantastique et fulgurant d'un sourire plus emballé, mais surtout à s'emparer de la flasque l'histoire de boire au goulot, c'est là que la sonnerie décide de retentir. Sa politesse, son élégance, comme toujours, lui intime de ne pas jurer, ni insulter. Un cour entier, 4h de son temps perdu dans une classe qui aurait pu être édifiante si Zachariah lui avait fait part de son petit remontant plus tôt. C'est une mauvaise journée. Une qui le rend peu avenant, carrément revêche. Arrogant, ça encore, il l'est par nature. Toutefois le dédain dont il fait preuve lorsqu'il quitte la salle atteint son paroxysme alors qu'il dépose un regard écœuré sur une petite tête brune, enjouée et grossièrement ridée. La mère Reynolds. La pire du monde – dans un genre différent de sa propre mère cela dit. Cet espèce de boule d'énergie positive, ce trop plein de gaieté carrément gonflant, qui vient se planter d'extase devant lui avec son sourire en banane, même à la sortie des cours. La mère de Lily-Rose, une plaie qu'il apprend progressivement à détester là où l'effet inverse invite la nouvelle secrétaire d'administration à l'adorer plus encore. Malgré lui, pour une fois. Lui qui d'ordinaire déteste en toute consciente, cette fois-ci, la haine cordiale s'invite dans ses veines sans qu'il ne le commande. Il ne prend plus la peine de feindre la politesse en sa présence, quitte à en devenir carrément odieux. Il lui passe devant sans lui accorder quelconque gentillesse, comme s'il n'avait pas vu ses yeux brillants d'étoiles et sa bouche en cœur. Il accoste Lily-Rose non loin de là, de bien mauvaise grâce et épris d'une mauvaise humeur qui, dernièrement, devient maladive. La mascarade n'a que trop durée et même si sa '' petite amie '' est des plus délicieuse – plus encore depuis qu'elle a compris que s'habiller haute couture et fréquenter le clan bêta sont les premières clefs vers un glorieux succès -, Adriel, il est surtout amoureux de son libertinage. Las de devoir seulement regarder – et encore – les jolies jambes gambadants alentours en ce bienheureux printemps, il en vient à protester ferme à chaque fois qu'il dépose un baiser tendre sur les lèvres de sa petite princesse officielle. Il l'adore, Lily-Rose. Vraiment, profondément. Plus que toutes les filles pour qui il a de l'attention dans ce campus misent bout à bout. S'il devait n'en choisir qu'une, son choix se porterait probablement sur Lily-Rose. Mais ça, c'était avant. Quittant alors l'un des nombreux actes de la comédie romantique et surfaite qu'ils jouaient, Adriel pénétra d'un air conquérant dans la maison Epsilon. Indifférent des dernières nouvelles en date, c'est armé d'un air son sempiternel air impérial qu'il pénétre dans l'antre des héritiers. Ses pas le guide vers la salle commune, où une flopée d’œillades l'accostent d'un air à la fois intrigué et admiratif. Fronçant les sourcils, il s'attarde sur quelques têtes familières qui lui murmurent un prénom qu'il ne connait que trop, Eden, et lui indiquent d'une gestuelle saccadée que ladite Eden se trouvait en haut. Aussitôt, il regretta de ne pas avoir dérobé sa précieuse flasque à son homologue Omega. Il en avait entendu parler, brièvement. Sans trop y accorder d'attention. Vérité étant, lorsqu'avait été évoqué le retour de la Hastings-Matveïv en sa présence, Adriel s'était évertué, consciemment ou pas, à bloquer son esprit afin de ne pas en entendre plus. Eden, c'est sujet tabou. Eden, c'est l'absente. Celle qu'il regrettait, qui lui manquait sans qu'il ne veuille l'admettre, bien qu'il en soit parfaitement conscient. La grande perdante, qu'il pense. L'occasion manquée, peut-être la partie remise. S'armant de toute sa nonchalance et de tout son flegme pour aborder une crise monumentale; il poussa un prodigieux soupir las. Plus vite c'est fait, plus vite ce sera terminé, qu'il songe. Les retrouvailles interviennent dans une quasi accolade, un flash'. Même attentif et conscient de ce retour, Adriel se laisse déborder par la surprise, cette émotion au nom incertain qui fait battre son sang en un orage dangereux dans l'écrin de ses veines, lorsqu'il dépose un regard arrogant sur ses traits d'une perfection certaine. Subjugué par sa beauté, il se contente de la contempler dans son ensemble, le regard gourmand et d'éluder ses sarcasmes, au moins quelques secondes. Il s'imagina une scène plus appropriée et plus délicieuse que celle qu'il vivait. Il lui agripperait la taille, l'embrasserait fougueusement alors que ses doigts experts glisseraient avec douceur et poigne jusqu'à ses cuisses dénudées. Il couverait sa nuque de baiser brûlant, la débarrasserait de cette robe qui, bien que sublime, ne rendait toujours pas justice à ses courbes voluptueuses. Bref. Chassant cette idée de son esprit, à regret, il se contenta de hocher la tête avec indifférence à tout ses dires, en bon gentleman. L'oublier ? Please. On ne peut pas oublier Adriel, même en l'ayant croisé du regard une fois au hasard. Adriel c'est comme une maladie, une malédiction, un fléau dont on ne peut pas guérir. Il se moque, lui sert un ricanement impétueux et téméraire, lequel vient s'écraser sur son visage. « .Prétendre m'oublier, mais savoir que j'ai une nouvelle compagne. Tu m'as habitué à mieux niveau mensonge. » qu'il siffle, tout en insolence. « .A propos, techniquement c'est toi la revenante. » mais dans ma bienséance naturelle, je te pardonne cette faute de vocabulaire, qu'il ajoute à sa supplique, en sa seule conscience. Il est comme ça, Adriel. Il joue sur les mots, bazarde les mauvais arguments et l'illogisme avec nonchalance, tout dans une répartie cinglante et sans se départir de son élégance naturelle. « .Ce sont tes affaires parce que... ?. » Il fait mine de réfléchir, puis soupir : « .Ah. C'est vrai, ce ne sont pas tes affaires. » . Il hausse les épaules avec indifférence. C'est tout pour l'énerver, la Eden. Tout pour énerver le reste de l'humanité, en réalité, mais aujourd'hui c'est elle. Ce qu'il fait (et surtout ne fait pas) avec Lily-Rose, ça ne concerne que lui. Adriel et Lily, c'est la mascarade parfaite, la flamme qu'ils n'ont pas besoin de feindre, puisqu'il est si simple pour autrui de confondre une amitié profonde pour un amour naissant. C'est un scénario, un film, Adriel et Lily-Rose. C'est une suite logique, une histoire qui doit arriver, tant elle est sujette à stéréotype. Normal qu'ils n'y voient que du feu, tous, c'est genre '' écrit dans les étoiles ''. Excepté qu'Adriel, il est pas branché astronomie et ne croit pas en ce genre de futilité. Lily-Rose, c'est tout en amitié et il est ébahis de constater qu'Eden, elle aussi, tombe dans le traquenard. « .J'avais oublié combien cette jalousie dévorante pouvait te sublimer. » ronronne-t-il presque, la couvant d'un regard attentionné feint. Il joue, il s'amuse, Adriel. Il voudrait la serrer dans ses bras, juste pour voir. Mais c'est interdit. Par qui ? Par quoi ? Absence de réponse. Du coup, il préfère nettement jouer au con, il trouve ça plus drôle. Son petit jeu avec Lily-Rose risquant de durer encore, il préfère enterrer l'espèce d'étincelle qui siège et s'obstine à s'embraser entre lui et Eden, plutôt que d'être pris entre deux feux. C'est pour son bien, qu'il pense. Adriel, c'est un mauvais garçon aux belles allures. « .Oui, je suis allé au SpringBreak, c'était divin, merci de t'en soucier. » commente-t-il avec nonchalance. Divin, divin. Apocalyptique serait plus juste. Autumn, Lily-Rose, Posy, la collection quasi-complète des femmes de sa vie. Des emmerdeuses de sa vie. Et encore, Eden était peut-être au courant pour Lily-Rose. Mais Meleya et son petit cinéma de femme enceinte, ça par contre... « .Un peu de respect pour ''l'affreuse clocharde blonde '', d'ailleurs, elle te surpasse sur tous les plans dernièrement. » Noble chevalier qui défend sa petite copine avec classe. Please, même lui, il n'en revenait pas de débiter pareille connerie. Toujours est-il, Lily-Rose, elle a désormais tout. Popularité grandissante, garde robe qu'il veille à doter de parfaits ensemble, la totale. Elle m'a moi, pense-t-il, tout égocentrique qu'il est. C'est tout ce qui importe. Avec lui, Lily-Rose, elle peut ce qu'elle veut sur ce satané campus. Brimer, oppresser les plus faibles, pactiser avec les plus forts. Sortir avec lui, ça n'a que des avantages. « .Cendrillon qu'ils l'appellent maintenant. » qu'il ajoute, se forçant à ricaner alors qu'il ne trouve rien de drôle à ce surnom dérisoire. Il supporte déjà – de façon assez précaire – le '' prince charming '' qui le caractérise aux yeux de tous, voilà que progressivement, Lily-Rose devenait sa Cendrillon. Faux couple de me... qu'il pense, carrément mauvais. « .Je tiens toujours mes promesses. Seulement, comme tout, elles connaissent une date d'expiration et tu as très largement entamé le peu de patience que je possède. » Toujours toujours... dans la limite des stocks disponibles surtout. Et il se trouve qu'Adriel, niveau stock, il se contente toujours du minimum syndical. « .Pas de nouvelles, durant des mois. Rien. Te crois-tu assez importante pour penser, un seul instant, que j'allais attendre patiemment ton retour, alors que tu ne daignais même pas téléphoner ?. » Un ricanement insolent s’échappa alors de ses lèvres et, toujours plus dédaigneux, il en vient même à faire rouler son divin regard vers le plafond victorien de la maison Epsilon. Du prince, il n'a que le surnom et l'allure. Il n'est la propriété de personne, il n'attend personne et n'a de compte à rendre à personne. C'est là toute la beauté d'être lui. Qu'est-ce qu'elle croyait ? Qu'il était l'un de ces petits oisillons perdus et sans âmes, sans charmes, avec qui elle fricotait au plaisir ? Non, Adriel c'est le jackpot. Sortir avec lui, c'est comme décrocher la super cagnotte du vendredi treize. Puissance mille. C'est se faire livrer la popularité ultime sur un plateau d'argent, avec les compliments du chefs. S'attirer la jalousie du monde féminin et s'octroyer le droit de se pavaner sur tous les continents. « .Je fais ce que je veux, avec qui je le veux et quand je le veux. » qu'il déclare, plus sérieusement, dans un murmure. Ses doigts vinrent se saisirent de l'une de ses mèches de cheveux, qu'il replaça avec soin derrière son oreille d'un geste tendre, contrastant avec la dureté de sa phrase. L’ambiguïté le poussait à la toucher, se rapprocher d'elle. Ses doigts effleurèrent la courbe de ses pommettes. Le flirt d'une caresse sage, mais suggestive. Quel joueur. « .J'avais envie de me caser, tu n'étais plus là, mon coeur. Lily-Rose s'est montrée très convaincante et voilà le travail. » murmura-t-il, simplement, haussant les épaules, la toisant de toute sa hauteur alors que ses doigts retombaient de sa joue à la courbe de son épaule dénudée, puis dans le vide. Il a pris soin d'appuyer sur le '' mon cœur '', histoire que ce soit plus audible, mais surtout plus douloureux. Il donne ce surnom qu'aux filles d'exceptions, parfois de façon sarcastique, parfois de façon affectueuse. Sarcastique, ou affectueux, il n'en demeura pas moins charmant.
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MessageSujet: Re: one of these days maybe your magic won’t affect me, and your kiss won’t make me weak. (adriel) one of these days maybe your magic won’t affect me, and your kiss won’t make me weak. (adriel) EmptyLun 20 Mai - 16:28

« please don’t let go, i need you. i love you. »
ouat
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Faire les choses bien, ils n'y étaient jamais arrivé. C'était écrit, c'était le destin et ils n'y pouvaient probablement rien. C'était peut-être comme ça que cela devait se jouer entre eux. Condamnés à se courir après sans jamais réussir à s'attraper. Triste fatalité à laquelle Eden ne pouvait cependant pas se résoudre. Dès leur première rencontre, dès la première fois où Eden avait posé ses captivantes prunelles brunes dans le regard envouteur et débordant d'arrogance de celui que tout le monde nommait, à juste titre, "Charming", elle s'était engagée dans une impasse certaine. Une douloureuse impasse. Une relation naissante et des plus fusionnelle s'était installée entre son Altesse Eden et Charming. Les deux rois Epsilon. Mais très vite, ils connurent leurs premiers troubles. La morue Manon, et tout ce qui s'en suivi aurait pu mettre un terme à cette idylle naissante. Bien au contraire, leur attirance n'en fut que plus renforcée, et l'excitation, l'envie féroce de s'abandonner à une romance avec son Adriel avait fait chavirer toutes les barrières qu'Eden s'était appliquée à bâtir autour d'elle, autour de ce coeur si intouchable. Les peurs, les doutes, les angoisses, tout s'envola. Entre l'amitié et l'amour il n'y a qu'un pas, et Princesse Matveïv-Hastings avait décrétée un beau jour qu'elle ne voulait plus être son amie. Elle lui avait offert son coeur tout entier. Jusqu'à cette promesse. Cette belle promesse leur permettant de regarder tout les deux dans la même direction, de marcher pas à pas, main dans la main, à l'unisson vers un avenir commun. Cette promesse qu'il avait brisée, piétinée, rompue. Entre l'amour et la haine il n'y a également qu'un pas, et en la trahissant, Adriel l'avait poussé à franchir cette bien fine limite. Ses retrouvailles avec lui, elle les avait imaginées, elle n'avait cessée de ressasser un million de scénario susceptibles de se produire quand elle croiserait à nouveau ce regard envouteur, si délicieux, si dangereux. Elle avait tout imaginé sauf ce qu'il se produisait actuellement. Non. Elle n'aurait pu imaginer, alors qu'elle réfléchissait plus à la façon de mettre fin à ses jours et à ceux de sa petite amie low-coast de la façon la plus douloureuse qu'il soit, avoir l'envie féroce et si douloureuse de lui sauter au cou, de le couvrir de baiser plus passionnés les uns que les autres, de l'embrasser fougueusement après l'avoir plaqué contre un mur respirant ainsi son odeur additive et s'enivrant des moindres moments passés à ses côtés. Mais pour l'heure, les effusions de tendresse étaient on ne peut plus proscrites. Les yeux plongés dans son regard, elle tentait tant bien que mal, de revêtir le costume de reine des glaces californienne qui lui allait si bien. Cependant, à la seconde même où il ouvrit la bouche, la tâche se compliqua cruellement. Comme il lui avait manqué, avec toutes ses manières qui lui étaient si propre, son arrogance, son côté si sur de lui qui le rendait tout bonnement irrésistible. « Ce n'est pas un mensonge, j'ai simplement suivi l'ignoble odeur de la trahison et elle m'a mené jusqu'à toi. » rétorqua-t-elle sur un ton haineux, le renseignant sur la colère qu'habitait la jeune femme, au cas où il serait définitivement trop stupide pour ne pas l'avoir encore remarqué. Car oui, pour s'enticher d'une espèce de blonde décolorée quand la céleste Eden vous faisait l'honneur d'accepter d'être à vos côtés, de vous attendre sagement en dépit des convoitises incessantes dont elle faisait l'objet, il fallait être complètement con si ce n'est inconscient pour faire un tel choix. Elle tentait de conserver ce masque de glace malgré toutes les difficultés qu'elle rencontrait. C'est vrai, il n'avait pas tord. Il avait même plutôt raison. Il savait pertinemment qu'elle ne pouvait pas l'oublier. Au même titre que personne ne pouvait oublier Eden Hastings-Matveïv. Croiser son regard, et sa céleste démarche, son allure divine s'imprimeront dans votre mémoire jusqu'à la fin de vos jours. Des compliments. Voilà avec quelle arme redoutable combattait Adriel, et Eden comptait bien jouer sur le même terrain. Elle avait envie, plus que jamais, encore plus que quand ils s'étaient dit au revoir à l'aéroport de l'embrasser, de le serrer dans ses bras, de sentir les battements de son coeur à travers sa poitrine, elle en avait envie, plus que jamais car elle savait qu'en ce moment précis, c'était tout bonnement à proscrire. Elle se contenta donc de jouer sur le même tableau que l'Epsilon. « Et j'avais oublié à quel point ta bêtise pouvait te rendre méprisable. » Pas d'insultes. Non, jamais. C'est avec classe et élégance que les Epsilons réglaient leurs comptes, toujours. Mais, étrangement, quand celui qu'on nommait "Charming" aborda sa petite amie low-coast, sa paysanne, sa plus grosse tare, ces soudaines et surprenantes envies niaises passèrent à la demoiselle. Et la délicate Eden n'eut qu'une envie : lui arracher la tête. Un flot de vulgarité se déversa dans son esprit. Un bon pain dans sa petite gueule d'ange. Voilà le seul contact physique que la jeune femme souhaitait avoir avec lui. La tornade russe ne put retenir un léger rire devant tant de stupidité. « S'il te plait Adriel, non. Si quelqu'un ment encore moins bien que moi, c'est sans aucun doute toi. » affirma-t-elle. Ou si tu le penses vraiment, c'est que tu es sacrément tombé sur la tête, pauvre type, songea-t-elle. « Parce que tu crois qu'il suffit de s'afficher à tes côtés pour me surpasser ? Dieu merci, non. Il en faut bien plus, tu vois on ne joue pas dans la même cours elle et moi. Elle, elle n'est rien, c'est un petit insecte insignifiant que j'écraserai sans scrupule quand bon me semblera. Je ne comprend même pas que tu puisses gaspiller ton temps en compagnie du bas peuple. Tu me déçois Adriel, vraiment. » avoua-t-elle. Oui, Eden et la Béta ne jouait définitivement pas dans la même cours. Eden, c'était un avion de chasse, une reine, THE queen, Eden c'était un tourbillon entrainant tout sur son passage. Eden, c'était Eden, tout simplement. Lily-Rose, c'était qui exactement? Adriel répondit vite à cette question : Cendrillon. Et la palme du plus gros gage de l'année est attribuée à ... roulement de tambour ... Adriel ! « Tiens justement, mes valises n'ont pas été défaites, si Cendrillon veut bien s'en charger. » lança-t-elle avec un mélange de dédain et d'ironie. Non parce qu'il faut qu'elle revoit ses classiques la plouc, Cendrillon c'est une bonniche et rien de plus." Bon, à deux trois détails près, dont la fin, c'était à peu près ça. Parce qu'Eden, ce n'était si Anastasie, ni Javotte. La tornade brune était bien pire que ça, et jamais, ô grand jamais elle ne laisserait Lily-Rose gagner. Jamais. Même Lucifer avait des allures d'ange à ses côtés. Adriel poursuivit son flot de reproches déguisés. Au final, c'était bon signe. Signe qu'il devait au moins tenir à elle, ne serait-ce qu'un minimum. Bon d'accord, elle avait commis des erreurs, d'accord elle aurait pu l'appeler. Mais elle n'avait pas passer son temps à se dorer la pilule. Elle avait seulement tenter d'oublier tant bien que mal le déchirement causé par la révélation d'Elmas. Et pour cela, elle avait eu besoin de couper les ponts avec tout ce qui lui rappelait Berkeley, Adriel y comprit. Et dieu sait à quel point cela lui avait couté. « Il faut savoir se faire désirer. » lui murmura-t-elle avec insolence, au creux de l'oreille, en lui tournant autour, le frôlant sans jamais le toucher. Elle flirtait avec le danger, et pour la première fois, elle avait peur de ne pas sortir victorieuse de ce combat. De retour à sa position initiale, loin d'être en reste, Adriel joua également avec le feu, un feu la brulant toute entière si douloureusement, en étant à l'initiative de leur premier contact physique. Alors qu'il caressait délicatement sa pommette, elle ne put s'empêcher de détourner le regard, plantant ses prunelles marrons sur l'imposante porte d'entrée du salon, témoignant ainsi de la vive envie de quitter cette pièce au plus vite, ne supportant plus le délicieux supplice que lui infligeait l'Epsilon. Elle déglutit, se sentant prisonnière de ses mains expertes. Une profonde inspiration prise, elle poursuivit avec cette assurance si propre leur joute verbale. « Bien, elle peut retourner récurer les toilettes, sa reine est de retour. Par contre toi tu peux également aller lui donner un coup de main, tu ne vaux décidément pas mieux qu'elle, mon coeur. » lacha-t-elle de ce ton méprisant qui lui était si familier. La troisième guerre mondiale venait d'être déclarée, et dans la ligne de mire de l'ouragan Eden : Adriel et la potiche discount lui servant de petite amie. Plus qu'en colère, Eden était blessée et se sentait à nouveau abandonner. Abandonner par quelqu'un à qui elle tenait bien plus qu'elle ne le souhaitait. Quelqu'un qui avait la main mise sur son humeur, son sourire, son coeur. Oh oui, Adriel et Lily-Rose venait de réveiller un volcan et ce dernier entrait tout juste en éruption. A force de jouer avec le feu, ce dernier allait finir par les bruler tout les deux.
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MessageSujet: Re: one of these days maybe your magic won’t affect me, and your kiss won’t make me weak. (adriel) one of these days maybe your magic won’t affect me, and your kiss won’t make me weak. (adriel) EmptyJeu 17 Oct - 3:26

corbeille
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MessageSujet: Re: one of these days maybe your magic won’t affect me, and your kiss won’t make me weak. (adriel) one of these days maybe your magic won’t affect me, and your kiss won’t make me weak. (adriel) Empty

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