Sujet: Je vais te le faire bouffer ton tréfle à quatre feuilles! Tu vas voir si ca porte chance! [Benedikt & Aengus] Mer 24 Avr - 22:31
Il approchait. Trop près. Il avançait, grappillait et rongeait la distance entre leur deux corps. Non. Les sourcils se froncèrent. Le regard se plissa, l’azur comprimé entre les rangées de cils blonds. Alors que le palpitant s’élançait à course folle, Aengus inspirait lentement, emplissant totalement ses poumons. Espérait elle balloter ainsi à la surface, entre les flots de panique qui la gagnaient. Ne rien montrer. Qui était l’idiot qui avait pondu une telle théorie ? C’était il déjà retrouvé face à un ours, nez à nez au danger ? NON !
Aengus remonta la bretelle de son sac à dos pour l’empoigner à pleine main. Délicatement, le sac glissa au sol. Il convenait de se délester d’un poids pour pouvoir agir correctement. La neige autour de la piste demeurait plus dense, plus poudreuse, plus délicate pour courir dedans. Elle risquait de patauger avec la neige jusqu’à mi mollet. Dressant la tête vers Benedikt, la blonde reprit du poil de la bête. Malheureusement, elle n’avait aucun ski ou bâton dans les environs pour espérer le fracasser avec avant de détaler. Assurément, Benedikt risquait de percevoir les choses différemment.
A peine sortie du chalet de Jorden, ou elle avait encore une fois squatté, elle avait eu le malheur de tomber sur l’ours de son chalet. Certes, elle était à un bon kilométre, au beau milieu de la forêt, entouré de touristes dégénérés qui suivaient les pistes comme des idiots... Le hors piste assurait la tranquillité non? OUI! Elle venait de croiser Benedikt en rejoignant un des sentiers pour randonneurs.
Un jean, un pull rose… impossible de passer inaperçu. Pour une fois que l’idée lui passait par la tête, l’ensemble arrivait comme la cavalerie, en retard ! Peu importe! Elle était de mauvaise humeur. Sa nuit avait été courte. Le matin était humide et de toute façon, elle était toujours grognon le matin jusqu'à la dégustation de son thé...Jorden n'avait pas de thé, elle était grognon. Vous comprenez le lien non?
« Qu’est ce t’as toi ? » aboya t elle en plissant le nez d’un air fâché.
Lissant son pull avec agacement, elle émit une sorte de grognement censé être convainquant. Pourtant, la nausée venait de poser ses valises sur son estomac pour les grandes vacances !
« Non mais sérieux tu t’es vu ? Tu vas chier une pendule ou quoi ? On t’a volé ton nounours ? » Railla t elle en posant ses mains sur ses hanches. Un air sévère sur le visage, elle le provoquait ouvertement. Qu’il crache le morceau ! Elle en avait assez de ne pas comprendre, de ne pas savoir… Monstre ! Il avait l’air si… mauvais. Face à ce type d'invidu, une seule méthode possible.
La meilleure défense demeurait l’attaque. Aengus ne savait pas réellement qui pouvait être Benedikt. Mais elle était sûre d’une chose pourtant. S’il ne l’avait pas tué précédemment, c’était grâce un fort caractère. Pourquoi ? Peut être qu’elle lui avait assez fait peur ou qu’il avait craint qu’elle ne hurle trop fort pendant l’assassinat ! Sait on jamais ! Alors elle ne démordait pas.
« Oh mais je ne voudrais pas paraître désagréable à Monsieur surtout…on ne sait jamais ce qui peut se passer quand on le croise. »
Perfide mais pas suicidaire, elle n’osa pas prononcer d’insulte directe. Jamais son regard ne prit le risque de le quitter. Tendue, aux aguets et nerveuse, elle percuta sur la folie de son comportement uniquement à la fin de sa phrase. Finalement oubliez… Elle était probablement suicidaire pour parler ainsi à un fou furieux ! Est-ce qu’elle cherchait les ennuis ou quoi ? La réponse serait un beau oui et sans la moindre hésitation !
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Sujet: Re: Je vais te le faire bouffer ton tréfle à quatre feuilles! Tu vas voir si ca porte chance! [Benedikt & Aengus] Jeu 25 Avr - 12:09
Je vais te le faire bouffer ton tréfle à quatre feuilles! Tu vas voir si ca porte chance!
Quelques jours plus tard, de nouveau débarrassé des filles qui partageaient le chalet avec moi – quelle misère – je m’étais arrêté pour faire un brin de causette avec des amis russes de passage dans la région – l’Etat Californien plutôt – conversation qui s’était poursuivie lors d’une partie de ski et de motos neiges. Pour nous qui adorons le risque et la vitesse, c’était une aubaine à ne pas manquer que le temps qui vire au mauvais. De gros nuages venaient en effet d’envahir le ciel, de quoi dégoûter les amateurs du gros soleil et raviver la flamme dans l’esprit de gens du froid, comme nous autres russes. Au détour d’un virage, nous nous sommes perdus de vue. Ce n’est pas que ce ne soit pas dans mes habitudes de courir après l’attention, mais j’en ai profité pour m’arrêter un moment, le temps de respirer le bon air de la montagne. « Bambi ? » Non, ce n’est pas une biche. Ni un faon d’ailleurs. Cette Bambi serait plutôt du genre boulet de canon, si vous voyez ce que je veux dire. A exploser pour un rien et à se trouver là où on ne l’attend pas. Aengus O’Griffin. L’une des filles du chalet que j’avais connu à peine débarqué sur le sol américain, avec laquelle je m’étais effrité au départ et qui, après des aventures à la fois personnelles, risquées et amusantes, était devenue l’une des seules filles à pouvoir m’appeler ‘ami’ sans que cela soit un euphémisme. Que faisait-elle ici ? « Tu m’as suivi ou quoi ? » lui demandai-je avec un sourire ironique. Les traits tendus, les poings serrés et l’air d’un buffle sur le point de charger. Voilà ce à quoi j’étais en train de faire face. Je fronçai à mon tour les sourcils, sans comprendre. Elle avait des sautes d’humeur en ce moment, c’est pas croyable. C’était peut-être les règles, va savoir. Ou un truc de filles… « Arrête, tu vas t’faire mal aux yeux à force ! » Nouvelle touche d’humour destinée à la dérider. Chou blanc, encore une fois. Plus je m’approchais, plus j’avais l’impression qu’elle tassait ses pas dans la neige pour mieux me sauter dessus au moment propice. J’admets qu’en général, j’apprécie les filles qui ont du caractère, mais en ce qui concerne Aengus, il ne peut rien se passer entre nous, d’une part, et je l’estimais trop pour devoir la bousculer pour la énième fois. Pourquoi est-ce qu’elle ne me répondait pas, d’ailleurs ? « Comment ça c’que j’ai ? » Pourquoi j’avance dans ta direction, c’est ça que tu veux dire ? « T’es engluée dans du rose, j’viens t’aider à le retirer. » plaisantai-je en montrant son pullover. Je m’arrête brusquement au timbre de sa voix, et à ce qu’elle vient de me sortir. Je rêve ou quoi ? « Non, mais c’est quoi ton problème en ce moment ! Pourquoi t’es comme ça ? Je t’ai rien fait !! Si c’est à propos des types de l’autre jour, j’pouvais pas deviner qu’ils allaient te courir après, moi ! Alors tu t’assois, on en discute mais t’arrête de me gueuler dessus, ça commence à me taper sur le système là ! » grognai-je à mon tour en serrant les poings. Non, je ne suis pas gentil. Même pas avec ceux qui le sont avec moi. C’est dire mon humeur actuelle. « Quoi ? Mais d’quoi tu parles ! T’as fumé ou quoi ! » Pourquoi est-ce qu’elle m’agresse depuis qu’on s’est revu ? Je vais finir par croire qu’elle me déteste vraiment, à force.
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Dernière édition par Benedikt Shark-Alekseïevi le Lun 29 Avr - 6:48, édité 1 fois
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Sujet: Re: Je vais te le faire bouffer ton tréfle à quatre feuilles! Tu vas voir si ca porte chance! [Benedikt & Aengus] Sam 27 Avr - 10:56
Aengus et Benedikt : l'équipe de choc
L’ombre planait, rapace impitoyable. Son sombre plumage s’irisait de couleurs glaciales. Soudain, ses serres se plantèrent subitement en plein cœur. Attaque fulgurante qui laissa Aengus pantoise. Il la visait, lui, l’inconnu, prédateur sans camouflage. La meute avait disparu pour ne laisser que cette sombre carcasse dénuée de bienveillance. Benedikt. Sa course se terminait juste là, si proche du corps soudainement pétrifié d’Aengus. Pourquoi ? La station englobait une bonne partie de la montagne. Foutu hasard ! Mauvais carma ! Ironie du sort ?
La question ne troubla pas la tête blonde qui retînt difficilement un gémissement craintif aux premiers propos de Benedikt. Aurait elle prit le risque de le suivre ? Certainement pas ! Sa vie avait suffisamment risqué de s’envoler dernièrement pour enfreindre la mise en garde qu’il avait pu lui faire. La preuve. Son sac à dos squattait chez Jorden pour fuir la présence menaçant de Benedikt au chalet !
Mais comment pouvait-il se douter de son manège ? Avait il seulement porté attention à son absence au chalet ? Probablement pas et Aengus savait qu’elle devait jouer le jeu pour sauver sa peau. La gamma ne trouva pour seule défense que la ruse, changer son plumage pour tromper l’ennemi, se gonfler pour paraitre plus forte. Pourtant, sa belle parure s’effrita lorsqu’il s’attaqua à son pull. Les bras se croisèrent sur son ventre agrippant son haut dans un réflexe de protection trop rapide pour ne pas se remarquer. Un frison de dégoût l’anima le temps d’un souvenir fugace, d’une sensation fantôme. Non… La violence de cet instant la secoua de la tête aux pieds. Puis, immobile, elle tenta de garder un air sévère. Venait il la dénuder lui aussi ? Etait il armé ?
Mais la suite acheva son supplice pour un tout autre. De qui parlait il ? Faisait il subtilement référence à l’agression ? Avaient ils été plusieurs ? L’idée la fit pâlir. La respiration suspendue se perdit un instant dans le chaos avant de se jeter corps et âme entre ses lèvres. Des boules de nuage s’entrechoquaient de plus en plus vite. Un moyen efficace d’apaiser les hauts de cœur qui menaçaient de renverser son estomac au fur et à mesure qu’une main invisible lui enserrait la gorge.
« C’est toi qui es venu. » Souffla Aengus, la voix moins assurée. « J’ai rien demandé moi. »
Le nez se plissa. Un pas de plus et elle le mordait sans la moindre hésitation. Le destin s’acharnait ! Venir au Canada, au Nord de Vancouver, pour faire face à ce qui ressemblait de plus en plus à un membre du groupe qui l’avait agressée. Quelle chance !
« Quoi ? T’as trouvé personne à emmerder alors tu t’acharnes sur moi. » Grinça la jeune femme en sentant une incontrôlable haine lui prendre les tripes. Cette sensation sur sa gorge revêtait des allures d’habitude. Combien de fois l’avait on soumise de la sorte ? « Y avait pas de fille dans ton groupe alors tu te décides à venir ? En plus tu veux que je discute avec toi ! Et ton scooter là ? C’est parce que tu ne cours pas assez vite pour empêcher les filles de s’enfuir en remarquant ce que tu es réellement ? Malade et faible! »
De toute façon, il allait la tuer… pensa t elle. Il ne risquerait pas de laisser un témoin en vie non ? Il avait déjà tenté de la tuer ! Peut être que les autres qui l’accompagnaient les encerclaient pour être sûrs de pouvoir s’amuser une fois encore ! Non ! Elle serait plus maline. Elle le boufferait puis lui piquerait son engin pour s’enfuir. Rien à faire, depuis son agression, elle sortait toujours armée, juste assez pour se défendre. Il suffisait juste de pouvoir y accéder. Elle tira son sac à dos jusqu'à son torse pour l'enserrer. Plus simple pour accéder au contenu.
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Han T'as toujours des images sympas! XD Edit: Du coup, j'ai aussi mit une image
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Sujet: Re: Je vais te le faire bouffer ton tréfle à quatre feuilles! Tu vas voir si ca porte chance! [Benedikt & Aengus] Lun 29 Avr - 6:24
Je vais te le faire bouffer ton tréfle à quatre feuilles! Tu vas voir si ca porte chance!
Est-ce qu’elle a peur de moi ? J’en ai bien l’impression. Mais pourquoi ? POURQUOI ? Qu’est-ce que j’ai bien pu faire qui la mette dans un état pareil ? Je repasse en mémoire tous les évènements que nous avons vécu ensemble, afin de dénicher la faille. Rien ne me vient spontanément. J’en déduis qu’elle a pété un câble, je ne vois que ça. Serait-elle jalouse de Kirby ? C’est bien dommage mais j’ai l’impression que notre petit jeu du chat et de la souris a été découvert. Auquel cas, Aengus se montrerait-elle insupportable rien pour m’obliger à réagir ? Ce serait tout à fait son genre. Sauf que cette fois, j’ai l’impression que c’est bien plus grave. Qu’elle ne plaisante pas. Qu’elle est réellement effrayée de notre proximité. « Bah ouais, j’suis venu. On a pas eu le temps de parler depuis qu’on est ici. On dirait que tu m’évites. » soupirai-je en faisant mine d’admirer le passage d’un écureuil volant de branches en branches au passage. Face à ce genre d’attitude négative, une seule solution. Agir comme le ferait un chien lorsqu’il bave devant un os. Faire comme si on n’en voulait pas pour en avoir bien plus. « Hein ? Depuis quand je t’emmerde, moi ? » Elle m’avait blessé. J’avais beau avoir la peau solide, entendre de la bouche même de l’une des personnes que vous considérez le plus parmi vos amis que vous n’étiez qu’un boulet qu’elle traînait, ça fait mal aux oreilles. Et au cœur. Pourtant, je ne laissais rien paraître. Ce n’est pas mon genre de montrer ce que je ressentais. Il n’y avait que mon frère qui faisait exception à la règle. Et mon père, de plus en plus. Je l’écoute me hurler dessus, et peu à peu, je fronce les sourcils, ma gorge devient sèche. Je me crispe, mes mâchoires se contractent. Ca y est, elle m’a mis en rogne. « La ferme !!! » Je m’approche à nouveau. Mais cette fois, je suis réellement menaçant. J’ai les poings serrés. Pourtant, je sais que je ne pourrais jamais faire de mal à une fille. Ceci dit, j’ai du mal à me contrôler, je l’avoue. Le simple fait qu’elle me rappelle ma maladie alors que je lui avais fait promettre de ne pas en parler depuis qu’elle le sait, m’agace au plus haut point. Mais plus encore, le fait qu’elle me parle comme si j’étais un …. un … « Tu me prends pour quoi au juste ? Un violeur ? Un pervers ? Un mec qui frappe les femmes ? » Un salop de la pire d’espèce en somme. Moi qui détestais ce genre d’individus qui, par orgueil, psychopathie ou perversité malsaine, se rabattait sur d’innocentes victimes pour assouvir leurs basses pulsions maladives, je me retrouvais dans leur peau. Subitement. Parce qu’on me traitait comme tel. « Tu veux qu’je te montre à quel point j’suis pas faible ?! » grognai-je à son attention en avançant toujours dans sa direction. Non, je ne cherchais pas à la menacer. Enfin si, mais je n’aurai jamais mis cette menace à exécution. Je voulais juste qu’elle sache à qui elle avait affaire. Et comprendre pourquoi elle me traitait comme un monstre alors que nous avions passé l’été à nous adorer…
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J'adore les images de la nature en général. Elles se trouvent facilement sur google, tu sais MDR, bon, je suis tort. Captain A. il me sort par les yeux avec sa morale --'
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Sujet: Re: Je vais te le faire bouffer ton tréfle à quatre feuilles! Tu vas voir si ca porte chance! [Benedikt & Aengus] Lun 29 Avr - 15:15
Plantée dans la neige, ses pieds se glaçaient lentement gagnant le reste du corps. Est-ce le froid ? La peur ? L’indécision ? Pourquoi ne pouvait-elle plus bouger le moindre muscle alors qu’il gagnait du terrain et qu’inéluctablement, il finissait sous son nez. De quoi parlait il ? Qu’allait il lui faire ? La respiration de plus en plus rapide se calait sur les battements de son cœur.
« Oh pas besoin… » Souffla Aengus, la voix trahie par quelques tremblements. « J’ai déjà vu tout ce que j’avais à voir. T’es pas foutu d’avoir une petite copine alors tu … »
Il ? Rien. La voix s’enrailla tandis que les fantômes du passé revenaient la hanter. La douleur… une si violente douleur crispa ses doigts autour de son sac. Aengus avait perdu ses couleurs, incapable de regarder Benedikt dans les yeux, elle le parcourait en quête d’une échappatoire.
La panique. Une traitresse qui poussait un individu à agir de manière démesurée, inappropriée et irréfléchie. Une fois envahi par l’émotion, le corps ne devenait qu’une marionnette entre les mains d’un maitre capricieux. Les ficelles s’agitaient, tirant les membres sans en comprendre la raison ou sans avoir pensé un instant à agir. Ainsi, son regard s’humidifiait rapidement, noyant sa vision dans des eaux troubles. Sans prévenir, elle sortie de son fameux sac son adorable bombe lacrymogène. Un bijou pour les yeux. Bientôt, il chialerait autant qu’elle. Gazant Benedikt avec générosité, un trait de caractère récurant chez Aengus, elle continuait à trembler comme une feuille. Pourtant, un adorable cri de guerre avait accompagné l’ensemble.
« IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIH » S’époumona t elle d’une voix sur-aigue.
Pour la suite, imaginons une mouche chargeant le pare-brise d’un camion lancé à pleine vitesse sur l’autoroute. L’acte pouvait avoir l’air héroïque uniquement au court d’un dessin animé ou d’un cartoon.
« LAISSES MOI ! » Hurla Aengus une fois écrasée contre Benedikt prête à cogner de ses poings ou de sa bombe lacrymogène, mordre, griffer mais surtout loger son genou dans l’entrejambe de Monsieur. Une façon de s’assurer qu’il n’utiliserait pas cette partie de son anatomie sur elle. Le jeune homme avait tout intérêt à être prêt à se défendre et réagir s’il voulait pouvoir se reproduire à nouveau un jour. Pauvre garçon, il avait gagné un voyage pour l’hôpital. A ce rythme Aengus le suivrait dans peu de temps. Ignorant la douleur, comme transcendée par l’adrénaline, Aengus oubliait tout bon sens !
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Ah... je trouve que des trucs moches sur google... Ahah non non! Je suis Thor. Je veux bien que Benedikt ait les cheveux longs mais j'ai le monopole de la blonde xD Bref, si tu préfères qu'elle ne le cogne pas, MP moi.
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Sujet: Re: Je vais te le faire bouffer ton tréfle à quatre feuilles! Tu vas voir si ca porte chance! [Benedikt & Aengus] Dim 5 Mai - 8:27
Je vais te le faire bouffer ton tréfle à quatre feuilles! Tu vas voir si ca porte chance!
Pardon ? Pas foutue d’avoir une petite copine ? Mais de quoi elle me parle là ? « Si j’ai pas de copine, c’est par choix, ok. Alors quand on connait pas, on la ferme ! » grognai-je à son attention. Oui, par choix, parce que j’aimais ma liberté et que je n’avais pas envie de devoir offrir des fleurs à longueur de journée, dire ‘je t’aime’ toutes les cinq minutes ou de me faire enguirlander parce que j’aurai laissé mon slip traîner sur le carrelage de la salle de bain. Sauf qu’il y avait Tacha. Et que pour cette fille, j’aurai été prêt à tout laisser tomber, je l’admets. Mes beaux principes du célibat, ma liberté, mon sale caractère, TOUT. Mais notre histoire, je ne l’avais jamais évoqué avec Aengus, ou alors très rarement. Voilà pourquoi je le prenais aussi mal. Parce que j’avais l’impression qu’elle en savait plus que le nécessaire, plus que moi. J’avais déjà le cœur en miettes depuis que Tacha avait pris le large sans qu’une rose bonbon me rappelle toutes les cinq secondes à quel point je ne valais rien en tant que petit-ami. En attendant, elle n’avait pas continué sa phrase. Tant mieux. Auquel cas, j’aurai déjà planté mes crocs sur sa gorge si délicate. Quoique ce qui suivit fut bien pire. Au départ, j’ai cru qu’il s’agissait de l’un de ces articles pour farces et attrapes. Il n’y avait que cette fille pour sortir un truc pareil de son sac alors qu’elle était en vacances à la montagne. Sauf que lorsque je reçus le fameux liquide que contenait le tube en plein visage, je fus bien obligé d’admettre qu’il ne s’agissait pas du tout de l’eau de rose. « AAAHHH, mais…PUTIN DE ***… c’est…. DU GAZZ !! NON MAIS T’ES FOLLE OU QUOI !! AAHHH, MES YEUX, PUT*** !! » Mon énième insulte s’arrêta là. Parce que la diablotine venait de se jeter sur moi alors que mes mains tentaient vainement de sauver mes pauvres rétines rouge vif. « Lâche-moi !! LACHE MOI J’TE DIS !! » J’avais beau essayé de la repousser, la douleur piquante était telle que mes mains revenaient inlassablement vers mon propre visage. Je prenais des coups, tentais de protéger du mieux possible la plus grande partie de mon corps – et surtout la plus fragile, sachant pertinemment que les filles – toutes sans exception – aiment à frapper à cet endroit là – et me dégageais aussitôt en parvenant finalement à lui décocher une droite dans l’épaule. Je n’avais pas visé. Heureusement, car j’aurai pu tout aussi bien la frapper au visage. Or, je ne frappe pas le sexe opposé. Principe de base. « TU SAIS QUE T’AS VRAIMENT BESOIN D’TE FAIRE SOIGNER !! » grognai-je après quelques minutes. Je voyais toujours flou, mais suffisamment pour refaire une tentative d’approche. Cette fois, j’étais prêt. Et je ne comptais pas me laisser faire aussi facilement. « J’te jure qu’tu vas m’payer ça, O'Griffin ! »
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Spoiler:
Bah je prends Hulk alors !! :twisted: Non, ça me dérange pas que tu me frappes. Comme t'es rose à la base, tu es forcément plus faible de toutes façons ! Oui, ça a un rapport !
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Sujet: Re: Je vais te le faire bouffer ton tréfle à quatre feuilles! Tu vas voir si ca porte chance! [Benedikt & Aengus] Dim 5 Mai - 10:54
Non, Aengus n’aimait pas castrer les hommes. Aujourd’hui et pour lui, elle devait juste s’assurer qu’il ne viendrait pas utiliser cette partie sur elle. Principe de précaution. Un coup dans l’épaule la rappela à l’ordre. Elle tituba en arrière dans un grognement. Balançant la bombe au sol, elle se dégagea pour mieux se préparer au pire. Il semblait furieux. Evidemment après avoir ressenti une telle douleur dans les yeux, il ne pouvait qu’être fâché. Il criait et sa voix raisonnait contre son oreille… Rebondissait et éveillait les souvenirs qu’elle préférait oublier.
*Flashback*
« Tu vas la fermer merde ? TU VAS LA FERMER TA PUTAIN DE GUEULLE ! »
J’étais coincée, prise au piège. Ma respiration trainait, incapable de retrouver le calme qu’il me réclamait.
« Arrête de gigoter. »
Mais je ne voulais que me débattre, ne pas m’avouer vaincu sans avoir combattu. Avais je tords ? Aurais-je dû me laisser faire ? Obéir ? M’aurais il relâché ? Non non. Je ne voulais pas me rappeler. Stop. Stop ! STOP !
*Fin*
Elle papillonna du regard pour revenir sur terre. Benedikt s’était redressé. Il avait reprit sa force. Elle avait laissé trop de temps avant de courir vers le scooter. Figée, elle le regardait inlassablement. Que faire ? Que dire ? Que penser ? Serrant les poings, elle plissa le nez. Qu’il recule !
*Flashback*
« AH AAAAAH »
J’avais hurlé si fort avant de courir ventre à terre me réfugier au sommet de cette immense arbre… Un chêne, celui au fond du jardin de mon grand père. Effrayée, apeurée, je regardais la scène en bas mais là haut, j’étais intouchable.
*Fin*
Des arbres… Il n’en manquait pas ici. Mais elle demeurait bien incapable de grimper. A quoi devait-elle s’attendre ? Figée, elle fixait Benedikt. Qu’allait-il lui faire ? Devait elle fuir? Pouvait elle fuir? Incapable de bouger, paralysée par la peur, elle fixait Benedikt. Parfois, son regard courrait vers l'engin garé non loin...mais trop loin pour lui offrir rapidement la possibilité de fuir. Bloquée, elle ne savait plus quoi faire hormis mouiller son jean.
Spoiler:
[HRP: Hum...je te déconseille Hulk. Hulk m'a toujours fait marrer...il a TOUT qui devient super balèze et tout et il garde toujours son petit jean si tu vois ce que je veux dire XD J'adore casser les mythes comme ca... Pour le prouver on a tenté de lui piquer son pantalon sur l'image en haut. Le rose c'est une arme secrète pour faire fuir Benedikt =D ]
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Sujet: Re: Je vais te le faire bouffer ton tréfle à quatre feuilles! Tu vas voir si ca porte chance! [Benedikt & Aengus] Dim 5 Mai - 13:40
Je vais te le faire bouffer ton tréfle à quatre feuilles! Tu vas voir si ca porte chance!
Je m’approche. Je pressens le danger. Ma vue toujours brouillée n’en reste pas moins alerte du moindre de ses mouvements. Hors de question de me reprendre une giclée de ce truc en pleine face. « Tu fais quoi là ? Tu cherches autre chose à m’lancer d’ssus, c’est ça ? Tiens, la pierre à côté d’toi, pourquoi tu la prends pas ? Jette la moi en plein visage, te gêne pas, t’arriveras peut-être à me défigurer aussi ! » grognai-je dans ce qui aurait pu être de l’humour si la situation n’échappait pas totalement à notre contrôle à tous les deux. Et non, je ne lui donnai pas des idées. C’était… un test, d’une certaine manière. Aurait-elle été capable d’aller jusqu’au bout ? De me tuer si je lui en donnais l’occasion ? Parce qu’à mesure que je m’approchais, que je la regardais et que cette odeur envahissait mes narines, celle de la peur mêlée à celle qui avait humidifié son pantalon, pour mon plus grand désarroi, faisant fondre la neige sous elle, il me sembla évident qu’elle me craignait bien plus que je ne l’aurai dit au départ. Je pensais qu’elle plaisantait, qu’elle cherchait juste, comme d’habitude, à me pousser à bout pour mieux nous réconcilier ensuite. Notre relation était partie de là. Au final, je m’étais bel et bien trompé. Elle avait peur. Sans que je sache pourquoi. Et sans que je ne puisse rien y faire. Pour l’instant. « Bambi, arrête de trembler comme ça, j’te .... » …ferais rien. Trop tard. Elle était au bord de l’explosion. Un mot de trop, un geste de plus, et je craignais qu’elle ne fasse un arrêt cardiaque dans la seconde. Alors, je décidais de rester planté là, debout face à elle, les yeux toujours en pleurs et légèrement piquants. Les mains ballantes. La gorge sèche. Peut-être qu’elle finirait par me dire ce qui n’allait pas. Et… surtout… pourquoi est-ce qu’elle me considérait tout à coup comme un psychopathe ?
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Spoiler:
PTDR, tu sais que je me suis toujours posé la même question. T'as tous ses fringues qui sont en lambeaux quant il se transforme et il lui reste quand même la moitié son jean, c'est pas normal... Quant au rose, je le savais ! :paniqueabord: :5060:
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Sujet: Re: Je vais te le faire bouffer ton tréfle à quatre feuilles! Tu vas voir si ca porte chance! [Benedikt & Aengus] Dim 5 Mai - 14:49
Pauvre Pikachuuuuu i.i
Il ne bougeait pas. Il ne se décidait pas. Il alternait entre la rage, la force et la violence et l’expectative et la nonchalance la plus complète. C’était à ne rien comprendre à ce garçon. De son coté, la douleur revenait lentement se loger dans son bas ventre, lui rappelant qu’elle n’était pas en état de combattre. Bientôt, du sang viendrait rejoindre l’urine sur son pantalon. Tant pis. Elle n’arrivait plus à penser correctement. Benedikt ne se montrait pas aussi agressif que le serait son agresseur. Il cherchait à comprendre mais elle, elle ne voyait qu’un hypocrite désirant se faire passer pour une victime, qu’une menace. Elle aurait voulue hurler, lui crier tout ce qui lui pesait sur le cœur depuis des mois. Mais la peur serrait sa gorge avec tant de violence qu’aucun mot ne quittait sa bouche. Seule sa survie comptait à l’heure actuelle. Mais elle était à bout. Des semaines qu’elle craignait son retour, qu’elle sursautait à chaque bruit, qu’elle rêvait de cette douleur, qu’elle s’interrogeait, qu’elle se forçait à avancer. Elle ne voulait pas recommencer, retourner en enfer. Elle allait mourir. Son dernier souffle s’effectuerait sur cette terre gelée, si loin de son pays natal. Aussi, ses poings se serrèrent avec vigueur. Autant jouer le tout pour le tout à présent. Il fallait se reprendre
« Tu … Tu croyais que tu pouvais me laisser comme ca ? Que ca ferait rien du tout ! On balance Aengus et puis c’est terminé, plus de souci… Je me suis retrouvée toute seule, tout ca pour que toi tu puisses… Ca t’étonnes que je te veuilles du mal ? Tu fais pitié c’est tout. C’était pitoyable comme performance. Se cacher comme ca ! Et tu reviens, la bouche en cœur. Tu crois que je vais te donner une autre chance de me faire du mal ? Je suis pas stupide et faut pas se leurrer, t’as pas de cœur. T’es qu’un monstre, t’es juste un monstre.»
S’il y avait eut un groupement de personne sur ce bateau, elle ne savait pas réellement quel rôle il avait pu tenir. Mais il n’avait rien fait pour empêcher l’horreur malgré tout. Pour le moment, elle l'occupait, le temps qu'elle récupère ses jambes pour courir.
Spoiler:
[hrp: C'est peut être normal chez les hommes verts...Faut demander à Geant Vert!!! ]
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Sujet: Re: Je vais te le faire bouffer ton tréfle à quatre feuilles! Tu vas voir si ca porte chance! [Benedikt & Aengus]
Je vais te le faire bouffer ton tréfle à quatre feuilles! Tu vas voir si ca porte chance! [Benedikt & Aengus]