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Le temps passe, les souvenirs restent... ou pas [PV Cameron]

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MessageSujet: Le temps passe, les souvenirs restent... ou pas [PV Cameron] Le temps passe, les souvenirs restent... ou pas [PV Cameron] EmptyVen 22 Mar - 17:07

Le temps passe, les souvenirs restent... ou pas [PV Cameron] Louis-10Le temps passe, les souvenirs restent... ou pas [PV Cameron] Dwiex10

J'étais loin de connaître tout les recoins de Berkeley et j'avais bien envie de changer ça. Autant à Oxford, je connaissais l'école comme ma poche à force d'organiser diverses choses. Je savais où se situait les meilleurs endroits si on désirait être tranquille. C'était tellement plaisant de se retrouver dans un de ces coins. Tellement agréable. Le silence avait du bon, parfois. C'est ainsi que je me dirigeai vers les étages supérieurs. J'avais bien envie de prendre un bol d'air à l'écart de cette foule grouillante d'étudiants. Je finis mon exploration sur le toit. Je supposais qu'il était interdit d'accès au vu du cadenas. Défense plus que médiocre au vu de son état lamentable. Cela prouvait bien que je n'étais pas la seule à réclamer un peu de solitude de temps à autres. J'imaginais sans mal que si un étudiant se faisait prendre ici, il risquait de passer un mauvais quart d'heure. Qu'importe. Je n'étais pas venue pour fumer un joint ou planer allègrement à l'aide de pilules de toutes les couleurs. Je ne faisais rien de mal.

C'est la conscience tranquille que je fit abstraction du cadenas pour admirer la vue. De là haut, c'était encore plus impressionnant. L'université paraissait encore plus imposante, si c'était possible. J'esquissai un sourire et m'installa sur le sol. Mes yeux se posèrent sur un étudiant qui avait élu domicile sur ce coin de paradis en même temps que moi. De dos, il était pas mal et bizarrement, il me rappelait quelqu'un. Peut-être que c'était un étudiant anglais... Non, j'aurais devinée. Je connaissais de la plupart des têtes de l'université. Même si c'était juste de vue. Je fouilla dans ma mémoire et repensa à un garçon que j'avais rencontrée en Angleterre. Un irlandais. Une bousculade, un échange de numéro et le tour était joué. On avait pas mal discutés. On s'était même revus. Il était sympa et plutôt mignon, avouons le. Pourtant, du jour au lendemain, j'avais perdu contact. Pourquoi je repensais à lui d'ailleurs ? Parce qu'il semblait lui ressembler ? mais c'était débile. Pourquoi il aurait été s'exiler aux Etats Unis ? Je commençais à douter jusqu'à ce qu'il tourne la tête et que son regard croise le mien.

Impossible. Alors c'était bien lui. Incroyable... Si j'avais pensée le revoir ici... Comment qu'il s'appelait déjà ? Je mis quelques secondes avant de retrouver son nom... Cameron. Voilà. Tout me revenait. Tant pis pour la journée réflexion, autant se remémorer les bons souvenirs à deux. Quoique... et si il se souvenait plus de moi ? C'était possible, après tout. C'est pas parce que je me souvenais des gens avec qui je me suis liée à un moment ou à un autre dans mon enfance ou adolescence que c'était le cas pour tout le monde. Loin de là. Certains avaient même une mémoire de poisson rouge. Voir pire... Une mémoire sélective. Je mis un peu de temps à me décider. Se lancer ou pas ? Au pire, si il ne se souvenait pas, je lui rafraîchirai la mémoire. Ce n'était pas un problème.

Si j'avais su que je te retrouverai à Berkeley... T'aurais pas été mieux à Oxford, Cameron ? C'est quand même plus près. Moins magique que les Etats-Unis, certes mais bon.

Il était vraiment pas mal du tout. Je me demandais dans quelle confrérie il était... Si je me rappelais bien, il y en avait cinq ou six. Toutes avec des critères particuliers. Comme des petites cases. Vous voyez le genre ? Il y avait pas ce genre de choses à Oxford. C'était pas plus mal, remarque. Même si ça avait un côté stimulant de se retrouver en communauté, on apprenais des choses, c'était sûr. Même les plus timides pouvaient se lier avec des personnes partageant au moins un de leurs points communs. M'enfin, je m'éloignais du sujet. Je reporta mon intention sur le jeune homme à mes côtés qui avait l'air... légèrement paumé ? Je commençais à croire que mes craintes se confirmaient.

Euh... Tu te souviens pas de moi, c'est ça ? Remarque, c'est un peu logique, ça fais quelques années. Il a dû s'en passer des choses dans ta vie. Kathleen... ça te dis rien comme prénom ?

Manquerait plus qu'il connaisse quinze Kathleen... ça serait le meilleur.
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MessageSujet: Re: Le temps passe, les souvenirs restent... ou pas [PV Cameron] Le temps passe, les souvenirs restent... ou pas [PV Cameron] EmptyVen 22 Mar - 18:47

Le temps passe, les souvenirs restent... ou pas [PV Cameron] Tumblr_mju4izXrI41qbrnooo1_500 Kathleen & Cameron.


« Bordel de merde ! Je vais le tuer. Je jure que je vais le tuer cet enfoiré ! Non de Dieu ! »

Je continuais à retourner ma chambre dans tous les sens, mes vêtements valsaient d'un coté à l'autre de la pièce tandis que je proférais une vingtaine d'insultes et de menaces à la minute. J'étais persuadé que si j'ouvrais la porte, je trouverais tous les Iota collé à la porte, l'air totalement innocent. Mais je n'avais guère le moment de vérifier si mes suppositions étaient vraies ou non. J'avais à présent jeté mon agacement sur ma commode dont je venais de lancer le tiroir contre le mur avant qu'il ne s'écrase au sol, intact. Sans doute avait-il prévu ces coups de folie dans la maison. Je me stoppais un instant dans ma vague de colère, empoigna mon BlackBerry est composa un numéro avant de collé mon portable à mon oreille. Une sonnerie. Deux sonnerie. Trois sonneries. Je jetais mon portable sur mon lit, grognant je ne sais quoi quand la porte s'ouvrit à la volé, laissant paraitre la tête d'un des étudiants qui, généralement, passait totalement inaperçu. Je lui lançais un regard noir, n'appréciant guère que l'on me dérange, là, maintenant.

« C'est quoi tout ce bordel ? J'aimerais bien bosser bordel. Fais moins de bruit Wilberry ! »
« Arrete de me faire chier ! Si tu veux bosser, bouge ton cul à la bibliothèque et arrête de me les casser ! Casse-toi ! »

Je m'avançais vers lui et lui claqua la porte au nez sans qu'il ne puisse rajouter quoique ce soit. Mauvaise journée, très mauvaise. Je m'installais sur mon lit et regardais la pagaille que j'avais moi-même engendré dans ma propre chambre. Après quelques secondes, je me mis à tâtonner sous mon lit et avec un sourire, je sortis du bout des doigts un petit sachet contenant de la poudre blanche. Je pouvais vraiment être stupide comme gars. Je versais l'entièreté de la poudre sur mon bureau, enroula un billet et snifa d'une traite toute la poudre avant de faire une légère grimace. C'était tout ce que je cherchais. Je restais là, une bonne dizaine de minute avant de me lever, rangeant mon portable dans ma poche, ne prenant guère la peine d'enfiler une veste et quitta la maison des Iota sous le regard des autres occupants. Je décidais de me rendre dans mon coin habituel, le toit du campus. Certes, lieu interdit d'accès pour les étudiants mais tout de même le coin des étudiants. J'en ai vu des choses là-bas et je peux vous dire qu'il ne faut même être surpris en y allant. Main dans la poche, dose dans le sang, pupille parfaitement dilaté, j'accélérais le pas vers les marches, derrière le bâtiment principal. Jetant un dernier regard derrière moi, je me faufilais dans la cage d'escalier et arrivait devant la porte, j'ouvris le cadenas et me faufila à l'extérieur. L'air frais de la ville me fouetta le visage je pris une grande bouffée. Je m'avançais de quelque pas afin d'avoir une vu parfaite du campus. D'ici, je pouvais voir les différentes maisons de confrérie ainsi que le parc. Je fis un demi-tour et m'avançais vers un coin du tout. Me posant contre le mur, je sortis mon paquet de Malboro, mon briquet, alluma une cigarette et tira une énorme taf. Je priais pour que personne ne vienne me déranger car ce n'était vraiment pas le moment. Loin de là. Je me retournais de nouveau vers le campus, guettant les lieux. Je profitais de cet instant de tranquillité, de solitude pour sentir la drogue en moi. Je me sentais parfaitement bien, certes loin, mais bien. Je me sentais léger, près à faire tout et n'importe quoi. Ma première cigarette terminée, j'en rallumais une seconde. Toujours pas deux. Une habitude. Tout en allumant ma Malboro, je scrutait l'horizon quand je sentis une présence derrière moi. Je ne fis rien. Agissant comme si j'étais seule quand une voix féminine m'interpella.

« Si j'avais su que je te retrouverai à Berkeley... T'aurais pas été mieux à Oxford, Cameron ? C'est quand même plus près. Moins magique que les Etats-Unis, certes mais bon. »

Je me retournais lentement lorsque j'entendis mon prénom. En face de moi, se tenait une jeune blonde, pas mal, me regardant comme si nous étions amis depuis des lustres. Je fronçais un sourcil en me demandant ce qu'elle me voulait. Sans la quitter du regard, je tirais une tafe de ma cigarette. Je remarquais qu'elle ne me quittait pas du regard, c'est limite si elle ne me reluqué par et je dois dire que cela n'avait rien déplaisant. Je détournais le regard. D'abord parce que je ne voyais pas du tout qui cette personne qui prétendait me connaitre était. Ensuite, parce que j'avais juste envie d'être seul. Et finalement, parce que je commençais vraiment à avoir chaud, très chaud. Voyant que je ne répondais rien, elle se lança de nouveau.

« Euh... Tu te souviens pas de moi, c'est ça ? Remarque, c'est un peu logique, ça fais quelques années. Il a dû s'en passer des choses dans ta vie. Kathleen... ça te dis rien comme prénom ? »

Je me retournais de nouveau, plus rapidement cette fois. J'ai rencontré pas mal de personne et j'en ai perdu beaucoup de vu. Je ne me promenais pas avec une liste ou je ne sais quoi ! Je la fixais de nouveau, voyant si je pouvais la connaitre ou si c'était encore une de ses correspondante ou étudiante venue d'Angleterre qui cherchaient des plans ou je ne sais quoi d'autre. Pourtant, j'avais une vague impression de la connaitre. Kathleen... Kathleen... J'avais connu une certaine Kathleen il y a quelques années mais plus de nouvelle depuis. Alors, si c'était vraiment elle, je dirais que ça relèverais de l'exploit. Parce qu'entre l'Angleterre et Les Etats-Unis, il y a quand même un bout de chemin. Et puis, si ce n'était pas elle, tant pis.

« Kathleen. Kathleen Butcher. C'est ça ? »

J'avais une envie d'éclater de rire. Putain de drogue.



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MessageSujet: Re: Le temps passe, les souvenirs restent... ou pas [PV Cameron] Le temps passe, les souvenirs restent... ou pas [PV Cameron] EmptyDim 24 Mar - 14:57

Le temps passe, les souvenirs restent... ou pas [PV Cameron] Louis-10Le temps passe, les souvenirs restent... ou pas [PV Cameron] Dwiex10

Bingo, il m’avait reconnu. Au moins, je ne passais pas pour une cinglée voyeuse. Je l’avais reluquée pendant pas mal de temps quand même. Enfin, pas grave. Le matage n’était pas interdit par la loi et heureusement encore. J’étais célibataire. Libre comme l’air. Alors, j’avais bien le droit de profiter un peu des beaux garçons. Après, peut-être qu’il n’était pas célibataire… mais bon, si c’était vraiment le cas, sa copine n’avait pas s’en faire. C’était rien du tout. Il avait changé, c’était sûr et certain mais, semblait toujours aussi sympa. Je me demandais juste pourquoi il avait atterri à Berkeley. Il avait échoué à l’admission d’Oxford ? Quoique… C’était impossible. Côté sélections, les deux universités étaient toutes les deux très sélectives. Ça devait être autre chose… Un déménagement peut-être ? Oh et puis zut, ça ne regardais que lui, après tout. Bizarrement, il semblait euphorique. D’un autre côté, ça changeais des gens dépressifs et parfois, totalement irrécupérable. Je ne pus m’empêcher de sourire. La joie était contagieuse.

Contente que tu te souviennes de moi. Alors qu’est-ce que tu deviens ?

Je me tournai vers Cameron, dos au soleil, sans pour autant le cacher. Juste assez pour me chauffer le dos. Et c’est là que je vis qu’il avait les pupilles plutôt étranges. Pourquoi ? Comment ? A vrai dire, je ne m’arrêtais pas vraiment sur la question. Si ça se trouve, c’est moi qui délirais totalement ou alors, c’était juste une histoire de fatigue ou d’insomnie. Pas de quoi en faire un drame en somme. Ce n’est pas comme si il trempait dans des affaires louches. Le Cameron que je connaissais n’était pas du genre à se laisser embarquer dans ce genre de bordel. De cycle infernal. Pas volontairement, en tout cas. Ni involontairement, non plus. Il n’était pas du genre influençable. Fallait que j’arrête de me prendre la tête. J’allais finir par devenir paranoïaque. Totalement dingue, du genre à enfermé dans une cellule capitonné avec une camisole. Je venais de le retrouver. Je n’allais pas tout gâcher à coup de questions totalement débiles et autres thèses plus improbables les unes que les autres.

Je suis vraiment étonnée de te retrouver là. En même temps, ça fais plaisir. Je fais partie de l’échange qui a débarquée il y a peu à l’université. Enfin, tu dois t’en douter. Elle est plutôt sympa votre université même si les endroits interdits d’accès ne sont pas très protégés…

C’était loin d’être un reproche. Mon sourire pouvait en témoigner. Au moins, ça ajoutais un peu de piquant au tout. Pour ceux qui avait le goût du risque, quoi de mieux que de s’installer sur le toit en sachant qu’on risquait une belle sanction ? Enfin, je suis sûre que le cadenas était là pour faire joli. Aucuns profs, ni surveillants, ni personnel éducatif ne devaient venir faire de rondes dans le coin. Ils auraient amélioré le dispositif, sinon. Ou alors, ils s’en fichaient totalement. On était soi-disant des adultes, à présent. Majeurs et vaccinés… on devait avoir conscience de nos actes. Quelle connerie. J’avais un tempérament plutôt calme. Et pourtant, il m’arrivait de m’énerver toute seule quand j’abordais des sujets délicats. Vous savez ce qu’on dit, c’est souvent les personnes les plus calmes qui ont des crises de colères assez mémorable. Peut-être parce qu’on n’est pas habitué à nous voir péter un fusible. Ça étonne et c’est sans doute pour cette raison que les gens racontent ça. Je n’en savais rien. Je ne savais même pas pourquoi je pensais à ça. Je reportais mon attention vers le Iota.

Ça ne te manque pas l’Irlande, au fait ? A moins que t’y retournes assez régulièrement… Bien évidemment. Moi, personnellement, ça fais quelques jours que je suis ici et, bizarrement, je me dis que ça me plairais d’être ici. Bon évidemment, l’Angleterre me manque… mais, je suis loin d’avoir le mal du pays. Entre les gens géniaux que je rencontre et ceux que je retrouve… Berkeley, c’est vraiment unique…

Pourquoi lui dire ça à lui ? Parce qu’il était l’une des personnes qui pouvait me comprendre. Bien sûr, il y avait les autres d’étudiants d’Oxford, mais c’était différent. Lui, il avait choisi de partir à Berkeley par choix. Pas à l’occasion d’un échange. Il avait d’autres motivations que moi et les autres et je tenais à savoir comment il se sentait… Tout simplement. Mon côté altruiste probablement…
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MessageSujet: Re: Le temps passe, les souvenirs restent... ou pas [PV Cameron] Le temps passe, les souvenirs restent... ou pas [PV Cameron] EmptyDim 14 Avr - 12:01

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