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 |  Sujet: « Il était une fois, une jeune femme qui avait la Grace d'un papillon. » - GRACE&CAMERON. Ven 22 Mar - 16:47 | |
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Grace & Cameron.Il était dix-sept heures trentes deux exactement lorsque j'avais quitté la maison de confrérie pour profiter de ma très chère solitude et en même temps, respirer un bon coup d'air frais. Ma journée avait été épuisante entre mon double cursus, mon entrainement de football et ma course entre la bibliothèque pour mon exposé et mes rendez-vous avec mes amis. Et à cet instant, je n'avais besoin que d'une chose, profiter de mes instants de tranquillité et me vider l'esprit. Marchant le long des différents maisons, écouteurs parfaitement bien enfoncés dans mes oreilles et écoutant en boucle l'album des Rolling Stone, j'avais décidé de me rendre à la plage afin de savoir l'air marin. Je fis un énorme détour pour passer aux Starbuck's que tous les étudiants du campus fréquentaient et je ne fus guère surpris de le voir plein à craquer à cette heure-ci. En réalité, c'était pareil le trois-quart du temps. Mon frappuccino saveur chocolat en main, je repris mon chemin, et tandis que le soleil se couchait, je sortis mes Ray-Ban noir et les déposa sur mon nez. J'aimais marcher, traversais la ville à pied, m'arrêtant devant de nombreuses vitrines que ce soit d'antiquité, de magasins de marques ou encore devant une panoplie de Reflex. Je jetais un coup d'oeil à ma montre et si j'estimais parfaitement mon temps, je serais à la plage dans une dizaine de minutes. Passage piéton après passage piéton, je continuais ma promenade sous le soleil couchant tout en sirotant ma boisson préférée jusqu'à ce que je vois enfin la mer pointer le bout de son nez. Je ne retirais même pas mes chaussures lorsque je m’engageais sur le sable fin et m'avançais vers le bord de l'eau. Je restais là, un instant, à fixer l'horizon avec un petit coup de nostalgie. Je me disais qu'à des milliers de kilomètres de là se trouvait ma famille, réunie, heureuse. Mes deux grandes soeurs étaient sans doute encore ensemble, comme d'habitude, à faire les boutiques ou à parler garçon devant un vieux film dramatique qui les avait fait pleurer je ne sais combien de fois auparavant. Je me revoyais les ennuyer, piquant leur poupée afin de les faire courir à travers la maison pour qu'elles les récupèrent. Mon père qui, après un long voyage, me ramenait un petit souvenir que je posais sur mon étagère spécialement faite pour lui. Et ma mère, dans la cuisine, à nous préparer un repas délicieux. Tout cela me manquait profondément. Et puis, il y avait elle aussi, mon ex-petite amie, mon premier et véritable amour. Elle me manquait terriblement depuis toutes ses années. Je me demandais ce qu'elle était devenue, si elle avait su surmonter la mort de sa meilleure amie, si elle avait trouver quelqu'un, si, comme moi, elle avait réaliser son rêve de rentrer à l'université. Sur ce point là, je ne doutais point. Elle était quelqu'un de très intelligente, très... Sur cette pensé, je continuais mon petit chemin le long de la plage lorsque je reconnus une silhouette assise, face à la plage. Un petit sourire se dressa sur mon visage et je bus une gorgé de ma boisson tout en me dirigeant vers la jeune femme qui ne me vit guère arriver.
« Qu'est-ce qu'une petite chose comme toi peu faire ici, toute seule ? »
Je m'installais à ses côtés tout en retirant écouteurs et lunette de soleil. Je la fixais un instant avant de déposer mon regard sur l'horizon. Grace et moi, c'était... spécial. Rien de sentimental, juste amical. C'est nos parents qui nous avaient présenté. Grace, qui m'avait paru le genre de personne inaccessible à cause de son statut s'était lié d'amitié avec moi, même que j'avais été très surpris. Après des heures de discussion, nous avions décidé de nous revoir mais était-ce sans doute parce que j'avais eu la bonne idée de prendre de haut ce jeune homme qui pensait que tout lui était permis dans ma demeure. Pourtant, j'avais remarqué que Grace n'était pas forcément la même femme qu'elle essayait de montrer, snobe entre-autre. Je me souviens la première fois qu'elle s'était ouverte, nous étions restés une nuit entière à parler de ses envies de liberté, de ses addictions... Puis, il y a forcément eu cette perte de vu. Et comme il fallait que cela arrive, on s'était retrouvé à Berkeley. Elle, elle n'avait pas changé pour moi mais je savais qu'elle avait remarqué que je n'étais plus le même. Étonnamment, j'avais décidé de me confier à elle, une des rares personnes en qui je pouvais vraiment avoir confiance dans ce domaine là. Mais je n'avais pas peur de sa réaction, je n'avais pas peur qu'elle m'abandonne car je savais qu'elle ne le ferait guère. Elle me connaissait, je la connaissais. Avec moi, elle retirait son masque, montrait sa vraie personnalité. On était vrai l'un envers l'autre.
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