the great escape
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« One, two, three. Oups, you're ugly ! » COLE&CAMERON.

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MessageSujet: « One, two, three. Oups, you're ugly ! » COLE&CAMERON. « One, two, three. Oups, you're ugly ! » COLE&CAMERON. EmptyVen 22 Mar - 0:04


« One, two, three. Oups, you're ugly ! » COLE&CAMERON. Tumblr_mhkpvoXvrP1s3eo66o1_500
Cole & Cameron, please.



« Desparate me, and lemme, and semme, and hate me. »

Un oeil s'ouvrit.

« Protect me, protest me, keep there me, I'm in see. »

Je poussais un grognement tout en envoyant s'écraser ma main sur le réveil. Le cadran affichait 7h30 exactement. Je me tournais lentement sur mon dos, profitant encore quelque minute de mon lit. Je fermais les yeux un instant, espérant que quelque minutes feraient la différence. Minutes qui passèrent très vite car lorsque je reposais mes yeux sur mon réveil, dix minutes étaient déjà passées. Prenant une grande bouffée comme à chaque réveil, je sautais hors du lit, torse nu, comme d'habitude et me dirigeais vers la douche. Je restais une bonne vingtaine de minute sous l'eau bouillante, arrivant enfin à émerger complètement de mon sommeil. Apres avoir quitté la salle d'eau, je retournais dans ma chambre d'étudiant, enfilais un jeans noir, une chemise blanche et une paire de Vans noire puis, après avoir sécher et coiffer comme il se devait ma tignasse, j'embarquais mes affaires avant de rejoindre les autres étudiants dans la cuisine. Une fois sur place, je me servis une tasse de café puis quitta la maison de confrérie.
Sac sur les épaules, je me precipitais dehors et remarquais qu'il faisait agréablement bon dehors. D'un pas lent, je me dirigeais vers mon cours de littérature française. Je fis le tour du parc, traversais une dizaine de couloirs avant de rentrer en classe avec malgré tout, deux minutes d'avance. Tout en me dirigeant vers le fond de l'auditorium, je saluais quelques uns de mes amis, m'installais à la dernière rangée, sortie mon BlackBerry et envoyais un message à mon ami, Cole.


Envoyé à : Cole.
Tonight, DNA L. Ok ?
Tiens-moi au courant !



Je rangeais mon portable dans la poche de mon jeans, attendant rapidement une réponse de Cole.
Cole est mon ami le plus proche. Il agit un peu comme un grand frère, un protecteur. C'est exactement ça. Dès que je sentais que quelque chose n'allait pas ou que j'étais sur le point de replonger, je savais que je pouvais l'appeler car il serait directement là. Notre amitié est sans doute né grâce à nos parents et à leurs fameux repas entre collègues de travail. Depuis, nous nous sommes jamais quitté au point de se retrouver dans la même université. Et je dois dire que si l'un de nous deux n'était pas un mec, nos parents auraient surement essayé de nous marier !
Sur ce, la journée se déroula avec lenteur et ennui. Pourtant, après mes nombreux cours, mes deux heures passaient à m'entrainer avec l'équipe de football à laquelle j'appartenais et mon heure de somnolence dans le parc, je décidais, après avoir déposer mes affaires en chambre, de m'enfermer dans la bibliothèque et de lire tout ce qui me passait sous la main.
Après de trois longues heures à lire et surtout à surfer sur le net avec mon portable, je me dirigeais vers l'est de la ville. J'aimais marcher, je ne faisais que ça mais je fus bien heureux lorsque je fus installé au bar du DNA Lounge ! Je commandais en premier et comme toujours une vodka pure pour bien débuter ce week-end. J'espérais vraiment que Cole puisse venir. De plus, je n'avais guère fait attention au fait qu'il m'ait répondu ou non. C'est alors que je décidais, avec quelque heures sans doute de retard, de vérifier cela.



Spoiler:
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MessageSujet: Re: « One, two, three. Oups, you're ugly ! » COLE&CAMERON. « One, two, three. Oups, you're ugly ! » COLE&CAMERON. EmptyLun 25 Mar - 14:31

Cameron&Cole — « One, two, three. Oups, you're ugly!»


Flashback. 'Vous avez été prévenir la 206? C'est une fracture du tibia. Vous pouvez lui confectionner un plâtre si c'est de votre niveau?!' Ton sec. La voix était sans appel. L'homme qui se révélait être un chirurgien orthopédique venait de remonter les bretelles de son infirmière. Elle manquait de zèle, de rapidité. Elle aurait du aller prévenir ce patient, le rassurer. Qu'à cela ne tienne, elle allait faire les deux à la fois: prévenir et soigner cette jambe. Ce n'était pas une chose inhabituelle dans ce service que de voir des patients arriver avec des jambes cassées en combinaison de ski. Au final, c'était une des choses les plus dangereuses de ce sport d'hiver: les chutes de débutants, accompagnés des risques d'avalanche. La jeune infirmière prit sur elle et entra dans la chambre indiquée. 'Monsieur Thompson?' Je relevais la tête et plantais mon regard bleu azur dans celui de la jeune femme. Elle m'expliqua alors que j'avais eu de la chance car je ne souffrais que d'une fracture du tibia. Mes sourcils se levèrent, exprimant ma perplexité. De la chance? Elle venait de m'annoncer que j'avais une fracture et pour elle, j'étais chanceux? Il était clair qu'elle allait devoir réviser son vocabulaire. Si j'avais eu de la chance, j'en serais sorti indemne. Bien entendu, cela aurait pu être pire. Cela peut toujours. Mais je savais déjà à quoi m'attendre. Des jours et des jours d'immobilisation et de la rééducation à la fin. J'étais étudiant en médecine, et en tant qu'interne, des plâtres j'en avais déjà posé. Moi aussi je rassurais mes patients en leur disant que ce n'était pas bien grave, qu'une fracture ça se soignait entièrement. Comparé à une annonce de cancer, ce n'était rien du tout. Mais savoir que j'allais devoir utiliser des béquilles pendant trois mois, cela ne m'enchantait guère. Dire que j'étais venu en Californie pour m'amuser. C'était pour cette raison que j'avais participé avec plaisir au Spring Break; que j'avais suivi Jack dans tous ses délires. Ma correspondante m'avait donné les bases du ski. Mais ce qu'elle n'avait pas prévu c'était le risque incessant qu'on prenait quand on décidait de partir dans des endroits pareils. Risque d'avalanche. On est jamais trop prudent. Mais que peut-on faire quand on est pris au piège? Avec Alexie, on s'était simplement retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. On était complètement gelé quand les secours nous avait retrouvé. Et nous avions été emmené à l'hôpital. Rien de bien grave pour nous deux, l'avalanche était minuscule, ils avaient tout géré à temps. Le diagnostic n'était donc pas dramatique: une fracture du tibia. J'écoutais d'une oreille l'infirmière qui m'expliquait le traitement. Je n'avais pas jugé utile de lui expliquer qui j'étais, je la laissais faire son boulot, l'observant s'activer autour de moi.

Vendredi 22 mars. Cela faisait quelques jours que j'étais plâtré et j'arrivais tout juste à m'organiser correctement. Etre immobilisé d'une jambe était une véritable galère, ne fut-ce que pour prendre une douche. Il ne fallait pas mouiller le plâtre. Alors il fallait redoubler d'ingéniosité. J'avais enfilé un sac poubelle autour de ma jambe gauche et j'étais monté difficilement dans la douche commune. Je m'étais levé plus tôt, histoire de ne déranger personne et surtout être à l'heure pour mon premier cours de la journée. Etant immobilisé, chaque chose de la vie courante représentait un obstacle pour moi, me prenant plus de temps que prévu. Cependant j'étais content d'être rentré de ce Spring Break, content de retrouver Berkeley. San Francisco était déjà mon point de repère avec ma petite vie que je m'étais construite en quelques jours seulement. Je m'y sentais bien. Difficile de penser que je n'étais qu'un étudiant anglais participant à un échange universitaire. Je sortais de ma douche avec autant de difficulté et me dirigeais vers ma chambre d'un pas claudiquant. J'y arrivais avec toutes les peines du monde et je m'assis sur mon lit, complètement fatigué comme si j'étais un asmathique qui avait couru le marathon. Utiliser les béquilles était une chose plus fatiguante que je ne l'avais prévu et même si j'étais plutôt du genre à prendre soin de mon corps, là pour le coup, je me rendais compte qu'il n'était pas aisé de se déplacer à la force des bras. Je jetais un coup d'oeil à ma penderie. Deuxième problème quand on avait un plâtre: après se déplacer, s'habiller! Aucun jean ni pantalon de costume n'étant assez large, j'optais pour un training accompagné d'un tee-shirt bleu. A la sport. Pas le choix. J'enfilais une chaussette sur mon plâtre encore tout neuf, une basket sur mon pied valide. J'attrapais ensuite mon sac, direction les amphithéâtre de médecine. Ce qui était bien quand on était dans ma situation c'était que les autres semblaient beaucoup plus accessibles, et qu'ils n'hésitaient pas à t'aider, en t'ouvrant une porte par exemple. J'avais donc adressé un sourire à une belle demoiselle avant de m'installer au premier rang de l'amphithéatre de médecine. Je n'avais pas le courage de monter plus haut. Retour au cours de pathologies psychiatriques. Ou pas. Je sentis mon gsm vibrer dans la poche de ma veste et le retirais maladroitement. Celui-ci tomba sur le sol et je dus me contorsionner afin de le récupérer. Si c'était encore ma mère qui appelait pour prendre des nouvelles, je n'allais pas forcément bien le prendre. Encore heureux que le professeur n'était pas encore arrivé. J'eus tout le loisir de lire le sms et d'y répondre. Tonight, DNA L. Ok ? Tiens-moi au courant ! Un sourire apparu sur mon visage en voyant le nom du destinataire. Cameron. Autrement dit, un de mes amis les plus proches. Cam c'est un peu le petit frère que je n'ai pas eu. Attention, cela ne voulait pas dire que je n'aimais pas Leelo, ma soeur mais avec Cameron, la relation était totalement différente. Une relation de mecs dont l'un surprotégeait l'autre. Cameron savait qu'il pouvait compter sur moi n'importe quand, n'importe où et à n'importe quelle heure. Et je savais que le jeune homme en ferait autant pour moi. On était soudé comme les deux doigts d'une main. On avait d'ailleurs tout de suite bien accroché: nos parents s'invitaient régulièrement à dîner l'un chez l'autre et on s'est connu ainsi. On ne se lâchait plus. Puis Cameron est parti de l'Angleterre. On a gardé contact mais c'était différent. Alors quand j'ai mis les pieds à Berkeley, on a décidé d'en profiter un maximum, retrouvant très vite notre belle complicité. C'était comme si on ne s'était jamais quitté. Cameron&Cole. C&C, rarement l'un sans l'autre. Bref. Cameron venait de m'inviter à une soirée au DNA Lounge. Dès que j'avais posé le pied sur le sol californien, se voir là-bas avait été une habitude qu'on avait prise. On se consacrait obligatoirement une soirée par semaine, si ce n'était plus quand nos horaires nous le permettait. J'étais donc enchanté de voir Cameron même si ce soir, cela allait être un peu spécial. Impossible de danser avec ce boulet qui était accroché à ma jambe!

Message de : Cole
Envoyé à : Cam'
Pas de souci, j'y serais. 22h, ça te convient?


Je rangeais mon gsm dernier cris et plongeais dans un cours des plus passionnants. Avancer les bras, s'appuyer puis avancer le pied droit. Toc, toc, toc. Le bruit des béquilles sur le sol de la ville se faisait entendre. Ma journée était passé à la vitesse de l'éclair. J'étais retourné dans ma chambre pour me changer. Au final j'avais troqué mon tee-shirt contre une chemise. Ce n'était pas très assorti à mon pantalon de training mais je n'avais pas d'autre choix. Encore un pas. Encore un et je serais arrivé à destination. Encore quelques uns de plus et je pourrais m'affaler sur un fauteuil. Encore. Le vigile m'observa d'une drôle de façon quand je pénétrais au DNA. J'ai même cru un instant qu'il allait me stopper. Parce que porter un plâtre pourrait t'empêcher de t'amuser? Avec ta tronche tu pourrais faire fuir la clientèle, Cole. C'était vrai que j'avais l'air fatigué. M'enfin, l'important c'était que j'étais arrivé dans la salle. Mon regard en fit le tour avant de voir Cameron assis au bar. Je repris appui sur mes bequilles et avançais lentement vers lui. 'Cam! Ca va mon pote?' Ma voix était enjoué, un sourire s'étalait à présent sur mes lèvres. Je lui aurais bien fait une accolade amicale, comme à notre habitude. Mais cela allait être... un peu compliqué à cet instant. C'est avec mille précautions que je tirais le tabouret et que je m'installais à côté de mon ami. Je savais déjà qu'il allait rire de la situation, le connaissant. Tant mieux. Rien n'était dramatique et j'avais envie de passer une bonne soirée entre amis.

© MISE EN PAGE PAR TAZER.



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