Sujet: Léo&Mavis :. Now I have real reason to be called bad bitch Mar 5 Mar - 17:37
J'avais encore ce bas de pijama que j'avais enfilé en hâte et mon vieux tee-shirt de cherleeding que j'avais déposé en vrac sur le sol lorsque j'étais revenue de cette fameuse soirée, complètement bourrée. Je m'étais alors foutue nue sous les draps et j'avais perdu pied en l'espace d'un instant riant encore de la fameuse blague que nous venions de faire moi et mes amies. L'internat mon dieu. Le bac là-bas c'était comme un prétexte pour venir ici et s'éclater comme jamais. Il fallait réussir les cours mais qui avait besoin de réussir quand on avait cette réputation ? J'avais de l'argent et savait que je pouvais tout acheter en un claquement de doigt. J'avais rencontré des amies superbes, toutes ayant des rêves plein les yeux et étant comme moi. Riches, belles, le sachant pertinemment et en jouant. Mais nous avions aussi toutes ce fameux point commun, nous avions été disgracié par nos parents. L'une s'était retrouvé en train de voler, une autre à boire bien trop et rentrer torchée dans la demeure familiale à chaque fois. Et moi bien sûr, la fameuse liaison à chaque vacances en Australie que j'avais entretenu avec un homme marié, qui plus ait un collègue de mon père, n'avait pas arrangé les choses et voila donc forcément, que je me retrouvais dans un pensionnat au lieu de me dorer la pilule comme je le faisais si bien lorsque mon professeur particulier me parlait latin avec extravagance. Ce soir encore une fois, nous avions finit les épreuves du bac et c'était notre prétexte pour encore se retourner la tête avant de quitter le pensionnat et de commencer les études. Nous étions connes. Nous avions cru vivre dans notre bulle et que rien ne nous arrêterais. Les conneries après tout ce n'était rien, nous avions tout dans la vie et les malheurs n'arrivaient qu'aux autres. J'avais été prise de cours avec cette fameuse histoire de liaison mais je m'en étais remise progressivement. Pour moi, il n'y avait rien qui pouvait vraiment me mettre plus bas que terre et m'enlever ce courage qui me faisait chaque matin me lever. A croire que je ne m'attendais vraiment pas à ce fameux coup de téléphone. Il me réveilla en plein nuit. C'était l'hôpital. La voiture que nous avions sacagé était celle du copain d'une amie à nous qui nous avait raconté qu'il la frappait. En rigolant comme des poufiasses de bas étages, vodkas à la main nous avions essayer de détruire le moteur de la voiture. Il s'était avéré que c'était le cable des freins que nous avions saboté et voila que c'était notre amie qui s'était retrouvée à prendre le volant. Voila pourquoi j'avais couru en pijama à travers les couloirs de l'hôital. Et c'est là que je les ai vu. Elles étaient toutes présentes, mes deux amies, les deux pour qui j'aurais donné ma vie. Mais la troisième était dans un sale état et choquée j'acceptai un pacte que je regretterais sûrement plus tard. Nous allions nous taire, nous séparer pour ne plus jamais nous parler et émettre des doutes sur notre relation avec cette accident. Jamais personne ne saurait. Personne sauf moi.
Je sortis alors de l'hôpital, choquée, bloquée et je resta au volant de ma voiture pendant un certain temps. C'est alors que mon téléphone sonna. Mon copain du moment. Je n'étais pas amoureuse de lui. J'étais attirée physiquement mais ça s'arrêtait là. Je ne décrocha pas. Je m'en fichais totalement. J'étais seule. Mes amies j'allais les laisser dont une était gravement bléssée. Je n'avais plus personne à qui parler, à qui hurler que je n'étais pas d'accord avec notre décision de garder ça pour nous. Alors j'allumai enfin le moteur de ma voiture et fonça sur la route. Ce n'est qu'une fois arrêtée que je compris réellement où j'étais et où ma conscience m'avait conduit. Il s'appelait Mavis et après plusieurs soirées passées en sa compagnie il s'avérait que je l'aimais plutôt bien. Même peut-être un peu trop. Après tout c'était le meilleur ami de mon copain. Mais cela ne m'arrêta pas. Bizarrement j'avais l'impression qu'il était le seul à pouvoir m'aider à pouvoir me comprendre. Je sonna et à peine il ouvrit que j'eus un sourire envers lui. Je peux entrer ? Ma voix tremblante exprimait que j'avais besoin de son aide. Pourquoi lui ? C'était une question que je me posais même encore aujourd'hui.
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Sujet: Re: Léo&Mavis :. Now I have real reason to be called bad bitch Mer 6 Mar - 15:14
Mavis venait de finir sa deuxième année de lycée avec succès, il s'était tout au long de l'année acharné pour avoir un bulletin irréprochable à la fin. Il savait que l'année prochaine allait être encore plus rude avec le baccalauréat mais ce qui l'angoissé le plus était certainement de ne pas voir les portes de l'université d'Oxford s'ouvrirent à lui. C'était son rêve d'intégrer cette université prestigieuse mais ce n'était pas avec ses 500 livres de côté qu'il allait pouvoir y entrer, il fallait donc qu'il se fasse remarquer par ses notes irréprochable et par son comportement dés plus sérieux. Il fallait que ça soit eux qui veuille de lui, ainsi il pourrait aller étudier là où les cours donnés sont les plus prestigieux. Mavis n'avait jamais eu la vie très facile et ce n'était pas à ce moment de sa vie que ça allait changer, mais il s'était fait une raison qu'il faudrait toujours qu'il se batte pour obtenir ce qu'il souhaite, c'est devenu son credo de vie. Il savait que s'il n'était pas accepté à Oxford, il arrêterait très certainement les études pour se trouver un travail concret, il ne pouvait pas se permettre de trainer plus dans sa vie. Certes pour être médecin il fallait un bon nombres d'études mais parfois dans la vie on ne fait pas tout ce que l'on veut. D'après l'âge du jeune homme on aurait pu penser qu'il soit à la fin de sa terminale à l'heure actuelle mais non il avait une année de retard sur les autres, ayant rencontré des problèmes quelques années auparavant. Aujourd'hui, il vivait toujours au sein du foyer qui était en liaison avec l'orphelinat qui l'avait accueilli plus petit. Il pouvait avoir la chance d'avoir une chambre rien que pour lui car c'était un des plus anciens, certes il n'y avait pas de quoi se vanter mais lui était plutôt heureux d'avoir enfin une chambre à lui. Elle n'était pas très grande, juste ce qu'il fallait mais elle lui plaisait. Là ce soir là il savait qu'il pouvait se coucher en paix car il avait rempli son contrat de l'année et il pouvait enfin se reposer et ne plus angoisser. Il aurait pu aller fêter la fin des cours avec son meilleur ami mais Mav' n'avait pas vraiment eut l'envie pour, même si cette année était finie et que tout c'était bien passé, il avait pas mal d'autres choses en tête et donc n'avait pas le cœur à la fête. Il savait qu'on ne l'accepterait plus longtemps dans ce foyer et qu'il faudrait qu'il se débrouille par ses propres moyens et ça lui faisait un peu peur pour tout vous avouer. Il ne laissait rien paraitre mais ce foyer était devenu sa maison et devoir le quitter pour un autre part indéfini, était beaucoup de challenge. Il faudrait qu'il se prenne un petit travail à côté, déjà il allait bosser tout l'été dans une librairie. Cela faisait quelques heures que le jeune anglais s'était endormi dans son lit mais un bruit vint l"interpeler et le sortir de son sommeil. On venait de frapper à sa porte et lorsqu'il ouvrit un œil sur son réveil il se demanda ce qu'on lui voulait à cette heure-ci de la nuit. Peut être c'était le petit Jules qui avait fait encore un cauchemar ou sinon l'autre taré de Gray qui voulait juste le réveiller pour son kiff personnel. Bref il y avait plusieurs possibilités et pour avoir la réponse il allait devoir se lever. C'est donc avec difficultés qu'il se leva, se passa les mains sur ses yeux et allant vers la porte vêtu que d'un boxer noir, après tout il ne s'attendait pas à tomber sur une fille et encore moins sur celle-là. Il alluma une petite lumière avant d'ouvrir la porte, et là qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit à l'encadrement de la porte Léo, une fille qu'il appréciait vraiment mais surtout et malheureusement la petite amie de son meilleur ami. La vie pouvait être vache parfois. Que faisait-elle là à cette heure-ci, et surtout qu'est-ce qui lui arrivait, c'était clair qu'elle n'allait pas bien. Oui oui entre. Lui fit-il en déposant sa main sur son bras pour l'inviter à entrer. Dans son regard on voyait qu'il ne comprenait pas tout et c'était normal. Il referma alors la porte et se rendant compte de ce qu'il portait, il alla rapidement se trouver un t-shirt. Qu'est-ce qui t'arrive? Lui demanda t-il avant de se retourner subitement ayant eu une pensée plutôt mauvaise lui traverser l'esprit. Il est arrivé quelque chose à Jarod? La questionna t-il assez inquiet pour le coup car il se disait que c'était leur seul lien en commun donc ça serait certainement pour cela qu'elle serait venue le voir en pleine nuit..
Sujet: Re: Léo&Mavis :. Now I have real reason to be called bad bitch Mer 6 Mar - 20:50
Tout s'était accéléré dans ma tête. Je n'avais rien vu venir et à présent une de mes meilleures amies étaient entre la vie et la mort. Tout tournait autour de moi et je n'arrivais plus vraiment à savoir si je rêvais ou si l'alcool faisait de ma réalité un océan de doute. Alors lorsque son visage était apparue dans l'encadrement de la porte j'avais sentie mon coeur se serrer. Pourquoi j'étais venue le voir lui et pas un autre ? C'était des questions qui n'avaient même plus lieu d'être. J'avais peur, j'étais terrassée par l'idée que je pouvais connaître le décès de quelqu'un que j'aimais autour de moi. Je ne savais pas quoi faire. J'avais été lâche de n'avoir pas tenue tête à mes prétendues amies qui avaient voulu cacher leur responsabilité mais j'avais aussi peur que mon petit monde s'écroule et que mon prénom s'affiche en grosses lettres dans les journaux. J'étais lâche et j'avais peur de voir ma bulle s'effriter peu à peu. Personne ne pouvais nous comprendre car nous étions des privilégiés à qui la vie avait toujours sourit malgré les hauts et les bas. Nous ne connaissions pas les grands malheurs et la seule personne finalement qui me semblait vraie dans ce monde superficiel était Mavis. Il m'avait paru différent dès la première fois que je l'avais connu. Il avait cet air bien propre à lui et bien trop différent des nôtres qui me faisaient penser qu'il était à trois mondes loin derrière le notre. Et puis il avait suffit que j'en parle à Jarod pour qu'il me retrace les grandes lignes de son passé. Et là j'avais compris que je ne voulais pas vivre avec ça. Que je ne voulais pas connaître ce genre de malheur. Le malheur du commun des mortels parce que j'étais née sans problème, avec une cuillère en or dans la bouche et que je voulais fermer les yeux aux réalités horribles que la vie pouvait nous mettre en peine figure. Mais je n'avais pu m'en empêcher, en un coup d'oeil j'avais compris que je ne pourrais pas l'évincer. J'avais peur des douleurs qu'il pouvait cacher suite à son passé et pourtant il m'attirait. Alors j'avais abandonné car après tout, il avait été intégré dans notre monde par Jarod et je l'avais très vite vu comme un ami. Et peut-être plus. Après tout, je ne mettais pas posé la question jusqu'à ce que je me retrouve devant sa porte ce soir là. Pourtant il était vrai que je n'avais de cesse de l'épier du regard en soirée, que nous partagions souvent des moments de tendre amitié, et que nos fous-rire étaient devenus très vite une habitude. Je l'appréciais énormément et si je n'avais pas été avec Jarod peut-être bien que j'aurais finit par craquer devant lui. Mais ça n'avait pas été le cas. Mavis était trop sérieux et j'étais toujours sortit avec le genre de méchant garçon, roi de l'école. Pourtant il fallait le dire, aucun d'eux ne m'avaient jamais convenu. Alors à en juger par l'endroit où je me trouvais à présent, je me disais que mon organisme avait fait le travail pour moi et m'avait poussé vers la seule personne en qui apparemment j'avais fait confiance le plus jusque là et qui s'était immiscée dans ma tête sans que je ne m'en rappelle comment ou quand les choses avaient évoluées entre nous. Il devait dormit en vue de sa tenue. Après tout je dormais aussi lorsque l'appel de mes amies m'avait réveillé. Je n'aurais su dire quelle heure il était ni pourquoi je n'étais pas restée à l'hôpital avec mes amies ou pourquoi encore je continuais à essayer de trouver un refuge chez le meilleur ami de l'homme que j'étais censée aimé. Plus rien n'avait de sens c'était tout ce que je savais. J'eus du mal à interpréter ses paroles après que la porte se soit refermée derrière moi. Je dus faire un effort surréel pour enfin arriver à sortir des phrases de ma bouche. Non c'est ... C'est Catherine elle... Elle est à l'hôpital. Dans un sale état. C'est la voiture de son mec, les freins ... Les choses devenaient incompréhensibles dans ma tête et je me disais qu'il fallait que j'arrête d'en parler sinon je sentais que j'allais cracher le morceau à une vitesse incroyable et qu'il me prendrait sûrement pour une folle. J'avais peur, vraiment très peur de ce que j'avais fait avec mes amies. Je posa alors une main sur ma bouche pour m'empêcher d'en rajouter plus. Il me parlait de Jarod mais ce prénom me semblait bien loin à présent. Je voulais qu'il me prenne dans ses bras, je voulais qu'il me fasse tout oublier. Je suis désolée de débarquer comme ça à l'improviste mais ... Je ne pouvais pas rentrer chez moi toute seule et... Et tais toi Léo. Tu ne sais même plus ce que tu racontes. C'est le choc. Et c'est aussi peut-être le fait qu'il pourrait ne pas du tout comprendre pourquoi tu n'es pas chez Jarod à ce moment précis. Et voila que mon téléphone sonne dans ma main. Je le regarde et le prénom de mon copain s'affiche alors. Les yeux rivés sur le téléphone je lève le regard vers Mavis. Il ne doit pas comprendre pourquoi je ne répond pas à son meilleur ami mais je ne m'en cache pas. Le téléphone arrête alors de sonner et mon regard se pose de nouveau sur Mavis. Je m'approche alors et vint me serrer contre lui enfouissant alors mon visage dans son cou. Ne lui dit pas que je suis venue ici, s'il te plaît ?
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Sujet: Re: Léo&Mavis :. Now I have real reason to be called bad bitch Dim 10 Mar - 15:34
Mavis avait toujours eu du mal à profiter de son enfance, certes il en a fait des choses idiotes mais très rapidement la réalité le rattrapait et le temps de l'amusement était fini. On disait souvent qu'à une fin d'année scolaire, tu pouvait relâcher la pression, profiter de tes vacances amplement et faire tout ce dont t'as envie et tout ce que tu n'as pas pu faire pendant l'année de classe. Pour beaucoup d'amis à Mav' s'était comme ça, mais pour lui il fallait qu'il se fasse une raison, sa vie ne pouvait pas être fait que d'amusements. Il ne s'en plaignait pas, non, il s'était juste fait une raison. Dés demain il allait arpenter les rues de Liverpool à la recherche de bonnes occas' pour faire des suppléments côté taff. On dit que l'argent ne fait pas le bonheur mais pour le jeune anglais, il y contribue, c'était indéniable. Toute personne qui lui dirait le contraire, ne ferait juste que l'énerver. Là il s'était couché sans vraiment avoir la tête à la fête, non il était juste blasé. Il n'avait qu'une envie quitter cette vie, quitter toutes les personnes qui pouvaient le connaitre et se refaire une vie toute nouvelle au bout du monde. Il rêvait que parfois ça lui arrive, il en avait tellement envie, il n'avait plus envie qu'on le catalogue dans la cause 'pauvre orphelin', il n'en pouvait plus, mais il savait que ce n'était qu'un rêve et qu'il ne pouvait échapper à la réalité. Au milieu de la nuit, quelqu'un vint frapper à sa porte, ce n'était pas anodin mais en même temps il avait émie quelques suggestions dans sa tête puis-qu’après tout il vivait dans un foyer pour jeune. Mais ce fut la surprise total lorsqu'il découvrit qu'il s'agissait de Léo, la copine de son meilleur ami Jarod. Un mec totalement différent de lui mais avec qui pourtant le feeling était de suite passé. Il était donc rentré peu à peu dans son monde même s'il ne s'y sentait toujours pas vraiment à l'aise, il n'arrivait pas à être lui-même et se perdait même des fois à envier la vie qu'il avait. Il l'invita à entrer bien sûr n'ayant qu'une question en tête, qu'est-ce qui l'emmenait à une heure pareil dans sa chambre? Bon il vous mentirait s'il vous disait qu'il n'était pas content de la voir car il l'appréciait particulièrement, mais pour son pote il ne fallait pas qu'il pense comme ça. Son pote, merde! Et si il lui était arrivé quelque chose?! Il regarda vivement Léo attendant une réponse de sa part. Ses sourcils se froncèrent alors lorsqu'elle lui répondit qu'il s'agissait de Catherine, une de ses meilleures amies, il ne pouvait juste pas être soulagé car ce n'était pas Jarod, non cette fille il l'appréciait aussi et puis de voir la tristesse de Léo lui serrait le cœur. N'y tenant plus, il alla la prendre dans ses bras tout en lui disant. Je suis désolée pour elle, pour toi.. Lui fit-il en plongeant son regard dans le sien, alors qu'il lui caressait doucement le dos pour essayer de la réconforter. Ne t'excuse pas, et ne te justifie pas, j'en ais pas besoin, t'as bien fait de venir. Lui fit-il en la regardant sincèrement avant de lui déposer un baiser sur le front. C'est vrai qu'il n'avait pas besoin qu'elle se justifie auprès de lui, il était même touché qu'elle soit venue vers lui après une telle annonce, mais il se demandait quand même pourquoi lui et pas son copain Jarod? Oui ils avaient une bonne complicité et ils s'appréciaient mais ce n'était pas lui son copain.. C'est alors que le téléphone de la belle blonde vint sonner, il se détacha alors d'elle un peu surpris et l'air d'avoir été un peu pris sur le fait d'être un peu trop proche de la copine de son meilleur ami. Il ne comprit alors pas pourquoi elle ne vint pas répondre au téléphone, il remarqua très bien que s'inscrivait Jarod sur son portable pourtant.. Il échangeait des regards avec elle, essayant de trouver une réponse mais il n'y comprenait strictement rien.. C'est lorsque la sonnerie se stoppa qu'elle vint alors s'enfouir dans ses bras tout en lui demandant de ne rien dire à Jarod. L'entourant de ses bras et la serrant contre lui, il lui promit quelque chose qu'il se serait cru incapable de faire vis-à-vis de son meilleur ami, mais il s'agissait de Léo.. Je ne lui dirais rien.. Lui fit-il en caressant de son pouce le bas de sa nuque tout en essayant d'effacer de son esprit Jarod qui devait surement s'inquiéter pour elle. Ils restèrent comme ça, l'un contre l'autre durant de longues minutes, mais ils étaient tellement bien ainsi.. Tu peux rester ici pour la nuit si tu veux, je te laisse mon lit.. Lui dit-il doucement en la regardant, il n'avait aucune envie de la laisser repartir dans cet état là de choc et puis c'est vrai qu'il avait envie de la garder près de lui..
Sujet: Re: Léo&Mavis :. Now I have real reason to be called bad bitch Mar 12 Mar - 17:21
Chacune de ses caresses étaient comme un pieu qu'on enfonçait dans mon coeur. Il me faisait mal et son regard me brûlait. Il me rappelait qu'en plus de perdre quelqu'un à ce moment même, j'étais dans ses bras alors que je n'étais pas comme ça. Je n'avais jamais eu besoin des hommes pour vivre bien que jamais ma vie en soit dépourvu. Pourtant, j'avais encore je n'avais eu à me tourner vers un homme lorsque certaines choses n'allaient pas et jamais encore je n'avais eu à trahir quelqu'un parce que mon coeur me dictait quelque chose contre nature. Comment expliquer ça alors à Mavis alors que j'étais moi-même en train de le mettre dans la position la plus délicate dans laquelle il pouvait se trouver et ce n'était en rien sa faute. Rien n'étais de sa faute. Je l'obligeais à mentir à son meilleur ami, je l'obligeais à me prendre dans ses bras, je l'obligeais à ce qu'il ressente ce que je ressentais en ce moment, ce que je ressentais quand nos regards se croisaient en soirée, ce que je ressentais lorsqu'il éclatait de rire en face de moi parce que j'avais recraché ma boisson sur le tapis de chez les voisins car j'avais avalé de travers. Je l'obligeais à tout car j'étais une princesse et que jamais personne ne m'avait contre dit et que jamais personne auparavant m'avait dit que ce que je faisais n'était pas bien et que je devais arrêter de ne penser qu'à moi. Mais c'est ce que je faisais. Je ne pensais qu'à moi sans arrêt et Mavis était encore en train d'en payer les frais. Pourtant j'avouais que je pensais avec mon coeur et que c'était ma conscience qui me poussait vers lui et rien d'autre. Malheureusement, mon esprit était ailleurs, ma tête était déconnectée et mes pensées bien trop embuées pour arriver à réfléchir et me dire que je pouvais lui causer de sérieux problèmes. Il me rassurait alors et ses paroles étaient celles qu'il fallait et celles que j'attendais. Je ne savais pas quoi dire ni quoi faire. Pourquoi seulement les choses se passaient ainsi au moment où nous avions tous été diplômés ? J'allais partir de l'internat où j'avais tout appris et comment ? En laissant une amie mourrante derrière moi à cause de mes conneries, à cause d'un foutu pacte à la con et j'allais laissé Mavis qui n'avait rien demandé. Qui mentait pour moi en cette dernière soirée où il ne savait même pas qu'il n'allait jamais me revoir. C'était peut-être même ça le pire. Je m'attachais et le laissais mentir pour une fille qui finalement allait disparaitre de sa vie. Je n'en voulais rien mais c'était ainsi. Je ne savais pas mentir, je ne savais pas faire ça, j'étais une piètre comédienne alors lui mentir m'était impossible. Merci. Merci pour tout. Et puis, plus il me parlait plus sa voix me berçait plus j'avais encore l'envie de le serrer dans mes bras. J'avais ces étranges sensations qui fourmillaient en moi et je ne comprenais visiblement rien à rien mais c'était peut-être le choc de cette fameuse nuit, la fatigue, les restes d'alcool des quelques heures avant, ou son visage qui me fixais et qui me disait de rester pour la nuit chez lui. C'était trop, je ne pus me résoudre à faire autre chose qu'à avancer précipitamment et m'emparer de ses lèvres pendant une brève seconde. Je me recula encore plus brusquement comme si j'avais compris l'énorme erreur que je venais de faire. Désolée. Je ne sais pas ce qui m'a prise ... Le problème était même que jamais je n'avais embrassé de garçons ainsi. Je jouais toujorus au chat et à al souris. Il m'embrassait et je leur rendais leur baiser si j'en avais réellement envie. Mais là, c'était tout le contraire et je comprenais ce que pouvait ressentir les hommes qui m'embrassais. On attendait, on avait la frousse de se faire rejeter. C'était une sensation désagréable et encore plus lorsqu'on attendait la réaction du meilleur ami de son soi-disant copain. Et puis je n'y tenais plus. J'avais envie de l'embrasser encore et encore et qu'il me fasse tout oublier. Juste pour une nuit, cette dernière nuit ...
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Sujet: Re: Léo&Mavis :. Now I have real reason to be called bad bitch Dim 17 Mar - 16:47
Mavis se retrouvait là dans sa chambre seul avec Léo, la fille qui avait attiré son regard dés qu'il l'avait vus, ou plutôt dés que son meilleur ami lui avait présenté sa copine. Problème. Tu kiff une fille mais cette fille est avec ton meilleur pote, comment faire? Mav' avait tout simplement essayé de laisser de côté son attraction pour la jeune femme et s'était juste contenter d'une bonne entente. Oui ils avaient développer une très bonne entente entre eux deux et ça rendait la chose encore plus difficile. Ils avaient partagé plusieurs regards ambigües, enfin pour lui ils l'avaient été, mais c'était sa vision des choses. Peut être que finalement cela avait été pareil pour la jolie blonde vus qu'elle se retrouvait là ce soir au lieux d'être avec son meilleur ami. Peut être que cette attraction avait été partagé depuis le début, ou bien peut être qu'il rêvait juste. Finalement peut être préférait-il rêver car si cela était la réalité, il ne savait pas s'il pourrait garder son amitié avec Jarod sauve. Vous allez me dire, allez Mav' c'est qu'une fille après tout, il y en a des milliers sur Terre. Mais voila.. Mavis n'a pas tous les jours des coups de cœur, et même s'il se retenait beaucoup à longueur de journée, de ce côté là il avait beaucoup de mal. Il la prenait dans ses bras pour essayer de la réconforté face à la dure nuit qu'elle était en train de passer. Il avait envie de faire plus pour elle, mais il ne savait pas comment s'y prendre. Sa situation était délicate et le fait que Jarod l'appelle le remit un peu à sa place, c'était un peu comme un rappel à l'ordre, son meilleur ami lui faisait comprendre que la place était déjà prise. Dur retour à la réalité, mais ce qui le fit tilter c'est qu'elle ne lui réponde pas.. Y avait-il un malaise entre eux? Après tout il n'avait jamais senti leur couple à 100% donc peut être qu'au final il ne s'était pas trompé. Ne me remercie pas, c'est normal. Lui fit-il naturellement car pour lui c'était sincère, s'il était là pour une personne c'est qu'il le voulait donc la personne n'avait pas à le remercier, il ne se forçait pas à faire les choses. L'avoir dans ses bras ne lui faisait pas que du bien à elle, lui aussi ressentait du plaisir, après tout il n'avait jamais été aussi proche d'elle, n'ayant pas osé à cause de Jarod. C'est alors que tout pencha d'un côté dont il n'aurait même pas cru imaginable. Durant quelques secondes ses lèvres vinrent se poser sur les siennes pour ensuite se retirer viruleusement se rendant compte de son erreur. Mavis resta sous la surprise mais en même temps ce moment avait tellement été trop court à ses yeux.. Il ne la quitta pas des yeux, elle qui venait de faire quelques pas en arrière pour se séparer de lui. Ce baiser avait comme déclenché quelque chose chez lui qu'il n'avait pas envie d'arrêter. C'est alors en écoutant seulement son attraction pour elle, son envie, il revint avec assurance vers elle, déposa une main dans sa nuque pour alors l'embrasser avec envie, lui révélant ainsi son attraction vis-à-vis d'elle. Il ne savait pas si elle l'avait remarquer plus tôt mais là elle allait clairement s'en apercevoir. Il avait totalement oublier son meilleur ami et l'erreur qu'il pourrait faire maintenant, il était emporté dans un autre univers. Maintenant que tout était parti, il ne s'arrêterait plus. Allant dans son élan, il retira rapidement le haut de Léo pour ensuite la faire basculer sur son lit. Il n'y avait plus qu'eux deux et ils ne pensaient plus à rien..
Sujet: Re: Léo&Mavis :. Now I have real reason to be called bad bitch Mer 20 Mar - 22:50
J'étais bloquée par mon geste comme si ce n'était pas moi. Comme si j'avais vu de l'autre côté cette fille qui me ressemblait, qui avait la même voix que moi et avait les mêmes mimiques, s'approcher de Marvis, lui prendre le visage entre ses mains pour venir l'embrasser comme si la tension était trop forte. Comme si elle avait attendu ça depuis bien longtemps. Comme si il n'y avait plus que les lèvres de celui-ci qui comptait. Comme si ils étaient seules au monde et qu'elle n'y tenait plus laissant toutes ses voix dans sa tête qui lui criaient de s'arrêter pour n'entendre que ce que lui dictait son instinct. C'était bien ça la chose. J'avais toujours tout fait dans la retenue. En général, je ne craquais pas ainsi même si savais qu'au final résister ne servait jamais à rien mais après tout, c'était comme ça qu'on arrivait à obtenir tous les hommes que l'on désirait. On les faisais espérer, on les faisait attendre, on les tordait de douleur d'impatience et au moment où ils allaient totalement craquer, on ne leur donnait qu'une phalange. Et alors l'attente recommençait, plus dur mais encore plus belle car après tout, ils avaient goûté à quelque qu'ils n'allaient pas oublier du fait qu'ils l'avaient tant attendu impatiemment. Les voila de nouveau dans l'attente comme des chiens attendant après une longue journée leur pâtée servit par le maître. Et puis finalement, l'attente s'achevait et ça leur en paraissait si bon qu'ils ne repartaient pas. Ils restaient en priant pour que ça recommence, en en redemandant encore et encore. C'était comme ça que je faisais. J'étais une douloureuse épreuve pour les hommes mais après tout, une princesse se devait d'être exigeante. J'avais tout ceux que je voulais et triais sur le volet ceux qui me voulaient à défaut dans ces moments-là de ne rien vouloir réellement. Ma mère était comme ça et m'avait enseigné tout ce qu'elle savait sur les hommes, leur comportement et le nôtre en retour. J'avais été une excellente élève et je souriais encore lorsque je repensais à la manière dont je la voyais de mes yeux d'enfants. Je pensais qu'elle avait tord, que ce n'était qu'une barbare sans coeur qui jouais avec les hommes. En faîtes je n'avais rien compris. Elle ne jouait pas avec les hommes, elle se protégeait tout simplement. Elle se protégeait elle et son coeur c'était bien différent. Mais les blessures d'amour n'avait jamais tué personne pourtant. Attends d'en avoir vécu une m'avait dit ma mère. J'avais cru à la première trahison d'un homme souffrir comme jamais et pourtant je m'en étais remise rapidement à croire que je confondais grande affection et sentiments. Et pourtant, me revoilà à m'imaginer dans les bras d'un homme en suppliant pour qu'il veuille de moi. En faîtes c'était étrange mais la situation était bien inverse de celles que j'avais évaluées jusqu'à présent. Comme j'aurais aimé qu'il me prenne dans ses bras encore et encore, qu'il me couvre de baiser, qu'il me serve les mêmes phrases que j'étais sûre que Jarod aurait sortit pour essayer de me montrer que mon amie allait s'en sortir. Mais sauf que c'était de sa bouche que je voulais les entendre. oh et puis non, je ne voulais pas qu'il me dise ces choses. Je voulais qu'il m'embrasse comme jamais il avait embrassé une autre fille et qu'il me découvre d'une toute autre manière. Je voulais de lui ce que depuis toujours les hommes voulaient de moi. Sauf que jamais les rôles n'avaient été inversés. Dorénavant, je soutenais son regard qui avait l'air encore plus surpris que moi. Et puis je vis cette lueur dans le regard qui prouvait une détermination et une envie que je n'avais jamais lu dans ses yeux. Comme si pour la première fois de sa vie il semblait vraiment sûr de lui. Je ne connaissais pas cette détermination sans faille dans son regard et dans ses gestes et je la découvris pour la première fois lorsqu'il vint plaquer son corps au mien, s'emparant de mes lèvres pour enfin me pousser contre le lit qui se trouvait dans la pièce. Mon corps contre le sien je n'arrivais à croire si j'étais dans la réalité ou non mais en tout cas j'aimais ce qu'il se passait. Je brûlais littéralement d'envie pour lui et surtout, je n'aurais sû dire pourquoi alors qu'une amie mourrait à l'hôpital, tout ce qui m'importait était les longs baisers qu'il m'offrait et ses mains qui s'égaraient sur son corps. Un supplice. Un vrai délice. Nous aurions dû nous arrêter là mais à quoi bon ? Il ne nous restait plus de vêtements, j'avais enlevé les siens avec autant de conviction qu'on pouvait avoir lorsqu'on sentait que ce serait la unique et dernière fois qu'on toucherait au plaisir tant attendu. Plaisir charnel qui ne cessait de s'accroître pendant que mes lèvres exploraient chaque coin de son corps. J'étais sûre d'une chose, c'est qu'il allait me manquer. Cette dernière idée en tête, je me laissa totalement aller à lui en me disant qu'après tout, si je devais revenir en arrière et tout recommencer, j'aurais pris la même route pour aller exactement au même endroit, dans ce lit à présent, avec la personne qui me donnait envie depuis bien longtemps mais dont je n'avais jamais osé rêvé. Peut-être que cette nuit était un rêve mais c'était un très beau rêve. Un de ceux qu'on n'a pas envie d'oublier au réveil...
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Sujet: Re: Léo&Mavis :. Now I have real reason to be called bad bitch Dim 24 Mar - 17:23
Pourquoi vouloir se compliquer la vie? Pourquoi vouloir se mettre à dos des personnes qui vous sont chères? Pourquoi faire des choses qui sont interdites? Tout simplement parce que la vie est compliquée, qu'elle est faite d'épreuve, et que parfois il faut braver l'interdit pour se sentir vivant, enfin vivant.. Lorsque Mavis regardait Léo il sentait les battements de son cœur s’accélérer pour une raison inconnu, lorsqu'il la touchait il avait toujours envie de plus et lorsqu'il pensait à elle, il avait envie qu'elle prenne forme à côté de lui. Il savait pertinemment que ce n'était pas bien, qu'il ne devrait pas avoir ce genre de pensées, qu'il ferait obligatoirement du mal à son meilleur ami, mais qu'il se ferait aussi du mal à lui. S'il perdait l'amitié de Jarod, ça serait comme s'il perdait une des seuls personnes qui est présente dans sa vie. Mais elle était là, face à lui, elle venait de l'embrasser pour une raison qui lui était flou, n'ayant jamais pensé qu'un mec comme lui pouvait intéresser une fille comme elle.. Il la regardait et ne pouvait se résoudre à détourner son regard, il voulait la même chose qu'elle et cela depuis qu'ils s'étaient vus la première fois. Enchantée Mavis, je suis la copine de Jarod. Déception, désillusion. Il n'arrivait plus à penser à son meilleur ami à présent, il ne voyait qu'elle et ne pensait qu'à ce qui pouvait se passer entre eux et ce qui allait se passer. Il ne put se retenir plus longtemps de lui montrer que c'était réciproque, qu'il avait tout autant envie qu'elle de l'embrasser, de la prendre dans ses bras, de lui faire l'amour.. C'était certainement la première fille qui arrivait à le troubler autant, c'était certainement la seule fille qui pouvait le faire se brouiller avec son meilleur ami. Cette fille était particulière à ses yeux et il l'avait vite remarquer, ce n'était pas peine d'avoir éviter ce genre de ressentiment à son égard, il avait essayé de la voir d'une autre façon mais jamais rien n'y a fait. Il l'embrassait donc avec passion, bravant l'interdit, cet interdit qui le rendait plus vivant, qui le faisait s'échapper de sa vie plutôt minable qu'il avait entre ces murs. Il prenait de l'assurance, beaucoup plus d'assurance lorsqu'il parcourait son corps de ses lèvres, lorsqu'il lui dégrafait son soutien-gorge, lorsqu'il pouvait être comme il le voulait avec elle.. Les choses entre eux étaient passionnées, et intenses. Ils n'avaient plus rien à dire, leurs gestes parlaient pour eux, certains regards qu'ils pouvaient partager en disaient long sur ce moment qu'ils partageaient. Il ne savait pas ce qui adviendrait de la suite des événements mais ne s'en préoccupait pas pour l'instant, il s'imprégnait juste du moment présent. Ce rapport intime fut dés plus marquant, intense mais en même temps tendre, ils avaient sut se trouver enfin.. Mavis finit ensuite par s'endormir, Léo dans ses bras.. Il n'échangerait certainement sa place pour rien au monde..
Sujet: Re: Léo&Mavis :. Now I have real reason to be called bad bitch Ven 29 Mar - 17:16
Tenir à quelqu'un finalement c'était bien plus dur que de ne rien vivre aux côtés d'une personne ou de ne rien ressentir. Quand on ne ressentait rien, lorsqu'on ne s'attachait pas aux gens alors il était bien plus facile de vivre des choses qui pouvaient nous faire mal ou nous décevoir. J'enviais les personnes qui après une déception qui allait à leur en faire perdre leur fierté, changeaient, passaient à autre chose et surmontaient le problème aussi facilement qu'il saute un obstacle dans une forêt. Oui, ces gens là je les enviaient car il oubliaient vite et continuaient à avancer sans problème. Il était vrai que je n'avais pas vécu beaucoup d'histoires sérieuses ou du moins aucune qui ne me marquaient ou me donnaient envie de me pendre une fois finie néanmoins il y avait eu certaines histoires dans ma vie qui m'avait marqué au point que même si je faisais semblant devant les gens et ne leur disais pratiquement rien sur mon intimité ou mes sentiments, il fallait le dire que je n'étais pas le genre à avancer rapidement comme les autres. D'accord, je tournais vite la page face aux gens et continuaient à me lancer dans de nouvelles histoires parce que j'étais comme ça, je ne pouvais m'empêcher d'avoir de nouvelles conquêtes ou autre mais ce qui m'avait marqué restaient. Et j'y pensais. Jour et nuit. La plupart du temps il suffisait que je sois seule pour qu'alors je sente ce noeud au fond de mon ventre qui ne cessait de se resserer lorsque je n'avais personne autour de moi pour me faire oublier ces souvenirs. Parce quaprès tout, le plus simple aurait été de tout oublier, de ne plus y penser et de ne jamais pouvoir faire de retours arrières dans sa tête. Sauf que j'en faisais souvent et c'était peut-être ça mon problème avec les hommes. Je les prenais et jetais mais certaines choses rares m'avaient tellement marqué que finalement c'était peut-être pour ça que je n'aimais aucun homme avec qui je m'étais mise. Et il fallait qu'aujourd'hui, les choses me prouve que j'avais fait peut-être encore les mauvais choix. Peut-être que le bon choix aurait été d'être avec Mavis et non Jarod. Et peut-être qu'au fond de moi dès le début alors que je n'étais encore que célibataire, mon coeur me pousser à étreindre Mavis dans mes rêves. Mais j'avais choisit Jarod. Et finalement je me disais qu'inconsciemment j'avais fait ça pour me protéger. Je choisissais les hommes auxquels je savais que je ne m'attacherais pas pour me dire qu'au moins, je garderais toujours le contrôle sur mon attachement que je leur portais car lorsqu'ils partaient ensuite, il était bien dur que je m'en remette et cela restait gravé pendant très longtemps. Un temps qui me semblait interminable et chaque jour je me demandais si le lendemain serait le bon pour oublier. Alors lorsque je dormais enfin après lui avoir montrer tout ce que je ressentais, après mettre allongée au creux de ses bras, je me disais qu'il fallait que je me sorte vite de là car sachant que j'allais disparaître le lendemain, rester avec lui semblait être un supplice chaque seconde de plus où je restais. Chaque minute de plus dans ses bras me donnaient envie de lui donner des baisers et ces baisers semblaient si vrais que c'était finalement les plus dangereux. Ceux qui nous rendaient accro, qui montrait qu'on tenait bien plus à la personne qu'on ne l'aurait voulu. C'est pourquoi au beau petit matin, alors que je n'avais pas réussi à fermer l'oeil pour savourer le moment privilégié qu'il m'offrait, je me leva doucement, me séparant à regret de la bulle qu'il nous avait créé. Je remis brièvement les quelques vêtements que j'avais sur moi à mon arrivée et embrassa enfin ses lèvres endormis en espérant ne pas le réveiller. Je me dirigea vers la porte mais, la main sur la poignée je ne pouvais me résoudre à le quitter alors que tout avait été dévoilé la veille. Mais il le fallait. m'éloigner d'un nouveau scandale qui aurait pu coller à ma peau. Alors, un dernier regard en arrière sur le corps du beau brun qui dormait sans se rendre compte de ma folie, je sortis de la maison et disparut sur la route et de la ville ...
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Sujet: Re: Léo&Mavis :. Now I have real reason to be called bad bitch
Léo&Mavis :. Now I have real reason to be called bad bitch