Jake Fitzgerald there's no place like berkeley › prénom, pseudo : elo, lodiie
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 |  Sujet: ( eden et olivia ) FLASHBACK → friendship put to the test Lun 21 Jan - 12:55 | |
|  Ce soir, on était loin. Vraiment loin. Avec Olivia, on s’était introduit à cette fête des omégas. Cette soi-disant fête où ils signaient leur grand retour. Finalement, de notre côté, on marquait le coup, renfermées dans cette minuscule pièce qui abrite seulement, une toilette et un évier. On était prise au piège. Prise dans notre connerie et pourtant, je n’étais pas plus étonnée. Depuis le temps, que ça aurait dû nous arriver. On se joue du destin. On le nargue. On se croit invisible. Puis, on se retrouve dans cette minuscule pièce, coincées et amusées. Mais, cela n’allait durer qu’un temps, je le savais. J’en prenais conscience. Je me projetais dans le futur, dans quelques heures. Quand le silence se fera entendre et qu’Olivia m’accordera ce regard inquiet, que je n’étais pas habituée de voir sur son visage. Elle dirait sans aucun doute que tout ceci est ma faute, que je suis rentrée après elle, que j’aurai dû l’écouter avant de claquer la porte et de remarquer la poignée sur le sol. D’ailleurs, elle ne m’avait pas dit.. Qu’est-ce qu’elle avait pu faire pour arracher de cette porte, sa poignée ? Et dire qu’on se rendait à cet évènement, pour faire du repérage. Voir s’il y avait de nouveaux visages, de nouvelles occupations chez les fêtards de l’université. On était curieuse et on l’admettait à haute voix. Critique les autres, se valoriser, se sentir supérieur, on aimait ça. On aimait contrôler nos vies, ne devoir rien à personne. Il y a un an, à peine, en rencontrant la jeune femme, j’ai trouvé une alliée, une très proche amie et cela ne fut pas de tout repos. Avec ces airs de petite princesse capricieuse, je me disais qu’on allait s’engueuler à longueur de temps. Je la voyais déjà comme une rivale, tellement on se ressemblait. Tellement elle était moi. Tellement j’étais elle. On était dans ce salon, calmement et analysant les moindres faits et gestes des autres. On pariait sur le couple Camélia et Jayan, qui semblait se retrouver. Des retrouvailles hautes en couleurs. Discrète comme des ombres et l’ouïe très développé, on était de tous les côtés. On était une équipe de choc. Une équipe de charme. Derrières ces airs de fille qui ne s’intéresse à personne d’autre, hormis à elle, on cachait notre jeu. On s’amusait des autres. On était totalement sur la même longueur d’onde. On avait les mêmes traits de caractères. On se comprenait sans avoir le besoin de parler, d’ouvrir la bouche et de prononcer ces quelques mots. Olivia était sans aucun doute une de mes plus proches amies, pour ne pas dire la plus proche. Cependant, ce soir, notre complicité allait faire des étincelles. J’imaginais la pression montée, au fur et à mesure que le temps s’écoulera. Mais, surtout quand on réalisera que personne ne nous a cherché, que personne a eu une envie pressante. Il y avait combien de toilettes dans ce bâtiment ? Pour éviter de venir dans la nôtre. Nos forts caractères vont se confronter. Je le sais. Je le sens. On est comme ça. On ne peut rien y changer. « Dis, depuis combien de temps, tu es dans ces toilettes ? » Peut-être que nous avions trop bu. Peut-être qu’on était un peu trop zen, pour le moment. Néanmoins, assise une en face de l’autre, avec comme repose bras, la planche du wc. On pouvait dire qu’on se retrouverait en toute intimité. Ou presque. « Est-ce que tu as essayé d’appeler à l’aide, avant que je rate ma chance de te sauver ? » Maintenant, cela faisait une demi-heure qui nous étions prisonnières de ces murs et je m’amusais toujours de la situation, de ce coup du sort. Si nos connaissances le savaient, je vous jure qu’on serait la risée de la confrérie, pendant un sacré bout de temps. Deux epsilons coincées dans les toilettes de la confrérie des omégas. Surtout nous deux. Habituées des commérages, des moqueries en tout genre, dès l’opportunité s’offre à nous. La roue semblait tourner et nous mettre sous les projecteurs de l’affreuse méchanceté gratuite mais comique, quand on reste dans le raisonnable. Je compris donc très vite qu’on devait sortir de cette pièce au plus vite et sans être repéré par une personne de notre confrérie. Imaginant déjà la photo qu’il pourrait prendre et afficher dans toute l’université. Olivia et moi-même, avec notre ami le wc.. Plutôt mourir que de devoir subir cette humiliation, je vous assure. Ce genre de moquerie reste dans les annales. Quand je serais en dernière année, je suis sûr qu’on en parlera encore. Le cauchemar. Il fallait qu’on sorte de là, sans attendre, sans perdre une minute. Cependant, avec les verres que j’avais avalés sans prendre le temps de les savourer, j’avais cette légère impression de planer. D’ailleurs pour monter à l’étage, à la recherche d’Olivia, il m’avait fallu bien du courage. Elle m’avait précisé son envie pressante, donc la retrouver était plutôt facile. Sauf, quand on a l’impression que les murs bouges et que le sol est comme les sables mouvants. Toujours assise, j’avais cette étrange sensation. Posant mon attention sur mon amie, j’essayais de détendre l’atmosphère, de ne pas réaliser qu’on manquerait d’air à un moment à l’autre. « Tu as remarqué que Augusto est arrivé au bras de la sigma et sœur de Jayan ? Et que la doyenne des iotas était avec l’autre oméga qui a la coupe de cheveux en chou-fleur ? » Du coup, pour éviter de réaliser, le mal être qui nous guettait. Je lançais le sujet de discussion, je lançais les commérages, histoire de penser à autre chose. En espérant que quelqu’un finisse par nous trouver, avant que nos corps soient séchés et sans vie. En espérant sérieusement, que notre existence ne se terminerait pas à côté de cess toilettes. Je la vois déjà cette phrase dans les gros titres : « Deux étudiantes de Berkeley sont décédés, dans la toilette de la confrérie des Omégas. Elles ont cruellement manqué d’air. Paix à leurs âmes. » Quelle fin tragique ! Mais surtout très loin, de celle que je m’étais imaginée. |
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| | Sujet: Re: ( eden et olivia ) FLASHBACK → friendship put to the test Ven 25 Jan - 19:07 | |
|  Les Omégas avaient fait forts, organiser une soirée pour fêter leur retour à Berkeley, soirée où tous les étudiants devaient s’y rendre. Je ne comprenais pas ce qu’il y avait de si jouissif à leur retour parmi nous, si ce n’est mettre une étiquette d’alcoolique sur ceux qui se cachaient – en temps normal – pour boire jusqu’à n’en plus pouvoir. Tellement pathétique. Malheureusement, je devais faire partie de toute cette mascarade, le doyen y avait veillé personnellement. Tous les étudiants devaient assister à cette soirée. My bad. La seule consolation qui me permettait de ne pas noyer l’un de ces idiots dans leur boisson était Eden. Ma meilleure amie m’accompagnait pour que nous puissions supporter cette soirée qui s’annonçait des plus ennuyeuses pour des reines comme nous. Habillée d’une robe qui me mettait encore plus en valeur que d’habitude, je faisais mon entrée dans cette fête, faisant tourner les têtes comme à chaque fois que je passais quelque part. Je laissais trainer mon regard sur les convives qui étaient déjà présents. Les Berkeléens avaient répondu présents, aucune chance pour qu’un seul d’entre eux ne puisse rater ça. Je n’étais plus cette petite fille naïve et sans problèmes que j’étais en France. Loin de là. La vie avait correctement fait son boulot et j’étais devenue au fil du temps, une jeune femme sûre d’elle qui ne se laissait pas marcher sur les pieds et dont le visage d’ange pouvait en tromper plus d’un. Une arme que je ne me lassais jamais d’utiliser. Quelques verres plus tard, je quittais ma camarade de jeux, devant m’absenter pour ce que je croyais quelques minutes. Malheureusement, je n’eus même pas le temps de comprendre ce qui m’arrivait que je me retrouvais enfermée dans les toilettes, la poignée de la porte dans la main. Cette soirée allait décidément me faire sortir de mes gongs. Je soufflais un bon coup. Il fallait voir le bon côté de la situation : Eden ne tarderait pas à me chercher, trouvant mon absence trop longue à son goût. Du moins, je l’espérais. Pourvu qu’elle ne rencontre pas un beau mâle à qui elle ferait tourner la tête avant d’achever comme une pauvre brebis galeuse. Je décidais donc de m’asseoir à même le sol, quel autre choix avais-je en même temps ? Aucun.  Des pas résonnèrent à l’extérieur, ma ramenant à la réalité, me tirant un soupir de soulagement. Enfin quelqu’un qui venait à ma rescousse – même s’il ne le savait pas encore -. J’imaginais déjà les mauvaises langues parler de cet incident et s’en donner à cœur joie. J’allais devenir la risée de Berkeley. Hors de question. Un sourire vint éclaircir mon visage lorsque je reconnu Eden avant qu’il ne disparaisse aussitôt. « Eden ! La porte…. » Et bien, il ne nous restait plus qu’à trouver LA solution pour nous sortir de ce guet-apens sans se faire repérer par qui que ce soit sinon, il en était finit de notre réputation. « Oh, un peu trop longtemps à mon goût ! » Lançais-je d’un air désinvolte qui contrastait avec mon état d’esprit. « J’aurais préféré me retrouver dans une chambre avec un bel homme à me mettre sous la dent… » Plutôt que de passer je ne sais combien de temps enfermée, seule dans des toilettes. Heureusement ou malheureusement, Eden était venu me rejoindre. Le calme qui nous caractérisait tant ne nous faisait pas défaut, même dans cette situation mais, je doutais que cela durerait longtemps. Nous avions le même caractère de feu qu’on nous connaissait, on ne tarderait pas à se tirer dans les pattes bien qu’on s’appréciait. Un espace exigu comme celui-ci transformerait n’importe quel prêtre en diable. « Je voulais te laisser se privilège. » Lui adressant un sourire entendu sur les lèvres, je continuais. « Disons qu’il est préférable que personne ne découvre notre petite escapade dans les toilettes ! » On était tellement semblable, tellement identique qu’on aurait pu facilement croire que nous étions jumelles. Qui se ressemble s’assemble, à ce qu’on dit. « Il faut croire que le roi et la reine ont quelques différents… » M’amusais-je de la situation. Le duo que formaient la La Tour Dubois et le Pelizza Da Volpedo n’était un secret pour personne. Ils régnaient sur Berkeley comme d’autres régneraient sur Berkeley. « Et je me demande encore comment elle a pu se rabaisser à venir accompagner de cet Oméga…Elle est tombée bien bas… » Comment pouvait-on trainer avec de telles personnes, les fêtards étaient tout en bas de l’échelle sociale et les fréquenter était un suicide social. Les potins étaient ce qui pouvait nous faire passer le temps en attendant notre potentiel sauveur. « Ce que je ne comprends pas par contre c’est où sont passés les deux Barckley pendant leur absence de Berkeley ? » |
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| | Sujet: Re: ( eden et olivia ) FLASHBACK → friendship put to the test Dim 3 Fév - 19:55 | |
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| | Sujet: Re: ( eden et olivia ) FLASHBACK → friendship put to the test | |
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