Nicolas & Léonie

Always love Nada Surf

Bien sur que je veux des enfants sinon je ne ferais pas la baby-sitter. Je te l'ai jamais dit mais j'ai une peur bleu des chiens, ne t'alarme pas j'ai pas peur du yorkshire de ta mère... Faudrait déjà que je trouve la personne parfaite pour avoir des enfants et au pire si je n'en trouve pas j'aurais plein de chat. Comment peux-tu penser à l'adoption ? Ce n'est pas réellement tes enfants, ils n'ont pas ton sang

Je venais d'une famille où la religion avait une place importante, non je n'allais pas à la messe tous les dimanches mais je croyais fortement en dieu, bizarre n'est-ce pas pour une fille comme moi ? L'adoption n'était pas une chose naturelle à mon simple avis, je trouvais beaucoup mieux d'avoir ses propres enfants, pouvaient se dire qu'ils tenaient vraiment de nous. Le problème étant la grossesse, d'après ma mère c'était un peu pénible les derniers mois, on se demandait quand est-ce qu'il allait finir par sortir, mais bon la satisfaction, le bonheur de voir ce petit être enfin sorti était un vrai ravissement. Je soupirais, c'était long de devoir attendre la personne idéale pour avoir ce genre de projet, je ne voulais pas que n'importe qui soit le père de mes enfants. Je pensais donc combler ce vide en ayant pleins de chats, je leur donnerais des noms grec parce que je me voyais mal appeler mon fils Ulysse ou Achille. Je bus une gorgée de mon café, en croisant les jambes la mienne arriva accidentellement se coller contre la sienne, pas de ma faute si il avait de grandes jambes. Je n'avais pas fait exprès mais ne fit rien pour l'enlever.

J'espère bien être ta préférée, après tout tu m'as bien embrassé

L'évocation de se souvenir commun refit renaître des sentiments que je n'avais pas éprouvé depuis un moment, mes joues déjà roses virèrent au rouge et une douce chaleur se fit sentir au creux de mon bas ventre pour se répendre dans tout mons corps. Oh mon dieu il fallait que j'essaye de mieux contrôler mes émotions sinon il allait de suite savoir ce que je pouvais ressentir à ce moment, je lui avais bien spécifier que cette soirée là ne représentait qu'un signe d'amitié rien de plus, pas d'une attirance ou autre. Sauf que maintenant qu'il était devant moi, mes hormones refirent leur entrée. Je retournais ma main pour poser mes doigts sur les siens, ceux-ci partirent à la découverte de sa paume pour glisser jusqu'à son poignet. Son index que je n'avais pas vu venir tellement je concentrais mon regard sur sa main m'obligea à le regarder. Je lui offris un petit sourire en coin, il était difficile de ne pas lui sourire.

Merci... Je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à dire non quand un homme qui me plaît me dit ce que j'ai envie d'entendre. Je n'y peux rien si je suis faible... Tout va aller mieux tu es là désormais

C'était étrange comme son regard m'hypnotisait, je me sentais toute petite et incapable du moindre mouvement. Il aurait pu se rapprocher pour m'embrasser que je n'aurais fait aucun geste pour l'en empêcher, le seul mouvement que j'arrivais encore à faire c'était de caresser son poignet.

Comment tu fais pour avoir les mains aussi douces ? Tu mets de la crème ?

Question complètement idiote mais il fallait que je dise quelque chose. J'avais juste été étonné, on aurait dit une peau de bébé, normalement la peau des hommes est plus rugueuse que celles des femmes qui passent la plupart de leur temps à se mette des tas de crème hydratane. Je l'écoutais me parler du bal de fin d'année, j'avais complètement oublié qu'il y en avait un, en même temps avant je n'y allais pas faute de cavalier et désormais je n'étais plus à l'université alors la question ne se posait pas.

Euh non... Je ne fais plus partie de l'université

Mes yeux se firent tous grand, je le regardais pour voir s'il me faisait une blague, mais non il semblait parfaitement sérieux, en même temps Niki ne ferait jamais ce genre de blague avec moi. J'attrapais mon poignet, un peu comme on s'accroche à une bouée de sauvetage. Des miliers d'étoiles brillèrent dans mes yeux, on aurait dit une demande en mariage comme dans les films, bon là ce n'était pas aussi important mais je n'avias jamais pensé qu'il me demanderait une chose pareille. Je ravalais ma salive et tentais de calmer mon coeur qui battait la chamade.

Oui, mille fois oui... Excuse moi on m'a jamais invité à un bal... Va falloir que je trouve une robe

Nicolas & Léonie

Pretty woman Roy Orbison

Eux au moins sont fidèles et ne râlent pas parce que Internet ne marche pas. Bien sur que tu vas vouloir les rendre heureux mais qui te dit qu'ils le seront ? Tu ne pourrajs mais remplacé leurs parents, peut-être qu'ils auront du quitter leurs pays et quand ils vont grandir ils vont vouloir connaître leurs vrais parents. Tu ne crois pas que ce serait difficile pour eux de savoir qu'ils ont été abandonnés parce que la mère était une drogué, qu'elle était trop jeune et ne voulait pas d'enfant, les parents sont morts à cause de la guerre... Tu sais au bout de deux ans je ne considère et n'aime toujours pas mon beau-père, donc oui je préfère donner mon amour à des chats

Mes paroles étaient un peu dures, mais je ne pouvais rien y faire. J'étais traditionnel, pour moi on fait un enfant de manière naturelle pas avec tous ces nouveaux moyens découverts par a médecine. Je savais pertinemment que si on devait m'annoncer que j'étais stérile j'en ferais une maladie mais peut m'importait au final je serais avec la personne que j'aimais le plus au monde, je pourrais donc être heureuse pour le restant de mes jours. Je n'avais jamais pensé qu'il était aussi romantique pour me poser une question pareille, évidemment que je croyais au véritable amour sinon je ne lirais pas autant de roman à l'eau de rose. Et dire que je pensais ne jamais lire de Harlequin, j'étais tombée sur deux qui m'avaient captivés à un point que j'avais envie d'en lire d'autre. Les belles histoires d'amour me feront toujours autant chaviré.

Tu sais combien de fois j'ai regardé Orgueil et préjugés, et lu Guerre et paix ? Si je ne croyais pas à l'amour véritable, l'amour avec un grand A. Je ne serais pas ainsi. Mais je pense que peu importe que tu es des enfants ou non, si tu es avec la personne que tu aimes tu es la plus heureuse du monde

Mes yeux brillèrent de milles feux, je l'attendais tellement ce grand amour qu'il me semblait trop inaccessible, comme si je n'avais pas le droit au bonheur. Je buvais une nouvelle gorgée de ma boisson, mais je faillis m'étrangler en l'entendant dire que ce baiser n'était rien.

Si tu le dis

Mon regard s'était de nouveau baissé sur sa main, j'avais enlevé ma jambe de la sienne, il venait de me faire mal alors qu'il disait qu'il ferait le contraire. Je ne pouvais pas lui en vouloir après tout c'était moi qui avait commencé. Je ne pouvais aps croire qu'il ne ressentait rien à mon égard sinon pourquoi il me laisserait le toucher ainsi, lui prendre la main comme font les couples, pourquoi il m'embrasserait à moitié sur les lèvres ? Tant de question auquel je n'avais pas de réponse, et pourtant je savais au plus profond de moi que lors de notre rencontre il y avait trois ans, s'il m'avait demandé de ne pas partir à San Francisco, s'il m'avait dit qu'il m'aimait je serais resté pour lui, parce que je l'aimais. Mais j'avais fini par mettre cet amour de côté, n'ayant aucun signe de sa part qu'il me verrait un jour autrement que comme une amie.

Je ne voulais pas recroiser ce professeur... Et puis on m'a proposé un boulot dans une librairie où je travaille des fois le week-end, donc c'est super ! Quoi maintenant ?

Si je m'attendais à ce qu'on doivent aller faire les boutiques maintenant je me serais pressé d'avantage. Il n'avait pas encore vu une femme en train de faire les boutiques, c'était horrible, on ne savait jamais réellement ce décider sur quoi. Les vêtements n'étaient pas trop un problème pour moi c'était surtout les chaussures, je pouvais passer des heures dans un magasin à hésiter sur deux paires de chaussures que je trouvais adorables. Je buvais en vitesse le reste de mon café, il y en avait suffisamment pour que je me brûle le bout de la langue, je détestais cela. Je remis mon manteau et le suivis dans la rue, main dans la main comme n'importe quel couple sur cette terre. J'étais sur mon petit nuage, je l'avais retrouvé mon Nicolas !

Ne serais-tu pas en train de m'acheter par hasard ?

Quelques minutes plus tard nous arrivions dans un magasin où je pensais ne jamais mettre les pieds vu le standing des clients. Je laissais Nicolas parler j'en étais bien incapable, mon regard fut attiré par toutes les merveilleuses tenues autour de moi. Je me sentais un peu comem dans Pretty woman, à me laisser faire par des mains de femme alors qu'un homme se pliait à répondre au moindre de mes désirs. Sa main dans mon dos fut comme une décharge électrique, j'avais découvert par les mains habiles de Joe que j'étais très sensible à cet endroit. Je me retournais vers lui, essayant de reprendre une certaine contenance.

Tu ne devrais pas... Est-ce que tout ce que je veux englobe une robe pour le dîner de ce soir ?

Je savais qu'il dirait oui, il voulait me faire plaisir après tout et je n'avais pas de tenue potable pour aller au restaurant ce soir. J'avais soudainement envie d'être belle, qu'il ne voie plus la petite fille en moi mais la jeune femme que je devenais. Je me hissais sur la pointe des pieds pour lui faire une bise à moitié sur ses lèvres comme il l'avait fait pour moi, à la différence que je me permis de passer ma langue sur ce bout de lèvre que j'avais attraper. Il me rendit une bise tout a fait ordinaire et me poussa vers les vendeuses qui avait déjà une idée sur quoi faire de moi.

Et celle là ?

Mon regard avait été attiré par une robe noire, simple mais vraiment très belle. A peine mes mots prononcés des vendeuses m'emmèrent dans une cabine d'essayage, mes vêtements s'envolèrent rapidement pour me retrouver en sous-vêtements alors qu'elles pensaient déjà refaire certains points pour que je ne flotte pas trop dans la robe.

Je ne souhaitais pas évoquer ce sujet avec elle, du moins pas plus profondément de peur de ne pas avoir la même opinion en soit ce n’était pas grave mais que cela s’emporte sur une querelle. L’écoutant je pouvais tenter de me mettre à sa place, chacun est libre de penser à sa manière d’ailleurs mais chacun avait une vision de l’existence différente !

« Très bien, j’ai bien compris… »

D’où ma questions à savoir si elle croyait au grand Amour ou du moins à une relation possible entre deux êtres s’aimant éperdument même pendant un temps car on le sait tous la vie nous réserve bien des surprises et pas toujours les meilleures ! La preuve en arrivant ici je pensais que ce serait idyllique, une retrouvaille forte et intense, un flash comme quoi elle saurait que j’étais là pour elle au final, amoureux transit mais elle ‘ne fit rien, de plus. De surcroit elle avait eu cette histoire avec ses deux hommes…Comment avait-elle pu se laisser aller ainsi, était elle aussi naïve ? Ou s’était-elle faite vraiment piégée ? Je la connaissais, bien, trop gentille et sensible et pouvant être si domptable…qu’elle aurait elle-même se causer sa propre perte, je devrais veiller sur elle maintenant….

« Non mais je sens que tu vas me le dire d’ici …trente secondes ! Encore un point de vue que nous éclaircirons plus tard, tu veux bien ?Et puis c’est tout à fait normal que de vouloir fonder une famille avec sa moitié, de quelques manières que ce soit non ? »

Je la coupais dans son envie de répondre remettant donc cela à plus tard avouant, non en mentant sur la signification de ce baiser ou de ces baisers échangés…n’épiloguant pas la dessus d’ailleurs…Avant qu’elle ne m’annonce ne plus être étudiante de Berkeley me donnant sa raison, raison que je devrais peut-être rencontrer bientôt…

« Oui maintenant ! Et non je ne ferais jamais une telle chose, devrais le savoir. »

Fronçant les sourcils pensant que j’étais un honnête homme, avait-elle oublié qui j’étais réellement depuis ces deux dernières années passées loin de moi. Cela m’attristait au fond…avant de voir l’éclat sur son visage lors de notre entrée dans cette boutique ! La laissant entre les mains expertes de ces charmantes vendeuses ! Elle me fit sourire par sa fraicheur et sa candeur.

« Bien naturellement, prends ce dont il te plaira »

J’attendis patiemment, passant mon pouce sur mes lèvres où elle venait de me déposer un baiser, ce qui me perturbait encore plus…elle fit son choix je réglais la note et la voilà sac en main après un bon moment dans la boutique, ne pouvant même pas voir ce qu’elle avait pris. La taquinant à vouloir y jeter un œil nous rimes comme des enfants à travers les rues de San Francisco que voulant l’agripper afin d’attraper son sac de shoping tout bascula, elle se retrouva face à moi riant aux éclats quand sans réfléchir j’approchais mon visage du sien, posant mes lèvre sur les siennes. Sans un mot, comme si une attraction s’était produite sans aucun contrôle de ma part…La regardant, je pris la parole.

« Je suis désolé… tu seras magnifique dans cette robe noire, j’ai hate de te voir la porter… »Puis entendant l’heure d’une église se trouvant non loin, cela me sorti de ma bulle la tirant par la main.

« Allez viens, sinon on va être en retard pour le restaurant j’ai réservé pour 19h, près du port, ça te convient ? Sinon je peux toujours voir pour une réservation ailleurs ? »

J’avais hâte de la retrouver ensuite, la quitter même pour quelques instants me fendait le cœur…

Nicolas & Léonie

A thousand years Christina Perri

Je pouvais vraiment acheter tout ce que je voulais, il n'aurait pas du dire cela sinon me connaissant j'aurais choisi presque toutes les robes du magasin. Je me sentais comme dans la caverne d'Alibaba parmi toutes ses merveilles.Je ne savais plus où donner de la tête et me demandais si la robe noir était un choix judicieux, il y avait plus loin une violette tout aussi ravissante. Trop de choix tue le choix, je m'y un certain temps avant de trouver la robe parfaite pour le bal, je la trouvais parfaite après tous les choix sont à débattre et la robe pour ce dîner. Je voulais qu'il me trouve belle, j'avais aussi envie que cette soirée soit comme avant. Me dire qu'il était possible de revenir aux soirées de nos débuts lorsqu'il était un parfait gentleman et moi totalement amoureuse et folle de lui. Je spécifiais bien aux vendeuses de ne surtout pas montrer les robes, il fallait bien garder la surprise après tout, j'avais moi aussi envie de voir dans ses yeux une petite lueur, des étoiles brillées de mille feux.

Dehors l'ai frais se fit ressentir de nouveau, je fermais un peu plus mon manteau. Nicolas essaya à plusieurs reprises de me prendre mes sacs des mains, il mourrait d'envie de savoir ce que j'avais fini par choisir, mais je me défilais en lui tournant le dos. Il fallait garder l'effet de surprise, pire qu'un enfant le jour de Noël qui veut absolument voir ce que lui a apporter le père noël. Je riais aux éclats, ce genre de situation me faisait tellement de bien, c'était pourtant si enfantile, je me demandais si nous étions vraiment censés être des adultes.

Ce n'est pas la peine d'insister tu verras le moment venu la robe que j'ai choisi. Qui te dit que c'est la noir ?

Je n'eus le temps de rien dire lorsque sa main me ramena contre lui, je sentis de nouveau ses lèvres chaudes et suaves contre les miennes. Je mis une main dans ses cheveux, les caressant mais il interrompit rapidement ce baiser pourtant si appétissant. Je lui lançais un regard qui voulait dire que j'en voulais encore, il ne fallait pas me donner l'eau à la bouche et ensuite me laisser insatisfaite. Je posais ma main sur sa joue alors qu'il disait être désolé. Pourquoi ? Pour ce geste si tendre et doux qu'il avait eu.

Ne le sois pas. Est-ce que c'était un vrai baiser ? Nicolas... Ne joue pas avec moi. Tu sais je... J'ai besoin d'un peu de temps... J'ai trop souffert et je ne voudrais pas faire les mêmes erreurs. Tu peux pas savoir à quel point je me dégoûtes

L'heure n'était pas aux larmes, pour ne pas avoir envie d'en verser je regardais sa main toujours dans la miennes. Je ne pouvais soutenir son regard bleu azur sans réussir à m'y échapper. Il avait donc réserver un restaurant au bord de l'eau, comme c'était romantique. Il fallait qu'il me donne quelques minutes, je devais enfiler la robe que j'avais choisi spécialement pour le dîner. Je marchais avec lui jusqu'au restaurant, je me changerais dans les toilettes, je serais rapide il ne me verra même pas disparaitre.

Il faut que tu me donnes quelques minutes, j'ai prévu une robe pour ce soir

Nicolas & Léonie

Spoiler:

C'est plus facile à dire qu'à faire

J'avais prononcé ces mots pour moi même, je savais qu'il ne voulait que mon bien. Je me répétais cette phrase presque tous les matins, mais c'était tellement difficile surtout quand on a des flash-back incessants ou que vous vous réveillez en sursaut en pleine nuit parce que vous rêvez de la dispute. Je ne disais rien de plus, je ne voulais pas que l'on aborde le sujet ce soir, il me demanderais sûrement de lui en parler, mais je ne voulais rien gâché maintenant. C'était la fin de l'année, bientôt les fêtes de Noël et du nouvel an alors le bonheur et la joie devait régner dans nos coeurs. Cela me fit penser que je ne savais toujours pas quoi lui offrir comme cadeau, j'avais pensé à acheter un CD ou un DVD mais je ne connaissais que peu ses goûts. Une fois dans le restaurant je posais mon manteau sur le dossier de la chaise pour courir dans les toilettes. J'enlevais mes vêtements pour enfiler la robe rouge que j'avais acheté, j'espérais qu'elle lui ferait plaisir. La robe et les bottes n'allaient pas du tout ensemble mais il fallait fair avec. Il ne m'avait pas donner assez de temps pour retourner chez moi enfiler des talons ou des ballerines. Je mettais mes anciens vêtements dans le sac et retournait dans la salle du restaurant. Il m'attendait patiemment, se leva quand j'arrivais et je fus heureuse de voir ses yeux brillés en me voyant.

Merci... Les bottes ça va pas avec mais bon

Il m'aida à m'asseoir, quel gentleman ! Je ne fus pas surprise lorsqu'il demanda du champagne, je m'y attendais tellement en fait et puis nous fêtions nos retrouvailles son nouvel emploi. Je souris en voyant le serveur revenir avec le meilleur champagne du monde, et français en plus, du Bollinger. Le problème quand on est gaucher c'est que les verres ne sont pas placés comme il faut, j'inversais la flûte à champagne et les deux autres verres pour être plus à l'aise.

Je n'aime pas vraiment la bière pour accompagner un repas, ça me monte trop vite à la tête

Je trinquais avec lui, ça me fit chaud au coeur de savoir que je lui avais manqué, lui aussi. Quand je repensais aux soirées que l'on se faisait parfois sur skype ou à parler au téléphone, heureusement que j'étais illimité vers l'étranger sinon mes factures seraient élevées. Je lui offris mon plus beau sourire, à croire qu'il n'y avait que lui pour avoir les vrais sourires, pas les forcés.

Toi aussi tu m'as manqué et ton regard bleu azur qui me captive toujours autant

Une fois nos vinrent sonnant je portais le liquide à mes lèvres pour le laisser couler dans ma gorge. Je passais ma langue sur mes lèvres pour attraper les goûtes de ce divin champagne pour reposer la flûte sur la table. Il avait choisi la bonne heure, il n'y avait pas trop de monde dans la salle et la vue sur le port était superbe. Une musique de jazz venait à nos oreilles, elle était feutrée pour ne pas déranger les conversations et que l'on puisse s'entendre. Le serveur revint quelques minutes plus tard vers nous pour nous apporter la carte des menus, je le remerciais d'un sourire et commença à regarder si quelque chose pourrait me satisfaire.

Je te préviens j'ai un appétit d'oiseau en ce moment... Alors c'est vrai que les gens sont grands en Suède ? Ou c'est un mythe ?